Dévergondages 01 - La taverne du chevalier d'or
Récit érotique écrit par VIEULOU [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-07-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Dévergondages 01 - La taverne du chevalier d'or
Cette série est le résultat d’une rencontre lors d’un récent voyage d’un Français nommé B., venu en voyage d’affaires dans le pays où je réside. Il m’a confié l’histoire intime de son couple, notamment le dévergondage de son épouse dans la région bordelaise où demeure le couple.
En ce mois de septembre, le temps est très beau et un soleil éclatant, plombe de chaleur la ville de Bordeaux dite, la perle d’Aquitaine. Les petites rues de la vielle ville autour de la porte de la Grosse Cloche, sont un havre de fraicheur apprécié par les habitants. A treize heures trente, le service bat son plein à la « Taverne du chevalier d’or », situé dans la rue Saint-James. Dans un environnement de meubles rustiques et sous un plafond de pierres voutées, le service est assuré par d’accortes jeunes filles aux jupes noires et aux bas blancs qui laissent voir, pour la plupart, leur imposante poitrine débordant de leur blouse campagnarde au décolleté très lâche.
Les recoins sont nombreux, et dans l’un deux, est attablé un homme bien mis, à la chevelure courte et blanche qui s’entretient avec une femme à la chevelure châtain clair, ayant dépassé la quarantaine. L’homme se prénomme Edmond, âgé de soixante-quatre ans, il porte beau pour son âge car il s’entretient. Sport en chambre, massage, golf au quartier du Lac, il paraît avoir une forme éblouissante. Notaire ayant vendu son étude il y a deux ans et célibataire endurci, il chasse la gazelle en toutes occasions. Cela fait six mois qu’il fait une cour discrète et délicate à la femme élégante qui l’accompagne.
Celle-ci se prénomme Odile. Elle vient d’avoir quarante-huit ans, mais on lui en donne dix de moins. Elle n’est pas très grande, un mètre soixante, tout au plus, une cinquantaine de kg et une poitrine qui doit supporter tout juste, des soutiens-gorge d’une talle avoisinants le 85b. Elle est bien faite avec de jolies jambes et de magnifiques yeux marron. Sa chevelure naturelle lui tombe sur les épaules, alors qu’une légère frange, coupée au carré barre son front. Habillée d’un tailleur pantalon bleu ciel en lin qui met en valeur un très beau postérieur, elle est chaussée de sandales découvertes à petits talons. Tout en elle respire la beauté pure.
Edmond qui déjeune avec elle tous les midis sait qu’elle est mariée depuis vingt-cinq ans avec Michel, le seul homme qu’elle ait connu, s’étant mariée vierge et ne l’ayant jamais trompé. Son mari qui a cinquante-trois ans, est un cadre supérieur d’une entreprise de transports, la STVB, société de transport vinicole bordelaise, situé à Blaye à quarante-deux km de leur résidence à Lormont. Cette dernière est de l’autre côté du pont de pierre qui enjambe la Garonne à quinze minutes de la société où elle travaille, cours Victor Hugo. Odile est responsable d'un département des ressources humaines, d'une compagnie de service et d'ingénierie informatique (la CSIIB), depuis plus de 20 ans.
En six mois, Edmond a eu le temps de tirer un tas de renseignements de la jolie femme, comptant bien la mettre dans son lit dans un premier temps, et aspirant, dans le futur, à lui faire connaître bien d’autres facettes de l’amour à deux et surtout à plusieurs. Car, il tend son filet patiemment, mais sûrement notre sacré coquin d’Edmond. C’est ainsi qu’il apprend qu’Odile demeure dans une « Folie » ou gentilhommière du XVIIIe siècle, aux toits d’ardoises dans un environnement très arboré et disposant d’une piscine à l’orée du Parc de l'Ermitage Sainte-Catherine à Lormont. La Garonne est à quelques mètres et dispose de passerelles pour quelques canots et bateaux de plaisance. Elle confie qu’il fait bon se balader autour des chemins du parc avec les vélos de la famille. Elle lui vante aussi son intérieur qui est très moderne, ce qui surprend par rapport à la bâtisse ancienne ; des tableaux modernes et des meubles designs épousent agréablement la cheminée monumentale d’un autre âge. La pièce principale de la famille est la cuisine, qui dispose d’une grande table fermière, où le couple et sa fille, prennent plaisir à se retrouver pour échanger sur tout et sur rien ...
