Erotisme et cinéma (17) : « Iris et les hommes », de Caroline Vignal (2023)

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Erotisme et cinéma (17) : « Iris et les hommes », de Caroline Vignal (2023) Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-01-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Erotisme et cinéma (17) : « Iris et les hommes », de Caroline Vignal (2023)
Une fois n’est pas coutume : je vais parler d’un film qui vient de sortir tout récemment en salle (mercredi 3 janvier) et que je suis allée voir il y a quelques jours.

Ce n’est pas en soit un film érotique, les scènes d’amour étant très pudiques, voire occultées. J’ai trouvé ce film intéressant par les questions qu’il soulève sur la sexualité féminine, la fidélité et les rapports au sein du couple. Je le recommande donc à ce titre.

C’est l’occasion pourquoi de reprendre une série de textes, dont le dernier a été publié le 2 mai 2023 : Erotisme et cinéma (16) : « Journal intime d'une nymphomane », de Christian Molina (2008).

LA REALISATRICE

Née en 1970, fille de diplomate, Caroline Vignal passe son enfance en Afrique du Nord. Sa découverte en 1986 du « Rayon vert » (film d’Eric Roehmer, couronné par le Lion d’Or du festival de Venise) a été déterminante dans sa vocation de cinéaste. Elle obtient son baccalauréat littéraire en 1989 en Tunisie, puis en 1992 une licence de lettres modernes et de technique et langage des médias à la Sorbonne. Elle étudie ensuite à la Femis, l’école nationale supérieure des métiers de l'image et du son, dont elle sort diplômée en 1997 (département « Scénario »). Son travail de fin d'études est le scénario de son futur film « Les Autres Filles ».

Caroline Vignal écrit des textes pour le théâtre, pour France Culture et pour la télévision.
Elle est l’auteure de deux autres longs métrages :

• « Les autres filles », film sorti en l’an 2000.
• « Antoinette dans les Cévennes », film de 2020, qui décrit, autour d’une randonnée, les relations d’une femme, Antoinette (avec déjà, Laure Calamy dans le rôle-titre), avec un homme marié et l’épouse de celui-ci. Ce film rencontre un grand succès — plus de 700 000 spectateurs — malgré la fermeture des cinémas pendant plusieurs mois à l’époque des confinements. Le film « Antoinette dans les Cévennes » a fait l'objet de huit nominations aux Césars 2021, notamment dans les catégories du meilleur film et du meilleur scénario original.

SYNOPSIS DU FILM

Iris (Laure Calamy) est une épouse et une mère de famille comblée. En apparence en tout cas. Car, malgré son mari aimant, ses deux filles, son cabinet dentaire qui marche, une seule chose lui manque : le sexe. Elle n'a pas fait l'amour depuis quatre ans, la faute à un mari qui semble la délaisser au profit de son travail. Sur le conseil d'une femme croisée à une rencontre parents-élèves, elle va s'inscrire sur une application de rencontres, non pour quitter son époux, mais pour coucher avec d'autres personnes dans des histoires sans lendemain.

Devenue accro aux sites de rencontres, Iris, qui a pris le pseudo d’Isis, multiplie les aventures avec des amants plus ou moins séduisants. Les prétendants affluent alors, comme s'il en pleuvait ! Iris redécouvre ainsi le plaisir en multipliant les rencontres furtives. Ses adultères vont se terminer par les retrouvailles sensuelles du couple. La morale est donc au final sauvée, en apparence du moins.

COMMENTAIRES

Plusieurs choses sont à retenir du film :
• La femme quadragénaire peut être encore épanouie dans sa sexualité ;
• Peut-on tromper son mari sans conséquences afin de raviver la flamme ?
• Quelle est la place du sexe dans nos vies ?

Le point fort du film de Caroline Vignal est sans aucun doute son refus catégorique de juger son personnage principal, en pleine exploration de sa propre sexualité.

Iris se dévoile avant tout par ses lectures en soirée, au lit, aux côtés d’un mari débordé, toujours sur son ordinateur et qui ne comprend pas les tentatives désespérées de son épouse de faire comprendre sa détresse affective à son mari. « Iris et les hommes » raconte surtout cela : les maladresses dans les couples qui pourtant se connaissent par cœur, la lente agonie de la communication et du désir.

