Empty Nesters 1

- Par l'auteur HDS Ethelrede -
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
  • • 59 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de Ethelrede ont reçu un total de 113 814 visites.
Récit libertin : Empty Nesters 1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-06-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 1 670 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
Empty Nesters 1
Et voilà… La rentrée universitaire vient d’avoir lieu, nous venons de rentrer de Nanterre mon épouse Élise et moi, où nous avons déménagé notre fille Agathe qui commence un cycle universitaire ce matin. Pour le moment elle n’est pas encore très sûre de sa voie mais les sciences humaines et sociales la passionnent. Elle compte y faire son chemin.

Elle y a rejoint son frère, Serge qui est en troisième année d’ostéopathie dans une école spécialisée, à Cergy. Il s’est installé à Nanterre il y a deux ans, dans ce même studio où j’avais moi-même étudié… et eu mes premiers ébats avec celle qui allait devenir sa mère ! Je l’avais conservé et mis en location en attendant d’en avoir de nouveau besoin, au cas où… L’avenir m’avait donné raison.

Le logement n’est pas très grand, mais pour étudier il est bien suffisant et puis, Serge et Agathe se sont toujours bien entendus. Quand Agathe a proposé cet arrangement, elle a ri en ajoutant que faute de place, on ne perdrait ainsi pas son temps en bagatelles avec les petits copains ou copines ! Nous étions donc rassurés.

Et, donc, nous y voilà …Élise et moi nous regardons, un peu désemparés : la maison est vide, les enfants se sont envolés. Nous voilà devenus "empty nesters", comme disent les anglo-saxons… les habitants d’un nid vide… Quelle étrange sensation.

Je me prénomme Bernard, je suis médecin otorhino, j’ai quarante-six ans, taille moyenne, 1.73m, cheveux châtains qui commencent à grisonner aux tempes, allure sportive bien que je ne le sois pas tellement, encore que j’aime beaucoup le vélo. Élise, elle, est avocate dans un bureau spécialisé dans le commerce international. C’est une sacrément belle plante ! Quarante ans –oui ! Nous avons eu nos enfants très jeunes, surtout elle- elle est grande, un peu plus que moi, 1.75m et c’est une brune authentique, cheveux ébène encadrant un visage ovale, sans une ride, où éclatent deux yeux saphir. Des lèvres juteuses faites pour le sourire, et plus si affinités. Elle possède une poitrine qui sans être énorme demeure généreuse. Avant ses grossesses, elle portait des bonnets B qu’elle remplissait modestement. Après la deuxième, elle est passée au C, et ils peinent parfois à assurer leur tâche… Ses jambes sont fines et surmontées de cuisses fermes, aimablement galbées entre lesquelles j’aime laisser mon esprit batifoler…
L’esprit seulement car … la vie nous a graduellement écartés de la gaudriole, au fil du temps. À mon grand regret.

Élise semble exprimer une sorte de malaise. Depuis que nous avons regagné la maison, elle semble tourner en rond autour de moi…Finalement, elle se lance.
- Mon chéri, j’ai un aveu à te faire… Une confession, peut-être ? Ou un mea culpa…

Situation étrange, attitude inusuelle pour une femme qui a toute sa vie été plutôt directrice… J’attends la suite.
- Je pense que nous n’avons pas été très intelligents… Non ! Je suis sûre ne pas avoir été très intelligente dans ma gestion de notre vie de couple… J’entends notre vie sexuelle. J’entends par là qu’au fil du temps, elle est devenue… triste.
- Voyons, mon amour ! Tu ne peux pas dire cela !
- Si un peu, tout de même ; non ?

