DEUXIEME RENCONTRE

- Par l'auteur HDS CLAUDY -
Récit érotique écrit par CLAUDY [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : DEUXIEME RENCONTRE Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-10-2006 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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DEUXIEME RENCONTRE
Depuis ma première rencontre avec Pierre je suis encore plus tendu qu’avant. Trois jours se sont écoulés et depuis, quotidiennement, je reçois mails et appels téléphoniques . Je m’imagine qu’il tient à me faire partager chaque nouvelle idée afin de me préparer . J’ai aussi découvert qu’il désirait autant jouer cérébralement que physiquement et c’est pour cette raison qu’il m’appelle, par exemple, quand il sait que je suis dans la rue ou au travail afin de me donner quelques directives que je retrouverai dans ma messagerie en rentrant chez moi . Ses derniers messages écrits ont surtout été très matériels et interrogatifs : mes horaires précis, la liste de mes sous-vêtements, mes tailles et autres détails…C’est à la suite de son dernier mail que j’ai reçu un colis de sa part . L’inventaire en a été rapide et ne m’a pas étonné : parure rose, bas noirs à couture, chemisier en dentelle, différentes culottes, chaussures à talons et quelques accessoires que je m’attendais à trouver chez moi un jour depuis notre rencontre : un plug, un vibromasseur qui me fait peur par sa taille, une paire de menottes, une laisse, un collier de cuir et une chaîne .Tout cela m’inquiète mais je regarde, touche, inspecte et range chaque article comme si j’avais déjà accepté un nouvel environnement qui serait aussi le sien ! Je ressens à cet instant, comme à chacun de nos contacts, la pression qu’il met sur moi en cherchant à connaître mes limites dans cette relation.

Nous sommes vendredi. Il est 18heures quand son message me parvient: « Je te veux à portée de mains à 21heures . Cela te laisse largement le temps de te préparer : douche et quelques soins intimes mais pas de robe ce soir ! Je te laisse le choix des sous-vêtements sur lesquels je tolèrerai cependant que tu portes ton kimono rose. En attendant, et le plus rapidement possible, je te conseille de t’enfiler le plug que tu as dû recevoir. Tu ne l’ôteras que lorsque je t’appellerai mais en attendant n’essaie surtout pas de t’y soustraire car il me sera facile de vérifier si tu m’as obéi ! Mon appel sera également le signal d’ouverture de ta porte et aussi celui d’aller t’allonger sur ton lit de la façon la plus agréable à mes yeux. Sache que tu ne me recevras pas ce soir pour te présenter à moi comme c’était le cas lors de ma première visite mais pour te donner comme une amante attentionnée et obéissante ! »
La première chose qui m’a marqué est le fait qu’il ait abandonné le vouvoiement et cela rend son ton plus dur. Comme à chacun de ses messages un trouble m’envahit et je me sers un whisky afin de reprendre mon contrôle. Le temps de réflexion est court mais ma préparation est rapide et soignée : douche, crème à certains endroits, adoucissant, une goutte d’eau de toilette, rasage pendant lequel je suis toujours étonné de voir ma moustache… Je choisis ma tenue : soutien-gorge, porte-jarretelles blanc en dentelle, bas noirs et je m’ habille. Inconsciemment ou presque j’ai reculé le moment de mettre une culotte mais, pour être honnête, je dirai que c’est à cause du plug que je vais devoir utiliser. Je me décide quand même, après m’être soigneusement lubrifiée, à procéder à l’opération. La position accroupie me paraît la meilleure et l’introduction se fait sans trop de problème ni douleur. A partir de cet instant je me sens totalement autre et j’ai du mal à croire que cela est uniquement dû à l’acte que je viens d’effectuer. J’enfile une culotte qui, si elle ne fait pas partie de ma tenue de ce soir, a l’avantage d’être très couvrante et de maintenir en place l’objet que j’ai entre les fesses. J’hésite avant de savoir si je dois mettre des chaussures car il ne m’a rien précisé à ce sujet et je ne veux en aucun cas le contrarier. Après réflexion je me dis qu’il ne sera jamais trop tard pour les ôter et j’opte pour les talons. Je sais qu’ils vont me donner une démarche particulière et me faire souffrir au niveau de mon petit cul mais je dois m’y habituer. Quand je me présente une dernière fois devant la glace murale il est 20 heures.

Je ne sais si c’est la crainte de déplaire ou simplement le plaisir mais je fais le maximum pour entrer totalement dans mon personnage de femme. Après avoir enfilé mon kimono rose et noué la ceinture je vais et je viens dans l’appartement afin d’entrer au maximum dans ma nouvelle peau et découvrir de nouvelles sensations. J’effectue ainsi quelques banales taches ménagères telles que vaisselle et préparation du lit. Mon fondement semble même s’habituer à la présence étrangère bien que chaque pas me rappelle son existence et que je sois parfois obligée de le faire regagner sa place. Il ne me reste qu’un quart d’heure à attendre et afin de retrouver mon calme j’ai sorti la bouteille de Scotch et en use à petites doses tout en arpentant la pièce. Je me sens maintenant totalement en situation et chaque détail est repassé dans ma tête. Pour la dernière fois j’ai retouché le lit en décidant de l’ouvrir au maximum en rabattant le drap vers le pied et en y posant le string rose que je mettrai au dernier moment pour remplacer la culotte prude que je porte actuellement par obligation. Le petit bout de chiffon rose me paraît bien léger comme protection et j’hésite un instant à ne pas en changer. J’y renonce après un éclair de lucidité : combien de temps Pierre supportera t’il ce morceau de dentelle à sa place initiale ?

