Et il continue de pleuvoir
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-05-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Et il continue de pleuvoir
Jpj, Vannes mai 2015
Elle a décroché ses chevilles de derrière mon dos. Ses jambes se sont allongées le long des miennes et je sentais contre moi la chaleur de ses cuisses.
Puis elle a voulu les fermer comme pour m'emprisonner en elle.
Je me suis soulevé pour laisser glisser ses genoux entre les miens et j'ai accompagné son mouvement en serrant ses cuisses des miennes.
Sa tête s'était échappée de l'oreiller et gisait, menton haut, basculée en arrière sur le drap, yeux clos, bouche ouverte sur ses dents blanches brillantes de nos salives mêlées.
Elle est restée longtemps ainsi savourant sa quiétude au rythme de plus en plus lent de ses contractions intimes.
Puis après un dernier soubresaut, comme fermeture de parenthèse, elle a roulé par côté, m'entraînant sous elle.
Elle souriait et m'a dit, viens je vais préparer le souper, des coquillages pour commencer et un bon poisson ensuite, cela t'ira-t-il ?
Elle était déjà debout et tirait mon bras en chahutant pour me faire lever et m'entraîner à la douche.
La douche était grande et bien éclairée par un gros hublot en hauteur.
Je la regardais qui s'ébrouait sous le jet puissant d'eau chaude.
Elle était fille solide, grande et musclée. Ses hanches larges accentuaient la finesse de sa taille et son thorax large portait avec bonheur deux seins amples aux larges aréoles sombres.
Ses cheveux bruns étaient collés à son crâne lui faisant comme un casque dégoulinant.
Ses cuisses puissantes encadraient une toison noire et bouclée qui couvrait haut son ventre et pendait bas comme barbichette de chèvre.
Quand elle s'est retournée pour savonner ses mollets et ses pieds, j'ai vu que l'intérieur de ses fesses était lui aussi largement profondément velu.
Elle m'a attiré à elle sous le flux d'eau chaude et s'est collée, des seins et du pubis contre moi. Elle m'a frotté de son gant de crin ensavonné, m'étrillant comme on fait à un cheval.
Mes bras, mes cuisses, mon ventre, mon dos, mes épaules.
Et l'eau coulait sur nos têtes encore plus fort qu'au dehors.
On sentait bien qu'elle aimait ça, l'eau, qu'elle y était dans son élément, cette Bécassine !
Elle m'a donné une vareuse bleue et un pantalon de pécheur. J'ai complété du pull de grosse laine shetland bien chaud, qui était déjà mien.
Elle a remis ses bas de coton blanc, son petit haut façon col roulé sans manche et dessus une robe chasuble de laine tricotée écrue qui estompait ses formes.
Diana Krall avait fini sa prestation et pendant que ma Bretonne s'affairait aux fourneaux, j'ai fouillé l'étagère à CD. J'ai d'abord hésité entre Mélody Gardot et Stacey Kent. Et puis j'ai choisi un Georges Brassens, un des premiers disques, La mauvaise Réputation.
Je me souvenais du Petit Cheval blanc dans le mauvais temps et aussi du Parapluie, de cette rencontre sous un orage.
Je pensais que ces deux histoires s'étaient mal terminées...
Le petit cheval disparu dans un éclair blanc et la belle abritée partie gaiement vers son oubli.
Je pensais aussi, toujours dans l'œuvre de Brassens, à cette histoire de paratonnerre, à cette voisine venue se réfugier dans ses bras dans son lit un soir d'orage, et puis elle aussi partie, définitivement partie, dès les nues éclaircies, dissipées.
Je pensais, pourtant Brassens n'est pas breton ... l'est de Séte, lui, côté soleil, Golfe du Lion. Étonnant qu'il ait ainsi chanté ces histoires de pluie, d'orages.
Bécassine avait préparé une grosse platée de spaghetti avec des coquillages poêlés, coques, palourdes, pétoncles, clams. L'odeur d'ail grillé emplissait sa baraque.
Moi je la matais dans sa cuisine et je pensais à la toison épaisse entre ses cuisses, dessus ses bas blancs, cachée par la robe de lainage et emballée de la grande culotte blanche.
