Désirs muets - histoire érotique

DESIRS MUETS

Suite de Porn Revenge
"Mon chéri, merci. Tu m'as délivrée de cet importun candidat à la baise ( Roland ). Il ne sera jamais mon amant grâce à toi. Il ne sera plus jamais l"amant de Zoé. Avec efficacité tu l'as vaincu et Zoé vivra libre. Doublement libre, puisqu'elle et Martin sont en instance de divorce. Merci pour elle. Merci surtout pour moi que tu aimes si fort. Merci d'avoir rendu possible mon amour pour Zoé. J'aime Zoé, je veux vivre avec Zoé. Merci, Zoé et moi nous marierons après son divorce et notre divorce. Ne m'attends pas ce soir, je couche avec mon amoureuse. Ne m'attends plus, ni demain, ni après-demain.
Mais retiens ceci, Zoé et moi serons toujours à ta disposition si tu veux faire une vraie partie à trois. Je t'aimerai toujours, Zoé t'aime aussi. Millions de bisous. Ta Mimi
Ce billet a été écrit par Mimi avant même la séance avec Roland. J'ai été leur protecteur et, pour me remercier, ma femme me quitte et rejoint Zoé. Elles sont amoureuses, elles se marieront après les divorces annoncés. Cela signifie que Mimi, qui se disait victime d'un subterfuge de notre propriétaire, était déjà sa complice amoureuse. Roland était un obstacle à leur union, elles m'avaient utilisé pour s"en défaire. Maintenant à mon tour elles me jettent comme un kleenex.

J' encaisse le coup de massue. Ca fait mal, presque plus mal qu'un départ avec un homme. Sans mon intervention, Roland aurait baisé Mimi et l'aurait convaincue de le suivre dans le sud du pays. J'aurais fait partie de la cohorte des cocus. Mais j'ai le sentiment d'avoir été doublement cocu quand je constate que j'ai fourni des efforts pour finalement livrer ma femme à Zoé. Quel con j'ai été ! Le comble, c'est qu'elles m'offrent de les servir quand elles auraient des besoins de fantaisies sexuelles à trois. Elles se foutent de moi !

J'ai loué l'appartement. J'ai versé mon loyer il y a trois jours. Mais je n'ai pas l'intention de demeurer dans le même pavillon que ma femme et sa maîtresse. Serai-je tenu de respecter un délai de préavis, de combien de temps ? Sans tarder je me rends le lendemain matin à l'agence qui a servi d'intermédiaire pour le bail de location. Un couple de jeunes femmes me précède. Elles recherchent un appartement, mais les loyers réclamés leur paraissent trop élevés. A mon tour je suis reçu, j'apprends que je devrai respecter un préavis de trois mois hors circonstances particulières.

Je n'invoque pas la tuile qui m'est tombée dessus, ça ne concerne pas l'employée de l'agence. Je sors. Je rencontre les deux jeunes femmes en recherche d'un domicile, elles sortent d'une autre agence la mine grise. J'engage la conversation, elles veulent bien visiter l'appartement que je souhaite quitter. Je les accueille et cette fois j'expose dans le détail ma pénible situation. Ce sont deux filles bien élevées, des enseignantes qui viennent d'être mutées.

- Je vous propose de vous installer gratuitement ici, pendant trois mois, si vous acceptez de coucher à deux dans une des deux chambres. Vous aurez trois mois pour découvrir le logement que vous souhaitez habiter. Peut-être choisirez-vous cet appartement dans trois mois, lorsque je le quitterai à la fin de mon préavis. Mon offre est soumise à deux conditions.
C'est en gros mon offre. L'occupation du logement à trois ennuiera la propriétaire que je déteste.

- Gratuitement pendant trois mois ? C'est alléchant si vos conditions nous conviennent, déclare Michèle la blonde plus grande et plus svelte
Josiane la brune baisse la tête. Elle est plus boulotte et cache sa gêne derrière d'épais verres de myopie. La blonde me fixe droit dans les yeux pour me dire en souriant :
- Vous êtes bien placé pour savoir que deux femmes peuvent s'aimer ! Comme votre propriétaire et votre femme, Josiane et moi sommes en couple. Ni mariées, ni pacsées, nous souhaitons nous aimer toute notre vie. Nous vivons notre amour à l'essai, avec l'espoir de durer. Voilà pourquoi le partage de la chambre à coucher ne pose pas problème. Quelles sont vos conditions ?