Elle avait dit ce "non ?" d’une toute petite voix, comme si elle souhaitait ardemment que je vienne la détromper.
- Ma chérie… pour qu’elle soit triste, il faudrait qu’elle existe…
- Bernard… Tu es si malheureux que ça ? Oh, mon chéri… C’est de ma faute, je le sais bien.
- Bah… je ne pense pas, tu sais. Un couple, ça se réussit ou ça se rate à deux. Quoi qu’il arrive. Alors, pour moi, je veux continuer à penser que nous l’avons bien réussi. Mais sans sexe.
- Sans sexe… Tu y vas un peu fort, non ? Nous avons des enfants !
- Ma belle, te souviens tu quand nous avons fait l’amour pour la dernière fois ?
- J’imagine que ça fait quelques années…
- Oui C’était à Saint Malo, quand nous avons fait un séjour en thalasso après la naissance d’Agathe…
- C’est vrai ?
- Oui. Un peu plus de dix-huit ans.
- Mon chéri… Je suis désolée. C’est ce que je disais : je n’ai pas été intelligente… Mais il m’était insupportable de penser que les enfants pouvaient entendre, sentir la luxure entre nous…
- Tu parles de luxure… C’est simplement d’amour qu’il faut parler… Tu peux être certaine que Serge et Agathe sont convaincus qu’ils sont nés dans un chou, ou une rose ! J’ai toujours été sidéré qu’une femme sensuelle comme toi ait pu d’un coup de baguette magique, éteindre cette flamme…
- Elle n’est pas éteinte, Bernard…
- Ah… Moi, si, presque.
- Presque ? Mais comment fais-tu, alors si tu sens des envies ? Tu as pris une maîtresse ?
- Jamais ! Jamais je ne t’ai trompée. Ma "maîtresse"… elle me sert à écrire, à tenir mon couteau, autant qu’elle m’a permis de te donner du plaisir, jadis.. Et toi, alors, fais-tu la même chose ?
Regard bas, vers ses pieds, rougeur aux joues, immense soupir… Elle finit par me regarder droit dans les yeux :
- Non. J’ai demandé de l’aide…
- Des amants ?
- Non, des amantes…

Dire que l’arc de triomphe me tombe dessus ne donnerait qu’une pâle idée de ce que je ressens. Élise, ma belle en qui j’ai toute ma vie eu toute confiance, a une vie sexuelle en dehors de moi, et c’est avec des femmes ! Mon esprit tourne à cent à l’heure… Positiver, "always look at bright side of life"…toujours regarder le côté lumineux de la vie, disent les Monty Python.

Elle ne m’a jamais quitté, elle me donne chaque jour des preuves de son amour, est sensible au mien… et elle a des amantes… Pas d’homme dans le décor… On devrait pouvoir retrouver un brin d’espoir, dans tout cela…

Élise pleure doucement, tout en gardant son regard droit dans le mien. Je la regarde avec tendresse et la prends dans mes bras, la serrant doucement.
- Tu es malheureuse, ma belle…
- Je t’ai trahi, Bernard.
- Non ! tu n’as jamais cessé de m’aimer, tu m’en donnes des preuves sans cesse. Je sais que tu reçois aussi mon amour, qu’il te nourrit, même si tu n’as plus été capable, à un moment, d’en recevoir la contrepartie physique…
- Mais, Bernard, je suis graduellement devenue une vraie goudou organisée, avec ma petite vie parallèle, mes bars à lesbiennes et tout ça…
- Pour ne pas me trahir, précisément, pour ne pas trahir ta parole… Tu est une femme courageuse…
- Tu es si gentil, mon chéri… Je t’aime.
- Tu vois !

Élise me regarde, son regard brille entre ses larmes. Elle se pend à mon cou et m’embrasse. Je sens sa langue qui vient chercher la mienne… Un siècle que je n’ai pas connu ça ! Baisers dans mon cou. Lobe de mon oreille caressé de la pointe de sa langue, aspiré entre ses lèvres gourmandes… Mains baladeuses, boutons qui sautent, dentelles qui tombent au sol…
La table de la cuisine est vide, bien nettoyée après le petit déjeuner. Élise y a basculé sur le dos et m’attire à elle. J’ai envie de petits préliminaires, ma langue en frémit d’avance. Mais, non ! Elle me tire inexorablement à elle et me fait tomber sur sa poitrine, ses merveilleux seins amortissant mon impact.

Une main qui se glisse entre nous et me guide en elle, un soupir, une peur grandissante qui s’installe en moi. Quelques coups de reins… Oh, mon Dieu… Elle me regarde, piteux… C’est évident, après dix-huit ans de pratique en solo, en cachette, je ne résiste jamais plus de trente secondes…

Elle me sourit : elle a bien compris.
- Mon chéri ! C’est merveilleux, nous avons recommencé ! Alors, fais-moi jouir ! Comme tu veux, comme tu le sens, mais fais-moi jouir, je t’en supplie !

