Deux c'est peu ou trop 2
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-07-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Deux c'est peu ou trop 2
/ JO - Alors toi, tu en as de bien bonnes. Tout à coup, tu nous annonces que tu renonces à ta vie de patachon, à tes habitudes de séducteur sans scrupules, trompant l'après-midi celle que tu as culbutée le matin, passant du vagin chaud d'une grande bringue à celui si savoureux d'une petite boulotte avec un égal plaisir, sautant la brune comme la blonde pour les oublier aussitôt. Finie ta collection des petites culottes de tes conquêtes. Tu te fous de nous, rit Marcel.
Laurent enfonce le clou :
Jusqu'à hier tu répétais, rigolard, qu'il faut, comme l'abeille, aller de fleur en fleur pour faire ton miel et pour polliniser les belles plantes, que les fleurs des filles les plus belles méritent le sperme des mâles les plus beaux, les plus forts ! de ton espèce. Tu as l'intention de chercher "la femme de ta vie" et de devenir un mari aimant et fidèle. Ho, tu rigoles ? Ne te souviens-tu pas de tes moqueries quand je me suis marié. Tu chantais alors : " Si tu n'veux pas que ta femme t'emmerde, n'te marie pas, n'te marie pas"
Marcel embraie :
Tu m'as chanté la même chanson avant mon mariage et tu ajoutais que je ne tiendrais pas le coup. "L'homme n'est pas naturellement monogame", disais-tu. Je ne comprends pas ce brusque revirement. Si l'un de nous trois ne pourra pas rester fidèle à une seule femme, c'est toi. Evidemment tu te rends compte que nos mariages sont des réussites et tu nous envies d'avoir déniché chacun la perle rare, la femme sérieuse qui fait notre bonheur. Cela ne peut pas suffire à te convertir à un mode de vie que tu as toujours dénigré.
Marcel hilare commande une nouvelle tournée de bière pression :
- C'est tellement amusant que je paie un coup. J'en suis stupéfait. Toi qui prétendais que la femme fidèle n'existe pas, soudain tu proclames que la tienne ne connaîtra pas la tentation. Tu nous promettais des cornes, que nous n'avons pas, mais toi tu serais épargné du fléau si commun du cocuage. Tu es trop instable, tu baises, tu ne fais pas l'amour. Y a une différence entre tirer un coup avec une nénette de passage et aimer dans la durée une femme que tu vénères.Tu additionnes les filles faciles au lieu de savourer le bonheur d'un mariage solide. . Tu crois pouvoir changer de comportement ? Allez, buvons à ce changement inattendu et au succès de ta nouvelle lubie... Mais ce n'est pas tout, ma femme m'attend, je regrette de ne pas pouvoir rester à l'ombre sous ce parasol. Retiens ça, un mari a des obligations.
- Eh! Oui moi aussi je dois partir. La mienne aime que je rentre après le travail. Elle m'aime, je te souhaite de tomber aussi bien que nous. Mais bon sang que tu es drôle ! Libre à toi de te bercer d'illusions.
Jo se tait, il n'en pense pas moins. Il déguste son demi de mousse. Marlène, l'épouse si fidèle de Marcel, se rase le pubis depuis un an. Jo a trouvé ça mignon le jour où elle l'a reçu entre ses cuisses et ensuite lors de chaque rendez-vous amoureux. Marlène est une chaudasse qui a de la fidélité une conception élastique.Liliane, la femme de Laurent, sait ne pas tout dire à son époux chéri de ses activités, mais elle est beaucoup moins discrète quand Jo la baise. Par bonheur Laurent ne s'est pas étonné de la présence dans son salon de Jo, le jour où il a failli les surprendre dans de fous ébats. Liliane a des orgasmes bruyants pourtant. Jo garde ces épisodes croustillants pour lui. A quoi bon peiner ces deux amis en leur révélant qu'il les cocufiait déjà avant leurs noces.
En se mariant il coupera les ponts avec ces femelles infidèles. Ce sera difficile peut-être et pour lui et pour elles. Il suffira d'être mentalement costaud pour ne rien regretter. Non, sa femme pourra se vanter d'avoir tiré le bon numéro, le modèle des maris sages. Comme Jo, elle sera heureuse et ne cherchera pas hors de son couple de petites consolations, parce qu'elle aura tiré le meilleur mari. Tiré, le terme est amusant dans ce contexte. Donc elle ne sera pas une épouse quelconque...Qu'elle aime faire l'amour, qu'elle ne tienne pas une comptabilité restrictive des coups tirés, qu'elle soit disponible, qu'elle soit plutôt demandeuse de câlins à répétition et lui, Jo, saura à la fois la combler et dépenser l'excès de ses spermatozoIdes avec elle. Ils se satisferons mutuellement.Laurent et Marcel peuvent aller, pétris de leurs illusions, Jo ne couchera plus avec leurs épouses qu'ils imaginent immaculées.
