Des voisins très libérés
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-06-2024 dans la catégorie Plus on est
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Des voisins très libérés
Corinne et Christophe avaient décidé de changer de lieu de vacances. Ce serait une station balnéaire de l'Atlantique dotée de longues plages de sable fin où ils pourraient à la fois se baigner, bronzer et marcher les pieds au ras des vagues.
Ce jour là, par un temps resplendissant, ils foulaient le sable dur en respirant à plein poumons l'air iodé vêtus de leur seul maillot de bain, un bikini pour Corinne mettant en valeur son corps de quinquagénaire parfaitement conservé qui la rendait fière quand elle se comparaît aux femmes plus jeunes, et un bermuda pour Christophe, au physique assorti à celui de son épouse ce qui le valorisait à ses yeux.
Il s'était donnés pour but de rejoindre un blockhaus distant d'un bon kilomètre avant de revenir sur leurs pas et de retrouver leur serviette de bain. Mais ils devaient auparavant traverser une zone de 500m environ réservée aux naturistes. C'était un passage un peu embarrassant pour Christophe. Croiser des corps nus alors que lui était en maillot lui semblait entrer dans la catégorie détestable des voyeurs. Corinne en revanche s'y montrait à l'aise parce qu'elle avait aussi pratiqué le naturisme dans sa jeunesse "avec des copines" précisait elle à son mari sans s'attarder sur le contenu réel. Celui-ci s'efforçait de ne pas regarder les chairs dévoilées en accélérant le pas pour sortir de la zone et retrouver celle des "textiles", suscitant la protestation de son épouse, que ce passage en zone nudiste rendait curieuse.
C'est alors qu'une voix féminine les interpella :
- Hou hou ! Christophe ! Corinne !
Ils se retournèrent et découvrirent avec stupéfaction Catherine, leur voisine en tenue d'Eve, accourant vers eux ses gros nichons en bataille pour leur faire la bise, suivie aussitôt par son mari Laurent, pas plus gêné de montrer son imposant costume trois pièces ballotant au rythme de sa marche.
S'ensuivit un dialogue un peu surréel où les uns annoncèrent leurs vacances dans un lieu inconnu et les autres au contraire leur fidélité à cette plage, exhibant fièrement leur corps intégralement bronzé. Dans leurs relations de voisinage, Laurent et Catherine avaient juste évoqué devant Corinne et Christophe leur goût des bains de mer sans jamais entrer dans les détails. Désormais, les deux couples étaient renseignés. Les plus gênés n'étaient pas les deux nudistes, très à l'aise dans leurs corps alors qu'ils auraient pu souffrir de la comparaison avec leurs voisins. Laurent, de petite taille, chauve et légèrement bedonnant, Catherine, rondouillette, arrivant à l'épaule de Corinne, étaient représentatifs de cette zone où hommes et femmes, presque tous d'âge mûr, semblaient indifférents à leurs défauts physiques, soucieux avant tout de profiter de la morsure du soleil et de goûter le plaisir du bain sans intermédiaire sur la peau.
La conversation se prolongea. Christophe et Corinne l'abrégèrent pour poursuivre leur marche jusqu'au blockhaus et revenir en évoquant cette étrange rencontre.
- Ben alors si on m'avait dit ça je ne l'aurais pas cru.
Corinne traduisait parfaitement l'état d'esprit de son mari, aussi estomaqué qu'elle de leur découverte. Des voisins pourtant si ordinaires, lui rond de cuir dans une administration, elle cadre dans une entreprise privée, s'étaient montrés à poil devant eux sans la moindre gêne en tant qu'habitués d'une plage naturiste. Et peut-être même libertine, qui sait.
- Ils ne sont pas très beaux, ricana Christophe.
- Non certes mais ils l'assument très bien, répliqua son épouse. D'ailleurs Catherine n'est pas si moche. Elle a un joli visage et pour être franche, j’envie sa poitrine. Mes seins sont trop petits, les siens sont parfaits.
Christophe ne démentit pas. Il ne s'attendait pas à découvrir chez sa voisine de pareils obus, aussi bien accrochés. Et ses fesses charnues ouvraient des perspectives inavouables.
- Et Laurent n'est pas si mal pour son âge, poursuivit Corinne, sans préciser sa pensée. Et pour cause. Elle avait été impressionnée par ses parties génitales, étonnamment développées pour un homme de cette taille.
Ils traversaient à nouveau la zone naturiste quand ils virent Laurent et Catherine dans l'eau.