Elle a poussé un long cri, strident, une sorte de oui très long, modulé. Puis elle m’a embrassé, retrouvant dans ma bouche le goût de son plaisir, qu’elle adore, et le mien, qu’elle redécouvre avec joie. Elle est d’une sensuelle tendresse que je ne pensais jamais revivre. Elle murmure quelques mots à mon oreille et s’écarte pour voir ma réaction…
Elle est ravie ! De toute évidence, je n’ai pas repoussé l’idée qu’elle vient de me suggérer et son projet chemine dans mes pensées…
Élise est partie à son travail toute joyeuse : la première fois depuis des années ! J’ai regagné mon cabinet songeur. Et si ma vie était sur le point de basculer dans un nouveau mode de sexualité ?
Que m’avait-elle dit, ce matin, sur la table de la cuisine après cette étreinte improbable ? Oh… trois fois rien…
- À mon bureau, il y a une fille, une jeune avocate, trente ans, belle à couper le souffle, hétéro à n’en plus pouvoir… Ça fait des semaines que j’ai envie d’elle et que je la courtise de façon éhontée, mais toujours elle repousse mes avance. Figure-toi qu’hier, elle m’a envoyé un SMS dans le genre "ton insistance me trouble, j’ai envie d’essayer, appelle moi quand tu veux"… Alors, mon amour, ça te dirait que je la ramène ici et qu’on lui fasse l’amour tous les deux ?

Bon… l’idée m’émoustille férocement, je serais bien malhonnête de ne pas le reconnaître. Quel est le pourcentage des hommes qui ne rêvent pas secrètement de voir leur épouse dans des ébats lesbiens avec une inconnue ? Et même d’y participer ! Non, c’est clair, l’idée est séduisante. Mais après ma prestation du jour… je m’imagine mal comment parvenir à être à la hauteur. Elle, ça l’a fait rigoler…
- Ne t’inquiète pas, mon amour. Les nanas savent gérer ces choses-là !

Bientôt vingt-et-une heures, je rentre chez moi complètement claqué. J’ai été appelé à la clinique pour une urgence, une paracentèse… C’est vite fait, oui, mais tout de même. Ça m’a collé une bonne heure de retard. J’ai complètement oublié le reste de la journée…
Le salon, Élise… et à côté d’elle… Hou là là… Tex Avery : ma mâchoire tombe au sol, ma langue se déroule tel le tapis rouge ! À côté d’elle se tient une fille… canon est un mot faible. Elle est grande, comme Élise, peut-être un ou deux centimètres de plus ? Mais en plus, elle porte des escarpins qui lui font en prendre dix de mieux… J’ai beau avoir horreur de ces talons trop hauts… là… je vois ses jambes totalement allongées par la position du pied dans la chaussure, ces jambes qui n’en finissent pas, fines, musclées, souples, gainées par des collants ou des bas qui leur donnent une brillance folle. Comment résister ?

Surement pas en remontant les yeux car en arrivant à sa taille, le souffle me manque… Des hanches larges et sensuelles, marquées par une taille fine, sculpturale, elle-même surmontée par une poitrine… invraisemblable ! Un défi à la loi de la gravitation. Le prude Newton doit s’en retourner dans sa tombe. Pour ma part, c’est tout au bas de mon ventre, que quelque chose commence à se retourner !
Sobrement, Élise se lève et m’annonce :
- Estelle, mon mari, Bernard !
- Enchanté, Estelle…
- Ravie de même, Bernard.

Du champagne pétille doucement dans deux flûtes belle époque ; ma belle en emplit une autre qu’elle me tend. Puis nous regardant tous les deux, elle lève la sienne :
- À nos amours !
- Que les tiennes durent toujours, ma chérie…

Nous trinquons, buvons en silence. Chacun se regarde, se demandant d’où le premier coup va partir. Élise explique à Estelle : son mari un peu délaissé qui a perdu son endurance, qu’elle compte bien sur notre petite réunion pour y remédier… Rires sous cape ! Estelle s’étonne tout de même un peu :
- Je pensais, en venant ici, être confronté à une tout autre expérience… Quant à ton mari, j’en ferai volontiers mon quatre heures, si tu me l’offres, mais, le muscle de l’endurance, il ne s’acquiert pas sur une séance !
- Qui te parle d’une seule séance ? Et pour le reste, ne t’en fais pas, tu vas en avoir pour ton attente…

Élise a enserré la taille d’Estelle et l’embrasse maintenant avec passion. La jeune femme ne s’attendait pas à cette attaque frontale ; elle réagit tant bien que mal en rendant le baiser avec la même fougue. Je n’existe plus, pour elles, c’est assez clair : je suis invité à profiter en silence.