Vingt et une heures plus trois minutes. Les trois minutes m’ont paru une éternité avant que mon portable ne sonne : « Bonsoir. J’espère que ma chérie m’a obéi et qu’elle est prête. Je te laisse trente secondes pour ouvrir ta porte et m’attendre comme prévu ! » Il n’attend pas de réponse et le ton qu’il a employé ne m’incite pas à traîner. Je commence par libérer mon anus et remplacer la culotte par le tanga déjà préparé. Mon dernier geste, le plus stressant, est d’aller déverrouiller ma porte…avant de courir m’allonger sur mon lit en réfléchissant à la position à adopter.

Le bruit du verrou puis le silence qui suit me rendent fébrile. Je devine cependant les gestes de Pierre : déshabillage et ouverture de la mallette qui ne le quitte jamais. J’ai enfin trouvé ma position quand il arrive. Je suis sur le dos, une jambe repliée, kimono découvrant une cuisse, et yeux semi-fermés. La bougie ne me laisse voir qu’une silhouette me surplombant . Comme je m’y attendais, avant de me rejoindre, il a abandonné ses vêtements à l’exception d’un boxer noir. Je n’ai pas le temps de poursuivre mon examen car son premier geste est de dénouer ma ceinture et d’écarter largement les pans de mon peignoir. Ses yeux dévorent ce qu’il vient de mettre à nu mais c’est son corps entier qui vient s’écraser sur moi immédiatement après . Le premier contact qui me marque est celui de sa poitrine : sa pilosité agace ma peau fragile et presque vierge de poils. Sa bouche vient immédiatement se coller à la mienne et j’écartes mes lèvres afin de laisser le passage à sa langue qui s’ amuse un moment avec la mienne. Je le sens impatient quand, se mettant à genoux et encadrant mes hanches, il ouvre enfin la bouche: « Je pense que tu as compris ce que tu devais être pour moi et j’en suis satisfait…et toi ?
- Je suis comme vous le désirez monsieur Pierre.
- C’est bien ! Alors fais-moi plaisir avant que je ne décide moi-même de la suite des évènements .» Je n’ai pas à réfléchir longtemps à la façon de lui faire plaisir et j’entreprends de lui caresser le sexe à travers l’étoffe de son slip. Son manque de réaction me pousse à aller plus loin et, après m’être redressée, j’ introduis une main sous le vêtement à partir de son entrejambe.. Mes doigts s’affairent sur son membre et ses couilles tandis que ma bouche se pose sur sa poitrine. Je ne suis pas experte mais je m’efforce de sucer un téton puis l’autre.
« Ton approche n’est pas mauvaise mais j’aimerais maintenant que tu nous rapproches plus intimement ma chérie … - … - N’en as-tu pas envie ?
- Bien sûr monsieur Pierre mais je ne savais pas que vous étiez si impatient.
- Pourquoi t’ai-je demandé d’être totalement et rapidement disponible ?
- Je n’attendais que vos ordres.
- Tu as de la chance car je n’aurai sans doute pas besoin ce soir de préparation trop sophistiquée. Commence par m’ôter mon slip qui me gêne de plus en plus…»Mes deux mains s’affairent aussitôt sur la ceinture et Pierre se redresse afin de me faciliter la tache...Le membre qui se présente à moi est déjà bien rigide et mes doigts en prennent possession immédiatement. Pendant ce temps une main s’est infiltrée entre mes cuisses, écartant mon string, et un doigt que j’appellerai majeur se présente sur ma rondelle. Il ne s’y attarde pas et force l’entrée sans que j’éprouve une douleur réelle malgré ma crispation.
« Je suis satisfait que tu aies suivi mes instructions et cela te sera sans doute bénéfique ! » Le doigt ne reste pas inactif et commence un va-et-vient qui m’irrite légèrement. Quand les trois phalanges se courbent et entament des rotations en moi je ne sais plus où est la frontière entre plaisir et souffrance. Je connais cependant le but de l’opération et je m’y soumets du mieux que je peux en attendant son terme. Le doigt sort enfin de mon anus et, nos regards se croisant, je vois dans ses yeux un regard plein d’ironie : « Mon doigt t’a appréciée et tu vas maintenant apprécier mon doigt ! » Je n’ai pas à répondre mais juste à ouvrir la bouche pour prendre entre mes lèvres le majeur qui leur fait face. Je connaissais déjà, littérairement parlant, le geste et le goût mais j’avoue que j’ai une certaine répulsion à accepter ce cadeau venant de mon intimité. Je m’applique cependant à sucer de mon mieux jusqu’à ce qu’il m’arrête. Je l’interroge du regard tentant d’y déceler une appréciation ou un reproche mais rien ne transparaît sur son visage.