-Eh oh vous venez ? lança Catherine au couple marcheur, les nichons hors des vagues, à la fois lourds et dressés.
Corinne et Christophe se regardèrent. Ils avaient justement envie de se baigner. Alors, prise d'une inspiration subite qui cloua Christophe sur place, Corinne dégrafa son soutif et se déculotta, posant son maillot sur le sable avant de se jeter à l'eau dans le plus simple appareil, sous les applaudissements de ses voisins. Son mari se sentit soudain stupide. Après quelques hésitations, il se décida lui aussi à poser culotte et se précipita à l'eau comme pour ne pas s'exposer aux regards sur la plage. Nouveaux applaudissements.
Les deux couples nus se laissèrent aller aux jeux aquatiques, d'autant plus faciles que la marée basse transformait la mer en lac.
- C'est agréable, hein, de se baigner à poil ? gloussa Catherine.
- Oui c'est vrai, reconnut Corinne, qui goûtait avec volupté les caresses de l'eau salée sur sa peau nue. Et Christophe, s'il chercha à dissimuler sa partie basse, semblait lui aussi savourer le moment. Ils sortirent de l'eau près de vingt minutes plus tard, vite rhabillés pour le couple marcheur, mais Laurent lança :
- Pourquoi ne viendriez-vous pas nous rejoindre ? Vous avez fait le plus dur.
Et c'est ainsi que Corinne et Christophe rapatrièrent leurs impedimenta à côté du couple naturiste, adoptant la même "tenue", ce qu'ils n'auraient jamais imaginé au début de leur journée.
*******
Tantôt verso, tantôt recto, Corinne et Catherine devisaient au soleil, non pour la première sans s'être copieusement enduite de crème protectrice, comme Christophe, tous deux un peu honteux de leurs fesses blanches. Ils découvraient un environnement très habituel, écoutant Catherine, bavarde, leur confier les us et coutumes du lieu.
- Ici, il y a beaucoup d'homos, c'est un lieu de drague et ils vont après là derrière, dans les dunes, s'enculer (Corinne et Christophe n'auraient pas imaginé ce mot sortir de la bouche de leur voisine). Il y a aussi des hommes qui ne sont pas homos et des femmes qui ne sont pas lesbiennes, rassurez-vous. Regardez celle-là, dit-elle en désignant une femme très bronzée et pas mal tatouée. C'est une femme qui baise, elle cherche le mâle (encore une expression stupéfiante dans la bouche de Catherine). Les hommes seuls, vous en voyez aussi, guettent les bonnes fortunes mais elles sont rares. Vous le constatez, il y a surtout beaucoup de couples comme nous, souvent âgés, de la génération post 68, très libres, voire libérés. Certains se retrouvent dans des soirées coquines. Bon, il y a aussi des joueurs de pétanque qui viennent à marée basse. C'est comme un club."
Catherine et Laurent étaient visiblement heureux de commenter les allées et venues sur cette plage à leurs nouveaux convertis. Le long des vagues défilaient des promeneurs nus, parfois en maillot ne faisant que passer. Les deux hommes se faisaient des remarques sur les femmes, pour les louer ou les déprécier, et leurs compagnes ne se gênaient pas pour faire de même avec les hommes, rigolant au spectacle de leur pénis, "saucisse ou dé à coudre". Le passage d'un homme noir puis d'un nain suscitèrent des réflexions étonnées. Qu'est-ce que pouvait faire un Noir sur une plage naturiste, sinon draguer, estimait Laurent, pas désapprouvé par sa compagne. Quant au nain, très membré, il fit glousser les deux femmes, convaincues qu'il trouverait chaussure à son pied, si on peut dire, sur cette plage où les femmes seules n'étaient pas rares.
Arrivé à la fin de l'après-midi, Catherine et Laurent considérèrent qu'il était idiot de ne pas prolonger leur rencontre et invitèrent leurs voisins à diner dans leur résidence de vacances; Ces derniers acceptèrent, Corinne glissant juste pour plaisanter :
- On peut venir habillés ?
C'était évidemment le cas, et rendez-vous fut pris.
Corinne choisit de porter son caleçon en coton qui lui faisait une seconde peau et un débardeur dégageant ses belles épaules, le tout sans sous- vêtements.
- Tu es terriblement bandante comme ça, sourit Christophe en l'embrassant, alors que lui avait classiquement revêtu un bermuda et un tee-shirt.