Je retiens parmi les meilleures scènes, le moment où Iris défend le savoir dire « oui » au lieu du « non », lorsqu’il s’agit de consentement, au moment d’un repas avec les parents d’une camarade de sa fille, ou lorsqu’elle laisse ses frustrations ou pulsions de vie s’exprimer. Cette scène permet de comprendre la profondeur du traumatisme d’Iris, qui se heurte à sa fille aînée qu'elle trouve trop prude et proche de ses parents, à rebours de bien des comédies populaires où les parents passent le plus clair de leur temps à courir après l'attention de leurs enfants. Chez Caroline Vignal, c'est la mère de famille retrouvée qui donne une leçon d'épanouissement à la génération des adolescents.

Tout commence quand une femme lui glisse : « Vous avez pensé à prendre un amant ? Ça m’a sauvé la vie ». Iris a ouvert ainsi la boîte de Pandore, dont s’échappe une multitude d’hommes dès qu’elle télécharge sa première application de rencontre. Elle devient dès lors, comme « Belle de jour » avant elle, une femme uniquement guidée par son désir.

Bien qu’Iris ne soit pas à l’aise avec les applications de rencontre, cette mère de deux enfants qui ne couche plus avec son mari trouve un succès dingue depuis son inscription sur une application dédiée aux adultères en toute discrétion. Iris cherche à retrouver le bonheur à l’extérieur du foyer sans alerter son mari joué par Vincent Elbaz : c’est donc son activité de dentiste qui en pâtit, au grand dam de son assistante.

Des hommes, elle va en croiser une multitude, avec des profils différents, du séducteur sur le tard à un adepte des pratiques SM. Surtout, dans cette épopée sexuelle des plus pudiques – les rapports sexuels restent toujours hors-champ –, Caroline Vignal pose un doux regard sur tous ses personnages, Iris évidemment, mais aussi tous ces compagnons d’un jour ou d’un soir – la seule règle que s’impose Iris, ne jamais revoir le même homme, même lorsque le rendez-vous est idyllique. Il n’y a donc jamais de sarcasme mais une exploration bienveillante de la sexualité de tout un chacun, sous le sceau du consentement.

Plus qu’une Catherine Deneuve dans « Belle de jour », qui se voit châtiée d’avoir enfreint la morale bourgeoise, Iris ressemble davantage à une Alice au pays des merveilles, sidérée par ces nouvelles possibilités de rencontrer des hommes à chaque coin de rue. Débute alors un impossible marathon, une course au plaisir, dont les effets sont illustrés par une transformation physique subtile, mais visible. À mesure que les rencontres s’amoncellent, son désir se précise, elle ose aussi dire non et repousser les hommes dont les pratiques, par exemple SM, ne l’intéressent pas.

Ce film a l'audace de montrer des rapports furtifs, consentis et souvent drôles par leur maladresse. Laure Calamy incarne à merveille cette femme qui s'initie et s'épanouit sans éviter les attitudes et les propos excessifs. Iris est certes maladroite, et ne prend pas conscience de certains maux de la société actuelle – le consentement en tête – au profit d’une quête spirituelle et sexuelle qui prend le pas sur tout, ravageant sa vie personnelle et professionnelle. Elle est naïve, égoïste, mais également profondément triste et fatiguée, cherchant dans le regard des hommes un moyen de se reconnecter à un monde qui ne lui laisse plus de place.

Il s’agit d’une comédie positive et rythmée, au personnage principal sympathique. Le film fait le portrait touchant d’une femme qui se bat pour continuer à désirer, malgré l’âge, la sagesse du mariage et la rigidité de la société, avec un message très « libre » sur l’adultère. Épouse infidèle, qui défend le polyamour, Iris affiche pourtant son amour pour son mari s’affiche face à un mur d’incompréhension.

On assiste donc à la métamorphose d'Iris, de femme complexée et malheureuse, à une joie retrouvée dans l'expérimentation des sens qui révèle des failles existantes loin du bonheur affiché par ce couple bourgeois de la rive gauche parisienne.

