Et la justice, dans tout ça ?
Récit érotique écrit par lelivredejeremie [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-03-2024 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Et la justice, dans tout ça ?
- Arrête, Jonas, arrête ! Fais pas ce truc avec ton…
- J’y p-peux rien, c’est l’oooh… orgasme, ai-je menti, le cul offert, les mains serrées sur le bord de son bureau, en simulant les hésitations et le trémolo dans ma voix.
- Je jouis ! Oooh, c’est trop bon, ton cul, gamin… grogne-t-il en poussant trois grand coups espacés en moi, avant de se retirer, en me maintenant dans ma position, alors que je devine son regard ridiculement fier courir de sa mi-molle qui suinte une dernière goutte de sperme à mon anus encore béant dont l’essentiel de sa décharge coule lentement, alors que je retire d’une main tremblante, pour me les caler sur la raie, les mouchoirs en papier de la boîte officiellement destinée à éponger les larmes de crocodile de ses clientes.
‘Gamin, sérieux ?’ ai-je pensé. ‘Même si t’as plus du double de mon âge, j’ai 21 ans, et des mètres de queue au compteur, maître Abruti’.
Aussi, le ‘truc’ qu’il me reproche de faire, c’est juste l’effet d’un contrôle de mon sphincter qui m’étonne parfois moi-même, quand je sens que mon plaisir ne sera pas au rendez-vous, et que je me dis qu’on ne va pas y passer la nuit, je provoque les soi-disant spasmes de mon petit cercle de muscle, c’est un piège mortel pour tout gland déjà bien excité par les passages profonds dans mon rectum. Ceci dit, je n’y ai pas toujours recours, parfois, c’est vraiment bon, hein ! Juste… dans l’autre configuration, celle où je suis bien sûr toujours un passif avide mais le mec me baise de face, la pénétration est moins profonde, plus concentrée sur ma prostate. Comme la première fois où…
***
Il y a un mois.
- Dispute d’amoureux ? m’avait demandé maître Abranty - de son vrai nom - se croyant amusant, dans l’ascenseur qui nous amenait à son bureau, après avoir assisté à la fin de mon échange houleux avec Thomas, dans l’entrée de l’immeuble.
- Oui, avais-je sobrement confirmé, avant d’ajouter ‘’Et si ça vous gêne, vous pouvez demander au décanat de la fac de vous envoyer un autre stagiaire.’’
- Pas du tout, je suis avocat, pas juge. Je traine trois divorces, pour infidélité, dont deux avec des femmes, si tu vois… Et tes goûts sont assez sûrs, c’est un très beau garçon, mais aussi, toi-même… J’ai eu ton âge, et j’ai également exploré d’autres… configurations du sexe. Bah, ça va s’arranger entre vous.
- J’en doute, il va consacrer son week-end à un autre, je peux me mettre le séjour au Center Parc dans le cul, faute d’autre chose ! Désolé pour la grossièreté, je suis un peu vénère…
- Ah, je vois, la piscine tropicale où barboter entre deux cocktails…
- Hmmm, plutôt le cottage isolé dans le bois, dont on ne serait pas trop sorti pendant 48h, mais oui, ça aussi.
- Je peux… te proposer une alternative, j’en ai une, intérieure et chauffée. Puisque ton week-end est foutu, on pourrait le consacrer à avancer sur quelques dossiers, et elle serait à ta disposition, dès que tu satureras avec les notions de droit pénal.
Le samedi matin, après trois heures passées à construire la défense de trous du cul qui avaient trop chatouillé la justice, je m’étais étiré sur ma chaise, avant d’accepter sa suggestion de tirer quelques longueurs, histoire de me détendre et de me mettre en appétit pour le déjeuner. Il m’y avait rejoint un quart d’heure plus tard, en peignoir, alors que je sortais de l’eau pour m’asseoir sur une chaise-longue au matelas rembourré.
- Tu pouvais ouvrir la pièce, avait-il dit, en faisant glisser les parois de la porte-fenêtre donnant sur le jardin, pour ajouter ‘’et te mettre à l’aise, il n’y a pas de vis-à-vis’’, me rejoindre et, debout devant moi, retirer le vêtement. ‘’Tu es pudique, je préfère nager nu’’ avait-il murmuré en exposant un sexe lourd dont le prépuce épais laissait dépasser le bout de son gland, que j’ai lâché du regard pour le remonter dans le sien, y chercher une confirmation, avant de poser mes lèvres sur sa queue pour une lente et longue fellation.