Sur les deux sièges libérés s'abattent aussitôt deux jeunes filles. Par politesse elles expliquent que les places sont rares sur les terrasses quand le soleil brille, s'imposent plus qu'elles ne s'excusent de déranger Jo. Elles reprennent leur conversation sans s'occuper davantage du jeune homme. Elles ont fait leur shopping, sont heureuses de leurs achats. Jo a tout le loisir de les observer. En premier il est frappé de leur forte ressemblance. Sont-elles jumelles ? Leurs cheveux châtain clair ont été taillés et peignés par la même coiffeuse. La coupe au carré est strictement reproduite d'une tête à l'autre. La tenue vestimentaire est identique, blouse blanche au décolleté sage et jupe bleue des filles de bonne famille. Les chaussures sont pareillement vernies.
Comme Jo tend discrètement l'oreille, il finit par connaître leur prénom.L'une se prénomme Huguette, l'autre Jade.Un quart d'heure plus tard, le sujet du jour épuisé les voisines observent ce garçon étrange qui est resté comme indifférent à leur arrivée mais qui est installé durablement à la table qu'elles squattent. Le garçon de terrasse vient prendre leur commande. Jo ne bronche pas. Pourquoi offrirait-il une boisson à des inconnues ? cependant il constate qu'elles fouillent désespérément leur sac, se regardent, hésitent. Alors Jo prend pitié, offre cette première tournée. Elles acceptent un peu confuses mais si reconnaissantes. Et voilà, on fait connaissance, on se présente. En choeur, elles remarquent qu'il est gradé dans l'aviation. Une amitié se noue, on se reverra sur les promenades.
Quelque temps plus tard Huguette, Jade et Joseph déambulent dans la fraîcheur du soir.
- Comment, tu as une moto ? J'aimerais faire un tour avec toi.
Jade a osé, elle devance Huguette qui à son tour se déclare intéressée pour un voyage à moto. Rendez-vous est pris pour le lendemain.
Le vent décoiffe Jade accrochée au pilote. Elle serre les bras autour du torse habillé de cuir, fortement de peur de chuter, mais aussi pour montrer combien elle veut tenir à lui. On arrive à un petit bois. L'audacieuse compagne crie qu"elle aimerait faire une halte.
- Alors, ça te plaît? Vraiment ?
-Oh! Oui. Je suis très heureuse. Avec toi, c'est magnifique. Je voulais te dire...
- Oui, je t'écoute ?
- Eh! bien, voilà. Ah! Ce n'est pas facile, mais... Après tout, ne te moque pas de moi. Voilà... Je suis amoureuse de toi. Tu souris, tu penses que je suis folle et pourtant...
La déclaration est hachée, ses joues sont rouges, son souffle est court, ses yeux brillent. Elle attend une réaction.
- Oh! fait Jo qui feint l'étonnement.
En réalité, depuis quelques jours, il sentait venir la chose chez Jade mais aussi chez Huguette. Las, deux filles désormais, pour lui, c'est trop. Elles sont jolies, gentilles, de compagnie agréable. Autrefois il n'aurait fait qu'une bouchée des deux. Aujourd'hui il veut pouvoir choisir. L'une et l'autre remplissent les critères de ce futur super époux. Mignonnes, bien faites, bien élevées, sérieuses. Cette Jade a le mérite d'avoir osé en premier. Jo l'embrasse sur la joue. Elle est folle de joie. Jo la met à l'épreuve:
- Es-tu sûre d'être amoureuse de moi ?
- Oh, oui? Quand je te vois, quand simplement je pense à toi, mon coeur se met à battre très fort. C'est la première fois que ça m'arrive. Je veux devenir ta femme pour la vie.
Cette fois le débit est précipité. Jade avance. Jo ouvre ses bras. Elle se blottit contre lui.L'enthousiasme de la fille et le parfum de son jeune corps l'emportent sur les consignes de prudence que Jo s'est données. Son regard plonge dans les yeux humides d'émotion, sa bouche va se poser sur les lèvres légèrement fardée. Jade ferme les yeux, tend sa bouche fermée. Le contact la fait sursauter.
- Quoi, tu ne veux pas m'embrasser ?
- Mais si. Mais je ne sais pas. Je n'embrasse pas comme ça...sur la bouche. Apprends-moi.
