Doux foyer (13 - Fin) - histoire érotique

CHAPITRE 13

Résumé des épisodes précédents : Alexandre et Christelle sont un jeunes couples début vingtaine avec une énorme chance dans la vie : Christelle a des parents plutôt aisés qui lui ont acheté une maison.
La petite vie du couple est assez tranquille, Christelle enchaîne les boulots mi-temps, tandis que Alex bosse à temps plein, aucune ombre au tableau.
Aucune ? Non, car Alex a un profond fantasme de domination, frustré par son impossibilité de proposer ce genre de fantasme à sa femme, il commet l'irréparable et rencontre une amante du net.
Lorsque Christelle s'en aperçoit, elle décide de lui rendre la monnaie de sa pièce et lorsque Alexandre rentre du travail ce soir la, il surprend Christelle en pleine action.
Cette scène va leur faire remarquer leur envie commune, avec l'aide de Maîtresse Jennifer, rencontrée sur internet, le couple va évoluer dans le monde du BDSM, ainsi Christelle se découvre un côté dominatrice et, contre toute attente, Alex se découvre un côté soumis.
Face aux craintes du jeune homme, Maîtresse Jennifer propose un couple de leur donner un défi chacun par jour durant une semaine, mais le jeu vire au drame lorsque, emportée par son rôle de Maîtresse, Christelle force Alexandre à donner une fellation à un homme.
Après quelques péripéties, le couple se pardonne et reviennent plus fort que jamais.
Alex et Christelle sont alors invités à une soirée BDSM ou les fantasmes multiples risque de mettre à mal les limites du jeune homme ...

Le cœur battant nous entrions dans la pièce, c'était une sorte de salle d'art, coupée en son centre par un mur central qui ne touchait aucun côté de la pièce, au milieu du mur, était accroché un grand miroir, d'un côté de la pièce, il y avait un grand lit, de l'autre une petite table à maquillage, comme si nous étions dans une loge.
Maîtresse Jenny se tenait au centre, elle portait un corset violet en cuir et une sorte de combinaison sans jambes noires, ainsi que des escarpins à talons aiguilles et des collants opaques.
A ses côtés, à genoux, il y avait Paul, grimé en Pauline : il portait une robe noire aux manches grises transparentes, une paires de sandales et une perruques coupées au carré rousse.
De l'autre côté, il y avait Ellie, cheveux rouges, coupés mi-longs, dans une tenue en latex blanche avec un corset noir et une paire de chaussures à hauts talons ouverts.

— Bienvenue Maîtresse Christelle ... et bienvenue Alex ...

— Bonsoir Maîtresse ...

J'avais parlé poliment, j'étais bien décidé à aller jusqu'au bout, même si je trahissais une certaine appréhension.

— Ce soir, tu vas vivre des choses incroyables, mais, tout comme Christelle, je veux que tu sois sûr de ton choix, ainsi, si tu utilise le mot de sécurité, la séance s'arrêtera ... As-tu un mot de sécurité ?

— Oui Maîtresse ...

— Quel est-il ?

Mon regard se perdait vers Christelle avec un petit sourire, j'étais sûr que l'idée lui plairait.

— Valérie

Aussitôt Christelle pouffait.
Évidemment, Maîtresse Jenny était un peu interloquée, Valérie était le nom de la fille que je fréquentais avant de rencontrer Christelle, elle était désagréable et franchement pas belle, j'étais un peu sorti avec elle par dépit, ça parait méchant, mais elle le méritait largement.
Plusieurs événements avait eu lieu qui avait transformé mon ex en running gag entre nous.

— Fort bien, es-tu prêt ?

— Oui Maîtresse ...

Maîtresse Jenny fit le tour de moi et approchait ses lèvres de celles de Christelle qu'elle embrassait à pleine bouche, avant de lui murmurer quelque chose à l'oreille, j'ignorais ce qu'elle venait de dire, mais cela semblait beaucoup plaire à ma femme qui se dirigeais maintenant vers moi.

— Enlève ton attirail et suis moi!

Je m’exécutais, retirant sangles et cagoule avant de suivre Christelle jusqu'à la coiffeuse, Maîtresse Jenny se joignait à nous et, claquant des doigts, fit venir Ellie a ses côtés. Maîtresse Jenny enfilait un gode ceinture.

— Main sur la table !

Je m’exécutais, Maîtresse Jenny me tartinait doucement l'anus avec du lubrifiant, s'interrompant quelques secondes.

