Eugénie
Récit érotique écrit par JefCostello [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-08-2024 dans la catégorie Pour la première fois
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Eugénie
Eugénie ne savait pas si elle était belle, ça la gênait. Elle vivait avec Vincent depuis 10 ans, elle le connaissait depuis 15, elle avait juste 30 ans et 2 enfants...
Elle marchait dans la rue, comme tous les jours pour cette baguette de pain obligatoire et quotidienne, pour ce dîner sans saveur ou seuls les rires et sourires des petits lui arrachait à son tour un sourire. Vincent était bien, il dînait, souriait, regardait la télé, participait à la vie de famille mais elle ne savait pas si elle était belle...
Dans cette rue, les hommes ne la voient pas, ou peu mais elle, elle les voit, elle les sent, elle pense à chacun. Elle imagine chacun dans des circonstances qui parfois la font rougir...
Quelle vie mener maintenant, c'est aussi cette question qu'elle ne parvient pas à sortir de son esprit.
Allez, elle va passer chez le coiffeur, c'est un des rares moments de plaisir, de détente, de lâcher prise. Elle aime vraiment cette ambiance, ces hommes et ces femmes à son service, autour d'elle pour l'aider à enfiler une blouse, l'asseoir, lui laver les cheveux, les couper et les coiffer.
Elle entre dans le salon. Le garçon la fait asseoir lui demande si elle n'est pas satisfaite de sa coupe qu'il lui a faite la semaine dernière. Bien sûr elle le rassure, elle a juste envie d'être parfaite pour un rdv demain, un rdv qu'elle aimerait bien avoir, un rdv dans ses rêves les plus fous. Elle ne travaille plus depuis la naissance du 2eme, elle ne voit plus personne sauf la maitresse...Le garçon lui propose de changer, de se faire coiffer par une femme mais elle ne veut pas changer, elle rougit en lui disant qu'elle veut que ce soit lui. Il est grand et fin, le visage coupé au couteau. Les cheveux très bruns, un peu en désordre. Il a certainement plus de 45 ans mais elle lui trouve du charme et surtout, il masse les cheveux, le cuir de ses cheveux comme personne !
Les nouveaux coiffeurs n'ont pas appris à faire ça, il vont vite, ils vont mal, ils ont perdu le peu d'âme de ce métier. et pourtant, si les coiffeurs savaient le bien qu'ils font ! Les gens rentrent sales et peu sûr d'eux, ils sortent beaux, propres, ils sentent bon et sont sûr d'eux.
Elle pose sa tête sur le rebord froid du lavabo, elle aime cette sensation d'avoir la tête retournée. Le garçon lui propose une température, elle n'a jamais osé dire que c'était trop chaud ou trop froid. Aujourd'hui c'est frais... L'eau coule sur ces cheveux qui se rangent en arrière, se lissent et dégagent son front. Elle ferme les yeux. Le shampoing froid l'a fait réagir puis elle se détend en sentant les doigts longs du garçon. Il lave ses cheveux et ensuite, comme elle l'attendait, il masse sa tête. Ses doigts sont resserrés mais elle ne sent pas les ongles. Elle sent plutôt sa peau qui bouge sur son crâne et c'est agréable, divin !
Au moment où le garçon veut arrêter, elle pousse un petit soupir, rien, quelques grammes d'air qu'elle expulse mais qui lui font un plaisir, une jouissance incroyable. Le garçon après un petit temps d'arrêt reprend son massage, c'est peut-être ça la jouissance ? Eugénie sort du salon, elle est belle, elle le croit. Elle sait que ce sentiment durera jusqu'à son retour dans l'appartement. Et puis, la routine, les habitudes, le beau sourire de Vincent et ces attentions quotidiennes n'y feront rien. Elle retournera dans ses questions, ses doutes.
Alors elle lit, des romans stupides pour s'échapper et des essais de philosophie, de sociologie, des essais que lui propose Fabien le libraire. Un autre endroit où elle est bien. Il passe du temps pour elle. Il a toujours un livre à lui proposer. Il est petit, il est barbu et elle n'aime pas ça mais il est serviable et attentionné et surtout, très intelligent. Il a toujours une réponse à ses questions, toujours le bon livre pour elle.
