Dialogues Interdits – Épisode 9 – Nom d’une sucette
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-07-2016 dans la catégorie A dormir debout
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Dialogues Interdits – Épisode 9 – Nom d’une sucette
Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel sens.
Chaque samedi matin à 9 H, retrouvez un nouvel épisode de Théo Kosma.
–––––––
– C’est quand même dingue. Ne pas pouvoir manger une glace tranquillement sans se faire dévisager par chaque mec qui passe !
– Ça ne te plaît pas ?
– Ça me gêne. Un regard de temps à autre, je ne dis pas. Là… puis ce sont des œillades trop explicites. Je les préfère plus discrètes.
– Explicites ou non, ça ne change rien. Qu’est-ce que tu crois ? Même un type qui ne regarde que tes yeux, au fond de lui il n’a qu’une envie c’est te dévêtir et t’écarter bien à fond les jambes.
– Eh bien, je préfère quand c’est pas si clair que ça dans sa tête.
– C’est pour ça que tu ne donnes que des coups de dents dans ta glace ?
– Oui, et ça gâche le plaisir. Ça met la misère à mon émail.
– Tu n’avais qu’à pas prendre un long cornet à deux boules. Perso je préfère les cornets pépites de chocolat en cône à trois boules.
– Pour que ça fasse moins suggestif ?
– Non ! Ça je m’en fous. Je suis plus gourmande que toi, c’est tout.
– Oui, en fait je le vois bien que tu t’en fous. Tu donnes des coups de langues, de lèvres… tu dégustes ta glace comme tu lécherais des couilles. En te balançant du qu’en dira-t-on.
– N’ai-je pas raison ?
– Possible ! D’autant que tu le fais naturellement, pas par provocation. Des fois j’aimerais bien être comme toi.
– Rien ne t’en empêche. D’ailleurs je suis étonnée : la drague et le cul tu aimes plutôt bien, non ?
– J’aime de façon plus glamour. Je ne pensais pas qu’on ferait un tel effet.
– Question d’arithmétique ! Deux minettes dans la rue, ça se remarque mais ça passe. Deux jolies minettes en robes, il y a déjà plus de têtes qui se tournent. Mais alors jolies minettes + robes + soleil estival + lac Daumesnil + glaces, c’est un combo explosif. Ce soir même nous serons toi et moi dans l’esprit de tous ces hommes qui s’imagineront avec leur engin dans nos gorges.
– Oh arrête ! Tu vas me couper l’appétit.
– Ce ne sont jamais que des fantasmes… rien de bien méchant. Les pensées ne sont pas des actes.
– Heureusement, sinon on aurait déjà subi un viol collectif ! Je préfère chasser ces pensées et finir ma deuxième boule tranquillement.
– Dommage ! Je te l’aurais volontiers mangé.
– Toi tu ne manges pas… tu suces.
– Une glace est faite pour ça. Comme une sucette. J’ai toujours adoré ça, glace comme sucettes.
– Signe précurseur, diraient les mauvaises langues.
– Je ne suis pas une mauvaise langue… hem ! Dans tous les sens du terme. Pour tout te dire, je me suis toujours tapé les glaces et les sucettes comme une vraie cochonne. Et quand je dis cochonne, il faut comprendre : comme une mal élevée, pas comme une coquine.
– Une mal élevée ?
– Ma gourmandise a toujours été impulsive. Tu me donnes une sucette, je te la lais disparaître en une minute. À pleine bouche, en aspirant, en enfournant, en faisant tourner ma langue… quand j’étais petite, ça faisait marrer les grands. Quand je suis devenue ado, ça a commencé à créer une certaine gêne. Et naïve comme j’étais, je n’ai pas tout de suite compris pourquoi. Aussi « simple et sage » que dans la chanson de Brassens. Au bout d’un moment, ça m’a quand même fait tilt. J’ai compris qu’un sexe ne se plaçait pas uniquement là où c’était expliqué dans le bouquin de biologie. Qu’il pouvait se mettre absolument n’importe où, comme une bouche, un doigt, un nez…
– Un nez !?
