Deux soeurs 2

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Deux soeurs  2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-06-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Deux soeurs 2
- Ah ! Enfin te revoilà. Où as-tu passé la journée en plein confinement ? Tu es parti sans attestation, je parie. A cause de moi ? Je t'ai fâché ? Je regrette, j'ai dit n'importe quoi ; je ne recommencerai plus. Je suis restée seule, je n'ai pas appelé le frère de Pedro. Viens, je serai sage.

Elle a oublié sa première question. Inutile d'y répondre. Elle a préparé sa promesse pour ne plus m'éloigner d'elle. Parfois le silence est d'or.

Ouf ! Sophia a bien réfléchi. Sa crise est passée. Pendant un temps j'ai craint d'avoir été trop dur avec elle, au moment où elle souffrait de sa rupture amoureuse. Il est si difficile de se sentir seul. J'en sais quelque chose, moi aussi. Maria me manque depuis trop longtemps. La jeune Sophia a su m'attendre. Elle a préparé un délicieux souper en m'attendant. Tout à l'heure, dans la cuisine elle chantonnait une vieille chanson de Juliette Greco ;"Regrettent au temps joli Du poivre et sel et du bigoudi De ne pas avoir appris La cuisine Qui retient les petits maris Qui s'débinent"
Est-ce le fruit du hasard ou veut-elle envoyer un message à celui qui avait disparu durant des heures ? Je devrais apprécier ses qualités de cuisinière ? Y a-t-il un reproche adressé au fuyard ? Elle fait ce qu'elle peut pour me retenir, elle rêve encore secrètement de me retenir grâce à sa cuisine ? Veut-elle me faire regretter d'être déjà marié à l'imprudente Maria, partie au mauvais moment et confinée au loin , me laissant seul ?

Je l'ai crue guérie, son subconscient trahit les sentiments de Sophia, réels bien malgré elle. Ai-je le droit de les ignorer ? Est-ce humain ? Finalement nous pourrions nous aider mutuellement pendant que Maria se plaît au Portugal. Au coucher je dépose un baiser fraternel sur ses joues. Elle sourit, comme reconnaissante pour ce signe de pardon ou de réconciliation. Mon imagination me joue des tours, chasse mon sommeil.

Une image revient continuellement. Je revois la jeune poitrine dénudée de Sophia, ses deux seins mignons, auxquels elle a opposé, avec exagération, les gros nibards de son aînée. Maria est effectivement plus petite, moins fine ou élancée. Elle a une poitrine opulente, oui. Mais elle n'a pas "un gros cul" même si le fessier de Sophia est moins large. Je connais parfaitement l'anatomie de ma femme. Sophia ne cache guère la sienne dans ses vêtements moulants. Son petit cul doit être excitant, surtout quand elle se déplace. Nu ? J'imagine et je ne dors pas. Qu’est-ce qui me prend ? Jamais ma belle soeur ne sera mon vide-couilles. En premier parce qu’elle est ma belle-sœur. Ni elle, ni une autre, j'aime mon absente, elle reviendra, je serai fidèle. Cette bonne résolution me calme. Je peux dormir
Qu'est-ce que cette bouche qui se pose sur mon front ? Que font ces lèvres humides sur mes paupières fermées, sur mon menton. Et ce baiser sur ma bouche ? Quoi, Maria est revenue pendant mon sommeil ? Elle ne s’est pas annoncée, pourtant elle m’aime. Maria m'embrasse avec passion. Que c'est bon. ENFIN ! Qu'il est bon de se laisser embrasser. Je garde les yeux clos, pour mieux savourer ce baiser divin de ma revenante. Je desserre les dents, la langue de Maria chatouille mon palais. Mais... Mais, je veux la revoir, je veux plonger mon regard dans ses yeux marron clair. Mes paupières s'ouvrent. Il fait encore noir, des cheveux frôlent mon visage. J'entends dans un souffle :
- Jean, je t'aime. Oui, je t'aime, je ne réussis plus à dormir. Pardon, aime-moi. Jean…
Cette fois je suis réveillé, complètement. Maria n'est pas revenue. C'est Sophia. Sophia en chemisette, est allongée à moitié sur moi, à moitié sur le drap. Ses mains encadrent mon visage, ses baisers couvrent mon visage. Elle s'excuse et agit. Elle commente :
- Je sais, tu crois que je suis folle. Oui ! Je suis folle ; folle de toi. Oublie Maria, elle ne te mérite pas. Ecoute, as-tu vu Pedro ces dernières semaines ?

- Avec le confinement, tu sais...

- Confinement ou pas, tu n'as pas pu le voir. Sais-tu pourquoi ?

- Non, mais tu vas me le dire ?