Corinne était consciente et fière de son attrait sexuel, intact à la cinquantaine, même si elle en usait peu, ce qui la faisait passer pour une allumeuse dans son milieu professionnel.
Lorsqu'ils arrivèrent chez le couple invitant, ils découvrirent Catherine en robe à boutons, très ouverte sur le devant et nue dessous, et Laurent dans une bizarre tunique tombant sur ses chevilles. Probablement sans slip, pensèrent-t-ils. Le repas fut vivant, épicé et arrosé tant et si bien que les deux invités étaient dans un état proche de l'ébriété. Il était minuit quand ils voulurent repartir mais il était évident que ni l'un ni l'autre n'étaient en état de conduire.
- Restez dormir ici, nous avons une chambre d'amis, leur dit Laurent.
C'était plus sage et l'accord fut conclu.
Nus dans le lit, ils étaient trop énervés par la soirée et l'alcool pour s'endormir. Ils pensèrent faire l'amour mais n'osèrent pas en présence proche de leurs hôtes. Sauf que ceux-ci n'eurent pas cette pudeur. Les grincements du lit voisin et surtout les exclamations de Catherine ne laissaient pas place au doute. Leurs hôtes baisaient. L'affaire n'étant pas expédiée en dix minutes, Corinne fut prise d'une envie irrésistible de voyeurisme. Comme par hasard, la porte de la chambre était ouverte et celle-ci éclairée comme si les deux fornicateurs voulaient être vus et entendus. Corinne les découvrit sur le lit, de profil, en position de levrette. Ce qu'elle vit en premier fut le pénis de Laurent, monumental, entrant et sortant en cadence, de toute sa longueur dans le tréfonds de Catherine qui s'exaltait en agitant sa vaste croupe et en balançant ses gros seins entre ses bras tendus. Elle tourna son visage vers Corinne, déformé par le plaisir et lâcha :
- Ah c'est bon. J'aime ca. Viens nous rejoindre au lieu de mater.
Corinne sentit la main de Christophe sur ses fesses rondes. Lui aussi avait vu. Elle chercha sa queue. Il bandait dur. Elle la prit en main et elle tira son mari vers le vaste lit du couple en pleine copulation.
Lorsqu'elle se remémora beaucoup plus tard cette folle soirée, Corinne se demanda ce qui leur était passé par la tête, à elle et Christophe. Comment avaient-ils pu se comporter comme deux débauchés, pour ne pas dire partouzards, pour la première fois de leur vie, à cinquante balais ? L'alcool qui désinhibilise avait sans doute joué un rôle majeur. L'excitation visuelle de la plage naturiste les avait incontestablement mis en condition. Corinne elle-même ne voulait pas paraître en retrait de sa voisine, plus libérée sexuellement, plus crue dans ses propos. L'attitude étonnante de son mari réclamait aussi une réponse sexuelle immédiate, mais elle n'aurait jamais imaginé que cette réponse aurait lieu dans le même lit que leurs voisins. Encore moins ce qui se passa ensuite dans le feu de l'action.
A quatre pattes sur le lit, le visage à quelques centimètres de celui de Catherine, Corinne fut pénétrée sans préliminaire par Christophe et les deux couples se mirent à baiser de conserve avec chez les deux femmes, la même exaltation verbale. Survoltés par la situation, les deux hommes besognaient avec allégresse. La dureté et la vigueur de leur pénis provoquait chez Catherine et Corinne des commentaires laudateurs, heureuses que leur féminité en ébullition fut aussi bien servie. Elles allaient chercher la bite à grands coups de fesses comme une sorte de concurrence de femmes, histoire de ne pas se montrer moins ardente que l'autre. Le vocabulaire grossier de Catherine excita tellement Corinne qu'elle se mit à l'unisson, se tournant vers Christophe pour lui lancer "allez allez vas y jusqu'aux couilles ah qu'elle est bonne ta bite !" qu'elle venait d'entendre, C'est ce langage très cru, inédit, qu'elle eut du mal à assumer plus tard quand Christophe le lui rappela. "Que veux-tu, je n'étais plus moi-même, Catherine m'avait mis la tête à l'envers", plaida-t-elle alors.
C'était un peu réducteur aux oreilles de Christophe mais il préféra ne pas épiloguer. Après tout, il était mal placé pour donner une leçon de moralité après cette soirée mémorable. Le "juste aux couilles" de Corinne avait failli le faire éjaculer et il s'était retiré juste à temps en se comprimant la queue car il ne voulait surtout pas gicler avant Laurent. Catherine venait justement de connaitre un bruyant orgasme et son mari se retirait, toujours fringant.