- Oh putain, ta bouche est… Oooh !
- Pas que ma bouche, avais-je susurré lascivement, en reculant sur le siège et m’y allonger, pour soulever le bassin, virer mon short, et relever les jambes, les mains dans le pliant des genoux.
‘Pas son premier rodéo’ avais-je pensé, alors qu’il plongeait la tête et appliquait une langue gourmande sur mon intimité, pour plusieurs minutes de la caresse, avant de se redresser, de remonter le matelas et, assis devant mes cuisses qu’il avait pressés sur son torse, de lentement pousser son sexe raide pour une possession idéalement limitée de mon rectum
- Tu es… serré.
- Au début, oui, les éjaculateurs précoces se dévoilent assez vite, je ne perds pas mon temps ensuite, l’avais-je défié.
Il avait compris le message, et même si ce n’était qu’une impression, j’avais cru sentir un surcroît de raideur dans son membre, et de désir dans son regard, du moins celui d’être à la hauteur des attentes d’un jeune mec, qu’au regard que je lui portais, il devait soupçonner d’’être aussi décidé qu’exigeant dans le plaisir.
Après quelques minutes, j’avais fait descendre mes jambes pour les nouer sur sa taille et poser une main sur sa nuque, exposant mon sexe dressé, dont mon gland avait surgi, luisant du pré-sperme qui s’en écoulait… Il avait souri et repris les mouvements de son corps dans le mien, alors que je serrais le poing sur ma hampe pour finir par projeter trois jets de semence sur mon torse.
- On ne s’est pas protégés, je vais me retirer…
- Non ! Non… traite…ment préventif, c’est bon, venez…
Ses derniers coups de queue avaient provoqué les répliques de mon plaisir, alors qu’il se répandait en moi.
Accoudé au bord, je battais distraitement des jambes, qu’il a délicatement saisies de ses doigts sur mes chevilles pour les écarter, et fixer mon rectum toujours légèrement dilaté.
- J’adore voir mon sperme s’écouler ensuite… Dans l’eau, il s’épaissit et forme des filaments, c’est presque poétique.
Trente minutes plus tard, ça l’avait été légèrement moins lorsque, interrompant la préparation du déjeuner, il m’avait repris – de dos cette fois – mon torse écrasé sur le plan de travail, pour heureusement jouir assez vite, mais sans me donner le même plaisir. Il s’en était aperçu ‘’Jérémie, tu n’as pas…’’
- Ainsi, c’est rare, je préfère…
Le soir, il avait hésité. ‘’Si tu veux qu’on… continue à travailler demain, tu peux dormir ici, j’ai une chambre d’amis.’’
Je ne l’ai jamais vue, je l’ai suivi dans la sienne, où sa fierté l’a amené à me refaire l’amour, mais à nouveau en missionnaire, et à s’appliquer à me faire jouir.
***
Aujourd’hui, bureau de maître Abranty, 14h30
‘Une baise ratée sur quatre, vu les avantages, c’est acceptable, me suis-je consolé, en remontant mon boxer et mon pantalon sur les mouchoirs calés entre mes fesses. Et en missionnaire, allongé sur le dos sur son bureau, ça y aurait encore foutu plus de bordel qu’il n’y en a d’habitude, avec les dossiers étalés…’
Dont celui que je feuillète, Jérôme Q***, cinquante ans, en préventive, accusé d’avoir tabassé un garçon dont il aurait d’abord abusé.
- C’est lui qu’on va voir à Fresnes cet après-midi ? Eh ben, il a arrangé le gamin, il est moins mignon, là… Quel âge ?
- Dix-sept, heureusement pour notre client, sinon il cumulait le viol sur mineur aux coups et blessures. Bon, sa défense, c’est que je jeune aurait prétendu ensuite être mineur et aurait voulu le faire chanter, il a pété un câble, le con… Après, ça se voit sur sa sale gueule, qu’on ne me dise pas que le gamin était tout à fait innocent et naïf, qui aurait envie de se faire tringler par ce gorille ?