- Pedro est au Portugal. Il a pris le même avion que Maria. Cela ne t'étonne pas bien sûr ?

- Pourquoi cela m'étonnerait ? Ah ! Qu'est-ce que tu insinues ? C'est pour justifier ta conduite étrange. Non, tu ... Maria et Pedro, ensemble dans l'avion. Je ne savais pas. Oui ; mais parmi combien de voyageurs; ça ne veut rien dire. Eh ! Combien de fois m'as-tu laissé supposer que Maria souhaitait rester là-bas ? Maintenant tu prétends qu'elle est partie avec Pedro. Tout ça pour que ... Non Sophia, une fois de plus tu dérailles. Maria reviendra, j'en suis sûr. Est-ce qu'elle t'aurait annoncé le contraire ? Sophia, réponds.

- Crois ce que tu veux. Elle ne fait rien pour revenir. Tu as des envies, j'en ai aussi. Elle n'est pas là, je suis au lit avec toi. Aimons-nous. Cela ne nuira à personne. Quand ma soeur reviendra, je cesserai de coucher avec toi, je retournerai dans mon lit étroit. Elle pourra reprendre sa place et tu la tringleras comme avant. Ne dis plus non, j'ai dans la main la preuve de ton désir. Cette preuve est de plus en plus imposante. Elle grossit encore.

Mon pénis gonfle en effet, devient verge, durcit. C'est indéniable. Je ne suis pas de bois. Cela fait trop longtemps que je suis abstinent malgré moi. Si je fais l'amour à Sophia, sa soeur ne sera pas privée puisqu'elle n'est pas là. Sophia jure qu'elle gardera silence, que ce sera notre secret, que Maria n'en saura rien et n'en souffrira pas. Et si Sophia avait raison ? J'avais remarqué que Pedro avant moi avait été informé du voyage au Portugal. Je m'étais mi amusé, mi énervé de sa galanterie avec ma femme au moment du départ en voiture.

Dans le fond, Sophia est meilleure observatrice que moi. L'adultère prend vie dans mon esprit. Ma femme ne m'avait pas dit que Pedro serait du voyage. Son père malade s’est miraculeusement rétabli à la vue de sa fille aînée. Mon oeil ! Pedro et Maria sont partis cacher leur amour au loin et au bon moment, pour une semaine à rallonges, grâce au confinement ! Maria me trompe et je devrais être fidèle ? Maria se fait défoncer par son amant. J’ai les couilles pleines et elle vide celles d’un autre. C'est ahurissant. Je l'imagine couchée sur le dos, les pattes en l'air. Pedro se penche entre ses cuisses, lui met sa bite, elle rabat ses pieds dans son dos. Et j'hésiterais...

Oui, mais si Sophia inventait le départ du jeune portugais. Ou si Pedro allait au sud quand Maria va au nord du pays. Par touches successives, ma belle-soeur m'a amené à douter de la fidélité de mon épouse. Elle aurait pu me prévenir dès le début. Pourquoi a-t-elle attendu aussi longtemps avant de me troubler ? Elle pensait à son copain encore... Il est permis de le supposer. Maintenant elle me jette en plein désarroi pour vaincre ma résistance. Pendant que je nage dans la confusion, la main teste mes réactions viriles. Ca ne peut pas me laisser sexuellement indifférent.

Sophia a trouvé l’interrupteur. La lampe de chevet allumée donne plus de force à la réalité de la scène. Je n’ai plus envie de résister à la trop charmante tentation. Elle cesse ses baisers, s’agenouille sur le matelas et d’un geste sûr fait voler la nuisette, laisse apparaître ses jeunes seins, s’amuse de mon regard médusé, de ma confusion visible.

-Alors, mon corps te plaît ? Tu ne me vois pas bien ? Regarde, je me lève, je place un pied de chaque côté de tes hanches. Regarde, je suis une fille. Pas de zizi, mais une zézette bien enfouie dans sa touffe de poils frisés de la couleur de mes cheveux. C’est ma fente, mon sexe tout neuf. Mais tu connais bien entendu. Ma soeur t'a instruit si tu en as eu besoin. Voilà ce que je t’offre avec mon cœur. Tout ça t’appartient pour aussi longtemps que tu voudras. Prends, sers-toi, rends-moi heureuse, fais de moi une femme, ta femme.

Je n’ai pas le temps de formuler une réponse, déjà elle tourne sur elle-même et abat sa vulve sur ma figure. Elle agite sa croupe juvénile et vient planter son abricot sur mes lèvres en ordonnant persuadée de sa réussite :
-Suce.