– En fait, tout membre allongé peut pénétrer, toute cavité peut être pénétrée. Même un doigt de pied, ou entre des cuisses. Une fois que tu as saisi ça, tu as tout le B-à-Ba. Je n’ai pas tardé à l’avoir.
– Hum ! Un orteil dans le cul ou un nez dans le vagin, ce sont des configurations que je n’ai pas encore testées, Et tout ça t’a donné envie de déguster tes glaces et tes sucettes… autrement ?
– Autrement, non. Avec un autre regard, oui. Ça m’a appris des trucs sans même que je m’en rende compte. Par exemple, tu vois ces énormes sucettes en forme de bâton ? Au fur et à mesure qu’on les suce, ça diminue. Au début ça fait dans les vingt centimètres, puis dans les quinze, les dix…
– Tu veux dire que ça t’as habitué à toutes les tailles ?
– C’était ça le plus fou. Comme tu le sais, j’ai commencé la baise sur le tard… même si je me suis largement rattrapée ensuite. À dix-huit ans, je continuais à me taper ma sucette hebdomadaire et à en venir à bout comme une libertine hors pair… alors que j’étais encore vierge, tant du haut que du bas !
– Ne me dis pas que tu le faisais encore en toute innocence… à cet âge !
– Effectivement, je ne le dis pas. Au début je me disais que je suçais un gros black. Puis un pompier trentenaire. Puis un adolescent. J’arrêtais juste de sucer vers la fin, quand la taille devenait celle d’un enfant. Là, je balançais ce qui restais. Dans ma tête, je me disais que ça m’entraînait… Que lorsque je me déciderais à m’y mettre, je ferais tomber tous les hommes dans les pommes. J’en ai parlé à une copine plus expérimentée que moi…
– Plus expérimentée ? Tu parles… à l’époque, tu n’avais aucune expérience. Toute fille ayant eu ne serait-ce qu’une seule expérience pouvait te donner des leçons.
– J’avoue. Toi, avoue que ça a bien changé depuis.
– Et elle t’a dit quoi, l’experte ?
– Que sucer ainsi ferait de moi une bonne candidate pour des films pornos, sûrement pas pour faire plaisir aux garçons. Ça m’a un peu remise à ma place.
– Tu y allais trop fort.
– Trop vite, trop fort… à aspirer et astiquer comme si ma vie en dépendait, comme si je voulais n’en faire qu’une bouchée.
– Bien comme dans un X, oui. Ça ne t’a pas donné la vocation ?
– Alors là certainement pas. Par contre, ça m’a donné de super bonnes bases.
– Ha ha ha ! Les bonnes bases pour la bonne baise !
– Et pourquoi pas ?
– Ça demande une telle gymnastique ?
– Que si. Pouvoir remuer tête, mâchoires et lèvres sans se fatiguer n’est pas si simple. Ce n’est pas pour rien que certaines laissent rapidement le garçon balancer ses hanches et leur faire faire les mouvements en leur agrippant la tignasse : ce n’est pas qu’elles sont soumises, c’est juste qu’elles sont crevées !
– Je ne suis jamais crevée.
– C’est parce que tu fais tout en mode glamour. En jeune fille sage. Ton amant tu te promènes avec lui main dans la main, tu lui fais l’amour en douceur en lui chuchotant de petits mots doux…
– Sucer, ce n’est pas être une jeune fille sage.
– Hier, oui ! Du temps où les suceuses étaient une espèce rare et recherchée. Du temps où elles étaient un peu marginales, et considérées comme très libertines. Tout a changé… tu n’es pas au courant ? Au vingt-et-unième siècle, la marginale est celle qui n’a jamais aucun pénis dans la bouche. Et pour être considérée comme une « pas sage », faut être sacrément ouverte du passage. Question bouche par exemple, faut au minimum faire finir le mec sans se retirer, voire avaler ensuite, ou alors tout prendre en pleine face… comme moi, quoi, bien vigoureuse et performante.
