En panne 5 FIN
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-03-2017 dans la catégorie Plus on est
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En panne 5 FIN
Le téléphone sonne au salon. René se précipite hors de la chambre et se heurte à Monique toute nue pieds nus qui se hâte pour aller répondre.
- Attention ma fille, je réponds
- Tu as raison, Paul reconnaîtra ta voix et demandera ce que tu fais chez nous. C’est très astucieux mon chéri. Si tel est ta volonté…décroche…Non, donne moi l‘appareil. Et laisse-moi entendre mon homme et lui parler tranquillement. Merci. Allo
Elle écoute son correspondant, bégaie des mots décousus :
- Ah! C’est vous docteur, oui j’écoute…les résultats … du frottis vaginal…. Demain matin pour une ordonnance…des piqûres, vous êtes sûr… indispensable. Pourquoi ? Vous pouvez redire le mot: une blennorragie… Qu’est-ce que c’est ? …Ah, grave et très contagieux…Vous m’expliquerez demain…Non plus de relations sexuelles avec mon mari…promis…Lui, se faire examiner d’urgence…ah ! D’accord, merci docteur, à demain.
René est resté aux aguets et interroge :
- Dis, ce n’était pas Paul. C’était qui, que voulait-il ? Tu en fais une tête… Ça ne va pas. Allez raconte. Vous utilisez un langage codé?
- Je n’ai pas envie de rire. Je vous ai indiqué que j’étais allée chez le docteur il y a trois jours.
- Ce n’était pas une vanne. Et alors ?
Il a effectué un frottis vaginal de routine. Il vient de recevoir les résultats du laboratoire et il a voulu m’alerter immédiatement parce que j’ai une maladie grave et très contagieuse. Il me recommande de ne plus avoir de relations sexuelles avec mon mari si je ne veux pas le contaminer.
Henri intervient, redevient infirmier:
- Quelle maladie.? A-t-il précisé ? Qui est ton toubib
- Le docteur Nevro.
- C’est un type sérieux et dévoué. Je le connais bien. Il prend la peine de t’appeler, donc c’est sérieux. Quelle est ta maladie ?
- Une blenorageuse ou quelque chose comme ça. Je ne connais pas ce mot et toi l’infirmier?
- C’est pas plutôt une blennorragie ? Rappelle-toi
- C’est ça, oui. Il a dit que cela se transmettait de sexe à sexe et que Paul devrait se faire contrôler le plus tôt possible. Quel merdier, il va vouloir comprendre, je n’ai pas fini de chercher des explications.
- Merde alors. Quelle poisse ! Il n’aurait pas pu téléphoner avant. Merde, tu sais ce que tu as ? Ça s‘appelle communément une chaude pisse. René et moi on n’y coupera pas, à moins d’un miracle, on est bon pour pisser des lames de rasoir. Me voilà dans de beaux draps, comment je vais raconter ça à ma vieille. Elle va me tuer. Et c’est emmerdant. Chez la femme les symptômes ne se voient pas toujours. Merde, je t’ai bien examinée pourtant et je n’ai pas reconnu le mal.
- Es-tu vraiment infirmier ? Vous saviez que je sentais des brûlures vaginales, mais vous ne pensiez qu’à me posséder malgré tout. Vous êtes des obsédés
- Voilà la cause de l’odeur forte, j’aurais dû y penser. C’est un signe chez les femmes. Dire que j’ai bu tes bactéries, que j’ai fait trempette avec ma queue dans ton vagin infecté. Dans quelques jours mon robinet va fabriquer un jus jaunâtre et je hurlerai de douleur chaque fois que j’irai pisser. Sans compter que souvent la blennorragie s’accompagne d’une syphilis cachée. Tu pourras lire ça sur internet, te renseigner sur les conséquences désastreuses et sur la nécessité de suivre un traitement aux anti-biotiques.
- Contagieuse, par contact sexuel, dis-tu. Comment ai-je attrapé cette saloperie ? Forcément par René. C’est le seul homme à m’avoir pénétrée dernièrement. Mon cochon tu peux être fier de toi. Merci pour le cadeau. Mais je fais un retour à l’envoyeur. Le toubib a des résultats d’analyse fiables. Tu m’as refilé ton truc, je viens de te le rendre.
