Empty Nesters 5
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 59 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Ethelrede ont reçu un total de 113 808 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-06-2024 dans la catégorie Plus on est
Cette histoire de sexe a été affichée 1 961 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Empty Nesters 5
Il est vingt-deux heures quand Estelle arrive chez elle, Élise sur ses talons. Elle vient rechercher la veste qu’elle a oubliée lors de son précédent passage. Cette manie de laisser des vêtements partout, aussi…
Sur le palier, très digne, se tient Alexandre Lepetit, droit comme un I, l’air un peu dérouté de voir sa dulcinée rentrer accompagnée.
- Mademoiselle Martin, pardonnez mon outrecuidance de venir ainsi faire le siège de votre nid, j’ai, semble-t-il, égaré mon portefeuille… Sans doute est-il tombé de ma veste lorsque nous avons travaillé ensemble hier au soir…
Estelle, sourire aux lèvre, ouvre la porte de son logis et laisse entrer ses hôtes.
- Encore une fois, Mademoiselle Martin, je suis profondément navré de vous importuner à une telle heure…
Estelle lui donne un petit baiser sur les lèvres, mutin mais sage, sensuel sans être trop appuyé.
- Alexandre, nous pouvons parler librement devant mon amie. Elle et moi sommes proches, très proches, je ne lui cache rien. Je te présente ma collègue avocate Élise.
Le jeune homme avale sa salive. Là où les deux femmes l’attendent embarrassé, il murmure :
- Une fort belle amie, vraiment…
- Tu trouves ?
- Pas autant que toi, c’est sûr… mais tout de même… très belle.
Élise prend la main d’Estelle, la caresse en regardant Alexandre droit dans les yeux :
- Nous sommes très proches… disons… intimes, même…
Foncement de sourcils d’Estelle, agacée. Élise en profite pour lui donner un long baiser auquel son amie ne parvient pas à se soustraire, un mur étant derrière elle. Alexandre sourit.
- Quelle chance vous avez, vous les femmes de pouvoir être aussi proches. Les hommes ne le peuvent pas…
- Bien sûr que si !
- Ce que je veux dire, c’est qu’entre hommes, il me semble qu’on peut s’apprécier, mais sans avoir aussi naturellement cette connivence, cette proximité qui vous permet de dériver de l’amitié franche vers le baiser que vous venez de donner à Estelle. Jamais il ne m’est venu l’envie d’un tel baiser avec un homme. Pourtant, il en est pour qui j’ai une grande estime… Il me semble qu’entre des hommes, les choses sont plus brutales, plus animales. Nous n’avons sans doute pas votre sensualité…
Les deux femmes se regardent interloquées par la profondeur de ce que vient de dire Alexandre. Non seulement il ne les juge ni ne les condamne, mais en outre, il les envie. Élise serre encore un peu la main d’Estelle. Nouveau baiser, plus appuyé. Estelle craque, elle rend coup pour coup et, peu après, les mains entrent dans la danse devant Alexandre qui ne perd rien du spectacle : il s’écarte même pour les laisser plus libres dans leur jeu.
Chute des vêtements sur le tapis, gémissements lorsque les mains se glissent vers les trésors cachés… Le jeune homme est au bord de l’asphyxie tant la scène est torride. Devant lui, à ses pieds, un langoureux soixante-neuf achève l’acte Un dans un cri de jouissance partagée.
Estelle se rue entre les bras d’Alexandre, en larmes…
- Pardon, pardon mon amour… Je suis une Jézabel, je ne te mérite pas. Je te trahis, là, devant toi, je salis l’amour que tu me portes…
Les sanglots de la jeune femme ne sont pas feints. Avec amour, Alexandre, prend la belle dans ses bras, lui dispense des milliers de petits baisers sur les cheveux, les joues, le cou, et toutes les parties accessibles de la belle, au gré de ses hoquets, de ses tremblements.