— Il y en a déjà un peu, il a été baisé ?

— Par Madame Ambre !

— Sacrée Ambre, ça ne m'étonne pas, il a du adorer cela !

Doucement, Maîtresse Jenny me pénétrait c'était très calme, très doux, je profitais de cette petite accalmie, son gode était de petite taille.

— J'y vais doucement, car ce soir, ton cul va prendre cher !

Elle s'agrippait un peu à moi pour me donner quelques coups de rein un peu plus fort.

— Parfait, c'est bon Ellie, à toi !

Je cru dans un premier temps qu'elle voulait que Ellie me baise, mais la sissy avait une ouverture dans sa combinaison en latex qui laissait voir son sexe parfaitement épilé et encagé.

— Ferme les yeux ... Demandait Ellie.

Je sentais comme une espèce de pinceau sur mon visage.

— Sors les lèvres !

Je comprenais ce qui était en train de se passer : de la féminisation, je n'étais franchement pas pour, mais j'avais promis de me taire et de faire ce que l'on me demandait.
Je sentais le pinceau caresser ma bouche, l'odeur de maquillage était forte, mais je me laissais faire.

Puis vint le moment de la garde robe : une jolie robe noir stoppée au dessus de ma poitrine, des manchettes assorties qui descendaient du haut de mes biceps jusqu'aux poignets avec des trous pour les pouces et enfin des talons ouverts sur le devant.
Ellie prit même le temps de me coiffer, je n'avais pas les cheveux très longs, mais suffisamment pour me faire une coupe de cheveux vaguement féminine avec une barrette.
La sissy se tournait vers Maîtresse Jennifer.

— Elle est prête Maîtresse ...

« Elle » bordel, je détestais cette idée, je me disais que j'aurai du refuser, mais je n'allais pas abandonner à la première difficulté, pourtant, j'avais vraiment la sensation d'être ridicule.
C'était ce que je me disais jusqu'à ce que je me vois dans le miroir ...

« Belle » était un mot particulier pour décrire l'image que me renvoyait le reflet, mais il était clair que quand j'étais dominant, si je m'étais aperçue, je me serais draguée directement.
J'étais subjugué par l'image que je regardais, ce fut la voix de Laeti qui me ramenait à la réalité.

— Et maintenant, comme prévu, on lui coupe les couilles !

— Hein ?

— Mais non, je plaisante !

Laeti était très fière de l'effet qu'elle venait de produire avec sa vanne, petite garce ! Mais je devais dire que cela avait aidé à me détendre.
J'en revenais à mon reflet, un mot convenait à ce que je regardais en ce moment : je me trouvais ... « désirable » ...

— Bien, viens ici !

C'était Christelle qui avait parlé sous les ordres de Maîtresse Jennifer.

Je les accompagnais donc pour me retrouvé attaché a bord du lit, debout, le cul en l'air.
Christelle s'approchait de moi.

— Quelqu'un doit encore avoir sa conclusion dans cette histoire ...

— Quelqu'un ?

Une voix s'élevait alors derrière le mur central.

— Ne me dis pas que tu m'a oubliée ...

Non !

Impossible !

Et pourtant ... Elle avait perdu un peu de poids, mais c'était bien elle : Anaïs, celle par qui tout a débuté, mon regard tombait sur celui de Christelle qui semblait très excitée.

— Je l'ai contactée il y a quelques jours, au début, elle ne voulait plus entendre parler de toi, mais quand je lui ai expliqué que j'étais au courant et totalement d'accord, elle a accepté de jouer notre jeu ...

« Au courant » ? Ok, Chris avait su, mais involontairement, puisqu'elle s'était renseignée par elle-même, était-elle en train de mentir pour que Anaïs cesse de m'en vouloir ?

L'intéressée me caressait les cheveux.

— J'étais plutôt soumise avant, Maîtresse Jenny m'a dressée, puis m'a proposé d'apprendre à dominer, j'adore être switch, cela offre des possibilité intéressante ...

Anais ne portait rien d'autre qu’une combinaison sexy, une paire d'escarpins et un gode ceinture de bonne taille.
Elle s'approchait alors de mes fesses

— Chacun son tour d'être pénétré !

Anaïs enfonçait alors son gode dans mon anus, bien profondément, l'on sentait une sorte de maladresse, elle n'était pas encore très habitué et la lenteur de son rythme confirmait son inexpérience dans le domaine, néanmoins, c'était très agréable, en grande partie parce que Christelle débarquait maintenant sur le lit, intégralement nue, elle s'allongeait, le haut du dos contre le mur.