- Ho ! Je te rappelle que tu es mariée. Pourquoi n’aurais-tu pas été contaminée par lui ?
- Parce qu’il me respecte et ne m’oblige pas à faire l’amour quand j’ai mal au ventre. Tandis que toi tu couches avec toutes les nanas. Je parie que tu vas aux putes. Tu as ramassé une blennorragie au cours de tes expéditions et depuis tu sèmes à tous les vents.
- Oui, mais moi je pisse normalement.
Henri relève :
- Ça ne va pas durer. Jusque là tu as été un porteur asymptomatique mais la chaude pisse te pend au nez, façon de parler. Gare aux complications. Pour elle ce sera la stérilité par exemple. Pour toi des soins infirmiers obligatoires en plus des autres inconvénients.
- Voilà, mes amis, la séance est close sauf si l’un de vous tient à conforter son infection
- Pas si vite. Henri avec une capote anglaise on ne court pas de risque de contamination. Sors les tiennes et on reprend où on s’est arrêté. Tout ce mal pour décevoir Monique. Tu as entendu ses vœux. On ne peut pas tout laisser tomber. Ça vient ?
- Mais je n’en ai pas emporté. Tu avais annoncé une baise à cru avec une volontaire.
- Et toi, Monique, tu n’en as pas dans un tiroir.
- Ce n’est pas sérieux. Il faut arrêter.
- Ce n’est pas ce que je te demande. Ôte-toi de là, je fouille. Nous sommes sauvés, regarde ce que j’ai découvert, un étui plein de préservatifs. Ma chérie tu as une chance incroyable. Henri, en veux-tu un ?
- Non, moi j’arrête. Tu n’es pas raisonnable.
-Oh le cafard ! Tu te dégonfles. Tu veux la laisser sur sa faim, sois un gentleman. Chacun un petit coup devant et derrière, hein. Mais merde, qu’est-ce que ces foutus trucs ont encore. Je n’arrive pas à les enfiler. Malheur, ils sont trop petits. Tu parles, taille S. Qui met de la taille S ? Ton mari ! Pas étonnant que tu le trompes. Henri, essaie le tien. Eh oui! Tu es aussi trop gros.
- C’est un signe, il faut lui ficher la paix. Laisse les derniers pour son mari et partons.
- Il ne manquerait plus que ça ! Cette femme en redemande et toi tu débinerais. Son vagin ne peut pas nous recevoir et menace de nous infecter, changeons de plan. Elle a de belles fesses appétissantes et, au milieu un troutrou serré. De plus elle nous l’a offert. Direction la porte arrière.
- Là, René tu déconnes. Les deux trous, le con et le cul sont voisins. Le jus de l’un, pisse où cyprine pollue l’autre. Son anus est aussi redoutable que son vagin.
- Attends, prenons son avis. Monique as-tu des brûlures dans l’anus.? Je veux la vérité.
- Oui, mais moins fortes que dans le vagin.
- Exactement ce que je pense. Elle est exploitable de ce côté.
- Fais ce que tu veux. Je veux ignorer ta folie, je m’en vais, j’en ai ma claque. Peut-être le cabinet médical est-il encore ouvert . J’y fonce, il n’est peut-être pas trop tard pour lutter rapidement contre cette maladie infectieuse.
- Ce con me fout la frousse. Monique, je regrette, ce n’est que partie remise. Dès que tu seras guérie nous reviendrons te faire ta fête. Tu en prendras des mètres dans le troufignon. Courage.
La porte d’entrée claque pour la deuxième fois : la peur des bactéries a mis les crapules en fuite. Il faut que j’aille m’occuper de ma femme. La malheureuse tourne la clé et éclate de rire. La blennorragie crée-t-elle un état de démence ? Au point où j’en suis, je sors par la porte de la cave et je vais récupérer ma voiture et je reviens sonner chez moi. Monique met un certain temps à demander:
- Qui est là? Non René, stop, tu abuses. Je n’ouvre plus, j’en ai marre de ton chantage. Fous le camp et va soigner ta maladie sexuellement transmissible. N’insiste pas ou cette fois je raconte tout à mon mari, tu ne me feras plus chanter. Arrête de sonner
- Monique, ouvre, c’est moi, Paul.
