De trois à quatre
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-12-2016 dans la catégorie Plus on est
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De trois à quatre
Depuis les dernières vacances, Reynald se posait des questions. Dans le feu de l'action d'une partie de jambes en l'air à l'arrière de leur voiture, son épouse Sandrine avait lâché son désir d'un plan à trois (voir "l'amour en monospace"). Depuis lors, elle avait toujours fait l'étonnée quand Reynald l'avait lancé sur le sujet :- J'ai dit ça, moi ? Tu as du mal comprendre. Tu prends tes désirs pour des réalités.
Sandrine était coutumière de ces actes de déni, comme si un reste d'éducation bourgeoise apparaissait dés qu'on évoquait avec elle les choses du sexe. Mais Reynald n'était pas dupe. Il connaissait la libido brûlante de son épouse, tellement brûlante d'ailleurs qu'il avait parfois du mal à la satisfaire. Et de penser qu'un coup de main, si l'on peut dire, pourrait de temps en temps lui rendre service, à condition bien sûr de maîtriser la situation. Il ne doutait pas qu'il arriverait sans difficulté à trouver un assesseur car la blonde et longiligne Sandrine, malgré un visage aux traits un peu dur, avait tout pour exciter un mâle.
De son côté, Sandrine se posait aussi quelques questions intimes. Elle savait très bien ce qu'elle avait dit pendant que son mari la faisait jouir et elle savait très bien qu'elle était de mauvaise foi quand elle faisait mine de n'avoir rien dit. Aussi, elle s'en était ouverte à son amie Amandine un jour que les deux femmes partageaient une salade à l'heure de la pause déjeuner dans leur établissement universitaire, toutes deux étant profs.
- Dis-moi, Didine, où en es-tu de tes amours ? Toujours libre ?
- Plus que jamais ! Libertine un jour, libertine toujours.
- Parfois, je t'envie.
- Tu n'es pas heureuse avec Reynald ?
- Si, bien sûr, c'est un type charmant, attentionné, je ne pouvais pas trouver mieux.
- Bon amant ?
- Très bon amant, si tu veux savoir. Mais dis-moi, tu as déjà pratiqué l'amour à trois ?
- Bien sûr ! C'est même une de mes spécialités. Pourquoi, tu veux essayer ?
- C'est que... Reynald me l'a proposé, mais j'ai refusé.
- Tu as tort. C'est une expérience qui vaut d'être vécue, à condition bien sûr de trouver le bon client. Et que ton mari soit d'accord, ce qui a l'air d'être le cas. Tu en as envie ou pas ?
- Non... enfin, oui parfois. Tout dépend du "client", comme tu dis.
- Si tu veux, je peux t'en présenter un. Un super baiseur, magnifiquement monté, infatigable au lit. Alors ?
Sandrine marqua un long temps d'hésitation. Son ventre disait oui, mille fois oui, mais sa tête bloquait encore.
- Non, je ne peux pas.
- Bon, comme tu voudras, ces choses là, on ne les force pas. Allez, c'est l'heure de bosser.
Mais Amandine avait très bien compris la situation. Le soir même, elle téléphonait discrètement à Reynald pour lui dire une partie de la conversation qu'elle avait eue avec Sandrine. Evoquant le "plan à trois", elle lui dit :- Elle en meurt d'envie mais il faut la mettre devant le fait accompli, sinon elle n'osera jamais faire le premier pas. J'ai un candidat, veux-tu le rencontrer ?
Reynald sauta sur l'occasion, trop heureux à la fois de connaitre une nouvelle expérience érotique et de donner du plaisir à son épouse, fut-il mal assumé. Amandine et lui décidèrent un stratagème pour permettre à Sandrine de rencontrer l'heureux élu, si toutefois celui-ci acceptait.
- Tu verras, c'est un type qui parait ordinaire physiquement mais charmant et je suis sûre qu'il lui plaira, assura Amandine.
********
Le lendemain soir, après les cours, Sandrine et Amandine buvaient un apéritif en terrasse de café, comme deux vieilles copines. L'une grande, blonde et fine, aux traits un peu anguleux; l'autre plutôt boulotte, très brune, avec un visage lunaire : difficile de faire plus dissemblables physiquement. C'est alors qu'un grand type métissé fit son apparition et vint faire la bise à Amandine.
- Tiens, Barnabé, comment vas-tu ? Tu connais ma copine Sandrine ?
- Non, pas du tout, bonsoir Sandrine.
- Assieds-toi. Prends un verre avec nous.
Une conversation banale s'engagea, d'où Sandrine conclut que ledit Barnabé était une vieille connaissance d'Amandine, pour ne pas dire un ancien amant. Derrière son masque impassible, la blonde détailla l'homme qui lui faisait face. Visage agréable, de belles dents bien blanches, un corps visiblement musclé, de longues mains, fin de trentaine, voire début de quarantaine, difficile à dire. Amandine n'avait pas dû s'embêter. A ce moment, Reynald fit son apparition, totalement imprévue, et vint saluer le trio.
- Coucou Amandine, coucou chérie, tiens donc, Barnabé, il y avait longtemps qu'on ne s'était pas vu...
Reynald se joignit à la table et de la conversation qui s'engagea, Sandrine comprit que Reynald et Barnabé s'étaient connus dans leur jeunesse lorsqu'ils jouaient l'un et l'autre au volley ball en compétition.
