Emeline...
Récit érotique écrit par Julien infini [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-01-2006 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Emeline...
Ce matin, lorsque je me suis réveillée, j’ai mis quelques instants à me rappeler de tout ce qui s’était passé hier soir, avec Emeline. Et puis, lentement, tout m’est revenu, une boule s’est formée dans mon ventre, et l’envie m’est venue de crier, de hurler à la terre entière tout le bonheur que j’avais ressenti la nuit précédente et qui, j’en suis sûre, changera ma vie à jamais. J’avais tellement envie d’en parler, de le raconter que j’ai décidé de vous confier ce qui m’est arrivé.
Je me prénomme Laura, j’ai 18 ans, depuis quelques jours, et comme les cours à la fac n’étaient pas terminés et que nous avions des partiels, nous avions convenu, avec ma meilleure amie, Emeline, de ne fêter mon anniversaire que vendredi soir, histoire de fêter aussi la fin du premier semestre et le début des vacances.
Vendredi, après les cours, nous sommes rentrée chez Emeline, ses parents n’étaient pas là, ils ont une maison dans le Lubéron, et ils profitent de chaque période de vacances pour s’y rendre et fuir la région parisienne. Nous voilà donc seule dans ce grand duplex, aménagé dans un style très contemporain, du Ier arrondissement, pas loin des Halles.
Nous commençons à nous préparer pour aller en boîte, avec quelques autres amis de la fac ou de vieilles connaissances, qui remontent à l’école primaire pour certaines. C’est là que j’ai connu Emeline, nous avions 6 ou 7 ans, je ne sais plus, et nous rentrions en CP. Nous avons été placées par ordre alphabétique, l’une à côté de l’autre (nos noms sont proches), et depuis, nous en nous sommes plus jamais quittées.
J’ai vu grandir Emeline, elle est devenue une belle jeune femme, un peu plus grande que moi. Elle mesure 1 m 75, elle est mince, sa chevelure est magnifique, brune, avec des reflets presque bleutés, et ses longs cheveux bouclés descendent jusqu’à ses hanches lorsqu’elle les détache. Ses yeux sont verts clairs, et sa peau très blanche. Le contraste entre la luminosité de ses yeux et la noirceur de ses fins sourcils et de ses longs cils lui donne un regard qui pétrifie parfois les hommes sur place. Plus d’une fois j’ai vu des bellâtres ne pas parvenir à bredouiller la moindre syllabe devant elle. Quant à sa peau, sa couleur est celle d’un pétale de rose pâle.
Parfois je suis jalouse d’elle, enfin, je l’ai été, jusqu’à ce qu’elle me confie, un soir, lorsque nous dormions ensemble, en tout bien tout honneur, qu’elle aussi, parfois, me jalousait. Intriguée, je lui ai demandé pourquoi, elle me répondit qu’elle aurait aimé me ressembler, que si on lisait la grâce et la beauté sur ses traits, on lisait la force de caractère sur les miens, bref, en un mot : « j’avais du chien », un tempérament de feu, et elle m’enviait pour ça. Elle me parla ensuite de mes yeux presque noirs comme le jais et qui émettaient de véritables décharges de lumière , de mes cheveux bouclés, châtains et méchés de blonds , de mes lèvres qu’elle trouvait pulpeuses , de la ligne de mes sourcils, volontaires et effrontés , de mes hanches sensuelles et de ma poitrine dont elle trouvait la silhouette plus jolie que la sienne. Tout ceci nous a bien amusé, et cette nuit là, nous nous sommes endormies un sourire aux lèvres.