Et en plus, il ne se moque pas des soaps qu'elle achète...
Lorsqu'il lui parle du livre, il est près d'elle, elle sent son odeur, ce mélange d'eau de toilette et de l'odeur des hommes. Leurs épaules se touchent, leurs jambes se frôlent, elle est bien avec Fabien. Il a son âge, il sourit en la regardant mais elle ne sait pas ce qu'il pense. Dans ses rêves, ceux où elle s'abandonne à un plaisir. Ceux ou dans le lit, au milieu de la nuit quand tout le monde dort, elle pense à la main de Fabien qui pourrait, à la place de la sienne, se perdre entre ses cuisses. Elle pense aussi au garçon coiffeur et ses longs doigts. Elle a lu que la taille du sexe d'un homme était proportionnelle à celle des doigts. Ce n'est pas ses doigts qu'elle imagine se perdre en elle...Au petit matin, elle se réveille plus tôt que Vincent et elle pose sa tête sur lui. Il ouvre son bras et se réveille lentement. Elle le connaît, il va regarder son réveil et calculer s' il a du temps avant de se préparer. Avec 20 minutes devant lui, il lui fera sûrement l'amour. Il se lève à 7h et rien ne le retiendra plus longtemps dans son lit. Il fait encore noir, elle glisse un regard sur le réveil, 6h37...
Dans le même temps, Vincent se retourne et se retrouve sur elle. Il l'embrasse, il sourit, elle sent son sexe contre elle. Elle connaît par cœur le programme et elle aime ça mais elle voudrait de la nouveauté... Ce baiser, son sexe qui grandit et son excitation de la nuit lui fait à son tour basculer sur Vincent. Il est maintenant sur le dos. Elle retire sa chemise de nuit longue "de grand-mère" comme dit Vincent. Il est torse nu, elle retire le caleçon usé qui lui sert pour dormir et reconnais son sexe.
Eugénie n'a pas confiance en elle, elle le sait mais ce qu’elle sait aussi, c'est que Vincent adore les caresses qu'elle lui fait. Elle se recule, elle prend son sexe encore un peu mou, elle le regarde. Il place ses mains derrière sa tête, il sourit. Elle lèche son gland en souriant et elle ferme les yeux en avalant ce gland maintenant bien rond et bien dur. Elle sait maintenant que tous les sexes ne sont pas comme celui de Vincent. Elle l'a vu sur son petit garçon. Il lui a expliqué qu'il avait eu une infection et qu'il avait du être opéré. on lui avait retiré une partie de la peau qui recouvre le sexe des garçons... Elle pense à ça à chaque fois qu'elle lui fait cette caresse. Elle n'arrive pas à dire qu'elle le suce !
Et puis Vincent pousse des cris, elle n'aime pas ça, elle ne voudrait pas que ses enfants ou les voisins l'entendent. Elle sent alors la main de Vincent sur sa tête, il l'empoigne le dessus de ses cheveux et la force à avaler son sexe au plus profond. Elle sent en elle, contre le fond de sa gorge le sexe de Vincent, elle sent aussi le plaisir qu'il pourrait avoir ...
Il soulève rapidement sa tête, son sexe est énorme, il se gonfle, elle sait qu'a quelques secondes près, il aurait éjaculé dans sa bouche. Elle aimerait qu'il le fasse un jour, qu'il lui maintienne la tête pour qu'elle sente la raideur, la jouissance et le jet de sperme en elle. Ils ne le feront jamais, Elle est trop prude pour ça, il ne lui demandera jamais...
Elle prend son sexe et le glisse en elle. Elle ne ressent pas les choses comme lui, il a poussé un cri de plaisir... Elle bouge un peu mais se sent maladroite. Il attrape ses fesses et les fait jouer sur son sexe. Il "lime", elle connait le terme... Il la pénètre et reste parfois enfoncé sans bouger. Il essaye de la voir, il la cherche du regard mais elle les referme vite. Il prend maintenant ses seins, un dans chaque main et il masse, il serre il joint les seins l'un contre l'autre, elle sent qu'il va être bien.