- Je souhaite conserver momentanément l'autre chambre et partager avec vous toutes les commodités de l'appartement.

- Vu le tarif, cette condition va de soi. Une cohabitation avec un homme fera taire les curieux .La deuxième est sans doute aussi acceptable .

- Ce n'est pas certain. Il s'agit d'une mission spéciale. Le but est de briser le couple nouveau des deux femmes de l'étage. Autrement dit, j'attends de vous une tentative de déstabilisation qui les conduiraient à se séparer.

- Oh ! Que c'est vilain ! Vous ne devriez pas espérer récupérer la femme qui vous a humilié aussi cruellement. Ce serait une perte de temps. Elle ne vous mérite pas, laissez tomber. Mais, parce que vous êtes sympathique, nous étudierons un moyen de casser cette équipe de tricheuses. Leur comportement n'inspire pas des sentiments amicaux.

Par la suite j'ai fraternisé avec ces deux professeurs de collège. Nous formons un trio qui doit étonner les deux lesbiennes qui m'ont maltraité. Mimi reprend ses affaires personnelles. Je la laisse à la porte et lui tends un paquet déjà ficelé. Il contient peu de choses en réalité. En vue de son déménagement, elle avait commencé à vider l'armoire avant la date de notre rupture. Elle m'interrogé sur "ces personnes". Je fais valoir, sans plus, mon droit d'homme abandonné à m'entourer d'amis ou d'amies.

Sa moue signifie que j'ai été bien prompt à la remplacer. Elle aimerait connaître la répartition dans les chambres mais n' obtient de moi que des réponses vagues ou imprécises. Elle sait que je n'apprécie vraiment pas sa conduite. Plutôt que d'entendre des reproches, elle remonte chez Zoé. Si la question l'intrigue elle pourra entrer en contact avec Michèle ou Josiane.

La vie à trois s’organise. Michèle et Josiane prennent soin de moi. Je ne cuisine pas, je ne fais pas de vaisselle, pas de ménage. On me chasse de la cuisine, on m’arrache l’aspirateur des mains. On m’entoure, on me parle longuement, on me sert mon petit déjeuner, on me prépare des desserts exquis. En dehors de la chambre à coucher j’ai deux femmes. Elles sont à l’aise avec moi, nos relations sont de plus en plus familières. Passer de la salle de bain à la chambre à coucher, que je sois présent ici ou là se fait en toute simplicité. Michèle fait le trajet assez court en string dès la troisième semaine. Bientôt Josiane l’imite. En toute innocence ! Des fois j'en bave d'envie...

Elles sont plus discrètes sur leurs rapports intimes. Certains soirs il m’arrive d’entendre quelques « oui » quelques « encore » ou des « non, arrête » Ces petits cris non maîtrisés éveillent mon attention. Comment ne pas essayer d’imaginer ce qui se passe derrière la porte de la chambre ? Un beau jour mes hôtes se font douces, l’une me salue d’un bisou sur une joue et l’autre vise ma seconde joue. Je ne refuse pas ces marques d’amitié, ces gestes tendres. Ces deux filles s’inquiètent de mon moral, veulent réchauffer mon cœur d’abandonné.

Un soir, Michèle, la plus hardie s'apitoie et s’étonne de constater qu’un homme puisse vivre sans rapports sexuels.

-Comment fais-tu pour supporter la solitude ? Ne cherches-tu pas à retrouver une compagne ? L’homme n’est pas fait pour vivre seul. Faut-il t’aider à trouver l’âme sœur ? Tiens, ta femme m’a demandé avec laquelle de nous deux tu couches ? Je lui ai conseillé de te poser la question. Notre présence la chagrine. Elle doit avoir des regrets, ce qui n’étonnera pas ceux qui te connaissent. Bientôt elle entamera des conversations avec nous. Nous n’oublions pas tes conditions. Nous y mettrons le prix, ces deux-là romprons, foi de Michèle.

Je compte sur toi. As-tu une idée de la date probable ?

- Cela peut arriver demain ou dans des mois. Qui sait ? Si tu tiens à vivre l'événement tu devrais renoncer à ton préavis. Ce serait prudent.