« Les préludes sont terminés chérie ! Je te sens prête à passer à la suite. Nous allons cesser nos jeux d’adolescents et nous comporter en adultes car j’ai hâte de faire de toi une vraie femme…Mets-toi sur le ventre rapidement ! » Les mots et le ton me font peur mais je me retourne immédiatement comme il me l’a commandé. Je sens immédiatement ses lèvres sur mon cou. Il reste à genoux mais cette fois-ci entre mes jambes qu’il a écartées sans ménagement. Ses doigts se promènent sur mes cuisses et mes fesses puis font descendre la petite protection qui masquait ma raie. Je suis mal à l’aise mais je sais que je n’ai plus le choix. Quand il me saisit aux hanches et me tire en arrière en relevant mes fesses je l’aide de mon mieux en prenant appui sur mes coudes tout en gardant mon postérieur le plus haut possible. Les mains passent rapidement entre mes cuisses et me les écartent encore. Quelques secondes s’écoulent et je me demande s’il n’en est pas déjà à savourer sa victoire avec les yeux : Ne suis-je pas dans la position idéale face à un mâle ayant envie de soumettre quelqu’un ? Deux claques sur chacune de mes fesses me font sursauter.
« Juste pour te décontracter et mettre ta peau à la même température que ton intérieur ! » Deux fessées encore et le contact appréhendé survient. Bien que ce soit la première fois je reconnais le gland qui se colle à ma rondelle. La pression qu’il exerce est forte et il franchit rapidement le seuil. Il reste immobile quelques secondes avant de reprendre sa progression à petits coups réguliers. Je me sens de plus en plus pleine mais je ne souffre pas autant que je m’y attendais. Ses couilles sont maintenant au contact de mes fesses et ses mouvements cessent. Simple pause ? Trêve ou fin ? Je ne le sais pas encore mais la réponse survient rapidement. Ses mains ont repris leurs caresses : ventre, dos…tout y passe.
« Te voilà dorénavant femelle réelle et plus encore : ma femelle. N’est-ce pas ?
- Oui monsieur Pierre- Et tu es heureuse de ce sort ?
- Oui bien sûr.
- Il vaut mieux qu’il en soit ainsi car tu es m’es maintenant attachée autant que je le désirerai tout comme ma queue est liée à ton cul en ce moment. Redresse-toi un peu s’il te plait. Je veux que tu me sentes au maximum même si cela te fait un peu mal. » Je rapproche mes mains de mes genoux me collant encore plus à lui et ses mains me reprennent fermement mais cette fois en haut de cuisses. Sa prise se resserre quand son sexe repart à l’assaut. Ce ne sont plus des petits coups qu’il utilise mais au contraire de longues et puissantes incursions qui me chauffent l’anus.
« Bouge ton postérieur ! Je veux que tes muqueuses s’ usent sur ma queue. » J’obéis et accompagne ses mouvements comme je le peux. Je suis maintenant en appui sur les mains et ma tête plonge dans l’oreiller à chaque nouveau coup avant qu’il ne me ramène à lui. Quand il me fait redresser encore plus en me prenant aux épaules son pieu me semble plus énorme et je souffre.
« Je sais que tu as mal dans cette position mais cela est nécessaire pour que tu te souviennes de ces instants ! » Le pilonnage de mon intérieur est, je pense, à son amplitude maximum et je ne sais qui, de plaisir ou de douleur, est le plus grand. Je suis heureuse quand ses mains me lâchent pour se poser sur mon dos. Sa respiration est forte et sa queue immobilisée. Je n’ose bouger en attendant qu’il se retire. Quand cela se produit je suis soulagée mais je ressens comme un grand vide et me demande quelle taille peut bien faire mon rectum à cet instant.
« Sur le dos ma chérie et vite ! Je ne vais pas pouvoir attendre très longtemps . » Je me retourne et lui de place de nouveau à genoux de part et d’autre de mes hanches. Le sexe turgescent qui me fait face est un élément de réponse à la question que je me posais au sujet de la taille actuelle de mon anus.
« Prends dans tes petits doigts ce joujou que tu admires et fais-le cracher. Débrouille-toi mais je veux voir mon sperme sur la moindre parcelle de ta peau et sans exception ! » J’ai compris le message : la partie de mon corps située au-dessous du nombril ne sera pas touchée puisque Pierre y est presque assis mais je sais que ma face ne sera pas épargnée. Des deux mains il baisse les bonnets de mon soutien-gorge puis me regarde de façon sarcastique. Je me redresse légèrement, tend le bras avant de saisir délicatement sa queue. J’entame la masturbation, seule pratique que j’avais usitée auparavant. Il ne faut que quelques instants avant que le membre ne se mette à frémir dans ma main. Je sais que c’est le signal de l’éjaculation et je surveille avec appréhension son méat. J’ai envie de fermer les yeux mais il ne me le pardonnerait car il tient à cette humiliation . Le premier jet retombe sur mon visage et Pierre dirige lui-même les suivants : mon visage encore, ma poitrine et mon ventre jusqu’au nombril .