— Maintenant, il est temps d'en arriver à ce pourquoi je suis la et le rythme lent de Anaïs va te permettre de profiter du spectacle ...

Le « spectacle » ?

Je comprenais alors l'instant d'après ce qu'elle voulait dire par la quand je repérais Alonzo et Cyril, chacun d'un côté du lit, tous deux en érection dure comme de l'acier et s'installant aux côtés de ma femme qui commençait à les masturber tout doucement.
Elle glissait alors son pied près de ma bouche et n'eut aucun besoin de me donner d'ordre, ce soir, je ne me plaindrai pas, je serai le parfait soumis ou, vu ma tenue, la parfaite « soumise » je suçais ses orteils docilement.

— Regarde Alexandra ... Comment un vrai mâle va s'occuper de ta femme pendant que tu te fais baisée par derrière ...

Alors sans réfléchir, je répondais.

— Oui Maîtresse, je vous souhaite tout le plaisir du monde ...

— Tu n'es pas frustrée ?

— Si ... Mais vous méritez ce qu'il y a de mieux Maîtresse ...

— Je suis bien d'accord ...

Elle commençait par sucer Cyril, rentrant son membre bien dur dans sa bouche, tandis que Alonzo la caressait, il avait toujours l'air aussi mécanique, je regardait doucement Christelle se mettre à quatre patte pour continuer à tailler une pipe à l'un de ses amants, tandis que l’autre, assit sur le lit lui doigtait le vagin et l'anus ce qui avait pour effet de lui faire pousser des gémissements puissants.
Christelle suçait un autre homme et se faisait doigter, puis lécher par un autre, elle gémissait et semblait prendre du plaisir, engouffrant la pine de Cyril jusqu'au plus profond, la relâchant quand elle n'en pouvait plus, elle toussait, pleurait et salivait, se retournant alors pour sucer Alonzo, alors que Cyril, déjà prêt, commençait à la pénétrer, le tout sous mes yeux.

Quand toute cette histoire avait commencé, j'avais très mal prit de voir ma femme me tromper sous mon toit, même si c'était de ma faute, je m'étais senti trahi, mais en cet instant, c'était différent.
Alors que Laeti avait retiré la cage de chasteté de Pauline et baisait Ellie à coups de gode ceinture et que Maîtresse Jenny l'avait remplacée aux côtés dde Paul, sans doute pour le plaisir, je pouvais voir Vanessa qui s'était joint à nous, en train de se masturber.
Derrière moi, Anaïs prenait confiance et ses coups de reins étaient de plus en plus sauvages.
Et devant moi ...
Devant moi l'amour de ma vie, Christelle, ma femme, celle que j'aimais plus que tout au monde était en train de se faire monter par deux hommes : Alonzo était maintenant dans son anus (un exploit vu la taille du gourdin de l'homme) tandis que Cyril était allongé et que Christelle, à quatre pattes au dessus de lui remuait, prenant énormément de plaisir, nos yeux se croisaient et son regard en disait long : du désir, du mépris feint, de la fierté aussi.

Certains diraient que ma femme est une pute ou qu'il fallait m'enfermer pour aimer cela, mais c'était ça notre relation maintenant : elle en train de prendre du plaisir à se faire prendre et moi, prenant du plaisir à être frustré, ma cage de chasteté était bien trop serrée pour l'excitation que cette vue m'apportait.

Au bout d'un certain temps, Anaïs se retirait de moi, exténuée, Christelle laissait partir Cyril, et se mettait à quatre pattes pour s'approcher de moi.

— Il va se passer un truc nouveau ... Tu as le droit de dire stop maintenant, tu vas ...

— S'il vous plaît Maîtresse, pas de spoil ...

— Mais ...

Mais son regard croisait le mien et ce soir, j'étais déterminé à aller jusqu'au bout, d'autant que j'avais déjà plus ou moins compris ce qui m'attendait, aussi n'étais-je pas surpris lorsque la main ferme de Cyril vint pétrir une de mes fesses avant de coller son gland contre ma rondelle, mais il hésitait ...

— T'es sûr mec ? Je ne voudrais pas ...

— Monsieur Cyril s'il vous plaît ...

Il s'interrompait alors, surpris par le ton employé, si docile que même Christelle était choquée.

— Je ne suis pas « mec » je suis « Alexandra », à la limite je peux être « sale pute » ou « salope » à votre convenance ...

Cyril se grattait la tète, un peu interloqué.