Alors que cela fait des mois qu’Edmond supplie Odile de lui accorder un déjeuner intime dans son appartement situé d’ailleurs à deux pas, la femme mature qui a bu un peu plus que de raison du champagne offert par son suborneur, accepte enfin, pour le jeudi de la semaine suivante de se rendre au domicile d’Edmond pour le repas fin qu’il lui promet depuis si longtemps. Elle n’a aucune intention de se mal conduire, aimant son mari et n’étant pas préoccupée inconsidérément par le sexe. Elle sent pourtant son cœur qui bat à l’idée de ce repas en privé, mais, se rassurant elle-même, elle se dit que depuis six mois qu’elle connaît Edmond, il s’est toujours conduit d’une manière très courtoise et à toujours été d’une correction parfaite. Puis, comme toute femme, elle est curieuse de découvrir l’endroit où vit cet homme qu’elle a plaisir à fréquenter, bien que sans aucune arrière-pensée aucune.
Le jeudi suivant, elle revêt un pantalon d’un blanc immaculé, en soie sauvage, légèrement transparent qui moule parfaitement ses fesses rebondies et laisse entrevoir ses jambes et ses cuisses lorsqu’elle marche. Pour l’occasion, elle a mis comme haut, une blouse en soie elle aussi, assez ample et de couleur framboise. Des escarpins et un léger sac à main de la couleur de son corsage complètent sa tenue. En se contemplant dans la grande glace de la chambre à coucher, elle se demande si ce n’est pas trop provoquant, mais elle se plait bien ainsi et que peut-il lui arriver avec ce vieil ami. Elle a pris sa journée et vers onze heures trente, elle monte dans sa Twingo bleu nui et prenant le quai Elisabeth Dupeyron, juste derrière la propriété familiale, elle rejoint le pont de pierre qui enjambe la Garonne et s’engage dans le cours Victor Hugo où se trouve l’appartement d’Edmond. Heureusement très loin de la société où elle travaille ; car malgré tout, elle ne veut pas se faire surprendre par des collègues qui pourraient jaser, bien qu’elle se sente tranquille, n’ayant rien à se reprocher. Mais les gens sont si méchants, on ne sait jamais.
Il y a beaucoup de circulations ce jour-là, il est vrai que son parcours est effectué plus tard que d’habitude. Aussi, elle se gare dans le parking que lui a indiqué Edmond, sous son immeuble, à midi pile. Se recoiffant rapidement dans le rétroviseur de la voiture et appliquant un soupçon de rouge sur les lèvres. Elle sort du parking en prenant directement l’ascenseur qui la monte à l’étage de l’appartement de son ami. Elle se sent étrangement fébrile, comme si elle allait commettre une faute ; ses mains sont glacées et elle a des frissons sur tout son corps. En sonnant à la porte, elle a soudain une bouffée de chaleur. La porte s’ouvre et Edmond, très vieille France, tout en s’inclinant, lui baise la main. Elle a toujours été très impressionnée par l’élégance et le bon ton qu’il met à se conduire envers elle. Elle entre dans le vestibule, puis dans un immense salon où le mobilier et la décoration de bon goût représentent toute l’époque 1925/1930 de l’Art déco. Installée confortablement dans un large fauteuil, elle savoure le champagne Cristal de Louis Roederer, versé dans une flute en argent que lui a servi son hôte. Le métal refroidi d’où perlent des gouttes d’eau est très agréable dans la jolie main d’Odile. C’est la première fois qu’elle savoure du champagne dans un récipient en argent, le métal glacé contre ses lèvres lui procurant un plaisir rare, charnel…
Après avoir bu trois flutes de cet excellent breuvage, Edmond l’invite à passer à table. Ils se rendent dans un petit boudoir de couleur rose où une table ronde est dressée avec deux chaises fauteuils de style art déco, elles aussi. La nappe blanche est recouverte d’une dentelle de Lorraine, les couverts sont en vermeil ainsi que les assiettes. Un maître d’hôtel apporte d’abord le vin, un Riesling, lui aussi frappé et un immense plateau de fruits de mer. Odile, confie alors à Edmond qu’elle adore ce genre de mets qu’elle déguste peu souvent, car son mari ne supporte pas les produits trop iodés de la mer. Elle est aux anges et se régale sans oublier de s’abreuver de ce délicieux vin blanc d’Alsace. Edmond n’a pas prévu de plat principal. Les fruits de mer étant très copieux, il fait servir par son extra des fromages frais et une salade d’endives, cette fois arrosés d’un Château-Margaux de 2001. Odile, commence à avoir les joues et les oreilles rougies par l’alcool qu’elle a ingurgité. Ses yeux sont brillants et son souffle court. Elle se sent vraiment d’humeur joyeuse et primesautière. Pour terminer, elle se régale d’une charlotte aux fraises.