« Remercie moi puis étale ma semence sur ta peau comme s’il s’agissait d’une crème de massage. Allez ! » Après un rapide « Merci monsieur Pierre » je lance mes doigts à la rencontre du liquide gluant . Le premier contact me procure du dégoût mais je masque ma réaction et me masse comme il me l’a dit : visage, poitrine, ventre…jusqu à ce tout soit étalé. Il remonte alors le long de mes flancs, toujours à genoux. Il cesse sa progression quand sa bite n’est plus qu’à quelques centimètres de ma bouche et je devine déjà la suite.
« J’ai cru déceler une certaine répulsion lors de ce petit massage. Répond !
- Non Pierre, juste de l’appréhension mais j’ai aimé.
- Tant mieux et j’espère qu’il en sera de même pour ta petite langue. Nettoie-moi correctement. » Il n’attend pas de réponse de ma part et son sexe est déjà au contact de mes lèvres. Je ferme les yeux et me mets à lécher la hampe de bas en haut et tout autour. Je redresse légèrement la tête afin de mieux officier sur le gland. Celui-ci est gluant et je procède par petits coups jusqu’au méat où m’attend, je le sais, une goutte de sperme. Mon amant me repousse quand j’ai terminé mon œuvre et m’enjambe pour quitter le lit. Il se dirige vers les toilettes où je l’entend uriner tout en s’adressant à moi : « Tu prendras une douche plus tard. Rajuste-toi et vas nous servir à boire à côté. » Je me lève aussitôt , remonte string et soutien-gorge, enfile le peignoir puis vais exécuter le service demandé. Les talons, que je n’ai pas quittés pendant tout l’exercice, sont encore un souci pour ma démarche mais ce n’est rien en comparaison de mon anus qui commence à me faire mal. Je pose verres et glaçons sur la table basse quand il apparaît, presque rhabillé, et s’assoit sur le canapé.
« Je t’avais demandé de te rajuster et non pas de t’habiller . En ma présence, et sauf autres directives, ta tenue ne sera composée que de sous-vêtements et de chaussures. Compris ?
- Oui monsieur Pierre - Et sache que, même en mon absence, il m’arrivera souvent de te faire habiller ainsi. Pose ce peignoir et prends ton verre ! » Je défais le vêtement, le pose au sol, me saisis du verre et m’apprête à m’asseoir mais il stoppe mon geste : « Non. Reste debout et plus près de moi s’il-te plaît. Tu as déjà oublié mon mail ? J’avais écrit : à portée de mains…»Je fais le petit pas demandé et me retrouve soudain totalement fragilisée devant cet homme me toisant et jouant avec une de mes jarretelles ou la ficelle de mon string d’une main désinvolte tout en sirotant son whisky. Je ne sais quelle attitude prendre avant qu’ il n’ interrompe mes pensées : « Si je te veux ainsi c’est pour t’avoir toujours à ma disposition et sans effort de ma part. Ceci pour m’amuser comme en ce moment ou encore comme cela .» Tout en parlant il m’empoigne brutalement verge et bourses qu’il compresse à me faire crier.
« J’aime assez t’entendre crier. Ce moyen me paraît parfait pour y arriver et il me permettra aussi d’avoir le contrôle entier de ton corps avec mes cinq doigts. Comme mes mains aiment bien ta peau, elles seront souvent sur elle, pas toujours pour des caresses d’ailleurs, mais ce n’est pas pour ce soir. Pour résumer je dirai qu’il faudra que tu t’habitues à me recevoir ainsi : disponible et même devancière. A l’avenir, pour te baiser, je ne prononcerai plus une parole : me préparer, te mettre en position, bouger ton cul devront être des actes naturels pour toi. Il en sera de même pour recevoir ma semence, te masser avec et me nettoyer. Ces gestes constituent un rite que tu devras observer sans aucune parole de ma part ! C’est bien compris ?
- Parfaitement monsieur Pierre. Je m’efforcerai de vous satisfaire.
- Cela me paraît un minimum. Ce sera tout pour ce soir. J’aimerais que tu me rechausses. » Je n’attend pas une seconde avant d’aller chercher ses boots et me mets à genoux pour lui enfiler. Je sais que ce geste est uniquement destiné à me rabaisser une dernière fois mais je l’accomplis.
