Et viva España
Récit érotique écrit par Charly Chast [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-10-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Et viva España
Et viva España
C'était la première fois que je venais en Espagne, j'avais fait le voyage avec quelques copains. Il y avait Mike, David, Rémi et Christian. Moi vous me connaissez c'est Charly. J'étais encore jeune à l'époque et toujours puceau, enfin puceau du cul. J'avais déjà passé quelques nuits avec des filles. Pas beaucoup je dois le concéder, contrairement à mes camarades.
On avait vingt ans, un peu plus mais à peine.
On avait passé la première nuit dans une auberge de jeunesse. C'était sympa, on avait parlé toute la nuit en buvant de la bière et en fumant de … Oubliez ces derniers mots, je nierai tout devant la justice !
On avait fait du stop, mais personne n'avait stopper. On avait finalement pris le train, et je vous jure dans ce pays à cette époque, c'était une aventure. Puis on avait bu de la bière pendant une bonne partie du trajet.
On avait visité un truc, je ne sais plus trop ce que c'était, il y avait des arbres, et des sculptures avec des morceaux de céramique, il y avait aussi et toujours une bière dans nos mains.
La première semaine s'était passé, sans qu'on voit le jour même quand on était au soleil. Et on se retrouvait un soir, fatigué, dans un bar avec un verre de soda dans la main. C'est dire à quel point on devait être fatigué.
Il y avait cet homme, il avait une bonne tête, il nous écoutait et finissait par nous aborder.
– Je vous ai entendu dire que vous cherchiez une chambre pour la nuit ou quelques jours .
Il parlait un français parfait, avec un accent très léger et très agréable.
– Oui, on s'y prend un peu tard, on sait. Mais c'est pas grave, on va dormir sur la plage. Répondait Christian.
– Sinon, j'ai une petite villa pas loin, je vis seul et ce serait un plaisir de vous héberger pendant quelques jours.
On a sympathisé, sans attendre mais on a aussi laissé tomber le soda pour passer à la bière. C'est donc en titubant qu'on se rendait jusqu'à la maison de notre nouveau copain. Il avait l'âge d'être notre père mais tout juste. Il était bel homme, bien bâti, il aurait été un peu jeune pour être notre père, on avait passé les vingt ans et lui pas encore les quarante.
Et pour ce qui est de sa villa, je ne vous dis pas, c'était un peu plus que cela. Deux étages, une bonne vingtaines de chambres, une suite mais ça c'était sa chambre. Une dizaine de salles de bains, une salle à manger digne d'une colonie de vacances, la cuisine pareil.
Il avait trois femmes de ménage qui passaient tous les jours, mais c'était très bien organisé, on ne les voyait pas, il nous est arrivé de les croiser dans un couloir mais elles étaient très discrètes, et après leur passage il ne restait plus un grain de poussière.
Autour de la baraque, il y avait un parc, un cour de tennis, une piscine que je prenais pour un bassin au début. Sa villa, c'était un véritable palace.
On était invité, alors on s'est installé.
Je jour on rêvassait, on paressait, on n'en glandait pas une, on pouvait même bouffer mais il fallait arriver à l'heure à table, sinon il n'y avait plus rien à manger.
Le soir on sortait et on entrait très tard. Il y avait aussi les après midi qu'on passait quelquefois à la plage.
Bref on glandait.
On a senti comme un agacement au bout de quelques jours. On s'en moquait. Il ne nous restait plus beaucoup d'argent mais on avait notre billet de retour pour le train.
Un matin, on avait laissé un bordel incroyable derrière nous, les femmes de ménage se plaignaient, et notre hôte venait nous voir.
– Vous ne croyez pas que vous exagérez un peu les gars ?
– Quéééééé ? Répondait Rémi qui ne parlait pas du tout espagnol.
– On vous invite et vous foutez le bordel …
– On s'en fout ! Répondait Mike qui était totalement ivre.
Là j'ai vu que notre hôte le prenait mal.
Mais c'est vrai que depuis quelques jours on profitait de son hospitalité et on foutait le bordel. Il est devenu tout rouge. Il était un peu maniéré mais ça justifiait pas la réflexion que lui faisait Mike qui continuait.
