Douceur hivernale

- Par l'auteur HDS Flam -
Récit érotique écrit par Flam [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Douceur hivernale Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-05-2016 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Couleur du fond :
Douceur hivernale
Assise sur le lit, elle me regarde me déshabiller. Nue, je me jette sur elle. Sa chaleur me manque… Je reprends sa bouche, hume son cou, lèche sa poitrine.
Elle respire de manière plus ample. Et se contracte brusquement quand ma bouche touche son clitoris turgescent.
Je glisse entre ses jambes. Je respire son désir. Regarde son sexe ouvert et trempé. Ma langue s’introduit dans ses chairs. Sa cyprine m’enflamme. Je mordille. Je pénètre. Je lèche. Je cajole.
Son clito roule sous ma langue. Ma belle s’arque.
Je la sens proche de l’orgasme. Je ralentis.
« S’il te plait… S’il te plait… S’il te plait » implore-t-elle.
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Bonne nouvelle ! Le froid s'est enfin décidé à pointer le bout de son nez dans la capitale. Gros manteaux ont remplacés jolies vestes en cuir portées ouvertes. Le temps change, la mode change, mais invariablement, je continue de vagabonder, sac de sport sur l'épaule. La seule nuance ? Avant ma séance, je prends mon café au comptoir.

J'entre dans un café, me débarrasse de ma grande étole colorée et de mon manteau puis ôte mes écouteurs distraitement, perdue dans mes pensées sportives. Négligemment, je pose mon gros sac contre le comptoir et m'apprête à commander le chaud breuvage.

J'observe la barmaid s'activer devant moi. Elle est belle. Brune, peau mate, grande, musclée, cheveux longs. Un tatouage est visible sur son triceps joliment développé puis descendant jusqu'à son poignet. Peut être est-il plus grand ? Je l'ignore, son épaule est cachée par un débardeur noir, ample, sur lequel est inscrit en lettres d’or « seul le poisson mort suit le courant ».

Elle a ce côté attirant de celles qui le sont, sans faire attention aux autres. Belle au naturel, sans fioriture, sans chercher à plaire. Ce mélange de confiance et de spontanéité. Sûre de sa beauté, mais pas une beauté froide pour autant. Au contraire, une femme pleine de vie, esquissant quelques discrets pas de danse sur la musique latino présente en fond sonore.

Je la fixe toujours quand elle se retourne vers moi, sourire aux lèvres pour me demander ce que je veux. Nos regards se trouvent un instant. Bruns tous les deux. Elle a de jolis yeux expressifs.

Je souris toujours lorsqu'elle me sert mon café. Je fixe son tatouage. Il y a peu de monde, je me décide à entamer une conversation, après tout…Son tatouage ? Un joli motif coloré fait de chaînes et de feuilles qui s'entremêlent. Pas très féminin. Une impression sauvage sur la peau, comme sa propriétaire semble l'être aussi.

Forte de mes réflexions, j'engage la conversation, les yeux sur son tatoo.
« C'est une belle pièce que vous avez…- Si vous saviez ! Vous n'avez rien vu, là ! me répond-elle en riant.
- Je pourrais être plus curieuse, mais je deviendrais un peu indiscrète… et je ne suis pas sûre que ça vous plaise ! »
La jolie brune ne dit rien, mais me lance un regard entendu avant de retourner à ses activités.
Je la suis des yeux. Elle doit sentir mon regard brûlant. Legging noir collé à ses fesses musclées, des ischio-jambiers et des quadriceps marqués. J’imagine un instant me perdre entre ces jambes. Mon esprit vagabonde. Vous savez comme c’est bon…
Je sursaute quand elle me demande si je veux un verre d’eau. Troublée, j’hoche la tête.
J’entends vaguement la voix d’un serveur lui crier de dehors « deux cafés pour la 4, tu peux les servir, je suis en pause ? ». Alors, ma belle s’éloigne du comptoir, ses cafés et un verre d’eau sur son plateau. Dans mon dos, elle effleure mon épaule en posant le verre à côté de moi.

Elle lave de la vaisselle devant moi. Ses doigts frottent le verre vigoureusement. Je n’avais jamais imaginé qu’un tel geste pouvait revêtir une charge aussi érotique !
Je l’entends dire au serveur de tout à l’heure qu’elle finissait à 21h, ce soir. Je consulte ma montre. Il est 19h30. Une pensée un peu folle me vient : si je me dépêche de finir mon café et ma séance, je peux être de retour ici vers 20h50… Et si ?