- La promesse que tout soit en proportion, qui sait ? On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans, et qu’on a des tilleuls verts sur la promenade…
- Une plaidoirie en mode Rimbaud, Jérémie, sérieux ? Pourquoi pas, en dernier recours…
***
Aujourd’hui, parloir de la prison de Fresnes, 16h
- Je vais tenter de négocier un assouplissement de vos conditions de détention, attendez-moi ici, tous les deux, je reviens, a dit le ténor autoproclamé du barreau en quittant la pièce.
Après quelques secondes de silence, l’animal a murmuré ‘’Je me souviens de toi, ta jolie petite gueule, et de ton cul serré, Jérémie.’’
- Moi aussi, et des claques que tu lui mettais en me baisant maladroitement, malgré que je te disais d’arrêter… Déjà très agressif, alors, et depuis, tu as passé quelques niveaux de violence, Jérôme.
- Ce petit connard l’a cherché, il a voulu me tirer du fric après que je l’ai fait couiner et mis sa dose. Comme toi à l’époque, t’étais aussi avide, mais t’avais été plus malin…
- J’avais dix-huit ans, il te les faut toujours plus jeunes ? Si tu en réchappes cette fois, le prochain aura quel âge ? Les détenus n’aiment pas trop les pointeurs, ce ne sera pas une queue que tu te prendras dans le cul, mais un mètre de manche de brosse.
- J’en réchapperai, ton patron est un doué. Et t’inquiète pas trop pour mon avenir, je vais juste éviter de lever des petites putes sur Men4Twinks…
- C’est quoi la tactique ? ai-je demandé, alors qu’il me raccompagnait à ma chambre à la cité U.
- Je vais charger le gamin, notre client est évidemment innocent, et clairement victime d’un coup monté, voyons !
- Bien sûr…
Sitôt rentré, j’ai chargé l’appli de rencontre en adaptant ma géolocalisation en fonction de l’adresse du garçon, relevée dans le dossier, et ma préférence d’âge, pour trouver son profil – actif - après trois minutes, ‘il en redemande, lui…’, et de le contacter.
[On ne se connait pas, mais pour l’audition de la semaine prochaine, tu te la joues petit mec naïf, la chemisette sage à manches courtes, bien coiffé raie à gauche, gentil-poli, et tu verses une larme]
[T’es qui, mec ?]
[Celui qui a des infos, et qui ne veut pas que tu te fasses baiser une seconde fois, au figuré cette fois, son avocat veut te crucifier, ne te laisse pas impressionner]
[Oh ! Merci, je suppose.]
Non, mais je peux, hein ! Je ne suis pas inscrit au barreau, je n’ai pas prêté le serment d’office…
Tant que j’étais sur l’appli, j’ai adapté mon profil, et téléchargé quelques selfies sans mon visage, en dix minutes, j’avais un match avec ‘Axel – 21 – 20x4 – actif’.
Il vient de repartir, dès que j’ai récupéré un usage correct de mes jambes, je file à la douche, vu qu’il ne m’a pas repeint que les parois du rectum, lui.
***
Une semaine plus tard…
Doué, le gamin… Il a suivi mes conseils anonymes, jusqu’au regard larmoyant du Chat Potté dans Shreck, et ne s’est pas laissé démonter devant le juge, avec juste ce qu’il fallait d’émotion dans la voix, c’est mal barré pour Jérôme…
Le soir-même, le joli Tristan m’a recontacté via l’appli.
[J’ai fait comme tu as dit, tu aurais dû voir]
J’ai vu, tu ne le sais pas mais j’étais là, gamin…
[T’as chargé des photos, t’es bandant, si tu me veux…]
C’est tentant, mon petit Tristan, mais j’ai trop à perdre à te montrer mon visage.
Puis Axel vient de m’envoyer une notif, là…
- J’y p-peux rien, c’est l’oooh… orgasme, ai-je menti, le cul offert, les mains serrées sur le bord de son bureau, en simulant les hésitations et le trémolo dans ma voix.