– De toutes façons, tu es un gros PD, alors nous fais pas c hier !
Là il est devenu tout rouge et s'est mis à gueuler.
– AH C'EST COMME ÇA QUE VOUS ME VOYEZ ! J'EN VEUX UN DANS MON LIT CE SOIR, OU VOUS DÉGAGEZ TOUS .
C'est à ce moment que j'arrivais, j'avais entendu ce qui se disait. Ils se regardaient tous, plus personne ne parlait. Puis un reprenait …
– Mais il s'est passé quoi là ?
– Attend, attend on va aller s'excuser et …
– Là les mecs je crois que avez dépassé les bornes ! Rajoutais-je
– Il n'est pas question de s'excuser ! Continuait un autre gars.
J'étais excédé par leurs manières, je les suivais mais je commençais à m'en lasser. Je ressortais de la salle aussitôt et je retrouvais Txema, c'était le nom de notre hôte.
– Fais pas gaffe à eux. Lui disais-je. Ils sont cons quelquefois, mais quand ils n'ont pas bu …
– Ça doit être rare ! Me répondait-il du tac au tac.
Il était gay, maintenant je le savais, je n'avais pas voulu remarquer ces manières délicates, il n'était pas vraiment maniéré mais un petit peu, un tout petit peu. Maintenant tout devenais évident.
Il se retournait vers moi, je ne pouvais que remarquer sont torse bronzé et sa fourrure qui apparaissaient sous sa chemise ouverte. Il était bien foutu, mince mais musclé. On discutait, il finissait par se calmer. La colère baissait mais il terminait en me disant …
– Tu diras à tes copains que vous devrez dégager demain matin.
Le ton était calme mais ferme.
Je retrouvais mes copains et leur faisait la morale.
Ça les avait calmé, ils rangeaient ce qu'ils avaient laissé traîné. Puis leur tempérament revenait.
– Alors lequel se dévoue pour qu'on reste ? Demandait Christian.
– Moi, moi, moi … S'exclamait David … moi je veux pas !
Tout le monde rigolait puis Mike reprenait.
– Bien on partira demain matin. Avec un peu de chance, on trouvera une vieille de quarante ans.
– Là on trouvera des volontaire. Reprenait Rémi.
– Oui mais pas plus de quarante … Concluait David.
La nuit tombait, ils évitaient tous de se faire remarquer et restaient à distance de Txema. C'est par hasard que je le retrouvais à la piscine.
– Tes copains m'évitent ?
– J'ai l'impression oui.
––Et toi tu ne m'évites pas ?
– Pourquoi je devrais ? En fait je les évite aussi. Ils me fatiguent, ils sont toujours saouls.
– J'ai vu oui.
– Ce n'est plus un voyage, c'est juste un déplacement alcoolisé.
Il rigolait. On discutait. Quand il a décidé de faire un plongeon, il s'est déshabillé, entièrement déshabillé. Je l'ai alors vu à poil. Il était bel homme, bien monté, il avait une belle queue qui en action devait être impressionnante. Elle se balançait de droite à gauche, il plongeait, nageait sur toute la longueur de la piscine, elle faisait vingt cinq mètres. Il avait les moyens.
Je regardais alors ses fesses, il n'y avait pas de traces de bronzage, pourtant il était bronzé. Arrivé à l'autre bout de la piscine il me faisait face.
– Et bien ne reste pas là, comme ça. Vient me rejoindre.
J'hésitais quelques instants puis je me décidais, je me déshabillais également, entièrement. Cette histoire m'avait stimuler et à ce moment j'avais une grosse molle qui pendait. Il le remarquait.
– Je vois que monsieur fait son fier. Me disait-il.
Je plongeais et nageais vers lui. On se retrouvait tous les deux côte à côte, on se regardait puis on nageait, côte à côte. Arrivés à l'autre extrémité de la piscine, on se retrouvait. Maintenant il bandai, je le remarquais.
– Je ne suis plus le seul à faire mon fier ! Faisais-je remarquer.
Il rigolait en me regardant. Moi aussi là je bandais. Imperceptiblement il s'était rapproché de moi, on se touchait presque et ce n'est peut être pas totalement par hasard si nos queue se frôlaient. La mienne se redressait aussitôt. Il bandait ferme mais un peu plus à l'horizontale.
