Découverte
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-04-2010 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Découverte
Découverte
Depuis quelques jours, Patrick était souvent sur internet, et chaque fois que je m’approchais, il s’empressait de changer d’écran. En m’approchant de son bureau sur un faux prétexte la semaine dernière, j’ai vu le clignotement orange d’un message ‘msn ‘ en cours de réception. Je n’ai fait aucune remarque, mais son attitude commençait à m’intriguer : pourquoi se cachait-il ?
Quatre ans déjà ; des hauts et des bas ; liés à nos envies … variables. On s’est rencontrés d’une manière assez bizarre et notre relation paraît pour le moins particulière à nos amis respectifs.
Une soirée de vacances au bord de la plage, un grand feu où chacun grillait des chamalows, des cuisses de poulets, des épis de maïs, enfin tout et n’importe quoi, où les bouteilles circulaient de groupe en groupe et se vidaient très vite, whisky coca, rosé, vodka, bières, les couples s’étaient peu à peu isolés, tout au moins un peu éloignés du feu et de la lumière qu’il projetait.
J’étais arrivée en célibataire, et au bout de trois jours à peine, j’étais accompagnée ; pas très bien d’ailleurs ; il s’appelait Hans, était hollandais, et baragouinait quelques mots de français qui lui avaient suffit à me faire comprendre tout l’intérêt qu’il me portait … de toute façon, quand il avait glissé sa main dans mon pantalon en dansant, je n’avais plus beaucoup de doutes quant ses intentions. Il n’était pas très beau mais il était jeune, et ce qu’il frottait contre ma cuisse me paraissait mériter que je m’y intéresse. J’avais été un peu déçue. Le jeune homme n’était pas très doué ni très attentionné. Au moins, c’était pour moi l’occasion d’être intégrée au groupe de jeunes, ce qui n’est pas si évident pour une femme de 35 ans.
Hans avait vu quelques couples s’éloigner et m’avait à son tour entraînée à l’écart. Il m’a allongée sur son t-shirt … vous avez déjà été embrassée par un type qui a bu du vin et de la bière, et encore de la bière ? J’ai préféré lui tourner le dos et lui tendre mes fesses … et j’ai joui ! D’abord parce que l’abus d’alcool a fait qu’il a été moins rapide que la veille, mais surtout grâce au regard de l’homme qui est venu s’asseoir en face de moi pendant qu’Hans peinait dans mon dos, et qui s’est caressé devant moi. C’était Patrick.
Un peu plus tard dans la nuit, alors qu’Hans dormait dans le sable une bouteille de bière à la main, il m’a abordée de bien curieuse manière : il m’a dit qu’il avait aimé me regarder, qu’il aimerait me voir à nouveau dans la même situation …
- Vous êtes un voyeur ?
- Oui … et non !
- Et non ?
- C’est plus compliqué … ce qui serait vraiment bien, c’est que nous soyons amants … et que je vous vois dans les bras d’un autre …
- Vous êtes sérieux ? C’est curieux comme technique de drague, ça !
- C’est la stricte vérité ! j’aime voir mes compagnes dans les bras d’un autre !
- Et ça vous arrive souvent ?
- Trop rarement …
Les heures ont passées ; Hans dormait toujours ; je suis rentrée avec Patrick. Et ça fait quatre ans qu’on vit ensemble.
J’aime toujours autant les jeunes hommes, et de temps en temps je me laisse séduire … enfin, je m’arrange pour être séduite ! Patrick le sait, je ne lui cache pas mes aventures ; il regrette seulement de ne pas pouvoir en être témoin. Une seule fois, l’an dernier, pendant nos vacances en Vendée, il a pu assouvir son fantasme, presque ; en fait le jeune homme qui me faisait l’amour dans la chambre de notre hôtel s’est enfui en l’injuriant quand il s’est aperçu de sa présence !
- Qu’est-ce que tu fais sur internet, Patrick ? ça fait plusieurs jours …
- Je cherche …
- Quoi ?
Il a fermé l’écran en cours et s’est tourné vers moi, hésitant :
- Un jeune qui te plairait …
- Comment ça ?
- … et qui m’accepterait …
- Je ne te suffis plus ?
- Tu sais bien que si ! Mais tu connais mon fantasme … tu ne veux plus ? ça te gêne ?
Je me suis assise sur ses genoux en passant les bras autour de son cou :
- Mais non ! sois pas bête ! et puis c’est moi qui ai la meilleure part dans ton fantasme !
- … que tu crois …
- Bon, alors raconte, tu fais quoi ?
- Je me fais passer pour toi, enfin pour une femme, et je cherche un jeune qui accepterait ma présence.
- Et tu trouves ?
- Pas vraiment ! ça serait plus simple si je diffusais ta photo pour les attirer, mais bon !
- T’es sur ‘msn’ ?
- Ouais !
- Branche-toi ! On va voir ça, mon chéri ! … ‘Caliente3975’ ? C’est toi ?
- Oui.
- Bon … laisse-moi la main !
Il m’a laissé son fauteuil et s’est assis à côté de moi …
On a amélioré le profil, on s’est fait des « amis » …
Il m’a prise en photo, aussi : en dessous aguicheurs, et puis sans, mes fesses, mes seins ; jamais mon visage.
On a mis un « album » de photos en ligne, en sélectionnant quelques photos assez sages mais pas trop …
On a « tchaté », de longues soirées …
De temps en temps on a branché la webcam, gros plan sur mon décolleté, parfois un sein sorti …
Patrick se tenait hors champ, me soufflait quelques répliques ou des questions à poser …
Et puis Christophe …
Il me trouvait belle, il n’avait pas de copine, il disait être bi, mais avec peu d’expérience, avouant à la fin que c’était plus une envie qu’une réalité. On s’est parlé trois soirs de suite … et on a décidé d’un rendez-vous, samedi après-midi !
Comme convenu, j’ai mis tailleur pantalon noir avec un haut blanc en soie sans soutien-gorge, des talons noirs et j’ai attaché mes cheveux avec un pince couverte d’un papillon de soie blanc. Lui sera en jean’s avec un tee-shirt blanc et une veste légère beige.
Patrick est au bar, comme prévu. Il me guettait. Il me fait un clin d’œil discret : il l’a vu, il est là, c’est le signal … Je cherche une table des yeux, sans trop regarder la salle, voyant seulement qu’il y a peu de monde. Je m’assois à une table isolée, contre le mur : Patrick veut qu’il y ait une table libre à côté pour pouvoir s’y installer … on sait jamais … et si c’était un « méchant » ? Soyons prudents !
Comme prévu, autre signe de reconnaissance, je commande une coupe. Cinq minutes … personne ne bouge … Patrick est venu s’installer à une table proche de la mienne … je fais semblant de surveiller la porte du bar et la rue …
- Bonjour ! euh … excusez-moi … vous connaissez ‘Caliente’ ?
Je lève les yeux. Il paraît plus jeune que je n’imaginais, à peine vingt ans, il a l’air timide : il est un peu rouge, parle doucement en hésitant, le front barré d’une ride d’inquiétude, une veste beige repliée sur son bras. En tout cas, il n’a pas l’air d’un « méchant » … Je l’encourage d’un sourire :
- Bonjour, vous êtes Christophe, sans doute ? Je ne vous avais pas vu …
- C’est moi, oui ! on s’est parlé sur ‘msn’ !
- Asseyez-vous, je vous en prie !
L a conversation a eu du mal a s’installer. Je ne savais pas quoi dire, lui non plus. Je n’arrivais pas à m’ôter de la tête que je lui avais montré mes seins en me caressant un téton, que je l’avais vu se caresser et jouir en ‘cam’ ; les images revenaient sans arrêt ; il avait l’air gêné lui aussi, ne sachant ni quoi dire ni quoi proposer.
Alors c’était à moi de jouer : si j’étais d’accord, Patrick m’avait dit de l’amener chez nous dès ce soir !
- Christophe … je ne savais pas très bien qui j’allais rencontrer … mais … bon … vous savez c’est la première fois que je rencontre quelqu’un comme ça … et … vous me plaisez bien ! voilà !
- Vous me plaisez beaucoup aussi ! vous … vous êtes plus jolie que j’imaginais … j’ai failli ne pas oser venir vous voir …
- Merci ! euuuh … on peut se tutoyer, ça serait mieux ! et puis … on se connaît déjà pas mal, en fait !
Il rougit, il se tortille sur sa chaise et finit par noyer son visage dans son verre de bière.
- C’est idiot de rester ici … tu veux venir chez moi ? s’il te plaît … tu n’as rien de prévu ce soir ?
- Oh non ! enfin si ! Je veux dire non ! j’ai rien de pévu ! … alors oui ! je veux bien vous accompagner, enfin … t’accompagner ! Oui ça me plairait beaucoup !
Patrick bien sûr écoutait notre conversation de la table d’à côté, et en entendant mon invitation et son accord, a quitté le café pour regagner notre appartement et nous y attendre, caché dans le bureau. Est-ce qu’il se montrerait ou pas ? rien n’était vraiment décidé. En fait, nous ne savions pas trop comment organiser la suite… improvisation totale …
- Tu es venu comment ? En voiture ?
- Non, en métro !
- Bon … j’habite pas très loin, on peut y aller à pied !