Paul ? Tu es loin d’ici, hélas. .René tu plaisantes, je ne marche pas. Tu as des envies, va chez ta femme et n’oublie pas de lui transmettre tes microbes. Salaud
Ma femme ne reconnaît plus ma voix. Je dégaine mon portable et j’appelle mon fixe.
- Allo, chérie, j’ai fini plus tôt que prévu, je suis de retour. Regarde par la fenêtre, tu verras la voiture devant le garage.
- Oh ! Pardon mon amour, tout de suite, j’accours.
La malade a bonne mine. Ces maladies sont trompeuses ou Monique s’efforce de dominer brûlures et picotements.
- Comment vas-tu ?
- Très bien, beaucoup mieux qu’hier. Embrasse-moi, mieux que ça, je n’ai pas la gale.
- Ni une m.s.t. ?
- Paul tu es fatigué, qu’est-ce que tu me racontes ? En voilà une idée. Viens boire un coup. Après nous mangerons et nous irons au lit pour faire l’amour?
- Vraiment ? Pourquoi me prenais-tu pour René ? Il te fait chanter ? Explique-moi , raconte ce que tu dois me dire.
- Ah, tu as entendu ? Il est temps que je te parle et que je soulage ma conscience.
Monique me raconte sa journée, la visite de Noël. Osera-t-elle. Je prononce le prénom de mon collègue:
- Tu n’oublies pas René ? Libère-toi , bon sang. J’ai besoin que tu aies confiance en moi
Elle se lance dans le récit de tout ce que j’ai entendu. Elle pleure, maudit ses faiblesses, reconnaît qu’elle a cédé plusieurs fois au chantage de René. Ils ont fait l’amour le mercredi, lui en usant de la menace de montrer photos et lettres et elle terrorisée à l’idée de ma fureur et d’une probable demande de divorce. Mais tout à coup, bizarrement et de façon inquiétante elle se met à rire:
-Tu sais je les ai bien eus.
- Qui « les », où, quand et comment ?
- Voilà ce qui s’est passé aujourd’hui.. René et Henri….
Elle raconte, je révèle que je sais parce que j’étais présent. Je passe l’effet de cette surprise sur Monique. Elle ne peut plus rien cacher, parle à flot ininterrompu.
- Voulais-tu vraiment coucher avec eux et faire tout ce que tu appelais de tes vœux. Je t’aurais étranglée.
- Tu n’as pas compris ! Avec mon portable, depuis la salle de bain où j’étais censée me rafraîchir le minou, j’ai appelé notre téléphone fixe. J’ai couru, décroché et joué la comédie. J’ai parlé de blennorragie, ils ont paniqué et se sont finalement sauvés pour courir chez un médecin. J’aurais aimé entendre leur récit au toubib !
- C’est jouissif!
- Tu aurais dû les voir essayer les capotes trop petites achetées, il y a longtemps, par erreur. Ils pensent que tu en as une toute petite.
- Oui, mais avant tu as pris ton pied. Je ne suis pas sourd.
- Quand la maison brûle, il faut savoir faire la part de l’incendie. Tu m’en veux pour ça ? J’ai sauvé l’essentiel pour toi. Viens, c’est toi que j’aime; je veux te le prouver sans tarder et de la façon la plus classique. Oublie les mots destinés à les faire rêver. Grâce à ces promesses, j’ai obtenu un peu de considération et ils ne m’ont pas brutalement violée alors qu’ils prévoyaient de le faire si je résistais.
Je n’ai pas fait chanter René. J’ai juste raconté au patron la mission qui cachait ses abus. Il a démissionné de lui-même, heureux d’échapper aux assises. Auparavant lui et Henri ont dû consulter et édifier leurs médecins avec le récit de leurs écarts. Henri a eu le courage de venir s’excuser et d’appuyer mes accusations contre René. Nous n’en ferons pas un ami intime. Les vaginites, c’est fini. Monique a retrouvé sa joie de vivre et fait mon bonheur.
Ce qui a sauvé ces deux cochons, c’est la pitié de Monique pour leurs femmes et leurs enfants. Je la crois, elle n’aime pas René. Nous n’avons déposé qu’une main courante au commissariat. Ils savent qu’en cas de récidive les suites seront plus graves. La menace de la prison plane sur eux.
