Délices et orgues 6

- Par l'auteur HDS Ethelrede -
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Récit libertin : Délices et orgues 6 Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-07-2024 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Délices et orgues 6
La rencontre

Marine avait fait quelques courses pour un petit dîner et avait tout rangé en arrivant. Elle avait également posé son achat sur le lit de Coralie : la surprise serait vite faite ! Puis elle s’était installée à sa table de travail et avait commencé à travailler un peu.

Coralie Arriva un peu plus tard, vit le petit panneau que Marine avait affiché. Un grand sourire aux lèvres, elle retira son manteau rouge, le mit sur un cintre tut en regardant sa belle. Puis elle ôta sa jupe qu’elle plaça de même sur le cintre. Elle déboutonna son chemisier qui suivit le même chemin, puis son soutien-gorge et enfin sa jolie petite culotte de dentelle qu’elle accrocha aussi au porte manteau. Intégralement nue, elle entra dans la pièce.
- Bonsoir mon amour ! Tu as vu, je suis docile, hein ? Les vêtements s’accrochent ici : je respecte la loi !
Marine éclata de rire et se leva pour venir embrasser sa Cora chérie.
- Bonsoir ma belle d’amour ! Je vois ça… Et tus sais ? Ça me va bien !
- Oui, mais toi… Tu n’as pas respecté la loi ! Tu seras mise à l’amende !
- Est-ce que j’ai une deuxième chance, pour me rattraper ?

Elle avait couru au porte manteau et attrapé un cintre, un air faussement apeuré sur le visage !
- Faut voir, je vais y réfléchir…

Marine se dévêtit en toute hâte, mettant ses vêtements proprement sur le cintre. Puis elle l’accrocha au porte manteau et revint vers sa chérie.
- Je suis pardonnée ?

Coralie avisa alors le cœur que Manine avait dessiné sur le pubis de Marine avec un stylo à bille.
- Qu’est-ce que c’est, ce dessin ?
- C’est Manine qui a dessiné ça pour donner une idée du résultat qu’on peut espérer. Elle va commencer l’épilation dans quelques jours, quand les poils auront suffisamment repoussé !
- Tu es allée la voir ?
- Heuh, oui !
- Et tu as fait l’amour avec elle, je parie !
- Heuh, oui !
- C’est très vilain, ça !
- Heuh, non !
- Si ! C’est très vilain, je ne sais pas si je vais te pardonner si facilement…

Coralie rigolait, démentant sa colère ; Marine se mit à genoux devant elle, jouant l’imploration d’un improbable pardon… Puis, se relevant, elle courut jusqu’au lit de sa Cora, prit le sachet contenant le jouet qu’elle avait acheté chez Manine. Elle l’apporta à son amoureuse avec un air faussement désolé de vaudeville, un éclair de victoire dans le regard !
- Tiens, pour me faire pardonner…

Coralie ouvrit se sac et vit l’objet. Le rose lui monta aux joues, elle se mit à rire et prit aussitôt sa chérie dans ses bras, la serrant fort…
- Nine ! Tu nous a trouvé un Paul de substitution !
- Tu veux l’essayer ?
- Non, commence, toi, je veux voir comment tu fais.


Sur le lit de Coralie, les deux jeunes femmes reprenaient leur souffle après une chevauchée au grand galop. Marine portait encore le jouet qu’elle avait mis en place et qui avait assez correctement rempli son office, les menant toutes les deux à un vif plaisir. Coralie avait toutefois un air un peu mi-figue mi-raisin.
- Alors, le bilan : pour moi, je trouve que par derrière, c’est assez bon, c’est vrai, mais moins que quand c’est vraiment Paul. Je m’y attendais un peu. Par devant, c’est tout tendre, c’est tout doux parce que nous pouvons nous embrasser, nous voir, nous parler : c’est juste merveilleux ! Je l’aime plutôt bien, ce joujou… je sens qu’il va être chauffé au rouge !
- Oui, moi aussi je l’aime bien parce que tout ce que tu ressens remonte en moi à travers tout le jouet par ses deux ancrages. Tes sensations me sont communiquées par deux points d’entrée ! Je capture ta jouissance avant qu’elle se produise : en même temps qu’elle monte en toi, je la sens venir en moi et ça, c’est ultra chouette.
- Vrai de vrai ? J’ai hâte d’essayer !