- Mon amour, tu es encore plus belle dans le plaisir que tu viens de prendre devant moi ! Moi, ce que je souhaite, c’est ton bonheur… Je le veux infini, inouï, sans aucune limite. Comment peux-tu imaginer que ce bonheur me blesse ?
Prise au dépourvu par la douleur de sa belle amie, Élise s’est tenue à l’écart, au début. Maintenant, elle s’est approchée et enlace à son tour son amie, la réconfortant de son mieux. Elle a passé son bras autour de la taille d’Alexandre qui enserre ses épaules nues, en même temps que celles de son amoureuse. Son bras descend un peu, effleure un sein d’Élise, touche en même temps celui d’Estelle… Arc électrique… Estelle tend ses lèvres à son amoureux tandis qu’Élise défait les boutons de sa chemise. Baisers échangés, les lèvres permutent souvent, les doigts s’activent sur les derniers remparts de tissus masculins.
Estelle tombe mollement sur son dos et Alexandre vient en elle avec douceur. Élise s’installe accroupie sur le visage de son amie et offre ses lèvres à Alexandre. Il la regarde, fait non de la tête, puis, se ravisant, lui donne le baiser désiré.
Nuit sans repos, nuit d’ivresse, pourtant sans boisson, nuit au cours de laquelle l’amour coule à flot dans les veines et dans les cœurs. À minuit passé, reprenant sans bruit ses affaires, se rhabillant dans le noir de l’entrée sans faire craquer une lame du parquet, Élise est partie. Elle n’a rien à faire là, elle en a finalement pris conscience. Longtemps, Estelle lui en saura gré.
SMS entre Élise et Estelle :
Estelle, ma chérie, pardonne moi, j’aurais dû partir tout de suite, hier soir…
Non, ça va…
Si, j’ai été nulle, égoïste, en plus. Je suis désolée.
Je crois qu’Alex ne t’en veut pas. Mais il est content qu’on se soit retrouvés seuls ! Tu as super bien géré, on ne s’est aperçu de rien, merci ma chérie.
Réveil au petit jour : Alexandre et Estelle se regardent et s’émerveillent d’être l’un auprès de l’autre… les yeux de l’amour ! Petit déjeuner d’amoureux, nus, dans la cuisine… Estelle à défaut de croissant, s’offre une friandise qu’elle suce et lèche voluptueusement… Jet de crème savoureuse. Alexandre préfère une petite tartine de confiture : comme un garnement, il lèche la confiture et retourne au pot pour en remettre une belle cuillérée. Gémissement et savoureuse crème aussi, dont il se régale.
Il faut hélas se résoudre à se vêtir et aller au travail… La mine, toujours la mine… Hé ho, hé ho…
Ce matin, programme lourd et peu attractif : présentation des recommandations contractuelles : Alexandre soit les réceptionner, signer le bon d’acceptation et c’en est fini du "dossier Lepetit". Ouf. Tout est fini ! Comme c’est de tradition, on va sceller cette fin de dossier par un repas dans un bon restaurant du coin. C’est Alexandre Lepetit qui invite. Albert Ribon, le fondateur et directeur du cabinet aurait bien aimé se joindre à cette festivité, hélas, il plaide à 14 heures : impossible. Il reçoit Estelle un bref instant dans son bureau : désolé, je ne vais pas pouvoir vous accompagner… excuses au client etc… Vous comprenez !
- Au fait Estelle, j’ai appris que mon épouse est venue ici dans l’espoir de me voir et elle m’a laissé entendre qu’Élise et vous aviez été tout à fait charmantes et agréables. Je tiens donc à vous en remercier. Vous transmettrez mes remerciements à Élise, je vous prie. Mon épouse ne tarit pas d’éloge sur votre parfaite éducation, j’en suis presque étonné, elle qui est si prompte à la critique, usuellement !