Ce que le lecteur a déjà compris, mais que Sandrine n'avait pas encore saisi, c'est que Barnabé avait été choisi par Amandine, avec l'assentiment de Reynald, pour initier la grande blonde au trio. Barnabé devait donner sa réponse après avoir découvert "l'objectif" et le faux impromptu en terrasse avait été organisé dans ce but. Reynald avait accepté d'autant plus facilement la suggestion d'Amandine que lui et Barnabé avaient fait les 400 coups ensemble dans leurs folles années volleyeuses. Ils avaient notamment partagé et échangé nombre de joueuses de l'équipe féminine de leur club, parfois dans le même lit. Pour avoir entendu les filles crier de plaisir sous les assauts de Barnabé, Reynald savait qu'il était un "bon coup". Ces deux baiseurs invétérés avaient même réussi à réjouir ensemble la femme de leur entraineur dans un plan à trois tellement torride que l'épouse s'en vanta auprès d'une collègue qui avait mis en doute son potentiel sexuel. Erreur fatale : la collègue bavarda, l'entraineur divorça et les deux joueurs furent virés de l'équipe, l'un et l'autre évoluant dès lors dans deux sphères séparées. Bien entendu, ils évitèrent le sujet à la table de la terrasse mais leur complicité n'en était pas moins forte. Il n'en fallait pas plus à Barnabé pour accepter le "deal" d'Amandine, d'autant que la longiligne Sandrine lui rappelait les volleyeuses de sa jeunesse...
Le lendemain, à l'heure du déjeuner, Amandine revint sur l'épisode de la veille :- Sympa, ce Barnabé, non ?
- Oui, sympa, bel homme aussi. Tu as couché avec lui ?
- Bien sûr, et plus d'une fois. Un super coup. Tu veux essayer ?
- Comment ça, essayer ? Tu veux dire que... Oh, j'ai compris. C'est le type du trio. Et... Reynald est dans le coup, n'est-ce pas ? Bravo, vous êtes de beaux cachottiers !
Amandine éclata de son rire franc.
- Avoue que c'était bien joué. Ce type te plait, c'est clair. Et Reynald est d'accord. Maintenant, c'est à toi de te décider.
Sandrine resta un moment la fourchette en l'air, les yeux dans le vague. Une petite tempête intime agitait son entre-cuisses. Faire l'amour à trois, pourquoi pas après tout avec un type aussi craquant ? Elle n'avait jamais couché avec un homme de couleur mais en avait toujours eu plus ou moins confusément envie. Elle se lança :- Si je dis oui, tu viendras aussi ? Cela me rassurerait qu'une autre femme soit là.
- Ah bon, avec moi ? Tu sais, si je viens, ce ne sera pas pour tenir la chandelle. Ce sera pour baiser, y compris avec ton mari. Tu es prête à ça ?
Sandrine réfléchit quelques secondes. Elle n'avait pas pensé à ce scénario : passer de trois à quatre. Mais au fond, ça l'arrangeait. Elle culpabiliserait moins de faire l'amour avec un autre homme si son mari en faisait autant avec une autre femme. Elle accepta.
Bon, eh bien, on va organiser tout ça, dit Amandine. Du coup, on fera ça chez moi, comme ça vous ne serez pas gênés par vos gosses...
**********
Le jour venu, Sandrine, Reynald et Barnabé se retrouvèrent dans l'appartement d'Amandine, qui les avaient accueillis vêtue d'un short et d'un tee shirt sous lesquels elle était à l'évidence nue. Reynald lorgnait déjà les gros melons de son hôtesse, moulés dans le fin coton du tee shirt, ainsi que le fessier rebondi tendant le short à craquer. "Un cul fait pour être enculé" pensa-t-il d'emblée. A côté, Sandrine paraissait plus sage avec sa robe dégageant ses belles épaules. Amandine avait préparé un punch, idéal pour décoincer des invités. Sandrine était effectivement très tendue et avait failli renoncer en cours de route, mais Reynald était au volant et avait résisté à ses réticences. Maintenant, le vin était (presque) tiré et il fallait le boire.
Une fois que le punch avait commencé à faire son effet, Amandine avait glissé dans son lecteur vidéo un DVD destiné, disait-elle, "à nous mettre dans l'ambiance". C'était le film d'une partouze dans un lieu indéterminé, avec des protagonistes de tous âges, dont Amandine, très visible avec son corps voluptueux, quoiqu'un peu plus jeune. "On m'a donné ça il y a quelques années" expliqua-t-elle. Tous les quatre regardaient et écoutaient sans mot dire les ébats multiples et variés se déroulant dans une grande pièce. Placée sur le canapé entre Barnabé et son mari, Sandrine sentait monter en elle les effluves du désir et vérifia d'une main légère ce qu'il en était du côté de Reynald. Bien sûr, il bandait. Barnabé lui prit l'autre main et la plaça sur sa braguette afin qu'elle vérifiât qu'il se trouvait lui aussi en début d'érection. Alors, Amandine se leva, fit passer son tee shirt par dessus sa tête, baissa son short, révélant une épaisse et indisciplinée toison brune et apparut d'une nudité totale.
- Allez, maintenant, tout le monde à poil. Je ne veux pas un seul vêtement, même les montres.