- Vous … tu vis seule ?
- Euh … j’ai un ami … mais … il ne vit pas tout le temps avec moi. On est, comment dire … assez libres ! c’est ça, assez libres !
- Ah bon !
- On y va ?
Le temps que l’on règle nos consommations Patrick était parti depuis presque dix minutes, largement le temps pour qu’il regagne notre appartement.
J’allume la petite lampe sur le buffet et je glisse un CD dans le lecteur. Whisky pour lui, Porto pour moi. Il s’installe dans le canapé, assis du bout des fesses, un peu emprunté.
Dans la rue, il marchait assez loin de moi. Je suis assez grande, plus grande que lui sans doute, et mes talons augmentaient encore cette différence. L’âge, la taille, il semblait mal à l’aise.
J’enlève la veste du tailleur et son regard semble irrésistiblement attiré par les pointes de mes tétons qui tendent la soie de mon petit haut. Quand il se voit surpris, il détourne rapidement les yeux et replonge le nez dans son verre.
Je le sers une deuxième fois et après avoir reposé la bouteille dans le bar, guettant son regard dans les portes vitrées du bar, j’enlève mon pantalon, en lui tournant le dos :
- Tu connais mes seins … pas mes jambes … elles te plaisent ?
Mes jambes ! Tu parles ! J’avais mis un string ficelle blanc ! Ses yeux sont plus sûrement fixés sur mes fesses que sur mes jambes !
Je me plante en face de lui, de l’autre côté de la table basse :
- Je te plais, Christophe ? Pas trop déçu ?
- Oh non …
- Alors mets toi à l’aise … et si tu enlevais ce jean’s ? Après tout, je t’ai déjà vu nu !
Il pose son verre, et après un temps d’hésitation, se lève, me jetant à peine un coup d’œil. Ses doigts tremblent un peu sur les boutons du jean’s, et surprise, il ne porte pas de sous-vêtements.
J’enlève mon top, me retrouvant en situation symétrique : lui en t-shirt et nu en bas, moins seins à l’air et en string :
- Voilà une situation que nous connaissons tous les deux … c’est un bon point de départ … on peut commencer par où nous nous sommes quittés … je me caressais les seins … et tu te masturbais … tu veux bien qu’on en reprenne là ?
Ma main droite soupèse mon sein, remonte sur le téton, le pinçant à deux doigts pour le faire durcir.
Il s’assoit dans le canapé et prend son sexe à moitié dressé dans sa main, commence à se caresser doucement :
- Ne te fais pas jouir, Christophe, caresse-toi lentement … écarte plus les jambes … oui, voilà … raconte-moi, qu’est-ce que tu imaginais me faire en venant à notre rendez-vous, dis-moi !
- Faire l’amour …
- Faire l’amour … oui on va faire l’amour Christophe, mais comment, raconte !
- Je … je préfère si c’est toi qui décide …
- Ça me va ! Tu aimes le risque …
Il hausse les sourcils, sourit ; sa main a malgré tout marqué un temps d’arrêt mais il reprend de plus belle sur son sexe maintenant bien dressé. Je savais bien sûr, pour l’avoir vu en ‘cam’, mais en direct c’est tellement mieux, il a un sexe de belle taille, bien dessiné, à peine courbé. La peau des couilles et autour du sexe est rosée, très lisse :
- Tu te rases tous les jours ?
- Non, pas si souvent, ça dépend …
- Et la dernière fois ? c’était quand ?
- Ce matin, avant la douche.
- Pourquoi tu gardes des poils au-dessus ?
- Comme ça, je trouve plus joli …
- Moi pas … bouges pas !
Je lui tourne le dos et pars dans la salle de bain. Quand je reviens, il se caresse toujours, sa main fermée montant et descendant lentement, doigts serrés ; son gland tout rose a encore gonflé et la peau du scrotum est piquée comme d’une ‘chair de poule’. Je m’agenouille entre ses jambes, dos appuyé à la table du salon, le forçant à écarter plus largement les jambes :
- Alors ! c’est moi qui décide ?
- Oui …
Je le touche pour la première fois en posant ma main gauche sur sa cuisse. Il tremble un peu. Sa peau est douce, un peu froide, très lisse, aussi lisse que ma peau. Je lui montre ma main droite et le rasoir que je tiens :
- Moi je te préfère complètement nu ! c’est toujours moi qui décide ?
Il lâche son sexe, pose ses mains à plat sur le canapé de part et d’autre de ses jambes, acceptant de ce simple geste ce que je me prépare à faire. Le petit triangle de poils au-dessus de la racine de la verge est coupé assez ras. Je soulève son t-shirt plus haut et prend sa verge à deux doigts pour l’écarter de son ventre. Les poils sont fins et le rasoir équipé d’une lame neuve ; je le débarrasse de sa mince parure, balayant les poils coupés du bout des doigts et d’un souffle. Sa queue dans ma main tressaille, très dure, et quand je termine en soufflant le derniers petits poils, je prends son gland entre mes lèvres, en l’enveloppant de ma langue. Il pose une main sur mon épaule. Je sens son souffle s’accélérer. Je me redresse en continuant à le caresser de la main, étirant la peau dans mon petit va-et-vient entre deux doigts serrés en anneau à mi-hauteur du sexe :
- Tu as rasé tes fesses aussi ?
- Oui.
- Montre-moi !
Il n’hésite qu’une seconde. Il avance ses fesses au bord du coussin et soulève ses genoux vers son torse, ses mains maintenant ses jambes bien hautes ; son anus est à peine bruni, petits replis de chairs plissées et contractées, et effectivement complètement nu. Dans cette position, ses boules sont remontées le long de la verge, formant deux bosses à la base de la verge, presque disparues sous la peau du ventre, ne laissant à leur place qu’un scrotum ridé partagé d’une épaisse couture qui descend jusqu’à l’anus et que je suis de l’index jusque-là, s’en arrêter de le caresser de l’autre main :
- Tu m’a dit que t’étais bi …
… mon index est arrivé sur l’anneau plissé …
- … une queue s’est déjà glissée là ?
- … non, jamais …
- Tu es … vierge, alors ?
- Pas tout à fait …
- Expliques-moi, je comprends pas !
- … une fois une fille m’a mis un gode …
- Ah ! et tu as aimé ?
- Oui !
- Qu’est-ce que t’as fait alors, avec un homme ?
- Je l’ai sucé, et lui aussi.
- D’accord …
En le regardant dans les yeux je pose mon index sur ses lèvres ; il comprend, ouvre la bouche et le lèche ; je redescend entre ses fesses ; je pousse mon doigt sur l’anus :
- Tu aimerais que je te gode ?
Mon doigt joue à l’entrée de l’anus et j’accélère la cadence de ma main sur son sexe tendu. Le gland a encore gonflé un peu plus, virant du rose au rouge, peau très brillante. Ma caresse induit sa réponse, ne lui laisse aucune autre option :
- … oui …
- Et j’aimerais bien te voir sucer un mec ! Je regrette presque que mon copain ne soit pas là ! Je vous aurais présenté l’un à l’autre ! ça t’aurais pas plu ?
- … euh … je sais pas ! C’est un peu spécial quand même …
- Tu sais il aime bien me voir faire l’amour avec un autre homme ! Il est comme ça ! Pas jaloux du tout, au contraire !
- Il est bi ?
- Non, je crois pas ! En tout cas il m’a dit qu’il avait jamais fait ça avec un homme ! Tu lui aurait montré ! T’aurais été son prof !
Il rit un peu, ne proteste pas, ne voit ça que comme une très vague élucubration de ma part ; et puis surtout, il n’est plus vraiment en état de réfléchir ! De mon doigt entre ses fesses et de ma main sur son sexe, je le maintiens au bord de l’explosion. Je surveille le rythme de sa respiration, ses narines qui palpitent, les muscles de ses cuisses et de son ventre qui se contractent. Je ne cherche pas à le faire jouir, au contraire, juste à le tenir tout au bord, pour qu’il acquiesce à tout ce que je lui dis. Je sais que Patrick écoute …
- Tu aimerais lui apprendre ?
- … oui … peut-être … il est où, là ?
- Il est chez des copains, un poker, je crois !
- … mais … il va rentrer ?
- Je crois pas. Ils jouent tard, en général !
Il est quand même inquiet. Son sexe s’est un peu ramolli dans ma main à l’idée que mon copain pourrait arriver. Je le lâche, lui fait baisser les jambes. Je me relève et le fait se lever aussi. En le regardant dans les yeux je glisse mes deux mains sous l’élastique du string ; je l’enlève et m’installe à sa place dans le canapé, jambes ouvertes, masquant mon sexe d’une main. La séance précédente m’a excitée : je sens l’humidité de mon sexe sous mes doigts :
- Caresses-moi, Christophe ! Appliques-toi !
Il s’agenouille entre mes jambes, ses deux mains posées sur mes cuisses remontant vers mon ventre. J’attire ses mains sur mes seins et pendant qu’il les soupèse, je passe une main derrière sa tête et l’attire entre mes jambes. Sa bouche est chaude ; tout de suite il se met à me lècher à grands coups de langue :
- Doucement Christophe, doucement, prends ton temps, va doucement !
