Doux foyer (5)
Récit érotique écrit par Leatherbite [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-07-2024 dans la catégorie Dominants et dominés
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Doux foyer (5)
Résumé de l'épisode précédent :
Après le fiasco d'une première séance fétichiste, Christelle semblait furieuse envers Alex qui, lui, se découvrait un fantasme non soupçonné pour les pieds. Le problème d'Alex étant qu'il fasse passer sa jouissance avant celle de sa partenaire, Christelle -qui devenait de plus en plus dominante- avait trouvé la solution : la cage de chasteté, la première séance s'était bien déroulée et le couple en était ressorti plus chaud que jamais.
Une semaine plus tard ...
Aujourd'hui aurait officiellement été le jour de la libération de mon pénis de la cage de chasteté, si Christelle avait vraiment mis sa menace à exécution, fort heureusement, ce n'était pas le cas, mais nous avions quand-même pas mal rentabilisé le nouveau jouet.
Je devais l'admettre : notre sexualité avait changée depuis ces derniers jours : nous avons fait l'amour régulièrement, mais avec un rituel bien précis : nous débutions avec Christelle qui me dominait, je devais lui lécher les pieds, l'entrejambe -le tout avec ma cage bien entendu- elle m'insultait, me dominait ...
Et une fois qu'elle avait joui, je la prenais sur le lit.
Ce rituel était régulier, tous les jours des que nous étions rentrés du boulot.
Au départ, Christelle avait l'air d'adorer cela, mais petit à petit, je la sentais un peu ennuyée – il faut dire que notre manière de faire était toujours la même depuis plusieurs jours.
Ce soir la, je m'allongeais après la douche, à mes côtés, Christelle était sur son téléphone, lorsque je posais mes lèvres sur sa joue, elle m'attrapais et m'embrassait férocement, pourtant, nous avions déjà eu notre petit rituel.
— Alex ... J'aimerais te demander quelque chose ...
— Quoi donc mon cœur ?
— Tu ne trouve pas que ça devient un peu répétitif ?
Je grimaçais un rien.
— Oui, je le reconnais, j'aime bien ça, mais c'est un peu comme manger ton tiramisu tous les jours : c'est délicieux, mais on s'en lasse ...
Christelle poussait un petit rire en me mettant une pseudo fessée.
— Hey, je t'interdit de dire ça, mon tiramisu est délicieux !
— Oh, toutes mes excuses Maîtresse ...
J'avais dis cela sur un ton de sarcasme, en rigolant, mais je voyais bien que quelque chose la travaillait.
— Justement, à propos de ça, je voudrais te proposer un truc ...
— Dis-moi, je t'écoute ...
— « Moi, je t'écoute » ...
Nous nous regardions quelques secondes avant d'éclater de rire.
— T'es vraiment une gamine !
Cela fit rire Christelle encore plus fort, moi j'avais cessé de rire, je la regardais simplement, réalisant que le Alex qui l'avait trompée était bien loin d'ici.
Comment avais-je pu tromper une femme aussi parfaite ? Aussi merveilleuse ? Et surtout avec qui j'avais autant d’affinités ?
Si je pouvais voyager dans le passé, je mettrai une gigantesque claque à mon autre moi sans qu'il sache qu'il allait adorer cela plus tard.
Mais le mal était fait, tout ce que je pouvais faire c'était réparer. Bien sûr, c'était une erreur qui ne se réparerait jamais totalement, une cicatrice dans sa confiance en moi, comme en ma confiance en elle depuis que je l'avais surprise avec ce type ...
Qu'était devenu ce gars d'ailleurs ?
Je l'ignorais et j'avais préféré ne plus jamais l'évoquer.
Cet incident nous avait permis de découvrir une nouvelle dynamique dans notre couple : la domination, il fallait que l'on reparte la dessus : le BDSM est très sain et cela reste un jeu entre adultes consentants – si au départ, j'en avais peur, aujourd'hui je voulais savoir jusque ou je serais capable d'aller.
Ironie de l'histoire, c'était mon côté dominant qui m'avait poussé à tromper Christelle et c'était mon côté soumis qui était en train de réparer mon erreur.
— Chris, dis-moi ce que tu as en tète ?
Je la voyais jouer nerveusement avec ses doigts.
— J'ai peur que ça ne te plaise pas ...
— Mon cœur ... Tu m'a mis ton pied dans la bouche et une cage de chasteté, je crois que j'ai montré que j'étais plutôt ouvert d'esprit non ?
Christelle soupirait, puis me regardait.
— Le truc de la cage de chasteté, c'était un conseil de Maîtresse Jenny ...
— C'est qui Maîtresse Jenny ?
— Justement, c'est la que j'y viens : Maîtresse Jenny c'est une infirmière dans le civil, elle a rencontré un gars à son travail, ils sont tombés amoureux et elle a découvert la domination parce que lui était fort soumis ... Bref, cela fait maintenant deux ans et elle est devenue fort expérimentée.
— D'accord, elle est de bons conseils ...
— Justement, elle voudrait proposer une soirée rencontre, chez-elle, vendredi soir ...
— Quoi ?
Je devais l'admettre : ça je ne m'y attendais pas du tout.
— Elle voudrait que l'on vienne dîner chez elle, ambiance domination, mais pas forcément de jeux, juste nous découvrir et nous donner des conseils ...
— Je ne sais pas trop Christelle, tu sais ...
Mon regard se posait sur elle, ses yeux magnifiques en pleine espérance ...
— Ok, si c'est juste un dîner de deux ou trois heures, je devrais y survivre.
Ce fut comme si Christelle était une poupée éteinte dont on venait de tirer sur le fil, elle avait l'air super heureuse, je n'aurai jamais cru à ce point ...
— Oh, il y a encore une chose ...
— Quoi donc ?
— Elle propose que tu porte ta cage pendant toute cette semaine, elle veut que tu sois vraiment dans le mood pour ce soir la.
— Je croyais qu'il n'y aurait pas de jeux ?
— J'ai dis « peut-être »
Je n'étais pas trop pour, nous n'avions jamais dépassé plus d'une heure, la cage de chasteté c'était sympa, mais 'jaimais aussi le sexe vanille, la ça voulait dire plus de sexe pendant presque une semaine.
— Je ne sais pas Christelle, c'est quand-même long ...
— Pour moi ? ...
Elle me fit son regard de chat perdu, je lui souriais en soupirant.
— Ok, jusqu'au dîner, je veux bien essayé, mais pas plus ...
Nous nous sommes embrassés et nous sommes couchés, mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil, je n'osais pas lui dire que l'idée m'excitait terriblement ...