Les trois s'exécutèrent, les hommes confirmant leur état d'excitation, moins par la scène de la vidéo que par le contexte de cette réunion, la nudité triomphante d'Amandine et l'effeuillage lent et calculé de Sandrine. Celle-ci apparut alors à Barnabé dans toute sa splendeur de féminité : ses longues jambes fines et musclées, ses hanches bien marquées, son pubis au rasage calibré, ses seins ronds avec leurs petites aréoles, contrastant avec les larges soucoupes d'Amandine dont Sandrine était physiquement l'antithèse. Son corps rappela à Barnabé toutes les joueuses de beach volley qu'il avait baisées et se rappel le fit encore grossir.
Sandrine, quant à elle, fixait avec fascination l'entre-jambes de Barnabé. Elle considérait que, sous ce rapport, Reynald n'avait rien à envier à personne et se félicitait tous les jours d'avoir à sa disposition un costume trois pièces aussi bien fourni. Mais Barnabé était d'une autre catégorie. Son pénis, long, ferme, légèrement incurvé, lui faisait irrésistiblement penser à la "queue", terme argotique pour désigner le sexe de l'homme. Oui, c'était bien une queue, une vraie queue qui était en train de s'allonger sous ses yeux, un appendice, une excroissance terminée par un noeud au volume impensable qui appelait irrésistiblement sa bouche en attendant qu'elle vint s'y empaler. Il y avait très longtemps qu'elle n'avait pas ressenti un tel désir de bite et il était heureux que Reynald ne lise pas dans ses pensées. Avant même qu'Amandine ait pu donner ses directives, ce fut plus fort qu'elle : Sandrine s'accroupit et emboucha Barnabé. Stupéfait et ravi à la fois, Reynald vit son épouse se lancer dans une succion passionnée qui lui faisait agiter sa tête blonde en tous sens. Amusée, Amandine glissa :- Eh bien dis donc, tu as un bel appétit, Didine, ça promet. Laisses-en quand même un peu, on ne fait que commencer. Allez, on va tous au lit, on sera mieux pour faire connaissance.
A regret, Sandrine relâcha Barnabé, non sans continuer de l'astiquer puis, tenant le métis par la main, le conduisit dans la chambre où un vaste lit, seulement recouvert d'un drap rose, les attendait.
********
Alors commença une séance sexuelle dont les quatre protagonistes devaient conserver longtemps le souvenir. Quatre corps entièrement nus entreprirent une reconnaissance buccale et manuelle sur fond de soupirs et de gloussements, les hommes en érection, les femmes humides, tous quatre retardant leur copulation malgré leur impérieux désir de se mélanger comme pour savourer par avance le moment inéluctable. Le visage enfoui entre les cuisses de Sandrine, Barnabé se gavait de sa vulve avec voracité pendant que la blonde pompait le pénis survitaminé de Reynald. Tout en se caressant, Amandine enroulait de ses lèvres charnues le gland proéminent du métis, couché légèrement sur le flanc. Les préliminaires, où les deux femmes échangèrent un moment leur position, durèrent encore un long moment, encouragés par Amandine :- Continuons, on a tout le temps, on est là pour baiser et on va baiser, bien baiser, croyez-moi.
Néanmoins, une certaine fébrilité gagnait le quatuor, qui lorgnait de plus en plus vers la boite de capotes et le tube de vaseline posés par l'hôtesse sur la table de nuit. Les succions se faisaient de plus en plus nerveuses et bruyantes, les corps de plus en plus mouvants. Ce fut Sandrine, la timide Sandrine, qui craqua la première :- J'en peux plus, les garçons. Baisez-moi.
Ils n'attendaient que ce signal. Ils se ruèrent sur la boite de capotes et se coiffèrent tandis que les deux femmes, cuisses ouvertes et coudes posés sur le matelas, les attendaient, les espéraient, positionnées côte à côte en travers du lit. La chair abondante d'Amandine reçut le corps sec et tendu de Reynald tandis que Sandrine enroulait ses longues jambes autour du dos musclé de Barnabé. Les cris de plaisir des deux femmes se mélangèrent au moment de la pénétration conjointe et le lit fut alors agité d'une forte houle, les coups de boutoir des deux mâles se conjuguant avec les roulements de hanches des deux femmes. Un clapotis de sexes en fusion envahit la pièce en même temps qu'une forte odeur sui generis. Le regard de Reynald croisa celui de Sandrine, où il lut plein d'étoiles. Elle souriait, gloussait, jappait, couinait. Elle jouissait. Il lut aussi dans ce regard une forme de reconnaissance pour lui avoir permis d'assouvir son fantasme sans déroger à un certain quant à soi. Ce regard l'excita encore plus et il se mit à mitrailler Amandine de coups de bite, regardant tout à tour les gros seins de sa partenaire agités d'un mouvement de houle jubilatoire et les mains de Sandrine pétrissant les fesses musclées de Barnabé, comme pour l'enfoncer encore plus profondément en elle. Reynald avait toujours été très maître de son sperme, mais quand il vit Sandrine mettre ses talons sur la nuque de Barnabé avec toute la souplesse de ses longues jambes, il faillit éjaculer tant cette figure l'avait excité et se retira précipitamment en comprimant sa verge de sa main, laissant tout de même perler une petite goutte de jus. Ouf ! Il était temps. Pas question de gicler trop tôt, il avait encore beaucoup à donner, en particulier dans le cul charnu d'Amandine dont il avait fait son objectif principal.