2055 FIN
- Attention ma fille, je réponds
- Tu as raison, Paul reconnaîtra ta voix et demandera ce que tu fais chez nous. C’est très astucieux mon chéri. Si tel est ta volonté…décroche…Non, donne moi l‘appareil. Et laisse-moi entendre mon homme et lui parler tranquillement. Merci. Allo
Elle écoute son correspondant, bégaie des mots décousus :
- Ah! C’est vous docteur, oui j’écoute…les résultats … du frottis vaginal…. Demain matin pour une ordonnance…des piqûres, vous êtes sûr… indispensable. Pourquoi ? Vous pouvez redire le mot: une blennorragie… Qu’est-ce que c’est ? …Ah, grave et très contagieux…Vous m’expliquerez demain…Non plus de relations sexuelles avec mon mari…promis…Lui, se faire examiner d’urgence…ah ! D’accord, merci docteur, à demain.
René est resté aux aguets et interroge :
- Dis, ce n’était pas Paul. C’était qui, que voulait-il ? Tu en fais une tête… Ça ne va pas. Allez raconte. Vous utilisez un langage codé?
- Je n’ai pas envie de rire. Je vous ai indiqué que j’étais allée chez le docteur il y a trois jours.
- Ce n’était pas une vanne. Et alors ?
Il a effectué un frottis vaginal de routine. Il vient de recevoir les résultats du laboratoire et il a voulu m’alerter immédiatement parce que j’ai une maladie grave et très contagieuse. Il me recommande de ne plus avoir de relations sexuelles avec mon mari si je ne veux pas le contaminer.
Henri intervient, redevient infirmier:
- Quelle maladie.? A-t-il précisé ? Qui est ton toubib
- Le docteur Nevro.
- C’est un type sérieux et dévoué. Je le connais bien. Il prend la peine de t’appeler, donc c’est sérieux. Quelle est ta maladie ?
- Une blenorageuse ou quelque chose comme ça. Je ne connais pas ce mot et toi l’infirmier?
- C’est pas plutôt une blennorragie ? Rappelle-toi
- C’est ça, oui. Il a dit que cela se transmettait de sexe à sexe et que Paul devrait se faire contrôler le plus tôt possible. Quel merdier, il va vouloir comprendre, je n’ai pas fini de chercher des explications.
- Merde alors. Quelle poisse ! Il n’aurait pas pu téléphoner avant. Merde, tu sais ce que tu as ? Ça s‘appelle communément une chaude pisse. René et moi on n’y coupera pas, à moins d’un miracle, on est bon pour pisser des lames de rasoir. Me voilà dans de beaux draps, comment je vais raconter ça à ma vieille. Elle va me tuer. Et c’est emmerdant. Chez la femme les symptômes ne se voient pas toujours. Merde, je t’ai bien examinée pourtant et je n’ai pas reconnu le mal.
- Es-tu vraiment infirmier ? Vous saviez que je sentais des brûlures vaginales, mais vous ne pensiez qu’à me posséder malgré tout. Vous êtes des obsédés
- Voilà la cause de l’odeur forte, j’aurais dû y penser. C’est un signe chez les femmes. Dire que j’ai bu tes bactéries, que j’ai fait trempette avec ma queue dans ton vagin infecté. Dans quelques jours mon robinet va fabriquer un jus jaunâtre et je hurlerai de douleur chaque fois que j’irai pisser. Sans compter que souvent la blennorragie s’accompagne d’une syphilis cachée. Tu pourras lire ça sur internet, te renseigner sur les conséquences désastreuses et sur la nécessité de suivre un traitement aux anti-biotiques.
- Contagieuse, par contact sexuel, dis-tu. Comment ai-je attrapé cette saloperie ? Forcément par René. C’est le seul homme à m’avoir pénétrée dernièrement. Mon cochon tu peux être fier de toi. Merci pour le cadeau. Mais je fais un retour à l’envoyeur. Le toubib a des résultats d’analyse fiables. Tu m’as refilé ton truc, je viens de te le rendre.
- Ho ! Je te rappelle que tu es mariée. Pourquoi n’aurais-tu pas été contaminée par lui ?