La seconde suivante il avait posé ses lèvres sur les miennes, il continuait à se rapprocher et je sentais ses mains sur mon torse, je passais les miennes dans son dos et on se retrouvait enlacés avec force et douceur. C'est avec force qu'on se retenait, c'est avec douceur qu'on se caressait.
– Tu te sacrifie pour tes camarades ?
– Tu veux vraiment les garder ici ?
– C'est toi qui décide, si tu veux qu'on les vire, on les vire, c'est comme tu veux, quand tu veux.
– Tu ne parlais que de mes camarades là. Lui demandais-je sur un ton coquin.
Nos corps se caressaient, se touchaient, glissaient l'un sur l'autre. Seule notre tête ressortait de l'eau. Nous restions là à profiter de la chaleur et de la douceur de la peau de l'autre.
– C'est la première fois pour toi ? Me demandait-il.
Je lui faisais oui de la tête.
– Alors je serai très doux !
Il ressortait de l'eau, me prenait la main et me soulevait pour me sortir moi aussi de l'eau. On prenait nos vêtements et on se dirigeait vers la chambre de Txema.
Là il redoublait de douceur, il me jetais sur son lit, j'y retombais lourdement sur le dos. Ma queue était toujours très en forme, elle se plaquait contre mon ventre. La sienne restait à l'horizontale mais elle était tout de même très ferme. Il se laissait retomber sur moi. Je refermais mes bras sur son corps.
D'abord un baiser sur les lèvres puis il me couvrait de baiser et de caresses, les épaule en passant par le cou. Il descendait plus bas et me faisait frémir en me mordillant les tétons. Je sentais ses dents qui me faisaient trembler mais il ne me faisait pas mal et c'est de plaisir que je frissonnait, uniquement de plaisir.
Je le caressais mais j'avais l'impression d'être gauche. Je lui caressais les épaule, le haut du dos et la tête pendant que ses lèvres descendaient vers mon ventre puis un peu plus bas encore.
Je sentais ses lèvres se poser sur mon gland et aussitôt quelque chose de plus doux encore, c'était sa langue qui me caressait le bout de ma queue. Elle passait et repassait avec cette douceur que je n'avais jamais soupçonné. Aucune fille ne m'avait jamais fait ça.
Enfin aucune des deux …
Puis sa langue continuait à ma caresser la queue, et en même temps ma queue pénétrait lentement dans sa bouche. J'avais l'impression que c'était en fait la bouche qui me recouvrait la queue.
C'était une merveille de douceur au moment ou son nez s'écrasait sur mon ventre. Il ne pouvait plus respirer mais il avait du souffle et je sentais une caresse intensément doux, intensément chaude, brûlante. Mais c'était une brûlure qui ne fait pas mal et ne blesse pas.
Quand son visage revenait contre le mien je décidais de suivre l'exemple qu'il venait de me montrer.
Rapidement je comprenais comment lui mordre les tétons, il suffit de mettre la langue entre les dents du haut ou du bas et le téton. On ressent très bien les dents mais on ne risque rien. Et la sensation peut être très efficace, très agréable. Je le sentais frémir.
Pour les baisers, quelque soit l'endroit ou je voulais les déposer, je connaissant ça d'instinct. Là aussi je le faisait trembler dans mes bras. On ne criait pas, on ne bougeait que très peu. C'était tendresse et câlins.
Pour la queue, là il réagissait, m'expliquait comment positionner les lèvres, mais là je dois dire que c'était moins évident. Je devinais qu'il me faudrait un peu d'entraînement. Je m'appliquait.
Puis je revenais contre lui et de nouveau je l'embrassait sur les lèvres.
– Encule moi ! Lui demandais-je.
– Tu es sûr ?
– Oui je veux que tu me prennes.
Avec une infinie douceur, comme un câlin, il me retournait sur le ventre, j'écartais les jambes et je m'offrais à lui. Avec une grande expertise il me lubrifiait le cul. Un doigt y glissait, ça me faisait sursauter mais c'était bon. Il glissant dans mon cul, puis son petit frère le suivait. Je gémissait mais ce n'était que du plaisir.