******
Quand Reynald se retira, Amandine eut un peu de mal à reprendre ses esprits. La mitraillade dont elle avait été l'objet l'avait menée à un orgasme fulgurant favorisé par le contexte puissamment érotique régnant dans la chambre. Elle constata que Reynald bandait toujours, ce qui la rassura. Elle constata aussi que Sandrine, pliée en deux par Barnabé, faisait preuve d'une souplesse dont elle elle-même était bien incapable. "On ne se ressemble vraiment pas", constata-t-elle. Mais c'est précisément cette dissemblance qui excitait Reynald. Les formes pleines et la chair juteuse d'Amandine procurait une variante qui justifiait pleinement ce plan à quatre. Son excitation venait aussi du comportement de son épouse, qui se livrait sans retenue et exprimait crument son plaisir sans se préoccuper des convenances. "Elle se libère", pensa-t-il. Amandine n'était pas la moins étonnée par la vulgarité de certains mots proférés par sa collègue si BCBG dans la vie courante. Elle décida de prendre les choses en mains afin de voir jusqu'où elle pouvait aller.
Profitant d'un changement de position du couple voisin, elle intervint :- Sandrine, ne néglige pas trop ton mari. Il va te prendre aussi, mais avec Barnabé.
La grande blonde mit quelques secondes à réaliser, encore sous le coup de son premier orgasme avec le métis.
- Tu veux dire que... ils vont me prendre en même temps ?
- Ben oui. Laisse-toi faire, tu vas voir, c'est génial.
Elle imposa à Barnabé de s'allonger, queue dressée vers le plafond et invita Sandrine à venir s'empaler sur lui. Puis elle demanda à Reynald de se positionner derrière sa femme et lui tendit le tube de vaseline pour qu'il imprègne son anus.
- Tu peux retirer ta capote si tu préfères.
Reynald s'exécuta. Comme tout homme, il préférait baiser sans latex, a fortiori sa propre épouse. Quand elle sentit le gland s'insinuer entre ses fesses, Sandrine se cambra instinctivement tout en se penchant en avant, le pénis de Barnabé déjà bien enfoncé en elle. Reynald s'introduisit lentement, par petits coups, afin de franchir la barrière des sphincters. Puis le rectum de Sandrine s'ouvrit et il s'engagea franchement. La blonde poussa un petit cri. La sensation de ces deux bites enfoncées en elle, si proches l'une de l'autre, lui procura une sensation inédite et elle commença à onduler de la croupe. Les deux hommes, d'un commun accord, la laissèrent agir, encouragés dans ce sens par Amandine :- Ne bougez pas, laissez-la venir, c'est elle qui mène la danse.
Puis une fois qu'elle eut trouvé son rythme, Reynald synchronisa ses poussées avec les ondulations de son épouse. Il sentait la main d'Amandine caresser ses couilles et celles de Barnabé, ce qui eut pour effet de mettre le métis en mouvement à son tour. Le trio fut alors agité d'un mouvement saccadé, un peu désordonné mais très jouissif, en particulier pour Sandrine qui recommença à vocaliser. Reynald fut stupéfait de l'entendre exprimer quelques sommations du genre "encule-moi à fond", qui le confirmèrent dans l'idée qu'elle prenait un pied gigantesque. Une certaine harmonie se manifesta dans le trio, encouragé par Amandine de la voix et du geste. La pièce s'emplit de cris, de soupirs, d'interjections, d'exclamations, d'onomatopées de plaisir mais aussi des grincements du lit de plus en plus chahuté. Reynald fut le premier à jouir et éjacula dans le rectum béant de Sandrine avant de s'effondrer sur le dos. Libéré de son poids, Barnabé put décoller les fesses du matelas et relever la blonde à grands coups de bite avant d'éjaculer à son tour dans le latex, prestement retiré par Amandine qui finit le travail avec sa langue. Une odeur de foutre et de sueur planait dans la chambre si bien qu'Amandine fut obligée d'ouvrir la fenêtre pour l'aérer, alors que le trio se relayait sous la douche, le sourire aux lèvres et l'apaisement dans le bas-ventre.
La soirée s'acheva avec le reste du punch, dégusté nu. Amandine aurait bien remis le couvert mais les deux hommes n'avaient plus une goutte de sperme à disposition et Sandrine était mâchée de partout. Le couple légitime décida de rentrer, laissant l'hôtesse seule avec le métis, qui visiblement comptait dormir sur place.
********************
Une autre rencontre du même type eut lieu quelques semaines plus tard. Mais elle ne fut pas aussi satisfaisante que la première. Amandine exigea d'être doublement pénétrée et Sandrine apprécia moyennement son rôle de spectatrice. Au surplus, elle commençait à prendre un peu ombrage de l'enthousiasme de Reynald à baiser son amie. Certes, elle éprouvait toujours du plaisir à copuler avec Barnabé, mais elle gardait toujours un oeil sur l'accouplement voisin et cela nuisait à son orgasme. Bref, au retour, elle annonça à Reynald qu'il n'y aurait pas de troisième rencontre et qu'il avait intérêt à oublier Amandine s'il voulait continuer leur aventure en couple. L'intéressé ne s'en formalisa pas outre mesure. Quant à Amandine, elle résuma l'affaire ainsi devant son amie : "au moins, tu as eu cette expérience, c'est ce que tu voulais non ?" Sandrine en convint et reconnut même être plus libérée qu'auparavant vis à vis de son mari, en tout cas verbalement. Son couple avec Reynald ne s'en porta que mieux. Et Sandrine déclara un jour à son mari, après une partie de jambes en l'air en plein air particulièrement réussie :- Au fond, le duo, c'est pas mal aussi.