Il ralentit, calme ses ardeurs et … il n’est pas maladroit, passant des lèvres à l’entrée du vagin, tournant autour du clitoris, ses mains autour de mes hanches. Je relève mes genoux, comme lui tout à l’heure, et d’une main dans ses cheveux, je l’invite à descendre plus bas. Il relève la tête un instant, sourire barbouillé de mon jus et repoussant mes cuisses de ses mains il plonge son visage entre mes fesses grandes ouvertes ; j’adore une langue sur mon petit trou … et on dirait bien qu’il aime aussi !
Dans l’encadrement de la porte du couloir, Patrick me regarde, profitant que Christophe lui tourne le dos, et me fait un signe interrogatif. C’est trop tôt. De la main je lui fait signe d’attendre encore.
Je repousse la tête de Christophe avance les fesses au bord du canapé. Il bande bien, sa belle queue est dressée, presque collée à son ventre, elle tressaute de désir. Je le guide entre mes lèvres que je tiens écartées de deux doigts et l’abandonne en basculant en arrière ; à lui de jouer … et il baise bien, à long coups de reins, enfonçant sa queue de plus en plus loin, accélérant peu à peu son va-et-vient. Sa lèvre supérieure et son front sont couverts de fines gouttelettes de transpiration. Je l’attire vers moi, sa bouche sur mes seins pendant qu’il se déchaîne, mouvements amplifiés de mes talons dans son dos … et quand je le sens se raidir entre mes jambes et mes bras, je fais signe à Patrick du pouce levé.
Claquement de la porte d’entrée. Bruit d’un trousseau de clés jeté sur le guéridon de l’entrée.
Christophe sursaute, veut se redresser ; je le serre plus fort dans mes bras, je resserre mes jambes autour de lui, forçant le rythme de ses pénétrations des talons sur ses fesses :
- Bouge pas ! Continue ! oui !oui ! encore ! encore ! fais moi jouir ! c’est rien !
Il est tendu ; je le sens prêt à fuir ; et je sais aussi qu’il est prêt à jouir, si près, quelques coups de reins encore ! Je prends son visage entre mes mains pour l’empêcher de se retourner, l’embrasse à pleine bouche en gémissant dans sa bouche, et donne, moi, les coups de reins qu’il a interrompus ! Il cède et se déchaîne à nouveau, me pilonnant plus fort qu’avant et tout de suite s’interrompt quand je sens les saccades qui secouent son sexe, les jets chauds au fond de mon ventre ; il reprend son va-et-vient, à petits coups secs au rythme des jets de sperme.
Il échappe à ma bouche, les yeux perdus d’inquiétude et se retourne, découvre Patrick à l’entrée du salon qui sourit en haussant les épaules, lui adressant un petit signe de la main :
- Excusez-moi … j’arrive pas au bon moment … désolé !
Il tourne le dos sur un dernier signe et disparaît dans le couloir.
Christophe ne bouge plus mais bande encore à fond et je le maintiens au fond de mon ventre :
- T’inquiète pas ! Je t’ai dit, il est cool !
Je l’attire de mes talons, le forçant à bouger en moi :
- T’as joui, mais tu m’as oubliée en route ! et moi alors ? tu me laisses tomber ? Suce-moi !
Il n’a plus l’air de savoir où il en est ; déconnecté par l’intrusion de Patrick et encore étourdi du plaisir qu’il vient de prendre, il s’exécute, plonge entre mes jambes. Je repousse sa tête à l’entrée de mon vagin et bousculant son nez au passage, je me caresse le clito gonflé de désir, entièrement décalotté de mes doigts, et je me fais jouir, et il me fait jouir de sa langue.
Patrick est là, assis dans le fauteuil, braguette ouverte. Il est revenu en silence dès que Christophe a plongé entre mes cuisses, son sexe et ses couilles sortis du slip, les yeux fixés aux miens pendant que je jouis.
Christophe se redresse, fier de m’avoir donné du plaisir ; il essuie sa bouche d’un revers de main, barbouillée de mon jus et de son sperme ; il s’avance et m’embrasse :
- Je me suis rattrapé, non ?
- C’était très bon, Christophe .
A deux mains je lui enlève son t-shirt, et je l’attire sur le canapé à côté de moi. Deuxième sursaut : il vient de voir Patrick à deux mètres de nous dans le fauteuil ! je m’assois plus loin et bascule vers lui, prenant son sexe dans ma bouche. Je ne veux à aucun prix qu’il s’enfuie. Je veux tout faire pour le retenir, le paralyser. Son sexe reste flasque dans ma bouche ; je pose ma main sur ses couilles et les roule sous mes doigts, en m’appliquant de ma bouche et de ma langue à réveiller son désir … et ça marche … il grossit dans ma bouche, et Patrick en face de nous reprend son sexe dans sa main et se met à bander lui aussi :
- Elle est douée, tu trouves pas ?
- … oui …
- T’inquiète pas ! ça me gêne pas ! J’aime bien, même ! Elle m’avait pas dit qu’elle avait un rencart, désolé ! Ton verre est vide ! Je t’en ressers un ?
- Je veux bien !
- C’était quoi ?
- Whisky.
- Et toi ? comme d’hab. ? Porto ?
J’en ai profité pour me redresser. Je commençais à avoir mal aux mâchoires. Non seulement son sexe est long, mais en plus il est épais ; c’est agréable, d’accord, mais c’est bien quand ça s’arrête aussi … Christophe avait l’air d’accepter la présence de Patrick, mais au cas où, après m’être redressée et assise à côté de lui, j’ai continué à le caresser de la main et j’ai pris sa main pour la poser sur ma cuisse, entre mes jambes .
Patrick avait remballé son sexe pour servir les verres, mais sa braguette baillait toujours :
- T’as pas l’air malin, comme ça ! Tu ferais mieux d’enlever carrément ton pantalon !
Il nous a tendu nos verres et bien sûr, ne s’est pas fait prier pour se mettre à l’aise, réussissant même à faire semblant d’hésiter et de s’excuser auprès de Christophe : un vrai comédien !
Une idée me trottait dans la tête :
- Viens donc là, approche !
Il a fait le tour de la table basse et s’est assis dessus, face à nous. Trop loin … sans arrêter de caresser le sexe de Christophe, je l’ai attiré de l’autre main sur son bras, le faisant s’agenouiller devant moi. J’ai pris sa main dans la mienne et je l’ai posée sur la cuisse de Christophe :
- Tu trouves pas que complètement rasé c’est joli ?
Il s’était raidis tous les deux, ne faisant pas un mouvement. Patrick avait essayé de retenir sa main, mais je le tenais fermement par le poignet. Les choses évoluaient différemment de ce qu’il avait imaginé. Son fantasme lui échappait. C’était devenu mon jeu à moi …
Je me penche vers Christophe, cherchant sa bouche. Son sexe et toujours tendu dans ma main droite et de la gauche je maintiens la main de Patrick sur sa cuisse :
- Caresse-moi …
J’écarte plus largement les jambes pour laisser le passage à sa main et je sens son sexe se raidir quand il s’aperçoit à quel point je mouille. Patrick ne perds rien du spectacle, les yeux fixés sur la main qui fouille mon sexe, respiration plus rapide lui aussi, toujours dressé sur ses genoux devant nous.
Abandonnant le sexe de l’un et le poignet de l’autre, je me penche vers Patrick et des deux mains j’abaisse son slip sur ses cuisses :
- Caresse-toi aussi, Patrick !
… et avant de me rasseoir bien au fond sur le canapé je reprends son autre main qu’il avait profité pour retirer de la cuisse de Christophe, la porte à mes lèvres pour l’embrasser, et je la pose droit sur le sexe raidi, fermant mes doigts sur les siens en commençant à branler Christophe de nos deux mains.
Je les sentais tous les deux empruntés, gênés. J’imposais à Christophe la présence de mon compagnon, à Patrick des attouchements sur un homme. Ceci dit, ils auraient pu refuser ! et ils se pliaient à mon jeu, un peu contraints, mal à l’aise, mais ils n’avaient rien refusé !
Me dégageant de la main de Christophe, je l’ai enjambé, mes seins collés à son visage, et d’une main dans le dos, j’ai guidé la main de Patrick qui tenait toujours la verge dressée pour qu’il me caresse du bout du gland. Christophe respirait très fort, mains crispées sur mes hanches, suçant mes tétons ; son gland tout chaud parcourait la fente humide entre mes lèvres, et quand il s’est présenté à l’entrée du vagin, je me suis empalée dessus, au contact de la main de Patrick qui venait butter contre mon sexe en le branlant plus vite maintenant.
Patrick a joui le premier ; il avait collé son sexe contre mon mollet ; j’ai reconnu la petite plainte qui accompagnait toujours l’éjaculation, la crispation contre ma jambe, et puis l’écoulement chaud sur ma jambe.
Christophe me fixait, regard un peu voilé, souffle contenu de ses dents serrés. Je ne bougeais plus le bassin, son sexe à peine entré en moi. C’est de la main de Patrick qu’il a joui, ses hanches se soulevant plus haut, en fermant les yeux. Patrick a continué à le branler longtemps, plus lentement. Christophe tremblait un peu sous moi et son visage montrait bien à quel point il appréciait que la caresse se prolonge.