D'une claque sonore sur une fesse, je mets fin à cette conduite vulgaire.Je commente :
-N'as-tu pas honte de te conduire comme une fille de joie ?Où as-tu appris ce comportement qui convient peu à une jeune fille ? Penses-tu plaire à un homme de cette façon de ce manque de pudeur ?

-Oh! là. Ne te fais pas plus naïf que tu ne l'es. Veux-tu que je te montre des scènes d'amour sur mon smartphone ? C'est à la portée de n'importe qui.

-Encore cet outil. Tu as vu avec ton copain à quoi cela mène. Crois-tu apprendre l'amour en visionnant des films pornographiques ? Comment veux-tu gagner le coeur d'un homme avec des manières d'actrices de pornographie ? Je suis désolé de devoir te dire que je préfère la délicatesse des sentiments et un minimum de pudeur. On s'aime et on fait l'amour, pas l'inverse. On ne commence pas par baiser pour peut-être finir à aimer.

- Tu as raison, mais comment te faire comprendre que je t'aime ? Tu ne veux pas m'entendre ou me croire. Voilà pourquoi j'ai essayé ce moyen. Mais vraiment tu ne pourras jamais m'aimer ? La vue de mon sexe te gêne ? Enfin j'ai trouvé pourquoi ma soeur te trompe : tu as peur du sexe, tu te débines quand une femme veut se donner à toi. Tu es misogyne ou impuissant ?

- Attends, Tu viens de dire que ta soeur me trompe parce que je ne me comporte pas en homme ? C'est bien le sens de ta déclaration ? As-tu une preuve de ce que tu avances ? Tu viens de passer des sous-entendus à une sorte de dénonciation qui réclame de la clarté.

- C'est de ta faute ! Tu m'as poussée à bout. Tu veux de la clarté ? Tu en auras, grâce à ce smartphone que tu dénigres si facilement, par principe ringard. J'ai conservé les messages de ma soeur. Voilà ce que je gardais pour moi, afin de ne pas te peiner ? Vois, ça commence par des phrases pour vanter le Portugal. Ensuite elle regrette que tu ne veuilles pas t'installer là-bas. Elle aimerait tant retourner au pays. Lis cet autre message : Elle s'interroge sur la possibilité de se faire accompagner par un autre homme. Un peu plus tard elle avoue que Pedro pourrait te remplacer. Maintenant découvre le clou de l'affaire : Pedro fait bien l'amour.

- Elle a peut-être entendu une femme le déclarer.

- Bien sûr ! Tu es aveugle et tu persistes à fermer les yeux sur l'adultère avoué. Explique-moi pourquoi elle me demande de te préparer à l'idée de divorce.

- Montre-moi ce mot... Ah! C'est vrai. Or tu ne l'as pas fait. Pourquoi ?

- Ma soeur doit avoir le courage de présenter elle-même ses décisions. Elle n'a pas le droit de se défiler et de me charger du sale boulot. C'est elle qui veut te quitter, c'est elle qui doit te l'annoncer. Cependant tu es un peu injuste avec moi. Combien de sous-entendus m'as-tu reprochés ? Avec un peu plus de clairvoyance tu aurais dû comprendre qu'il y avait de l'eau dans le gaz. Tu aurais cherché à savoir pourquoi ta femme t'envoyait si peu de messages ou des messages aussi courts, aussi fades et de moins en moins amoureux, secs.

- C'est la raison de tes déclarations d'amour. Tu m'as joué la comédie de l'amour pour me préparer à la séparation prévue par Maria ? En somme tu as eu pitié de moi, tu as tenté de m'endormir, de me consoler à doses homéopathiques par des allusions vagues, avant de laisser à ta soeur le plaisir de m'asséner le coup de massue final. Tu ne m'aimes pas, je t'inspire de la pitié.

- Est-il possible d'être aussi borné ? Je déteste la trahison de Maria. Elle t'a quitté pour aller cacher son adultère loin d'ici. Je me doutais de leur liaison, sans avoir de certitude. Elle a été lâche. Moi j'avais mes problèmes de coeur. Avec le confinement j'ai vécu plus près de toi. Je t'ai observé. Tu es droit, fidèle, agréable à vivre, si gentil et toujours correct. En plus tu es beau et tu seras bientôt célibataire. Tu as tout ce qu'il faut pour que je sois amoureuse de toi. Ma soeur est une idiote et je saurai t'aimer mieux qu'elle. J'ai pitié, oui, j'ai pitié de moi quand je veux devenir ta femme. Je l'ai souhaité si fort que je me suis pressée et que je me suis montrée maladroite. Ne dis pas que j'ai été obscène ou vulgaire ou grossière. Je suis amoureuse, c'est mon excuse. Oui, je t'aime.

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