S'ensuivit une discussion sur le plumard entre deux hommes toujours en érection et deux femmes pantelantes mais encore en appétit.
- Et si on échangeait ? proposa Catherine, un sourire en coin, l'oeil sur la queue de Christophe.
Car si Laurent avait souvent rêvé devant les ondulations de Corinne, Catherine salivait aussi devant le corps athlétique de Christophe. Le couple invité n'était évidemment pas sur la même longueur d'ondes. Leurs voisins n'avaient a priori rien d'excitant. Mais quand on baise à quatre dans le même plumard, on ne voit plus tout à fait les choses sous le même angle. Christophe avait envie d'empoigner les gros seins et les grosses fesses de Catherine et Corinne de se mettre la grosse queue de Laurent bien profond. C'est d'ailleurs elle qui signifia son accord en embouchant le gland proéminent de son voisin avant de l'attirer entre ses cuisses ouvertes.
Certes, Laurent, chauve et bedonnant, n'avait jamais investi ses fantasmes érotiques. Mais elle venait de constater qu'il baisait rudement bien et elle avait justement envie de baiser, encore et encore. Lorsqu'il la pénétra de toute ses longueur, elle poussa un cri bestial et plaqua ses mains sur ses fesses pour accompagner ses coups de boutoir. De voir sa femme participer aussi activement à ce coït improbable déchaina chez Christophe une furieuse envie de défoncer Catherine. Il adopta la même position que l'autre mâle, bras tendus, pine ardente, encouragé par les onomatopées de sa partenaire que la situation excitait prodigieusement. Ils se regardaient mutuellement baiser, comparant leurs attitudes, écoutant leurs commentaires, les hommes soucieux de durer, les femmes les implorant de durer.
Le lit n'était plus qu'un chantier, bouleversé par les diverses positions adoptées durant cet échange de couples. Christophe voulut sodomiser Catherine, qui n'y fit aucune objection, et quand Laurent s'aperçut que sa femme se faisait enculer, il proposa de même à Corinne, qui se fit un peu prier. Bien que dotée d'une paire de fesses très inspirante, elle n'avait accordé cette privauté qu'exceptionnellement à Christophe. Mais de voir celui-ci jambes fléchies, la queue fichée dans l'anus de sa voisine qui en beuglait d'extase, déclencha à nouveau chez Corinne le besoin de ne pas paraitre "moins disante". Elle pria juste Laurent d'y aller mollo au début car il était quand même très gros. Mais quand il finit par s'engager totalement, Corinne perdit complètement les pédales, mordant le drap et le chiffonnant de ses doigts pour étouffer ses cris qui n'étaient pas tous de douleur. C'est sur cette double enculade que les hommes rendirent les armes et remplirent leur capote d'un sperme épais. Ils avaient pris un pied d'enfer et ils n'étaient pas près de l'oublier. Leurs femmes feindraient un moindre enthousiasme, sans en penser un mot.
*******
Corinne et Christophe rentrèrent au bercail après leurs voisins, et la question qui les taraudait était celle-ci : comment on va se comporter avec eux désormais ? Faire comme si rien ne s'était passé sur ce lit, ou bien au contraire revenir là-dessus comme un moment rare et, qui sait, à reproduire ?
Christophe croisa Laurent dans la rue, celui-ci une baguette de pain à la main, mais ni l'un ni l'autre n'abordèrent le sujet pour une raison simple, que Laurent annonça à son voisin :
- Catherine a appris qu'elle avait une promotion dans sa boite mais ça nous oblige à déménager. Elle d'abord et moi un peu plus tard quand j'aurai également ma mutation de fonctionnaire.
Christophe et Corinne, à cette nouvelle, se montrèrent à la fois déçus et soulagés. Déçus parce que c'étaient des voisins charmants (et même un peu plus) mais soulagés parce que leurs rapports de voisinage seraient forcément impactés par ce qu'ils avaient vécu dans l'intimité d'une chambre.
Sur ce point, mieux valait qu'ils s'en aillent pour éviter toute confusion, et peut-être même ragots.
Quelque temps plus tard, Laurent annonça la date de leur déménagement définitif, mais il lui glissa à l'oreille, comme s'il craignait d'être entendu :
- On ne va pas se quitter comme ça. Cela vous dirait, un petit dîner tous les quatre avant de se dire au-revoir ?