Dans ma tête dansait un goût de revenez-y.
Elle me dit, ici, avec toute l'eau qu'on a, on ne boit que du pinard. Va au cellier, derrière et nous ramène une bonne bouteille de muscadet.
A table, elle m'a longuement raconté sa vie de pécheur breton, fille au milieu des hommes, un peu machos les mecs, mais qu'elle avait apprivoisés et qui respectaient la femme rude et solide qu'elle était.
Elle m'a raconté les aubes, embarquements avec la marée dans la froidure et le mouillé. Le lever des filets et tous ces poissons qu'il fallait dégager des mailles, encore vivants vifs agités. Et puis les odeurs dans les bacs au retour, puis la criée.
Elle m'a dit, je n'ai pas de petit ami. Avoir un petit ami ici, loi commune tradition, c'est mariage et maternités.
Elle m'a dit, moi je reste libre et mes amours je les trouve ailleurs qu'en pays breton, sur FB, sur Meetic, sur Twitter.
J'ai alors compris que j'étais l'un de ceux-ci. Que juste je prenais mon tour, au suivant...
A-t-on le droit de faire la fine bouche quand on a devant soi, au delà d'une large platée de spaghetti aux coquillages, une superbe Bretonne aux coques brunes bouclées sauvages éclairée de rouge par la cheminée crépitante ?
Et qu'on pense à sa toison luxuriante que l'on sait et que l'on espère, après le dessert, brouter.
Je lui ai dit l'intérêt que j'avais pour ses yeux turquoise et elle a tout compris. Elle m'a dit, ne te fatigue pas, je sais très bien que les garçons n'ont, quand ils mangent à ma table, qu'une idée en tête, m'amener à mon lit et m' y mettre et remettre.
Rassure-toi, cela me convient, parfaitement. Quand nous aurons fini les pâtes, nous prendrons un petit calva et tu me feras danser des rocks de Chuck Berry et Jerry Lee Lewis. Moi, j'aime ça. Il n'y a rien de meilleur que l'accord des corps dans la danse.
Moi quand je m'entends bien avec un gars, alors tout va bien, le rock, les discussions, le cul, tout.
Le calva qu'elle buvait à grandes lampées titrait au moins soixante et moi je m'étouffais.
Elle a mis plein tube les rocks qu'elle avait dit et m'a attrapé par la main pour m'entraîner.
Sa robe chasuble a très vite été de trop et elle l'a laissé glisser à ses pieds, la chassant vers un coin de la pièce.
Elle était superbe en culotte avec son haut col roulé bien plein de nibars lourds qui dansaient en cadence et ses cuisses moulées des bas clairs dim-up qui montaient haut jusqu'à ses fesses.
Les ponchos qui chaussaient ses pieds faisaient tache de couleur chaude, rouge, jaune et traçaient les mouvements de ses pieds.
Elle a décidé que le pull shetland et ma marinière étaient superflus et les a ôté, haut les mains, pour les envoyer rejoindre sa chasuble dans le coin.
Elle dansait avec violence dans les gestes et j'avais du mal à la contenir, à la mener. Mais j'étais en désir et je passais mes mains partout. Rien n'est meilleur que de danser en harmonie avec une fille qui aime ça et raffole des mains du cavalier sur son corps.
Surtout sur ses seins, pointus saillants, énormes, à déchirer son haut. Des seins fabuleux, de légende, divergents, orgueilleux. Des seins dont on pensait qu'ils participaient de la rythmique du rock comme guitare basse ou grosse caisse.
Mais aussi sur ses fesses, rebondies, pleines, quasiment callipyges. Fesses chaudes sous la culotte fine emboîtante. Fesses qui répondaient à la caresse, chaque fois, par une légère cambrure de bon accueil.
Moi je passais ma main à sa taille, ravi de la sentir si fine sous mes doigts, si fine alors que cette femelle puissante me montrait la force de ses bras de ses cuisses, la largeur de ses hanches et sa détermination à mener la danse.
