De passage Ep02 - histoire érotique

De passage Ep02



Rocco me téléphonait dès le lendemain.

– C'est OK ! Me disait-il. Je prends en main la gestion de vos plaisirs, vous satisferez à mes désirs.

Le ton était neutre. J'informais Thierry qui me répondait par un sourire. C'était tout de même une idée bizarre que nous avions eu. Une semaine coquine mais chaste. Nous ne ferions pas le sexe entre nous, on portait une cage à bite tous les deux et il n'était pas question de la retirer.

Rocco nous commanderait, on serait sous son contrôle enfin sexuellement. On ne devait pas se masturber ni se donner du plaisir sexuel d'aucune manière. Pour ça il y aurait Rocco, il disposait, on obéissait.

Dans la journée on pouvait faire ce qu'on voulait, tant qu'on restait sage.

Tant que nous ne sortions pas de chez moi, comme il n'y a pas de vis-à-vis on restait à poil.

Thierry avait un corps très beau, finement musclé et joliment poilu. Il a les cheveux bruns et ondulés, et en plus il avait toujours le sourire. J'aimais le regarder quand il se déplaçait dans la maison, son dispositif de chasteté se balance alors. C'était une grosse paire de couilles en forme une boule ou qui pendait lourdement selon la température, et une petite cage à bite fermement maintenue par une anneau.

J'étais dans le même état et par moment quand ma queue réagissait je me sentait un peu à l'étroit. Mais c'est vrai que j'aime ça. Surtout que si on s'interdisait le sexe, on ne s'interdisait pas un peu de tendresse, c'est vrai que nous vivons dans un monde de brutes. Une caresse, un câlin était permis.

Et les poils de Thierry étaient doux, sa peau aussi. Une caresse quand il passait à côté de moi, un baiser aussi, c'était permis mais attention pas de stimulation qui pourrait conduire à l'orgasme. On expérimentait de nouvelles sensations, et je vous jure que la frustration était là.

C'était pourtant un moment de douceur, je me souviens de cette semaine comme d'un moment qui avait des ralentis. Ces instants ou je lui caressais le corps passaient au ralenti, ou alors c'étaient mes caresses qui étaient au ralenti.

Ses lèvres étaient douces, ses baisers étaient chauds, ses caresses étaient tendre et il n'aurait pas fallu grand chose pour que je laisse tomber ce défi, mais c'est vrai que je n'avais pas la clé de mon dispositif de chasteté, et il était en titane … Ça n'en valait pas la peine aussi en attendant pour passer le temps on sortait et … On faisait du tourisme.

Je lui faisait visiter la région, on profitait du beau temps, et le soir C'est Rocco qui débarquait.

On était tout chose quand il est revenu ce premier soir. Thierry se souvenait de sa grosse queue, et peu avant son arrivé il m'avait demandé …

A ton avis, lequel d'entre nous va-t-il enculer ?
Avec Rocco on ne sait jamais, il est capable de nous surprendre.

Rocco entrait, nous regardait, il n'avait même pas refermé la porte.

Et bien les filles vous allez rester habillé toute la soirée ?

On était rentré peu de temps avant et on était encore tout habillé. On a compris, il n'était pas nécessaire de le faire répéter. En quelques secondes Thierry était à poil, moi, j'étais un peu plus lents. La scène n'avait pas duré plus de dix secondes, Rocco faisait rentrer un gars que je ne connaissais pas et refermait la porte.

Tu n'avais pas menti, c'est mignon tout ça ! Disait le copain à Rocco.
Je vous présente Sammy. Nous disait Rocco avec un sourire coquin.
Alors on prend chacun le sien et on lui défonce le cul ? Demandait Sammy.
Non j'ai d'autres projets.

Sammy ne protestait pas, il laissait Rocco prendre en main l'organisation de la soirée. Je connaissais bien Rocco et ne n'étais pas vraiment rassuré. Qu'allait-il encore inventer ?

Charly tu vas t'asseoir là bas sur le fauteuil. On t'appellera si on a besoin de toi. Thierry, toi tu t'occupes de mon pote, tu lui fait un câlin pour commencer.

Sammy s'installait sur un fauteuil et écartait les jambes et Rocco lui, s'installait en face pour ne rien louper au spectacle.

Thierry se glissait dans son dos et commençait par lui caresser les épaules, il y mettait de la science, de la douceur, juste un peu de force et Sammy se détendait très rapidement.

Thierry lui donnait des baisers dans le cou puis sur les épaules pendant que les mains descendaient le long de son torse. Rocco bandait ferme et se tripotait, il ne cherchait pas à jouir, juste à montrer qu'il était en forme, il ne cachait pas un sourire de satisfaction.

Thierry contournait le fauteuil et se retrouvait face à Sammy, il se retrouvait entre les cuisses de Sammy qui bandait d'une manière impressionnante.

Sammy lui souriait, Thierry baissait la tête et prenait avec une incroyable délicatesse la queue de Sammy dans la bouche. C'est à ce moment que ma queue s'est vraiment révoltée dans sa cage.

J'imaginais sa langue glisser sur le gland de Sammy. J'imaginais à la fois ce que ressentait Thierry, le gland de Sammy était bien gonflé, doux et bien rond. J'avais l'impression de le sentir dans ma bouche, de le sentir sous ma langue. Mais j'imaginais aussi, le plaisir que pouvait ressentir Sammy. Je n'avais jamais essayé Thierry, on se connaissait certes depuis quelques temps mais c'était par correspondance.

On portait tous les deux une cage à bite qui nous interdisait formellement de faire de plus amples connaissances.