Le vendredi soir ...
Je rentrais du travail, la cage de chasteté été serrée sur mon pénis, mine de rien, cela commençait à devenir long, l'idée m'avait excitée, mais la j'étais impatient de la retirer, vivement que ce foutu repas soit terminé, que Maîtresse Jenny aille se faire suçoter les orteils par son soumis ou tout l'hopital dans lequel elle bossait si elle voulait, je m'en fichais, mais qu'on me libère de ce truc bon sang ...
Au départ, je m'étais dis que je n'aurai qu'a me faire jouir en tapotant la cage comme la première fois, sauf que cela n'avait marché que deux ou trois fois, mais une fois l’habitude installée c'était terminé, impossible de me faire jouir de cette manière.
Je poussais la porte de la maison, me dirigeant rapidement vers la salle de bain pour prendre une douche rapide.
Ce fut alors que je tombais nez-à-nez avec Christelle qui était sublime ...
Visiblement, elle prenait ça très au sérieux : elle avait investi dans un legging de cuir, un corset et une paire de talons.
Le tout était clairement de qualité, Chris avait de l'argent, mais elle l'investissait rarement pour des choses supposées « inutiles » j'en déduisais donc qu'elle avait l'intention de remettre cette tenue ... Avec moi ... Plus tard ...
Cette idée me fit gonfler à en sentir la cage qui me compressait ...
— Dépêche toi on va être en retard
— Désolé mon cœur, je m'habille et on y va ...
Alors que je me dirigeais vers la chambre entièrement nu, sentant grotesquement la cage se balancer de gauche à droite et cogner contre mes cuisses, j'entendais la voix de ma femme.
— Alex ?
— Oui ?
— Pour ce soir, je voudrais qu'on soit vraiment en mode domination. Pas de « mon cœur » « mon amour » etc ... Je veux faire bonne impression.
Je me sentais presque en colère qu'on doive faire toutes ces salamalecs pour une femme que nous ne connaissions même pas, mais je préférais me taire, c'était une fois, je pouvais prendre sur moi pour quelques heures.
— Oui Maîtresse ...
Christelle me fit ce petit sourire de petite fille qu'elle a toujours quand elle obtient quelque chose, puis rentrait dans son rôle à nouveau.
— Bien !
Après avoir enfilé un jeans, une chemise et des chaussures classiques, je prenais le volant pour nous diriger vers l'adresse de Maîtresse Jenny.
Nous arrivions quelques instants plus tard devant un luxueux immeuble à appartement. Christelle sonnait à l'interphone, une voix féminine, sexy, mais un peu rauque se fit entendre.
— Oui ?
— C'est heu ... Christelle et Alex ...
— Fort bien, je vous ouvre ... C'est au troisième étage ... Appartement trois-cent-deux ...
Il y avait quelque chose de très particulier dans cette voix, je sentais quelque chose de pas normal, comme si mon cerveau m'avertissait que quelque chose clochait. Etait-ce Maîtresse Jenny qui avait répondu ?
L'ascenseur nous dirigeait ainsi vers le troisième étage et nous marchions vers la porte du trois-cent-deux, mon cœur battait à tout rompre. Être dominé, cela me plaisait, mais me retrouver nez-à-nez avec une autre dominatrice qui allait peut-être nous dire comment vivre notre sexualité ne me plaisait pas du tout.
Une fois la sonnette pressée, la porte s'ouvrait sur une jeune fille d’à peu près dix-neuf ou vingt ans.
Elle avait les cheveux roses -une teinture évidemment- un collier serré autour du cou, refermé avec un cadenas, elle portait une tenue de soubrette et des hauts talons ouverts avec des pieds impeccablement vernis de rose.
C'était elle Maîtresse Jenny ? Non impossible, une dominatrice ne s'habillerait pas en soubrette ...
La voix de la vraie Maîtresse Jenny nous parvint d'un peu plus loin.
— Ellie, débarrasse nos invités tu veux ?
Ellie récupérait ainsi le manteau de Christelle, puis le mien, alors que Christelle passait, Ellie ne bougeait pas d'un pouce, mais quand je voulais la suivre, la jeune fille me barrait la route.
— Mes excuses, mais hormis les amants de Madame, les hommes ne sont tolérés ici que s'ils sont nus ...
— C'est une blague ?
— Alex ? ...
Je levai les yeux vers Christelle qui me regardait d'un air implorant, me rappelant ma promesse. Je hochais la tète.
— Oui Maîtresse ...
Alors même que je m'apprêtais à retirer les premiers boutons de ma chemise, des bruits de talons se firent entendre.
— Pas mal comme autorité chérie, mais le regard suppliant n'est pas digne d'une dominatrice, si tu veux te faire obéir, il faut faire preuve d'autorité.
Mon regard se perdait sur Maîtresse Jenny, elle avait un fond d'accent de Bruxelles dans la voix, mais pas au point d'être dérangeant, ses cheveux bruns coupé en frange au dessus de ses sourcils, cascadaient sur des épaules féminines, mais légèrement carrées qui indiquaient qu'elle fréquentait une salle de sport avec assiduité, elle portait une longue robe noire qui dévoilait de multiples tatouages, ses pieds étaient enfoncés dans des chaussures à talons ouverts et étaient -il fallait l'avouer- sublimes.
Elle posait son regard sur moi, me détaillant des pieds à la tète.
— Mais c'est qu'il est très intéressant ...
Je ne savais pas trop comment le prendre, alors je restais silencieux.
— Et bien ? Je viens de te faire un compliment.
Je me tournais vers elle, elle ne plaisantais pas, un regard à Christelle qui me fit signe « oui » de la tète »
— Pardon, merci à vous ...
Elle restait bras croisés à me détailler un moment avant d'ajouter.
— « Merci à vous Madame » toute dominatrice qui t'adresses la parole doit être appelée « Madame » ou par un nom approprié et respectueux, n'oublie pas qu'en tant qu'esclave, tu es inférieur à n'importe quelle dominatrice.
Le sang bouillonnait en moi, mais ce fut Christelle qui réagissait pour prendre ma défense.
— Oh ... Ce n'est pas mon esclave, c'est mon mari ...
Maîtresse Jenny nous regardait tour à tour, puis haussait les sourcils.
— Oh ... Vous n'êtes pas dans le trip dominant-dominé au quotidien si je comprends bien ?
Nous hochions la tète de concert.
— Et bien, dans ce cas, mes plus plates excuses, je n'avais pas compris ... Mais ce soir, je voudrais que la soirée soit vraiment sous cet auspice de domination, cher Alex, par souci de consentement acceptez-vous d'être sous mon autorité et -bien sûr- celle de votre Maîtresse pour ce soir ?