Jo tombe des nues. Cette fille de 19 ans se moque de lui ou est vraiment aussi innocente qu'elle le prétend. Ca existe encore des filles comme ça ? Il veut en avoir le coeur net. Puisqu'elle le demande, il va lui donner sa première leçon. Il l'enlace et reprend les lèvres douces. Peu à peu il glisse sa langue entre les lèvres mais se heurte à la barrière des dents blanches serrées.
Il faut expliquer, parlementer avec cette novice méfiante:
- Si tu m'aimes laisse moi te guider.
On reprend, les mâchoires cèdent, le baiser met le feu, les langues entrent en jeu, la salive voyage. On reprend à zéro. Jade progresse rapidement. Jo s'enhardit, empaume un des jolis seins. Elle gémit un peu, tente d'échapper à la caresse osée, lit dans les yeux de Jo la question : "si tu m'aimes...", permet que la main chaude se pose sur l'autre sein et cherche le tétin. Elle sent qu'elle perd la tête. C'est peut-être pas bien, mais c'est troublant et bon. Alors elle se laisse aller sous ces mains qui explorent sa poitrine, son ventre consentant. Quand une main passe sous la jupe et caresse ses cuisses elle geint. Au contact d'un doigt sur sa vulve à travers sa fine culotte, Jade se raidit, repousse des deux mains l'agresseur et pleure:
- Je te demande pardon. Je ne peux pas. Je me suis juré de rester vierge jusqu'au mariage. Epouse-moi et je me donnerai à toi. Je t'aime et si tu m'aimes assez tu sauras attendre pour me donner des caresses aussi précises. Tu sais j'ai lu les conseils de mon église, le véritable amour est patient. Et puis je connais des filles mères qui ont cru pouvoir passer outre ...
- Bien, d'accord, tu es très sage et je n'abuserai pas de toi. Alors si tu veux attendre, il est temps de rentrer.
- Ah! Tu es fâché, je te déçois ?
- Au contraire, j'admire ton courage et ta vertu.
- Tu m'embrasseras encore ?
- Je pense plus prudent d'attendre, parce que le baiser profond et passionné me bouleverse le sang, me bouleverse et me rend impatient. Tiens, touche là, mon pantalon.
- Oh! C'est ça, la réaction sexuelle des garçons. je n'aurais pas pensé. Je comprends et je n'insisterai plus pour t'embrasser. C'est dommage. rentrons avant que la tentation ne soit trop forte. Mais retiens que je t'aime.
Au retour Jade serre encore plus fort le torse de l'homme aimé. A l'arrivée les tourtereaux se quittent avec un bisou sur chaque joue. Huguette les attend et relève une sorte de distance qui la réjouit.
Laurent enfonce le clou :
Jusqu'à hier tu répétais, rigolard, qu'il faut, comme l'abeille, aller de fleur en fleur pour faire ton miel et pour polliniser les belles plantes, que les fleurs des filles les plus belles méritent le sperme des mâles les plus beaux, les plus forts ! de ton espèce. Tu as l'intention de chercher "la femme de ta vie" et de devenir un mari aimant et fidèle. Ho, tu rigoles ? Ne te souviens-tu pas de tes moqueries quand je me suis marié. Tu chantais alors : " Si tu n'veux pas que ta femme t'emmerde, n'te marie pas, n'te marie pas"
Marcel embraie :
Tu m'as chanté la même chanson avant mon mariage et tu ajoutais que je ne tiendrais pas le coup. "L'homme n'est pas naturellement monogame", disais-tu. Je ne comprends pas ce brusque revirement. Si l'un de nous trois ne pourra pas rester fidèle à une seule femme, c'est toi. Evidemment tu te rends compte que nos mariages sont des réussites et tu nous envies d'avoir déniché chacun la perle rare, la femme sérieuse qui fait notre bonheur. Cela ne peut pas suffire à te convertir à un mode de vie que tu as toujours dénigré.
Marcel hilare commande une nouvelle tournée de bière pression :
- C'est tellement amusant que je paie un coup. J'en suis stupéfait. Toi qui prétendais que la femme fidèle n'existe pas, soudain tu proclames que la tienne ne connaîtra pas la tentation. Tu nous promettais des cornes, que nous n'avons pas, mais toi tu serais épargné du fléau si commun du cocuage. Tu es trop instable, tu baises, tu ne fais pas l'amour. Y a une différence entre tirer un coup avec une nénette de passage et aimer dans la durée une femme que tu vénères.Tu additionnes les filles faciles au lieu de savourer le bonheur d'un mariage solide. . Tu crois pouvoir changer de comportement ? Allez, buvons à ce changement inattendu et au succès de ta nouvelle lubie... Mais ce n'est pas tout, ma femme m'attend, je regrette de ne pas pouvoir rester à l'ombre sous ce parasol. Retiens ça, un mari a des obligations.