– Ça va, tu as gagné…
– Quoi ?
–Termine ma glace.
–––––––
Vous en voulez encore ?
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– C’est quand même dingue. Ne pas pouvoir manger une glace tranquillement sans se faire dévisager par chaque mec qui passe !
– Ça ne te plaît pas ?
– Ça me gêne. Un regard de temps à autre, je ne dis pas. Là… puis ce sont des œillades trop explicites. Je les préfère plus discrètes.
– Explicites ou non, ça ne change rien. Qu’est-ce que tu crois ? Même un type qui ne regarde que tes yeux, au fond de lui il n’a qu’une envie c’est te dévêtir et t’écarter bien à fond les jambes.
– Eh bien, je préfère quand c’est pas si clair que ça dans sa tête.
– C’est pour ça que tu ne donnes que des coups de dents dans ta glace ?
– Oui, et ça gâche le plaisir. Ça met la misère à mon émail.
– Tu n’avais qu’à pas prendre un long cornet à deux boules. Perso je préfère les cornets pépites de chocolat en cône à trois boules.
– Pour que ça fasse moins suggestif ?
– Non ! Ça je m’en fous. Je suis plus gourmande que toi, c’est tout.
– Oui, en fait je le vois bien que tu t’en fous. Tu donnes des coups de langues, de lèvres… tu dégustes ta glace comme tu lécherais des couilles. En te balançant du qu’en dira-t-on.
– N’ai-je pas raison ?
– Possible ! D’autant que tu le fais naturellement, pas par provocation. Des fois j’aimerais bien être comme toi.
– Rien ne t’en empêche. D’ailleurs je suis étonnée : la drague et le cul tu aimes plutôt bien, non ?
– J’aime de façon plus glamour. Je ne pensais pas qu’on ferait un tel effet.
– Question d’arithmétique ! Deux minettes dans la rue, ça se remarque mais ça passe. Deux jolies minettes en robes, il y a déjà plus de têtes qui se tournent. Mais alors jolies minettes + robes + soleil estival + lac Daumesnil + glaces, c’est un combo explosif. Ce soir même nous serons toi et moi dans l’esprit de tous ces hommes qui s’imagineront avec leur engin dans nos gorges.
– Oh arrête ! Tu vas me couper l’appétit.
– Ce ne sont jamais que des fantasmes… rien de bien méchant. Les pensées ne sont pas des actes.
– Heureusement, sinon on aurait déjà subi un viol collectif ! Je préfère chasser ces pensées et finir ma deuxième boule tranquillement.
– Dommage ! Je te l’aurais volontiers mangé.
– Toi tu ne manges pas… tu suces.
– Une glace est faite pour ça. Comme une sucette. J’ai toujours adoré ça, glace comme sucettes.
– Signe précurseur, diraient les mauvaises langues.
– Je ne suis pas une mauvaise langue… hem ! Dans tous les sens du terme. Pour tout te dire, je me suis toujours tapé les glaces et les sucettes comme une vraie cochonne. Et quand je dis cochonne, il faut comprendre : comme une mal élevée, pas comme une coquine.
– Une mal élevée ?
– Ma gourmandise a toujours été impulsive. Tu me donnes une sucette, je te la lais disparaître en une minute. À pleine bouche, en aspirant, en enfournant, en faisant tourner ma langue… quand j’étais petite, ça faisait marrer les grands. Quand je suis devenue ado, ça a commencé à créer une certaine gêne. Et naïve comme j’étais, je n’ai pas tout de suite compris pourquoi. Aussi « simple et sage » que dans la chanson de Brassens. Au bout d’un moment, ça m’a quand même fait tilt. J’ai compris qu’un sexe ne se plaçait pas uniquement là où c’était expliqué dans le bouquin de biologie. Qu’il pouvait se mettre absolument n’importe où, comme une bouche, un doigt, un nez…
– Un nez !?