J'étais soufflé de ce revirement, Maîtresse Jenny n'était peut-être pas quelqu'un de si mauvais après tout ...
J'acceptais donc, cela pouvait être amusant et avoir deux Maîtresses pouvait même être excitant, Christelle m'avait de toute façon préciser qu'il n'y aurait peut-être pas de jeux ce soir.
Une fois déshabillé, je vis un regard d'approbation sur ma cage de chasteté en métal et notre hôte nous fit signe de la suivre.
Le salon n'était qu'a quelques pas et je fus subjugués de ce que je voyais en cet instant : La pièce était baignée d'une lumière rougeâtre, il y avait deux canapés noirs en cuir face à face et au milieu, il y avait une table basse avec une femme allongée sur le dos, sa petite poitrine remuant au rythme de sa respiration, sur son corps était alignés une rangée de sushis, notre repas du soir visiblement.
Chevauchant l'intimité de la jeune femme, un jeune homme au corps fin et sec, mains jointes dans le dos comme s'il était attaché, le sexe en cage et un harnais maintenait une plateau avec une bouteille de vin et deux verres.
A côté des deux canapés, il y avait deux espèce de « panier pour chats » en fourrure.
Ellie arrivait alors, me faisant signe de me mettre à genoux sur l'un des paniers, je jetai un regard à Christelle.
— A genoux !
Me confirmait-elle.
Maîtresse Jenny prit place en face et Ellie se posait à genoux à côté d'elle.
Le repas était déjà bien avancé quand la discussion tournait autour d'autre chose que nos vies dans le civil. Maîtresse Jenny demandait jusqu’où nous avions été en terme de domination et avait haussé un sourcil en apprenant que je n'avais gardé ma cage que quelques minutes et que ma plus longue période dans ce truc était la semaine passée à sa demande.
Elle désapprouvait, cela se voyait, mais elle n'en pipait mot, ce n'était pas sa relation, mais elle nous conseillait quand-même de tenter de plus longues périodes.
— Maintenant que nous avons terminé, je vous propose quelque chose ... Ellie ?
La jeune soubrette levait un regard vers sa dominante.
— Honore Maîtresse Christelle comme il se doit je te prie ...
Et la jeune fille au cheveux marrons, rampait jusqu'aux pieds de ma femme, elle posait doucement sa langue sur les orteils de ma chérie, passant entre chacun, la léchant avec une sensualité incroyable.
— Vous voyez chère Christelle, bien dressé, un homme peut-être très utile ...
Christelle et moi haussions un sourcil.
— « Un homme ? »
Nos regards se posèrent sur Ellie qui continuait son travail, mais fut interrompu par sa Maîtresse.
— Ellie, montre leurs ...
La jeune fille se redressait à genoux, relevant sa robe de soubrette pour révéler un pénis bien masculin et totalement épilé enfoncé dans une cage de chasteté en inox.
— Ellie était un homme autrefois ... Surprenant hein ?
J'étais abasourdi en regardant Ellie recommencer à lécher les pieds de Christelle qui était subjuguée.
— Et vous ... En faites quoi ?
Demandais-je ...
Ma question ne plu pas du tout à Maîtresse Jenny.
— Plutôt que de poser des questions idiotes, tu ne devrais pas aider Ellie à honorer ta Maîtresse ?
Un coup de sang d'excitation me frappait en plein estomac et je me pliais rapidement en deux.
— Oui Madame, pardon ...
— Bien ...
Maîtresse Jenny nous regardait lécher les pieds de Christelle, celle-ci semblait complètement dépassée, tu m'étonne, nous n'avions même pas prévu de faire des choses à plusieurs.
Mais contre toute attente, il n'en était rien, Christelle réfléchissais seulement à comment faire montre d'autorité.
— Quitte à lécher, je veux que vos langues se touchent ...
C'était l'ordre de Christelle, elle voulait que j'embrasse un mec ? Elle ne pouvait pas être sérieuse ...
— « Petites salopes »
ajoutait Maîtresse Jenny
— Petites salopes !
Répétait Christelle.
Les deux femmes se jetèrent un regard de connivence.
Nous léchions tous les deux le pied de Christelle, la langue d'Ellie frappait contre la mienne, ce n'était pas désagréable, cela avait même un bon goût de fraise, si bien que, petit à petit, avec l'excitation de Christelle et celle de Ellie, je commençais à moi-même y prendre goût, venant lécher la langue de la soubrette avec plaisir.
— Assez !
C'était Christelle qui avait parlé, je me raidissais.
— Alex ... Va lécher les pieds de notre hôte pour lui montrer notre gratitude !
Je m’exécutais, rampant vers la dominatrice. L'excitation et l'abstinence me mettait en transe total.
Ma langue se posait sur le pied de Maîtresse Jenny, je léchais chacun de ses orteils avec avidité.
— Il est doué de sa langue ...
— Et si vous voyez comment il suce ...
— Il suce ?
— Des godes oui ...
— Et vous n'avez jamais voulu lui faire sucer un vrai sexe d'homme ?
Christelle eut l'air mal à l'aise ...
— Je pense que cela fait partie de ses limites ...
Je pouvais sentir le regard de Maîtresse Jenny sur moi, l'inquiétude se faisait tandis que je continuais de lécher les pieds de l'infirmière tatouée, imperturbable.
— De mon expérience, certains hommes sont capables de bien plus qu'ils ne l'imaginent, accepteriez-vous que l'on se livre à une petite expérience ?
Christelle semblait hésiter avant de hocher la tète, profitant toujours des coups de langues de Ellie.
Maîtresse Jenny se tournait alors vers le fond du salon et claquait des doigts.
— Bien ... Alonzo ?
Un homme sorti de derrière le comptoir, je n'avais même pas notifié sa présence depuis tout à l'heure alors qu'il était pratiquement en face de moi.
Il avait la peau noire, crane rasé, un corps musclé et un sexe de taille gargantuesque, bien plus gros que le mien.
— On va commencer simplement ... François et Clara, veuillez débarrasser le tout s'il vous plaît, sans rien faire tomber sinon vous savez ce qui vous attends ...
La femme « présentoir à sushi » et l'homme « plateau de vin » se levèrent, attrapant le tout pour ne rien faire tomber et se dirigèrent derrière le comptoir, ils déposèrent les sushis restant et le vin avant de venir glisser la table hors du chemin et retourner la ou il savaient rangé le reste.
Maîtresse Jenny poussait du pied le panier de Ellie au centre de la pièce et claquait des doigts en me regardant.