Moi, je n’ai pas joui. J’étais trop attentive à leurs gestes, leur plaisir, pour penser au mien.
Je les ai abandonné dans le salon pour passer dans la salle de bains pour me rafraîchir, me nettoyer du sperme qui coulait entre mes jambes. Je me suis recoiffée et j’ai passé ma petite nuisette noire qui couvrait à peine mes fesses avant de revenir.
Ils étaient assis tous les deux dans le canapé, verre en main, et discutaient tranquillement. Tous les deux avaient renfilé leurs slips et jean’s, leurs t-shirts.
- Vous avez faim ? je vous prépare un petit en-cas ?
- On va t’aider …
L’ambiance avait bien changé. Bières, sandwiches, ils parlaient micro, logiciels de montage ; et du coin de l’œil, il mataient mes fesses en douce ! Faut dire que j’y mettais du mien à me tortiller dans tous les sens au moindre prétexte … je tenais à les garder sous pression, la soirée n’étaient pas terminée !
- Viens avec moi !
Je prends Christophe par la main et je l’entraîne dans le couloir, dans la chambre, pendant que Patrick finit son café dans le canapé.
- Tu regrettes pas d’être venu au rendez-vous ?
- Bien sûr que non, mais à un moment j’ai bien cru être tombé dans un piège …
- Et même … t’es pas bien ?
Qu’est-ce qu’il pourrait répondre ! J’ai glissé les deux mains dans son dos, sous son jean’s, et je lui caresse les fesses en le poussant vers le lit !
- Bouge-pas, je reviens … et enlève donc ça, je te veux nu …
Dans la commode au pied du lit, je fouille, tout au fond du tiroir du haut, derrière les petites culottes. Lequel, je prends ? le doré ? tout lisse ? non, l’autre … plus gros, veiné, très réaliste, aussi gros que le sexe de Christophe en fait … après tout, sur internet il a dit qu’il était bi, non ? alors … et … je me retourne ; il s’est allongé, nu, les mains derrière la tête, et me regarde, interrogateur :
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Tu verras bien, attends …
Du tiroir de dessous je sors un foulard que je lui montre :
- Tu veux bien te laisser faire ?
- …
- S’il te plaît …
Je m’assois à califourchon sur ses cuisses, caresse au passage son sexe et me penche au-dessus de lui, balançant mes seins sur sa poitrine. Je pose le foulard sur ses yeux et je le noue derrière sa tête, l’ajuste un peu . Je me glisse en arrière. J’aime bien cette nudité, l’absence totale de tout poil, cette peau lisse et rose. Il bande à nouveau, parce mes mains courent sur ses cuisses, parce que mon souffle chaud sur son ventre, lui font espérer ma bouche, parce que mes dents se referment sur ses couilles durcies. Je me recule au pied du lit et sur un pied j’enfile le bas que j’ai posé au pied du lit, je le déroule sur sa jambe, l’étire jusqu’en haut de la cuisse ; puis l’autre jambe. Je glisse une main sous sa taille, referme le porte-jarretelle sous son nombril, le fait glisser pour que l’attache soit dans son dos et je referme les jarretelles sur les bas.
Il sait.
Il a reconnu la sensation sur ses jambes. Il rit doucement. Il ne dit rien.
J’ai aperçu Patrick à l’entrée de la chambre, immobile. La nuisette, maintenant, enfilée sur ses bras au-dessus de sa tête, glissée dans son dos. Je l’aide à se relever, j’arrange un peu les bas , les mettant bien en place. L’effet de son sexe dressé est saisissant dans cette tenue. Collée à son dos, je le caresse d’une main, flatte ses couilles remontées tout en haut de son ventre, comprimées par la peau du scrotum. De l’autre main appuyée dans son dos, je le penche sur le lit. Il y pose les mains à plat, cassé en deux au niveau de la taille, jambes légèrement écartées que je repousse d’un pied pour les ouvrir plus. Je descends la main le long de la colonne vertébrale, dépasse la nuisette, le fait sursauter en claquant l’élastique du porte-jarretelle sur sa taille, descends sur ses fesses, entre ses jambes, gratte le périnée d’un ongle pointé, étire la peau du scrotum très fort entre le pouce et l’index. Je sens nettement le gonflement rythmé de son sexe au creux de l’autre main.
Patrick s’est assis sur le lit.
Il a perçu le mouvement du matelas. Il sait qu’il est là ; il le cherche d’une main, trouve son mollet, remonte jusqu’au genou, puis du dos de la main sur l’intérieur de la cuisse, jusqu’au contact du slip. Patrick s’avance vers lui.
S’équilibrant des genoux pliés au bord du lit, à deux mains il tire sur la taille du slip, le fait glisser sur les jambes que Patrick remonte pour lui faciliter la tâche, le jette à ses pieds. Il s’agenouille au bord du lit, jambes ouvertes pour ma main qui enserre ses couilles, ses deux mains sur les cuisses de Patrick qui ne me quitte pas des yeux par-dessus l’épaule de Christophe.
Lui aussi bande maintenant.
Je m’agenouille à mon tour sur le lit à côté d’eux. Je redresse le sexe de Patrick d’une main ; de l’autre, sur la nuque de Christophe, je lui fait baisser la tête.
Il sait ; bien sûr.
Il ne se refuse pas, se laisse guider, prêt à accueillir le sexe dans sa bouche.
Quand ses lèvres entre en contact avec le gland, je le libère de la pression sur sa nuque ; seul, après un bref instant d’attente, il prend le sexe dans sa bouche. Je relâche le sexe et m’écarte. Il laisse ses mains sur les cuisses de Patrick, commençant de lents va-et-vient, mâchoires ouvertes, lèvres avancées. J’enlève ma nuisette et la pose sur le visage de Patrick.
Je ne veux pas de ses yeux ; je veux, moi, être seule spectatrice, profiter seule de la scène, agenouillée à côté d’eux, voyeuse et cachée.
Entre mes jambes serrées je sens mon sexe gonflé, humide.
La suite … plus que je n’avais prévu … je veux plus.
Retournant à la commode, j’en sors aussi le second objet. J’enduis les deux de lubrifiant, ne quittant pas des yeux la lente fellation, les fesses haut levées de Christophe, les jambes ouvertes de Patrick. Dans la main droite de Christophe que j’écarte de la cuisse où il s’appuie, je mets le gode doré.
Il comprend.
Patrick sera surpris, mais j’ai déjà joué ce jeu avec lui ; il voudra.
Dans le dos de Christophe, j’appuie le second gode à l’entrée du petit bourrelet de chairs plissées et brunes, contracté, fermé. En me penchant, je le vois copier mon geste entre les jambes de Patrick, attendre.
J’appuie plus fort et je vois les muscles de son bras se contracter.
Je relâche la pression ; lui aussi.
Il comprend.
Il m’attend.
Il imite mon geste, sans un seul instant arrêter la lente caresse de sa bouche. Le maintenant d’une main, j’appuie mon ventre à l’extrémité du gode, tentant de l’introduire dans son cul qui résiste encore à mes petites poussées, attentive aux contractions de son bras qui reproduit le mouvement de mes hanches. En me penchant un peu, de l’autre main, effleurant au passage les bas, contact électrisant sous mes doigts, je contourne sa cuisse et prend sa queue, un peu ramollie depuis que je l’ai abandonnée, entre deux doigts, et commence à le branler, au rythme et à l’amplitude de mes poussées.
Je n’ai pas voulu le violer.
Je ne voulais pas lui faire mal.
J’ai été patiente, continuant lentement à pousser de mon ventre sur le gode, que son cul trop serré se refusait à laisser entrer.
Et puis …
Le bout était bien calé contre le mont de Vénus et commençait à me faire mal ; je l’avais lâché pour me caresser, doigts tournant sur mon clito, et j’ai accéléré, poussé plus fort, guidée par ma seule excitation, puis très fort, appuyant de tout mon poids en me cramponnant à son sexe que je serrais très fort à pleine main maintenant.
Il a poussé un long gémissement en arquant le dos et je poussais toujours aussi fort de mon ventre douloureux jusqu’à ce que mon ventre touche ses fesses .
Il gémissait, douleur, plaisir, je m’en moquais, tout au plaisir de ma main qui fouillait mon sexe ; plus besoin d’appuyer sur le gode avec mon ventre en continu, je le repoussais à la cadence de mes coups de reins quand il ressortait de son cul .
Je crois qu’on a joui ensemble, ou presque, j’en sais rien. Mais c’était fort. J’ai joui, à moitié couchée sur son dos, secouant sa queue à grand coups, sans m’apercevoir sur le coup que le gode était tombé à mes pieds.
Je suis restée un long moment appuyée à son dos, essoufflée, l’entourant de mes bras, caressant son torse, avant de m’asseoir sur le lit. Eux aussi respiraient fort. Christophe s’est assis à côté de moi, les joues rouges et le front couvert de gouttelettes de sueur.
Patrick est parti à la salle de bains.
- Ça va ? je t’ai fait mal ?
- Un peu … c’était bon !