Petit rire d’Estelle : "nous avons fait de notre mieux, Albert"…
Déjeuner : Alexandre est assis sur une banquette, serré contre Estelle ; les deux se tiennent la main tellement serrée… si mignon ! Élise commence :
- C’est tout de même fou : vous ne vous connaissiez pas il y a deux jours, et là, on dirait de vieux amoureux ! Vous ne vous donnez pas même le temps d’une petite période d’observation…
- Vous savez, avant ma naissance, ma mère n’était pas encore maman… Une seconde après, elle l’était. Aurait-il fallu une période probatoire avant de décider que j’existais ?
Rires.
- Mais Alexandre, Estelle et moi avons une relation charnelle très forte…vous ne vous formalisez pas… Vous n’êtes pas très jaloux !
- Mon Dieu… J’aime Estelle plus que tout au monde. Mon unique désir est son bonheur. Alors tant qu’elle me dit qu’elle m’aime, elle a toute ma confiance.
- Mais ne risque-t-elle pas de tomber amoureuse d’un autre homme, avec cette totale liberté ?
- Alors… Si l’amour qu’elle me porte venait à s’éteindre, dites-moi qu’est-ce que j’aurais à faire là, au milieu de vous ? Je partirais…
- Mais vous l’aimez !
- Justement ! Je l’aime et je veux son bonheur. Si elle ne me désire plus, l’amour que je lui porte m’ordonne cet ultime cadeau propre à son bonheur, la débarrasser de moi… Vous savez, c’est simple, l’amour !
- Vous êtes fou, Alexandre…
- Oui, d’elle ! Vous savez, lorsqu’elle me regarde et que ses yeux s’allument de cette flamme d’amour, elle n’est plus seulement belle : elle est LA beauté, le mot devient sa seule propriété. Alors, si elle devait un jour me quitter, je lui dirais tout de même merci de m’avoir offert les quelques heures d’embrasement qui vont éclairer tout le reste de ma vie… Avec ou sans elle.
Sur la table, la main d’Estelle serre celle d’Alex à s’en faire blanchir les jointures. Des larmes embuent son regard amoureux.
- Bernard ! Tu es là, mon chéri ?
Élise rentre chez elle et cherche partout son cher et tendre. Le trouve nu dans la salle de bain. De toute évidence, il vient de prendre une douche en plein après midi…
- Tu viens seulement de te lever ?
- Non ! Heu, si, en fait… Tu serais arrivée une demi-heure plus tôt, tu aurais trouvé ici Carine, ma secrétaire. Elle est bien, cette petite. Je suis sûr qu’elle te plaira, tôt ou tard.
- Ah, ça ! Mon mari se tape sa secrétaire ! On me l’aura changé, je n’y crois pas… C’est bien, mon chéri… Tu progresses !
- Ma chérie, c’est toi qui m’as remis le pied à l’étrier du sexe… Et je te jure qu’elle est vraiment top… Je lui ai demandé de revenir ce soir… Tu vas voir !
20 heures, Bernard a sorti une bouteille de champagne et trois flûtes : tout est prêt pour le retour de la belle Carine. Coup de sonnette, Bernard se presse pour ouvrir… Carine n’est pas seule…
- B’soir Bernard, je me suis permis de faire venir ma sœur Sophie, vu qu’il y a ta femme, je me suis dit, plus on est de fous…
Élise se présente à la porte d’entrée, regarde les deux jolies personnes qui sont devant elle… Se lèche les lèvres.
- Entrez, mesdemoiselles, entrez, venez, prenez vos aises.
Elle prend les deux par les mains et les entraine au salon où, sans crier gare, elle les enlace pour entamer un baiser à trois bouches des plus torrides, tout en laissant ses mains reconnaître les poitrines offertes des deux jeunes femmes.
- Hmm vous êtes délicieuses, mes jolies chéries, je sens que nous allons nous régaler, cette nuit.