Sandrine était coutumière de ces actes de déni, comme si un reste d'éducation bourgeoise apparaissait dés qu'on évoquait avec elle les choses du sexe. Mais Reynald n'était pas dupe. Il connaissait la libido brûlante de son épouse, tellement brûlante d'ailleurs qu'il avait parfois du mal à la satisfaire. Et de penser qu'un coup de main, si l'on peut dire, pourrait de temps en temps lui rendre service, à condition bien sûr de maîtriser la situation. Il ne doutait pas qu'il arriverait sans difficulté à trouver un assesseur car la blonde et longiligne Sandrine, malgré un visage aux traits un peu dur, avait tout pour exciter un mâle.
De son côté, Sandrine se posait aussi quelques questions intimes. Elle savait très bien ce qu'elle avait dit pendant que son mari la faisait jouir et elle savait très bien qu'elle était de mauvaise foi quand elle faisait mine de n'avoir rien dit. Aussi, elle s'en était ouverte à son amie Amandine un jour que les deux femmes partageaient une salade à l'heure de la pause déjeuner dans leur établissement universitaire, toutes deux étant profs.
- Dis-moi, Didine, où en es-tu de tes amours ? Toujours libre ?
- Plus que jamais ! Libertine un jour, libertine toujours.
- Parfois, je t'envie.
- Tu n'es pas heureuse avec Reynald ?
- Si, bien sûr, c'est un type charmant, attentionné, je ne pouvais pas trouver mieux.
- Bon amant ?
- Très bon amant, si tu veux savoir. Mais dis-moi, tu as déjà pratiqué l'amour à trois ?
- Bien sûr ! C'est même une de mes spécialités. Pourquoi, tu veux essayer ?
- C'est que... Reynald me l'a proposé, mais j'ai refusé.
- Tu as tort. C'est une expérience qui vaut d'être vécue, à condition bien sûr de trouver le bon client. Et que ton mari soit d'accord, ce qui a l'air d'être le cas. Tu en as envie ou pas ?
- Non... enfin, oui parfois. Tout dépend du "client", comme tu dis.
- Si tu veux, je peux t'en présenter un. Un super baiseur, magnifiquement monté, infatigable au lit. Alors ?
Sandrine marqua un long temps d'hésitation. Son ventre disait oui, mille fois oui, mais sa tête bloquait encore.
- Non, je ne peux pas.
- Bon, comme tu voudras, ces choses là, on ne les force pas. Allez, c'est l'heure de bosser.
Mais Amandine avait très bien compris la situation. Le soir même, elle téléphonait discrètement à Reynald pour lui dire une partie de la conversation qu'elle avait eue avec Sandrine. Evoquant le "plan à trois", elle lui dit :- Elle en meurt d'envie mais il faut la mettre devant le fait accompli, sinon elle n'osera jamais faire le premier pas. J'ai un candidat, veux-tu le rencontrer ?
Reynald sauta sur l'occasion, trop heureux à la fois de connaitre une nouvelle expérience érotique et de donner du plaisir à son épouse, fut-il mal assumé. Amandine et lui décidèrent un stratagème pour permettre à Sandrine de rencontrer l'heureux élu, si toutefois celui-ci acceptait.
- Tu verras, c'est un type qui parait ordinaire physiquement mais charmant et je suis sûre qu'il lui plaira, assura Amandine.
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Le lendemain soir, après les cours, Sandrine et Amandine buvaient un apéritif en terrasse de café, comme deux vieilles copines. L'une grande, blonde et fine, aux traits un peu anguleux; l'autre plutôt boulotte, très brune, avec un visage lunaire : difficile de faire plus dissemblables physiquement. C'est alors qu'un grand type métissé fit son apparition et vint faire la bise à Amandine.
- Tiens, Barnabé, comment vas-tu ? Tu connais ma copine Sandrine ?
- Non, pas du tout, bonsoir Sandrine.
- Assieds-toi. Prends un verre avec nous.
Une conversation banale s'engagea, d'où Sandrine conclut que ledit Barnabé était une vieille connaissance d'Amandine, pour ne pas dire un ancien amant. Derrière son masque impassible, la blonde détailla l'homme qui lui faisait face. Visage agréable, de belles dents bien blanches, un corps visiblement musclé, de longues mains, fin de trentaine, voire début de quarantaine, difficile à dire. Amandine n'avait pas dû s'embêter. A ce moment, Reynald fit son apparition, totalement imprévue, et vint saluer le trio.
- Coucou Amandine, coucou chérie, tiens donc, Barnabé, il y avait longtemps qu'on ne s'était pas vu...
Reynald se joignit à la table et de la conversation qui s'engagea, Sandrine comprit que Reynald et Barnabé s'étaient connus dans leur jeunesse lorsqu'ils jouaient l'un et l'autre au volley ball en compétition.