Les amantes allèrent prendre leur dîner, se promettant de reprendre juste après ! C’est donc bien requinquées avec des œufs sur le plat, une énorme salade de tomates et un peu de fromage que les deux filles retournèrent au lit. Cette fois, Coralie se mit en place le jouet magique avec délice.
- Purée, rien que de le mettre, ce truc, tu as déjà presque joui, c’est dingue !
- Oui, c’est très efficace en autosuggestion, aussi ! Allez, viens, ma belle, je me languis de toi…

Coralie s’exécuta de fort bonne grâce. Très rapidement, elle comprit ce que voulait exprimer Marine qui, jouant du périnée, lui communiquait ses sensations mais aussi ses attentes. Ces signaux lui arrivaient comme magnifiés ; c’était tellement nouveau, tellement fort, tellement beau !

Marine se retrouva un moment avec ses jambes remontées très haut, les genoux retenus par ses coudes. Largement ouverte, elle fit rapidement comprendre à Coralie ce qu’elle désirait et c’est avec un feulement de bonheur qu’elle la reçut entre ses reins, accompagnant son plaisir de puissants "encore" !

Sentant Marine presque prête, Coralie se dégagea pour lui laisser étendre ses jambes, puis elle revint en elle avec douceur et reprit sa course au plaisir qu’elle sentit monter, aux tremblements que lui communiquait le jouet. Elle se vit partir, monter au septième ciel aussitôt avant de s’écrouler, en nage, essoufflée sur sa partenaire.

Marine se retourna et vint ôter le jouet d’entre les jambes de son amante, libérant sa fleur d’amour afin de lui offrir un petit rafraîchissement de sa langue. C’est alors qu’elle remarqua la belle épilation que lui offrait sa Coralie !
- Cora, ma belle ! Tu l’as fait ! Déjà ! Tu es merveilleuse, tu es un amour, je t’aime !

Elle termina sa toilette suavement, longuement, avec appétit tandis que sa belle en faisait de même de son côté.
Elles s’endormirent serrées dans les bras l’une de l’autre en se donnant des baisers comme seuls les amoureux vraiment fous d’amour peuvent s’en donner.


Au matin, le réveil les fit émerger. Elles se regardèrent avec un brin de tristesse : ce matin, ni l’une ni l’autre n’avait le temps de batifoler. Elles se levèrent, firent leur toilette et s’habillèrent en hâte. Marine prit seulement le temps de boire un bol de thé, embrassa sa belle Cora avec fougue.
- À ce soir mon amour !

Puis elle sortit et courut vers le métro.
Coralie termina de prendre un vrai petit déjeuner, fit la vaisselle, rangea un peu et s’en fut à son tour.