— A genoux, sur le panier !
Je jetai un regard à Christelle qui semblait complètement partie, elle me fit un signe de tète, alors je m’exécutais, inquiet de la suite des événements.
— Alonzo, mets toi devant lui !
Cela ne loupait pas : à la hauteur ou j'étais le pénis d'Alonzo était juste devant mon visage, allait-elle me demander de le sucer ? Je commençais à avoir très peur, Maîtresse Jenny ne pouvait pas me forcer à ça, si ?
— Es-tu mal à l'aise Alex ?
— Oui ...
— Oui qui ?
— Oui Madame ...
Maîtresse Jenny se mit à sourire.
— Ne panique pas, je te promets que tu ne feras rien que tu n'aies pas envie de faire ce soir ...
La belle affaire, je savais très bien qu'elle me ferait culpabiliser d'être un mauvais soumis si je refusais.
— Je voudrais juste que tu prenne son sexe en main, rien de plus pour le moment, tu peux faire ça ?
Je jetai un regard à Maîtresse Jenny, après tout, c'était comme prendre le mien, ce n'était rien et au moins Christelle ne pourrait pas dire que je n'avais pas essayé ...
Plus facile à dire qu'a faire, je tendais une main tremblante vers le pénis d'Alonso qui pendait sans aucune érection, mes doigts touchèrent le bout de son membre et je finissais dans un ultime effort par le saisir.
— Tu vois ce n'était pas si terrible ?
Pour une raison inconnue mon regard se dirigeait vers la tète d'Alonso, lui ne me regardait pas, se contentant de regarder vers l'avant comme un cyborg.
— Non, il y a un truc qui me dérange.
Maîtresse Jenny se levait, j'entendais ses talons claquer alors qu'elle s'approchait d'Alonso, elle tournait alors la tète vers le comptoir.
— Clara, va me chercher la taille « S » s'il te plaît
J'ignorais ce que cela voulait dire, mais cela ne me plaisait pas du tout et ne faisait qu'accroître ma peur.
Maîtresse Jenny se plaçait alors derrière Alonso, son regard se plantait dans le mien.
— Alex ?
Je n'osais rien dire, rien faire, même pas cligner des yeux. J'étais la, nu, encagé, à genoux, le sexe d'Alonso tout mou entre mes doigts.
— Branle !
Je clignais enfin des yeux comme si j'essayais de comprendre.
— Branle Alonso ...
— Je ...
— Branle !
C'était Christelle qui avait donné ce dernier ordre à la grande surprise de Maîtresse Jenny et de moi, je posais un regard sur elle, elle semblait captivée par la situation.
— Chris non, je ...
— « Maîtresse »
— Maîtresse s'il vous plait ...
— Branle ...
— Mais ...
— Tu vas branler bordel !?
Son cri me fit sursauter, alors je me mis au travail, tremblant de peur, je n'étais pas du tout excité, Christelle semblait comme possédée, mais la main de Jenny se posait sur la mienne.
— Stop ...
Christelle levait un regard incrédule vers l'infirmière tatouée.
— Les limites sont importantes dans une relation BDSM Christelle, si Alex n'en a pas envie, alors il ne doit pas le faire, ça doit rester un jeu consenti ...
Christelle posait alors son regard sur moi, tremblant et apeuré, semblant réaliser ce qu'elle venait de faire.
— Oh pardon je suis désolée mon amour ...
Elle s'apprêtait à venir me prendre dans ses bras, mais Jenny interrompait.
— Alex ... Branler un homme ne fera pas de toi autre chose que ce que tu choisi d'être et cela ne regarde que toi, personne ici ne va te juger .... La première fois est toujours difficile. Christelle a envie de te voir branler Alonso, mais si cela fait partie de tes limites, personne n'a le droit de te l'imposer ... Cependant.
Il s'accroupissait à quelques centimètres de moi.
— Tu as un choix à faire Alex, un simple choix : tu peux rester dans ta zone de confort ou faire ce que ta Maîtresse désire, tu auras toujours le choix de tes limites, mais si vous voulez évoluer, il faut tester des trucs ... Christelle a un peu surréagit, mais c'est parce qu'elle est excitée ... Elle ne le serait pas si François suçait Alonso, elle ne l'est que parce que c'est toi qui est dans cette situation, tu es son mari ET son soumis et à ce titre c'est ton humiliation qui l'excite, c'est une forme d'amour ...
Je l'écoutais, ressentant comme une sorte d’apaisement dans le cœur, je comprenais ses paroles.
— Regarde la ...
Mes yeux se perdaient dans ceux de Christelle, à la fois excitée et à la fois désolée d'avoir voulu me forcer.
— Elle en vaut le coup non ?
Je levais le regard vers Maîtresse Jenny, hochant la tète, ma main commençait à masturber Alonso, je ne pensais pas au reste, mon regard était posé sur Christelle, ma femme, ma Maîtresse, l'amour de ma vie ...
Alors je le faisais, juste ça, je n'allais pas mourir d'une petite branlette après tout ...
Mais Alonso ne bandait toujours pas ce qui fit rire Maîtresse Jenny.
— Alonso n'est pas trop attiré par les hommes, mais il en baise parfois pour me faire plaisir, cela dit, il reste un soumis et a besoin d'une petite ... Stimulation ...
La main de Jenny vint fesser le derrière d'Alonso et je pouvais ensuite voir son bras remuer, je devinais très bien ce qu'il se passait.
— Alonso adore avoir le cul plein, je peux mettre trois doigts dans son anus et il aime ça, hein cochonne ?
— Oui Maîtresse Jenny, vos doigts sont si divins ... Comme le reste de votre personne ...
Confirmait Alonso d'une véritable voix de ténor, il affichait enfin une expression, il tremblait de plaisir et son sexe devenait de plus en plus dur entre mes doigts, visiblement, l'anal c'était son truc.
C'est à ce moment la que Clara, la jolie blonde revint avec un coussin noir, il y avait un objet dessus que je ne pouvais voir, Maîtresse Jenny s'en emparait et je pouvais enfin détailler un gode ceinture de petite taille.
L'infirmière enlevait sa robe, affichant sans pudeur sa nudité et ses multiples encrage avant d'enfiler le strapon autour de ses hanches.
— Ellie ... Ici ...
La soubrette cessait de lécher les pieds de Christelle pour ramper à ceux de sa Maîtresse et sans mot dire ou besoin d'explication se mit à sucer le jouet, son corps était inerte et seule sa tète remuait au rythme de sa fellation.
— Il est temps que je vous parle un peu de cette petite salope, quelque chose me dit que son histoire va beaucoup vous intéresser ...