Sammy penchait la tête en avance son visage rayonnait de plaisir, à peine si une petite grimace lui soulevait les lèvres. Le plaisir montait. Je devinais le plaisir qui montait tout doucement en même temps sa respiration devenait plus forte.

Thierry savait lui caresser les cuisses, il remontait les pouces jusqu'à la racine du sexe de celui qu'il servait alors, il le servait bien. Seul son plaisir l'occupait. Et le plaisir était là.

Il avait une grosse queue le Sammy, il avait une grosse queue et Thierry était obliger de faire des poses. C'était pour saliver, il buvait une gorgée d'eau, c'était aussi pour se remettre la mâchoire en place. Vous savez c'est du boulot de sucer une grosse queue, surtout si on veut le faire bien.

Je vous jure, à ce moment j'aurais vendu mon âme au diable pour pouvoir retirer ma cage, mais je n'avais pas la clé. Ma queue me faisait presque mal, elle forçait et rien ne pouvait plus la calmer. Il aurait fallu, oui il aurait fallu … Mais c'est Rocco qui avait les clés.

C'est un enfoiré ce mec, je vous jure, il y a des jours ou je le hais. Et justement ce jour là en était un.

Il s'amusait avec sa queue qui se redressait bien droite entre ses cuisses, il se caressait doucement et s'assurait en me jetant des regards réguliers que je restais bien sage. Lui se caressait la queue avec douceur et régularité.

La bite de Sammy disparaissait dans la bouche de Thierry puis réapparaissait et de nouveau disparaissait pendant de longues, de très longue minutes. S'il était calme au début Sammy manifestait un plaisir de plus en plus présent. Il caressait la tête de Thierry sans le contraindre et laissait retomber sa tête en arrière sur le dossier du fauteuil.

A ce moment il respirait fort, son souffle devenait bruyant. Il restait lent mais très présent et par moment un petit gémissement lui échappait. C'était pour Thierry comme un encouragement, qui maintenant le masturbait doucement quand il relevait son visage.

A plusieurs reprise Sammy en profitait pour l'embrasser goulûment. Moi je ne devais rien faire, j'avais bien le droit de regarder mais c'est tout, je ne devais toucher personne et surtout pas moi même. Ma queue me torturait dans sa cage. Cette cage maudite qui était minuscule, trop petite. Cette cage qui m'étranglait la queue.

Sans me prévenir Rocco m'avait condamné à la frustration, il n'était pas prévu que je jouisse pendant toute la semaine ou Thierry serait ici.

Je vous le dis, ce Rocco était un enfoiré et s'il n'avait pas une grosse queue, s'il ne savait pas me donner beaucoup de plaisir d'habitude, je ne le garderais pas comme ami, comme régulier. Je ne le savais pas encore mais cette semaine serait une semaine d'abstinence totale.

J'étais perdu dans mes pensées quand les gémissements plus insistants de Sammy me réveillaient. Il maintenait la tête de Thierry avec force à ce moment et gémissait fort. Il jouissait, il jouissait et il éjaculait dans la bouche de Thierri. Celui-ci finissait par se dégager, Sammy le retenait et continuait à éjaculer sur son visage.

Mon cœur battait fort, je m'imaginais à la place de l'un puis de l'autre. Je ne parvenais même pas à savoir la place que j'aurais prise, celle de Sammy ou celle de Thierry. J'étais seulement en manque. Non mais il faut bien se dire que je n'avais pas mis le dispositif de chasteté juste avant l'arrivé de Thierry. En fait ça faisait des mois que je portais ce truc, mais Rocco ou un autre copain me donnait du plaisir régulièrement.

Là pour au moins la semaine, ce serait ceinture !

Sammy se laissait retomber lourdement sur le fauteuil. Thierry s'essuyait la figure et s'approchait de Rocco. C'était son tour. Il n'avait rien dit mais Thierry avait compris ce qu'il avait à faire. C'était maintenant la queue de Rocco qui disparaissait dans sa bouche. Ma queue continuait à me torturer, j'ajustais mon dispositif. Rocco me jetait un regard assassin mais ne disait rien. J'en avais encore le droit !

Ma queue était de plus en plus à l'étroit, la cage était toujours aussi minuscule. Trop petite, là c'était évident. Lui était à son aise, Thierry se montrait un suceur de première, c'est vrai qu'il ne pouvait pas faire grand chose d'autre. Je me demandait quand Rocco allait me donner le coup de grâce en enculant mon camarade, là, juste devant moi, juste histoire de me faire baver et de faire monter un peu plus ma frustration.

J'en pouvais plus ! Je savais que j'allais craquer. J'avais mal à ma queue !

Mais là encore Rocco avait un autre projet, il se faisait sucer longuement par mon invité. Lui non plus n'aurait pas de plaisir. Il pourrait ressentir le corps de son partenaire vibrer de plaisir mais on ne jouit pas en suçant une queue. Celui qui se fait sucer seul, peut finir par jouir.

Pour moi il n'était même pas prévu que ressente le plaisir de mon partenaire, que je le sente frémir au moment ou je me prendrais sa semence dans la bouche. Même ce plaisir me serait interdit.

Je n'aurais pas de partenaire, pour moi ce serait l'abstinence totale. Je n'aurais que le droit de regarder.

J'avais de plus en plus de mal à tenir en place, ma queue me faisait mal, mon anneau me faisait mal, le manque me faisait mal. Je me demandait si j'avais bien fait finalement de proposer à Thierry cette semaine de chasteté …

Car en plus l'idée était de moi !


A suivre



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