- Je jouis ! Oooh, c’est trop bon, ton cul, gamin… grogne-t-il en poussant trois grand coups espacés en moi, avant de se retirer, en me maintenant dans ma position, alors que je devine son regard ridiculement fier courir de sa mi-molle qui suinte une dernière goutte de sperme à mon anus encore béant dont l’essentiel de sa décharge coule lentement, alors que je retire d’une main tremblante, pour me les caler sur la raie, les mouchoirs en papier de la boîte officiellement destinée à éponger les larmes de crocodile de ses clientes.
‘Gamin, sérieux ?’ ai-je pensé. ‘Même si t’as plus du double de mon âge, j’ai 21 ans, et des mètres de queue au compteur, maître Abruti’.
Aussi, le ‘truc’ qu’il me reproche de faire, c’est juste l’effet d’un contrôle de mon sphincter qui m’étonne parfois moi-même, quand je sens que mon plaisir ne sera pas au rendez-vous, et que je me dis qu’on ne va pas y passer la nuit, je provoque les soi-disant spasmes de mon petit cercle de muscle, c’est un piège mortel pour tout gland déjà bien excité par les passages profonds dans mon rectum. Ceci dit, je n’y ai pas toujours recours, parfois, c’est vraiment bon, hein ! Juste… dans l’autre configuration, celle où je suis bien sûr toujours un passif avide mais le mec me baise de face, la pénétration est moins profonde, plus concentrée sur ma prostate. Comme la première fois où…
***
Il y a un mois.
- Dispute d’amoureux ? m’avait demandé maître Abranty - de son vrai nom - se croyant amusant, dans l’ascenseur qui nous amenait à son bureau, après avoir assisté à la fin de mon échange houleux avec Thomas, dans l’entrée de l’immeuble.
- Oui, avais-je sobrement confirmé, avant d’ajouter ‘’Et si ça vous gêne, vous pouvez demander au décanat de la fac de vous envoyer un autre stagiaire.’’
- Pas du tout, je suis avocat, pas juge. Je traine trois divorces, pour infidélité, dont deux avec des femmes, si tu vois… Et tes goûts sont assez sûrs, c’est un très beau garçon, mais aussi, toi-même… J’ai eu ton âge, et j’ai également exploré d’autres… configurations du sexe. Bah, ça va s’arranger entre vous.
- J’en doute, il va consacrer son week-end à un autre, je peux me mettre le séjour au Center Parc dans le cul, faute d’autre chose ! Désolé pour la grossièreté, je suis un peu vénère…
- Ah, je vois, la piscine tropicale où barboter entre deux cocktails…
- Hmmm, plutôt le cottage isolé dans le bois, dont on ne serait pas trop sorti pendant 48h, mais oui, ça aussi.
- Je peux… te proposer une alternative, j’en ai une, intérieure et chauffée. Puisque ton week-end est foutu, on pourrait le consacrer à avancer sur quelques dossiers, et elle serait à ta disposition, dès que tu satureras avec les notions de droit pénal.
Le samedi matin, après trois heures passées à construire la défense de trous du cul qui avaient trop chatouillé la justice, je m’étais étiré sur ma chaise, avant d’accepter sa suggestion de tirer quelques longueurs, histoire de me détendre et de me mettre en appétit pour le déjeuner. Il m’y avait rejoint un quart d’heure plus tard, en peignoir, alors que je sortais de l’eau pour m’asseoir sur une chaise-longue au matelas rembourré.
- Tu pouvais ouvrir la pièce, avait-il dit, en faisant glisser les parois de la porte-fenêtre donnant sur le jardin, pour ajouter ‘’et te mettre à l’aise, il n’y a pas de vis-à-vis’’, me rejoindre et, debout devant moi, retirer le vêtement. ‘’Tu es pudique, je préfère nager nu’’ avait-il murmuré en exposant un sexe lourd dont le prépuce épais laissait dépasser le bout de son gland, que j’ai lâché du regard pour le remonter dans le sien, y chercher une confirmation, avant de poser mes lèvres sur sa queue pour une lente et longue fellation.
- Oh putain, ta bouche est… Oooh !
- Pas que ma bouche, avais-je susurré lascivement, en reculant sur le siège et m’y allonger, pour soulever le bassin, virer mon short, et relever les jambes, les mains dans le pliant des genoux.