Marine avait dû courir jusqu’au métro ; quand elle arriva sur le quai, la sonnerie de fermeture des portes lança son tintement. Elle bondit et entra de justesse, en se serrant dans la masse déjà si dense des voyageurs, agrippant la barre la plus proche. Elle reprit son souffle lentement. Devant elle se tenait un jeune homme un peu plus grand qu’elle qui lui adressa un sourire compréhensif qui pouvait vouloir dire : "il était moins une !". Ignorant le jeune homme, Marine ferma les yeux et revint dans son cocon, sa pensée toute tournée vers sa Coralie. Instantanément, son image lui apparut : elle se mit à sourire tandis que les trépidations du métro lui rappelaient les plaisirs qu’elle venait de vivre avec elle. Quelque chose de chaud et doux effleura fort agréablement ses lèvres. Sa main libre, armée pour une énorme claque partit comme l’éclair tandis qu’elle ouvrait les yeux. Le jeune homme, avec une vivacité inouïe, arrêta la gifle et lui sourit une nouvelle fois.
- Je vous demande très humblement pardon, mademoiselle : j’ai vu vos yeux d’un bleu si beau se fermer, j’ai vu votre sourire éclatant qui mettait du soleil dans tout le wagon, je ne suis pas parvenu à me retenir d’entrer dans votre rêve en vous donnant cet innocent baiser. Si je vous disais que je le regrette, je serais le plus affreux des hypocrites. Mais je vous en demande pardon, et c’est tout aussi sincère.
- Mais… mais… vous être culotté, vous !
- Oui, c’est ma maman qui m’a appris ça : je ne sors pour ainsi dire jamais sans ma culotte.
- Malin, ça… Je devrais appeler la police.
Le jeune homme eut une réaction plutôt inattendue : une sorte de sourire de victoire aux lèvres, il afficha un air tout à fait désolé :
- La police ? Oh, non, par pitié… tout mais pas ça. J’ai demandé pardon…
- Vous croyez que cela va suffire ? Vous m’avez embrassée sans mon consentement.
- Peut-être ! Mais c’est un peu votre faute, aussi. Vous avez les yeux les plus magnifiques qu’il m’ait été donné de voir de toute ma vie. Ma journée en restera éblouie…
- Merci, c’est gentil. Peut-être pourriez-vous lâcher mon poignet ? Je ne vous giflerai plus…
- Pardon…
Le jeune homme lâcha la main qu’il tenait serrée… un peu trop fort.
- Ah, mon Dieu, que je suis bête. Pardonnez-moi, une fois encore.
- Vous êtes incroyable, vous. Quel culot ! J’aurais dû être encore plus vive pour vraiment vous gifler. Qu’un homme vienne m’embrasser sous prétexte que j’ai les yeux fermés, je n’arrive pas à y croire.
- Qu’auriez-vous fait si vous aviez découvert que le baiser vous avait été donné par une femme, et non un homme ?
- Ah ! Je crois que ça aurait été rigolo !
- Pourquoi donc ?
- Je crois qu’une femme n’aurait pas eu le temps d’arrêter ma gifle !
- Vous n’aimez pas les femmes ?
- Je… Mais… Ça vous regarde ?
- Ah ! Vous les aimez donc aussi !
- Je n’ai pas dit cela…
- Oh… vous êtes fâchée ? Je dois encore vous demander pardon. Pardonnez-moi d’avoir mis le trouble en vous. De mon côté, je vous avoue qu’il est en moi, et n’en sortira pas de sitôt. Je sens en vous une personne d’exception… Je garderai toute ma vie le bonheur de cette trop brève rencontre.
- Je me demande si vous êtes tout à fait lucide… Je ne sais même pas qui vous êtes !
- Pour me faire pardonner, je vais vous faire rigoler un peu. Mon prénom est Phildebert ! Bien entendu, à l’école, on m’a toujours appelé Fil de fer. Je m’en moque un peu, maintenant. Avant je n’aimais pas trop… d’ailleurs j’ai fait une demande pour changer en Philibert mais ça n’a pas été retenu. Aujourd’hui, c’est plutôt Phil ! Et vous, quel joli nom m’autoriserez vous à mémoriser comme celui d’une fée qui a changé une des mes journées les plus grises en le plus beau jour de ma vie ?
La station où Marine devait descendre arrivait. En panique, elle regarda tout autour d’elle, comme si elle cherchait quelque chose, de l’aide, du secours… Finalement, elle laissa fuser pêle-mêle :
- Marine… Dites, comment vous reverrai-je ?
Lentement, le jeune homme égrena les dix chiffres de son numéro de téléphone, certain que la belle voyageuse ne pourrait pas le mémoriser aussi vite… du regret dans la voix et de la tristesse dans les yeux. Sur le quai, Marine saisit son mobile et pianota dessus. Quelques secondes plus tard, le jeune homme sentit une vibration dans sa poche. Il ouvrit son portable et lut le SMS : "Vous avez bien fait d’entrer dans mon rêve, Phil, vous l’avez embelli !"
Il écrivit aussitôt en retour : "J’aurais donné ma vie pour pouvoir y demeurer à tout jamais, Marine…" et l’envoya.