Avec une maîtrise dont je ne l'aurais jamais soupçonnée, ma belle attrape le petit curseur du la robe noire et dramatiquement ajustée. Le tire vers le bas avec ce petit bruit gourmand, annonciateur des réjouissances qui vont bientôt suivre. Le tissu chuinte en tombant au sol. C’est vrai, les hanches de cette femme sont un monument à la beauté. Sa culotte, d’une finesse coupable, devient soudain visible : et moi qui croyais qu’elle n’en portait pas !
Tombe le soutien gorge, sur le tas qui grandit, en taille et en beauté. Le corps d’Estelle est un ravissement… Bras qui se meuvent, boucle de ceinture qui tinte, la jupe rouge si sage de ma chérie choit à son tour. Son chemisier blanc de même. Dessous, un bustier… Pour t’embêter, l’entends-je dire… pour que tu t’énerves un peu dessus, Tout se mérite !

Les voilà nues, et moi, devant elles, transportant péniblement le chapiteau basculé d’un improbable cirque… Petits mots, gros mots, mots tendres et mots crus…
- Ça fait des mois et des semaines que j’ai envie de toi, Estelle …
- C’est terriblement contagieux, ce soir, Élise.
- Fais-moi jouir, ma chérie...

Clairement, je dérange : le canapé n’est pas assez grand pour nous trois. Compromis de dernière minute, je m’assieds sur le large accoudoir de cuir. Les deux filles se sont allongées et s’embrassent voluptueusement. Une main émerge, vient fouiller mon entrejambe, en extrait l’objet de sa quête avant de repartir vers son destin. Élise est allongée sur le dos, Estelle assise sur son visage. Elle me regarde tandis que je vois la langue de ma belle émerger périodiquement de sa toison qui ondule sous la houle de son plaisir. Estelle, laissant monter en elle le plaisir que ma femme lui donne, se penche, elle m’embrasse. Se penche un peu plus, me prend dans sa bouche. C’est doux, c’est chaud… En plus de ce que je vois, je suis une cocotte minute prête à exploser.

Ce que je fais, dans la bouche d’Estelle, reconnaissante. Les filles redoublent d’audace et d’énergie, les positions changent, alternent, les décibels croissent au gré des orgasmes de plus en plus puissants. C'est grisant !

Élise me relève et m’amène devant Estelle, allongée par terre devant la cheminée.
- Prends-la, mon amour, fais-lui plaisir…
Je les regarde, étonné. Tout est sourire autour de moi. Alors, je m’allonge avec douceur sur cette magnifique créature que je désire si ostensiblement et m’enfonce en elle avec délice. Je ne bouge pour ainsi dire pas, me concentrant uniquement sur l’ineffable félicité d’être en elle, avec ma belle d’amour qui me caresse le front, les tempes, en me disant qu’elle m’aime. Estelle fait ondoyer son bassin et des vagues se forment sur l’eau de ma volupté ; j’en pleure presque de bonheur. Les petits mouvements de la belle irradient tout mon être et encouragent ma virilité, trop sensible. Je me sens encore forcir en elle.
Elle attire à sa bouche mes lèvres et les prend dans un baiser brûlant, sa langue m’expliquant dans le langage sourds-muets combien elle aime ce moment. Je me redresse un moment, Élise s’interpose, l’embrasse et se met à caresser ses seins, torturant ses tétons du bout de ses fins doigts aux ongles vernis. Estelle gémit, son bassin oscille de plus en plus dangereusement. Je n’en peux plus : je commence à pilonner ses positions faisant donner toute mon artillerie. Feu à volonté. Elle pousse un feulement tandis que je me déverse en elle en un flot de bonheur.

Mon épouse me regarde avec fierté. Apparemment, je récupère vite, Estelle est comblée.
Nous avons renoncé au dîner. Le champagne a bien suffi, avec les petits à côté pris sur la bête… et quelques noix de cajou qui traînaient par là.
Effondrement sur notre lit, nous nous serrons les uns contre les autres, Élise au milieu et ses deux conquêtes du jour auprès d’elle. Il est près de trois heures : la nuit va être courte...

Les avis des lecteurs

Il en reste quelques-uns à paraître !

Histoire Erotique
Délicieux, encore !



Texte coquin : Empty Nesters 1
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par Ethelrede

Pour une bière ! 5 - Récit érotique publié le 10-11-2024
Pour une bière ! 4 - Récit érotique publié le 05-11-2024
Pour une bière ! 3 - Récit érotique publié le 04-11-2024
Pour une bière ! 2 - Récit érotique publié le 02-11-2024
Amour & Cie 2 - Récit érotique publié le 31-10-2024
Pour une bière ! - Récit érotique publié le 29-10-2024
Mises au point 3 : : Amours & Cie - Récit érotique publié le 27-10-2024
Mises au point 2 - Récit érotique publié le 09-10-2024
Mises au point - Récit érotique publié le 08-10-2024
Exercice de haute voltige - Récit érotique publié le 26-09-2024