Erotisme et cinéma (14) : La femme qui aimait les hommes de Hagar Ben Asher (2011)
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-02-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Erotisme et cinéma (14) : La femme qui aimait les hommes de Hagar Ben Asher (2011)
J’ai choisi ce film d’une réalisatrice et actrice israélienne parce qu’il traite de sujets qui me sont chers, l’hypersexualité féminine et, plus généralement, la liberté sexuelle de la femme. Je m’expliquerai sur ce point, mais je précise tout de suite que la vie en société fait que cette liberté ne saurait être sans règles et sans limites.
Le titre français de ce film peut en évoquer un autre, un film réalisé en 1977 par François Truffaut avec Charles Denner dans le rôle-titre : « l’homme qui aimait les femmes ». La version française du film de Ben Asher étant sortie un an après la version initiale, le titre anglais, « The Slut » (littéralement « la salope ») est à l’évidence plus cru mais reflète mieux le sujet du film. Il n’était pas dans les intentions de Hagar Ben Asher de se placer sur le même terrain que Truffaut, même si, dans les deux films, le personnage principal est hypersexuel.
LA REALISATRICE
Née en 1979, Hagar Ben-Asher est une actrice, réalisatrice et scénariste israélienne. Elle est diplômée avec mention en 2007 de la « Art School and Center » à Tel Aviv. La même année, elle écrit, réalise et joue le premier rôle de son court métrage Pathways qui est sélectionné à la Cinéfondation de Cannes. Le film a été diffusé dans de nombreux festival et a gagné le premier prix à Stockholm, Rehovot et Jérusalem.
Hagar Ben-Asher a également écrit, réalisé et joué dans son premier long métrage, The Slut, qui a été sélectionné à la Semaine de la Critique du festival de Cannes en 2011.
"The Burglar", son second long métrage, est sorti en salle début 2017. Elle a également produit un troisième film, "The War Has Ended".
Hagar Ben Asher est une jolie femme, qui, au moment du film, incarnait parfaitement le personnage principal, celui d’une trentenaire à la libido exacerbée, voire incontrôlable. Comme d’autres, je trouve une vraie ressemblance physique entre Hagar et Julia Roberts, la star américaine et notamment dans le film « Pretty woman » qui fit sa célébrité. Mais il parait que la belle Hagar n’aime pas cette comparaison.
Il n’empêche qu’on ne peut qu’éprouver une certaine admiration pour cette cinéaste non conformiste, dans un pays où monte l’influence des fondamentalistes religieux, toujours prompts à jeter la première à la femme, adultère ou non.
SYNOPSIS DU FILM
Tamar est une belle jeune femme de 35 ans, vivant à la campagne, élevant seule ses deux petites filles, et s'occupant d'un élevage de poules. On comprend très vite qu'elle se donne volontiers, et souvent furtivement, aux hommes qu'elle côtoie, voisins et connaissances locales, venant chercher parfois, chez elle, à la nuit tombée, lorsque ses gamines sont endormies, un soulagement sexuel qu'ils sont sûrs de trouver.
Tamar retrouve un jour Shay, un ami d'enfance, vétérinaire revenu s'installer dans la région. Une relation sentimentale semble se nouer à nouveau, prélude à ce qui ressemblerait à un engagement plus durable. A ce stade du récit, il est logique de se demander si elle saura désormais surmonter son appétit sexuel. Et ses relations avec ses amants, en s'en trouvant transformées, ne dérègleront-elles pas la vie quotidienne de la communauté dont les protagonistes font partie ?
Shay tombe amoureux et lui offre une vie de couple stable. L’aimant aussi, elle accepte ; il devient très proche des enfants, leur servant de père, s’en occupant pendant qu’elle bat la campagne, cassant ses œufs, crevant ses pneus, puis rejoignant ses anciens partenaires auxquels elle semble ne pas pouvoir renoncer.
Hagar Ben Asher est à la fois scénariste, réalisatrice et actrice principale, incarnant le personnage de Tamar.