Elle se retire et s'allonge, il se met entre ses jambes, à genou, il relève ses jambes. Il met deux doigts dans sa bouche et pose de la salive sur son gland, elle le sait, elle le sent.
Il l'a pénètre mais elle sait qu'il va jouir, c'est le moment, c'est son moment. Il ne fait plus attention à elle, il lime, relève les jambes, il pousse des petits cris et termine en un plus long cri, son sexe enfoncé en elle. Elle sent les mouvements, elle sent son éjaculation ...
Il se relève, il se retire, son sexe est moins vaillant, il "emballe" son sexe dans un kleenex, il lui en donne un. Elle va se lever, il va s'endormir...
Il est 7h03 ! Eugénie sort, les enfants sont partis avec la voisine, elle est libre et seule. Elle est petite, ronde et fine. Ses cheveux blonds et ses yeux verts la font ressembler à une ado. Ces taches de rousseurs aussi sûrement...
Elle porte une combinaison qui lui fait un ventre plat et lui relève les seins. Elle rêve qu'une main fasse lâcher les pressions qui ferment entre ses jambes. Elle a une robe moulante, très 60's et des talons qui la grandissent.
Elle a décidé d'aller essayer des vêtements à la ressourcerie du centre-ville. Elle adore faire des essayages, elle adore ce doux bazar et elle sait qu'elle sera seule ce matin. Personne ne fait ses courses de vêtement à 8h30...
C'est Emma qui la fait rentrer. Elles se connaissent et Eugénie est une bonne cliente. Emma à 30 ans, elle est habillée avec une salopette en jean et un Tshirt d'une université américaine. Elle n'a pas de poitrine, Eugénie pense qu'elle aime les filles, elle aime bien se sentir draguer par Emma.
Emma lui indique un nouvel arrivage et referme la porte du magasin, elle a encore beaucoup de chose à installer avant l'ouverture. Eugénie se retrouve au milieu des cartons et commence à mettre de côté des robes, des pantalons, des chemises d'homme ou des chemisiers vintages. Elle lève régulièrement les produits du carton pour les montrer à Emma qui montre inlassablement un pouce en l'air. Elle est là aussi pour vendre ...
Emma se rapproche et regarde le tas de vêtements, elle installe les robes et les pantalons proprement sur les cartons qui vont servir de paravent. Les cabines sont pleines de bazar et ne seront pas libérées avant la fin de matinée...
Eugénie est un peu gênée mais retire sa robe et se retrouve en combinaison, Emma ne peut s'empêcher de faire un sifflement pour accompagner un "superbe!".
Elle enfile une première robe mais ne peut pas la boutonner, pas ça. Elle essaye une autre robe, jaune pâle avec une taille serrée et deux bretelles. Elle lui va bien. Elle appelle Emma qui l'a fait tourner et lui dit effectivement qu'elle lui va bien. Emma ajuste les bretelles, elle lisse le ventre et le dos, soulève et descend les volants de la robe. Elle glisse une main sous la robe pour remonter le rebord. Il faudrait faire un ourlet au-dessus du genou. Eugénie rougit...Elles sont maintenant l'une contre l'autre, Eugénie sent le corps d'Emma, son odeur, elle est excitée.
Emma se baisse et commence à remonter l'ourlet et le marquer avec des aiguilles. Elle est devant Eugénie, à genou. Elle relève la tête et leurs regards se croisent. Elles ne bougent plus, la main d'Emma se glisse sous la robe, remonte jusqu'aux pressions de la combinaison qu'elle libère sans difficulté. LA combinaison remonte naturellement, les doigts d'Emma, trouve le sexe d'Eugénie, ses lèvres ouvertes de l'excitation et surement aussi de l'amour qu'elle a fait le matin avec Vincent. Est-ce qu'Emma peut s'en douter ? Elle met ses doigts sous son nez, dans sa bouche et recommence à pénétrer le sexe d'Eugénie. Elle a maintenant sa bouche sur son sexe, les doigts ouvrent les lèvres et sa langue lèche ce vagin, lèche surtout son clito que Vincent a oublié...