– En fait, tout membre allongé peut pénétrer, toute cavité peut être pénétrée. Même un doigt de pied, ou entre des cuisses. Une fois que tu as saisi ça, tu as tout le B-à-Ba. Je n’ai pas tardé à l’avoir.
– Hum ! Un orteil dans le cul ou un nez dans le vagin, ce sont des configurations que je n’ai pas encore testées, Et tout ça t’a donné envie de déguster tes glaces et tes sucettes… autrement ?
– Autrement, non. Avec un autre regard, oui. Ça m’a appris des trucs sans même que je m’en rende compte. Par exemple, tu vois ces énormes sucettes en forme de bâton ? Au fur et à mesure qu’on les suce, ça diminue. Au début ça fait dans les vingt centimètres, puis dans les quinze, les dix…
– Tu veux dire que ça t’as habitué à toutes les tailles ?
– C’était ça le plus fou. Comme tu le sais, j’ai commencé la baise sur le tard… même si je me suis largement rattrapée ensuite. À dix-huit ans, je continuais à me taper ma sucette hebdomadaire et à en venir à bout comme une libertine hors pair… alors que j’étais encore vierge, tant du haut que du bas !
– Ne me dis pas que tu le faisais encore en toute innocence… à cet âge !
– Effectivement, je ne le dis pas. Au début je me disais que je suçais un gros black. Puis un pompier trentenaire. Puis un adolescent. J’arrêtais juste de sucer vers la fin, quand la taille devenait celle d’un enfant. Là, je balançais ce qui restais. Dans ma tête, je me disais que ça m’entraînait… Que lorsque je me déciderais à m’y mettre, je ferais tomber tous les hommes dans les pommes. J’en ai parlé à une copine plus expérimentée que moi…
– Plus expérimentée ? Tu parles… à l’époque, tu n’avais aucune expérience. Toute fille ayant eu ne serait-ce qu’une seule expérience pouvait te donner des leçons.
– J’avoue. Toi, avoue que ça a bien changé depuis.
– Et elle t’a dit quoi, l’experte ?
– Que sucer ainsi ferait de moi une bonne candidate pour des films pornos, sûrement pas pour faire plaisir aux garçons. Ça m’a un peu remise à ma place.
– Tu y allais trop fort.
– Trop vite, trop fort… à aspirer et astiquer comme si ma vie en dépendait, comme si je voulais n’en faire qu’une bouchée.
– Bien comme dans un X, oui. Ça ne t’a pas donné la vocation ?
– Alors là certainement pas. Par contre, ça m’a donné de super bonnes bases.
– Ha ha ha ! Les bonnes bases pour la bonne baise !
– Et pourquoi pas ?
– Ça demande une telle gymnastique ?
– Que si. Pouvoir remuer tête, mâchoires et lèvres sans se fatiguer n’est pas si simple. Ce n’est pas pour rien que certaines laissent rapidement le garçon balancer ses hanches et leur faire faire les mouvements en leur agrippant la tignasse : ce n’est pas qu’elles sont soumises, c’est juste qu’elles sont crevées !
– Je ne suis jamais crevée.
– C’est parce que tu fais tout en mode glamour. En jeune fille sage. Ton amant tu te promènes avec lui main dans la main, tu lui fais l’amour en douceur en lui chuchotant de petits mots doux…
– Sucer, ce n’est pas être une jeune fille sage.
– Hier, oui ! Du temps où les suceuses étaient une espèce rare et recherchée. Du temps où elles étaient un peu marginales, et considérées comme très libertines. Tout a changé… tu n’es pas au courant ? Au vingt-et-unième siècle, la marginale est celle qui n’a jamais aucun pénis dans la bouche. Et pour être considérée comme une « pas sage », faut être sacrément ouverte du passage. Question bouche par exemple, faut au minimum faire finir le mec sans se retirer, voire avaler ensuite, ou alors tout prendre en pleine face… comme moi, quoi, bien vigoureuse et performante.
– Ça va, tu as gagné…
– Quoi ?
–Termine ma glace.
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