Des talents cachés

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Des talents cachés Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-01-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Des talents cachés
Aller au devant de l’envie



- Comment ? Tu pourrais accepter seulement ? Tu arrives, à la piscine, tu fais publiquement remarquer que j’aurais besoin d’une opération, tu me fournis les précisions nécessaires, tu m’encourages à ne pas tenir compte de l’avis de « mon idiot de mari» , tu sèmes la zizanie dans mon couple, tu me proposes à plusieurs reprises une aide pécuniaire pour réaliser mon rêve et au moment où je t’offre des vacances avec moi, en Tunisie tu te défiles. Quel ami es-tu donc ?

Le coach et l’élève se tutoient. Ils sont bien plus proches que je ne le pensais. Julie a renoncé à vouloir me convertir, André lui est indispensable et elle lui rappelle habilement qu’il est responsable de ses décisions. Elle va et vient devant lui, tourne, se penche à droite, à gauche, exécute une sorte de ballet semblable à ceux qu’André dirige à la piscine. André la suit des yeux, se laisse fasciner par ces jambes dénudées, par l’apparition du fond de culotte coincé dans la fente du sexe ou entre les fesses appétissantes de cette tentatrice ou par les sursauts des seins hors de la corbeille du soutien-gorge. Il a mené le jeu jusque là, mais Julie lui vole la direction en étalant ses charmes. Il craque, sent que l’heure de passer à l’acte est venue et oublie ses bonnes résolutions et ses craintes de panne.

- Tu as gagné, je t’accompagnerai et je serai heureux d’être le premier témoin de ta métamorphose. Je serai en partie le créateur de la nouvelle Julie. Mon seul souci est la réaction de ton mari quand il apprendra mon rôle dans cette formidable aventure de ta transformation physique et mentale en particulier. Tant mieux s’il est trop veule pour divorcer.

- Il ignore ton rôle depuis toujours, croit que c’est Victoire qui m’a « bourré le crâne » et qui sera du voyage. Je ne cherche pas à le détromper. Je l’aime, il ne me soutient pas, ferme les yeux pour ne rien voir. Qu’il continue à jouer au sourd et à l’aveugle. Il changera d’avis plus tard, quand il verra les résultats et notre vie reprendra son cours normal.

- Tu l’aimes, dis-tu. Mais tu lui mens. Comme c’est étrange. Tu as peut-être raison. Il ne te mérite pas, mais il est sage de ne pas le pousser aux extrémités du divorce. Tu auras encore besoin d’un «casse-croûte » au retour.

- Un casse-croûte qui ne m’aimerait plus ?

- Organise ta vie, garde ton casse-croûte et prends un amant. Tant de femmes se débrouillent très bien comme ça, compartimentent leur vie et savent se partager sans se trahir. Toi, tu es splendide, tu trouveras ce qu’il te faut. Il doit payer le prix de sa vie avec une aussi jolie femme.

- Tu n’as pas toujours dit ça quand tu m’incitais à améliorer mon physique.

-C’est bien, revenons à nos moutons. Oublions le mari, tu lui accordes trop de place. Te fait-il encore l’amour ? Le fait-il par habitude ou avec passion ?

- Comme tu es curieux. Depuis que je lui ai annoncé ma résolution de suivre mon plan, il ne me touche plus. Ça lui passera.

- Autrement dit, il ne te manque pas. Si ça te pose un problème, tu peux compter sur moi. Je me tiendrai à ta disposition.

André avance ses pions. Peut-être un peu vite pour Julie:
- Ce que tu peux dire comme bêtises, mon cher André. Je te mentirais si je prétendais ne pas souffrir de cette abstinence forcée. L’espoir d’un retour à la normale me permet de supporter ce manque actuel. Mais toi, es-tu certain de vouloir être mon support pendant les jours difficiles qui arrivent ?

- Je t’ai répondu. Oui, je serai présent à tes côtés, ne l’avais-tu pas compris ?