Avant de sortir, Emeline me dit qu’elle veut prendre une douche, elle commence à ôter ses vêtements, devant moi, dans la spacieuse salle de bain aux nombreux miroirs, et bientôt, je peux compter 4 ou 5 Emeline, nues, qui referment la porte vitrée de la cabine de douche. Je pense : « Elle est toujours aussi belle. » Je me concentre sur mon maquillage. J’entends le bruit de l’eau qui frappe contre les parois de la douche. « Etrange, me dis-je, qu’elle ai toujours refusé de me parler de ses conquêtes. Moi, je lui racontais toutes les miennes, mêmes peu glorieuses. Ça avait l’air de l’amuser. » Lorsque Emeline ressort, je suis déjà prête. Me voilà glissée dans mon pantalon noir, moulant, spécial « boîtes », taille basse, avec un petit top noir dos nu, style « cœur croisé », qui cache juste ce qu’il faut et laisse mes hanches, mon dos et mon ventre libre. « Alors, prête à faire des ravages ? » me lance Emeline. Je lui souris. Elle sait que je suis seule depuis deux mois et que la présence et la chaleur d’un corps me manquent. Elle se glisse dans une robe noire, courte, assez décolletée, et dos nu. Une paire d’escarpins à talons aux pieds, et nous voilà parties.
Lorsque la porte du duplex se referme derrière nous, nous sommes exténuées. Il est trois heures de matin. Nous avons dansé toute la nuit. Nous abandonnons nos chaussures, et pieds nus, nous nous dirigeons vers la cuisine pour dévaliser le réfrigérateur. Là, au cours d’un solide encas, nous commençons à discuter de la soirée.
- Il était lourd le gars au bar…
- Oh, j’ai jamais vu ça. Un gros naze…
- J’étais morte de rire quand tu lui as sorti qu’on était en couple pour le faire partir.
- Oui, sauf qu’il a insisté.
- Jusqu’à ce que tu fasses semblant de m’embrasser, me lança Emeline, les yeux en feu.
- Oui, là, il a vraiment cru qu’on était ensemble.
- ça ne m’a pas déplu, d’ailleurs…
Et là, encore, mon regard croise le sien qui brille d’une lueur étrange, comme jamais auparavant. « Sûrement l’excitation de la soirée. »
- Enfin, on s’est bien amusée.
- Oui, ça faisait longtemps.
- Mais je ne t’ai toujours pas offert mon cadeau.
- Non c’est vrai, je suis curieuse de savoir ce que tu as choisi…
- Devine !
- Hum… parfum ?
- Non.
- Vêtement ?
- Non.
- Un petit bijou ?
- Non plus. Plus personnel.
Là, un long silence, je cherche, mais je ne trouve pas, peut-être mon esprit est-il embrumé par l’heure tardive ou les deux ou trois cocktails pris en boîte.
- Tu donnes ta langue au chat ? me lance Emeline, d’un air coquin.
- Ma foi… oui.
Sur ce, le dîner fini, elle se lève, et va prendre un objet que je ne vois pas. Elle repasse derrière moi.
- Maintenant, laisse toi faire, voilà ton cadeau.
Sur ce, elle m’applique délicatement un bandeau en soie noire devant les yeux. Elle fait un nœud, derrière ma tête, afin qu’il tienne mais sans me faire mal. Ensuite, j’ai senti ses mains sur les miennes, elle m’a fait me relever et elle m’a conduit à travers l’appartement. La curiosité m’excitait, que me préparait-elle ? Nous nous sommes immobilisées. Elle a lâché mes mains, j’ai attendu quelques secondes, j’ai entendu un bruit d’étoffe ou de vêtement. Et puis soudain, j’ai senti ses mains défaire la fermeture de mon pantalon. J’étais pétrifiée. Elle l’a descendu jusque sur mes chevilles puis m’a fait lever une jambe puis l’autre afin de l’ôter complètement. Elle a ensuite détaché mon top. J’étais maintenant en string et soutien-gorge. Elle m’a fait allonger sur le ventre. Il y avait un grand lit, ce devait être sa chambre. Ensuite, je l’ai sentie s’asseoir sur mes fesses, à califourchon.
- Aller, un petit massage pour détendre ma Laura, après nos danses endiablées.
Sur ce, elle a versé quelques gouttes froides d’un liquide odorant sur mon dos, sûrement une huile parfumée. Elle a ensuite commencé à me masser na nuque, les épaules, le haut du dos. Ma respiration était profonde, je profitais du moment présent. Laura m’avait déjà massée, quelques fois, elle savait que j’adorais ça, que ça me faisait le plus grand bien. En redescendant le long de mon dos, les bretelles de mon soutien-gorge l’ont gênée, elle a fait sauter le fermoir et a libéré mon dos et ma poitrine. Elle a continué à me masser consciencieusement, jusqu’à atteindre mes hanches et mes fesses.