- Parce qu’il me respecte et ne m’oblige pas à faire l’amour quand j’ai mal au ventre. Tandis que toi tu couches avec toutes les nanas. Je parie que tu vas aux putes. Tu as ramassé une blennorragie au cours de tes expéditions et depuis tu sèmes à tous les vents.
- Oui, mais moi je pisse normalement.
Henri relève :
- Ça ne va pas durer. Jusque là tu as été un porteur asymptomatique mais la chaude pisse te pend au nez, façon de parler. Gare aux complications. Pour elle ce sera la stérilité par exemple. Pour toi des soins infirmiers obligatoires en plus des autres inconvénients.
- Voilà, mes amis, la séance est close sauf si l’un de vous tient à conforter son infection
- Pas si vite. Henri avec une capote anglaise on ne court pas de risque de contamination. Sors les tiennes et on reprend où on s’est arrêté. Tout ce mal pour décevoir Monique. Tu as entendu ses vœux. On ne peut pas tout laisser tomber. Ça vient ?
- Mais je n’en ai pas emporté. Tu avais annoncé une baise à cru avec une volontaire.
- Et toi, Monique, tu n’en as pas dans un tiroir.
- Ce n’est pas sérieux. Il faut arrêter.
- Ce n’est pas ce que je te demande. Ôte-toi de là, je fouille. Nous sommes sauvés, regarde ce que j’ai découvert, un étui plein de préservatifs. Ma chérie tu as une chance incroyable. Henri, en veux-tu un ?
- Non, moi j’arrête. Tu n’es pas raisonnable.
-Oh le cafard ! Tu te dégonfles. Tu veux la laisser sur sa faim, sois un gentleman. Chacun un petit coup devant et derrière, hein. Mais merde, qu’est-ce que ces foutus trucs ont encore. Je n’arrive pas à les enfiler. Malheur, ils sont trop petits. Tu parles, taille S. Qui met de la taille S ? Ton mari ! Pas étonnant que tu le trompes. Henri, essaie le tien. Eh oui! Tu es aussi trop gros.
- C’est un signe, il faut lui ficher la paix. Laisse les derniers pour son mari et partons.
- Il ne manquerait plus que ça ! Cette femme en redemande et toi tu débinerais. Son vagin ne peut pas nous recevoir et menace de nous infecter, changeons de plan. Elle a de belles fesses appétissantes et, au milieu un troutrou serré. De plus elle nous l’a offert. Direction la porte arrière.
- Là, René tu déconnes. Les deux trous, le con et le cul sont voisins. Le jus de l’un, pisse où cyprine pollue l’autre. Son anus est aussi redoutable que son vagin.
- Attends, prenons son avis. Monique as-tu des brûlures dans l’anus.? Je veux la vérité.
- Oui, mais moins fortes que dans le vagin.
- Exactement ce que je pense. Elle est exploitable de ce côté.
- Fais ce que tu veux. Je veux ignorer ta folie, je m’en vais, j’en ai ma claque. Peut-être le cabinet médical est-il encore ouvert . J’y fonce, il n’est peut-être pas trop tard pour lutter rapidement contre cette maladie infectieuse.
- Ce con me fout la frousse. Monique, je regrette, ce n’est que partie remise. Dès que tu seras guérie nous reviendrons te faire ta fête. Tu en prendras des mètres dans le troufignon. Courage.
La porte d’entrée claque pour la deuxième fois : la peur des bactéries a mis les crapules en fuite. Il faut que j’aille m’occuper de ma femme. La malheureuse tourne la clé et éclate de rire. La blennorragie crée-t-elle un état de démence ? Au point où j’en suis, je sors par la porte de la cave et je vais récupérer ma voiture et je reviens sonner chez moi. Monique met un certain temps à demander:
- Qui est là? Non René, stop, tu abuses. Je n’ouvre plus, j’en ai marre de ton chantage. Fous le camp et va soigner ta maladie sexuellement transmissible. N’insiste pas ou cette fois je raconte tout à mon mari, tu ne me feras plus chanter. Arrête de sonner
- Monique, ouvre, c’est moi, Paul.