Ce jour là, par un temps resplendissant, ils foulaient le sable dur en respirant à plein poumons l'air iodé vêtus de leur seul maillot de bain, un bikini pour Corinne mettant en valeur son corps de quinquagénaire parfaitement conservé qui la rendait fière quand elle se comparaît aux femmes plus jeunes, et un bermuda pour Christophe, au physique assorti à celui de son épouse ce qui le valorisait à ses yeux.
Il s'était donnés pour but de rejoindre un blockhaus distant d'un bon kilomètre avant de revenir sur leurs pas et de retrouver leur serviette de bain. Mais ils devaient auparavant traverser une zone de 500m environ réservée aux naturistes. C'était un passage un peu embarrassant pour Christophe. Croiser des corps nus alors que lui était en maillot lui semblait entrer dans la catégorie détestable des voyeurs. Corinne en revanche s'y montrait à l'aise parce qu'elle avait aussi pratiqué le naturisme dans sa jeunesse "avec des copines" précisait elle à son mari sans s'attarder sur le contenu réel. Celui-ci s'efforçait de ne pas regarder les chairs dévoilées en accélérant le pas pour sortir de la zone et retrouver celle des "textiles", suscitant la protestation de son épouse, que ce passage en zone nudiste rendait curieuse.
C'est alors qu'une voix féminine les interpella :
- Hou hou ! Christophe ! Corinne !
Ils se retournèrent et découvrirent avec stupéfaction Catherine, leur voisine en tenue d'Eve, accourant vers eux ses gros nichons en bataille pour leur faire la bise, suivie aussitôt par son mari Laurent, pas plus gêné de montrer son imposant costume trois pièces ballotant au rythme de sa marche.
S'ensuivit un dialogue un peu surréel où les uns annoncèrent leurs vacances dans un lieu inconnu et les autres au contraire leur fidélité à cette plage, exhibant fièrement leur corps intégralement bronzé. Dans leurs relations de voisinage, Laurent et Catherine avaient juste évoqué devant Corinne et Christophe leur goût des bains de mer sans jamais entrer dans les détails. Désormais, les deux couples étaient renseignés. Les plus gênés n'étaient pas les deux nudistes, très à l'aise dans leurs corps alors qu'ils auraient pu souffrir de la comparaison avec leurs voisins. Laurent, de petite taille, chauve et légèrement bedonnant, Catherine, rondouillette, arrivant à l'épaule de Corinne, étaient représentatifs de cette zone où hommes et femmes, presque tous d'âge mûr, semblaient indifférents à leurs défauts physiques, soucieux avant tout de profiter de la morsure du soleil et de goûter le plaisir du bain sans intermédiaire sur la peau.
La conversation se prolongea. Christophe et Corinne l'abrégèrent pour poursuivre leur marche jusqu'au blockhaus et revenir en évoquant cette étrange rencontre.
- Ben alors si on m'avait dit ça je ne l'aurais pas cru.
Corinne traduisait parfaitement l'état d'esprit de son mari, aussi estomaqué qu'elle de leur découverte. Des voisins pourtant si ordinaires, lui rond de cuir dans une administration, elle cadre dans une entreprise privée, s'étaient montrés à poil devant eux sans la moindre gêne en tant qu'habitués d'une plage naturiste. Et peut-être même libertine, qui sait.
- Ils ne sont pas très beaux, ricana Christophe.
- Non certes mais ils l'assument très bien, répliqua son épouse. D'ailleurs Catherine n'est pas si moche. Elle a un joli visage et pour être franche, j’envie sa poitrine. Mes seins sont trop petits, les siens sont parfaits.
Christophe ne démentit pas. Il ne s'attendait pas à découvrir chez sa voisine de pareils obus, aussi bien accrochés. Et ses fesses charnues ouvraient des perspectives inavouables.
- Et Laurent n'est pas si mal pour son âge, poursuivit Corinne, sans préciser sa pensée. Et pour cause. Elle avait été impressionnée par ses parties génitales, étonnamment développées pour un homme de cette taille.
Ils traversaient à nouveau la zone naturiste quand ils virent Laurent et Catherine dans l'eau.
-Eh oh vous venez ? lança Catherine au couple marcheur, les nichons hors des vagues, à la fois lourds et dressés.