« Merci. Va chercher ton portable et reprend la position que tu avais prise la dernière fois ! Bonne nuit. » Il se lève immédiatement et je vais illico récupérer mon portable avant de me mettre à quatre pattes en fixant le parquet . J’entends ses pas, le bruit d’un paquet qui tombe devant moi puis la porte qui claque. Ce moment me paraît une éternité mais je sais que je n ‘ai d’autre choix que d’attendre et je m’y soumets. La sonnerie me libère : « Tu es libre jusqu’à nouvel ordre. Ouvre quand même ton petit cadeau avant d aller te coucher. Bye . » Exténuée mais curieuse je me redresse et ouvre le paquet long et fin posé près de ma tête. Je m’attendais à ce genre de cadeau un jour mais pas encore. Je ne peux m’empêcher de le prendre en main en pensant à celui qui l’utilisera …sur moi. » ,

Depuis ma première rencontre avec Pierre je suis encore plus tendu qu’avant. Trois jours se sont écoulés et depuis, quotidiennement, je reçois mails et appels téléphoniques . Je m’imagine qu’il tient à me faire partager chaque nouvelle idée afin de me préparer . J’ai aussi découvert qu’il désirait autant jouer cérébralement que physiquement et c’est pour cette raison qu’il m’appelle, par exemple, quand il sait que je suis dans la rue ou au travail afin de me donner quelques directives que je retrouverai dans ma messagerie en rentrant chez moi . Ses derniers messages écrits ont surtout été très matériels et interrogatifs : mes horaires précis, la liste de mes sous-vêtements, mes tailles et autres détails…C’est à la suite de son dernier mail que j’ai reçu un colis de sa part . L’inventaire en a été rapide et ne m’a pas étonné : parure rose, bas noirs à couture, chemisier en dentelle, différentes culottes, chaussures à talons et quelques accessoires que je m’attendais à trouver chez moi un jour depuis notre rencontre : un plug, un vibromasseur qui me fait peur par sa taille, une paire de menottes, une laisse, un collier de cuir et une chaîne .Tout cela m’inquiète mais je regarde, touche, inspecte et range chaque article comme si j’avais déjà accepté un nouvel environnement qui serait aussi le sien ! Je ressens à cet instant, comme à chacun de nos contacts, la pression qu’il met sur moi en cherchant à connaître mes limites dans cette relation.

Nous sommes vendredi. Il est 18heures quand son message me parvient: « Je te veux à portée de mains à 21heures . Cela te laisse largement le temps de te préparer : douche et quelques soins intimes mais pas de robe ce soir ! Je te laisse le choix des sous-vêtements sur lesquels je tolèrerai cependant que tu portes ton kimono rose. En attendant, et le plus rapidement possible, je te conseille de t’enfiler le plug que tu as dû recevoir. Tu ne l’ôteras que lorsque je t’appellerai mais en attendant n’essaie surtout pas de t’y soustraire car il me sera facile de vérifier si tu m’as obéi ! Mon appel sera également le signal d’ouverture de ta porte et aussi celui d’aller t’allonger sur ton lit de la façon la plus agréable à mes yeux. Sache que tu ne me recevras pas ce soir pour te présenter à moi comme c’était le cas lors de ma première visite mais pour te donner comme une amante attentionnée et obéissante ! »
La première chose qui m’a marqué est le fait qu’il ait abandonné le vouvoiement et cela rend son ton plus dur. Comme à chacun de ses messages un trouble m’envahit et je me sers un whisky afin de reprendre mon contrôle. Le temps de réflexion est court mais ma préparation est rapide et soignée : douche, crème à certains endroits, adoucissant, une goutte d’eau de toilette, rasage pendant lequel je suis toujours étonné de voir ma moustache… Je choisis ma tenue : soutien-gorge, porte-jarretelles blanc en dentelle, bas noirs et je m’ habille. Inconsciemment ou presque j’ai reculé le moment de mettre une culotte mais, pour être honnête, je dirai que c’est à cause du plug que je vais devoir utiliser. Je me décide quand même, après m’être soigneusement lubrifiée, à procéder à l’opération. La position accroupie me paraît la meilleure et l’introduction se fait sans trop de problème ni douleur. A partir de cet instant je me sens totalement autre et j’ai du mal à croire que cela est uniquement dû à l’acte que je viens d’effectuer. J’enfile une culotte qui, si elle ne fait pas partie de ma tenue de ce soir, a l’avantage d’être très couvrante et de maintenir en place l’objet que j’ai entre les fesses. J’hésite avant de savoir si je dois mettre des chaussures car il ne m’a rien précisé à ce sujet et je ne veux en aucun cas le contrarier. Après réflexion je me dis qu’il ne sera jamais trop tard pour les ôter et j’opte pour les talons. Je sais qu’ils vont me donner une démarche particulière et me faire souffrir au niveau de mon petit cul mais je dois m’y habituer. Quand je me présente une dernière fois devant la glace murale il est 20 heures.

Je ne sais si c’est la crainte de déplaire ou simplement le plaisir mais je fais le maximum pour entrer totalement dans mon personnage de femme. Après avoir enfilé mon kimono rose et noué la ceinture je vais et je viens dans l’appartement afin d’entrer au maximum dans ma nouvelle peau et découvrir de nouvelles sensations. J’effectue ainsi quelques banales taches ménagères telles que vaisselle et préparation du lit. Mon fondement semble même s’habituer à la présence étrangère bien que chaque pas me rappelle son existence et que je sois parfois obligée de le faire regagner sa place. Il ne me reste qu’un quart d’heure à attendre et afin de retrouver mon calme j’ai sorti la bouteille de Scotch et en use à petites doses tout en arpentant la pièce. Je me sens maintenant totalement en situation et chaque détail est repassé dans ma tête. Pour la dernière fois j’ai retouché le lit en décidant de l’ouvrir au maximum en rabattant le drap vers le pied et en y posant le string rose que je mettrai au dernier moment pour remplacer la culotte prude que je porte actuellement par obligation. Le petit bout de chiffon rose me paraît bien léger comme protection et j’hésite un instant à ne pas en changer. J’y renonce après un éclair de lucidité : combien de temps Pierre supportera t’il ce morceau de dentelle à sa place initiale ?