Il me stimulait et me détendais le cul en prenant bien son temps, cent fois j'ai bien cru que j'allais jouir, enfin je veux dire éjaculer. Mais il contrôlait bien la situation. J'étais entre les mains d'un expert, il pouvait me faire juter dès qu'il le déciderait, il pouvait faire durer le plaisir.
Il était le maître de ma nuit, pour cette nuit il serait mon maître et je ferait tout ce qu'il me demanderais.
Il s'allongeait sur moi, je sentais sa queue sur mon dos, il la glissait entre mes cuisses. Il ne tentait pas encore de me pénétrer. Je respirais fort. Son corps caressait le mien et je sentais de nouveau cette brûlure qui ne laisse ni cloque ni cicatrice. Le corps d'un homme peut sembler tellement chaud par moment.
Sa fourrure était tellement douce, je remarquais des détails sur son corps qui m'avait échappés tant la stimulation était multiple. Ses mains était d'une grande douceur mais elles étaient également sèche et rêche mais elle étaient tellement agréables sur mon corps.
Je ne sais plus trop à quel moment il a pris position, je me souviens seulement du moment ou il poussait sa queue en moi. Là j'ai râlé, il m'a fait un peu mal. Il arrêtait tout de suite,me laissait le temps de m'en remettre de me détendre de nouveau et il reprenait.
Là c'était violent, au début douloureux mais grâce à sa douceur et à sa patience il entrait doucement en moi. J'avais envie de hurler de crier c'était le pied. C'est à ce moment que j'ai juté, j'ai joui aussi.
Il continuait à s'introduire et je manquais d'air au moment ou son ventre s'écrasait contre mes fesses. Il ne bougeait plus, il avait posé son menton sur mon épaule. Je tournais la tête vers lui et nous échangions un baiser passionné.
C'est un peu plus tard qu'il se retirait, juste un tout petit peu, et revenait. C'était la encore violent, douloureux mais tellement jouissif. Un mélange de plaisir, d'un plaisir intense et d'une certaine douleur.
Il me limait le cul avec beaucoup de tendresse, beaucoup de force. Je tremblais dans ses bras et je jouissais de nouveau, j'éjaculais aussi.
Il s'en ai rendu compte.
C'était par pitié, pour m'épargner lors de cette première tentative qu'il se laissait aller et jouissait à son tour. Il me donnait à ce moment plusieurs coups de bassin, plusieurs coup de bite bien à fond, bien fort et là, m'arrachait quelques cris de douleurs.
Il se retirait doucement et au moment ou il ressortait, je jouissais de nouveau, et j'éjaculais de nouveau. Là encore il s'en rendait comte.
Il s'écroulait sur mon dos. Ne bougeait plus et me caressait sans bouger avec seulement son poids. Il n'était pas gros, je sentais les battements de son cœur, je sentais sa respiration et me synchronisais sur lui.
Nous sommes restés longtemps là, sans bouger.
Il finissait par me donner quelques baiser dans le cou, se relevait et m'invitais à le suivre sous la douche.
Là encore on partageait un moment de douceur et de tendresse. De retour dans sa chambre il changeait le lit, je l'aidais. Je me sentais bien, tellement bien.
Je me suis endormi dans ses bras.
Le lendemain matin tout le monde se retrouvait pour le petit déjeuner. Mes camarades avait un petit air penaud, et leurs sac à dos étaient installés à côté de la porte.
– C'est toi qui décide ! Me disait Txema.
je réfléchissais longuement.
– Les gars vous pouvez rester si vous voulez mais vous vous comporterez un peu mieux, sinon je vous jette dehors !
Ils sont resté totalement muet. Je continuais.
– Et au premier commentaire désobligeant je vire tout le monde.
Je regardais vers Txema qui me répondait par un sourire complice et approbateur.
Les autres n'ont rien dit. Ils sont resté quelques jours, et je ne sais pas ce qu'ils se disaient entre eux mais ni moi ni Txema n'avons jamais entendu la moindre réflexion désobligeante.
Mais quand ils sont repartis, moi je suis resté, je suis resté quelques années et je n'ai jamais oublié ces quelques années de bonheur.