Corinne et Christophe se regardèrent. Ils avaient justement envie de se baigner. Alors, prise d'une inspiration subite qui cloua Christophe sur place, Corinne dégrafa son soutif et se déculotta, posant son maillot sur le sable avant de se jeter à l'eau dans le plus simple appareil, sous les applaudissements de ses voisins. Son mari se sentit soudain stupide. Après quelques hésitations, il se décida lui aussi à poser culotte et se précipita à l'eau comme pour ne pas s'exposer aux regards sur la plage. Nouveaux applaudissements.
Les deux couples nus se laissèrent aller aux jeux aquatiques, d'autant plus faciles que la marée basse transformait la mer en lac.
- C'est agréable, hein, de se baigner à poil ? gloussa Catherine.
- Oui c'est vrai, reconnut Corinne, qui goûtait avec volupté les caresses de l'eau salée sur sa peau nue. Et Christophe, s'il chercha à dissimuler sa partie basse, semblait lui aussi savourer le moment. Ils sortirent de l'eau près de vingt minutes plus tard, vite rhabillés pour le couple marcheur, mais Laurent lança :
- Pourquoi ne viendriez-vous pas nous rejoindre ? Vous avez fait le plus dur.
Et c'est ainsi que Corinne et Christophe rapatrièrent leurs impedimenta à côté du couple naturiste, adoptant la même "tenue", ce qu'ils n'auraient jamais imaginé au début de leur journée.
*******
Tantôt verso, tantôt recto, Corinne et Catherine devisaient au soleil, non pour la première sans s'être copieusement enduite de crème protectrice, comme Christophe, tous deux un peu honteux de leurs fesses blanches. Ils découvraient un environnement très habituel, écoutant Catherine, bavarde, leur confier les us et coutumes du lieu.
- Ici, il y a beaucoup d'homos, c'est un lieu de drague et ils vont après là derrière, dans les dunes, s'enculer (Corinne et Christophe n'auraient pas imaginé ce mot sortir de la bouche de leur voisine). Il y a aussi des hommes qui ne sont pas homos et des femmes qui ne sont pas lesbiennes, rassurez-vous. Regardez celle-là, dit-elle en désignant une femme très bronzée et pas mal tatouée. C'est une femme qui baise, elle cherche le mâle (encore une expression stupéfiante dans la bouche de Catherine). Les hommes seuls, vous en voyez aussi, guettent les bonnes fortunes mais elles sont rares. Vous le constatez, il y a surtout beaucoup de couples comme nous, souvent âgés, de la génération post 68, très libres, voire libérés. Certains se retrouvent dans des soirées coquines. Bon, il y a aussi des joueurs de pétanque qui viennent à marée basse. C'est comme un club."
Catherine et Laurent étaient visiblement heureux de commenter les allées et venues sur cette plage à leurs nouveaux convertis. Le long des vagues défilaient des promeneurs nus, parfois en maillot ne faisant que passer. Les deux hommes se faisaient des remarques sur les femmes, pour les louer ou les déprécier, et leurs compagnes ne se gênaient pas pour faire de même avec les hommes, rigolant au spectacle de leur pénis, "saucisse ou dé à coudre". Le passage d'un homme noir puis d'un nain suscitèrent des réflexions étonnées. Qu'est-ce que pouvait faire un Noir sur une plage naturiste, sinon draguer, estimait Laurent, pas désapprouvé par sa compagne. Quant au nain, très membré, il fit glousser les deux femmes, convaincues qu'il trouverait chaussure à son pied, si on peut dire, sur cette plage où les femmes seules n'étaient pas rares.
Arrivé à la fin de l'après-midi, Catherine et Laurent considérèrent qu'il était idiot de ne pas prolonger leur rencontre et invitèrent leurs voisins à diner dans leur résidence de vacances; Ces derniers acceptèrent, Corinne glissant juste pour plaisanter :
- On peut venir habillés ?
C'était évidemment le cas, et rendez-vous fut pris.
Corinne choisit de porter son caleçon en coton qui lui faisait une seconde peau et un débardeur dégageant ses belles épaules, le tout sans sous- vêtements.
- Tu es terriblement bandante comme ça, sourit Christophe en l'embrassant, alors que lui avait classiquement revêtu un bermuda et un tee-shirt.
Corinne était consciente et fière de son attrait sexuel, intact à la cinquantaine, même si elle en usait peu, ce qui la faisait passer pour une allumeuse dans son milieu professionnel.