Si dans « Iris et les hommes », il est question de désir et de droit au plaisir, il est aussi question d'amour. Le film offre à voir une renaissance au sein même de ce couple bourgeois qui a pris du plomb dans l'aile, à trop prendre pour acquis ce qui doit être renouvelé chaque jour. Ici encore, c'est grâce à tout le talent de Laure Calamy qu'on arrive à accepter la « réactivation » du couple qu'elle forme avec Vincent Elbaz, qui va finir par délaisser enfin son clavier et son activité salariée pour retrouver une attirance pour celle avec qui il a construit une famille. La jonction entre désir et amour pour cette femme est l'intérêt de cette histoire, construite avec finesse et beaucoup de sensibilité.

« Iris et les hommes » est une comédie de mœurs bien contemporaine. Contemporaine c'est sûr avec l'aspect de l'affranchissement via les sites de rencontre, les applis, l'addiction aux notifications qui ponctuent la journée.

Il est aussi question dans « Iris et les hommes » de polyamour, d’hédonisme, d’application de rencontres et de plaisir. Mais ces éléments servent surtout à construire le portrait d’une femme contemporaine, libre, déterminée à n’accepter ni l’ennui ni la fatalité. La force d’Iris est celle qui l’amène à mettre son couple en danger, comme elle est aussi celle qui lui permet de se défendre à l’instant où un potentiel amant éconduit force la porte de son cabinet dentaire… À ce moment-là, fugace, le film aborde avec une grande justesse le thème du consentement, frôle subtilement le drame, mais sans se départir de son humour.

CE FILM ET MOI

Mon point commun avec Iris est d’abord l’âge, celui de la quarantaine finissante, où la libido de la femme est toujours présente et exigeante. Ce besoin de plaisir qu’elle exprime, ce droit au plaisir, ce besoin de jouir, que son mari ne perçoit pas, sauf à la fin du film, est un autre point commun. Je retiens de ce film le message du droit de la femme au plaisir, un droit essentiel, élémentaire, y compris pour une femme mariée non satisfaite dans son couple.

Le fait d’être l’épouse d’un mari candauliste oppose radicalement nos situations. De même, je peux dire que si mes relations furent, au début, frustrantes avec Philippe, celui-ci est peu à peu devenu un amant performant. Ce n’est nullement parce que je suis frustrée dans mon couple que j’ai des relations extraconjugales. C’est parce que je suis hypersexuelle et parce que j’y suis encouragée par un mari candauliste.

Parce que Philippe est candauliste, nous nous sommes peu retrouvés dans des situations de véritable adultère. Et quand il y a eu crise, ce fut parce que j’étais tombée amoureuse d’un autre, devenu rival de Philippe, comme ce fut le cas avec Hassan, N ou, plus récemment, de Luigi.

L’adultère est par définition un mensonge et une trahison. J’aime cependant qu’à la fin du film, la métamorphose d’Iris fait renaitre le désir de son mari. L’adultère peut-il être aussi une arme de séduction ?

REFERENCES :

• https://www.vogue.fr/article/iris-et-les-hommes-caroline-vignal-interview-laure-calamy-film

• https://www.abusdecine.com/critique/iris-et-les-hommes/

• https://www.troiscouleurs.fr/article/iris-et-les-hommes-de-caroline-vignal-critique

• https://www.cineserie.com/news/cinema/ffa-2023-on-a-vu-iris-et-les-hommes-la-nouvelle-comedie-avec-laure-calamy-5799915/

• https://www.lebleudumiroir.fr/critique-iris-et-les-hommes/

• https://www.lefigaro.fr/cinema/notre-critique-de-iris-et-les-hommes-metro-boulot-libido-20240102

Les avis des lecteurs

Merci, cher lecteur!

Histoire Erotique
Merci Olga pour les 2 puissantes analyses des fils, j ai vu les 2 et effectivement le sujet de l adultère désir, du plaisir féminin y est abordé de manière très naturelle , et dans les 2 cas c'est à cause d'un relâchement de libido du conjoint pourtant amoureux , le mari dans Iris,l'épouse dans Antoinette. Et Laure Calamy extra dans les 2 rôles

Un grand merci chère Liberté6433, pour ce commentaire et ce témoignage.