Le temps que Bernard rajoute une quatrième flûte et les serve, Élise est allongée nue au sol, Carine accroupie sur son visage, laissant son minou osciller au gré de sa langue, tandis qu’en face d’elle Sophie, frottant son pubis sur celui de son hôtesse, lui administre un langoureux patin…
- Hé bé… ça commence bien !
Bernard vide sa première flûte…
Sur le palier, très digne, se tient Alexandre Lepetit, droit comme un I, l’air un peu dérouté de voir sa dulcinée rentrer accompagnée.
- Mademoiselle Martin, pardonnez mon outrecuidance de venir ainsi faire le siège de votre nid, j’ai, semble-t-il, égaré mon portefeuille… Sans doute est-il tombé de ma veste lorsque nous avons travaillé ensemble hier au soir…
Estelle, sourire aux lèvre, ouvre la porte de son logis et laisse entrer ses hôtes.
- Encore une fois, Mademoiselle Martin, je suis profondément navré de vous importuner à une telle heure…
Estelle lui donne un petit baiser sur les lèvres, mutin mais sage, sensuel sans être trop appuyé.
- Alexandre, nous pouvons parler librement devant mon amie. Elle et moi sommes proches, très proches, je ne lui cache rien. Je te présente ma collègue avocate Élise.
Le jeune homme avale sa salive. Là où les deux femmes l’attendent embarrassé, il murmure :
- Une fort belle amie, vraiment…
- Tu trouves ?
- Pas autant que toi, c’est sûr… mais tout de même… très belle.
Élise prend la main d’Estelle, la caresse en regardant Alexandre droit dans les yeux :
- Nous sommes très proches… disons… intimes, même…
Foncement de sourcils d’Estelle, agacée. Élise en profite pour lui donner un long baiser auquel son amie ne parvient pas à se soustraire, un mur étant derrière elle. Alexandre sourit.
- Quelle chance vous avez, vous les femmes de pouvoir être aussi proches. Les hommes ne le peuvent pas…
- Bien sûr que si !
- Ce que je veux dire, c’est qu’entre hommes, il me semble qu’on peut s’apprécier, mais sans avoir aussi naturellement cette connivence, cette proximité qui vous permet de dériver de l’amitié franche vers le baiser que vous venez de donner à Estelle. Jamais il ne m’est venu l’envie d’un tel baiser avec un homme. Pourtant, il en est pour qui j’ai une grande estime… Il me semble qu’entre des hommes, les choses sont plus brutales, plus animales. Nous n’avons sans doute pas votre sensualité…
Les deux femmes se regardent interloquées par la profondeur de ce que vient de dire Alexandre. Non seulement il ne les juge ni ne les condamne, mais en outre, il les envie. Élise serre encore un peu la main d’Estelle. Nouveau baiser, plus appuyé. Estelle craque, elle rend coup pour coup et, peu après, les mains entrent dans la danse devant Alexandre qui ne perd rien du spectacle : il s’écarte même pour les laisser plus libres dans leur jeu.
Chute des vêtements sur le tapis, gémissements lorsque les mains se glissent vers les trésors cachés… Le jeune homme est au bord de l’asphyxie tant la scène est torride. Devant lui, à ses pieds, un langoureux soixante-neuf achève l’acte Un dans un cri de jouissance partagée.
Estelle se rue entre les bras d’Alexandre, en larmes…
- Pardon, pardon mon amour… Je suis une Jézabel, je ne te mérite pas. Je te trahis, là, devant toi, je salis l’amour que tu me portes…
Les sanglots de la jeune femme ne sont pas feints. Avec amour, Alexandre, prend la belle dans ses bras, lui dispense des milliers de petits baisers sur les cheveux, les joues, le cou, et toutes les parties accessibles de la belle, au gré de ses hoquets, de ses tremblements.
- Mon amour, tu es encore plus belle dans le plaisir que tu viens de prendre devant moi ! Moi, ce que je souhaite, c’est ton bonheur… Je le veux infini, inouï, sans aucune limite. Comment peux-tu imaginer que ce bonheur me blesse ?