- Tu sais, c’était la première fois qu’on faisait ça …
- … moi aussi …
Depuis quelques jours, Patrick était souvent sur internet, et chaque fois que je m’approchais, il s’empressait de changer d’écran. En m’approchant de son bureau sur un faux prétexte la semaine dernière, j’ai vu le clignotement orange d’un message ‘msn ‘ en cours de réception. Je n’ai fait aucune remarque, mais son attitude commençait à m’intriguer : pourquoi se cachait-il ?
Quatre ans déjà ; des hauts et des bas ; liés à nos envies … variables. On s’est rencontrés d’une manière assez bizarre et notre relation paraît pour le moins particulière à nos amis respectifs.
Une soirée de vacances au bord de la plage, un grand feu où chacun grillait des chamalows, des cuisses de poulets, des épis de maïs, enfin tout et n’importe quoi, où les bouteilles circulaient de groupe en groupe et se vidaient très vite, whisky coca, rosé, vodka, bières, les couples s’étaient peu à peu isolés, tout au moins un peu éloignés du feu et de la lumière qu’il projetait.
J’étais arrivée en célibataire, et au bout de trois jours à peine, j’étais accompagnée ; pas très bien d’ailleurs ; il s’appelait Hans, était hollandais, et baragouinait quelques mots de français qui lui avaient suffit à me faire comprendre tout l’intérêt qu’il me portait … de toute façon, quand il avait glissé sa main dans mon pantalon en dansant, je n’avais plus beaucoup de doutes quant ses intentions. Il n’était pas très beau mais il était jeune, et ce qu’il frottait contre ma cuisse me paraissait mériter que je m’y intéresse. J’avais été un peu déçue. Le jeune homme n’était pas très doué ni très attentionné. Au moins, c’était pour moi l’occasion d’être intégrée au groupe de jeunes, ce qui n’est pas si évident pour une femme de 35 ans.
Hans avait vu quelques couples s’éloigner et m’avait à son tour entraînée à l’écart. Il m’a allongée sur son t-shirt … vous avez déjà été embrassée par un type qui a bu du vin et de la bière, et encore de la bière ? J’ai préféré lui tourner le dos et lui tendre mes fesses … et j’ai joui ! D’abord parce que l’abus d’alcool a fait qu’il a été moins rapide que la veille, mais surtout grâce au regard de l’homme qui est venu s’asseoir en face de moi pendant qu’Hans peinait dans mon dos, et qui s’est caressé devant moi. C’était Patrick.
Un peu plus tard dans la nuit, alors qu’Hans dormait dans le sable une bouteille de bière à la main, il m’a abordée de bien curieuse manière : il m’a dit qu’il avait aimé me regarder, qu’il aimerait me voir à nouveau dans la même situation …
- Vous êtes un voyeur ?
- Oui … et non !
- Et non ?
- C’est plus compliqué … ce qui serait vraiment bien, c’est que nous soyons amants … et que je vous vois dans les bras d’un autre …
- Vous êtes sérieux ? C’est curieux comme technique de drague, ça !
- C’est la stricte vérité ! j’aime voir mes compagnes dans les bras d’un autre !
- Et ça vous arrive souvent ?
- Trop rarement …
Les heures ont passées ; Hans dormait toujours ; je suis rentrée avec Patrick. Et ça fait quatre ans qu’on vit ensemble.
J’aime toujours autant les jeunes hommes, et de temps en temps je me laisse séduire … enfin, je m’arrange pour être séduite ! Patrick le sait, je ne lui cache pas mes aventures ; il regrette seulement de ne pas pouvoir en être témoin. Une seule fois, l’an dernier, pendant nos vacances en Vendée, il a pu assouvir son fantasme, presque ; en fait le jeune homme qui me faisait l’amour dans la chambre de notre hôtel s’est enfui en l’injuriant quand il s’est aperçu de sa présence !
- Qu’est-ce que tu fais sur internet, Patrick ? ça fait plusieurs jours …
- Je cherche …
- Quoi ?
Il a fermé l’écran en cours et s’est tourné vers moi, hésitant :
- Un jeune qui te plairait …
- Comment ça ?
- … et qui m’accepterait …
- Je ne te suffis plus ?
- Tu sais bien que si ! Mais tu connais mon fantasme … tu ne veux plus ? ça te gêne ?
Je me suis assise sur ses genoux en passant les bras autour de son cou :
- Mais non ! sois pas bête ! et puis c’est moi qui ai la meilleure part dans ton fantasme !
- … que tu crois …
- Bon, alors raconte, tu fais quoi ?
- Je me fais passer pour toi, enfin pour une femme, et je cherche un jeune qui accepterait ma présence.
- Et tu trouves ?
- Pas vraiment ! ça serait plus simple si je diffusais ta photo pour les attirer, mais bon !
- T’es sur ‘msn’ ?
- Ouais !
- Branche-toi ! On va voir ça, mon chéri ! … ‘Caliente3975’ ? C’est toi ?
- Oui.
- Bon … laisse-moi la main !
Il m’a laissé son fauteuil et s’est assis à côté de moi …
On a amélioré le profil, on s’est fait des « amis » …
Il m’a prise en photo, aussi : en dessous aguicheurs, et puis sans, mes fesses, mes seins ; jamais mon visage.
On a mis un « album » de photos en ligne, en sélectionnant quelques photos assez sages mais pas trop …
On a « tchaté », de longues soirées …
De temps en temps on a branché la webcam, gros plan sur mon décolleté, parfois un sein sorti …
Patrick se tenait hors champ, me soufflait quelques répliques ou des questions à poser …
Et puis Christophe …
Il me trouvait belle, il n’avait pas de copine, il disait être bi, mais avec peu d’expérience, avouant à la fin que c’était plus une envie qu’une réalité. On s’est parlé trois soirs de suite … et on a décidé d’un rendez-vous, samedi après-midi !
Comme convenu, j’ai mis tailleur pantalon noir avec un haut blanc en soie sans soutien-gorge, des talons noirs et j’ai attaché mes cheveux avec un pince couverte d’un papillon de soie blanc. Lui sera en jean’s avec un tee-shirt blanc et une veste légère beige.
Patrick est au bar, comme prévu. Il me guettait. Il me fait un clin d’œil discret : il l’a vu, il est là, c’est le signal … Je cherche une table des yeux, sans trop regarder la salle, voyant seulement qu’il y a peu de monde. Je m’assois à une table isolée, contre le mur : Patrick veut qu’il y ait une table libre à côté pour pouvoir s’y installer … on sait jamais … et si c’était un « méchant » ? Soyons prudents !
Comme prévu, autre signe de reconnaissance, je commande une coupe. Cinq minutes … personne ne bouge … Patrick est venu s’installer à une table proche de la mienne … je fais semblant de surveiller la porte du bar et la rue …
- Bonjour ! euh … excusez-moi … vous connaissez ‘Caliente’ ?
Je lève les yeux. Il paraît plus jeune que je n’imaginais, à peine vingt ans, il a l’air timide : il est un peu rouge, parle doucement en hésitant, le front barré d’une ride d’inquiétude, une veste beige repliée sur son bras. En tout cas, il n’a pas l’air d’un « méchant » … Je l’encourage d’un sourire :
- Bonjour, vous êtes Christophe, sans doute ? Je ne vous avais pas vu …
- C’est moi, oui ! on s’est parlé sur ‘msn’ !
- Asseyez-vous, je vous en prie !
L a conversation a eu du mal a s’installer. Je ne savais pas quoi dire, lui non plus. Je n’arrivais pas à m’ôter de la tête que je lui avais montré mes seins en me caressant un téton, que je l’avais vu se caresser et jouir en ‘cam’ ; les images revenaient sans arrêt ; il avait l’air gêné lui aussi, ne sachant ni quoi dire ni quoi proposer.
Alors c’était à moi de jouer : si j’étais d’accord, Patrick m’avait dit de l’amener chez nous dès ce soir !
- Christophe … je ne savais pas très bien qui j’allais rencontrer … mais … bon … vous savez c’est la première fois que je rencontre quelqu’un comme ça … et … vous me plaisez bien ! voilà !
- Vous me plaisez beaucoup aussi ! vous … vous êtes plus jolie que j’imaginais … j’ai failli ne pas oser venir vous voir …
- Merci ! euuuh … on peut se tutoyer, ça serait mieux ! et puis … on se connaît déjà pas mal, en fait !
Il rougit, il se tortille sur sa chaise et finit par noyer son visage dans son verre de bière.
- C’est idiot de rester ici … tu veux venir chez moi ? s’il te plaît … tu n’as rien de prévu ce soir ?
- Oh non ! enfin si ! Je veux dire non ! j’ai rien de pévu ! … alors oui ! je veux bien vous accompagner, enfin … t’accompagner ! Oui ça me plairait beaucoup !
Patrick bien sûr écoutait notre conversation de la table d’à côté, et en entendant mon invitation et son accord, a quitté le café pour regagner notre appartement et nous y attendre, caché dans le bureau. Est-ce qu’il se montrerait ou pas ? rien n’était vraiment décidé. En fait, nous ne savions pas trop comment organiser la suite… improvisation totale …
- Tu es venu comment ? En voiture ?
- Non, en métro !
- Bon … j’habite pas très loin, on peut y aller à pied !
- Vous … tu vis seule ?
- Euh … j’ai un ami … mais … il ne vit pas tout le temps avec moi. On est, comment dire … assez libres ! c’est ça, assez libres !