COMMENTAIRES
Lorsqu’elle n’est pas occupée à sa batterie de poules, pratique volontiers masturbation, Tamar pratique fellation et copulation sur et avec différents hommes des environs. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’au moment où Shay, un vétérinaire que Tamar a bien connu, s’installe de nouveau dans la région. Prenant à rebours un schéma traditionnel, Hagar Ben Asher fait de leur mise en couple l’événement perturbateur qui va rompre l’équilibre de tout un écosystème.
Si on a du mal à comprendre Tamar, elle fascine par son étrangeté. Femme libre ? Pour l’être, faut-il rompre avec les codes moraux et la routine familiale ?
On sent derrière les images une main sûre, un regard aiguisé, guidés par des intentions précises. Le récit progresse par blocs, sans enrobage inutile, laissant parfois planer le doute sur ce qu’il « faut » voir dans le plan. C’est une forme de réalisme que la cinéaste met en place en ancrant son récit dans la plus grande quotidienneté et en défaisant toute hiérarchie entre les événements.
Hagar Ben Asher ne cesse de lier les enjeux narratifs à des questions pratiques, celle notamment des trajets entre les maisons de Shay et de Tamar, le poulailler et l’école – qui va où avec qui, quand et par quel moyen. La bicyclette de Tamar acquiert ainsi une place centrale dans le récit, tantôt outil de libération, tantôt moyen de séquestration. Les relations sexuelles entre les différents personnages sont traitées avec la même attention. Évitant tout à fait une répétitivité qui paraissait pourtant inévitable, chaque scène apporte une nouvelle pierre à l’édifice narratif par la précision continuée du cadre et de la mise en scène.
Alors que le couple impose ses convenances à la vie de Tamar, on est peu à peu amené à voir en quoi les préférences sexuelles du personnage central relèvent d’une contrainte intérieure. Le temps passant, elle semble de plus en plus accablée par sa situation, qui la retient de continuer à satisfaire ses voisins par crainte de blesser l’homme qu’elle aime.
Hagar Ben Asher n’a pas cherché à trouver on ne sait quelles causes psychologiques au comportement compulsif de son personnage.
Les critiques ont été souvent sévères, jugeant le film arrogant et froid. Il est provocant par son sujet : une mère de famille célibataire qui aime le sexe et donner du plaisir aux hommes de son village. Il est froid dans sa réalisation. Le film aborde la question de la liberté : quand elle va trop loin, elle perturbe bien sûr la vie des autres : la liberté des uns, s'arrête là où commence celle des autres. Ne perturbe-t-elle pas aussi sa propre vie ?
Il a aussi été reproché au film, sous ses allures osées, d’étirer son érotisme en longueur et de rester trop flou sur les motivations de ses personnages.
À travers les regards de biais des anciens amants mais aussi de ceux, à la fois interrogateurs et déroutés, de Shay et de l’aînée des filles, on perçoit la difficulté qu’il y a pour un individu (et a fortiori une femme, qui plus est une femme des campagnes) de vivre librement sa sexualité et de la concilier avec sa vie sociale et ses responsabilités (notamment celles d’une mère de famille). Le regard des gens, voilà ce qui semble le plus cruel dans ce film, et le personnage de Tamar ne paraît plus savoir comment se considérer elle-même.
CE FILM ET MOI
Ce film traite de la liberté des femmes au travers du portait d'une femme à l'appétit sexuel vorace.
En ce qui concerne l’hypersexualité et sa frontière non poreuse avec la nymphomanie, je renvoie à la lecture des textes suivants que j’ai publiés :
• Dans mes textes autobiographiques, trois textes publiés le 29 mars, le 25 avril et le 18 mai 2018 sous l’intitulé l’hypersexualité selon Olga
• Dans la rubrique Erotisme et cinéma (2) : « Nymphomaniac », de Lars Von Trier (2013) texte publié le 7 décembre 2019
Nous ne pouvons que constater que le regard porté par la société sur un homme et une femme hypersexuels continue à être différent, pour ne pas dire discriminatoire : l’homme sera vu comme un « Don Juan », la femme sera considérée comme une « salope ». Il n’y a pas d’égalité entre hommes et femmes dans le droit au libre plaisir.
Ce constat étant fait, je sais, par expérience, pour avoir commis des dérapages graves, que la vie en société, la protection de la famille, l’engagement que constitue un couple, les exigences de l’éducation des enfants, imposent des limites et des règles.