- Oh, il nous gêne, ce string, aller hop !
Et sur ce, d’un geste décidé qui n’appelle pas la contestation, elle fait glisser le dernier morceau de tissu qui recouvre mon corps jusqu’à mes chevilles. Me disant de rester immobile, elle s’allonge à demi à côté de moi et commence à me masser les chevilles, puis elle remonte, lentement, la voici sur mes mollets, puis mes cuisses. Et soudain, une décharge électrique parcourt mon corps, elle vient de frôler mes grandes lèvres. Je suis toute chose. Elle recommence son massage, avec application, elle détend les muscles de mes cuisses.
- Tu aimes ?
Je n’ai pas la force d’articuler le moindre son, j’opine de la tête. Mais avant que j’aie fini de lui faire comprendre que oui, voilà que, de nouveau, ses doigts ont frôlé ma petite toison. Et soudain, je me rends compte que mon sexe est humide. J’ai honte. Je veux lui dire d’arrêter, mais comment ? C’est tellement bon. Ses mains parcourent mes cuisses, elles me font tellement de bien que je ne parviens plus à me contrôler.
- Laura ?
- Oui ?
- Tourne toi, maintenant ! Je n’ai pas fini le massage…
Elle avait parlé d’une voix douce et en même temps sûre d’elle. Je me suis tournée, toute honteuse, espérant qu’elle ne remarquerait pas la cyprine qui devait déjà faire briller mes grandes lèvres. Me voilà allongée sur le dos, les yeux toujours bandés, je ne vois pas Emeline. Je sens juste ses mains qui caressent mon ventre, mes hanches… plus haut… oui… mes seins. Elle me caresse, ce n’est plus un massage. Je suis pétrifiée. Je ne sais comment réagir. Je suis brûlante, comme emportée par une fièvre délirante et en même temps glacée d’effroi, pétrifiée. Elle quitte mes seins. Je sens ses mains, sur mes cuisses, elles les entrouvrent. Je dois être offerte à sa vue maintenant, mes jambes écartées découvrent entièrement ma toison et mes lèvres. Je sens les mains d’Emeline qui remontent sur moi, vers la partie la plus intime de mon être. Et là, je sens quelque chose de chaud, d’humide et de doux écarter lentement les deux grandes lèvres. Sa langue. Elle s’est glissée entre mes jambes et embrasse mes grandes lèvres. Elle passe sa langue sur elles, elle joue avec et bientôt, la voilà qui commence à se diriger vers mon petit bouton d’amour, je sens sa langue frôler mon clitoris, puis le titiller, tourner lentement autour, je deviens folle, et puis, soudain, je sens mon petit bouton aspiré dans la bouche d’Emeline. Il est entre ses lèvres, elle passe sa langue contre lui, elle l’embrasse passionnément, fougueusement, je perds la raison. Je tremble, je frissonne.
- Enlève ton bandeau.
Fébrile, j’obéis, et bientôt, je vois le corps d’Emeline qui se déplace, tout en continuant de me donner du plaisir. Elle est nue, sa jambe gauche passe par-dessus ma tête et son sexe est désormais à quelques centimètres de mon visage. Je pense : « je n’ai jamais rien vu d’aussi beau ». Mes mains s’aventurent sur ses fesses, je les agrippe, et je leur commande de descendre un peu. Ses grandes lèvres frôlent mon visage. J’ose un premier coup de langue. Emeline libère mon clitoris d’entre ses lèvres lors d’un faible gémissement. Le goût se sa cyprine est une révélation. Je me surprends à apprécier, à adorer même la saveur de son sexe. Mes baisers se font plus appuyés. Ceux d’Emeline aussi. J’ose aspirer son clito entre mes lèvres. Je la sens frissonner, elle répond en posant ses lèvres à l’entrée de mon vagin. Puis je sens glisser sa langue dans ma petite grotte d’amour. C’est délicieux. J’aimerais lui donner le même plaisir, à mon tour, je glisse ma langue dans son vagin et je caresse l’intérieur de son corps lentement et sensuellement. Je retire ma langue, je savoure son goût, je m’enivre de son odeur. J’adore ça, elle est délicieuse. Une dernière vague de plaisir me submerge, je resserre mon étreinte sur les fesses d’Emeline et j’étouffe mes cris de plaisir dans son sexe dont je bois jusqu’à la dernière goutte de cyprine.