Bonjour Olga T 😈
Je tenais particulièrement à voir ce film..et il m a plus autant que toi. Parce que cette femme aime son mari, parce que frustrée,parce les sites de rencontres. Tout ça je l ai connu. J ai proposé à mon ex depuis 30 ans, d avoir recours au libertinage, juste histoire de voir comment il réagissait à la vue de partenaires devant nous. Je n ai même pas pu lui expliquer que nous n avions pas besoin d échanger, mais juste regarder..il a dit qu'il serait juste incapable de me partager sans aller au-delà d explications. Et je n ai pas voulu le tromper en partageant le même toit. Et sincèrement je commençais à regarder les autres hommes. Donc je l ai quitté. J ai voulu voir ce film car il confirme ce dont je présentais que rien n est écrit dans le marbre (italien😉) et je suis devenue au fur et à mesure la femme que tu as pu lire dans mes écrits ici. J ai fait des rencontres sublimes, parfois des moins importantes. Mais quelle évolution en 3 ans bientôt. C est extraordinaire !
J ai toujours été libre avec mes filles et je pense que j'aurais pu leurs dire la même chose qu Isis. J ai aimé ce personnage qui a évolué au fur et à mesure des ses rencontres, comme moi. J ai connu le père de mes enfants à l'âge de 17 ans. Et fidèle jusqu'à notre séparation. J avais beaucoup de choses à apprendre...et j en ai appris pas mal😈🔥💦
Merci pour les détails sur cette réalisatrice j aime beaucoup cette actrice qui a souvent des seconds rôles.
Et oui, les même références dans ma tête que toi Deneuve et bien d autres films sur ce sujet.

Liberté6433 🫦

Oups, pas 2012, 2019!

Merci Micky.
Oui ce droit au plaisir après 40 ans (et plus) ne doit plus être un sujet tabou
Le film de Charlotte Gainsbourg auquel tu penses, j'y ai consacré une chronique: Voir "Erotisme et cinéma (2) : « Nymphomaniac », de Lars Von Trier (2013)" publié ici le 7 décembre 2012

Superbe chronique sur un film qui mérite vraiment d'être vu. Le sujet "femme de 40 ans et le sexe" est tellement peu traité qu'il décape forcément. On pense aussi à ce film avec Charlotte Gainsbourg dont j'ai oublié le titre. Encore merci Olga.

@ Tony L, je te souhaite que tout se passe au mieux pour ton couple et les enfants.

Histoire Coquine
Non, quoi qu'il arrive, ça sera mon enfant.
Ça, c'est bien clair avec mon épouse et les géniteurs.
On est mariée, donc c'est moi qui le reconnaît.
Tout est clair.
J'aime ma femme, elle m'aime aussi, sauf que pour le moment, sa libido est débordante.
Elle a faim de queues et de ses amants.
Elle m'a rassuré ce soir, en me disant qu'elle m'aimait, et je n'en doute pas.
Sauf que pour le moment, elle a faim de queues (se sont ses propres mots).
Donc je n'ai aucun doute de son amour pour moi.
Je vais juste l'accompagner dans ses baises avec ses amants réguliers et de passage.
Je m'occupe juste de protéger notre fils.
Mais je l'aime plus que tout et elle aussi.
Qu'elle profite, avant la naissance de notre 2e bébé.
Tony L

Histoire Libertine
Pour Tony L ça rappelle votre histoire andreperp MKmy Life.
Il est présent sur ce site.
Finalement vous aussi avez le cul entre 2 chaises ce n’est pas aussi rose que ce vous avez décris.
Surtout que le parrain est le père biologique de l’enfant le risque c’est qu’il décide de vous faire sauter la garde en demandant 1 test de paternité.
Pour peu que votre femme donne son aval c’est mort.
Je vous souhaite bon courage.
La chipie

@ lecteur inconnu, cela regarde Tony L et son épouse. Personne d'autre!