- Eh! Oui moi aussi je dois partir. La mienne aime que je rentre après le travail. Elle m'aime, je te souhaite de tomber aussi bien que nous. Mais bon sang que tu es drôle ! Libre à toi de te bercer d'illusions.
Jo se tait, il n'en pense pas moins. Il déguste son demi de mousse. Marlène, l'épouse si fidèle de Marcel, se rase le pubis depuis un an. Jo a trouvé ça mignon le jour où elle l'a reçu entre ses cuisses et ensuite lors de chaque rendez-vous amoureux. Marlène est une chaudasse qui a de la fidélité une conception élastique.Liliane, la femme de Laurent, sait ne pas tout dire à son époux chéri de ses activités, mais elle est beaucoup moins discrète quand Jo la baise. Par bonheur Laurent ne s'est pas étonné de la présence dans son salon de Jo, le jour où il a failli les surprendre dans de fous ébats. Liliane a des orgasmes bruyants pourtant. Jo garde ces épisodes croustillants pour lui. A quoi bon peiner ces deux amis en leur révélant qu'il les cocufiait déjà avant leurs noces.
En se mariant il coupera les ponts avec ces femelles infidèles. Ce sera difficile peut-être et pour lui et pour elles. Il suffira d'être mentalement costaud pour ne rien regretter. Non, sa femme pourra se vanter d'avoir tiré le bon numéro, le modèle des maris sages. Comme Jo, elle sera heureuse et ne cherchera pas hors de son couple de petites consolations, parce qu'elle aura tiré le meilleur mari. Tiré, le terme est amusant dans ce contexte. Donc elle ne sera pas une épouse quelconque...Qu'elle aime faire l'amour, qu'elle ne tienne pas une comptabilité restrictive des coups tirés, qu'elle soit disponible, qu'elle soit plutôt demandeuse de câlins à répétition et lui, Jo, saura à la fois la combler et dépenser l'excès de ses spermatozoIdes avec elle. Ils se satisferons mutuellement.Laurent et Marcel peuvent aller, pétris de leurs illusions, Jo ne couchera plus avec leurs épouses qu'ils imaginent immaculées.
Sur les deux sièges libérés s'abattent aussitôt deux jeunes filles. Par politesse elles expliquent que les places sont rares sur les terrasses quand le soleil brille, s'imposent plus qu'elles ne s'excusent de déranger Jo. Elles reprennent leur conversation sans s'occuper davantage du jeune homme. Elles ont fait leur shopping, sont heureuses de leurs achats. Jo a tout le loisir de les observer. En premier il est frappé de leur forte ressemblance. Sont-elles jumelles ? Leurs cheveux châtain clair ont été taillés et peignés par la même coiffeuse. La coupe au carré est strictement reproduite d'une tête à l'autre. La tenue vestimentaire est identique, blouse blanche au décolleté sage et jupe bleue des filles de bonne famille. Les chaussures sont pareillement vernies.
Comme Jo tend discrètement l'oreille, il finit par connaître leur prénom.L'une se prénomme Huguette, l'autre Jade.Un quart d'heure plus tard, le sujet du jour épuisé les voisines observent ce garçon étrange qui est resté comme indifférent à leur arrivée mais qui est installé durablement à la table qu'elles squattent. Le garçon de terrasse vient prendre leur commande. Jo ne bronche pas. Pourquoi offrirait-il une boisson à des inconnues ? cependant il constate qu'elles fouillent désespérément leur sac, se regardent, hésitent. Alors Jo prend pitié, offre cette première tournée. Elles acceptent un peu confuses mais si reconnaissantes. Et voilà, on fait connaissance, on se présente. En choeur, elles remarquent qu'il est gradé dans l'aviation. Une amitié se noue, on se reverra sur les promenades.
Quelque temps plus tard Huguette, Jade et Joseph déambulent dans la fraîcheur du soir.
- Comment, tu as une moto ? J'aimerais faire un tour avec toi.
Jade a osé, elle devance Huguette qui à son tour se déclare intéressée pour un voyage à moto. Rendez-vous est pris pour le lendemain.
Le vent décoiffe Jade accrochée au pilote. Elle serre les bras autour du torse habillé de cuir, fortement de peur de chuter, mais aussi pour montrer combien elle veut tenir à lui. On arrive à un petit bois. L'audacieuse compagne crie qu"elle aimerait faire une halte.
- Alors, ça te plaît? Vraiment ?