Quand Chuck Berry eut sonné les derniers rifles de Caroll, elle s'est blottie dans mes bras en tendresse. Son pubis cherchait et cherchait, de droite de gauche, en haut en bas. Je comprenais parfaitement son langage.
D'autant qu'elle ne disait plus rien.
Je l'ai menée à nouveau à son lit, champs de bataille de nos ébats précédents.
Elle l'a rapidement baptisé et s'est coulée, tout'habillée, entre les draps.
Elle m'a dit, viens. Mais d'abord quitte çe futal de marin qui pue la poiscaille.
J'étais tout nu près d'elle et ce dût lui plaire car elle a filé sous la couette chercher, de ses lèvres de sa langue, mon gland qu'elle a engoulé de tendre aspiration.
Elle, était vêtue de son haut, de ses bas et de sa grande culotte. Néanmoins je prenais mon pied à la caresser par dessus les étoffes et subrepticement sur la peau fine du haut des cuisses, des épaules et du cou. Et aussi passant les mains sous son haut, sur le nu lisse de sa taille, redescendant sur le galbé osseux de ses hanches.
Tandis qu'elle allait et venait de sa bouche de ses lèvres le long de ma tige j'avais empaumé ses deux seins, les portant comme fardeaux dans mes mains. Au creux de mes mains je sentais ses tétons qui pointaient, fraises contre mes paumes.
Elle a interrompu sa caresse dés les prémisses de mon plaisir, me laissant, à la fois frustré et satisfait de potentialité future.
J'étais en désir de réciprocité et de brouter son entre-jambe. Et cette toison épaisse qui lui remontait les fesses jusqu'au coccyx.
J'ai voulu lui baisser la culotte
Mais elle a refusé
Elle a dit, ma culotte c'est moi qui l'ôte, quand je l'ai décidé.
Et que quand.
Elle devait l'être, décidée, car elle s'est roulée sur le dos, a levé ses jambes haut et a fait glisser la grande culotte à ses chevilles d'un mouvement rapide et élégant. Puis de battements de ses pieds, l'a envoyé valdinguer.
J'ai pensé, saura-t-elle la retrouver ? Plus tard ?
Elle est revenue allongée sur le ventre, le nez dans l'oreiller, croupe haute, me présenter ses fesses ouvertes et la toison épaisse qui les habillait.
Mon nez, mes lèvres ma bouche s'étaient enfouis en elle, mes deux mains écartant les deux globes pour aller au plus profond.
Les poils longs frisés qui habitaient la vallée donnaient sensations suaves.
Ma langue avait trouvé le petit trou aux contours striés et cherchait à forcer sa réticence.
Tout à coup la réticence est tombée et le sphincter anal s'est ouvert comme pour m'avaler.
Porte étroite, toujours prompte à se refermer.
J'étais à genoux derrière elle, le nez dans sa craque et la bouche collée à son anus comme pour la rassasier, ravitaillement en vol.
Et ma bouche salivait et donnait donnait et Bécassine n'en laissait rien perdre, s'ouvrant pour recevoir toute l'eau que j'avais à offrir.
Son odeur de cul n'avait rien de repoussant, bien au contraire et je me plaisais à penser qu'elle se nourrissait sainement, probablement de poissons frais et de légumes locaux.
Ce qui exacerbait mon émoi était la luxuriante pilosité qui faisait nid autour d'elle.
Mon nez, mes joues, mon menton s'enfouissaient dans sa toison chatouillante et n'en pouvaient plus de bonheur.
Manifestement, elle y prenait elle aussi son pied, le bassin cambré haut, en attente.
La tête cachée profondément dans l'oreiller.
Moi je bandais haut et fort et n'ai pas hésité un instant à présenter mon dard à la porte étroite.
A genoux derrière elle tête plongée dans l'oreiller et croupe haute offerte.
Elle a lancé ses deux bras en arrière pour choper ses deux globes fessiers, les écarter les ouvrir et présenter son fondement à ma visite, accueillante.
Espiègle, j'ai pensé, ce serait amusant de faire erreur de cible, de refuser son offrande.