Histoire Erotique
@ Olga, c'est un point essentiel. Sauf que, de ce qu'il en a dit, Tony L n'est pas le géniteur de cet enfant! Il est donc libre de sa décision

@ Tony L, c'est en effet un point essentiel

Histoire Coquine
Ok
Merci beaucoup pour tes conseils
En sachant que mon épouse attend notre 2e enfant
Tony L

@ Tony L, je vais te répondre, même si on est assez hors sujet par rapport à la publication. Je dis "un peu" car, même si tu es au courant et consentant, la situation que tu décris n'est plus du candaulisme. On est même ici plus que dans du cuckold, où le mari est humilié et bafoué, mais dans de l'adultère. Il semble, toujours selon ce que tu décris, que ton épouse ait des sentiments pour l'un de ses amants, celui qui vient trois fois par semaine passer la nuit avec elle. Et surtout quelle est ta place dans cette configuration? Elle est de plus en plus réduite, à ce qu'il semble.
Oui nous avons connu des situations où je suis tombée amoureuse de mon amant, et ce fut le cas il y a encore quelques mois lors d'un séjour à Rome, comme je le décris dans une série en cours de publication (la prochaine publication sera l'épilogue).
Mais jamais nous n'avons été jusque-là, même du temps où j'étais sous la coupe de l'abominable Rachid.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais la seule recommandation que je puisses te faire est d'avoir une explication franche avec ton épouse, qu'elle dise sincèrement quels sont ses sentiments pour cet amant et pour toi, et que tu lui fasses part franchement ton mal-être. A partir de cette situation, il t'appartiendra de décider ce que tu comptes faire.

Histoire Coquine
Merci beaucoup Olga, pour vos retours.
Ses amants sont de plus en plus présents à la maison.
Son amant Black vient dormir 3 fois par semaine à la maison pour la démonter.
Je sents que mon épouse a de plus en plus de sentiments pour lui.
Et le weekend, son amant de 73 ans vient le vendredi soir au dimanche.
Il y a une sorte de rivalité entre eux.
Ma femme a aussi beaucoup de sentiments pour le géniteur de notre garçon, qui est d'ailleurs le parrain de notre fils.
Les 2 espèrent d'ailleurs être le géniteur de notre futur enfant.
Je ne trouve plus trop ma place dans notre couple.
Je ne dors que 2 nuits par semaine avec ma chérie.
J'ai peur de la perdre, même si elle me rassure.
Mais je la vois ou l'entend se faire défoncer quasiment tout les jours par ses amants.
J'aime aussi cette place de candauliste cocu, que j'apprécie.
Mais j'ai un peu peur qu'elle tombe amoureuse, de l'un d'eux, ou des 2.
Elle en demande de plus en plus, et j'ai l'impression qu'elle veut me rendre jaloux, même si elle sait que j'apprécie ma position.
Je sais que tu as vécu ce genre de situations.
Que pourrais tu me donner comme conseils ?
Tony L

Merci Bernard!

Histoire Erotique
On en apprend tous les jours avec Olga!
Et toujours avec une écriture parfaite.
Je ne connais pas ces 2 films (Aïe, pas sur la tête...), mais pas sûr que le dernier passe dans l'unique complexe ciné de ma petite ville.
Par contre, pour Antoinette, Internet sera d'un grand secours.
Bernard

@ Tony L, merci pour vos témoignages. Vous êtes bienvenu sur ma page. Mais si vous souhaitez raconter votre parcours avec votre épouse, pourquoi ne pas vous inscrire sur le site. Et si vous le souhaitez, c'est bien volontiers que je vous aiderai dans ce travail d'écriture

@ Lætitia, je ne connaissais pas "Antoinette" que je n'avais pas vu à l'époque. je suis allée voir "Iris",d'une part à cause des critiques contradictoires, d'autre part à cause des thèmes sous-jacents.

Histoire Coquine
Merci Olga pour ta réponse
Mon épouse est en pleine libido, et presque innaretable.
On a encore fait une soirée chaude ce samedi.
Soirée gang bang, avec 8 hommes dont ces 2 réguliers.
Les 6 autres ont été choisies par ma chérie et moi.
Une soirée incroyable, où ma femme était la reine.
Démontée par tous ces mecs, qui lui ont donné du plaisir.
Baisée sans capotes par ces 2 réguliers, et les 6 autres protégés.
Incroyable expérience, ou elle était la reine de la soirée, avec beaucoup de respect.
J'ai vu ma chérie jouir comme jamais, et se faire baiser et tenir la nuit et épuiser ses prétendants.
Tout ses orifices y sont passé.
J'ai branlé ces 8 queues de 25 à 73 ans (son régulier), à lui mettre dans ses orifices, c'était magique.
Quel plaisir de les faire gicler pour son plaisir.
Je n'avais pas le droit de me branler.
Je l'ai léché qd elle était pleine de ses 2 réguliers, et aussi qd les autres l'arrosais.
Je me découvre une autre personalitée.
Branler tout ces mecs en rut pour le plaisir de mon amour.
Je me suis branlé qd tout le monde était parti.
On a passé la nuit ensemble quand tout le monde était parti.
Je ne lui ai pas fait l'amour, comme convenu entre nous.
Mais j'ai dormi avec ma chérie, avec tout le plaisir que lui avait donné ses amants.
Elle était recouverte de sperme, et j'étais aux anges de la voir dans cet état, et de passer le reste de la nuit dans ses bras.
Tony L