-Oh! Oui. Je suis très heureuse. Avec toi, c'est magnifique. Je voulais te dire...
- Oui, je t'écoute ?
- Eh! bien, voilà. Ah! Ce n'est pas facile, mais... Après tout, ne te moque pas de moi. Voilà... Je suis amoureuse de toi. Tu souris, tu penses que je suis folle et pourtant...
La déclaration est hachée, ses joues sont rouges, son souffle est court, ses yeux brillent. Elle attend une réaction.
- Oh! fait Jo qui feint l'étonnement.
En réalité, depuis quelques jours, il sentait venir la chose chez Jade mais aussi chez Huguette. Las, deux filles désormais, pour lui, c'est trop. Elles sont jolies, gentilles, de compagnie agréable. Autrefois il n'aurait fait qu'une bouchée des deux. Aujourd'hui il veut pouvoir choisir. L'une et l'autre remplissent les critères de ce futur super époux. Mignonnes, bien faites, bien élevées, sérieuses. Cette Jade a le mérite d'avoir osé en premier. Jo l'embrasse sur la joue. Elle est folle de joie. Jo la met à l'épreuve:
- Es-tu sûre d'être amoureuse de moi ?
- Oh, oui? Quand je te vois, quand simplement je pense à toi, mon coeur se met à battre très fort. C'est la première fois que ça m'arrive. Je veux devenir ta femme pour la vie.
Cette fois le débit est précipité. Jade avance. Jo ouvre ses bras. Elle se blottit contre lui.L'enthousiasme de la fille et le parfum de son jeune corps l'emportent sur les consignes de prudence que Jo s'est données. Son regard plonge dans les yeux humides d'émotion, sa bouche va se poser sur les lèvres légèrement fardée. Jade ferme les yeux, tend sa bouche fermée. Le contact la fait sursauter.
- Quoi, tu ne veux pas m'embrasser ?
- Mais si. Mais je ne sais pas. Je n'embrasse pas comme ça...sur la bouche. Apprends-moi.
Jo tombe des nues. Cette fille de 19 ans se moque de lui ou est vraiment aussi innocente qu'elle le prétend. Ca existe encore des filles comme ça ? Il veut en avoir le coeur net. Puisqu'elle le demande, il va lui donner sa première leçon. Il l'enlace et reprend les lèvres douces. Peu à peu il glisse sa langue entre les lèvres mais se heurte à la barrière des dents blanches serrées.
Il faut expliquer, parlementer avec cette novice méfiante:
- Si tu m'aimes laisse moi te guider.
On reprend, les mâchoires cèdent, le baiser met le feu, les langues entrent en jeu, la salive voyage. On reprend à zéro. Jade progresse rapidement. Jo s'enhardit, empaume un des jolis seins. Elle gémit un peu, tente d'échapper à la caresse osée, lit dans les yeux de Jo la question : "si tu m'aimes...", permet que la main chaude se pose sur l'autre sein et cherche le tétin. Elle sent qu'elle perd la tête. C'est peut-être pas bien, mais c'est troublant et bon. Alors elle se laisse aller sous ces mains qui explorent sa poitrine, son ventre consentant. Quand une main passe sous la jupe et caresse ses cuisses elle geint. Au contact d'un doigt sur sa vulve à travers sa fine culotte, Jade se raidit, repousse des deux mains l'agresseur et pleure:
- Je te demande pardon. Je ne peux pas. Je me suis juré de rester vierge jusqu'au mariage. Epouse-moi et je me donnerai à toi. Je t'aime et si tu m'aimes assez tu sauras attendre pour me donner des caresses aussi précises. Tu sais j'ai lu les conseils de mon église, le véritable amour est patient. Et puis je connais des filles mères qui ont cru pouvoir passer outre ...
- Bien, d'accord, tu es très sage et je n'abuserai pas de toi. Alors si tu veux attendre, il est temps de rentrer.
- Ah! Tu es fâché, je te déçois ?
- Au contraire, j'admire ton courage et ta vertu.
- Tu m'embrasseras encore ?
- Je pense plus prudent d'attendre, parce que le baiser profond et passionné me bouleverse le sang, me bouleverse et me rend impatient. Tiens, touche là, mon pantalon.
- Oh! C'est ça, la réaction sexuelle des garçons. je n'aurais pas pensé. Je comprends et je n'insisterai plus pour t'embrasser. C'est dommage. rentrons avant que la tentation ne soit trop forte. Mais retiens que je t'aime.
Au retour Jade serre encore plus fort le torse de l'homme aimé. A l'arrivée les tourtereaux se quittent avec un bisou sur chaque joue. Huguette les attend et relève une sorte de distance qui la réjouit.
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