— Heu ... Si tu veux ...

— J'aurai une requête ...

Mon regard se plantait dans celui de Christelle, je voulais qu'elle voit ma détermination.

— Vas-y mec ... heu, je veux dire, Alexandra

— Maîtresse aime quand c'est brutal, allez-y, n'hésitez pas à me déchirer en deux, je veux juste qu'elle soit fière de moi ... Baisez moi Monsieur, je vous en supplie ...

L'excitation dans le regard de Christelle me rendait fou de désir.

Alors Cyril ne se fit pas prier ...

— Tu l'aura voulu sale pute !

Je savais qu'il agissait ainsi pour nous faire plaisir, mais je sentais aussi une forme d'envie de sa part, il s'enfonçait sans ménagement en moi, mon premier homme et il y en aurait d'autres, ses mains agrippèrent mes fesses et ses coups de rein se firent sans attendre, pas de douceur, il ne prenait pas son temps, il me défonçait et je sentais son sexe en moi en train de m’exposer de l'intérieur, je hurlais de plaisir et Christelle me regardait, interloquée d'abord, puis reprenant consistance.

— Aller vas-y, crie le que tu aimes ça petite salope !

— J'aime ça Maîtresse aaaaaahhhh !!!

— Vas y hurle ton plaisir petite pute !

Et je hurlais à m'en démolir les cordes vocales, Cyril s'arrêtait au bout d'un moment, coinçant son sexe bien profond en moi avant de ressortir, puis me frapper le fond de l'anus en me renfonçant son sexe tout au fond jusqu'à la garde, je le sentait remuer, puis trembler et enfin, je sentais comme un liquide en moi.
Cyril avait joui dans mon anus ...

Mais ce n'était pas terminé, Christelle se mettait en position et Alonzo commençait à la monter elle aussi, elle criait de plaisir, Alonzo atteignait rapidement son point de rupture et s'arrêtait, sans même que je ne m'en rende compte, Anaïs et Cyril m'avait détaché et me mettait à genoux.
Machinalement je commençais à masturber Cyril, puis Ellie qui s'était approchée, le sexe à l'air libre pour la première fois depuis que je la connaissais.
Enfin Pauline nous avait rejoins et je comprenais le but, suçant les queues une à une et masturbant les autres, jusqu'à ce que Alonzo vienne se mélanger aux autres, accompagné de François.

— Ca suffit !

C'était Christelle qui avait parlé, elle se dirigeait vers moi et s'emparait de mes mains pour les attacher dans mon dos.

— Ok, continuez et faites ça bien !

Je fermais les yeux et levait le visage, ma dernière vision était de voir toutes les personnes de la pièce qui étaient munies d'un pénis en train de se branler au dessus de mon visage.
Quelques instants plus tard un gémissement légèrement féminin se fit entendre et je sentais qu'un liquide visqueux et chaud se déposait sur ma bouche, sorte de serpentin gluant, la voix de Maîtresse Jenny se faisait alors entendre.

— Sacrée Ellie, même après toutes ses années de chasteté tu ne peux pas t'empêcher de jouir en quelques secondes ? Salope va !

— Pardon Maîtresse.

Seconde éjaculation, un homme cette fois, Alonzo probablement si j'en croyais la dureté de son sexe qui me frappait le visage, puis une seconde éjaculation et une autre, j'entendais même la voix de Vanessa pousser des gémissement.
Pour finir, j'étais couvert de foutre et j'entendais le bruit d'un appareil photo de téléphone, la voix de Christelle se faisait alors entendre.

— Pas de panique c'est moi ... Petit souvenir ...

Quelqu'un m'essuyait les yeux, mais pas le reste et Christelle me prenait la main pour me lever.

— Allonge toi sur le lit !

Par habitude, je me mettais à quatre pattes, mais Christelle m'interrompait

— Sur le dos et lève tes jambes !

Je m’exécutais.

Tout ce que je voyais alors c'était le plafond, puis la tète de Christelle qui passait dans mon champ de vision, son regard n'était plus tout à fait celui d'une Maîtresse, mais celui d'une femme amoureuse.

— Je suis vraiment heureuse que tu aie fais tous ces sacrifices pour moi, maintenant on arrive à la conclusion, ça devait se terminer ainsi.

J'entendais une porte claquer, je comprenais rapidement que tout ce beau monde était parti, il ne restait que Christelle et moi.