Paul ? Tu es loin d’ici, hélas. .René tu plaisantes, je ne marche pas. Tu as des envies, va chez ta femme et n’oublie pas de lui transmettre tes microbes. Salaud
Ma femme ne reconnaît plus ma voix. Je dégaine mon portable et j’appelle mon fixe.
- Allo, chérie, j’ai fini plus tôt que prévu, je suis de retour. Regarde par la fenêtre, tu verras la voiture devant le garage.
- Oh ! Pardon mon amour, tout de suite, j’accours.
La malade a bonne mine. Ces maladies sont trompeuses ou Monique s’efforce de dominer brûlures et picotements.
- Comment vas-tu ?
- Très bien, beaucoup mieux qu’hier. Embrasse-moi, mieux que ça, je n’ai pas la gale.
- Ni une m.s.t. ?
- Paul tu es fatigué, qu’est-ce que tu me racontes ? En voilà une idée. Viens boire un coup. Après nous mangerons et nous irons au lit pour faire l’amour?
- Vraiment ? Pourquoi me prenais-tu pour René ? Il te fait chanter ? Explique-moi , raconte ce que tu dois me dire.
- Ah, tu as entendu ? Il est temps que je te parle et que je soulage ma conscience.
Monique me raconte sa journée, la visite de Noël. Osera-t-elle. Je prononce le prénom de mon collègue:
- Tu n’oublies pas René ? Libère-toi , bon sang. J’ai besoin que tu aies confiance en moi
Elle se lance dans le récit de tout ce que j’ai entendu. Elle pleure, maudit ses faiblesses, reconnaît qu’elle a cédé plusieurs fois au chantage de René. Ils ont fait l’amour le mercredi, lui en usant de la menace de montrer photos et lettres et elle terrorisée à l’idée de ma fureur et d’une probable demande de divorce. Mais tout à coup, bizarrement et de façon inquiétante elle se met à rire:
-Tu sais je les ai bien eus.
- Qui « les », où, quand et comment ?
- Voilà ce qui s’est passé aujourd’hui.. René et Henri….
Elle raconte, je révèle que je sais parce que j’étais présent. Je passe l’effet de cette surprise sur Monique. Elle ne peut plus rien cacher, parle à flot ininterrompu.
- Voulais-tu vraiment coucher avec eux et faire tout ce que tu appelais de tes vœux. Je t’aurais étranglée.
- Tu n’as pas compris ! Avec mon portable, depuis la salle de bain où j’étais censée me rafraîchir le minou, j’ai appelé notre téléphone fixe. J’ai couru, décroché et joué la comédie. J’ai parlé de blennorragie, ils ont paniqué et se sont finalement sauvés pour courir chez un médecin. J’aurais aimé entendre leur récit au toubib !
- C’est jouissif!
- Tu aurais dû les voir essayer les capotes trop petites achetées, il y a longtemps, par erreur. Ils pensent que tu en as une toute petite.
- Oui, mais avant tu as pris ton pied. Je ne suis pas sourd.
- Quand la maison brûle, il faut savoir faire la part de l’incendie. Tu m’en veux pour ça ? J’ai sauvé l’essentiel pour toi. Viens, c’est toi que j’aime; je veux te le prouver sans tarder et de la façon la plus classique. Oublie les mots destinés à les faire rêver. Grâce à ces promesses, j’ai obtenu un peu de considération et ils ne m’ont pas brutalement violée alors qu’ils prévoyaient de le faire si je résistais.
Je n’ai pas fait chanter René. J’ai juste raconté au patron la mission qui cachait ses abus. Il a démissionné de lui-même, heureux d’échapper aux assises. Auparavant lui et Henri ont dû consulter et édifier leurs médecins avec le récit de leurs écarts. Henri a eu le courage de venir s’excuser et d’appuyer mes accusations contre René. Nous n’en ferons pas un ami intime. Les vaginites, c’est fini. Monique a retrouvé sa joie de vivre et fait mon bonheur.
Ce qui a sauvé ces deux cochons, c’est la pitié de Monique pour leurs femmes et leurs enfants. Je la crois, elle n’aime pas René. Nous n’avons déposé qu’une main courante au commissariat. Ils savent qu’en cas de récidive les suites seront plus graves. La menace de la prison plane sur eux.
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