Brisée, rompue, tous mes muscles se relâchent. Emeline se tourne, vient alors face à moi et, me fixant droit dans les yeux, m’embrasse passionnément. Je goutte ma propre cyprine, sa langue est douce, nous échangeons nos saveurs, nos odeurs. Ces baisers n’en finissent plus, et la chaleur du corps d’Emeline fait naître d’autres désirs en moi. Un éclair dans les yeux de mon amante me fait comprendre que mon « cadeau » n’est pas terminé.
- Tourne toi.
J’obéis, j’ai abdiqué toute volonté, elle peut faire de moi ce qu’elle veut. Allongée sur le ventre, je sens les mains d’Emeline qui rehaussent mes hanches. Je suis maintenant à quatre pattes, les fesses hautes et la tête enfouie dans un oreiller. Emeline me caresse les fesses, les cuisses puis je sens un doigt s’insinuer dans ma petite grotte d’amour. Puis deux. Elle commence des aller et venues lentes, comme pour me préparer. Et bientôt je ne sens plus ses doigts, mais une forme plus massive force doucement l’entrée de mon vagin. Je tourne la tête, Emeline me sourit et me donne confiance. Elle fait aller et venir l’objet dans mon vagin. Jamais je n’ai connu d’homme qui m’ait remplie ainsi. La sensation est nouvelle, agréable, violente et douce à la fois. Les vas et viens se font plus rapide, plus vigoureux, plus profonds aussi. Je commence à haleter, ma respiration s’accélère, se saccade. La tête me tourne, je ne sais plus où je suis, j’enfonce la tête dans l’oreiller pour gémir. Le membre que manie mon amante me remplit, me comble, il y a tant d’amour dans chacun de ses gestes…
Et puis, au milieu de cette tempête de sens, je sens des baisers humidifier mes fesses. De nombreux baisers, la bouche d’Emeline doit courir sur mes fesses, entre mes fesses aussi. Je sens sa langue descendre le bas de mon dos, et finir sa course sur ma raie, frôlant mon petit soleil. Elle me rend folle, je perds la raison. Mon vagin est en feu, je dois hurler. J’enfonce la tête dans l’oreiller et je crie aussi fort que je peux. Emeline continue d’embrasser ma petite rondelle, sa langue se ballade entre mes fesses, tandis que le membre qu’elle manie avec tant d’amour me procure le plus violent orgasme de ma vie. Et soudain, je sens un doigt pénétrer dans mon anus. Je hoquette de surprise, un peu plus, je me serai étranglé. « Non pas ça… » Les mots n’on pas franchi le seuil de mes lèvres. Elle sait que je n’ai essayé qu’une fois, je n’ai ressenti que douleur. Peu importe, je ne suis plus en état, je m’abandonne, qu’elle fasse de moi, ce qu’elle désire. Le plaisir me déchire les entrailles, des spasmes me secouent, je ne sens même pas le deuxième doigt qu’elle glisse entre mes fesses. Elle masse mon petit orifice, et lorsqu’elle retire le membre de mon vagin, ce n’est que pour l’appliquer fermement, mais avec douceur et amour à l’entrée de mon anus. La taille de l’objet oblige Emeline à le faire pénétrer progressivement. Je n’ai pas mal. Elle est douce et délicate. Le plaisir de mon vagin commence à se communiquer à mon anus. Je ressens des sensations inconnues jusqu’alors. Emeline fait bouger le membre d’un mouvement circulaire, comme pour agrandir le passage. Lorsqu’elle sent que je suis détendue et que mon corps a accepté l’objet, elle commence des vas et viens. Lents, de plus en plus profonds. A partir de ce moment là, je ne me souviens plus de rien, la suite, c’est Emeline qui me l’a racontée. J’ai commencé à onduler, de plus en plus, gémissant, criant presque, enfonçant la tête dans l’oreiller, puis j’ai poussé mes fesses toujours plus en arrière pour permettre au membre de pénétrer au plus profond de moi. J’ai jouit telle une démente, une possédée. Je m’empalais sur le sexe factice qu’Emeline faisait aller et venir avec amour et violence au plus profond de moi. Et puis brisée, en sueur, ayant jouit de toutes les manières possibles, je me suis évanouie dans le lit.