Quel plaisir, Emma sent et ressent le plaisir d'Eugénie, elles fusionnent, jamais personne n'a pratiqué un aussi doux et intense ... Câlin? Caresse? Elle ne sait pas comment qualifier ce qu'Emma lui fait. Elle ne sait pas combien de doigts la pénètre, si le bout de la langue sur son clito, si la caresse du plat de la langue, si les doigts qui jouent avec ses lèvres, sont à l'origine de son plaisir... Elle aimerait maintenant le sexe d'un homme, elle sait qu'elle n'est pas attirée par les femmes. Elle veut un sexe, elle veut être pénétrée !
LA porte du magasin s'ouvre ...Emma se relève, elle pensait qu'elle avait fermé la porte à clé. Elle se réajuste et s'approche de l'homme qui est devant le comptoir. Elle le reconnaît mais ne sait pas qui c'est. Elle l'a déjà vu mais ne sait pas où.
Bonjour Madame,
Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous ?
Je tiens le salon de coiffure, nous nous sommes rencontrés à la réunion des commerçants du quartier contre l'extension du centre commercial !
Ah oui, comment allez-vous ?
Bien merci, je cherche une robe ou un accessoire pour l'anniversaire de ma sœur ?
Bien sûr, nous avons tout ce qu'il faut . En revanche, je dois absolument ranger avant l'arrivée des clients, ils arrivent tous pour l'heure du déjeuner... Je vous propose de vous laisser avec une amie. C'est une bonne cliente qui connaît parfaitement le magasin...
- Bonjour Madame Eugénie !
- Vous vous connaissez ?
- Madame Eugénie est une cliente du salon, une très bonne cliente ...
Eugénie rougit comme souvent, elle ne sait pas quoi comprendre de cette dernière phrase. Il l'a dite avec un sourire...
- Philippe ! Je me présente, je suis "en civil" ce matin...
Eugénie lui serre la main qu'il lui tend, sa combinaison est toujours ouverte sous sa robe, elle sent l'air frais entré par la porte sur son sexe ... Offert !
- Eugénie, tu peux accompagner Monsieur près des cartons de tout à l'heure et lui montrer ce qu'il veut voir ?
-Bien sûr...
Eugénie va vers le fond du magasin sans se retourner, elle ressent la présence de Philippe derrière elle.
- C'est mon jour de repos aujourd'hui, le salon va tourner sans moi !
Elle ne répond pas et commence à chercher dans un carton.
- Je cherche une robe, ou un sac pour ma sœur. Vous faites presque la même taille ! Je ne risque pas de me tromper ! Quel est le prix d'une robe ?
-Vous avez des robes à 30€ mais je ne vous les conseille pas, ce sont plutôt des robes d'été légères et souvent défraîchies. A 50€ ici pour des robes courtes ou longues à mettre au quotidien et enfin, des robes de soirée plus ... Fine !
Elle voulait dire "sexy"...
Eugénie n'a toujours pas regardé Philippe, elle reste gênée et fixée sur les cartons. Elle sent la moiteur de son sexe, l'intérieure de ses cuisses est mouillée, c'est bon.
Philippe commence à regarder sur le portant des robes de soirée. Il prend plusieurs robes et les regarde en les mettant devant Eugénie et en fermant un œil, elle trouve cela très excitant...
Il a mis de côté 3 robes et il commence à hésiter. Eugénie se rapproche et prend une robe, noire, longue, échancrée sur le côté. Elle rougit, elle adorerait la porter... Philippe est près d'elle, il fait presque 1,80m, il est grand. Ses longs doigts vont sur la robe, ils sont proches l'un de l'autre...
- Vous voulez que le la passe ?
Eugénie rougit encore, elle ne sait pas pourquoi elle a proposé ça.
- Volontiers, merci de votre proposition, vous avez la même taille que ma sœur. Elle aussi est très belle!
Il a souri en le disant...
Elle prend la robe et va derrière les cartons. Elle retire sa robe jaune et enfile une longue robe noire. Elle est très échancrée et la combinaison apparait dans le décolleté. Elle est fendue sur le côté presque jusqu'en haut. C'est la robe la plus sexy qu'elle n'a jamais portée !
Elle revient vers Philippe un peu gênée. Elle essaye de se relever, d'être bien droite. Sa poitrine est vraiment voyante, ça ne la dérange plus en ce moment...