A suivre ...
Après le fiasco d'une première séance fétichiste, Christelle semblait furieuse envers Alex qui, lui, se découvrait un fantasme non soupçonné pour les pieds. Le problème d'Alex étant qu'il fasse passer sa jouissance avant celle de sa partenaire, Christelle -qui devenait de plus en plus dominante- avait trouvé la solution : la cage de chasteté, la première séance s'était bien déroulée et le couple en était ressorti plus chaud que jamais.
Une semaine plus tard ...
Aujourd'hui aurait officiellement été le jour de la libération de mon pénis de la cage de chasteté, si Christelle avait vraiment mis sa menace à exécution, fort heureusement, ce n'était pas le cas, mais nous avions quand-même pas mal rentabilisé le nouveau jouet.
Je devais l'admettre : notre sexualité avait changée depuis ces derniers jours : nous avons fait l'amour régulièrement, mais avec un rituel bien précis : nous débutions avec Christelle qui me dominait, je devais lui lécher les pieds, l'entrejambe -le tout avec ma cage bien entendu- elle m'insultait, me dominait ...
Et une fois qu'elle avait joui, je la prenais sur le lit.
Ce rituel était régulier, tous les jours des que nous étions rentrés du boulot.
Au départ, Christelle avait l'air d'adorer cela, mais petit à petit, je la sentais un peu ennuyée – il faut dire que notre manière de faire était toujours la même depuis plusieurs jours.
Ce soir la, je m'allongeais après la douche, à mes côtés, Christelle était sur son téléphone, lorsque je posais mes lèvres sur sa joue, elle m'attrapais et m'embrassait férocement, pourtant, nous avions déjà eu notre petit rituel.
— Alex ... J'aimerais te demander quelque chose ...
— Quoi donc mon cœur ?
— Tu ne trouve pas que ça devient un peu répétitif ?
Je grimaçais un rien.
— Oui, je le reconnais, j'aime bien ça, mais c'est un peu comme manger ton tiramisu tous les jours : c'est délicieux, mais on s'en lasse ...
Christelle poussait un petit rire en me mettant une pseudo fessée.
— Hey, je t'interdit de dire ça, mon tiramisu est délicieux !
— Oh, toutes mes excuses Maîtresse ...
J'avais dis cela sur un ton de sarcasme, en rigolant, mais je voyais bien que quelque chose la travaillait.
— Justement, à propos de ça, je voudrais te proposer un truc ...
— Dis-moi, je t'écoute ...
— « Moi, je t'écoute » ...
Nous nous regardions quelques secondes avant d'éclater de rire.
— T'es vraiment une gamine !
Cela fit rire Christelle encore plus fort, moi j'avais cessé de rire, je la regardais simplement, réalisant que le Alex qui l'avait trompée était bien loin d'ici.
Comment avais-je pu tromper une femme aussi parfaite ? Aussi merveilleuse ? Et surtout avec qui j'avais autant d’affinités ?
Si je pouvais voyager dans le passé, je mettrai une gigantesque claque à mon autre moi sans qu'il sache qu'il allait adorer cela plus tard.
Mais le mal était fait, tout ce que je pouvais faire c'était réparer. Bien sûr, c'était une erreur qui ne se réparerait jamais totalement, une cicatrice dans sa confiance en moi, comme en ma confiance en elle depuis que je l'avais surprise avec ce type ...
Qu'était devenu ce gars d'ailleurs ?
Je l'ignorais et j'avais préféré ne plus jamais l'évoquer.
Cet incident nous avait permis de découvrir une nouvelle dynamique dans notre couple : la domination, il fallait que l'on reparte la dessus : le BDSM est très sain et cela reste un jeu entre adultes consentants – si au départ, j'en avais peur, aujourd'hui je voulais savoir jusque ou je serais capable d'aller.
Ironie de l'histoire, c'était mon côté dominant qui m'avait poussé à tromper Christelle et c'était mon côté soumis qui était en train de réparer mon erreur.
— Chris, dis-moi ce que tu as en tète ?
Je la voyais jouer nerveusement avec ses doigts.
— J'ai peur que ça ne te plaise pas ...
— Mon cœur ... Tu m'a mis ton pied dans la bouche et une cage de chasteté, je crois que j'ai montré que j'étais plutôt ouvert d'esprit non ?
Christelle soupirait, puis me regardait.
— Le truc de la cage de chasteté, c'était un conseil de Maîtresse Jenny ...
— C'est qui Maîtresse Jenny ?
— Justement, c'est la que j'y viens : Maîtresse Jenny c'est une infirmière dans le civil, elle a rencontré un gars à son travail, ils sont tombés amoureux et elle a découvert la domination parce que lui était fort soumis ... Bref, cela fait maintenant deux ans et elle est devenue fort expérimentée.
— D'accord, elle est de bons conseils ...
— Justement, elle voudrait proposer une soirée rencontre, chez-elle, vendredi soir ...
— Quoi ?
Je devais l'admettre : ça je ne m'y attendais pas du tout.
— Elle voudrait que l'on vienne dîner chez elle, ambiance domination, mais pas forcément de jeux, juste nous découvrir et nous donner des conseils ...
— Je ne sais pas trop Christelle, tu sais ...
Mon regard se posait sur elle, ses yeux magnifiques en pleine espérance ...
— Ok, si c'est juste un dîner de deux ou trois heures, je devrais y survivre.
Ce fut comme si Christelle était une poupée éteinte dont on venait de tirer sur le fil, elle avait l'air super heureuse, je n'aurai jamais cru à ce point ...
— Oh, il y a encore une chose ...
— Quoi donc ?
— Elle propose que tu porte ta cage pendant toute cette semaine, elle veut que tu sois vraiment dans le mood pour ce soir la.
— Je croyais qu'il n'y aurait pas de jeux ?
— J'ai dis « peut-être »
Je n'étais pas trop pour, nous n'avions jamais dépassé plus d'une heure, la cage de chasteté c'était sympa, mais 'jaimais aussi le sexe vanille, la ça voulait dire plus de sexe pendant presque une semaine.
— Je ne sais pas Christelle, c'est quand-même long ...
— Pour moi ? ...
Elle me fit son regard de chat perdu, je lui souriais en soupirant.
— Ok, jusqu'au dîner, je veux bien essayé, mais pas plus ...
Nous nous sommes embrassés et nous sommes couchés, mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil, je n'osais pas lui dire que l'idée m'excitait terriblement ...
Le vendredi soir ...