Mais je n'ai pas eu cette force d'âme et l'ai enfilée analement, profondément subrepticement, sans crier "gare"
Manifestement, elle aimait ça. Et n'attendait que ça, le cul haut et le nez dans l'oreiller.
Sacrée luronne, ma Bretonne.
Étroite et profonde ... elle était à mon goût la Bécassine !
J'ai vu sa main qui venait farfouiller sa toison, chercher quelque chose qui participerait à son émoi. Et moi, indifférent, je besognais son fion, machinalement mécaniquement, cherchant à la fois son plaisir et le mien, inconscient qu'elle prenait chemin de traverse pour, elle, atteindre son nirvâna.
Étonnement rien n'est venu, ni de mon côté ni du sien.
Elle m'a dit, du fond de son oreiller, va l'enculade est posture difficile, ne marche pas à tous les coups. Nous y reviendrons, veux-tu plus tard, quand nous nous connaîtrons mieux.
Moi, l'idée, rien que l'idée de la mieux connaître bientôt me plaisait.
Déjà.
J'ai quitté son fondement en un doux bruit de succion trompette bouchée. Son cul devant mon nez s'est refermé, rondelle striée de vingt rayons convergents au coeur des poils noirs.
L'odeur qu'elle exhalait me confirmait la nature exacte de la porte étroite. Je n'étais pas dégouté, juste j'avais envie d'y revenir.
Elle m'a dit du fond de l'oreiller, va à la douche laver ta queue et vite me reviens.
Sûr qu'il le fallait.
Quand je suis revenu, astiqué, séché, elle m'a pris dans ses bras et ma bouche est venue à son sein droit. Le téton était dressé et j'ai tété. Réflexe. Réminiscence d'enfance. Mon subconscient a basculé et j'ai retrouvé au fond de moi des souvenirs oubliés.
Elle le savait, qui me berçait doucement en murmurant une douce mélopée.
Je me suis coulé contre elle, elle a éteint la lumière. J'étais nu, elle portait encore ses bas et son haut de maille. J'ai voulu la dévêtir en lui susurrant à l'oreille faire l'amour à une femme en chemise, c'est comme manger une orange non épluchée...
Elle m'a dit, ainsi sont les oranges, amères. N'aimes-tu pas les oranges amères.
Moi, je ne savais pas.
Dans la pièce à côté le feu dansait. Sous la couette nous étions bien tous deux. J'ai fait glisser son haut de maille sur son thorax, par dessus ses seins en prenant garde à ne pas blesser ses tétés pointés. Il faisait tour du cou et j'ai osé le remonter dessus sa frimousse. Et le jeter bas du lit.
Je n'ai rien entrepris concernant ses bas. Les bas sont douceur de caresse surtout en haut quand ils font place à la fraîcheur de la peau.
Moi j'aime vraiment ça.
Et le frisé de la touffe juste au dessus.
Et la moiteur d'entre les cuisses
Et l'odeur forte qui en émane.
La tempête faisait rage dehors et la chaleur de la couette avec nous deux serrés dessous était havre.
J'entrepris de biser sa bouche ses lèvres, nos deux têtes posées sur l'unique oreiller de son lit de célibataire. Nous jouions de nos langues en petits bécots.
Nos jambes emmêlées, nos bras enserrant nos corps réciproquement, nos ventres collés l'un à l'autre, chauds.
Puis elle s'est tournée, me disant l'heure est venue de dormir, viens t'en contre moi, fais cuiller.
Ses fesses rebondies étaient tendues vers moi, occupant toutes mes pensées. Elle avait levé ses cuisses, ses genoux presqu'au menton. Mes mains sont venues à ses seins et ma bite n'a pas eu besoin de chercher pour se retrouver, tendue, gland épousé de ses douces gluances au milieu de la fourrure.
J'ai senti son aspiration, comme en sables mouvants et les contractions de ses villosités qui m'engloutissaient au plus profond d'elle.
J'ai joué de l'archet et elle a gémi, elle a chanté.
Le temps a duré longtemps puis sa voix s'est tue
Elle s'était endormie.
Ses entrailles étaient douces et ma tige s'apaisait doucement.
Mon souvenir est que ce fut un rêve...