Antoinette vaut le coup d’être vu. Je ne comprends pas trop l’avalanche de récompenses qu’il a reçu, ce n’est pas un chef d’œuvre, mais ça reste un film assez sympathique avec des passages plutôt drôles.
C’est ce qui m’a poussée à aller voir Iris.
Tant pis (pour moi)

@ Luc, merci.
@ Lætitia, comme répondu à Dyonisia, ce n'est en effet pas le film du siècle et la critique a été mitigée, même si je suis moins sévère que toi.
Tu as raison de dire que la scène d'imitation de la comédie musicale est assez ridicule. Je l'ai davantage mentionné ici par rapport aux sujets traités, à savoir celui du droit au plaisir, de la crise de la quarantaine, du couple. Ton commentaire me donne envie de voir "Antoinette dans les Cévennes" film de la même réalisatrice et avec la même actrice principale, sorti en plein confinement.
Bises

J’ai vu et je n’ai pas aimé.
Cliché sur cliché, poncif sur poncif on s’aperçoit rapidement qu’il n’y a rien dans ce film, hormis le vide intersidéral et aligner les idées reçues et l’ensemble des théories wokistes.
C’est vite lassant et répétitif.
On peut ajouter un passage ridicule qui voulait surement donner du rythme à un film que même ceux qui l’ont fait trouvaient plat, le semblant de comédie musicale. Là pour moi, ça devient quasi gênant.
Bref on est loin de la fraicheur d’Antoinette dans les Cévennes, qui sans casser trois pattes à un canard avait certains mérites (bien réalisé, bien joué, un message féministe sensé).
Là franchement, les pérégrinations de ce couple de bobos m’a complètement laissée indifférente.

Voilà très chère Olga, comme tu peux le constater, je n’ai pas du tout aimé. Pire, j’en suis à regretter les deux places payées pour ce film. Chose rare.

Histoire Erotique
C'est un plaisir que de retrouver tes chroniques cinéma, Olga, ça me manquait
Luc

Ce n'est absolument pas ça, chère lectrice anonyme!

Histoire Libertine
Si ça t'a parlé, c'est que tu cherches à justifier ton comportement récent avec ce Luigi!

@ Didier, merci et bon film!
@ Paul, un peu de patience! C'est écrit et ce sera en ligne dans quelques jours

Histoire Erotique
Ce n'est pas ce genre de publication que j'attendais, mais la suite et l'épilogue de ton voyage à Rome. Même si tu as "éventé" cette fin, en confirmant que tu es restée avec Philippe, j'aimerai comprendre ton cheminement, car tout laissait présager le contraire!
Paul

Histoire Erotique
Olga,
C’est encore une belle chronique cinématographique que tu nous fais là avec ce nouvel écrit.
Ta présentation argumentée et très détaillée me donne vraiment envie de voir ce film récent.
De plus, Caroline Vignal est une réalisatrice que j’apprécie pour ses films axés sur la femme avec sa vision de l’amour, de l’adultère...
Merci encore pour cet excellent travail,
Didier

@ tu es trop indulgente, ma chère muse. Je ne suis pas critique de cinéma et ce n'est pas le film du siècle. Mais il m'a semblé qu'il conduisait à quelques réflexions intéressantes sur le droit de la femme au plaisir et sur le couple.

Merci Olga, grand merci !
Je me posais justement la question de voir ou non ce film, n'ayant jamais totalement confiance dans les commentaires des média, souvent inspirés par les dossiers de presse ou le "main stream" du moment.
Cette analyse, que ne renierait pas un critique de qualité, m'a apporté une réponse... positive ! :)



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