Vingt et une heures plus trois minutes. Les trois minutes m’ont paru une éternité avant que mon portable ne sonne : « Bonsoir. J’espère que ma chérie m’a obéi et qu’elle est prête. Je te laisse trente secondes pour ouvrir ta porte et m’attendre comme prévu ! » Il n’attend pas de réponse et le ton qu’il a employé ne m’incite pas à traîner. Je commence par libérer mon anus et remplacer la culotte par le tanga déjà préparé. Mon dernier geste, le plus stressant, est d’aller déverrouiller ma porte…avant de courir m’allonger sur mon lit en réfléchissant à la position à adopter.

Le bruit du verrou puis le silence qui suit me rendent fébrile. Je devine cependant les gestes de Pierre : déshabillage et ouverture de la mallette qui ne le quitte jamais. J’ai enfin trouvé ma position quand il arrive. Je suis sur le dos, une jambe repliée, kimono découvrant une cuisse, et yeux semi-fermés. La bougie ne me laisse voir qu’une silhouette me surplombant . Comme je m’y attendais, avant de me rejoindre, il a abandonné ses vêtements à l’exception d’un boxer noir. Je n’ai pas le temps de poursuivre mon examen car son premier geste est de dénouer ma ceinture et d’écarter largement les pans de mon peignoir. Ses yeux dévorent ce qu’il vient de mettre à nu mais c’est son corps entier qui vient s’écraser sur moi immédiatement après . Le premier contact qui me marque est celui de sa poitrine : sa pilosité agace ma peau fragile et presque vierge de poils. Sa bouche vient immédiatement se coller à la mienne et j’écartes mes lèvres afin de laisser le passage à sa langue qui s’ amuse un moment avec la mienne. Je le sens impatient quand, se mettant à genoux et encadrant mes hanches, il ouvre enfin la bouche: « Je pense que tu as compris ce que tu devais être pour moi et j’en suis satisfait…et toi ?
- Je suis comme vous le désirez monsieur Pierre.
- C’est bien ! Alors fais-moi plaisir avant que je ne décide moi-même de la suite des évènements .» Je n’ai pas à réfléchir longtemps à la façon de lui faire plaisir et j’entreprends de lui caresser le sexe à travers l’étoffe de son slip. Son manque de réaction me pousse à aller plus loin et, après m’être redressée, j’ introduis une main sous le vêtement à partir de son entrejambe.. Mes doigts s’affairent sur son membre et ses couilles tandis que ma bouche se pose sur sa poitrine. Je ne suis pas experte mais je m’efforce de sucer un téton puis l’autre.
« Ton approche n’est pas mauvaise mais j’aimerais maintenant que tu nous rapproches plus intimement ma chérie … - … - N’en as-tu pas envie ?
- Bien sûr monsieur Pierre mais je ne savais pas que vous étiez si impatient.
- Pourquoi t’ai-je demandé d’être totalement et rapidement disponible ?
- Je n’attendais que vos ordres.
- Tu as de la chance car je n’aurai sans doute pas besoin ce soir de préparation trop sophistiquée. Commence par m’ôter mon slip qui me gêne de plus en plus…»Mes deux mains s’affairent aussitôt sur la ceinture et Pierre se redresse afin de me faciliter la tache...Le membre qui se présente à moi est déjà bien rigide et mes doigts en prennent possession immédiatement. Pendant ce temps une main s’est infiltrée entre mes cuisses, écartant mon string, et un doigt que j’appellerai majeur se présente sur ma rondelle. Il ne s’y attarde pas et force l’entrée sans que j’éprouve une douleur réelle malgré ma crispation.
« Je suis satisfait que tu aies suivi mes instructions et cela te sera sans doute bénéfique ! » Le doigt ne reste pas inactif et commence un va-et-vient qui m’irrite légèrement. Quand les trois phalanges se courbent et entament des rotations en moi je ne sais plus où est la frontière entre plaisir et souffrance. Je connais cependant le but de l’opération et je m’y soumets du mieux que je peux en attendant son terme. Le doigt sort enfin de mon anus et, nos regards se croisant, je vois dans ses yeux un regard plein d’ironie : « Mon doigt t’a appréciée et tu vas maintenant apprécier mon doigt ! » Je n’ai pas à répondre mais juste à ouvrir la bouche pour prendre entre mes lèvres le majeur qui leur fait face. Je connaissais déjà, littérairement parlant, le geste et le goût mais j’avoue que j’ai une certaine répulsion à accepter ce cadeau venant de mon intimité. Je m’applique cependant à sucer de mon mieux jusqu’à ce qu’il m’arrête. Je l’interroge du regard tentant d’y déceler une appréciation ou un reproche mais rien ne transparaît sur son visage.