Il faut qu’Edmond la soutienne pour qu’il la fasse entrer dans un minuscule salon où se trouvent un écran plat de télévision et un canapé pour deux personnes. Elle se laisse choir sur les coussins moelleux, s’enfonçant délicieusement en se sentant comblée. Edmond sert le café dans de minuscules tasses en porcelaine de Chine, puis prenant la soucoupe et la tasse des mains d’Odile lorsqu’elle a bu son café, il les repose sur le plateau tout en regardant attentivement sa proie qui cuve tranquillement l’alcool qu’elle a absorbé. Odile qui somnole légèrement, se laisse légèrement glisser contre l’épaule de l’homme qui en profite pour passer un bras derrière ses épaules. Elle ne réagit pas, blottie contre son hôte, ne songeant même pas à ce que sa position peut avoir d’inconvenant. Son chemisier s’est entrebâillé alors qu’Edmond peut admirer la naissance de ses seins qui se soulèvent spasmodiquement et cherchent à sortir du soutien-gorge à balconnet qui les retient prisonniers. Elle ne s’aperçoit pas que son hôte dégrafe délicatement un, puis un deuxième enfin un troisième bouton de son corsage. Celui-ci est désormais largement ouvert sur une gorge magnifique. Edmond a beaucoup de mal à ne pas violenter sa proie, mais il se retient, ne voulant pas tout gâcher. Il se penche vers le visage d’Odile et lui applique très délicatement un baiser sur sa joue. Elle glousse en lui murmurant :
- Allons Edmond, ce n’est pas convenable de m’embrasser ainsi.
Pourtant, Edmond qui ne dit mot, lui applique de petits baisers sur son nez, sur son front, sur son menton. Elle rit, proteste un peu mais ne se dérobe pas, aussi il effleure légèrement ses lèvres, puis de sa langue, il lèche les lèvres pleines de la belle mature. Celle-ci ne glousse plus, elle entrouvre les lèvres et laisse la langue explorer l’intérieur de sa bouche. Un sein est sorti de son étui sans qu’elle s’en rende compte alors que son téton pointe outrageusement, exprimant ainsi l’excitation qui est la sienne. Edmond embrasse à présent profondément Odile qui répond aux baisers avec fougue. Elle ne doit pas se rendre compte qu’une main de son suborneur malaxe avec vigueur le sein encore emprisonné et que bientôt, il le sort aussi de son écrin tout en titillant le téton durci lui aussi. Odile commence à gémir sous les baisers et les attouchements libidineux du vieux beau, ses sens étant sollicités au plus haut point. Pourtant, lorsque l’autre main d’Edmond s’insinue entre ses cuisses et atteint directement sa chatte au travers du tissu beaucoup trop mince de son shorty, elle se réveille d’un seul coup, prenant conscience de ce qui lui arrive. Elle se redresse, rouge de honte de se voir dépoitraillée, les deux seins à l’air, elle balbutie :
- Oh ! Je suis désolé ! Mon Dieu qu’ai-je fais……….. Que m’avez-vous fait. Oh ! J’ai honte……. Pardonnez-moi…… Je suis confuse. Il faut que je m’en aille…….. S’il vous plaît, laissez-moi partir.