Julie bondit de sa chaise et se précipite sur André, s’assied sur ses genoux, faisant remonter sa jupe sur ses cuisses, offrant à mon appareil une vue plongeante sur son entrecuisse et la bande blanche de la culotte moulant son sexe. Elle veut embrasser la joue de son futur accompagnateur. Le vicieux tourne légèrement la tête et leurs deux bouches se rencontrent. Les lèvres restent longuement collées. André lui roule un patin d anthologie qui n’en finit plus, la penche en arrière, pose sa patte sur le nichon qui déborde de son bonnet. Je vise les têtes, enregistre le combat des langues et les bosses qu’elles font dans les joues. Julie brasse l’air de ses deux mains. Il lâche prise enfin.

- Oh! André, nous sommes amis. Ça suffit. Que dirait mon mari s’il nous surprenait?

- Il te croit chez Victoire. Sourd et aveugle, il ne saura rien et n’a donc rien à dire. Tu n’as pas aimé ?

- Si, mais il ne faut pas. Reprends-toi. Tu me fais tourner la tête.

- C’est vrai, je suis ton ami. Aussi, tu m’as sauté dessus, ne sens-tu pas quelque chose de dur sous ta cuisse ? Me crois-tu de bois. Je ne suis qu’un homme. La chaleur de tes cuisses a troublé mon sang. Excuse-moi, ça ne se reproduira plus, parole d’ami. Pardon, oublions cet instant d’égarement. Mais c’était drôlement bon, hein ?

Julie ne répond pas, se lève et essaie de voir sur le visage d’André s’il est sincère. Elle est troublée et tire sur le bas de la jupe coupable de s’être dérobée sous ses cuisses et une partie de sa croupe. Elle se sent coupable d’avoir tenté le malheureux ami. Elle reste debout, pensive. André ne perd pas le nord, un peu déçu d’avoir dû interrompre l’embrassade, mais convaincu d’avoir marqué des points importants
- Quand tu reviendras de Tunis, tu seras différente. Tes proches et tes amis le constateront. Mais toi, auras-tu des points de comparaison ? Tu as vu dans les revues ou sur internet des publicités de femmes courageuses, fières d’avoir amélioré leur apparence, il y a immanquablement deux photos au moins et les mentions AVANT et APRES.

- Tu crois ? Je n’ai pas l’intention de faire de la publicité.

- Pense au plaisir que tu prendras à comparer ton corps Avant et Après. Cela servira même à calmer l’énervement de ton homme. La comparaison l’obligera à admettre ses torts.

- Pour cela il faudrait des photos de moi nue. Qui pourrait me photographier maintenant et plus tard . Je ne vais pas me mettre à poil devant n’importe quel photographe. C’est dangereux. Je ne veux pas être exposée en tenue d’Eve sur face book ou twister Une photo d’avant ferait rire la toile.

La malheureuse est complexée, André a fait fort. Il a trouvé le point faible de Julie et va en profiter.

- Pour ton plaisir et celui de ton mari, fais-moi confiance. J’ai un excellent appareil , je suis capable de te procurer des clichés nets et où tu paraîtras à ton avantage dont je ferai honnêtement usage. Je t’accompagnerai et je serai le photographe dont tu as besoin, Avant, Après et aussi pendant ton séjour. Je suivrai au jour le jour les progrès visibles. Nous ferons un historique en image de ce que tu endureras pour plaire à ton mari.
Plus la ficelle est grosse, moins Julie est méfiante. Elle écarquille les yeux et embrasse André sur le front
- Mais il faudrait que je me déshabille devant toi? Où ?

- Pourquoi pas ici, à l’abri de tous les regards. Tu n’as pas confiance en moi ?

La question comprend un piège. Si elle répond oui, elle devra se dévêtir, si elle répond non elle pourrait perdre son futur accompagnateur et André devrait remettre à plus tard…L’envie de Julie est plus forte que sa raison. Elle se sent obligée de concéder
- Bien sûr, je te fais confiance depuis le début. Je ne vais pas me dégonfler. Tu connais déjà bien mon corps. Tu as su en relever les défauts quand j’étais en maillot de bain. Je n’ai plus grand’ chose à te cacher. Quand commençons-nous ?