‘Pas son premier rodéo’ avais-je pensé, alors qu’il plongeait la tête et appliquait une langue gourmande sur mon intimité, pour plusieurs minutes de la caresse, avant de se redresser, de remonter le matelas et, assis devant mes cuisses qu’il avait pressés sur son torse, de lentement pousser son sexe raide pour une possession idéalement limitée de mon rectum
- Tu es… serré.
- Au début, oui, les éjaculateurs précoces se dévoilent assez vite, je ne perds pas mon temps ensuite, l’avais-je défié.
Il avait compris le message, et même si ce n’était qu’une impression, j’avais cru sentir un surcroît de raideur dans son membre, et de désir dans son regard, du moins celui d’être à la hauteur des attentes d’un jeune mec, qu’au regard que je lui portais, il devait soupçonner d’’être aussi décidé qu’exigeant dans le plaisir.
Après quelques minutes, j’avais fait descendre mes jambes pour les nouer sur sa taille et poser une main sur sa nuque, exposant mon sexe dressé, dont mon gland avait surgi, luisant du pré-sperme qui s’en écoulait… Il avait souri et repris les mouvements de son corps dans le mien, alors que je serrais le poing sur ma hampe pour finir par projeter trois jets de semence sur mon torse.
- On ne s’est pas protégés, je vais me retirer…
- Non ! Non… traite…ment préventif, c’est bon, venez…
Ses derniers coups de queue avaient provoqué les répliques de mon plaisir, alors qu’il se répandait en moi.
Accoudé au bord, je battais distraitement des jambes, qu’il a délicatement saisies de ses doigts sur mes chevilles pour les écarter, et fixer mon rectum toujours légèrement dilaté.
- J’adore voir mon sperme s’écouler ensuite… Dans l’eau, il s’épaissit et forme des filaments, c’est presque poétique.
Trente minutes plus tard, ça l’avait été légèrement moins lorsque, interrompant la préparation du déjeuner, il m’avait repris – de dos cette fois – mon torse écrasé sur le plan de travail, pour heureusement jouir assez vite, mais sans me donner le même plaisir. Il s’en était aperçu ‘’Jérémie, tu n’as pas…’’
- Ainsi, c’est rare, je préfère…
Le soir, il avait hésité. ‘’Si tu veux qu’on… continue à travailler demain, tu peux dormir ici, j’ai une chambre d’amis.’’
Je ne l’ai jamais vue, je l’ai suivi dans la sienne, où sa fierté l’a amené à me refaire l’amour, mais à nouveau en missionnaire, et à s’appliquer à me faire jouir.
***
Aujourd’hui, bureau de maître Abranty, 14h30
‘Une baise ratée sur quatre, vu les avantages, c’est acceptable, me suis-je consolé, en remontant mon boxer et mon pantalon sur les mouchoirs calés entre mes fesses. Et en missionnaire, allongé sur le dos sur son bureau, ça y aurait encore foutu plus de bordel qu’il n’y en a d’habitude, avec les dossiers étalés…’
Dont celui que je feuillète, Jérôme Q***, cinquante ans, en préventive, accusé d’avoir tabassé un garçon dont il aurait d’abord abusé.
- C’est lui qu’on va voir à Fresnes cet après-midi ? Eh ben, il a arrangé le gamin, il est moins mignon, là… Quel âge ?
- Dix-sept, heureusement pour notre client, sinon il cumulait le viol sur mineur aux coups et blessures. Bon, sa défense, c’est que je jeune aurait prétendu ensuite être mineur et aurait voulu le faire chanter, il a pété un câble, le con… Après, ça se voit sur sa sale gueule, qu’on ne me dise pas que le gamin était tout à fait innocent et naïf, qui aurait envie de se faire tringler par ce gorille ?
- La promesse que tout soit en proportion, qui sait ? On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans, et qu’on a des tilleuls verts sur la promenade…
- Une plaidoirie en mode Rimbaud, Jérémie, sérieux ? Pourquoi pas, en dernier recours…
***
Aujourd’hui, parloir de la prison de Fresnes, 16h
- Je vais tenter de négocier un assouplissement de vos conditions de détention, attendez-moi ici, tous les deux, je reviens, a dit le ténor autoproclamé du barreau en quittant la pièce.