Lorsqu'ils arrivèrent chez le couple invitant, ils découvrirent Catherine en robe à boutons, très ouverte sur le devant et nue dessous, et Laurent dans une bizarre tunique tombant sur ses chevilles. Probablement sans slip, pensèrent-t-ils. Le repas fut vivant, épicé et arrosé tant et si bien que les deux invités étaient dans un état proche de l'ébriété. Il était minuit quand ils voulurent repartir mais il était évident que ni l'un ni l'autre n'étaient en état de conduire.
- Restez dormir ici, nous avons une chambre d'amis, leur dit Laurent.
C'était plus sage et l'accord fut conclu.
Nus dans le lit, ils étaient trop énervés par la soirée et l'alcool pour s'endormir. Ils pensèrent faire l'amour mais n'osèrent pas en présence proche de leurs hôtes. Sauf que ceux-ci n'eurent pas cette pudeur. Les grincements du lit voisin et surtout les exclamations de Catherine ne laissaient pas place au doute. Leurs hôtes baisaient. L'affaire n'étant pas expédiée en dix minutes, Corinne fut prise d'une envie irrésistible de voyeurisme. Comme par hasard, la porte de la chambre était ouverte et celle-ci éclairée comme si les deux fornicateurs voulaient être vus et entendus. Corinne les découvrit sur le lit, de profil, en position de levrette. Ce qu'elle vit en premier fut le pénis de Laurent, monumental, entrant et sortant en cadence, de toute sa longueur dans le tréfonds de Catherine qui s'exaltait en agitant sa vaste croupe et en balançant ses gros seins entre ses bras tendus. Elle tourna son visage vers Corinne, déformé par le plaisir et lâcha :
- Ah c'est bon. J'aime ca. Viens nous rejoindre au lieu de mater.
Corinne sentit la main de Christophe sur ses fesses rondes. Lui aussi avait vu. Elle chercha sa queue. Il bandait dur. Elle la prit en main et elle tira son mari vers le vaste lit du couple en pleine copulation.
Lorsqu'elle se remémora beaucoup plus tard cette folle soirée, Corinne se demanda ce qui leur était passé par la tête, à elle et Christophe. Comment avaient-ils pu se comporter comme deux débauchés, pour ne pas dire partouzards, pour la première fois de leur vie, à cinquante balais ? L'alcool qui désinhibilise avait sans doute joué un rôle majeur. L'excitation visuelle de la plage naturiste les avait incontestablement mis en condition. Corinne elle-même ne voulait pas paraître en retrait de sa voisine, plus libérée sexuellement, plus crue dans ses propos. L'attitude étonnante de son mari réclamait aussi une réponse sexuelle immédiate, mais elle n'aurait jamais imaginé que cette réponse aurait lieu dans le même lit que leurs voisins. Encore moins ce qui se passa ensuite dans le feu de l'action.
A quatre pattes sur le lit, le visage à quelques centimètres de celui de Catherine, Corinne fut pénétrée sans préliminaire par Christophe et les deux couples se mirent à baiser de conserve avec chez les deux femmes, la même exaltation verbale. Survoltés par la situation, les deux hommes besognaient avec allégresse. La dureté et la vigueur de leur pénis provoquait chez Catherine et Corinne des commentaires laudateurs, heureuses que leur féminité en ébullition fut aussi bien servie. Elles allaient chercher la bite à grands coups de fesses comme une sorte de concurrence de femmes, histoire de ne pas se montrer moins ardente que l'autre. Le vocabulaire grossier de Catherine excita tellement Corinne qu'elle se mit à l'unisson, se tournant vers Christophe pour lui lancer "allez allez vas y jusqu'aux couilles ah qu'elle est bonne ta bite !" qu'elle venait d'entendre, C'est ce langage très cru, inédit, qu'elle eut du mal à assumer plus tard quand Christophe le lui rappela. "Que veux-tu, je n'étais plus moi-même, Catherine m'avait mis la tête à l'envers", plaida-t-elle alors.
C'était un peu réducteur aux oreilles de Christophe mais il préféra ne pas épiloguer. Après tout, il était mal placé pour donner une leçon de moralité après cette soirée mémorable. Le "juste aux couilles" de Corinne avait failli le faire éjaculer et il s'était retiré juste à temps en se comprimant la queue car il ne voulait surtout pas gicler avant Laurent. Catherine venait justement de connaitre un bruyant orgasme et son mari se retirait, toujours fringant.
S'ensuivit une discussion sur le plumard entre deux hommes toujours en érection et deux femmes pantelantes mais encore en appétit.
- Et si on échangeait ? proposa Catherine, un sourire en coin, l'oeil sur la queue de Christophe.