« Les préludes sont terminés chérie ! Je te sens prête à passer à la suite. Nous allons cesser nos jeux d’adolescents et nous comporter en adultes car j’ai hâte de faire de toi une vraie femme…Mets-toi sur le ventre rapidement ! » Les mots et le ton me font peur mais je me retourne immédiatement comme il me l’a commandé. Je sens immédiatement ses lèvres sur mon cou. Il reste à genoux mais cette fois-ci entre mes jambes qu’il a écartées sans ménagement. Ses doigts se promènent sur mes cuisses et mes fesses puis font descendre la petite protection qui masquait ma raie. Je suis mal à l’aise mais je sais que je n’ai plus le choix. Quand il me saisit aux hanches et me tire en arrière en relevant mes fesses je l’aide de mon mieux en prenant appui sur mes coudes tout en gardant mon postérieur le plus haut possible. Les mains passent rapidement entre mes cuisses et me les écartent encore. Quelques secondes s’écoulent et je me demande s’il n’en est pas déjà à savourer sa victoire avec les yeux : Ne suis-je pas dans la position idéale face à un mâle ayant envie de soumettre quelqu’un ? Deux claques sur chacune de mes fesses me font sursauter.
« Juste pour te décontracter et mettre ta peau à la même température que ton intérieur ! » Deux fessées encore et le contact appréhendé survient. Bien que ce soit la première fois je reconnais le gland qui se colle à ma rondelle. La pression qu’il exerce est forte et il franchit rapidement le seuil. Il reste immobile quelques secondes avant de reprendre sa progression à petits coups réguliers. Je me sens de plus en plus pleine mais je ne souffre pas autant que je m’y attendais. Ses couilles sont maintenant au contact de mes fesses et ses mouvements cessent. Simple pause ? Trêve ou fin ? Je ne le sais pas encore mais la réponse survient rapidement. Ses mains ont repris leurs caresses : ventre, dos…tout y passe.
« Te voilà dorénavant femelle réelle et plus encore : ma femelle. N’est-ce pas ?
- Oui monsieur Pierre- Et tu es heureuse de ce sort ?
- Oui bien sûr.
- Il vaut mieux qu’il en soit ainsi car tu es m’es maintenant attachée autant que je le désirerai tout comme ma queue est liée à ton cul en ce moment. Redresse-toi un peu s’il te plait. Je veux que tu me sentes au maximum même si cela te fait un peu mal. » Je rapproche mes mains de mes genoux me collant encore plus à lui et ses mains me reprennent fermement mais cette fois en haut de cuisses. Sa prise se resserre quand son sexe repart à l’assaut. Ce ne sont plus des petits coups qu’il utilise mais au contraire de longues et puissantes incursions qui me chauffent l’anus.
« Bouge ton postérieur ! Je veux que tes muqueuses s’ usent sur ma queue. » J’obéis et accompagne ses mouvements comme je le peux. Je suis maintenant en appui sur les mains et ma tête plonge dans l’oreiller à chaque nouveau coup avant qu’il ne me ramène à lui. Quand il me fait redresser encore plus en me prenant aux épaules son pieu me semble plus énorme et je souffre.
« Je sais que tu as mal dans cette position mais cela est nécessaire pour que tu te souviennes de ces instants ! » Le pilonnage de mon intérieur est, je pense, à son amplitude maximum et je ne sais qui, de plaisir ou de douleur, est le plus grand. Je suis heureuse quand ses mains me lâchent pour se poser sur mon dos. Sa respiration est forte et sa queue immobilisée. Je n’ose bouger en attendant qu’il se retire. Quand cela se produit je suis soulagée mais je ressens comme un grand vide et me demande quelle taille peut bien faire mon rectum à cet instant.
« Sur le dos ma chérie et vite ! Je ne vais pas pouvoir attendre très longtemps . » Je me retourne et lui de place de nouveau à genoux de part et d’autre de mes hanches. Le sexe turgescent qui me fait face est un élément de réponse à la question que je me posais au sujet de la taille actuelle de mon anus.
« Prends dans tes petits doigts ce joujou que tu admires et fais-le cracher. Débrouille-toi mais je veux voir mon sperme sur la moindre parcelle de ta peau et sans exception ! » J’ai compris le message : la partie de mon corps située au-dessous du nombril ne sera pas touchée puisque Pierre y est presque assis mais je sais que ma face ne sera pas épargnée. Des deux mains il baisse les bonnets de mon soutien-gorge puis me regarde de façon sarcastique. Je me redresse légèrement, tend le bras avant de saisir délicatement sa queue. J’entame la masturbation, seule pratique que j’avais usitée auparavant. Il ne faut que quelques instants avant que le membre ne se mette à frémir dans ma main. Je sais que c’est le signal de l’éjaculation et je surveille avec appréhension son méat. J’ai envie de fermer les yeux mais il ne me le pardonnerait car il tient à cette humiliation . Le premier jet retombe sur mon visage et Pierre dirige lui-même les suivants : mon visage encore, ma poitrine et mon ventre jusqu’au nombril .