Je rentrais du travail, la cage de chasteté été serrée sur mon pénis, mine de rien, cela commençait à devenir long, l'idée m'avait excitée, mais la j'étais impatient de la retirer, vivement que ce foutu repas soit terminé, que Maîtresse Jenny aille se faire suçoter les orteils par son soumis ou tout l'hopital dans lequel elle bossait si elle voulait, je m'en fichais, mais qu'on me libère de ce truc bon sang ...
Au départ, je m'étais dis que je n'aurai qu'a me faire jouir en tapotant la cage comme la première fois, sauf que cela n'avait marché que deux ou trois fois, mais une fois l’habitude installée c'était terminé, impossible de me faire jouir de cette manière.
Je poussais la porte de la maison, me dirigeant rapidement vers la salle de bain pour prendre une douche rapide.
Ce fut alors que je tombais nez-à-nez avec Christelle qui était sublime ...
Visiblement, elle prenait ça très au sérieux : elle avait investi dans un legging de cuir, un corset et une paire de talons.
Le tout était clairement de qualité, Chris avait de l'argent, mais elle l'investissait rarement pour des choses supposées « inutiles » j'en déduisais donc qu'elle avait l'intention de remettre cette tenue ... Avec moi ... Plus tard ...
Cette idée me fit gonfler à en sentir la cage qui me compressait ...
— Dépêche toi on va être en retard
— Désolé mon cœur, je m'habille et on y va ...
Alors que je me dirigeais vers la chambre entièrement nu, sentant grotesquement la cage se balancer de gauche à droite et cogner contre mes cuisses, j'entendais la voix de ma femme.
— Alex ?
— Oui ?
— Pour ce soir, je voudrais qu'on soit vraiment en mode domination. Pas de « mon cœur » « mon amour » etc ... Je veux faire bonne impression.
Je me sentais presque en colère qu'on doive faire toutes ces salamalecs pour une femme que nous ne connaissions même pas, mais je préférais me taire, c'était une fois, je pouvais prendre sur moi pour quelques heures.
— Oui Maîtresse ...
Christelle me fit ce petit sourire de petite fille qu'elle a toujours quand elle obtient quelque chose, puis rentrait dans son rôle à nouveau.
— Bien !
Après avoir enfilé un jeans, une chemise et des chaussures classiques, je prenais le volant pour nous diriger vers l'adresse de Maîtresse Jenny.
Nous arrivions quelques instants plus tard devant un luxueux immeuble à appartement. Christelle sonnait à l'interphone, une voix féminine, sexy, mais un peu rauque se fit entendre.
— Oui ?
— C'est heu ... Christelle et Alex ...
— Fort bien, je vous ouvre ... C'est au troisième étage ... Appartement trois-cent-deux ...
Il y avait quelque chose de très particulier dans cette voix, je sentais quelque chose de pas normal, comme si mon cerveau m'avertissait que quelque chose clochait. Etait-ce Maîtresse Jenny qui avait répondu ?
L'ascenseur nous dirigeait ainsi vers le troisième étage et nous marchions vers la porte du trois-cent-deux, mon cœur battait à tout rompre. Être dominé, cela me plaisait, mais me retrouver nez-à-nez avec une autre dominatrice qui allait peut-être nous dire comment vivre notre sexualité ne me plaisait pas du tout.
Une fois la sonnette pressée, la porte s'ouvrait sur une jeune fille d’à peu près dix-neuf ou vingt ans.
Elle avait les cheveux roses -une teinture évidemment- un collier serré autour du cou, refermé avec un cadenas, elle portait une tenue de soubrette et des hauts talons ouverts avec des pieds impeccablement vernis de rose.
C'était elle Maîtresse Jenny ? Non impossible, une dominatrice ne s'habillerait pas en soubrette ...
La voix de la vraie Maîtresse Jenny nous parvint d'un peu plus loin.
— Ellie, débarrasse nos invités tu veux ?
Ellie récupérait ainsi le manteau de Christelle, puis le mien, alors que Christelle passait, Ellie ne bougeait pas d'un pouce, mais quand je voulais la suivre, la jeune fille me barrait la route.
— Mes excuses, mais hormis les amants de Madame, les hommes ne sont tolérés ici que s'ils sont nus ...
— C'est une blague ?
— Alex ? ...
Je levai les yeux vers Christelle qui me regardait d'un air implorant, me rappelant ma promesse. Je hochais la tète.
— Oui Maîtresse ...
Alors même que je m'apprêtais à retirer les premiers boutons de ma chemise, des bruits de talons se firent entendre.
— Pas mal comme autorité chérie, mais le regard suppliant n'est pas digne d'une dominatrice, si tu veux te faire obéir, il faut faire preuve d'autorité.
Mon regard se perdait sur Maîtresse Jenny, elle avait un fond d'accent de Bruxelles dans la voix, mais pas au point d'être dérangeant, ses cheveux bruns coupé en frange au dessus de ses sourcils, cascadaient sur des épaules féminines, mais légèrement carrées qui indiquaient qu'elle fréquentait une salle de sport avec assiduité, elle portait une longue robe noire qui dévoilait de multiples tatouages, ses pieds étaient enfoncés dans des chaussures à talons ouverts et étaient -il fallait l'avouer- sublimes.
Elle posait son regard sur moi, me détaillant des pieds à la tète.
— Mais c'est qu'il est très intéressant ...
Je ne savais pas trop comment le prendre, alors je restais silencieux.
— Et bien ? Je viens de te faire un compliment.
Je me tournais vers elle, elle ne plaisantais pas, un regard à Christelle qui me fit signe « oui » de la tète »
— Pardon, merci à vous ...
Elle restait bras croisés à me détailler un moment avant d'ajouter.
— « Merci à vous Madame » toute dominatrice qui t'adresses la parole doit être appelée « Madame » ou par un nom approprié et respectueux, n'oublie pas qu'en tant qu'esclave, tu es inférieur à n'importe quelle dominatrice.
Le sang bouillonnait en moi, mais ce fut Christelle qui réagissait pour prendre ma défense.
— Oh ... Ce n'est pas mon esclave, c'est mon mari ...
Maîtresse Jenny nous regardait tour à tour, puis haussait les sourcils.
— Oh ... Vous n'êtes pas dans le trip dominant-dominé au quotidien si je comprends bien ?
Nous hochions la tète de concert.
— Et bien, dans ce cas, mes plus plates excuses, je n'avais pas compris ... Mais ce soir, je voudrais que la soirée soit vraiment sous cet auspice de domination, cher Alex, par souci de consentement acceptez-vous d'être sous mon autorité et -bien sûr- celle de votre Maîtresse pour ce soir ?