FIN
N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast
C'était la première fois que je venais en Espagne, j'avais fait le voyage avec quelques copains. Il y avait Mike, David, Rémi et Christian. Moi vous me connaissez c'est Charly. J'étais encore jeune à l'époque et toujours puceau, enfin puceau du cul. J'avais déjà passé quelques nuits avec des filles. Pas beaucoup je dois le concéder, contrairement à mes camarades.
On avait vingt ans, un peu plus mais à peine.
On avait passé la première nuit dans une auberge de jeunesse. C'était sympa, on avait parlé toute la nuit en buvant de la bière et en fumant de … Oubliez ces derniers mots, je nierai tout devant la justice !
On avait fait du stop, mais personne n'avait stopper. On avait finalement pris le train, et je vous jure dans ce pays à cette époque, c'était une aventure. Puis on avait bu de la bière pendant une bonne partie du trajet.
On avait visité un truc, je ne sais plus trop ce que c'était, il y avait des arbres, et des sculptures avec des morceaux de céramique, il y avait aussi et toujours une bière dans nos mains.
La première semaine s'était passé, sans qu'on voit le jour même quand on était au soleil. Et on se retrouvait un soir, fatigué, dans un bar avec un verre de soda dans la main. C'est dire à quel point on devait être fatigué.
Il y avait cet homme, il avait une bonne tête, il nous écoutait et finissait par nous aborder.
– Je vous ai entendu dire que vous cherchiez une chambre pour la nuit ou quelques jours .
Il parlait un français parfait, avec un accent très léger et très agréable.
– Oui, on s'y prend un peu tard, on sait. Mais c'est pas grave, on va dormir sur la plage. Répondait Christian.
– Sinon, j'ai une petite villa pas loin, je vis seul et ce serait un plaisir de vous héberger pendant quelques jours.
On a sympathisé, sans attendre mais on a aussi laissé tomber le soda pour passer à la bière. C'est donc en titubant qu'on se rendait jusqu'à la maison de notre nouveau copain. Il avait l'âge d'être notre père mais tout juste. Il était bel homme, bien bâti, il aurait été un peu jeune pour être notre père, on avait passé les vingt ans et lui pas encore les quarante.
Et pour ce qui est de sa villa, je ne vous dis pas, c'était un peu plus que cela. Deux étages, une bonne vingtaines de chambres, une suite mais ça c'était sa chambre. Une dizaine de salles de bains, une salle à manger digne d'une colonie de vacances, la cuisine pareil.
Il avait trois femmes de ménage qui passaient tous les jours, mais c'était très bien organisé, on ne les voyait pas, il nous est arrivé de les croiser dans un couloir mais elles étaient très discrètes, et après leur passage il ne restait plus un grain de poussière.
Autour de la baraque, il y avait un parc, un cour de tennis, une piscine que je prenais pour un bassin au début. Sa villa, c'était un véritable palace.
On était invité, alors on s'est installé.
Je jour on rêvassait, on paressait, on n'en glandait pas une, on pouvait même bouffer mais il fallait arriver à l'heure à table, sinon il n'y avait plus rien à manger.
Le soir on sortait et on entrait très tard. Il y avait aussi les après midi qu'on passait quelquefois à la plage.
Bref on glandait.
On a senti comme un agacement au bout de quelques jours. On s'en moquait. Il ne nous restait plus beaucoup d'argent mais on avait notre billet de retour pour le train.
Un matin, on avait laissé un bordel incroyable derrière nous, les femmes de ménage se plaignaient, et notre hôte venait nous voir.
– Vous ne croyez pas que vous exagérez un peu les gars ?
– Quéééééé ? Répondait Rémi qui ne parlait pas du tout espagnol.
– On vous invite et vous foutez le bordel …
– On s'en fout ! Répondait Mike qui était totalement ivre.
Là j'ai vu que notre hôte le prenait mal.
Mais c'est vrai que depuis quelques jours on profitait de son hospitalité et on foutait le bordel. Il est devenu tout rouge. Il était un peu maniéré mais ça justifiait pas la réflexion que lui faisait Mike qui continuait.
– De toutes façons, tu es un gros PD, alors nous fais pas c hier !