Cette fille me trouble, je n’y peux rien. J’ai envie de voir son tatouage. J’ai envie de son corps. J’ai envie de sa chaleur.
J’attrape mon sac. Je le sais. Je reviendrai ce soir.



Difficile de faire une séance de sport l’esprit vagabondant… Pousser de la fonte m’a toujours fait du bien. Je chasse la barmaid de mon esprit.
Compter. Rythme de l’exercice, temps de récupération, temps d’action. Compter. Les répétitions, les nombres de séries. Compter. Et se sortir les trippes, se sortir cette fille de la tête.
Je finis ma séance tremblante et transpirante. Qu’est ce que ça fait du bien ! Mais dès que mon esprit n’est plus occupé, il retourne dans ce café.



Je glisse sous la douche, froide. Je frictionne mon corps endolori avec le gel douche. J’aime cette odeur boisée, masculine. Ma main s’égare contre mon ventre. J’ai envie… Le frottement de son bras contre mon épaule encore en tête… Mais non, si je veux arriver devant le café avant qu’elle parte…J’enfile un legging, un gros sweat. Pas la tenue la plus adaptée à la situation, sans doute. Qu’importe, j’attrape mon gros sac… Et me voilà dehors, au froid, à l’attendre.

Je vois sa silhouette sortir. Elle me voit, s’approche. Elle sourit quand elle s’adresse à moi :« Qu’est-ce-que tu fais là ?
- Je t’attendais.
- Pourquoi ?
- Il parait que j’ai un tatouage à découvrir ! »
On part toutes les deux d’un éclat de rire.
Je reprends en riant :« Tu peux me montrer au milieu de la rue, ou … »La belle hésite un instant. Un nouvel éclat dans le regard, elle me demande :« Chez toi ou chez moi ? »


Et finalement, c’est moi qui la plaque contre la porte de son appartement pour un premier baiser. Baiser brûlant, doux et tellement intense.

Juste deux bouches qui se soudent délicatement. Ses lèvres douces contre les miennes, ma langue qui s’enroule à la sienne. C’est bon, un baiser.

On se débarrasse de nos manteaux. J’enlève sa veste. Elle ôte mon sweat, sourit à me trouver nue dessus. Son débardeur passe au dessus de sa tête. Je me colle à elle.

Le tatouage ? Tant pis. Plus tard. Pour l’instant, le désir me consume. Je veux sa peau contre moi. Incapable de réfléchir plus, je la prends dans mes bras. Un frisson d’excitation se propage le long de ma colonne vertébrale.
Les yeux fermés, bouches ouvertes, offerte l’une à l’autre.
Son corps chaud entre ma peau et le mur… Le frottement de ses dentelles contre mes tétons qui s’érigent… Je tremble, elle gémit.
Mes mains descendent contre les fesses. J’abaisse son legging. Elle est nue.

Je la regarde un moment.
« Tu es belle » dis-je dans un souffle.
Elle ne répond pas, mais attrape mon bras pour m’entrainer vers sa chambre. « Viens » murmure-t-elle.



Assise sur le lit, elle me regarde me déshabiller. Nue, je me jette sur elle. Sa chaleur me manque… Je reprends sa bouche, hume son cou, lèche sa poitrine.

Je lui donne mon doigt à sucer alors que ma langue continue à descendre vers son sexe. Elle respire de manière plus ample. Et se contracte brusquement quand ma bouche touche son clito.

Je glisse entre ses jambes. Je respire son désir. Regarde son sexe ouvert et trempé. Ma langue s’introduit dans ses chairs. Sa cyprine m’enflamme. Je mordille. Je pénètre. Je lèche. Je cajole.

Son clito roule sous ma langue. Ma belle s’arque.
Je la sens proche de l’orgasme. Je ralentis.

« S’il te plait… S’il te plait… S’il te plait… » implore-t-elle.

Et je ne cède pas. Ma langue parcourt doucement son sexe dans sa hauteur. Elle tressaute quand je touche son clito. Grogne quand je me perds dans son vagin.

Je prends possession de son antre de deux doigts tendus. Elle se cambre. M’encourage.
Je pose ma bouche contre son clito. Elle jouit longuement de mes petits coups de langue contre son bouton.

Je le relâche, et pénètre son sexe plus durement. Trois doigts, puis quatre l’emmènent brutalement à un second orgasme. La belle se cabre. Elle râle. Elle crie. Elle jouit. Elle gicle.
.
Me voilà toute mouillée de son plaisir, toute mouillée de mon désir. Je remonte près d’elle, je l’embrasse. Ses yeux toujours fermés, elle semble loin.