Elle a décroché ses chevilles de derrière mon dos. Ses jambes se sont allongées le long des miennes et je sentais contre moi la chaleur de ses cuisses.
Puis elle a voulu les fermer comme pour m'emprisonner en elle.
Je me suis soulevé pour laisser glisser ses genoux entre les miens et j'ai accompagné son mouvement en serrant ses cuisses des miennes.
Sa tête s'était échappée de l'oreiller et gisait, menton haut, basculée en arrière sur le drap, yeux clos, bouche ouverte sur ses dents blanches brillantes de nos salives mêlées.
Elle est restée longtemps ainsi savourant sa quiétude au rythme de plus en plus lent de ses contractions intimes.
Puis après un dernier soubresaut, comme fermeture de parenthèse, elle a roulé par côté, m'entraînant sous elle.
Elle souriait et m'a dit, viens je vais préparer le souper, des coquillages pour commencer et un bon poisson ensuite, cela t'ira-t-il ?
Elle était déjà debout et tirait mon bras en chahutant pour me faire lever et m'entraîner à la douche.
La douche était grande et bien éclairée par un gros hublot en hauteur.
Je la regardais qui s'ébrouait sous le jet puissant d'eau chaude.
Elle était fille solide, grande et musclée. Ses hanches larges accentuaient la finesse de sa taille et son thorax large portait avec bonheur deux seins amples aux larges aréoles sombres.
Ses cheveux bruns étaient collés à son crâne lui faisant comme un casque dégoulinant.
Ses cuisses puissantes encadraient une toison noire et bouclée qui couvrait haut son ventre et pendait bas comme barbichette de chèvre.
Quand elle s'est retournée pour savonner ses mollets et ses pieds, j'ai vu que l'intérieur de ses fesses était lui aussi largement profondément velu.
Elle m'a attiré à elle sous le flux d'eau chaude et s'est collée, des seins et du pubis contre moi. Elle m'a frotté de son gant de crin ensavonné, m'étrillant comme on fait à un cheval.
Mes bras, mes cuisses, mon ventre, mon dos, mes épaules.
Et l'eau coulait sur nos têtes encore plus fort qu'au dehors.
On sentait bien qu'elle aimait ça, l'eau, qu'elle y était dans son élément, cette Bécassine !
Elle m'a donné une vareuse bleue et un pantalon de pécheur. J'ai complété du pull de grosse laine shetland bien chaud, qui était déjà mien.
Elle a remis ses bas de coton blanc, son petit haut façon col roulé sans manche et dessus une robe chasuble de laine tricotée écrue qui estompait ses formes.
Diana Krall avait fini sa prestation et pendant que ma Bretonne s'affairait aux fourneaux, j'ai fouillé l'étagère à CD. J'ai d'abord hésité entre Mélody Gardot et Stacey Kent. Et puis j'ai choisi un Georges Brassens, un des premiers disques, La mauvaise Réputation.
Je me souvenais du Petit Cheval blanc dans le mauvais temps et aussi du Parapluie, de cette rencontre sous un orage.
Je pensais que ces deux histoires s'étaient mal terminées...
Le petit cheval disparu dans un éclair blanc et la belle abritée partie gaiement vers son oubli.
Je pensais aussi, toujours dans l'œuvre de Brassens, à cette histoire de paratonnerre, à cette voisine venue se réfugier dans ses bras dans son lit un soir d'orage, et puis elle aussi partie, définitivement partie, dès les nues éclaircies, dissipées.
Je pensais, pourtant Brassens n'est pas breton ... l'est de Séte, lui, côté soleil, Golfe du Lion. Étonnant qu'il ait ainsi chanté ces histoires de pluie, d'orages.
Bécassine avait préparé une grosse platée de spaghetti avec des coquillages poêlés, coques, palourdes, pétoncles, clams. L'odeur d'ail grillé emplissait sa baraque.
Moi je la matais dans sa cuisine et je pensais à la toison épaisse entre ses cuisses, dessus ses bas blancs, cachée par la robe de lainage et emballée de la grande culotte blanche.
Dans ma tête dansait un goût de revenez-y.