Ce que le lecteur a déjà compris, mais que Sandrine n'avait pas encore saisi, c'est que Barnabé avait été choisi par Amandine, avec l'assentiment de Reynald, pour initier la grande blonde au trio. Barnabé devait donner sa réponse après avoir découvert "l'objectif" et le faux impromptu en terrasse avait été organisé dans ce but. Reynald avait accepté d'autant plus facilement la suggestion d'Amandine que lui et Barnabé avaient fait les 400 coups ensemble dans leurs folles années volleyeuses. Ils avaient notamment partagé et échangé nombre de joueuses de l'équipe féminine de leur club, parfois dans le même lit. Pour avoir entendu les filles crier de plaisir sous les assauts de Barnabé, Reynald savait qu'il était un "bon coup". Ces deux baiseurs invétérés avaient même réussi à réjouir ensemble la femme de leur entraineur dans un plan à trois tellement torride que l'épouse s'en vanta auprès d'une collègue qui avait mis en doute son potentiel sexuel. Erreur fatale : la collègue bavarda, l'entraineur divorça et les deux joueurs furent virés de l'équipe, l'un et l'autre évoluant dès lors dans deux sphères séparées. Bien entendu, ils évitèrent le sujet à la table de la terrasse mais leur complicité n'en était pas moins forte. Il n'en fallait pas plus à Barnabé pour accepter le "deal" d'Amandine, d'autant que la longiligne Sandrine lui rappelait les volleyeuses de sa jeunesse...
Le lendemain, à l'heure du déjeuner, Amandine revint sur l'épisode de la veille :- Sympa, ce Barnabé, non ?
- Oui, sympa, bel homme aussi. Tu as couché avec lui ?
- Bien sûr, et plus d'une fois. Un super coup. Tu veux essayer ?
- Comment ça, essayer ? Tu veux dire que... Oh, j'ai compris. C'est le type du trio. Et... Reynald est dans le coup, n'est-ce pas ? Bravo, vous êtes de beaux cachottiers !
Amandine éclata de son rire franc.
- Avoue que c'était bien joué. Ce type te plait, c'est clair. Et Reynald est d'accord. Maintenant, c'est à toi de te décider.
Sandrine resta un moment la fourchette en l'air, les yeux dans le vague. Une petite tempête intime agitait son entre-cuisses. Faire l'amour à trois, pourquoi pas après tout avec un type aussi craquant ? Elle n'avait jamais couché avec un homme de couleur mais en avait toujours eu plus ou moins confusément envie. Elle se lança :- Si je dis oui, tu viendras aussi ? Cela me rassurerait qu'une autre femme soit là.
- Ah bon, avec moi ? Tu sais, si je viens, ce ne sera pas pour tenir la chandelle. Ce sera pour baiser, y compris avec ton mari. Tu es prête à ça ?
Sandrine réfléchit quelques secondes. Elle n'avait pas pensé à ce scénario : passer de trois à quatre. Mais au fond, ça l'arrangeait. Elle culpabiliserait moins de faire l'amour avec un autre homme si son mari en faisait autant avec une autre femme. Elle accepta.
Bon, eh bien, on va organiser tout ça, dit Amandine. Du coup, on fera ça chez moi, comme ça vous ne serez pas gênés par vos gosses...
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Le jour venu, Sandrine, Reynald et Barnabé se retrouvèrent dans l'appartement d'Amandine, qui les avaient accueillis vêtue d'un short et d'un tee shirt sous lesquels elle était à l'évidence nue. Reynald lorgnait déjà les gros melons de son hôtesse, moulés dans le fin coton du tee shirt, ainsi que le fessier rebondi tendant le short à craquer. "Un cul fait pour être enculé" pensa-t-il d'emblée. A côté, Sandrine paraissait plus sage avec sa robe dégageant ses belles épaules. Amandine avait préparé un punch, idéal pour décoincer des invités. Sandrine était effectivement très tendue et avait failli renoncer en cours de route, mais Reynald était au volant et avait résisté à ses réticences. Maintenant, le vin était (presque) tiré et il fallait le boire.
Une fois que le punch avait commencé à faire son effet, Amandine avait glissé dans son lecteur vidéo un DVD destiné, disait-elle, "à nous mettre dans l'ambiance". C'était le film d'une partouze dans un lieu indéterminé, avec des protagonistes de tous âges, dont Amandine, très visible avec son corps voluptueux, quoiqu'un peu plus jeune. "On m'a donné ça il y a quelques années" expliqua-t-elle. Tous les quatre regardaient et écoutaient sans mot dire les ébats multiples et variés se déroulant dans une grande pièce. Placée sur le canapé entre Barnabé et son mari, Sandrine sentait monter en elle les effluves du désir et vérifia d'une main légère ce qu'il en était du côté de Reynald. Bien sûr, il bandait. Barnabé lui prit l'autre main et la plaça sur sa braguette afin qu'elle vérifiât qu'il se trouvait lui aussi en début d'érection. Alors, Amandine se leva, fit passer son tee shirt par dessus sa tête, baissa son short, révélant une épaisse et indisciplinée toison brune et apparut d'une nudité totale.
- Allez, maintenant, tout le monde à poil. Je ne veux pas un seul vêtement, même les montres.
Les trois s'exécutèrent, les hommes confirmant leur état d'excitation, moins par la scène de la vidéo que par le contexte de cette réunion, la nudité triomphante d'Amandine et l'effeuillage lent et calculé de Sandrine. Celle-ci apparut alors à Barnabé dans toute sa splendeur de féminité : ses longues jambes fines et musclées, ses hanches bien marquées, son pubis au rasage calibré, ses seins ronds avec leurs petites aréoles, contrastant avec les larges soucoupes d'Amandine dont Sandrine était physiquement l'antithèse. Son corps rappela à Barnabé toutes les joueuses de beach volley qu'il avait baisées et se rappel le fit encore grossir.