Tamar le sait aussi et la façon dont elle vit son addiction change à partir du moment où elle en couple avec Shay.
Il n’est certes pas facile de combiner liberté et responsabilité. Tout en étant consciente que le candaulisme est une situation rare et privilégiée, je mesure qu’il peut permettre de combiner des exigences qui à première vue sont en opposition et, en premier lieu liberté et fidélité. Pour que ça fonctionne, il faut un couple qui se fixe des règles et des limites claires, qui s’y tienne. De mon expérience, j’ai retenu que l’amour est le ciment de la liberté.
REFERENCES :
Je renvoie aux liens suivants sur le net :
• https://mulderville.net/fr/critiques/3232/femme-qui-aimait-les-hommes-(la)
• https://www.nouvelobs.com/cinema/20120712.CIN8165/hagar-ben-asher-l-appel-de-la-chair.html#modal-msg
Le titre français de ce film peut en évoquer un autre, un film réalisé en 1977 par François Truffaut avec Charles Denner dans le rôle-titre : « l’homme qui aimait les femmes ». La version française du film de Ben Asher étant sortie un an après la version initiale, le titre anglais, « The Slut » (littéralement « la salope ») est à l’évidence plus cru mais reflète mieux le sujet du film. Il n’était pas dans les intentions de Hagar Ben Asher de se placer sur le même terrain que Truffaut, même si, dans les deux films, le personnage principal est hypersexuel.
LA REALISATRICE
Née en 1979, Hagar Ben-Asher est une actrice, réalisatrice et scénariste israélienne. Elle est diplômée avec mention en 2007 de la « Art School and Center » à Tel Aviv. La même année, elle écrit, réalise et joue le premier rôle de son court métrage Pathways qui est sélectionné à la Cinéfondation de Cannes. Le film a été diffusé dans de nombreux festival et a gagné le premier prix à Stockholm, Rehovot et Jérusalem.
Hagar Ben-Asher a également écrit, réalisé et joué dans son premier long métrage, The Slut, qui a été sélectionné à la Semaine de la Critique du festival de Cannes en 2011.
"The Burglar", son second long métrage, est sorti en salle début 2017. Elle a également produit un troisième film, "The War Has Ended".
Hagar Ben Asher est une jolie femme, qui, au moment du film, incarnait parfaitement le personnage principal, celui d’une trentenaire à la libido exacerbée, voire incontrôlable. Comme d’autres, je trouve une vraie ressemblance physique entre Hagar et Julia Roberts, la star américaine et notamment dans le film « Pretty woman » qui fit sa célébrité. Mais il parait que la belle Hagar n’aime pas cette comparaison.
Il n’empêche qu’on ne peut qu’éprouver une certaine admiration pour cette cinéaste non conformiste, dans un pays où monte l’influence des fondamentalistes religieux, toujours prompts à jeter la première à la femme, adultère ou non.
SYNOPSIS DU FILM
Tamar est une belle jeune femme de 35 ans, vivant à la campagne, élevant seule ses deux petites filles, et s'occupant d'un élevage de poules. On comprend très vite qu'elle se donne volontiers, et souvent furtivement, aux hommes qu'elle côtoie, voisins et connaissances locales, venant chercher parfois, chez elle, à la nuit tombée, lorsque ses gamines sont endormies, un soulagement sexuel qu'ils sont sûrs de trouver.
Tamar retrouve un jour Shay, un ami d'enfance, vétérinaire revenu s'installer dans la région. Une relation sentimentale semble se nouer à nouveau, prélude à ce qui ressemblerait à un engagement plus durable. A ce stade du récit, il est logique de se demander si elle saura désormais surmonter son appétit sexuel. Et ses relations avec ses amants, en s'en trouvant transformées, ne dérègleront-elles pas la vie quotidienne de la communauté dont les protagonistes font partie ?
Shay tombe amoureux et lui offre une vie de couple stable. L’aimant aussi, elle accepte ; il devient très proche des enfants, leur servant de père, s’en occupant pendant qu’elle bat la campagne, cassant ses œufs, crevant ses pneus, puis rejoignant ses anciens partenaires auxquels elle semble ne pas pouvoir renoncer.