- Ah bon !
- On y va ?
Le temps que l’on règle nos consommations Patrick était parti depuis presque dix minutes, largement le temps pour qu’il regagne notre appartement.
J’allume la petite lampe sur le buffet et je glisse un CD dans le lecteur. Whisky pour lui, Porto pour moi. Il s’installe dans le canapé, assis du bout des fesses, un peu emprunté.
Dans la rue, il marchait assez loin de moi. Je suis assez grande, plus grande que lui sans doute, et mes talons augmentaient encore cette différence. L’âge, la taille, il semblait mal à l’aise.
J’enlève la veste du tailleur et son regard semble irrésistiblement attiré par les pointes de mes tétons qui tendent la soie de mon petit haut. Quand il se voit surpris, il détourne rapidement les yeux et replonge le nez dans son verre.
Je le sers une deuxième fois et après avoir reposé la bouteille dans le bar, guettant son regard dans les portes vitrées du bar, j’enlève mon pantalon, en lui tournant le dos :
- Tu connais mes seins … pas mes jambes … elles te plaisent ?
Mes jambes ! Tu parles ! J’avais mis un string ficelle blanc ! Ses yeux sont plus sûrement fixés sur mes fesses que sur mes jambes !
Je me plante en face de lui, de l’autre côté de la table basse :
- Je te plais, Christophe ? Pas trop déçu ?
- Oh non …
- Alors mets toi à l’aise … et si tu enlevais ce jean’s ? Après tout, je t’ai déjà vu nu !
Il pose son verre, et après un temps d’hésitation, se lève, me jetant à peine un coup d’œil. Ses doigts tremblent un peu sur les boutons du jean’s, et surprise, il ne porte pas de sous-vêtements.
J’enlève mon top, me retrouvant en situation symétrique : lui en t-shirt et nu en bas, moins seins à l’air et en string :
- Voilà une situation que nous connaissons tous les deux … c’est un bon point de départ … on peut commencer par où nous nous sommes quittés … je me caressais les seins … et tu te masturbais … tu veux bien qu’on en reprenne là ?
Ma main droite soupèse mon sein, remonte sur le téton, le pinçant à deux doigts pour le faire durcir.
Il s’assoit dans le canapé et prend son sexe à moitié dressé dans sa main, commence à se caresser doucement :
- Ne te fais pas jouir, Christophe, caresse-toi lentement … écarte plus les jambes … oui, voilà … raconte-moi, qu’est-ce que tu imaginais me faire en venant à notre rendez-vous, dis-moi !
- Faire l’amour …
- Faire l’amour … oui on va faire l’amour Christophe, mais comment, raconte !
- Je … je préfère si c’est toi qui décide …
- Ça me va ! Tu aimes le risque …
Il hausse les sourcils, sourit ; sa main a malgré tout marqué un temps d’arrêt mais il reprend de plus belle sur son sexe maintenant bien dressé. Je savais bien sûr, pour l’avoir vu en ‘cam’, mais en direct c’est tellement mieux, il a un sexe de belle taille, bien dessiné, à peine courbé. La peau des couilles et autour du sexe est rosée, très lisse :
- Tu te rases tous les jours ?
- Non, pas si souvent, ça dépend …
- Et la dernière fois ? c’était quand ?
- Ce matin, avant la douche.
- Pourquoi tu gardes des poils au-dessus ?
- Comme ça, je trouve plus joli …
- Moi pas … bouges pas !
Je lui tourne le dos et pars dans la salle de bain. Quand je reviens, il se caresse toujours, sa main fermée montant et descendant lentement, doigts serrés ; son gland tout rose a encore gonflé et la peau du scrotum est piquée comme d’une ‘chair de poule’. Je m’agenouille entre ses jambes, dos appuyé à la table du salon, le forçant à écarter plus largement les jambes :
- Alors ! c’est moi qui décide ?
- Oui …
Je le touche pour la première fois en posant ma main gauche sur sa cuisse. Il tremble un peu. Sa peau est douce, un peu froide, très lisse, aussi lisse que ma peau. Je lui montre ma main droite et le rasoir que je tiens :
- Moi je te préfère complètement nu ! c’est toujours moi qui décide ?
Il lâche son sexe, pose ses mains à plat sur le canapé de part et d’autre de ses jambes, acceptant de ce simple geste ce que je me prépare à faire. Le petit triangle de poils au-dessus de la racine de la verge est coupé assez ras. Je soulève son t-shirt plus haut et prend sa verge à deux doigts pour l’écarter de son ventre. Les poils sont fins et le rasoir équipé d’une lame neuve ; je le débarrasse de sa mince parure, balayant les poils coupés du bout des doigts et d’un souffle. Sa queue dans ma main tressaille, très dure, et quand je termine en soufflant le derniers petits poils, je prends son gland entre mes lèvres, en l’enveloppant de ma langue. Il pose une main sur mon épaule. Je sens son souffle s’accélérer. Je me redresse en continuant à le caresser de la main, étirant la peau dans mon petit va-et-vient entre deux doigts serrés en anneau à mi-hauteur du sexe :
- Tu as rasé tes fesses aussi ?
- Oui.
- Montre-moi !
Il n’hésite qu’une seconde. Il avance ses fesses au bord du coussin et soulève ses genoux vers son torse, ses mains maintenant ses jambes bien hautes ; son anus est à peine bruni, petits replis de chairs plissées et contractées, et effectivement complètement nu. Dans cette position, ses boules sont remontées le long de la verge, formant deux bosses à la base de la verge, presque disparues sous la peau du ventre, ne laissant à leur place qu’un scrotum ridé partagé d’une épaisse couture qui descend jusqu’à l’anus et que je suis de l’index jusque-là, s’en arrêter de le caresser de l’autre main :
- Tu m’a dit que t’étais bi …
… mon index est arrivé sur l’anneau plissé …
- … une queue s’est déjà glissée là ?
- … non, jamais …
- Tu es … vierge, alors ?
- Pas tout à fait …
- Expliques-moi, je comprends pas !
- … une fois une fille m’a mis un gode …
- Ah ! et tu as aimé ?
- Oui !
- Qu’est-ce que t’as fait alors, avec un homme ?
- Je l’ai sucé, et lui aussi.
- D’accord …
En le regardant dans les yeux je pose mon index sur ses lèvres ; il comprend, ouvre la bouche et le lèche ; je redescend entre ses fesses ; je pousse mon doigt sur l’anus :
- Tu aimerais que je te gode ?
Mon doigt joue à l’entrée de l’anus et j’accélère la cadence de ma main sur son sexe tendu. Le gland a encore gonflé un peu plus, virant du rose au rouge, peau très brillante. Ma caresse induit sa réponse, ne lui laisse aucune autre option :
- … oui …
- Et j’aimerais bien te voir sucer un mec ! Je regrette presque que mon copain ne soit pas là ! Je vous aurais présenté l’un à l’autre ! ça t’aurais pas plu ?
- … euh … je sais pas ! C’est un peu spécial quand même …
- Tu sais il aime bien me voir faire l’amour avec un autre homme ! Il est comme ça ! Pas jaloux du tout, au contraire !
- Il est bi ?
- Non, je crois pas ! En tout cas il m’a dit qu’il avait jamais fait ça avec un homme ! Tu lui aurait montré ! T’aurais été son prof !
Il rit un peu, ne proteste pas, ne voit ça que comme une très vague élucubration de ma part ; et puis surtout, il n’est plus vraiment en état de réfléchir ! De mon doigt entre ses fesses et de ma main sur son sexe, je le maintiens au bord de l’explosion. Je surveille le rythme de sa respiration, ses narines qui palpitent, les muscles de ses cuisses et de son ventre qui se contractent. Je ne cherche pas à le faire jouir, au contraire, juste à le tenir tout au bord, pour qu’il acquiesce à tout ce que je lui dis. Je sais que Patrick écoute …
- Tu aimerais lui apprendre ?
- … oui … peut-être … il est où, là ?
- Il est chez des copains, un poker, je crois !
- … mais … il va rentrer ?
- Je crois pas. Ils jouent tard, en général !
Il est quand même inquiet. Son sexe s’est un peu ramolli dans ma main à l’idée que mon copain pourrait arriver. Je le lâche, lui fait baisser les jambes. Je me relève et le fait se lever aussi. En le regardant dans les yeux je glisse mes deux mains sous l’élastique du string ; je l’enlève et m’installe à sa place dans le canapé, jambes ouvertes, masquant mon sexe d’une main. La séance précédente m’a excitée : je sens l’humidité de mon sexe sous mes doigts :
- Caresses-moi, Christophe ! Appliques-toi !
Il s’agenouille entre mes jambes, ses deux mains posées sur mes cuisses remontant vers mon ventre. J’attire ses mains sur mes seins et pendant qu’il les soupèse, je passe une main derrière sa tête et l’attire entre mes jambes. Sa bouche est chaude ; tout de suite il se met à me lècher à grands coups de langue :
- Doucement Christophe, doucement, prends ton temps, va doucement !