Emma les interpelle depuis l'entrée du magasin, "c'est une belle robe de soirée mais il faut l'essayer avec des talons, Eugénie, tu en trouvera derrière toi”, "et si je peux me permettre, il ne faut rien mettre en dessous...".
Emma a baissé la voix pour le dire mais Philippe a bien entendu. Emma disparaît derrière son comptoir, sûrement occupée devant son ordinateur.
Eugénie se tourne vers Philippe, il est debout et la regarde. Elle voit une bosse au niveau de son sexe sous son jean mais n'en est pas certaine. Il penche la tête en relevant les épaules l'air de dire, on fait quoi ? Et Eugénie retourne derrière les cartons. Elle retire les bretelles de la robe et enlève sa combinaison. Elle est seins nus quand elle remonte la robe. Elle se demande comment un de ses seins ne va pas sortir de la robe tellement elle est légère mais c'est un coup à prendre, elle tourne et bouge sur elle-même, ça tient !
Elle se retourne et prend une paire de talons hauts et revient vers Philippe. Il s'est assis sur une chaise et se relève d'un bond. Il la regarde et elle sent qu'il est troublé. Ses seins bougent mais elle est sur que ses tétons ne sont jamais visibles. Pour le reste, elle ne cache plus grand chose de sa poitrine...
Elle voit alors qu'elle a toujours à la main les talons. Elle met un genou au sol pour enfiler les chaussures, une puis l'autre. Elle relève la tête, Philippe s'est rapproché, il est fixé sur sa poitrine. Dans cette position, la vue est plongeante, sa poitrine est entièrement visible. Elle se relève, Philippe est à 30 cm d'elle. Elle est sûr qu'il a une érection...
Il approche son visage, il n'est sûr de rien, il hésite et c'est elle qui prend sa tête et qui l'embrasse. La fureur et l'intensité du baiser, la fougue de cette femme qu'il connait comme cliente discrète le surprend. Il a un léger mouvement de recul, quelques secondes, mais il se laisse emporter. Ses mains caressent, cette robe est une merveille pour ça. Il est sur ces seins, il est sur ses fesses, il sent la main d'Eugénie sur son pantalon...
Elle prend ses deux mains maintenant, elle sourit, elle est maladroite mais ce n'est pas facile d'ouvrir un pantalon. D'abord la ceinture qui est faite pour se manipuler sur soi, ensuite ce bouton qui ne veut pas s'ouvrir et les suivants en revanche qui se libèrent simplement en tirant les pans du pantalon. C'est un boxer, c'est une belle érection !
Elle libère le sexe de Philippe, elle avait raison pour les mains, il est grand. Pas énorme, grand et long, elle découvre cette petite peau supplémentaire qui ne change rien dans l'érection, elle se baisse, elle l'avale ...
Il sent bon ce sexe, il est doux, il est lisse et agréable, elle joue avec sa bouche, sa langue, elle est surement maladroite mais elle sent bien que Philippe prend du plaisir quand elle le prend dans bouche. Elle essaye de l'avaler en entier, mais ce n'est pas possible, il est trop grand. C'est sa première surprise, le premier sexe étranger à celui de son mari, de son amour de jeunesse qu'elle prend, qu'elle suce. Elle le pense, elle ne le dira pas...
Elle entend le bruit dans le magasin, elle entend le verrou mais même si 10 personnes entraient, elle ne lâcherait pas ce sexe qu'elle convoite depuis si longtemps. Elle prend soin, elle est appliquée et le bisou d'Emma dans le cou ne la fait presque pas bouger. Elles se regardent, Eugénie sourit et reprend sa fellation, un œil sur son amie, un sourire sur ses lèvres. Elle est heureuse, elle est confiante. Emma se lève, fouille sa poche et pose au sol plusieurs préservatifs.
Elle bise Eugénie dans le cou et repart vers l'entrée du magasin...