Car si Laurent avait souvent rêvé devant les ondulations de Corinne, Catherine salivait aussi devant le corps athlétique de Christophe. Le couple invité n'était évidemment pas sur la même longueur d'ondes. Leurs voisins n'avaient a priori rien d'excitant. Mais quand on baise à quatre dans le même plumard, on ne voit plus tout à fait les choses sous le même angle. Christophe avait envie d'empoigner les gros seins et les grosses fesses de Catherine et Corinne de se mettre la grosse queue de Laurent bien profond. C'est d'ailleurs elle qui signifia son accord en embouchant le gland proéminent de son voisin avant de l'attirer entre ses cuisses ouvertes.
Certes, Laurent, chauve et bedonnant, n'avait jamais investi ses fantasmes érotiques. Mais elle venait de constater qu'il baisait rudement bien et elle avait justement envie de baiser, encore et encore. Lorsqu'il la pénétra de toute ses longueur, elle poussa un cri bestial et plaqua ses mains sur ses fesses pour accompagner ses coups de boutoir. De voir sa femme participer aussi activement à ce coït improbable déchaina chez Christophe une furieuse envie de défoncer Catherine. Il adopta la même position que l'autre mâle, bras tendus, pine ardente, encouragé par les onomatopées de sa partenaire que la situation excitait prodigieusement. Ils se regardaient mutuellement baiser, comparant leurs attitudes, écoutant leurs commentaires, les hommes soucieux de durer, les femmes les implorant de durer.
Le lit n'était plus qu'un chantier, bouleversé par les diverses positions adoptées durant cet échange de couples. Christophe voulut sodomiser Catherine, qui n'y fit aucune objection, et quand Laurent s'aperçut que sa femme se faisait enculer, il proposa de même à Corinne, qui se fit un peu prier. Bien que dotée d'une paire de fesses très inspirante, elle n'avait accordé cette privauté qu'exceptionnellement à Christophe. Mais de voir celui-ci jambes fléchies, la queue fichée dans l'anus de sa voisine qui en beuglait d'extase, déclencha à nouveau chez Corinne le besoin de ne pas paraitre "moins disante". Elle pria juste Laurent d'y aller mollo au début car il était quand même très gros. Mais quand il finit par s'engager totalement, Corinne perdit complètement les pédales, mordant le drap et le chiffonnant de ses doigts pour étouffer ses cris qui n'étaient pas tous de douleur. C'est sur cette double enculade que les hommes rendirent les armes et remplirent leur capote d'un sperme épais. Ils avaient pris un pied d'enfer et ils n'étaient pas près de l'oublier. Leurs femmes feindraient un moindre enthousiasme, sans en penser un mot.
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Corinne et Christophe rentrèrent au bercail après leurs voisins, et la question qui les taraudait était celle-ci : comment on va se comporter avec eux désormais ? Faire comme si rien ne s'était passé sur ce lit, ou bien au contraire revenir là-dessus comme un moment rare et, qui sait, à reproduire ?
Christophe croisa Laurent dans la rue, celui-ci une baguette de pain à la main, mais ni l'un ni l'autre n'abordèrent le sujet pour une raison simple, que Laurent annonça à son voisin :
- Catherine a appris qu'elle avait une promotion dans sa boite mais ça nous oblige à déménager. Elle d'abord et moi un peu plus tard quand j'aurai également ma mutation de fonctionnaire.
Christophe et Corinne, à cette nouvelle, se montrèrent à la fois déçus et soulagés. Déçus parce que c'étaient des voisins charmants (et même un peu plus) mais soulagés parce que leurs rapports de voisinage seraient forcément impactés par ce qu'ils avaient vécu dans l'intimité d'une chambre.
Sur ce point, mieux valait qu'ils s'en aillent pour éviter toute confusion, et peut-être même ragots.
Quelque temps plus tard, Laurent annonça la date de leur déménagement définitif, mais il lui glissa à l'oreille, comme s'il craignait d'être entendu :
- On ne va pas se quitter comme ça. Cela vous dirait, un petit dîner tous les quatre avant de se dire au-revoir ?
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
C'est encore un très bon texte que nous livre Micky, démontrant qu'il n'y pas d'âge pour s'adonner au libertinage, à l'échangisme...
Didier
Didier
Voilà en effet des voisins qui ont un sens très poussé de la convivialité, pour le plus grand plaisir des protagonistes, mais aussi des lecteurs.
Merci Micky!
Merci Micky!