Prise au dépourvu par la douleur de sa belle amie, Élise s’est tenue à l’écart, au début. Maintenant, elle s’est approchée et enlace à son tour son amie, la réconfortant de son mieux. Elle a passé son bras autour de la taille d’Alexandre qui enserre ses épaules nues, en même temps que celles de son amoureuse. Son bras descend un peu, effleure un sein d’Élise, touche en même temps celui d’Estelle… Arc électrique… Estelle tend ses lèvres à son amoureux tandis qu’Élise défait les boutons de sa chemise. Baisers échangés, les lèvres permutent souvent, les doigts s’activent sur les derniers remparts de tissus masculins.
Estelle tombe mollement sur son dos et Alexandre vient en elle avec douceur. Élise s’installe accroupie sur le visage de son amie et offre ses lèvres à Alexandre. Il la regarde, fait non de la tête, puis, se ravisant, lui donne le baiser désiré.
Nuit sans repos, nuit d’ivresse, pourtant sans boisson, nuit au cours de laquelle l’amour coule à flot dans les veines et dans les cœurs. À minuit passé, reprenant sans bruit ses affaires, se rhabillant dans le noir de l’entrée sans faire craquer une lame du parquet, Élise est partie. Elle n’a rien à faire là, elle en a finalement pris conscience. Longtemps, Estelle lui en saura gré.
SMS entre Élise et Estelle :
Estelle, ma chérie, pardonne moi, j’aurais dû partir tout de suite, hier soir…
Non, ça va…
Si, j’ai été nulle, égoïste, en plus. Je suis désolée.
Je crois qu’Alex ne t’en veut pas. Mais il est content qu’on se soit retrouvés seuls ! Tu as super bien géré, on ne s’est aperçu de rien, merci ma chérie.
Réveil au petit jour : Alexandre et Estelle se regardent et s’émerveillent d’être l’un auprès de l’autre… les yeux de l’amour ! Petit déjeuner d’amoureux, nus, dans la cuisine… Estelle à défaut de croissant, s’offre une friandise qu’elle suce et lèche voluptueusement… Jet de crème savoureuse. Alexandre préfère une petite tartine de confiture : comme un garnement, il lèche la confiture et retourne au pot pour en remettre une belle cuillérée. Gémissement et savoureuse crème aussi, dont il se régale.
Il faut hélas se résoudre à se vêtir et aller au travail… La mine, toujours la mine… Hé ho, hé ho…
Ce matin, programme lourd et peu attractif : présentation des recommandations contractuelles : Alexandre soit les réceptionner, signer le bon d’acceptation et c’en est fini du "dossier Lepetit". Ouf. Tout est fini ! Comme c’est de tradition, on va sceller cette fin de dossier par un repas dans un bon restaurant du coin. C’est Alexandre Lepetit qui invite. Albert Ribon, le fondateur et directeur du cabinet aurait bien aimé se joindre à cette festivité, hélas, il plaide à 14 heures : impossible. Il reçoit Estelle un bref instant dans son bureau : désolé, je ne vais pas pouvoir vous accompagner… excuses au client etc… Vous comprenez !
- Au fait Estelle, j’ai appris que mon épouse est venue ici dans l’espoir de me voir et elle m’a laissé entendre qu’Élise et vous aviez été tout à fait charmantes et agréables. Je tiens donc à vous en remercier. Vous transmettrez mes remerciements à Élise, je vous prie. Mon épouse ne tarit pas d’éloge sur votre parfaite éducation, j’en suis presque étonné, elle qui est si prompte à la critique, usuellement !
Petit rire d’Estelle : "nous avons fait de notre mieux, Albert"…
Déjeuner : Alexandre est assis sur une banquette, serré contre Estelle ; les deux se tiennent la main tellement serrée… si mignon ! Élise commence :
- C’est tout de même fou : vous ne vous connaissiez pas il y a deux jours, et là, on dirait de vieux amoureux ! Vous ne vous donnez pas même le temps d’une petite période d’observation…
- Vous savez, avant ma naissance, ma mère n’était pas encore maman… Une seconde après, elle l’était. Aurait-il fallu une période probatoire avant de décider que j’existais ?