La pauvre femme est affolée, elle s’enfuit de l’appartement, ayant perdu toute notion du temps et d’où elle se trouve. Elle est déjà dans la rue lorsqu’elle réalise qu’elle ne sait pas où est sa voiture. Elle se rappelle soudain et rentrant dans l’immeuble, elle prend l’ascenseur pour descendre dans le parking. Elle s’affale au volant et éclate en sanglots. Une bonne heure se passe avant qu’elle reprenne conscience. Vingt-cinq ans qu’elle s’est mariée avec Michel et jamais au grand jamais elle n’a eu une velléité de le tromper. Elle sait bien que son époux a vécu des aventures très coquines avant qu’ils ne se connaissent et, elle se doute qu’il a dû avoir quelques liaisons éphémères lors de ses nombreux déplacements. Cela lui a sans doute évité que son mari insiste pour l’entraîner dans des clubs libertins comme il le lui avait proposé il y a déjà longtemps. Elle a sans doute fermé les yeux à cause de cela. Cela n’empêche, elle se sent salie. Elle ne peut même pas en vouloir à Edmond, c’est elle, qui apparemment s’est conduite comme une gourgandine. Elle a accepté son baiser et elle a pris du plaisir à l’embrasser, elle ne sait même pas comment ses seins se sont retrouvés hors de leurs remparts. À ce rappel, elle devient de nouveau, rouge pivoine, car elle se souvient très bien qu’elle sentait ses seins gonflés et la pointe de ses tétons excités et même… Que son ventre lui donnait des sensations, auxquelles elle ne veut même pas penser.
Elle se décide à rentrer chez elle, se demandant si elle doit avouer son inconduite à son mari. Pendant le trajet, heureusement court, elle rumine sa culpabilité. Elle arrive vers 17 heures chez elle, où, se déshabillant rapidement, elle fait couler un bain pour se débarrasser de sa « faute ». Elle frotte son corps en entier avec des éponges abrasives, faisant rougir presque jusqu’au sang ses seins, son ventre, ses cuisses, se fustigeant ainsi pour se punir de s’être « oubliée »…
À suivre…
En ce mois de septembre, le temps est très beau et un soleil éclatant, plombe de chaleur la ville de Bordeaux dite, la perle d’Aquitaine. Les petites rues de la vielle ville autour de la porte de la Grosse Cloche, sont un havre de fraicheur apprécié par les habitants. A treize heures trente, le service bat son plein à la « Taverne du chevalier d’or », situé dans la rue Saint-James. Dans un environnement de meubles rustiques et sous un plafond de pierres voutées, le service est assuré par d’accortes jeunes filles aux jupes noires et aux bas blancs qui laissent voir, pour la plupart, leur imposante poitrine débordant de leur blouse campagnarde au décolleté très lâche.
Les recoins sont nombreux, et dans l’un deux, est attablé un homme bien mis, à la chevelure courte et blanche qui s’entretient avec une femme à la chevelure châtain clair, ayant dépassé la quarantaine. L’homme se prénomme Edmond, âgé de soixante-quatre ans, il porte beau pour son âge car il s’entretient. Sport en chambre, massage, golf au quartier du Lac, il paraît avoir une forme éblouissante. Notaire ayant vendu son étude il y a deux ans et célibataire endurci, il chasse la gazelle en toutes occasions. Cela fait six mois qu’il fait une cour discrète et délicate à la femme élégante qui l’accompagne.
Celle-ci se prénomme Odile. Elle vient d’avoir quarante-huit ans, mais on lui en donne dix de moins. Elle n’est pas très grande, un mètre soixante, tout au plus, une cinquantaine de kg et une poitrine qui doit supporter tout juste, des soutiens-gorge d’une talle avoisinants le 85b. Elle est bien faite avec de jolies jambes et de magnifiques yeux marron. Sa chevelure naturelle lui tombe sur les épaules, alors qu’une légère frange, coupée au carré barre son front. Habillée d’un tailleur pantalon bleu ciel en lin qui met en valeur un très beau postérieur, elle est chaussée de sandales découvertes à petits talons. Tout en elle respire la beauté pure.