— Je t'aime Alex ... J'aime tout chez toi, j'aime ton côté doux, prévenant, amoureux, j'aime ton côté soumis et obéissant ... Tu as réalisé mes fantasmes, je veux réaliser les tiens, si un jour tu as envie de dominer ...

— Non, Christelle, je ne pourrai pas te dominer ...

— Qui a parlé de moi ? On invitera Ellie ...

Je souriais, elle aussi

— Ok, fin de la pause ...

Je la sentais alors me pénétrer avec son gode ceinture, je voyais sa tète qui remuait dans mon champ de vision, des vas-et-viens s’enfonçaient dans mon anus déjà bien habitué ce soir.
Cela durait une bonne demie heure, alternant les coups de rein puissant, la rapidité, puis la douceur, elle pinçait mes tétons, me crachait dans la bouche, je me sentais explosé et de plus en plus fatigué.
Pour finir, Christelle se retirait, elle m'enlevait ma cage de chasteté et ... se mit à me sucer, tout en enfonçant ses doigts dans mon cul, il ne me fallait pas longtemps pour sentir que j'atteignais le point de non retour.

— Christelle, je ...

— Chhhhttt ...

Ca montait de plus en plus et enfin, je jouissais, tout dans la bouche de Christelle qui me montait dessus et laissait alors couler le sperme sur mon visage avant de se coller à moi.

— Maintenant j'ai vraiment l'impression qu'on est connecté tous les deux ... je t'aime Alex ...

— Je t'aime Christelle ...

Epilogue ...

Deux ans après cette histoire, Maîtresse Jenny vivait toujours dans son appartement avec Ellie et Alonzo. Clara et François avaient quitté la Belgique pour s'installer dans la famille de Clara en France.

Laeti et Paul avaient, hélas, fini par se séparer, autant au lit tout était parfait, autant ils n'avaient pas la même vision de la vie : Paul voulait un enfant, Laeti non. Paul s'est retrouvé quelqu'un et vit maintenant à Charleroi avec elle et ils ont eu une fille, Pauline n'est plus qu'un lointain souvenir, la paternité l'a complètement changé.

Laeti est tombée amoureuse, elle n'a pas cherché bien loin puisqu'elle est maintenant en couple avec Vanessa, en revanche elles ont décidé d'être temporairement exclusives, du coup, on a quelques nouvelles, mais aucun rapprochement physique.

Cyril a disparu comme il était venu, quand, Laeti et Paul se sont séparés, il a tenté un rapprochement, mais elle lui a mit un stop et il est juste ... parti.
Je pense qu'il était très amoureux d'elle, mais la vie en a décidé autrement.

Anaïs a embrassé à fond son côté libertine et profite de la vie chaque fois qu'elle en a l'occasion

En ce qui nous concerne :

J'ai recommencé à avoir des envies de domination, c'était compliqué au début, mais j'ai réussi à dominer Christelle une fois ou deux et depuis c'est arrivé plus régulièrement, mais je suis loin d'oser l'humilier de la même manière que nos amies Maîtresse Jenny ou Anaïs ...

Je suis redevenu switch, mais avec une énorme tendance à la soumission, ainsi il n'est pas rare que je rentre à la maison et que je trouve un petit mot sur la table du salon m'ordonnant de me déshabiller et de venir me mettre à genoux pour ma maîtresse, souvent elle est seule, assise sur le lit, parfois accompagnée.
Parfois, elle rentrait à la maison et me trouvait ainsi comme elle l'avait ordonné.

Nous organisions régulièrement des soirées soumissions, parfois j'étais en Alexandra, parfois en Alexandre, parfois je me soumettais, parfois je dominais, il m'arrivais de switcher dans la soirée.
Christelle et moi étions devenus des habitués de club libertins et de soirées BDSM, on y croisais parfois Maîtresse Jennifer, parfois d'autres, notre cercle d'amis s’était grandement élargit (pas que le cercle d'amis d'ailleurs si vous voyez ce que je veux dire : Christelle peut presque y mettre un pied entier)

Toute cette histoire m'a fait énormément réfléchir à ma situation et à notre couple, c'était la vie que nous avions choisie, certains vont la juger, d'autres ne pas comprendre, mais c'est notre vie et elle ne regarde que nous.

C'est ainsi que l'on peut terminer sur une note positive de toute cette histoire qui nous a menés jusque la, rien ne justifie mon geste, rien ne justifie le sien, mais nous avons surpassé l'obstacle et notre amour est plus fort que jamais. Je l'aime comme ma femme, je la vénère comme ma reine ...

FIN