Après quelques secondes de silence, l’animal a murmuré ‘’Je me souviens de toi, ta jolie petite gueule, et de ton cul serré, Jérémie.’’
- Moi aussi, et des claques que tu lui mettais en me baisant maladroitement, malgré que je te disais d’arrêter… Déjà très agressif, alors, et depuis, tu as passé quelques niveaux de violence, Jérôme.
- Ce petit connard l’a cherché, il a voulu me tirer du fric après que je l’ai fait couiner et mis sa dose. Comme toi à l’époque, t’étais aussi avide, mais t’avais été plus malin…
- J’avais dix-huit ans, il te les faut toujours plus jeunes ? Si tu en réchappes cette fois, le prochain aura quel âge ? Les détenus n’aiment pas trop les pointeurs, ce ne sera pas une queue que tu te prendras dans le cul, mais un mètre de manche de brosse.
- J’en réchapperai, ton patron est un doué. Et t’inquiète pas trop pour mon avenir, je vais juste éviter de lever des petites putes sur Men4Twinks…
- C’est quoi la tactique ? ai-je demandé, alors qu’il me raccompagnait à ma chambre à la cité U.
- Je vais charger le gamin, notre client est évidemment innocent, et clairement victime d’un coup monté, voyons !
- Bien sûr…
Sitôt rentré, j’ai chargé l’appli de rencontre en adaptant ma géolocalisation en fonction de l’adresse du garçon, relevée dans le dossier, et ma préférence d’âge, pour trouver son profil – actif - après trois minutes, ‘il en redemande, lui…’, et de le contacter.
[On ne se connait pas, mais pour l’audition de la semaine prochaine, tu te la joues petit mec naïf, la chemisette sage à manches courtes, bien coiffé raie à gauche, gentil-poli, et tu verses une larme]
[T’es qui, mec ?]
[Celui qui a des infos, et qui ne veut pas que tu te fasses baiser une seconde fois, au figuré cette fois, son avocat veut te crucifier, ne te laisse pas impressionner]
[Oh ! Merci, je suppose.]
Non, mais je peux, hein ! Je ne suis pas inscrit au barreau, je n’ai pas prêté le serment d’office…
Tant que j’étais sur l’appli, j’ai adapté mon profil, et téléchargé quelques selfies sans mon visage, en dix minutes, j’avais un match avec ‘Axel – 21 – 20x4 – actif’.
Il vient de repartir, dès que j’ai récupéré un usage correct de mes jambes, je file à la douche, vu qu’il ne m’a pas repeint que les parois du rectum, lui.
***
Une semaine plus tard…
Doué, le gamin… Il a suivi mes conseils anonymes, jusqu’au regard larmoyant du Chat Potté dans Shreck, et ne s’est pas laissé démonter devant le juge, avec juste ce qu’il fallait d’émotion dans la voix, c’est mal barré pour Jérôme…
Le soir-même, le joli Tristan m’a recontacté via l’appli.
[J’ai fait comme tu as dit, tu aurais dû voir]
J’ai vu, tu ne le sais pas mais j’étais là, gamin…
[T’as chargé des photos, t’es bandant, si tu me veux…]
C’est tentant, mon petit Tristan, mais j’ai trop à perdre à te montrer mon visage.
Puis Axel vient de m’envoyer une notif, là…
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci :) Je vais tenter d'améliorer ça.
Salut,
À défaut d’un nouveau lecteur tu as au moins un lecteur fidèle …
J’adore le mélange entre une affaire plutôt délicate et le plaisir physique d’un connaisseur …
Récit bien construit, style agréable à lire, c’est vraiment chouette, juste un peu court pour vraiment amener le lecteur à la jouissance …
TTT
À défaut d’un nouveau lecteur tu as au moins un lecteur fidèle …
J’adore le mélange entre une affaire plutôt délicate et le plaisir physique d’un connaisseur …
Récit bien construit, style agréable à lire, c’est vraiment chouette, juste un peu court pour vraiment amener le lecteur à la jouissance …
TTT