Là il est devenu tout rouge et s'est mis à gueuler.
– AH C'EST COMME ÇA QUE VOUS ME VOYEZ ! J'EN VEUX UN DANS MON LIT CE SOIR, OU VOUS DÉGAGEZ TOUS .
C'est à ce moment que j'arrivais, j'avais entendu ce qui se disait. Ils se regardaient tous, plus personne ne parlait. Puis un reprenait …
– Mais il s'est passé quoi là ?
– Attend, attend on va aller s'excuser et …
– Là les mecs je crois que avez dépassé les bornes ! Rajoutais-je
– Il n'est pas question de s'excuser ! Continuait un autre gars.
J'étais excédé par leurs manières, je les suivais mais je commençais à m'en lasser. Je ressortais de la salle aussitôt et je retrouvais Txema, c'était le nom de notre hôte.
– Fais pas gaffe à eux. Lui disais-je. Ils sont cons quelquefois, mais quand ils n'ont pas bu …
– Ça doit être rare ! Me répondait-il du tac au tac.
Il était gay, maintenant je le savais, je n'avais pas voulu remarquer ces manières délicates, il n'était pas vraiment maniéré mais un petit peu, un tout petit peu. Maintenant tout devenais évident.
Il se retournait vers moi, je ne pouvais que remarquer sont torse bronzé et sa fourrure qui apparaissaient sous sa chemise ouverte. Il était bien foutu, mince mais musclé. On discutait, il finissait par se calmer. La colère baissait mais il terminait en me disant …
– Tu diras à tes copains que vous devrez dégager demain matin.
Le ton était calme mais ferme.
Je retrouvais mes copains et leur faisait la morale.
Ça les avait calmé, ils rangeaient ce qu'ils avaient laissé traîné. Puis leur tempérament revenait.
– Alors lequel se dévoue pour qu'on reste ? Demandait Christian.
– Moi, moi, moi … S'exclamait David … moi je veux pas !
Tout le monde rigolait puis Mike reprenait.
– Bien on partira demain matin. Avec un peu de chance, on trouvera une vieille de quarante ans.
– Là on trouvera des volontaire. Reprenait Rémi.
– Oui mais pas plus de quarante … Concluait David.
La nuit tombait, ils évitaient tous de se faire remarquer et restaient à distance de Txema. C'est par hasard que je le retrouvais à la piscine.
– Tes copains m'évitent ?
– J'ai l'impression oui.
––Et toi tu ne m'évites pas ?
– Pourquoi je devrais ? En fait je les évite aussi. Ils me fatiguent, ils sont toujours saouls.
– J'ai vu oui.
– Ce n'est plus un voyage, c'est juste un déplacement alcoolisé.
Il rigolait. On discutait. Quand il a décidé de faire un plongeon, il s'est déshabillé, entièrement déshabillé. Je l'ai alors vu à poil. Il était bel homme, bien monté, il avait une belle queue qui en action devait être impressionnante. Elle se balançait de droite à gauche, il plongeait, nageait sur toute la longueur de la piscine, elle faisait vingt cinq mètres. Il avait les moyens.
Je regardais alors ses fesses, il n'y avait pas de traces de bronzage, pourtant il était bronzé. Arrivé à l'autre bout de la piscine il me faisait face.
– Et bien ne reste pas là, comme ça. Vient me rejoindre.
J'hésitais quelques instants puis je me décidais, je me déshabillais également, entièrement. Cette histoire m'avait stimuler et à ce moment j'avais une grosse molle qui pendait. Il le remarquait.
– Je vois que monsieur fait son fier. Me disait-il.
Je plongeais et nageais vers lui. On se retrouvait tous les deux côte à côte, on se regardait puis on nageait, côte à côte. Arrivés à l'autre extrémité de la piscine, on se retrouvait. Maintenant il bandai, je le remarquais.
– Je ne suis plus le seul à faire mon fier ! Faisais-je remarquer.
Il rigolait en me regardant. Moi aussi là je bandais. Imperceptiblement il s'était rapproché de moi, on se touchait presque et ce n'est peut être pas totalement par hasard si nos queue se frôlaient. La mienne se redressait aussitôt. Il bandait ferme mais un peu plus à l'horizontale.