Il ralentit, calme ses ardeurs et … il n’est pas maladroit, passant des lèvres à l’entrée du vagin, tournant autour du clitoris, ses mains autour de mes hanches. Je relève mes genoux, comme lui tout à l’heure, et d’une main dans ses cheveux, je l’invite à descendre plus bas. Il relève la tête un instant, sourire barbouillé de mon jus et repoussant mes cuisses de ses mains il plonge son visage entre mes fesses grandes ouvertes ; j’adore une langue sur mon petit trou … et on dirait bien qu’il aime aussi !
Dans l’encadrement de la porte du couloir, Patrick me regarde, profitant que Christophe lui tourne le dos, et me fait un signe interrogatif. C’est trop tôt. De la main je lui fait signe d’attendre encore.
Je repousse la tête de Christophe avance les fesses au bord du canapé. Il bande bien, sa belle queue est dressée, presque collée à son ventre, elle tressaute de désir. Je le guide entre mes lèvres que je tiens écartées de deux doigts et l’abandonne en basculant en arrière ; à lui de jouer … et il baise bien, à long coups de reins, enfonçant sa queue de plus en plus loin, accélérant peu à peu son va-et-vient. Sa lèvre supérieure et son front sont couverts de fines gouttelettes de transpiration. Je l’attire vers moi, sa bouche sur mes seins pendant qu’il se déchaîne, mouvements amplifiés de mes talons dans son dos … et quand je le sens se raidir entre mes jambes et mes bras, je fais signe à Patrick du pouce levé.
Claquement de la porte d’entrée. Bruit d’un trousseau de clés jeté sur le guéridon de l’entrée.
Christophe sursaute, veut se redresser ; je le serre plus fort dans mes bras, je resserre mes jambes autour de lui, forçant le rythme de ses pénétrations des talons sur ses fesses :
- Bouge pas ! Continue ! oui !oui ! encore ! encore ! fais moi jouir ! c’est rien !
Il est tendu ; je le sens prêt à fuir ; et je sais aussi qu’il est prêt à jouir, si près, quelques coups de reins encore ! Je prends son visage entre mes mains pour l’empêcher de se retourner, l’embrasse à pleine bouche en gémissant dans sa bouche, et donne, moi, les coups de reins qu’il a interrompus ! Il cède et se déchaîne à nouveau, me pilonnant plus fort qu’avant et tout de suite s’interrompt quand je sens les saccades qui secouent son sexe, les jets chauds au fond de mon ventre ; il reprend son va-et-vient, à petits coups secs au rythme des jets de sperme.
Il échappe à ma bouche, les yeux perdus d’inquiétude et se retourne, découvre Patrick à l’entrée du salon qui sourit en haussant les épaules, lui adressant un petit signe de la main :
- Excusez-moi … j’arrive pas au bon moment … désolé !
Il tourne le dos sur un dernier signe et disparaît dans le couloir.
Christophe ne bouge plus mais bande encore à fond et je le maintiens au fond de mon ventre :
- T’inquiète pas ! Je t’ai dit, il est cool !
Je l’attire de mes talons, le forçant à bouger en moi :
- T’as joui, mais tu m’as oubliée en route ! et moi alors ? tu me laisses tomber ? Suce-moi !
Il n’a plus l’air de savoir où il en est ; déconnecté par l’intrusion de Patrick et encore étourdi du plaisir qu’il vient de prendre, il s’exécute, plonge entre mes jambes. Je repousse sa tête à l’entrée de mon vagin et bousculant son nez au passage, je me caresse le clito gonflé de désir, entièrement décalotté de mes doigts, et je me fais jouir, et il me fait jouir de sa langue.
Patrick est là, assis dans le fauteuil, braguette ouverte. Il est revenu en silence dès que Christophe a plongé entre mes cuisses, son sexe et ses couilles sortis du slip, les yeux fixés aux miens pendant que je jouis.
Christophe se redresse, fier de m’avoir donné du plaisir ; il essuie sa bouche d’un revers de main, barbouillée de mon jus et de son sperme ; il s’avance et m’embrasse :
- Je me suis rattrapé, non ?
- C’était très bon, Christophe .
A deux mains je lui enlève son t-shirt, et je l’attire sur le canapé à côté de moi. Deuxième sursaut : il vient de voir Patrick à deux mètres de nous dans le fauteuil ! je m’assois plus loin et bascule vers lui, prenant son sexe dans ma bouche. Je ne veux à aucun prix qu’il s’enfuie. Je veux tout faire pour le retenir, le paralyser. Son sexe reste flasque dans ma bouche ; je pose ma main sur ses couilles et les roule sous mes doigts, en m’appliquant de ma bouche et de ma langue à réveiller son désir … et ça marche … il grossit dans ma bouche, et Patrick en face de nous reprend son sexe dans sa main et se met à bander lui aussi :
- Elle est douée, tu trouves pas ?
- … oui …
- T’inquiète pas ! ça me gêne pas ! J’aime bien, même ! Elle m’avait pas dit qu’elle avait un rencart, désolé ! Ton verre est vide ! Je t’en ressers un ?
- Je veux bien !
- C’était quoi ?
- Whisky.
- Et toi ? comme d’hab. ? Porto ?
J’en ai profité pour me redresser. Je commençais à avoir mal aux mâchoires. Non seulement son sexe est long, mais en plus il est épais ; c’est agréable, d’accord, mais c’est bien quand ça s’arrête aussi … Christophe avait l’air d’accepter la présence de Patrick, mais au cas où, après m’être redressée et assise à côté de lui, j’ai continué à le caresser de la main et j’ai pris sa main pour la poser sur ma cuisse, entre mes jambes .
Patrick avait remballé son sexe pour servir les verres, mais sa braguette baillait toujours :
- T’as pas l’air malin, comme ça ! Tu ferais mieux d’enlever carrément ton pantalon !
Il nous a tendu nos verres et bien sûr, ne s’est pas fait prier pour se mettre à l’aise, réussissant même à faire semblant d’hésiter et de s’excuser auprès de Christophe : un vrai comédien !
Une idée me trottait dans la tête :
- Viens donc là, approche !
Il a fait le tour de la table basse et s’est assis dessus, face à nous. Trop loin … sans arrêter de caresser le sexe de Christophe, je l’ai attiré de l’autre main sur son bras, le faisant s’agenouiller devant moi. J’ai pris sa main dans la mienne et je l’ai posée sur la cuisse de Christophe :
- Tu trouves pas que complètement rasé c’est joli ?
Il s’était raidis tous les deux, ne faisant pas un mouvement. Patrick avait essayé de retenir sa main, mais je le tenais fermement par le poignet. Les choses évoluaient différemment de ce qu’il avait imaginé. Son fantasme lui échappait. C’était devenu mon jeu à moi …
Je me penche vers Christophe, cherchant sa bouche. Son sexe et toujours tendu dans ma main droite et de la gauche je maintiens la main de Patrick sur sa cuisse :
- Caresse-moi …
J’écarte plus largement les jambes pour laisser le passage à sa main et je sens son sexe se raidir quand il s’aperçoit à quel point je mouille. Patrick ne perds rien du spectacle, les yeux fixés sur la main qui fouille mon sexe, respiration plus rapide lui aussi, toujours dressé sur ses genoux devant nous.
Abandonnant le sexe de l’un et le poignet de l’autre, je me penche vers Patrick et des deux mains j’abaisse son slip sur ses cuisses :
- Caresse-toi aussi, Patrick !
… et avant de me rasseoir bien au fond sur le canapé je reprends son autre main qu’il avait profité pour retirer de la cuisse de Christophe, la porte à mes lèvres pour l’embrasser, et je la pose droit sur le sexe raidi, fermant mes doigts sur les siens en commençant à branler Christophe de nos deux mains.
Je les sentais tous les deux empruntés, gênés. J’imposais à Christophe la présence de mon compagnon, à Patrick des attouchements sur un homme. Ceci dit, ils auraient pu refuser ! et ils se pliaient à mon jeu, un peu contraints, mal à l’aise, mais ils n’avaient rien refusé !
Me dégageant de la main de Christophe, je l’ai enjambé, mes seins collés à son visage, et d’une main dans le dos, j’ai guidé la main de Patrick qui tenait toujours la verge dressée pour qu’il me caresse du bout du gland. Christophe respirait très fort, mains crispées sur mes hanches, suçant mes tétons ; son gland tout chaud parcourait la fente humide entre mes lèvres, et quand il s’est présenté à l’entrée du vagin, je me suis empalée dessus, au contact de la main de Patrick qui venait butter contre mon sexe en le branlant plus vite maintenant.
Patrick a joui le premier ; il avait collé son sexe contre mon mollet ; j’ai reconnu la petite plainte qui accompagnait toujours l’éjaculation, la crispation contre ma jambe, et puis l’écoulement chaud sur ma jambe.
Christophe me fixait, regard un peu voilé, souffle contenu de ses dents serrés. Je ne bougeais plus le bassin, son sexe à peine entré en moi. C’est de la main de Patrick qu’il a joui, ses hanches se soulevant plus haut, en fermant les yeux. Patrick a continué à le branler longtemps, plus lentement. Christophe tremblait un peu sous moi et son visage montrait bien à quel point il appréciait que la caresse se prolonge.
Moi, je n’ai pas joui. J’étais trop attentive à leurs gestes, leur plaisir, pour penser au mien.