Elle me dit, ici, avec toute l'eau qu'on a, on ne boit que du pinard. Va au cellier, derrière et nous ramène une bonne bouteille de muscadet.
A table, elle m'a longuement raconté sa vie de pécheur breton, fille au milieu des hommes, un peu machos les mecs, mais qu'elle avait apprivoisés et qui respectaient la femme rude et solide qu'elle était.
Elle m'a raconté les aubes, embarquements avec la marée dans la froidure et le mouillé. Le lever des filets et tous ces poissons qu'il fallait dégager des mailles, encore vivants vifs agités. Et puis les odeurs dans les bacs au retour, puis la criée.
Elle m'a dit, je n'ai pas de petit ami. Avoir un petit ami ici, loi commune tradition, c'est mariage et maternités.
Elle m'a dit, moi je reste libre et mes amours je les trouve ailleurs qu'en pays breton, sur FB, sur Meetic, sur Twitter.
J'ai alors compris que j'étais l'un de ceux-ci. Que juste je prenais mon tour, au suivant...
A-t-on le droit de faire la fine bouche quand on a devant soi, au delà d'une large platée de spaghetti aux coquillages, une superbe Bretonne aux coques brunes bouclées sauvages éclairée de rouge par la cheminée crépitante ?
Et qu'on pense à sa toison luxuriante que l'on sait et que l'on espère, après le dessert, brouter.
Je lui ai dit l'intérêt que j'avais pour ses yeux turquoise et elle a tout compris. Elle m'a dit, ne te fatigue pas, je sais très bien que les garçons n'ont, quand ils mangent à ma table, qu'une idée en tête, m'amener à mon lit et m' y mettre et remettre.
Rassure-toi, cela me convient, parfaitement. Quand nous aurons fini les pâtes, nous prendrons un petit calva et tu me feras danser des rocks de Chuck Berry et Jerry Lee Lewis. Moi, j'aime ça. Il n'y a rien de meilleur que l'accord des corps dans la danse.
Moi quand je m'entends bien avec un gars, alors tout va bien, le rock, les discussions, le cul, tout.
Le calva qu'elle buvait à grandes lampées titrait au moins soixante et moi je m'étouffais.
Elle a mis plein tube les rocks qu'elle avait dit et m'a attrapé par la main pour m'entraîner.
Sa robe chasuble a très vite été de trop et elle l'a laissé glisser à ses pieds, la chassant vers un coin de la pièce.
Elle était superbe en culotte avec son haut col roulé bien plein de nibars lourds qui dansaient en cadence et ses cuisses moulées des bas clairs dim-up qui montaient haut jusqu'à ses fesses.
Les ponchos qui chaussaient ses pieds faisaient tache de couleur chaude, rouge, jaune et traçaient les mouvements de ses pieds.
Elle a décidé que le pull shetland et ma marinière étaient superflus et les a ôté, haut les mains, pour les envoyer rejoindre sa chasuble dans le coin.
Elle dansait avec violence dans les gestes et j'avais du mal à la contenir, à la mener. Mais j'étais en désir et je passais mes mains partout. Rien n'est meilleur que de danser en harmonie avec une fille qui aime ça et raffole des mains du cavalier sur son corps.
Surtout sur ses seins, pointus saillants, énormes, à déchirer son haut. Des seins fabuleux, de légende, divergents, orgueilleux. Des seins dont on pensait qu'ils participaient de la rythmique du rock comme guitare basse ou grosse caisse.
Mais aussi sur ses fesses, rebondies, pleines, quasiment callipyges. Fesses chaudes sous la culotte fine emboîtante. Fesses qui répondaient à la caresse, chaque fois, par une légère cambrure de bon accueil.
Moi je passais ma main à sa taille, ravi de la sentir si fine sous mes doigts, si fine alors que cette femelle puissante me montrait la force de ses bras de ses cuisses, la largeur de ses hanches et sa détermination à mener la danse.
Quand Chuck Berry eut sonné les derniers rifles de Caroll, elle s'est blottie dans mes bras en tendresse. Son pubis cherchait et cherchait, de droite de gauche, en haut en bas. Je comprenais parfaitement son langage.
