De la fiction TV à la réalité - histoire érotique

Elle avait rejoint son endroit préféré, celui où elle aimait faire tout un tas de choses : c'était le lieu idéal pour un petit déjeuner même si certains bougons se le refusaient de peur qu'il y ait des miètes ; c'était le lieu le plus adapté aux galipettes avec son mari bien qu'elle ne soit pas réticente à d'autres expériences, mais surtout c'est là que se réparait son corps, et où se relâchait son esprit... Elle avait bien tenté de faire du mandala, mais ça ne fut qu'une brève tocade ; la lecture ? trop fatale ! ses yeux se fermaient quasi instantanément au bout de 3 lignes, à ce rythme là terminer Notre Dame de Paris demanderait plusieurs siècles ! Cet endroit était un meuble, ce n'était pas une pièce à proprement parlé, non ! Peu importe où l'objet eut pu se trouver, il était la chose qu'elle chérissait le plus : son lit ! Et bizarrement, qu'il ait été sommaire, tout juste confortable, ou très douillet, il était pour elle "the place to be".
Et alors qu'elle espérait s'endormir promptement, son esprit se trouva pollué par diverses pensées, c'était un pêle-mêle et un condensé de sa journée où se télescopaient tantôt l'euphorie d'un stage obtenu, la déception de devoir faire un choix, le suspense de la série qu'elle venait de visionner, ou encore l'excitation des scènes torrides qui s'y déroulaient. Après quelques minutes elle commença à sentir son esprit se calmer, son corps commençait à se détendre. Ses douleurs diminuaient au fur et à mesure que ses muscles se relâchaient. Sa respiration commença à se faire plus ample et plus forte, son nez entamant une alternance de ronronnements sur l'inspiration et de légers sifflements sur l'expiration. Son visage détendu inspirait les caresses, la douceur de sa peau incitait le pouce à venir effleurer ses lèvres et ses joues. Ses petites oreilles finement sculptées fascineraient n'importe quel fétichiste.
Dans son sommeil elle balbutia, gromela un mot inaudible, son corps sursauta légèrement, un petit gémissement se détacha de sa bouche puis elle se mit sur l'autre côté. Elle toussa. Entrouvrit un oeil, puis l'autre. Son homme dormait à ses côtés. Elle le regarda quelques instants, il semblait dormir paisiblement lui, ses ronflements ne pouvaient pas dire le contraire. Elle l'enviait un peu, mais ce rêve qu'elle venait de faire avait ravivé une petite envie de folie. Elle repensait à ce couple qui faisait l'amour dans cette série et elle revivait la scène où les 2 amants faisaient l'amour de façon un peu bestiale dans l'escalier. Elle s'imaginait ce que ce devait être : "peut être pas très confortable" se surprit-elle à penser, qui plus est chez elle où l'escalier était l'un des prochains gros chantiers de cette maison à travaux ; "mais avec la fougue de la jeunesse pourquoi pas, et puis bon... Si c'est douloureux on peut continuer ailleurs !" se disait elle intérieurement. "Et pourquoi pas commencer les préliminaires ici ? et on verra bien où ça nous mène... C'est tout trouvé remarque ! Après l'escalier on arrive à la douche ici ! Et puis c'est quand même plus hygiénique si on doit passer sa langue quelque part après..." Ainsi son esprit divagait, et son corps se réchauffait progressivement. Elle sentait ces bouffées de chaleur l'envahir, elle avait besoin d'air, et souleva délicatement la couette afin de se rafraîchir. Ça ne suffisait pas, elle sentait la moiteur l'envahir, son t-shirt qu'elle appréciait pour dormir lui était maintenant très désagréable à supporter. Elle le releva sans bruit et sentit ses tétons pointer, en passant sa main sur sa culotte elle sentit un peu gênée qu'elle était mouillée. Elle glissa sa main sous l'élastique, descendit ses doigts sur son pubis, effleura sa toison brune, et tout en descendant encore, constata l'humidité présente entre ses petites lèvres. Elle commença à se caresser doucement d'une main, elle faisait aller son autre main sur son ventre et sa poitrine, tout en imaginant ces préliminaires dans l'escalier. Elle se voyait à moitié dénudée à quatre pattes dans les marches, son homme quasiment nu en train de lui embrasser les fesses et de la peloter... Les habits abandonnés sur la rampe de l'escalier et au sol. Elle se voyait lui échapper pour se réfugier dans la douche une fois totalement déshabillée. Il la rejoindrait pour entamer une douche crapuleuse. L'une de ces fameuses douches où le savon et l'eau ne sont pas comptés. Il ferait aller sur chaque millimètre carré de son corps des crèmes hydratantes, exfoliantes, hydrogénératrices, sans paraben, ni E machin chose, ensuite elle en ferait autant avec lui, tout en s'assurant qu'il ne perde pas sa fougue du moment.