J'étais soufflé de ce revirement, Maîtresse Jenny n'était peut-être pas quelqu'un de si mauvais après tout ...
J'acceptais donc, cela pouvait être amusant et avoir deux Maîtresses pouvait même être excitant, Christelle m'avait de toute façon préciser qu'il n'y aurait peut-être pas de jeux ce soir.
Une fois déshabillé, je vis un regard d'approbation sur ma cage de chasteté en métal et notre hôte nous fit signe de la suivre.
Le salon n'était qu'a quelques pas et je fus subjugués de ce que je voyais en cet instant : La pièce était baignée d'une lumière rougeâtre, il y avait deux canapés noirs en cuir face à face et au milieu, il y avait une table basse avec une femme allongée sur le dos, sa petite poitrine remuant au rythme de sa respiration, sur son corps était alignés une rangée de sushis, notre repas du soir visiblement.
Chevauchant l'intimité de la jeune femme, un jeune homme au corps fin et sec, mains jointes dans le dos comme s'il était attaché, le sexe en cage et un harnais maintenait une plateau avec une bouteille de vin et deux verres.
A côté des deux canapés, il y avait deux espèce de « panier pour chats » en fourrure.
Ellie arrivait alors, me faisant signe de me mettre à genoux sur l'un des paniers, je jetai un regard à Christelle.
— A genoux !
Me confirmait-elle.
Maîtresse Jenny prit place en face et Ellie se posait à genoux à côté d'elle.
Le repas était déjà bien avancé quand la discussion tournait autour d'autre chose que nos vies dans le civil. Maîtresse Jenny demandait jusqu’où nous avions été en terme de domination et avait haussé un sourcil en apprenant que je n'avais gardé ma cage que quelques minutes et que ma plus longue période dans ce truc était la semaine passée à sa demande.
Elle désapprouvait, cela se voyait, mais elle n'en pipait mot, ce n'était pas sa relation, mais elle nous conseillait quand-même de tenter de plus longues périodes.
— Maintenant que nous avons terminé, je vous propose quelque chose ... Ellie ?
La jeune soubrette levait un regard vers sa dominante.
— Honore Maîtresse Christelle comme il se doit je te prie ...
Et la jeune fille au cheveux marrons, rampait jusqu'aux pieds de ma femme, elle posait doucement sa langue sur les orteils de ma chérie, passant entre chacun, la léchant avec une sensualité incroyable.
— Vous voyez chère Christelle, bien dressé, un homme peut-être très utile ...
Christelle et moi haussions un sourcil.
— « Un homme ? »
Nos regards se posèrent sur Ellie qui continuait son travail, mais fut interrompu par sa Maîtresse.
— Ellie, montre leurs ...
La jeune fille se redressait à genoux, relevant sa robe de soubrette pour révéler un pénis bien masculin et totalement épilé enfoncé dans une cage de chasteté en inox.
— Ellie était un homme autrefois ... Surprenant hein ?
J'étais abasourdi en regardant Ellie recommencer à lécher les pieds de Christelle qui était subjuguée.
— Et vous ... En faites quoi ?
Demandais-je ...
Ma question ne plu pas du tout à Maîtresse Jenny.
— Plutôt que de poser des questions idiotes, tu ne devrais pas aider Ellie à honorer ta Maîtresse ?
Un coup de sang d'excitation me frappait en plein estomac et je me pliais rapidement en deux.
— Oui Madame, pardon ...
— Bien ...
Maîtresse Jenny nous regardait lécher les pieds de Christelle, celle-ci semblait complètement dépassée, tu m'étonne, nous n'avions même pas prévu de faire des choses à plusieurs.
Mais contre toute attente, il n'en était rien, Christelle réfléchissais seulement à comment faire montre d'autorité.
— Quitte à lécher, je veux que vos langues se touchent ...
C'était l'ordre de Christelle, elle voulait que j'embrasse un mec ? Elle ne pouvait pas être sérieuse ...
— « Petites salopes »
ajoutait Maîtresse Jenny
— Petites salopes !
Répétait Christelle.
Les deux femmes se jetèrent un regard de connivence.
Nous léchions tous les deux le pied de Christelle, la langue d'Ellie frappait contre la mienne, ce n'était pas désagréable, cela avait même un bon goût de fraise, si bien que, petit à petit, avec l'excitation de Christelle et celle de Ellie, je commençais à moi-même y prendre goût, venant lécher la langue de la soubrette avec plaisir.
— Assez !
C'était Christelle qui avait parlé, je me raidissais.
— Alex ... Va lécher les pieds de notre hôte pour lui montrer notre gratitude !
Je m’exécutais, rampant vers la dominatrice. L'excitation et l'abstinence me mettait en transe total.
Ma langue se posait sur le pied de Maîtresse Jenny, je léchais chacun de ses orteils avec avidité.
— Il est doué de sa langue ...
— Et si vous voyez comment il suce ...
— Il suce ?
— Des godes oui ...
— Et vous n'avez jamais voulu lui faire sucer un vrai sexe d'homme ?
Christelle eut l'air mal à l'aise ...
— Je pense que cela fait partie de ses limites ...
Je pouvais sentir le regard de Maîtresse Jenny sur moi, l'inquiétude se faisait tandis que je continuais de lécher les pieds de l'infirmière tatouée, imperturbable.
— De mon expérience, certains hommes sont capables de bien plus qu'ils ne l'imaginent, accepteriez-vous que l'on se livre à une petite expérience ?
Christelle semblait hésiter avant de hocher la tète, profitant toujours des coups de langues de Ellie.
Maîtresse Jenny se tournait alors vers le fond du salon et claquait des doigts.
— Bien ... Alonzo ?
Un homme sorti de derrière le comptoir, je n'avais même pas notifié sa présence depuis tout à l'heure alors qu'il était pratiquement en face de moi.
Il avait la peau noire, crane rasé, un corps musclé et un sexe de taille gargantuesque, bien plus gros que le mien.
— On va commencer simplement ... François et Clara, veuillez débarrasser le tout s'il vous plaît, sans rien faire tomber sinon vous savez ce qui vous attends ...
La femme « présentoir à sushi » et l'homme « plateau de vin » se levèrent, attrapant le tout pour ne rien faire tomber et se dirigèrent derrière le comptoir, ils déposèrent les sushis restant et le vin avant de venir glisser la table hors du chemin et retourner la ou il savaient rangé le reste.
Maîtresse Jenny poussait du pied le panier de Ellie au centre de la pièce et claquait des doigts en me regardant.
— A genoux, sur le panier !
Je jetai un regard à Christelle qui semblait complètement partie, elle me fit un signe de tète, alors je m’exécutais, inquiet de la suite des événements.