Le surlendemain, Josiane est en cours, je travaille. Michèle reçoit Zoé, sur le seuil de l'appartement, puisque la consigne interdit les visites à l'intérieur. Ni Zoé ni Mimi ne doivent pénétrer chez nous. Zoé prétend qu'en qualité de propriétaire elle a des droits. Il lui est répondu qu'elle peut les faire valoir lorsque Jean est présent.

- D'accord ! Demandez-lui s'il sait ce qu'il veut. C'est quoi ce revirement, pourquoi retire-t-il son préavis ?

- Je peux vous répondre. Jean se sent bien ici depuis que nous partageons les lieux. Il faut dire que nous le gâtons. C'est un si brave garçon.

- Je sais qu'il est brave. Vous le gâtez ? Vous...

- Oui, bien sûr; il nous rend heureuses, il est naturel de le choyer, d'aller au-devant de ses désirs. Il se dit lui-même " heureux comme un coq en pâte", entouré par deux jeunes femmes formidables. Finalement il a souhaité vivre plus longtemps avec nous. Nous-mêmes lui avons suggéré de rester dans sa location et nous lui avons promis de prendre soin de lui.

- Je vois, vous prenez soin de lui ? Il a de la chance si je vous comprends bien. Etre gâté par deux jeunes-femmes aussi charmantes ça donne à réfléchir. Bon, du moment qu'il paie son loyer. Car c'est bien lui qui fait le versement ?

- D'une part il est solvable d'autre par nous avons des arrangements. C'est du donnant donnant.

Cette Michèle sait parler sans rien dire tout en laissant croire. Zoé n'insisté pas davantage et remonte chez elle avec plus de questions que de réponses. Elle doit imaginer que "ces charmantes" créatures consolent Jean et remplacent avantageusement l'infidèle Mimi.Ce qu'elle n'a pas su instaurer avec Mimi, ces deux filles ont su le créer. Rendre un homme heureux à deux, elle en avait rêvé. Hélas elle avait mal manoeuvré. Au lieu de faire monter Mimi, elle aurait dû descendre, s'imposer. Pourquoi n'aurait-elle pas agi aussi bien que ces deux profs venues de nulle part. Comme elle le pressentait, Jean était fait pour sr partager entre deux femmes.

Jean est rancunier. La froideur qu'il montre quand il croise Mimi le prouve. Cette Michèle arrogante sait le mener par le bout du nez. La deuxième est nettement moins attrayante. Zoé est convaincue que cette Josiane ne correspond pas aux goûts de ce compagnon tombé du ciel. Zoé se verrait bien en place avec Michèle, une fille à femme, à l'esprit assez libre pour partager un homme avec une autre. Un couple Michèle-Zoé serait idéal pour le bonheur de Jean. Et le beau Jean serait l'amant de Zoé et de Michèle. Michèle à la place de Mimi, oui. Le rêve ancien renaît. Il faut élaborer un plan.Un homme de temps en temps romprait la monotonie.

Michèle se demande ce que cette Zoé cherche. Elle s'est amusée à semer le doute sur la nature de la relation que Jean entretient avec ses deux colocataires. La vie à trois commence à lui plaire. La situation est bancale, un jour Jean se lassera, voudra retrouver le bonheur simple d'une vie à deux où on partage tout, où on s'aime, où on fait l'amour. Dans l'esprit de Michèle germe l'envie de fixer Jean. Le fixer, comment ? A l'amitié il faudrait substituer l'amour.

L'amour de Michèle c'est Josiane. C'est un amour réciproque. Introduire un tiers entre elles doit être possible. A condition que Josiane l'accepte, oui. Mais ce serait insuffisant, il faudrait que Josiane le veuille. Ce n'est pas gagné. Michèle rêve de s'attacher Jean et de conserver Josiane.

Les filles s'enferment dans leur chambre. Jean se couche dans sa chambre. Les filles couchent dans le grand lit double. Jean s'endort dans son lit simple. Le célibat devient pesant. Il est difficile de vivre à côté de deux femmes intelligentes, jeunes, jolies, spirituelles et de n'avoir aucun espoir d-aimer l'une ou l'autre. Michèle paraît plus abordable. Josiane a un coeur gros comme ça. Le choix serait délicat. Pourquoi se poser cette question, elles sont lesbiennes ?