Elle continuait à se toucher, elle savait doser son plaisir pour ne pas partir trop vite. Elle se décida à retirer son t-shirt ainsi que sa culotte afin d'être plus libre de ses mouvements. De temps à autres, les ronflements de son voisin de couette la rappelaient à la réalité, mais le désir de sexe était là, elle ne pouvait pas s'arrêter ainsi... Non ! Elle ne voulait pas s'arrêter ainsi ! Elle se sentirait frustrée, ça lui était déjà arrivé bien sûr de ne pas avoir d'orgasme, des dizaines de fois... quand ils faisaient l'amour ils s'arrêtaient quand lui avait jouit, parfois elle avait sa récompense, parfois ça se coupait avant... Mais là, elle était seule maîtresse de la situation, et ce soir elle ferait ce que son corps et son esprit voulaient de plus cher. Elle continua à frotter sa main sur son intimité, elle s'imaginait en train de lui nettoyer le pénis et les bourses, elle avait très envie de les lui embrasser. Elle mit un doigt dans sa bouche et commença à le lécher comme elle l'aurait fait avec ce pénis sous la douche, mais cela manquait un peu de consistance. Elle ouvrit les yeux et regardant son homme ronfler, elle se glissa sous la couette pour satisfaire cette irrésistible envie de se mettre quelque chose sous la langue.
Il dormait entièrement nu comme à son habitude, elle n'eut par conséquent pas de difficulté à trouver ce qu'elle était venue chercher. Toutefois il n'avait pas la forme qu'elle espérait, "qu'à cela ne tienne, on va pas se laisser décourager par un molasson" pensa t-elle, et elle commença à glisser ses doigts sur cet invertébré endormi. Il eu un petit frémissement mais repris ses ronflements, à son tour elle reprit ses activités et telle une secouriste qui faisait du bouche à bouche et un massage cardiaque elle entreprit une relation bucco génitale et un massage pour ramener à la vie ce petit être fragile. Progressivement cela produisait son effet, elle le sentait gonfler au contact de sa langue. Elle se réjouissait de réussir à édifier pareil construction. Elle pouvait être fière d'elle, elle ne chômait pas, avec toute l'huile de coude qu'il avait fallut pour en arriver là elle tenait sa victoire ! Il avait maintenant la même consistance que dans ses rêveries coquines, elle pouvait donc reprendre où elle en était de cette douche. Elle lui caressait la verge doucement, en prenant soin de bien la décalotter, tandis que la main s'affairait sur le membre, la bouche s'attardait sur les bourses, tandis que l'autre main glissait sur le périnée. Elle carressait délicatement cette sorte de cicatrice puis remontait sa main petit à petit entre ses fesses. Elle sentit le bassin se soulever doucement, cela semblait produire son petit effet à l'homme endormi, elle continua et tandis attentivement l'oreille. Le corps bougeait mais elle n'entendit plus de ronflements, elle sortit la tête de sous la couette et vit son homme qui souriait. Il la pris au visage et l'attira à sa bouche pour l'embrasser.
"Tu m'offres un bien joli réveil dis moi... Qu'est ce qui me vaut une telle récompense ?" Lui dit il.
"J'avais juste envie de jouir, la série de tout à l'heure m'a mise dans tous mes états" rétorqua t-elle en se retournant, lui présentant son fessier en repartant en plongée sous la couette.
Alors qu'elle lui offrait son cul, il sentit de nouveau la chaleur de sa bouche englober sa bite en érection. Il lui carressait les fesses tandis que sa bouche descendait progressivement vers son petit minou brunâtre. De son côté elle donnait de sa personne : elle masturbait d'une main et léchait goulûment ce phallus excité, de l'autre main elle carressait les fesses en glissant son majeur délicatement le long de la raie et les autres doigts sur les fesses. Elle sentit les baisers se rapprocher de ses petites lèvres, elle lui facilita l'accès en écartant suffisamment ses jambes afin qu'il puisse la lécher plus précisément. Pour sa part, elle continua de le caresser mais cessa de lui sucer le gland pour jouer plutôt avec ses petites couilles. Elle s'amusait à faire glisser son majeur chaque fois un petit peu plus, elle voyait qu'il se dandinait et cela ne semblait lui déplaire. Elle continua ainsi jusqu'à frôler son anus, il aimait quand elle flirtait avec cette zone érogène, il n'était pas question qu'elle y introduisat quoi que ce soit, mais sentir son doigt tournoyer doucement dessus lui faisait perdre pied. De son côté elle se régalait de sentir une langue chaude glisser sur son clitoris, et de sentir des mains baladeuses pétrir ses fesses et ses seins.
Ils se réjouissaient à se donner du plaisir mutuellement. Sentant le désir monter elle lui pris l'une de ses mains et la plaqua sur son clitoris afin qu'il l'amène à l'orgasme, en contrepartie elle accéléra les va-et-vient puis recommença à lui carresser le périnée et l'anus, tout en guettant l'éruption volcanique qu'elle avait provoquée. Elle sentit l'orgasme venir en elle, son coeur battait à tout rompre, elle balançait d'avant en arrière le bassin pour accentuer le frottement contre ce petit bourgeon, puis cessa de bouger cette partie du corps : mélange de bonheur et de douleur post coït où le corps ne peut plus supporter qu'on le touche, qu'on l'effleure... tout en essayant de dominer ses émotions elle parvint à terminer son œuvre en accélérant les caresses sur sa verge d'où s'echappèrent trois-quatre giclées de sperme qui échouèrent sur le drap. De son index, elle essuie la dernière goutte qui coulait le long du pénis pour l'étaler à côté des autres projections, puis en se relevant elle vient se blottir tout contre le corps de son homme. Lui, attrape la couette, la remonte sur les deux corps épuisés et vient déposer un baiser sur ses lèvres, elle a les yeux fermés, son corps est déjà prêt à partir en maintenance.