Emeline m’a prise dans ses bras et s’est endormie à mes côtés.
Je me prénomme Laura, j’ai 18 ans, depuis quelques jours, et comme les cours à la fac n’étaient pas terminés et que nous avions des partiels, nous avions convenu, avec ma meilleure amie, Emeline, de ne fêter mon anniversaire que vendredi soir, histoire de fêter aussi la fin du premier semestre et le début des vacances.
Vendredi, après les cours, nous sommes rentrée chez Emeline, ses parents n’étaient pas là, ils ont une maison dans le Lubéron, et ils profitent de chaque période de vacances pour s’y rendre et fuir la région parisienne. Nous voilà donc seule dans ce grand duplex, aménagé dans un style très contemporain, du Ier arrondissement, pas loin des Halles.
Nous commençons à nous préparer pour aller en boîte, avec quelques autres amis de la fac ou de vieilles connaissances, qui remontent à l’école primaire pour certaines. C’est là que j’ai connu Emeline, nous avions 6 ou 7 ans, je ne sais plus, et nous rentrions en CP. Nous avons été placées par ordre alphabétique, l’une à côté de l’autre (nos noms sont proches), et depuis, nous en nous sommes plus jamais quittées.
J’ai vu grandir Emeline, elle est devenue une belle jeune femme, un peu plus grande que moi. Elle mesure 1 m 75, elle est mince, sa chevelure est magnifique, brune, avec des reflets presque bleutés, et ses longs cheveux bouclés descendent jusqu’à ses hanches lorsqu’elle les détache. Ses yeux sont verts clairs, et sa peau très blanche. Le contraste entre la luminosité de ses yeux et la noirceur de ses fins sourcils et de ses longs cils lui donne un regard qui pétrifie parfois les hommes sur place. Plus d’une fois j’ai vu des bellâtres ne pas parvenir à bredouiller la moindre syllabe devant elle. Quant à sa peau, sa couleur est celle d’un pétale de rose pâle.
Parfois je suis jalouse d’elle, enfin, je l’ai été, jusqu’à ce qu’elle me confie, un soir, lorsque nous dormions ensemble, en tout bien tout honneur, qu’elle aussi, parfois, me jalousait. Intriguée, je lui ai demandé pourquoi, elle me répondit qu’elle aurait aimé me ressembler, que si on lisait la grâce et la beauté sur ses traits, on lisait la force de caractère sur les miens, bref, en un mot : « j’avais du chien », un tempérament de feu, et elle m’enviait pour ça. Elle me parla ensuite de mes yeux presque noirs comme le jais et qui émettaient de véritables décharges de lumière , de mes cheveux bouclés, châtains et méchés de blonds , de mes lèvres qu’elle trouvait pulpeuses , de la ligne de mes sourcils, volontaires et effrontés , de mes hanches sensuelles et de ma poitrine dont elle trouvait la silhouette plus jolie que la sienne. Tout ceci nous a bien amusé, et cette nuit là, nous nous sommes endormies un sourire aux lèvres.
Avant de sortir, Emeline me dit qu’elle veut prendre une douche, elle commence à ôter ses vêtements, devant moi, dans la spacieuse salle de bain aux nombreux miroirs, et bientôt, je peux compter 4 ou 5 Emeline, nues, qui referment la porte vitrée de la cabine de douche. Je pense : « Elle est toujours aussi belle. » Je me concentre sur mon maquillage. J’entends le bruit de l’eau qui frappe contre les parois de la douche. « Etrange, me dis-je, qu’elle ai toujours refusé de me parler de ses conquêtes. Moi, je lui racontais toutes les miennes, mêmes peu glorieuses. Ça avait l’air de l’amuser. » Lorsque Emeline ressort, je suis déjà prête. Me voilà glissée dans mon pantalon noir, moulant, spécial « boîtes », taille basse, avec un petit top noir dos nu, style « cœur croisé », qui cache juste ce qu’il faut et laisse mes hanches, mon dos et mon ventre libre. « Alors, prête à faire des ravages ? » me lance Emeline. Je lui souris. Elle sait que je suis seule depuis deux mois et que la présence et la chaleur d’un corps me manquent. Elle se glisse dans une robe noire, courte, assez décolletée, et dos nu. Une paire d’escarpins à talons aux pieds, et nous voilà parties.