Je les ai abandonné dans le salon pour passer dans la salle de bains pour me rafraîchir, me nettoyer du sperme qui coulait entre mes jambes. Je me suis recoiffée et j’ai passé ma petite nuisette noire qui couvrait à peine mes fesses avant de revenir.
Ils étaient assis tous les deux dans le canapé, verre en main, et discutaient tranquillement. Tous les deux avaient renfilé leurs slips et jean’s, leurs t-shirts.
- Vous avez faim ? je vous prépare un petit en-cas ?
- On va t’aider …
L’ambiance avait bien changé. Bières, sandwiches, ils parlaient micro, logiciels de montage ; et du coin de l’œil, il mataient mes fesses en douce ! Faut dire que j’y mettais du mien à me tortiller dans tous les sens au moindre prétexte … je tenais à les garder sous pression, la soirée n’étaient pas terminée !
- Viens avec moi !
Je prends Christophe par la main et je l’entraîne dans le couloir, dans la chambre, pendant que Patrick finit son café dans le canapé.
- Tu regrettes pas d’être venu au rendez-vous ?
- Bien sûr que non, mais à un moment j’ai bien cru être tombé dans un piège …
- Et même … t’es pas bien ?
Qu’est-ce qu’il pourrait répondre ! J’ai glissé les deux mains dans son dos, sous son jean’s, et je lui caresse les fesses en le poussant vers le lit !
- Bouge-pas, je reviens … et enlève donc ça, je te veux nu …
Dans la commode au pied du lit, je fouille, tout au fond du tiroir du haut, derrière les petites culottes. Lequel, je prends ? le doré ? tout lisse ? non, l’autre … plus gros, veiné, très réaliste, aussi gros que le sexe de Christophe en fait … après tout, sur internet il a dit qu’il était bi, non ? alors … et … je me retourne ; il s’est allongé, nu, les mains derrière la tête, et me regarde, interrogateur :
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Tu verras bien, attends …
Du tiroir de dessous je sors un foulard que je lui montre :
- Tu veux bien te laisser faire ?
- …
- S’il te plaît …
Je m’assois à califourchon sur ses cuisses, caresse au passage son sexe et me penche au-dessus de lui, balançant mes seins sur sa poitrine. Je pose le foulard sur ses yeux et je le noue derrière sa tête, l’ajuste un peu . Je me glisse en arrière. J’aime bien cette nudité, l’absence totale de tout poil, cette peau lisse et rose. Il bande à nouveau, parce mes mains courent sur ses cuisses, parce que mon souffle chaud sur son ventre, lui font espérer ma bouche, parce que mes dents se referment sur ses couilles durcies. Je me recule au pied du lit et sur un pied j’enfile le bas que j’ai posé au pied du lit, je le déroule sur sa jambe, l’étire jusqu’en haut de la cuisse ; puis l’autre jambe. Je glisse une main sous sa taille, referme le porte-jarretelle sous son nombril, le fait glisser pour que l’attache soit dans son dos et je referme les jarretelles sur les bas.
Il sait.
Il a reconnu la sensation sur ses jambes. Il rit doucement. Il ne dit rien.
J’ai aperçu Patrick à l’entrée de la chambre, immobile. La nuisette, maintenant, enfilée sur ses bras au-dessus de sa tête, glissée dans son dos. Je l’aide à se relever, j’arrange un peu les bas , les mettant bien en place. L’effet de son sexe dressé est saisissant dans cette tenue. Collée à son dos, je le caresse d’une main, flatte ses couilles remontées tout en haut de son ventre, comprimées par la peau du scrotum. De l’autre main appuyée dans son dos, je le penche sur le lit. Il y pose les mains à plat, cassé en deux au niveau de la taille, jambes légèrement écartées que je repousse d’un pied pour les ouvrir plus. Je descends la main le long de la colonne vertébrale, dépasse la nuisette, le fait sursauter en claquant l’élastique du porte-jarretelle sur sa taille, descends sur ses fesses, entre ses jambes, gratte le périnée d’un ongle pointé, étire la peau du scrotum très fort entre le pouce et l’index. Je sens nettement le gonflement rythmé de son sexe au creux de l’autre main.
Patrick s’est assis sur le lit.
Il a perçu le mouvement du matelas. Il sait qu’il est là ; il le cherche d’une main, trouve son mollet, remonte jusqu’au genou, puis du dos de la main sur l’intérieur de la cuisse, jusqu’au contact du slip. Patrick s’avance vers lui.
S’équilibrant des genoux pliés au bord du lit, à deux mains il tire sur la taille du slip, le fait glisser sur les jambes que Patrick remonte pour lui faciliter la tâche, le jette à ses pieds. Il s’agenouille au bord du lit, jambes ouvertes pour ma main qui enserre ses couilles, ses deux mains sur les cuisses de Patrick qui ne me quitte pas des yeux par-dessus l’épaule de Christophe.
Lui aussi bande maintenant.
Je m’agenouille à mon tour sur le lit à côté d’eux. Je redresse le sexe de Patrick d’une main ; de l’autre, sur la nuque de Christophe, je lui fait baisser la tête.
Il sait ; bien sûr.
Il ne se refuse pas, se laisse guider, prêt à accueillir le sexe dans sa bouche.
Quand ses lèvres entre en contact avec le gland, je le libère de la pression sur sa nuque ; seul, après un bref instant d’attente, il prend le sexe dans sa bouche. Je relâche le sexe et m’écarte. Il laisse ses mains sur les cuisses de Patrick, commençant de lents va-et-vient, mâchoires ouvertes, lèvres avancées. J’enlève ma nuisette et la pose sur le visage de Patrick.
Je ne veux pas de ses yeux ; je veux, moi, être seule spectatrice, profiter seule de la scène, agenouillée à côté d’eux, voyeuse et cachée.
Entre mes jambes serrées je sens mon sexe gonflé, humide.
La suite … plus que je n’avais prévu … je veux plus.
Retournant à la commode, j’en sors aussi le second objet. J’enduis les deux de lubrifiant, ne quittant pas des yeux la lente fellation, les fesses haut levées de Christophe, les jambes ouvertes de Patrick. Dans la main droite de Christophe que j’écarte de la cuisse où il s’appuie, je mets le gode doré.
Il comprend.
Patrick sera surpris, mais j’ai déjà joué ce jeu avec lui ; il voudra.
Dans le dos de Christophe, j’appuie le second gode à l’entrée du petit bourrelet de chairs plissées et brunes, contracté, fermé. En me penchant, je le vois copier mon geste entre les jambes de Patrick, attendre.
J’appuie plus fort et je vois les muscles de son bras se contracter.
Je relâche la pression ; lui aussi.
Il comprend.
Il m’attend.
Il imite mon geste, sans un seul instant arrêter la lente caresse de sa bouche. Le maintenant d’une main, j’appuie mon ventre à l’extrémité du gode, tentant de l’introduire dans son cul qui résiste encore à mes petites poussées, attentive aux contractions de son bras qui reproduit le mouvement de mes hanches. En me penchant un peu, de l’autre main, effleurant au passage les bas, contact électrisant sous mes doigts, je contourne sa cuisse et prend sa queue, un peu ramollie depuis que je l’ai abandonnée, entre deux doigts, et commence à le branler, au rythme et à l’amplitude de mes poussées.
Je n’ai pas voulu le violer.
Je ne voulais pas lui faire mal.
J’ai été patiente, continuant lentement à pousser de mon ventre sur le gode, que son cul trop serré se refusait à laisser entrer.
Et puis …
Le bout était bien calé contre le mont de Vénus et commençait à me faire mal ; je l’avais lâché pour me caresser, doigts tournant sur mon clito, et j’ai accéléré, poussé plus fort, guidée par ma seule excitation, puis très fort, appuyant de tout mon poids en me cramponnant à son sexe que je serrais très fort à pleine main maintenant.
Il a poussé un long gémissement en arquant le dos et je poussais toujours aussi fort de mon ventre douloureux jusqu’à ce que mon ventre touche ses fesses .
Il gémissait, douleur, plaisir, je m’en moquais, tout au plaisir de ma main qui fouillait mon sexe ; plus besoin d’appuyer sur le gode avec mon ventre en continu, je le repoussais à la cadence de mes coups de reins quand il ressortait de son cul .
Je crois qu’on a joui ensemble, ou presque, j’en sais rien. Mais c’était fort. J’ai joui, à moitié couchée sur son dos, secouant sa queue à grand coups, sans m’apercevoir sur le coup que le gode était tombé à mes pieds.
Je suis restée un long moment appuyée à son dos, essoufflée, l’entourant de mes bras, caressant son torse, avant de m’asseoir sur le lit. Eux aussi respiraient fort. Christophe s’est assis à côté de moi, les joues rouges et le front couvert de gouttelettes de sueur.
Patrick est parti à la salle de bains.
- Ça va ? je t’ai fait mal ?
- Un peu … c’était bon !
- Tu sais, c’était la première fois qu’on faisait ça …
- … moi aussi …
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Excellente histoire, très erotique sans être vulgaire (comme toutes les histoires de cet
auteur). Il n'y a plus qu'à espérer qu'elle aura une suite pour connaître l'évolution du
rôle du mari...
auteur). Il n'y a plus qu'à espérer qu'elle aura une suite pour connaître l'évolution du
rôle du mari...