D'autant qu'elle ne disait plus rien.
Je l'ai menée à nouveau à son lit, champs de bataille de nos ébats précédents.
Elle l'a rapidement baptisé et s'est coulée, tout'habillée, entre les draps.
Elle m'a dit, viens. Mais d'abord quitte çe futal de marin qui pue la poiscaille.
J'étais tout nu près d'elle et ce dût lui plaire car elle a filé sous la couette chercher, de ses lèvres de sa langue, mon gland qu'elle a engoulé de tendre aspiration.
Elle, était vêtue de son haut, de ses bas et de sa grande culotte. Néanmoins je prenais mon pied à la caresser par dessus les étoffes et subrepticement sur la peau fine du haut des cuisses, des épaules et du cou. Et aussi passant les mains sous son haut, sur le nu lisse de sa taille, redescendant sur le galbé osseux de ses hanches.
Tandis qu'elle allait et venait de sa bouche de ses lèvres le long de ma tige j'avais empaumé ses deux seins, les portant comme fardeaux dans mes mains. Au creux de mes mains je sentais ses tétons qui pointaient, fraises contre mes paumes.
Elle a interrompu sa caresse dés les prémisses de mon plaisir, me laissant, à la fois frustré et satisfait de potentialité future.
J'étais en désir de réciprocité et de brouter son entre-jambe. Et cette toison épaisse qui lui remontait les fesses jusqu'au coccyx.
J'ai voulu lui baisser la culotte
Mais elle a refusé
Elle a dit, ma culotte c'est moi qui l'ôte, quand je l'ai décidé.
Et que quand.
Elle devait l'être, décidée, car elle s'est roulée sur le dos, a levé ses jambes haut et a fait glisser la grande culotte à ses chevilles d'un mouvement rapide et élégant. Puis de battements de ses pieds, l'a envoyé valdinguer.
J'ai pensé, saura-t-elle la retrouver ? Plus tard ?
Elle est revenue allongée sur le ventre, le nez dans l'oreiller, croupe haute, me présenter ses fesses ouvertes et la toison épaisse qui les habillait.
Mon nez, mes lèvres ma bouche s'étaient enfouis en elle, mes deux mains écartant les deux globes pour aller au plus profond.
Les poils longs frisés qui habitaient la vallée donnaient sensations suaves.
Ma langue avait trouvé le petit trou aux contours striés et cherchait à forcer sa réticence.
Tout à coup la réticence est tombée et le sphincter anal s'est ouvert comme pour m'avaler.
Porte étroite, toujours prompte à se refermer.
J'étais à genoux derrière elle, le nez dans sa craque et la bouche collée à son anus comme pour la rassasier, ravitaillement en vol.
Et ma bouche salivait et donnait donnait et Bécassine n'en laissait rien perdre, s'ouvrant pour recevoir toute l'eau que j'avais à offrir.
Son odeur de cul n'avait rien de repoussant, bien au contraire et je me plaisais à penser qu'elle se nourrissait sainement, probablement de poissons frais et de légumes locaux.
Ce qui exacerbait mon émoi était la luxuriante pilosité qui faisait nid autour d'elle.
Mon nez, mes joues, mon menton s'enfouissaient dans sa toison chatouillante et n'en pouvaient plus de bonheur.
Manifestement, elle y prenait elle aussi son pied, le bassin cambré haut, en attente.
La tête cachée profondément dans l'oreiller.
Moi je bandais haut et fort et n'ai pas hésité un instant à présenter mon dard à la porte étroite.
A genoux derrière elle tête plongée dans l'oreiller et croupe haute offerte.
Elle a lancé ses deux bras en arrière pour choper ses deux globes fessiers, les écarter les ouvrir et présenter son fondement à ma visite, accueillante.
Espiègle, j'ai pensé, ce serait amusant de faire erreur de cible, de refuser son offrande.
Mais je n'ai pas eu cette force d'âme et l'ai enfilée analement, profondément subrepticement, sans crier "gare"
Manifestement, elle aimait ça. Et n'attendait que ça, le cul haut et le nez dans l'oreiller.