Elle me sourit.
« A mon tour maintenant ! ».

Elle mordille mes tétons, puis lèche mon nombril. Enfin, elle atteint mon sexe. J’écarte les cuisses, me tends espérant le contact.

Elle rit.
« Ne soit pas si impatiente ! »
Mes pensées manquent de cohérence. J’ai envie de lui crier « Mais, je brûle chérie ! Je te veux contre moi, en moi. Fais moi jouir, putain, fais moi jouir ! J’en ai tellement besoin ! Allez… »Pourtant, aucun mot ne passe ma gorge. Seul mon gémissement frustré emplit la pièce.

Elle me fait attendre. Toujours.
Je m’embrase. Je coule.

J’ai envie de hurler « Mais, aide-moi, putain ! Aide-moi ! ». J’ai envie de ma douce tortionnaire. J’ai envie de lui donner mon plaisir.
Et, j’ai besoin de jouir… J’ai tellement besoin de jouir.

Ses yeux fixés sur mon sexe. Ses mains qui massent les hanches. Ses doigts qui s’égarent à l’intérieur de mes cuisses en se faisant toutes douces. C’est bon, tellement bon. Mais j’ai besoin de plus.
« Je te veux contre chatte, chérie ! » Mais mon injonction ne quitte pas ma gorge nouée par le désir.

Et non, toujours pas de contact. Je me tends, frustrée. Tellement frustrée. Je ferme les yeux.

« Embrasse-moi »Ma voix est rauque. Voilée. Mon ordre ressemble à une supplication.

Je sens ma belle brune revenir près de moi. Ses lèvres trouvent les miennes. Sa peau contre la mienne. C’est bon, que c’est bon.

Et ses doigts qui agacent mon intimité. Oh putain ! Les sensations sont décuplées. J’ai l’impression que je vais jouir tout de suite, de ce contact tant attendu.

Tout doucement elle joue avec mon clito. Ma langue est si dure contre la sienne. Mon corps est arqué.

Elle me pénètre. Enfin… Lentement et profondément. Le va et vient est ample. C’est tellement bon ! Ses doigts, sa langue. Je ne vais pas tenir longtemps.
Et son auriculaire qui joue avec mon anus. Il me pénètre doucement.

Je gémis de plus en plus fort. Ses mouvements sont de plus en plus profonds. Non, elle n’accélère pas : toujours le même rythme.
Je grogne. Je me dégage de sa bouche. Je cris, je crois.

Mon corps en entier tremble. Je coule. Je me tends encore plus. Oh putain.
La chaleur prend mon ventre. Je ne parviens plus à respirer. Je feule.
Je pousse un cri d’extase. Ses doigts continuent leur fabuleux manège.
« Putain, putain, putain ! »
Je propulse mon corps à la rencontre de des doigts magiques. Je suis prise de spasmes. Je vibre.
Nouvelle plainte de jouissance. Je retombe inerte dans le lit.


Longtemps après, j’ouvre les yeux. Elle me fait face, nos jambes emmêlées.
Quel plaisir ! Quel moment d’abandon !
Je souris. Et dire que… je ne connais pas son nom.


_______________Une suite ? La nuit est longue, alors, peut être…

Les avis des lecteurs

Désolée !
"ce que je pense de ce récit. donc je ne rajouterai tien ... le commentaire Rien a rajouter"

Aurait du être effacé ... Et j'ai oublié de le faire !
Merci d'être indulgente et de ne pas en tenir compte !

Bizber et Vieulou résume bien, à eux deux, les réflexions que je me suis faite à la lecture de ce récit très bien écrit. Dans lequel je retrouve le style particulièrement érotique de Mademoiselle Flam !

Merci pour ce partage ! ... ce que je pense de ce récit. donc je ne rajouterai tien ... le commentaire Rien a rajouter

Kim sait si bien nous conter la jouissance de sa compagne et la sienne, que les images viennent immédiatement à notre esprit.

Bernard a raison, la suite nous fera découvrir sans doute le fameux tatouage, mais surtout les amours fougueux de notre belle sportive.

Histoire Libertine
Ben oui, quoi ! Et ce tatouage ? On veut le voir , nous aussi ! Mais tu nous diras, pas vrai ? Allez, on patiente, mais pas trop, hein ?
Misa

Merci Kim, tu as toujours la magie des mots qui savent si bien exprimer les sensations, les ressentis, les émotions, les jouissances.

Je reste impatient de la suite pour découvrir ce fameux tatouage.



Texte coquin : Douceur hivernale
Histoire sexe : Une rose rouge
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