Sandrine, quant à elle, fixait avec fascination l'entre-jambes de Barnabé. Elle considérait que, sous ce rapport, Reynald n'avait rien à envier à personne et se félicitait tous les jours d'avoir à sa disposition un costume trois pièces aussi bien fourni. Mais Barnabé était d'une autre catégorie. Son pénis, long, ferme, légèrement incurvé, lui faisait irrésistiblement penser à la "queue", terme argotique pour désigner le sexe de l'homme. Oui, c'était bien une queue, une vraie queue qui était en train de s'allonger sous ses yeux, un appendice, une excroissance terminée par un noeud au volume impensable qui appelait irrésistiblement sa bouche en attendant qu'elle vint s'y empaler. Il y avait très longtemps qu'elle n'avait pas ressenti un tel désir de bite et il était heureux que Reynald ne lise pas dans ses pensées. Avant même qu'Amandine ait pu donner ses directives, ce fut plus fort qu'elle : Sandrine s'accroupit et emboucha Barnabé. Stupéfait et ravi à la fois, Reynald vit son épouse se lancer dans une succion passionnée qui lui faisait agiter sa tête blonde en tous sens. Amusée, Amandine glissa :- Eh bien dis donc, tu as un bel appétit, Didine, ça promet. Laisses-en quand même un peu, on ne fait que commencer. Allez, on va tous au lit, on sera mieux pour faire connaissance.
A regret, Sandrine relâcha Barnabé, non sans continuer de l'astiquer puis, tenant le métis par la main, le conduisit dans la chambre où un vaste lit, seulement recouvert d'un drap rose, les attendait.
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Alors commença une séance sexuelle dont les quatre protagonistes devaient conserver longtemps le souvenir. Quatre corps entièrement nus entreprirent une reconnaissance buccale et manuelle sur fond de soupirs et de gloussements, les hommes en érection, les femmes humides, tous quatre retardant leur copulation malgré leur impérieux désir de se mélanger comme pour savourer par avance le moment inéluctable. Le visage enfoui entre les cuisses de Sandrine, Barnabé se gavait de sa vulve avec voracité pendant que la blonde pompait le pénis survitaminé de Reynald. Tout en se caressant, Amandine enroulait de ses lèvres charnues le gland proéminent du métis, couché légèrement sur le flanc. Les préliminaires, où les deux femmes échangèrent un moment leur position, durèrent encore un long moment, encouragés par Amandine :- Continuons, on a tout le temps, on est là pour baiser et on va baiser, bien baiser, croyez-moi.
Néanmoins, une certaine fébrilité gagnait le quatuor, qui lorgnait de plus en plus vers la boite de capotes et le tube de vaseline posés par l'hôtesse sur la table de nuit. Les succions se faisaient de plus en plus nerveuses et bruyantes, les corps de plus en plus mouvants. Ce fut Sandrine, la timide Sandrine, qui craqua la première :- J'en peux plus, les garçons. Baisez-moi.
Ils n'attendaient que ce signal. Ils se ruèrent sur la boite de capotes et se coiffèrent tandis que les deux femmes, cuisses ouvertes et coudes posés sur le matelas, les attendaient, les espéraient, positionnées côte à côte en travers du lit. La chair abondante d'Amandine reçut le corps sec et tendu de Reynald tandis que Sandrine enroulait ses longues jambes autour du dos musclé de Barnabé. Les cris de plaisir des deux femmes se mélangèrent au moment de la pénétration conjointe et le lit fut alors agité d'une forte houle, les coups de boutoir des deux mâles se conjuguant avec les roulements de hanches des deux femmes. Un clapotis de sexes en fusion envahit la pièce en même temps qu'une forte odeur sui generis. Le regard de Reynald croisa celui de Sandrine, où il lut plein d'étoiles. Elle souriait, gloussait, jappait, couinait. Elle jouissait. Il lut aussi dans ce regard une forme de reconnaissance pour lui avoir permis d'assouvir son fantasme sans déroger à un certain quant à soi. Ce regard l'excita encore plus et il se mit à mitrailler Amandine de coups de bite, regardant tout à tour les gros seins de sa partenaire agités d'un mouvement de houle jubilatoire et les mains de Sandrine pétrissant les fesses musclées de Barnabé, comme pour l'enfoncer encore plus profondément en elle. Reynald avait toujours été très maître de son sperme, mais quand il vit Sandrine mettre ses talons sur la nuque de Barnabé avec toute la souplesse de ses longues jambes, il faillit éjaculer tant cette figure l'avait excité et se retira précipitamment en comprimant sa verge de sa main, laissant tout de même perler une petite goutte de jus. Ouf ! Il était temps. Pas question de gicler trop tôt, il avait encore beaucoup à donner, en particulier dans le cul charnu d'Amandine dont il avait fait son objectif principal.