Sacrée luronne, ma Bretonne.
Étroite et profonde ... elle était à mon goût la Bécassine !
J'ai vu sa main qui venait farfouiller sa toison, chercher quelque chose qui participerait à son émoi. Et moi, indifférent, je besognais son fion, machinalement mécaniquement, cherchant à la fois son plaisir et le mien, inconscient qu'elle prenait chemin de traverse pour, elle, atteindre son nirvâna.
Étonnement rien n'est venu, ni de mon côté ni du sien.
Elle m'a dit, du fond de son oreiller, va l'enculade est posture difficile, ne marche pas à tous les coups. Nous y reviendrons, veux-tu plus tard, quand nous nous connaîtrons mieux.
Moi, l'idée, rien que l'idée de la mieux connaître bientôt me plaisait.
Déjà.
J'ai quitté son fondement en un doux bruit de succion trompette bouchée. Son cul devant mon nez s'est refermé, rondelle striée de vingt rayons convergents au coeur des poils noirs.
L'odeur qu'elle exhalait me confirmait la nature exacte de la porte étroite. Je n'étais pas dégouté, juste j'avais envie d'y revenir.
Elle m'a dit du fond de l'oreiller, va à la douche laver ta queue et vite me reviens.
Sûr qu'il le fallait.
Quand je suis revenu, astiqué, séché, elle m'a pris dans ses bras et ma bouche est venue à son sein droit. Le téton était dressé et j'ai tété. Réflexe. Réminiscence d'enfance. Mon subconscient a basculé et j'ai retrouvé au fond de moi des souvenirs oubliés.
Elle le savait, qui me berçait doucement en murmurant une douce mélopée.
Je me suis coulé contre elle, elle a éteint la lumière. J'étais nu, elle portait encore ses bas et son haut de maille. J'ai voulu la dévêtir en lui susurrant à l'oreille faire l'amour à une femme en chemise, c'est comme manger une orange non épluchée...
Elle m'a dit, ainsi sont les oranges, amères. N'aimes-tu pas les oranges amères.
Moi, je ne savais pas.
Dans la pièce à côté le feu dansait. Sous la couette nous étions bien tous deux. J'ai fait glisser son haut de maille sur son thorax, par dessus ses seins en prenant garde à ne pas blesser ses tétés pointés. Il faisait tour du cou et j'ai osé le remonter dessus sa frimousse. Et le jeter bas du lit.
Je n'ai rien entrepris concernant ses bas. Les bas sont douceur de caresse surtout en haut quand ils font place à la fraîcheur de la peau.
Moi j'aime vraiment ça.
Et le frisé de la touffe juste au dessus.
Et la moiteur d'entre les cuisses
Et l'odeur forte qui en émane.
La tempête faisait rage dehors et la chaleur de la couette avec nous deux serrés dessous était havre.
J'entrepris de biser sa bouche ses lèvres, nos deux têtes posées sur l'unique oreiller de son lit de célibataire. Nous jouions de nos langues en petits bécots.
Nos jambes emmêlées, nos bras enserrant nos corps réciproquement, nos ventres collés l'un à l'autre, chauds.
Puis elle s'est tournée, me disant l'heure est venue de dormir, viens t'en contre moi, fais cuiller.
Ses fesses rebondies étaient tendues vers moi, occupant toutes mes pensées. Elle avait levé ses cuisses, ses genoux presqu'au menton. Mes mains sont venues à ses seins et ma bite n'a pas eu besoin de chercher pour se retrouver, tendue, gland épousé de ses douces gluances au milieu de la fourrure.
J'ai senti son aspiration, comme en sables mouvants et les contractions de ses villosités qui m'engloutissaient au plus profond d'elle.
J'ai joué de l'archet et elle a gémi, elle a chanté.
Le temps a duré longtemps puis sa voix s'est tue
Elle s'était endormie.
Ses entrailles étaient douces et ma tige s'apaisait doucement.
Mon souvenir est que ce fut un rêve...
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Quel joli style ! Une évocation qui donne envie de remettre le couvert...
Bravo
MaîtreChat
Bravo
MaîtreChat