Lorsque la porte du duplex se referme derrière nous, nous sommes exténuées. Il est trois heures de matin. Nous avons dansé toute la nuit. Nous abandonnons nos chaussures, et pieds nus, nous nous dirigeons vers la cuisine pour dévaliser le réfrigérateur. Là, au cours d’un solide encas, nous commençons à discuter de la soirée.
- Il était lourd le gars au bar…
- Oh, j’ai jamais vu ça. Un gros naze…
- J’étais morte de rire quand tu lui as sorti qu’on était en couple pour le faire partir.
- Oui, sauf qu’il a insisté.
- Jusqu’à ce que tu fasses semblant de m’embrasser, me lança Emeline, les yeux en feu.
- Oui, là, il a vraiment cru qu’on était ensemble.
- ça ne m’a pas déplu, d’ailleurs…
Et là, encore, mon regard croise le sien qui brille d’une lueur étrange, comme jamais auparavant. « Sûrement l’excitation de la soirée. »
- Enfin, on s’est bien amusée.
- Oui, ça faisait longtemps.
- Mais je ne t’ai toujours pas offert mon cadeau.
- Non c’est vrai, je suis curieuse de savoir ce que tu as choisi…
- Devine !
- Hum… parfum ?
- Non.
- Vêtement ?
- Non.
- Un petit bijou ?
- Non plus. Plus personnel.
Là, un long silence, je cherche, mais je ne trouve pas, peut-être mon esprit est-il embrumé par l’heure tardive ou les deux ou trois cocktails pris en boîte.
- Tu donnes ta langue au chat ? me lance Emeline, d’un air coquin.
- Ma foi… oui.
Sur ce, le dîner fini, elle se lève, et va prendre un objet que je ne vois pas. Elle repasse derrière moi.
- Maintenant, laisse toi faire, voilà ton cadeau.
Sur ce, elle m’applique délicatement un bandeau en soie noire devant les yeux. Elle fait un nœud, derrière ma tête, afin qu’il tienne mais sans me faire mal. Ensuite, j’ai senti ses mains sur les miennes, elle m’a fait me relever et elle m’a conduit à travers l’appartement. La curiosité m’excitait, que me préparait-elle ? Nous nous sommes immobilisées. Elle a lâché mes mains, j’ai attendu quelques secondes, j’ai entendu un bruit d’étoffe ou de vêtement. Et puis soudain, j’ai senti ses mains défaire la fermeture de mon pantalon. J’étais pétrifiée. Elle l’a descendu jusque sur mes chevilles puis m’a fait lever une jambe puis l’autre afin de l’ôter complètement. Elle a ensuite détaché mon top. J’étais maintenant en string et soutien-gorge. Elle m’a fait allonger sur le ventre. Il y avait un grand lit, ce devait être sa chambre. Ensuite, je l’ai sentie s’asseoir sur mes fesses, à califourchon.
- Aller, un petit massage pour détendre ma Laura, après nos danses endiablées.
Sur ce, elle a versé quelques gouttes froides d’un liquide odorant sur mon dos, sûrement une huile parfumée. Elle a ensuite commencé à me masser na nuque, les épaules, le haut du dos. Ma respiration était profonde, je profitais du moment présent. Laura m’avait déjà massée, quelques fois, elle savait que j’adorais ça, que ça me faisait le plus grand bien. En redescendant le long de mon dos, les bretelles de mon soutien-gorge l’ont gênée, elle a fait sauter le fermoir et a libéré mon dos et ma poitrine. Elle a continué à me masser consciencieusement, jusqu’à atteindre mes hanches et mes fesses.
- Oh, il nous gêne, ce string, aller hop !