Hagar Ben Asher est à la fois scénariste, réalisatrice et actrice principale, incarnant le personnage de Tamar.
COMMENTAIRES
Lorsqu’elle n’est pas occupée à sa batterie de poules, pratique volontiers masturbation, Tamar pratique fellation et copulation sur et avec différents hommes des environs. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’au moment où Shay, un vétérinaire que Tamar a bien connu, s’installe de nouveau dans la région. Prenant à rebours un schéma traditionnel, Hagar Ben Asher fait de leur mise en couple l’événement perturbateur qui va rompre l’équilibre de tout un écosystème.
Si on a du mal à comprendre Tamar, elle fascine par son étrangeté. Femme libre ? Pour l’être, faut-il rompre avec les codes moraux et la routine familiale ?
On sent derrière les images une main sûre, un regard aiguisé, guidés par des intentions précises. Le récit progresse par blocs, sans enrobage inutile, laissant parfois planer le doute sur ce qu’il « faut » voir dans le plan. C’est une forme de réalisme que la cinéaste met en place en ancrant son récit dans la plus grande quotidienneté et en défaisant toute hiérarchie entre les événements.
Hagar Ben Asher ne cesse de lier les enjeux narratifs à des questions pratiques, celle notamment des trajets entre les maisons de Shay et de Tamar, le poulailler et l’école – qui va où avec qui, quand et par quel moyen. La bicyclette de Tamar acquiert ainsi une place centrale dans le récit, tantôt outil de libération, tantôt moyen de séquestration. Les relations sexuelles entre les différents personnages sont traitées avec la même attention. Évitant tout à fait une répétitivité qui paraissait pourtant inévitable, chaque scène apporte une nouvelle pierre à l’édifice narratif par la précision continuée du cadre et de la mise en scène.
Alors que le couple impose ses convenances à la vie de Tamar, on est peu à peu amené à voir en quoi les préférences sexuelles du personnage central relèvent d’une contrainte intérieure. Le temps passant, elle semble de plus en plus accablée par sa situation, qui la retient de continuer à satisfaire ses voisins par crainte de blesser l’homme qu’elle aime.
Hagar Ben Asher n’a pas cherché à trouver on ne sait quelles causes psychologiques au comportement compulsif de son personnage.
Les critiques ont été souvent sévères, jugeant le film arrogant et froid. Il est provocant par son sujet : une mère de famille célibataire qui aime le sexe et donner du plaisir aux hommes de son village. Il est froid dans sa réalisation. Le film aborde la question de la liberté : quand elle va trop loin, elle perturbe bien sûr la vie des autres : la liberté des uns, s'arrête là où commence celle des autres. Ne perturbe-t-elle pas aussi sa propre vie ?
Il a aussi été reproché au film, sous ses allures osées, d’étirer son érotisme en longueur et de rester trop flou sur les motivations de ses personnages.
À travers les regards de biais des anciens amants mais aussi de ceux, à la fois interrogateurs et déroutés, de Shay et de l’aînée des filles, on perçoit la difficulté qu’il y a pour un individu (et a fortiori une femme, qui plus est une femme des campagnes) de vivre librement sa sexualité et de la concilier avec sa vie sociale et ses responsabilités (notamment celles d’une mère de famille). Le regard des gens, voilà ce qui semble le plus cruel dans ce film, et le personnage de Tamar ne paraît plus savoir comment se considérer elle-même.
CE FILM ET MOI
Ce film traite de la liberté des femmes au travers du portait d'une femme à l'appétit sexuel vorace.
En ce qui concerne l’hypersexualité et sa frontière non poreuse avec la nymphomanie, je renvoie à la lecture des textes suivants que j’ai publiés :
• Dans mes textes autobiographiques, trois textes publiés le 29 mars, le 25 avril et le 18 mai 2018 sous l’intitulé l’hypersexualité selon Olga
• Dans la rubrique Erotisme et cinéma (2) : « Nymphomaniac », de Lars Von Trier (2013) texte publié le 7 décembre 2019
Nous ne pouvons que constater que le regard porté par la société sur un homme et une femme hypersexuels continue à être différent, pour ne pas dire discriminatoire : l’homme sera vu comme un « Don Juan », la femme sera considérée comme une « salope ». Il n’y a pas d’égalité entre hommes et femmes dans le droit au libre plaisir.