Edmond qui déjeune avec elle tous les midis sait qu’elle est mariée depuis vingt-cinq ans avec Michel, le seul homme qu’elle ait connu, s’étant mariée vierge et ne l’ayant jamais trompé. Son mari qui a cinquante-trois ans, est un cadre supérieur d’une entreprise de transports, la STVB, société de transport vinicole bordelaise, situé à Blaye à quarante-deux km de leur résidence à Lormont. Cette dernière est de l’autre côté du pont de pierre qui enjambe la Garonne à quinze minutes de la société où elle travaille, cours Victor Hugo. Odile est responsable d'un département des ressources humaines, d'une compagnie de service et d'ingénierie informatique (la CSIIB), depuis plus de 20 ans.
En six mois, Edmond a eu le temps de tirer un tas de renseignements de la jolie femme, comptant bien la mettre dans son lit dans un premier temps, et aspirant, dans le futur, à lui faire connaître bien d’autres facettes de l’amour à deux et surtout à plusieurs. Car, il tend son filet patiemment, mais sûrement notre sacré coquin d’Edmond. C’est ainsi qu’il apprend qu’Odile demeure dans une « Folie » ou gentilhommière du XVIIIe siècle, aux toits d’ardoises dans un environnement très arboré et disposant d’une piscine à l’orée du Parc de l'Ermitage Sainte-Catherine à Lormont. La Garonne est à quelques mètres et dispose de passerelles pour quelques canots et bateaux de plaisance. Elle confie qu’il fait bon se balader autour des chemins du parc avec les vélos de la famille. Elle lui vante aussi son intérieur qui est très moderne, ce qui surprend par rapport à la bâtisse ancienne ; des tableaux modernes et des meubles designs épousent agréablement la cheminée monumentale d’un autre âge. La pièce principale de la famille est la cuisine, qui dispose d’une grande table fermière, où le couple et sa fille, prennent plaisir à se retrouver pour échanger sur tout et sur rien ...
Alors que cela fait des mois qu’Edmond supplie Odile de lui accorder un déjeuner intime dans son appartement situé d’ailleurs à deux pas, la femme mature qui a bu un peu plus que de raison du champagne offert par son suborneur, accepte enfin, pour le jeudi de la semaine suivante de se rendre au domicile d’Edmond pour le repas fin qu’il lui promet depuis si longtemps. Elle n’a aucune intention de se mal conduire, aimant son mari et n’étant pas préoccupée inconsidérément par le sexe. Elle sent pourtant son cœur qui bat à l’idée de ce repas en privé, mais, se rassurant elle-même, elle se dit que depuis six mois qu’elle connaît Edmond, il s’est toujours conduit d’une manière très courtoise et à toujours été d’une correction parfaite. Puis, comme toute femme, elle est curieuse de découvrir l’endroit où vit cet homme qu’elle a plaisir à fréquenter, bien que sans aucune arrière-pensée aucune.
Le jeudi suivant, elle revêt un pantalon d’un blanc immaculé, en soie sauvage, légèrement transparent qui moule parfaitement ses fesses rebondies et laisse entrevoir ses jambes et ses cuisses lorsqu’elle marche. Pour l’occasion, elle a mis comme haut, une blouse en soie elle aussi, assez ample et de couleur framboise. Des escarpins et un léger sac à main de la couleur de son corsage complètent sa tenue. En se contemplant dans la grande glace de la chambre à coucher, elle se demande si ce n’est pas trop provoquant, mais elle se plait bien ainsi et que peut-il lui arriver avec ce vieil ami. Elle a pris sa journée et vers onze heures trente, elle monte dans sa Twingo bleu nui et prenant le quai Elisabeth Dupeyron, juste derrière la propriété familiale, elle rejoint le pont de pierre qui enjambe la Garonne et s’engage dans le cours Victor Hugo où se trouve l’appartement d’Edmond. Heureusement très loin de la société où elle travaille ; car malgré tout, elle ne veut pas se faire surprendre par des collègues qui pourraient jaser, bien qu’elle se sente tranquille, n’ayant rien à se reprocher. Mais les gens sont si méchants, on ne sait jamais.