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Quand Reynald se retira, Amandine eut un peu de mal à reprendre ses esprits. La mitraillade dont elle avait été l'objet l'avait menée à un orgasme fulgurant favorisé par le contexte puissamment érotique régnant dans la chambre. Elle constata que Reynald bandait toujours, ce qui la rassura. Elle constata aussi que Sandrine, pliée en deux par Barnabé, faisait preuve d'une souplesse dont elle elle-même était bien incapable. "On ne se ressemble vraiment pas", constata-t-elle. Mais c'est précisément cette dissemblance qui excitait Reynald. Les formes pleines et la chair juteuse d'Amandine procurait une variante qui justifiait pleinement ce plan à quatre. Son excitation venait aussi du comportement de son épouse, qui se livrait sans retenue et exprimait crument son plaisir sans se préoccuper des convenances. "Elle se libère", pensa-t-il. Amandine n'était pas la moins étonnée par la vulgarité de certains mots proférés par sa collègue si BCBG dans la vie courante. Elle décida de prendre les choses en mains afin de voir jusqu'où elle pouvait aller.
Profitant d'un changement de position du couple voisin, elle intervint :- Sandrine, ne néglige pas trop ton mari. Il va te prendre aussi, mais avec Barnabé.
La grande blonde mit quelques secondes à réaliser, encore sous le coup de son premier orgasme avec le métis.
- Tu veux dire que... ils vont me prendre en même temps ?
- Ben oui. Laisse-toi faire, tu vas voir, c'est génial.
Elle imposa à Barnabé de s'allonger, queue dressée vers le plafond et invita Sandrine à venir s'empaler sur lui. Puis elle demanda à Reynald de se positionner derrière sa femme et lui tendit le tube de vaseline pour qu'il imprègne son anus.
- Tu peux retirer ta capote si tu préfères.
Reynald s'exécuta. Comme tout homme, il préférait baiser sans latex, a fortiori sa propre épouse. Quand elle sentit le gland s'insinuer entre ses fesses, Sandrine se cambra instinctivement tout en se penchant en avant, le pénis de Barnabé déjà bien enfoncé en elle. Reynald s'introduisit lentement, par petits coups, afin de franchir la barrière des sphincters. Puis le rectum de Sandrine s'ouvrit et il s'engagea franchement. La blonde poussa un petit cri. La sensation de ces deux bites enfoncées en elle, si proches l'une de l'autre, lui procura une sensation inédite et elle commença à onduler de la croupe. Les deux hommes, d'un commun accord, la laissèrent agir, encouragés dans ce sens par Amandine :- Ne bougez pas, laissez-la venir, c'est elle qui mène la danse.
Puis une fois qu'elle eut trouvé son rythme, Reynald synchronisa ses poussées avec les ondulations de son épouse. Il sentait la main d'Amandine caresser ses couilles et celles de Barnabé, ce qui eut pour effet de mettre le métis en mouvement à son tour. Le trio fut alors agité d'un mouvement saccadé, un peu désordonné mais très jouissif, en particulier pour Sandrine qui recommença à vocaliser. Reynald fut stupéfait de l'entendre exprimer quelques sommations du genre "encule-moi à fond", qui le confirmèrent dans l'idée qu'elle prenait un pied gigantesque. Une certaine harmonie se manifesta dans le trio, encouragé par Amandine de la voix et du geste. La pièce s'emplit de cris, de soupirs, d'interjections, d'exclamations, d'onomatopées de plaisir mais aussi des grincements du lit de plus en plus chahuté. Reynald fut le premier à jouir et éjacula dans le rectum béant de Sandrine avant de s'effondrer sur le dos. Libéré de son poids, Barnabé put décoller les fesses du matelas et relever la blonde à grands coups de bite avant d'éjaculer à son tour dans le latex, prestement retiré par Amandine qui finit le travail avec sa langue. Une odeur de foutre et de sueur planait dans la chambre si bien qu'Amandine fut obligée d'ouvrir la fenêtre pour l'aérer, alors que le trio se relayait sous la douche, le sourire aux lèvres et l'apaisement dans le bas-ventre.
La soirée s'acheva avec le reste du punch, dégusté nu. Amandine aurait bien remis le couvert mais les deux hommes n'avaient plus une goutte de sperme à disposition et Sandrine était mâchée de partout. Le couple légitime décida de rentrer, laissant l'hôtesse seule avec le métis, qui visiblement comptait dormir sur place.
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Une autre rencontre du même type eut lieu quelques semaines plus tard. Mais elle ne fut pas aussi satisfaisante que la première. Amandine exigea d'être doublement pénétrée et Sandrine apprécia moyennement son rôle de spectatrice. Au surplus, elle commençait à prendre un peu ombrage de l'enthousiasme de Reynald à baiser son amie. Certes, elle éprouvait toujours du plaisir à copuler avec Barnabé, mais elle gardait toujours un oeil sur l'accouplement voisin et cela nuisait à son orgasme. Bref, au retour, elle annonça à Reynald qu'il n'y aurait pas de troisième rencontre et qu'il avait intérêt à oublier Amandine s'il voulait continuer leur aventure en couple. L'intéressé ne s'en formalisa pas outre mesure. Quant à Amandine, elle résuma l'affaire ainsi devant son amie : "au moins, tu as eu cette expérience, c'est ce que tu voulais non ?" Sandrine en convint et reconnut même être plus libérée qu'auparavant vis à vis de son mari, en tout cas verbalement. Son couple avec Reynald ne s'en porta que mieux. Et Sandrine déclara un jour à son mari, après une partie de jambes en l'air en plein air particulièrement réussie :- Au fond, le duo, c'est pas mal aussi.
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