Soirée platonique

Marine arriva ce soir-là très tard : Coralie était déjà rentrée depuis assez longtemps. Elle avait l’air fatigué mais en même temps, elle avait des paillettes plein les yeux et ses pieds semblaient posés sur de petits nuages. Coralie l’observa attentivement puis un sourire lui vint :
- Oh, toi, toi ! Il t’est arrivé une chose qui t’a donnée une émotion énorme, au moins du force 9 sur l’échelle de Richter ! Un truc heureux ! Tu es toute bouleversée et ça te rend encore plus belle !
- Cora ! Je me demande si je n’ai pas trouvé mon Paul…

Alors Marine raconta par le détail sa rencontre du métro. La gifle bloquée, la demande de pardon, le coup de la culotte que sa maman lui a dit de ne jamais oublier, tout, jusqu’au numéro de téléphone capturé à la volée… et à cet échange de SMS.
- Fais voir…
- Il n’y a pas grand-chose à voir, tu sais… Il ne m’en a envoyé qu’un.
- Bé, c’est un peu logique…
- Pourquoi ?
- Tu n’as jamais répondu à son unique texto, si j’ai bien compris… Appelle-le !
- Non, il est trop tard, demain plutôt…
- Mais tu rigoles ? Ce gars-là est dans l’attente ! il ne dormira pas cette nuit si tu n’appelles pas ! Appelle-le, je te dis, tu es bien trop cruelle... Oh, et puis zut !

Coralie appuya sur l’icône téléphone du SMS ; une sonnerie se fit entendre à l’autre bout…
- Alea jacta est !

Marine aurait voulu lui arracher le portable des mains mais elle n’en avait pas la possibilité, Coralie étant plus grande et plus forte !
- Allô, Phil ?
- Non, ce n’est pas Marine qui me parle. Qui est là ? Répondez !

Coralie prit la main de Marine et y plaça le téléphone, de force, en lui faisant une mimique : réponds-lui !
- Phil ?
- Ah, Marine, c’est enfin vous. Je revis !
- Phil… c’est à mon tour de vous demander pardon. Je n’ai pas répondu à votre SMS, je ne vous ai pas non plus appelé de toute la journée…
- Et pourtant, vous pensiez à moi, je me trompe ? Je veux dire : autant que j’ai pu penser à vous, c'est-à-dire environ trois mille six-cent secondes par heure ?
- Hmm… dans ces eaux-là, oui !
- Marine, vous avez déchiré ma bulle de protection ! Aujourd’hui, je suis né une seconde fois. Vous êtes la personne la plus belle de notre galaxie… a minima !
- Phil, je vous ai trouvé très séduisant aussi. C’est seulement votre… entrée en matière que j’ai trouvée déroutante. Mais je l’ai aimée, en fait…
- Pas tant que moi, Marine ! Je ne sais toujours pas ce qui m’a poussé à faire ça. Ce n’est pas réellement dans mes manières. Sans doute ai-je eu l’intuition que si je ne le faisais pas, je gâcherais ma vie !
- Je reprends ma question à laquelle vous n’avez pas répondu, Phil : comment vous reverrai-je ?
- Samedi matin sur le parvis de Notre Dame, vers dix heures, cela vous irait ? Je pense que nous nous reconnaîtrons !
- C’est dans un siècle, ça !
- Bon, disons neuf heures ?
- Huit ?
- D’accord, vous êtes dure en affaires, vous… Marché conclu ! Alors, à samedi matin, huit heures ! Ah, si j’osais…
- Oser quoi ?
- Si j’osais, je vous dirais que je vous embrasse, Marine !
- Moi aussi Phil, très tendrement, à samedi !

Les deux téléphones se turent, Marine regarda Coralie avec un air inquiet, interrogateur, les yeux rougis par les larmes de son immense émotion…

- Il est fou dingue de toi, ce mec, Nine ! Tu vois la chance que tu as ?
- Je crois que je suis tombée amoureuse de lui au premier regard, Cora…
- C’est merveilleux ma Nine d’amour. Tu vas réaliser ton rêve…
- Mais toi ? Je ne veux pas te perdre…
- Nine, tu dois te faire à cette idée que toi et moi, c’est pour toujours, quoi qu’il advienne ! Pour le reste, on s’arrangera, ne t’en fais pas !