Il y a beaucoup de circulations ce jour-là, il est vrai que son parcours est effectué plus tard que d’habitude. Aussi, elle se gare dans le parking que lui a indiqué Edmond, sous son immeuble, à midi pile. Se recoiffant rapidement dans le rétroviseur de la voiture et appliquant un soupçon de rouge sur les lèvres. Elle sort du parking en prenant directement l’ascenseur qui la monte à l’étage de l’appartement de son ami. Elle se sent étrangement fébrile, comme si elle allait commettre une faute ; ses mains sont glacées et elle a des frissons sur tout son corps. En sonnant à la porte, elle a soudain une bouffée de chaleur. La porte s’ouvre et Edmond, très vieille France, tout en s’inclinant, lui baise la main. Elle a toujours été très impressionnée par l’élégance et le bon ton qu’il met à se conduire envers elle. Elle entre dans le vestibule, puis dans un immense salon où le mobilier et la décoration de bon goût représentent toute l’époque 1925/1930 de l’Art déco. Installée confortablement dans un large fauteuil, elle savoure le champagne Cristal de Louis Roederer, versé dans une flute en argent que lui a servi son hôte. Le métal refroidi d’où perlent des gouttes d’eau est très agréable dans la jolie main d’Odile. C’est la première fois qu’elle savoure du champagne dans un récipient en argent, le métal glacé contre ses lèvres lui procurant un plaisir rare, charnel…
Après avoir bu trois flutes de cet excellent breuvage, Edmond l’invite à passer à table. Ils se rendent dans un petit boudoir de couleur rose où une table ronde est dressée avec deux chaises fauteuils de style art déco, elles aussi. La nappe blanche est recouverte d’une dentelle de Lorraine, les couverts sont en vermeil ainsi que les assiettes. Un maître d’hôtel apporte d’abord le vin, un Riesling, lui aussi frappé et un immense plateau de fruits de mer. Odile, confie alors à Edmond qu’elle adore ce genre de mets qu’elle déguste peu souvent, car son mari ne supporte pas les produits trop iodés de la mer. Elle est aux anges et se régale sans oublier de s’abreuver de ce délicieux vin blanc d’Alsace. Edmond n’a pas prévu de plat principal. Les fruits de mer étant très copieux, il fait servir par son extra des fromages frais et une salade d’endives, cette fois arrosés d’un Château-Margaux de 2001. Odile, commence à avoir les joues et les oreilles rougies par l’alcool qu’elle a ingurgité. Ses yeux sont brillants et son souffle court. Elle se sent vraiment d’humeur joyeuse et primesautière. Pour terminer, elle se régale d’une charlotte aux fraises.
Il faut qu’Edmond la soutienne pour qu’il la fasse entrer dans un minuscule salon où se trouvent un écran plat de télévision et un canapé pour deux personnes. Elle se laisse choir sur les coussins moelleux, s’enfonçant délicieusement en se sentant comblée. Edmond sert le café dans de minuscules tasses en porcelaine de Chine, puis prenant la soucoupe et la tasse des mains d’Odile lorsqu’elle a bu son café, il les repose sur le plateau tout en regardant attentivement sa proie qui cuve tranquillement l’alcool qu’elle a absorbé. Odile qui somnole légèrement, se laisse légèrement glisser contre l’épaule de l’homme qui en profite pour passer un bras derrière ses épaules. Elle ne réagit pas, blottie contre son hôte, ne songeant même pas à ce que sa position peut avoir d’inconvenant. Son chemisier s’est entrebâillé alors qu’Edmond peut admirer la naissance de ses seins qui se soulèvent spasmodiquement et cherchent à sortir du soutien-gorge à balconnet qui les retient prisonniers. Elle ne s’aperçoit pas que son hôte dégrafe délicatement un, puis un deuxième enfin un troisième bouton de son corsage. Celui-ci est désormais largement ouvert sur une gorge magnifique. Edmond a beaucoup de mal à ne pas violenter sa proie, mais il se retient, ne voulant pas tout gâcher. Il se penche vers le visage d’Odile et lui applique très délicatement un baiser sur sa joue. Elle glousse en lui murmurant :
- Allons Edmond, ce n’est pas convenable de m’embrasser ainsi.