« Remercie moi puis étale ma semence sur ta peau comme s’il s’agissait d’une crème de massage. Allez ! » Après un rapide « Merci monsieur Pierre » je lance mes doigts à la rencontre du liquide gluant . Le premier contact me procure du dégoût mais je masque ma réaction et me masse comme il me l’a dit : visage, poitrine, ventre…jusqu à ce tout soit étalé. Il remonte alors le long de mes flancs, toujours à genoux. Il cesse sa progression quand sa bite n’est plus qu’à quelques centimètres de ma bouche et je devine déjà la suite.
« J’ai cru déceler une certaine répulsion lors de ce petit massage. Répond !
- Non Pierre, juste de l’appréhension mais j’ai aimé.
- Tant mieux et j’espère qu’il en sera de même pour ta petite langue. Nettoie-moi correctement. » Il n’attend pas de réponse de ma part et son sexe est déjà au contact de mes lèvres. Je ferme les yeux et me mets à lécher la hampe de bas en haut et tout autour. Je redresse légèrement la tête afin de mieux officier sur le gland. Celui-ci est gluant et je procède par petits coups jusqu’au méat où m’attend, je le sais, une goutte de sperme. Mon amant me repousse quand j’ai terminé mon œuvre et m’enjambe pour quitter le lit. Il se dirige vers les toilettes où je l’entend uriner tout en s’adressant à moi : « Tu prendras une douche plus tard. Rajuste-toi et vas nous servir à boire à côté. » Je me lève aussitôt , remonte string et soutien-gorge, enfile le peignoir puis vais exécuter le service demandé. Les talons, que je n’ai pas quittés pendant tout l’exercice, sont encore un souci pour ma démarche mais ce n’est rien en comparaison de mon anus qui commence à me faire mal. Je pose verres et glaçons sur la table basse quand il apparaît, presque rhabillé, et s’assoit sur le canapé.
« Je t’avais demandé de te rajuster et non pas de t’habiller . En ma présence, et sauf autres directives, ta tenue ne sera composée que de sous-vêtements et de chaussures. Compris ?
- Oui monsieur Pierre - Et sache que, même en mon absence, il m’arrivera souvent de te faire habiller ainsi. Pose ce peignoir et prends ton verre ! » Je défais le vêtement, le pose au sol, me saisis du verre et m’apprête à m’asseoir mais il stoppe mon geste : « Non. Reste debout et plus près de moi s’il-te plaît. Tu as déjà oublié mon mail ? J’avais écrit : à portée de mains…»Je fais le petit pas demandé et me retrouve soudain totalement fragilisée devant cet homme me toisant et jouant avec une de mes jarretelles ou la ficelle de mon string d’une main désinvolte tout en sirotant son whisky. Je ne sais quelle attitude prendre avant qu’ il n’ interrompe mes pensées : « Si je te veux ainsi c’est pour t’avoir toujours à ma disposition et sans effort de ma part. Ceci pour m’amuser comme en ce moment ou encore comme cela .» Tout en parlant il m’empoigne brutalement verge et bourses qu’il compresse à me faire crier.
« J’aime assez t’entendre crier. Ce moyen me paraît parfait pour y arriver et il me permettra aussi d’avoir le contrôle entier de ton corps avec mes cinq doigts. Comme mes mains aiment bien ta peau, elles seront souvent sur elle, pas toujours pour des caresses d’ailleurs, mais ce n’est pas pour ce soir. Pour résumer je dirai qu’il faudra que tu t’habitues à me recevoir ainsi : disponible et même devancière. A l’avenir, pour te baiser, je ne prononcerai plus une parole : me préparer, te mettre en position, bouger ton cul devront être des actes naturels pour toi. Il en sera de même pour recevoir ma semence, te masser avec et me nettoyer. Ces gestes constituent un rite que tu devras observer sans aucune parole de ma part ! C’est bien compris ?
- Parfaitement monsieur Pierre. Je m’efforcerai de vous satisfaire.
- Cela me paraît un minimum. Ce sera tout pour ce soir. J’aimerais que tu me rechausses. » Je n’attend pas une seconde avant d’aller chercher ses boots et me mets à genoux pour lui enfiler. Je sais que ce geste est uniquement destiné à me rabaisser une dernière fois mais je l’accomplis.
« Merci. Va chercher ton portable et reprend la position que tu avais prise la dernière fois ! Bonne nuit. » Il se lève immédiatement et je vais illico récupérer mon portable avant de me mettre à quatre pattes en fixant le parquet . J’entends ses pas, le bruit d’un paquet qui tombe devant moi puis la porte qui claque. Ce moment me paraît une éternité mais je sais que je n ‘ai d’autre choix que d’attendre et je m’y soumets. La sonnerie me libère : « Tu es libre jusqu’à nouvel ordre. Ouvre quand même ton petit cadeau avant d aller te coucher. Bye . » Exténuée mais curieuse je me redresse et ouvre le paquet long et fin posé près de ma tête. Je m’attendais à ce genre de cadeau un jour mais pas encore. Je ne peux m’empêcher de le prendre en main en pensant à celui qui l’utilisera …sur moi. » ,

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