Ce constat étant fait, je sais, par expérience, pour avoir commis des dérapages graves, que la vie en société, la protection de la famille, l’engagement que constitue un couple, les exigences de l’éducation des enfants, imposent des limites et des règles.
Tamar le sait aussi et la façon dont elle vit son addiction change à partir du moment où elle en couple avec Shay.
Il n’est certes pas facile de combiner liberté et responsabilité. Tout en étant consciente que le candaulisme est une situation rare et privilégiée, je mesure qu’il peut permettre de combiner des exigences qui à première vue sont en opposition et, en premier lieu liberté et fidélité. Pour que ça fonctionne, il faut un couple qui se fixe des règles et des limites claires, qui s’y tienne. De mon expérience, j’ai retenu que l’amour est le ciment de la liberté.
REFERENCES :
Je renvoie aux liens suivants sur le net :
• https://mulderville.net/fr/critiques/3232/femme-qui-aimait-les-hommes-(la)
• https://www.nouvelobs.com/cinema/20120712.CIN8165/hagar-ben-asher-l-appel-de-la-chair.html#modal-msg
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ Didier tu as raison de souligner qu'aujourd'hui encore l'hypersexualité des hommes et des femmes est traitée de façon différente, sinon diamétralement opposée: d'un côté "Don Juan", de l'autre la "salope"
Cette cinéaste a en effet eu le courage de traiter ce sujet
Cette cinéaste a en effet eu le courage de traiter ce sujet
Olga,
merci pour la présentation de ce film, qui m'était totalement inconnu.
En revanche, le film de François Truffaut: "l'homme qui aimait les femmes" me parle.
Je l'avais déjà regardé dans le milieu des années 80.
Un film que je trouve plutôt fade, avec le recul, après en avoir regardé un remake américain plus plaisant: "Lhomme à femmes", film de 1983 de Blake Edwards avec Burt Reynolds et Julie Andrews.
Revenons à l'essentiel, "La femme qui aimait les hommes".
Derrière ce titre francisé, surement plus convenable et vendeur, il y a un titre original très évocateur, m provocateur voir indécent « The Slut »...
En effet, ce film réalisé et interprété par une même femme Hagar Ben Asher décrit le quotidien de Tamar, une femme vivant librement et pleinement sa sexualité.
De ta belle présentation, je retiendrai l'audace d'une jeune réalisatrice de traiter et d'interpréter pour son premier long métrage un sujet aussi sensible et dérangeant.
Oui dérangeant, car il est toujours vrai mais aussi désolant voir injuste, je te rejoint sur ce point, de constater que, dans notre société actuelle, dite moderne et libérale, un homme hypersexuel soit forcément un tombeur, un Don Juan, un séducteur, mais qu'à l'inverse une femme ne peut être qu'une Salopes voir une pute...
Didier
merci pour la présentation de ce film, qui m'était totalement inconnu.
En revanche, le film de François Truffaut: "l'homme qui aimait les femmes" me parle.
Je l'avais déjà regardé dans le milieu des années 80.
Un film que je trouve plutôt fade, avec le recul, après en avoir regardé un remake américain plus plaisant: "Lhomme à femmes", film de 1983 de Blake Edwards avec Burt Reynolds et Julie Andrews.
Revenons à l'essentiel, "La femme qui aimait les hommes".
Derrière ce titre francisé, surement plus convenable et vendeur, il y a un titre original très évocateur, m provocateur voir indécent « The Slut »...
En effet, ce film réalisé et interprété par une même femme Hagar Ben Asher décrit le quotidien de Tamar, une femme vivant librement et pleinement sa sexualité.
De ta belle présentation, je retiendrai l'audace d'une jeune réalisatrice de traiter et d'interpréter pour son premier long métrage un sujet aussi sensible et dérangeant.
Oui dérangeant, car il est toujours vrai mais aussi désolant voir injuste, je te rejoint sur ce point, de constater que, dans notre société actuelle, dite moderne et libérale, un homme hypersexuel soit forcément un tombeur, un Don Juan, un séducteur, mais qu'à l'inverse une femme ne peut être qu'une Salopes voir une pute...
Didier