Là, elle fait du zèle. Par innocence ou par désir de s’exhiber et d’entraîner l’homme au lit. Son manque de retenue m’exaspère, je sens que la suite sera gratinée, Julie perd la tête et obéit à des pulsions profondes qui dictent sa conduite étrange depuis des semaines. André ne peut plus reculer, oublie les consignes de prudence après le passage tumultueux de L’ardente Maud et tombe dans son propre piège:


-Sans tarder. Il faut savoir exploiter ton enthousiasme. Si tu veux, le cadre idéal serait la pièce voisine. On ne doit pas voir ton corps dans ce décor de cuisine, entre vaisselle et casseroles, ce serait une injure à la beauté. Passons dans ma chambre.

Au mot chambre, un pli se dessine sur le front de la naïve candidate. Elle ne peut pas ignorer ce que font dans une chambre un homme et une femme. Le danger l’émoustille. Sa confiance déclarée l’entraîne sur les pas du pervers. Je pourrais cogner une porte, la mettre en garde en faisant du bruit, elle se raviserait peut-être, reniflerait un danger et demanderait un délai de réflexion. Je ne saurais jamais jusqu’où elle est prête à se soumettre aux ruses de son coach sportif. Elle s’est montrée prête à me mentir, me trahira-t-elle vraiment, complètement. Petit à petit elle augmente ses chances de trouver l’amant qui voisinera avec son « casse-croûte ». André , jeune, musclé, bel homme devrait faire l’affaire. Elle ne veut pas décourager son audace.

Un homme, un lit, une femme nue, voilà le décor idéal où il faudra revenir pour des photos comparables, après le séjour en clinique. Autant débuter l‘expérience pour fidéliser ce compagnon flatteur. Elle a 27 ans, un mari, un enfant, tout cela lui est-il devenu pesant ? Se projette-t-elle déjà dans l’APRES avec l’ami qui l’a embrassée si passionnément. Se mettre nue dans un studio photo ou se foutre à poil dans la chambre à coucher d’un ami célibataire, est-ce la même chose pour une personne raisonnable? A elle d’en juger, je ne veux plus l’influencer. Si elle me trouvait dans ce placard, caméscope en main, en ce moment d’abandon, de quoi ne m’accuserait-elle pas? Et l’autre n‘oublierait pas de m’accuser d’espionnage exercé à son insu. Julie, prise en flagrant délit, se sentirait compromise et entendrait les arguments avec un surcroît de mauvaise foi et voudrait se venger sur l’heure De toute façon, le résultat est acquis, elle souhaite se faire prendre par son athlète, elle y passera tôt ou tard. Je filme avec des larmes plein les yeux.

Il n’y a pas beaucoup à enlever pour se retrouver dans la tenue indispensable devant l’appareil du photographe improvisé. Je continue ma tâche et je saisis l’empressement de l’ami pour dégrafer le soutien-gorge avant de placer par derrière ses deux mains sous les globes des seins afin de leur éviter une chute . Non, ces deux là ne cacheront pas le nombril de la dame, il les tient trop bien. Elle prend le relais quand ses tétins commencent à pointer entre les pouces et index d l’ami. C’est pour lui permettre de plier les genoux avant de saisir la ceinture du slip blanc. Pendant que de ses mains habiles il dévoile la croupe de Julie et la fait sursauter en caressant les fesses, André me la présente de face et je filme la mise à jour des poils du pubis et le début de la fente du sexe marquée par le capuchon enflé d’un clitoris que je sais très sensible.

- C’est quoi cette culotte fendue. Tu te promènes souvent comme ça. Ton mari sait-il que tu es toujours prête à accueillir des étrangers?

Je n’avais pas remarqué ce détail; c’est nouveau pour moi. Je comprends mieux l’attitude d’André quand elle s’est assise sur ses genoux. Le doute désormais n’est plus possible: ma femme est venue avec la ferme intention de s’offrir. Cette culotte fendue faciliterait la pénétration.


. La femme que je suis en train de perdre est admirablement belle, d’une beauté qui explique l’acharnement d’André à me la ravir . Il la fait tourner, veut que je saisisse la finesse de la taille, la cambrure des reins et l’épanouissement si harmonieux de sa croupe de femme mûre, proche de la trentaine, au plus bel âge de sa vie.