Et sur ce, d’un geste décidé qui n’appelle pas la contestation, elle fait glisser le dernier morceau de tissu qui recouvre mon corps jusqu’à mes chevilles. Me disant de rester immobile, elle s’allonge à demi à côté de moi et commence à me masser les chevilles, puis elle remonte, lentement, la voici sur mes mollets, puis mes cuisses. Et soudain, une décharge électrique parcourt mon corps, elle vient de frôler mes grandes lèvres. Je suis toute chose. Elle recommence son massage, avec application, elle détend les muscles de mes cuisses.
- Tu aimes ?
Je n’ai pas la force d’articuler le moindre son, j’opine de la tête. Mais avant que j’aie fini de lui faire comprendre que oui, voilà que, de nouveau, ses doigts ont frôlé ma petite toison. Et soudain, je me rends compte que mon sexe est humide. J’ai honte. Je veux lui dire d’arrêter, mais comment ? C’est tellement bon. Ses mains parcourent mes cuisses, elles me font tellement de bien que je ne parviens plus à me contrôler.
- Laura ?
- Oui ?
- Tourne toi, maintenant ! Je n’ai pas fini le massage…
Elle avait parlé d’une voix douce et en même temps sûre d’elle. Je me suis tournée, toute honteuse, espérant qu’elle ne remarquerait pas la cyprine qui devait déjà faire briller mes grandes lèvres. Me voilà allongée sur le dos, les yeux toujours bandés, je ne vois pas Emeline. Je sens juste ses mains qui caressent mon ventre, mes hanches… plus haut… oui… mes seins. Elle me caresse, ce n’est plus un massage. Je suis pétrifiée. Je ne sais comment réagir. Je suis brûlante, comme emportée par une fièvre délirante et en même temps glacée d’effroi, pétrifiée. Elle quitte mes seins. Je sens ses mains, sur mes cuisses, elles les entrouvrent. Je dois être offerte à sa vue maintenant, mes jambes écartées découvrent entièrement ma toison et mes lèvres. Je sens les mains d’Emeline qui remontent sur moi, vers la partie la plus intime de mon être. Et là, je sens quelque chose de chaud, d’humide et de doux écarter lentement les deux grandes lèvres. Sa langue. Elle s’est glissée entre mes jambes et embrasse mes grandes lèvres. Elle passe sa langue sur elles, elle joue avec et bientôt, la voilà qui commence à se diriger vers mon petit bouton d’amour, je sens sa langue frôler mon clitoris, puis le titiller, tourner lentement autour, je deviens folle, et puis, soudain, je sens mon petit bouton aspiré dans la bouche d’Emeline. Il est entre ses lèvres, elle passe sa langue contre lui, elle l’embrasse passionnément, fougueusement, je perds la raison. Je tremble, je frissonne.
- Enlève ton bandeau.
Fébrile, j’obéis, et bientôt, je vois le corps d’Emeline qui se déplace, tout en continuant de me donner du plaisir. Elle est nue, sa jambe gauche passe par-dessus ma tête et son sexe est désormais à quelques centimètres de mon visage. Je pense : « je n’ai jamais rien vu d’aussi beau ». Mes mains s’aventurent sur ses fesses, je les agrippe, et je leur commande de descendre un peu. Ses grandes lèvres frôlent mon visage. J’ose un premier coup de langue. Emeline libère mon clitoris d’entre ses lèvres lors d’un faible gémissement. Le goût se sa cyprine est une révélation. Je me surprends à apprécier, à adorer même la saveur de son sexe. Mes baisers se font plus appuyés. Ceux d’Emeline aussi. J’ose aspirer son clito entre mes lèvres. Je la sens frissonner, elle répond en posant ses lèvres à l’entrée de mon vagin. Puis je sens glisser sa langue dans ma petite grotte d’amour. C’est délicieux. J’aimerais lui donner le même plaisir, à mon tour, je glisse ma langue dans son vagin et je caresse l’intérieur de son corps lentement et sensuellement. Je retire ma langue, je savoure son goût, je m’enivre de son odeur. J’adore ça, elle est délicieuse. Une dernière vague de plaisir me submerge, je resserre mon étreinte sur les fesses d’Emeline et j’étouffe mes cris de plaisir dans son sexe dont je bois jusqu’à la dernière goutte de cyprine.