Rires.
- Mais Alexandre, Estelle et moi avons une relation charnelle très forte…vous ne vous formalisez pas… Vous n’êtes pas très jaloux !
- Mon Dieu… J’aime Estelle plus que tout au monde. Mon unique désir est son bonheur. Alors tant qu’elle me dit qu’elle m’aime, elle a toute ma confiance.
- Mais ne risque-t-elle pas de tomber amoureuse d’un autre homme, avec cette totale liberté ?
- Alors… Si l’amour qu’elle me porte venait à s’éteindre, dites-moi qu’est-ce que j’aurais à faire là, au milieu de vous ? Je partirais…
- Mais vous l’aimez !
- Justement ! Je l’aime et je veux son bonheur. Si elle ne me désire plus, l’amour que je lui porte m’ordonne cet ultime cadeau propre à son bonheur, la débarrasser de moi… Vous savez, c’est simple, l’amour !
- Vous êtes fou, Alexandre…
- Oui, d’elle ! Vous savez, lorsqu’elle me regarde et que ses yeux s’allument de cette flamme d’amour, elle n’est plus seulement belle : elle est LA beauté, le mot devient sa seule propriété. Alors, si elle devait un jour me quitter, je lui dirais tout de même merci de m’avoir offert les quelques heures d’embrasement qui vont éclairer tout le reste de ma vie… Avec ou sans elle.
Sur la table, la main d’Estelle serre celle d’Alex à s’en faire blanchir les jointures. Des larmes embuent son regard amoureux.
- Bernard ! Tu es là, mon chéri ?
Élise rentre chez elle et cherche partout son cher et tendre. Le trouve nu dans la salle de bain. De toute évidence, il vient de prendre une douche en plein après midi…
- Tu viens seulement de te lever ?
- Non ! Heu, si, en fait… Tu serais arrivée une demi-heure plus tôt, tu aurais trouvé ici Carine, ma secrétaire. Elle est bien, cette petite. Je suis sûr qu’elle te plaira, tôt ou tard.
- Ah, ça ! Mon mari se tape sa secrétaire ! On me l’aura changé, je n’y crois pas… C’est bien, mon chéri… Tu progresses !
- Ma chérie, c’est toi qui m’as remis le pied à l’étrier du sexe… Et je te jure qu’elle est vraiment top… Je lui ai demandé de revenir ce soir… Tu vas voir !
20 heures, Bernard a sorti une bouteille de champagne et trois flûtes : tout est prêt pour le retour de la belle Carine. Coup de sonnette, Bernard se presse pour ouvrir… Carine n’est pas seule…
- B’soir Bernard, je me suis permis de faire venir ma sœur Sophie, vu qu’il y a ta femme, je me suis dit, plus on est de fous…
Élise se présente à la porte d’entrée, regarde les deux jolies personnes qui sont devant elle… Se lèche les lèvres.
- Entrez, mesdemoiselles, entrez, venez, prenez vos aises.
Elle prend les deux par les mains et les entraine au salon où, sans crier gare, elle les enlace pour entamer un baiser à trois bouches des plus torrides, tout en laissant ses mains reconnaître les poitrines offertes des deux jeunes femmes.
- Hmm vous êtes délicieuses, mes jolies chéries, je sens que nous allons nous régaler, cette nuit.
Le temps que Bernard rajoute une quatrième flûte et les serve, Élise est allongée nue au sol, Carine accroupie sur son visage, laissant son minou osciller au gré de sa langue, tandis qu’en face d’elle Sophie, frottant son pubis sur celui de son hôtesse, lui administre un langoureux patin…
- Hé bé… ça commence bien !
Bernard vide sa première flûte…
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Ethelrede
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...