Marine vint se blottir dans les bras de Coralie. N’ayant faim ni l’une ni l’autre, elles décidèrent d’aller se coucher.
- Cora, tu veux que je vienne dormir avec toi, ou tu préfères que je dorme dans ma chambre ?
- Pourquoi dis-tu ça, Nine ?
- Mon amour, je… je sens que tu ne peux pas, ce soir, je ne veux pas m’imposer… Et puis, moi aussi, j’ai le bissap qui arrive bientôt…
- Nine ! tu es si gentille ! J’adore ton expression avec le bissap : je vais la reprendre… Tu sais, être indisposée ne nous empêche pas de nous aimer, de se prendre dans nos bras, de te nous dire… L’amour, ça se fait, mais ça se dit, aussi ! viens dormir avec moi… S’il te plaît… Sinon, je viens dans ton lit, moi !

Marine enlaça son amie et c’est en s’embrassant tendrement qu’elles s’endormirent. Les deux jeunes femmes dormirent très bien, cette nuit-là et se réveillèrent fraîches et heureuses. Une longue journée les attendait : elles se mirent en route rapidement.


Le joli cœur

Marine avait pris rendez-vous au Chat beauté comme convenu le mercredi à l’heure du déjeuner pour s’occuper de son épilation. Manine l’attendait donc au magasin. Sitôt son amie entrée elle referma le magasin et passa dans le salon de travail où tout était préparé.
Marine se mit en tenue adéquate, ôtant pantalon et culotte avant de s’asseoir sur le fauteuil de torture, comme l’appelait Manine pour s’amuser ! Manine regarda attentivement. Les poils avaient suffisamment repoussé, il était possible de les prendre à la pince.
- Bon, tu es prête ? On va commencer… je te préviens que ça ne va pas être très agréable, cette première partie, je suis désolée !

Manine délimita donc la forme du cœur à la pince, retirant les poils sur quelques millimètres. Elle appliqua un cache ayant la forme du cœur sur son tracé pour éviter que le laser vienne accidentellement en éclairer l’intérieur. Quand elle eut terminé, elle fit rouler l’appareil près du fauteuil, ajusta le réglage pour une couleur de poil sombre et mit ses lunettes de protection.
- Tiens, mets ce masque pour protéger tes yeux, cette lumière n’est pas très sympa pour la rétine ! La lumière laser chauffe un peu, tu vas voir que l’appareil t’envoie un peu de fraîcheur en même temps, tu ne devrais rien sentir.

Déplaçant avec lenteur la pièce à main délivrant la lumière requise pour son travail, Manine éclaira pendant quelques minutes toute la zone à épiler, ce qui fit frissonner Marine quand le courant frais passa sur ses parties les plus sensibles, les plus intimes. Puis elle arrêta la machine et se redressa. Reculant un petit peu sa tête, elle regarda son travail, un sourire gourmand aux lèvres avant de retire le cache.
- Quel dommage que tu n’aies pas le temps…
- Le temps de quoi ?
- De rester un peu. Oh et puis tant pis, je vais te passer la crème hydratante tout de même…

Manine se repencha et lécha très soigneusement toute la partie qu’elle venait de travailler, et un peu plus, même, s’y attardant avec délice. Maintenant à genoux entre les jambes de Marine, elle joua de sa langue tant et si bien que Marine repoussa bientôt son visage en émettant un gémissement, les yeux plein de ses larmes de plaisir.
- Petit cadeau pour ton baptême du laser, ma belle !
- Et toi ?
- Moi, je vois Loul cet après midi, ne te fais pas de souci, j’aurai mon content de plaisir !
- Si tu le dis…

Manine rangea l’équipement et revint, tout de même, passer la véritable crème hydratante sur les parties traitées.
- Tu verras les racines des poils tomber d’ici quelques jours, une dizaine environ. Après, la repousse sera plus faible. Il faudra revenir, disons toutes les 4 à 6 semaines, au début. Après, ce sera plus espacé. Tu vas être encore plus belle, j’en salive d’avance !

Marine paya sa séance d’épilation et s’en retourna à son travail, heureuse de ce qu’elle avait entrepris mais avec tout de même un arrière goût d’insatisfaction ; elle aurait bien aimé rendre la politesse à son amie… cela lui manquait. Ce n’était que partie remise, se promit-elle.

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