Pourtant, Edmond qui ne dit mot, lui applique de petits baisers sur son nez, sur son front, sur son menton. Elle rit, proteste un peu mais ne se dérobe pas, aussi il effleure légèrement ses lèvres, puis de sa langue, il lèche les lèvres pleines de la belle mature. Celle-ci ne glousse plus, elle entrouvre les lèvres et laisse la langue explorer l’intérieur de sa bouche. Un sein est sorti de son étui sans qu’elle s’en rende compte alors que son téton pointe outrageusement, exprimant ainsi l’excitation qui est la sienne. Edmond embrasse à présent profondément Odile qui répond aux baisers avec fougue. Elle ne doit pas se rendre compte qu’une main de son suborneur malaxe avec vigueur le sein encore emprisonné et que bientôt, il le sort aussi de son écrin tout en titillant le téton durci lui aussi. Odile commence à gémir sous les baisers et les attouchements libidineux du vieux beau, ses sens étant sollicités au plus haut point. Pourtant, lorsque l’autre main d’Edmond s’insinue entre ses cuisses et atteint directement sa chatte au travers du tissu beaucoup trop mince de son shorty, elle se réveille d’un seul coup, prenant conscience de ce qui lui arrive. Elle se redresse, rouge de honte de se voir dépoitraillée, les deux seins à l’air, elle balbutie :
- Oh ! Je suis désolé ! Mon Dieu qu’ai-je fais……….. Que m’avez-vous fait. Oh ! J’ai honte……. Pardonnez-moi…… Je suis confuse. Il faut que je m’en aille…….. S’il vous plaît, laissez-moi partir.
La pauvre femme est affolée, elle s’enfuit de l’appartement, ayant perdu toute notion du temps et d’où elle se trouve. Elle est déjà dans la rue lorsqu’elle réalise qu’elle ne sait pas où est sa voiture. Elle se rappelle soudain et rentrant dans l’immeuble, elle prend l’ascenseur pour descendre dans le parking. Elle s’affale au volant et éclate en sanglots. Une bonne heure se passe avant qu’elle reprenne conscience. Vingt-cinq ans qu’elle s’est mariée avec Michel et jamais au grand jamais elle n’a eu une velléité de le tromper. Elle sait bien que son époux a vécu des aventures très coquines avant qu’ils ne se connaissent et, elle se doute qu’il a dû avoir quelques liaisons éphémères lors de ses nombreux déplacements. Cela lui a sans doute évité que son mari insiste pour l’entraîner dans des clubs libertins comme il le lui avait proposé il y a déjà longtemps. Elle a sans doute fermé les yeux à cause de cela. Cela n’empêche, elle se sent salie. Elle ne peut même pas en vouloir à Edmond, c’est elle, qui apparemment s’est conduite comme une gourgandine. Elle a accepté son baiser et elle a pris du plaisir à l’embrasser, elle ne sait même pas comment ses seins se sont retrouvés hors de leurs remparts. À ce rappel, elle devient de nouveau, rouge pivoine, car elle se souvient très bien qu’elle sentait ses seins gonflés et la pointe de ses tétons excités et même… Que son ventre lui donnait des sensations, auxquelles elle ne veut même pas penser.
Elle se décide à rentrer chez elle, se demandant si elle doit avouer son inconduite à son mari. Pendant le trajet, heureusement court, elle rumine sa culpabilité. Elle arrive vers 17 heures chez elle, où, se déshabillant rapidement, elle fait couler un bain pour se débarrasser de sa « faute ». Elle frotte son corps en entier avec des éponges abrasives, faisant rougir presque jusqu’au sang ses seins, son ventre, ses cuisses, se fustigeant ainsi pour se punir de s’être « oubliée »…
À suivre…
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