Brisée, rompue, tous mes muscles se relâchent. Emeline se tourne, vient alors face à moi et, me fixant droit dans les yeux, m’embrasse passionnément. Je goutte ma propre cyprine, sa langue est douce, nous échangeons nos saveurs, nos odeurs. Ces baisers n’en finissent plus, et la chaleur du corps d’Emeline fait naître d’autres désirs en moi. Un éclair dans les yeux de mon amante me fait comprendre que mon « cadeau » n’est pas terminé.
- Tourne toi.
J’obéis, j’ai abdiqué toute volonté, elle peut faire de moi ce qu’elle veut. Allongée sur le ventre, je sens les mains d’Emeline qui rehaussent mes hanches. Je suis maintenant à quatre pattes, les fesses hautes et la tête enfouie dans un oreiller. Emeline me caresse les fesses, les cuisses puis je sens un doigt s’insinuer dans ma petite grotte d’amour. Puis deux. Elle commence des aller et venues lentes, comme pour me préparer. Et bientôt je ne sens plus ses doigts, mais une forme plus massive force doucement l’entrée de mon vagin. Je tourne la tête, Emeline me sourit et me donne confiance. Elle fait aller et venir l’objet dans mon vagin. Jamais je n’ai connu d’homme qui m’ait remplie ainsi. La sensation est nouvelle, agréable, violente et douce à la fois. Les vas et viens se font plus rapide, plus vigoureux, plus profonds aussi. Je commence à haleter, ma respiration s’accélère, se saccade. La tête me tourne, je ne sais plus où je suis, j’enfonce la tête dans l’oreiller pour gémir. Le membre que manie mon amante me remplit, me comble, il y a tant d’amour dans chacun de ses gestes…
Et puis, au milieu de cette tempête de sens, je sens des baisers humidifier mes fesses. De nombreux baisers, la bouche d’Emeline doit courir sur mes fesses, entre mes fesses aussi. Je sens sa langue descendre le bas de mon dos, et finir sa course sur ma raie, frôlant mon petit soleil. Elle me rend folle, je perds la raison. Mon vagin est en feu, je dois hurler. J’enfonce la tête dans l’oreiller et je crie aussi fort que je peux. Emeline continue d’embrasser ma petite rondelle, sa langue se ballade entre mes fesses, tandis que le membre qu’elle manie avec tant d’amour me procure le plus violent orgasme de ma vie. Et soudain, je sens un doigt pénétrer dans mon anus. Je hoquette de surprise, un peu plus, je me serai étranglé. « Non pas ça… » Les mots n’on pas franchi le seuil de mes lèvres. Elle sait que je n’ai essayé qu’une fois, je n’ai ressenti que douleur. Peu importe, je ne suis plus en état, je m’abandonne, qu’elle fasse de moi, ce qu’elle désire. Le plaisir me déchire les entrailles, des spasmes me secouent, je ne sens même pas le deuxième doigt qu’elle glisse entre mes fesses. Elle masse mon petit orifice, et lorsqu’elle retire le membre de mon vagin, ce n’est que pour l’appliquer fermement, mais avec douceur et amour à l’entrée de mon anus. La taille de l’objet oblige Emeline à le faire pénétrer progressivement. Je n’ai pas mal. Elle est douce et délicate. Le plaisir de mon vagin commence à se communiquer à mon anus. Je ressens des sensations inconnues jusqu’alors. Emeline fait bouger le membre d’un mouvement circulaire, comme pour agrandir le passage. Lorsqu’elle sent que je suis détendue et que mon corps a accepté l’objet, elle commence des vas et viens. Lents, de plus en plus profonds. A partir de ce moment là, je ne me souviens plus de rien, la suite, c’est Emeline qui me l’a racontée. J’ai commencé à onduler, de plus en plus, gémissant, criant presque, enfonçant la tête dans l’oreiller, puis j’ai poussé mes fesses toujours plus en arrière pour permettre au membre de pénétrer au plus profond de moi. J’ai jouit telle une démente, une possédée. Je m’empalais sur le sexe factice qu’Emeline faisait aller et venir avec amour et violence au plus profond de moi. Et puis brisée, en sueur, ayant jouit de toutes les manières possibles, je me suis évanouie dans le lit.
Emeline m’a prise dans ses bras et s’est endormie à mes côtés.
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