- C’est très bien. Tu es courageuse. Enfin cet effeuillement est facile quand on se sait aussi bien bâtie. Je vais te prendre de dos, de face; en entier d’abord puis par étages, de haut en bas
« Je vais te prendre » Dans un autre contexte, cela passerait pour une menace ou une promesse. Lui, sait ce qu’il suggère et corrige, « je te prendrai aussi de profil, de chaque côté»; le propos est moins suggestif. Tiens-toi droite, pousse ton genou droit en avant, soulève un peu ce sein : ( ce sein est touché du doigt) Et André tourne autour d’elle, désigne chaque partie à photographier, les touche, palpe parfois tandis que Julie creuse ses reins, expose l’angle de ses cuisses au flash, n’a pas honte d’arrondir des fesses à rectifier, lève un pied, un bras, tourne la tête à droite, à gauche ou fait saillir sa poitrine dite «  légèrement tombante » pour les besoins de l’opération future. Là un doigt déniche un petit bourrelet, ailleurs c’est un petit matelas de tissus adipeux. Si j’avais à être convaincu, je finirais par croire que l’aventure tunisienne est indispensable. Par bonheur André me rassure un instant.

- Ah ! Si je t’avais mieux observée, dans les conditions présentes, j’aurais pu faire quelque chose pour t’éviter l’emploi des canules de liposuccion et tous les frais que tu as engagés. J’aurais pu éliminer moi-même beaucoup de petits défauts. L’examen attentif de chaque partie de ton corps merveilleux auquel tu viens de te prêter révèle que le mal est inférieur à ce que je prévoyais.

- Ah ! Bon. Tout cela te paraît exagéré ? En es-tu certain. Je devrais annuler le voyage, le séjour en ta compagnie et l’opération?

- Ce n’est pas ce que je dis. Non, le résultat sera plus complet et plus rapide si tu suis ton plan. De plus les dépenses sont réalisées. Pourtant je pourrais dès à présent rendre le résultat plus rapide, plus efficace et moins douloureux.

- Que dois-je faire ?

- Toi ? Rien. Il est dommage que cette séance se fasse si tardivement.

-Est-ce de ma faute ? Il fallait demander.

- Je me reproche de n’avoir pas voulu t’embarrasser plus tôt, par crainte que tu ne refuses de te dévoiler comme tu viens de le faire si complaisamment. Il n’est pas facile pour un jeune homme de demander à une belle femme de se déshabiller, on peut toujours craindre une réaction violente de sa pudeur et des accusations de tentatives perverses.

- T’ai-je repoussé, accusé de perversité ? Non, cher ami, je te fais confiance. Alors précise comment tu pourrais faciliter la suite.

Je croyais l’avoir annoncé pendant le cours d’aquagym. Je suis actuellement une préparation de masseur kinésithérapeute. Je n’ai pas encore mon diplôme, mais je peux déjà exercer gratuitement. Des massages répétés et quotidiens des hanches, de l’intérieur des cuisses, du haut des bras ou des muscles fessiers pourraient gommer une partie importante des fines couches de graisse qui se déposent.

- Mais pour les seins ?

- Des massages ne suffiraient pas. Pour le reste, nous avons une quinzaine et je pourrais, à ta demande, simplifier et alléger par des massages le travail du chirurgien.

-Et tu ne le disais pas ? Qu’attends-tu pour commencer. Je te paierai s’il le faut.

- Tu m’as payé par avance en m’offrant ce séjour près de toi. Si tu veux, allonge-toi en travers de mon lit et je t’offre la première séance. As-tu une petite demi-heure? Ton mari t’attend-il ?

- Qu’il attende! Il sait que les discussions entre femmes et avec Victoire, durent plus longtemps qu’annoncé. Merci de me masser. Je me couche sur le ventre ou sur le dos ?
- En premier, sur le ventre. Laisse dépasser du matelas le bas des jambes, écarte un peu les genoux pour que je puisse attaquer le gras sous les cuisses. Je devrai aussi masser très doucement cette partie : tu sens? Dit-il en parcourant de l’index les grandes lèvres du sexe. Ça ne te gênera pas, tu n’es pas trop sensible par là?

- Si, un peu. Mais si c’est nécessaire, je penserai à autre chose. Fais ce qui me fera du bien.

- Cela te fera du bien , n’en doute pas. Mais il faut le faire. Je commence par les pieds, les chevilles, les l mollets et je remonte. Sois patiente.

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