— Alonzo, mets toi devant lui !
Cela ne loupait pas : à la hauteur ou j'étais le pénis d'Alonzo était juste devant mon visage, allait-elle me demander de le sucer ? Je commençais à avoir très peur, Maîtresse Jenny ne pouvait pas me forcer à ça, si ?
— Es-tu mal à l'aise Alex ?
— Oui ...
— Oui qui ?
— Oui Madame ...
Maîtresse Jenny se mit à sourire.
— Ne panique pas, je te promets que tu ne feras rien que tu n'aies pas envie de faire ce soir ...
La belle affaire, je savais très bien qu'elle me ferait culpabiliser d'être un mauvais soumis si je refusais.
— Je voudrais juste que tu prenne son sexe en main, rien de plus pour le moment, tu peux faire ça ?
Je jetai un regard à Maîtresse Jenny, après tout, c'était comme prendre le mien, ce n'était rien et au moins Christelle ne pourrait pas dire que je n'avais pas essayé ...
Plus facile à dire qu'a faire, je tendais une main tremblante vers le pénis d'Alonso qui pendait sans aucune érection, mes doigts touchèrent le bout de son membre et je finissais dans un ultime effort par le saisir.
— Tu vois ce n'était pas si terrible ?
Pour une raison inconnue mon regard se dirigeait vers la tète d'Alonso, lui ne me regardait pas, se contentant de regarder vers l'avant comme un cyborg.
— Non, il y a un truc qui me dérange.
Maîtresse Jenny se levait, j'entendais ses talons claquer alors qu'elle s'approchait d'Alonso, elle tournait alors la tète vers le comptoir.
— Clara, va me chercher la taille « S » s'il te plaît
J'ignorais ce que cela voulait dire, mais cela ne me plaisait pas du tout et ne faisait qu'accroître ma peur.
Maîtresse Jenny se plaçait alors derrière Alonso, son regard se plantait dans le mien.
— Alex ?
Je n'osais rien dire, rien faire, même pas cligner des yeux. J'étais la, nu, encagé, à genoux, le sexe d'Alonso tout mou entre mes doigts.
— Branle !
Je clignais enfin des yeux comme si j'essayais de comprendre.
— Branle Alonso ...
— Je ...
— Branle !
C'était Christelle qui avait donné ce dernier ordre à la grande surprise de Maîtresse Jenny et de moi, je posais un regard sur elle, elle semblait captivée par la situation.
— Chris non, je ...
— « Maîtresse »
— Maîtresse s'il vous plait ...
— Branle ...
— Mais ...
— Tu vas branler bordel !?
Son cri me fit sursauter, alors je me mis au travail, tremblant de peur, je n'étais pas du tout excité, Christelle semblait comme possédée, mais la main de Jenny se posait sur la mienne.
— Stop ...
Christelle levait un regard incrédule vers l'infirmière tatouée.
— Les limites sont importantes dans une relation BDSM Christelle, si Alex n'en a pas envie, alors il ne doit pas le faire, ça doit rester un jeu consenti ...
Christelle posait alors son regard sur moi, tremblant et apeuré, semblant réaliser ce qu'elle venait de faire.
— Oh pardon je suis désolée mon amour ...
Elle s'apprêtait à venir me prendre dans ses bras, mais Jenny interrompait.
— Alex ... Branler un homme ne fera pas de toi autre chose que ce que tu choisi d'être et cela ne regarde que toi, personne ici ne va te juger .... La première fois est toujours difficile. Christelle a envie de te voir branler Alonso, mais si cela fait partie de tes limites, personne n'a le droit de te l'imposer ... Cependant.
Il s'accroupissait à quelques centimètres de moi.
— Tu as un choix à faire Alex, un simple choix : tu peux rester dans ta zone de confort ou faire ce que ta Maîtresse désire, tu auras toujours le choix de tes limites, mais si vous voulez évoluer, il faut tester des trucs ... Christelle a un peu surréagit, mais c'est parce qu'elle est excitée ... Elle ne le serait pas si François suçait Alonso, elle ne l'est que parce que c'est toi qui est dans cette situation, tu es son mari ET son soumis et à ce titre c'est ton humiliation qui l'excite, c'est une forme d'amour ...
Je l'écoutais, ressentant comme une sorte d’apaisement dans le cœur, je comprenais ses paroles.
— Regarde la ...
Mes yeux se perdaient dans ceux de Christelle, à la fois excitée et à la fois désolée d'avoir voulu me forcer.
— Elle en vaut le coup non ?
Je levais le regard vers Maîtresse Jenny, hochant la tète, ma main commençait à masturber Alonso, je ne pensais pas au reste, mon regard était posé sur Christelle, ma femme, ma Maîtresse, l'amour de ma vie ...
Alors je le faisais, juste ça, je n'allais pas mourir d'une petite branlette après tout ...
Mais Alonso ne bandait toujours pas ce qui fit rire Maîtresse Jenny.
— Alonso n'est pas trop attiré par les hommes, mais il en baise parfois pour me faire plaisir, cela dit, il reste un soumis et a besoin d'une petite ... Stimulation ...
La main de Jenny vint fesser le derrière d'Alonso et je pouvais ensuite voir son bras remuer, je devinais très bien ce qu'il se passait.
— Alonso adore avoir le cul plein, je peux mettre trois doigts dans son anus et il aime ça, hein cochonne ?
— Oui Maîtresse Jenny, vos doigts sont si divins ... Comme le reste de votre personne ...
Confirmait Alonso d'une véritable voix de ténor, il affichait enfin une expression, il tremblait de plaisir et son sexe devenait de plus en plus dur entre mes doigts, visiblement, l'anal c'était son truc.
C'est à ce moment la que Clara, la jolie blonde revint avec un coussin noir, il y avait un objet dessus que je ne pouvais voir, Maîtresse Jenny s'en emparait et je pouvais enfin détailler un gode ceinture de petite taille.
L'infirmière enlevait sa robe, affichant sans pudeur sa nudité et ses multiples encrage avant d'enfiler le strapon autour de ses hanches.
— Ellie ... Ici ...
La soubrette cessait de lécher les pieds de Christelle pour ramper à ceux de sa Maîtresse et sans mot dire ou besoin d'explication se mit à sucer le jouet, son corps était inerte et seule sa tète remuait au rythme de sa fellation.
— Il est temps que je vous parle un peu de cette petite salope, quelque chose me dit que son histoire va beaucoup vous intéresser ...
A suivre ...
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
de dominé il va passer à femelle soumise , ce qui est une bonne chose!j'attends la suite!!