La seconde suivante il avait posé ses lèvres sur les miennes, il continuait à se rapprocher et je sentais ses mains sur mon torse, je passais les miennes dans son dos et on se retrouvait enlacés avec force et douceur. C'est avec force qu'on se retenait, c'est avec douceur qu'on se caressait.
– Tu te sacrifie pour tes camarades ?
– Tu veux vraiment les garder ici ?
– C'est toi qui décide, si tu veux qu'on les vire, on les vire, c'est comme tu veux, quand tu veux.
– Tu ne parlais que de mes camarades là. Lui demandais-je sur un ton coquin.
Nos corps se caressaient, se touchaient, glissaient l'un sur l'autre. Seule notre tête ressortait de l'eau. Nous restions là à profiter de la chaleur et de la douceur de la peau de l'autre.
– C'est la première fois pour toi ? Me demandait-il.
Je lui faisais oui de la tête.
– Alors je serai très doux !
Il ressortait de l'eau, me prenait la main et me soulevait pour me sortir moi aussi de l'eau. On prenait nos vêtements et on se dirigeait vers la chambre de Txema.
Là il redoublait de douceur, il me jetais sur son lit, j'y retombais lourdement sur le dos. Ma queue était toujours très en forme, elle se plaquait contre mon ventre. La sienne restait à l'horizontale mais elle était tout de même très ferme. Il se laissait retomber sur moi. Je refermais mes bras sur son corps.
D'abord un baiser sur les lèvres puis il me couvrait de baiser et de caresses, les épaule en passant par le cou. Il descendait plus bas et me faisait frémir en me mordillant les tétons. Je sentais ses dents qui me faisaient trembler mais il ne me faisait pas mal et c'est de plaisir que je frissonnait, uniquement de plaisir.
Je le caressais mais j'avais l'impression d'être gauche. Je lui caressais les épaule, le haut du dos et la tête pendant que ses lèvres descendaient vers mon ventre puis un peu plus bas encore.
Je sentais ses lèvres se poser sur mon gland et aussitôt quelque chose de plus doux encore, c'était sa langue qui me caressait le bout de ma queue. Elle passait et repassait avec cette douceur que je n'avais jamais soupçonné. Aucune fille ne m'avait jamais fait ça.
Enfin aucune des deux …
Puis sa langue continuait à ma caresser la queue, et en même temps ma queue pénétrait lentement dans sa bouche. J'avais l'impression que c'était en fait la bouche qui me recouvrait la queue.
C'était une merveille de douceur au moment ou son nez s'écrasait sur mon ventre. Il ne pouvait plus respirer mais il avait du souffle et je sentais une caresse intensément doux, intensément chaude, brûlante. Mais c'était une brûlure qui ne fait pas mal et ne blesse pas.
Quand son visage revenait contre le mien je décidais de suivre l'exemple qu'il venait de me montrer.
Rapidement je comprenais comment lui mordre les tétons, il suffit de mettre la langue entre les dents du haut ou du bas et le téton. On ressent très bien les dents mais on ne risque rien. Et la sensation peut être très efficace, très agréable. Je le sentais frémir.
Pour les baisers, quelque soit l'endroit ou je voulais les déposer, je connaissant ça d'instinct. Là aussi je le faisait trembler dans mes bras. On ne criait pas, on ne bougeait que très peu. C'était tendresse et câlins.
Pour la queue, là il réagissait, m'expliquait comment positionner les lèvres, mais là je dois dire que c'était moins évident. Je devinais qu'il me faudrait un peu d'entraînement. Je m'appliquait.
Puis je revenais contre lui et de nouveau je l'embrassait sur les lèvres.
– Encule moi ! Lui demandais-je.
– Tu es sûr ?
– Oui je veux que tu me prennes.
Avec une infinie douceur, comme un câlin, il me retournait sur le ventre, j'écartais les jambes et je m'offrais à lui. Avec une grande expertise il me lubrifiait le cul. Un doigt y glissait, ça me faisait sursauter mais c'était bon. Il glissant dans mon cul, puis son petit frère le suivait. Je gémissait mais ce n'était que du plaisir.
Il me stimulait et me détendais le cul en prenant bien son temps, cent fois j'ai bien cru que j'allais jouir, enfin je veux dire éjaculer. Mais il contrôlait bien la situation. J'étais entre les mains d'un expert, il pouvait me faire juter dès qu'il le déciderait, il pouvait faire durer le plaisir.
Il était le maître de ma nuit, pour cette nuit il serait mon maître et je ferait tout ce qu'il me demanderais.
Il s'allongeait sur moi, je sentais sa queue sur mon dos, il la glissait entre mes cuisses. Il ne tentait pas encore de me pénétrer. Je respirais fort. Son corps caressait le mien et je sentais de nouveau cette brûlure qui ne laisse ni cloque ni cicatrice. Le corps d'un homme peut sembler tellement chaud par moment.
Sa fourrure était tellement douce, je remarquais des détails sur son corps qui m'avait échappés tant la stimulation était multiple. Ses mains était d'une grande douceur mais elles étaient également sèche et rêche mais elle étaient tellement agréables sur mon corps.
Je ne sais plus trop à quel moment il a pris position, je me souviens seulement du moment ou il poussait sa queue en moi. Là j'ai râlé, il m'a fait un peu mal. Il arrêtait tout de suite,me laissait le temps de m'en remettre de me détendre de nouveau et il reprenait.
Là c'était violent, au début douloureux mais grâce à sa douceur et à sa patience il entrait doucement en moi. J'avais envie de hurler de crier c'était le pied. C'est à ce moment que j'ai juté, j'ai joui aussi.
Il continuait à s'introduire et je manquais d'air au moment ou son ventre s'écrasait contre mes fesses. Il ne bougeait plus, il avait posé son menton sur mon épaule. Je tournais la tête vers lui et nous échangions un baiser passionné.
C'est un peu plus tard qu'il se retirait, juste un tout petit peu, et revenait. C'était la encore violent, douloureux mais tellement jouissif. Un mélange de plaisir, d'un plaisir intense et d'une certaine douleur.
Il me limait le cul avec beaucoup de tendresse, beaucoup de force. Je tremblais dans ses bras et je jouissais de nouveau, j'éjaculais aussi.
Il s'en ai rendu compte.
C'était par pitié, pour m'épargner lors de cette première tentative qu'il se laissait aller et jouissait à son tour. Il me donnait à ce moment plusieurs coups de bassin, plusieurs coup de bite bien à fond, bien fort et là, m'arrachait quelques cris de douleurs.
Il se retirait doucement et au moment ou il ressortait, je jouissais de nouveau, et j'éjaculais de nouveau. Là encore il s'en rendait comte.
Il s'écroulait sur mon dos. Ne bougeait plus et me caressait sans bouger avec seulement son poids. Il n'était pas gros, je sentais les battements de son cœur, je sentais sa respiration et me synchronisais sur lui.
Nous sommes restés longtemps là, sans bouger.
Il finissait par me donner quelques baiser dans le cou, se relevait et m'invitais à le suivre sous la douche.
Là encore on partageait un moment de douceur et de tendresse. De retour dans sa chambre il changeait le lit, je l'aidais. Je me sentais bien, tellement bien.
Je me suis endormi dans ses bras.
Le lendemain matin tout le monde se retrouvait pour le petit déjeuner. Mes camarades avait un petit air penaud, et leurs sac à dos étaient installés à côté de la porte.
– C'est toi qui décide ! Me disait Txema.
je réfléchissais longuement.
– Les gars vous pouvez rester si vous voulez mais vous vous comporterez un peu mieux, sinon je vous jette dehors !
Ils sont resté totalement muet. Je continuais.
– Et au premier commentaire désobligeant je vire tout le monde.
Je regardais vers Txema qui me répondait par un sourire complice et approbateur.
Les autres n'ont rien dit. Ils sont resté quelques jours, et je ne sais pas ce qu'ils se disaient entre eux mais ni moi ni Txema n'avons jamais entendu la moindre réflexion désobligeante.
Mais quand ils sont repartis, moi je suis resté, je suis resté quelques années et je n'ai jamais oublié ces quelques années de bonheur.
FIN
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Très très bien
Matthieu
Matthieu