Elle relève la tête, Philippe sourit. Il caresse la tête pendant qu'elle s'attarde sur son sexe avec sa main. Elle enveloppe et arrondi bien tranquillement le bout bien rond et bien rouge, l'intensité retombe mais Philipe passe sa main dans ses cheveux et caresse, il retrouve les gestes de son quotidien, elle ferme les yeux... Et il commence à serrer ses cheveux d'une poigne vigoureuse, et il la tire vers lui. Elle pousse un petit cri et se retrouve contre Philippe qui l'embrasse fougueusement. Il reste une bretelle de la robe que Philippe fait glisser, la robe se retrouve au sol, elle est nue...
Il la tourne brusquement et la couche sur le ventre contre des cartons. Il écarte ses cuisse et elle sent à son tour la langue de Philippe qui la pénètre et la fait jouir. Il se relève rapidement et se penche à son oreille, "vous êtes ouverte et humide, vous m'attendiez?". Il se recule un peu, une main sur ses fesses qu'il caresse. Elle a posé sa tête sur le carton, les bras le long du corps, elle attend et puis il se rapproche et elle sent son sexe la pénétrer, il a mis un préservatif, elle le sent, elle sent surtout la dimension de ce sexe incroyable qui lui fait ressentir des sensations nouvelles. Il est maintenant bien en elle, son sexe entre et sort dans toute sa longueur, il commence à claquer sa fesse, c'est nouveau. Il claque et caresse, il s'accroche et sert de sa main sa fesse gauche, sa main droite est sur le bas de son dos; le bruit de son corps sur ses fesses est de plus en plus fort mais toujours régulier...
Elle sent qu'il est concentré, elle se retourne et le voit plutôt grimaçant, il sourit en croisant son regard... Il attrape de nouveau ses cheveux et tire vers lui et il claque très fort ses fesses, à plusieurs reprises. Entre deux cartons, Eugénie voit Emma relever la tête et sourire vers elle. Il sort son sexe et se penche sur elle, il lui glisse à l'oreille des mots qu'elle n'a jamais entendus, "Tu es une vraie garce, j'adore !".
Et elle s'entend lui répondre, "fais de moi ce que tu veux...".
Il se relève, l'attrape rudement et la met à 4 pattes sur le sol. Il écarte bien ses fesses, sa main et son sexe passe sur son entrejambe ruisselant, elle est contente d'être ce genre de femme toujours humide. Un de ses doigts rentre dans son anus, elle bouge comme par réflexe mais il la maintient en position. Le doigt est maintenant profondément dans son anus, elle aime ça... Il l'enjambe, pose le bout de son sexe sur cet anus, il utilise sa salive pour lubrifier et il pousse légèrement, ça ne rentrera jamais...
Elle sent contre son anus ce sexe qui force, qui s'échappe et que Philippe remet en place. Il se penche et lui demande "première fois ?", elle répond "oui, fais le moi...".
Et il s'aide maintenant de sa main, son sexe est posé sur son anus et il pousse, elle pousse de petits cris mais pas de douleur. Et elle sent que c'est passé, qu'une partie de ce sexe est en elle, dans cette anus vierge, elle cri, Emma est maintenant près d'elle, elle joue avec son clito et l'embrasse. Philippe reste comme ça avec un demi-sexe enfoncé. Et il pousse, ce n’est plus douloureux, c'est même plaisant, elle jouit, elle aime, elle dit "encore" !
Il passe une jambe devant la sienne, il enfonce son sexe presque en entier et le sort, elle cri, il renfonce, c'est bon !
Il fera seulement 3 passages, il retire son sexe rapidement, elle cri de soulagement et elle le regarde retirer le préservatif et se masturber au-dessus d'elle. Elle n'attend pas longtemps, elle sent un fort jet de sperme sur son dos en même temps qu'un cri de libération de Philippe...
Eugénie s'est rhabillée avec sa robe vintage, elle achète la jaune, ce sera le souvenir de ce jour important, celui où elle sait qu'elle est capable de prendre sa vie en main, d'assumer ses désirs et ses envies.
Philippe arrive à son tour des toilettes de la boutique. Il tend la robe noire à Emma en disant, "je la prends!". Emma sort un papier de soie pour l'emballer pendant qu'Eugénie se retourne et fixe Philippe en souriant. "Merci Monsieur, nous ne nous reverrons plus mais ce jour est important pour moi !".
Et elle sort sans se retourner d'un pas sûr, elle est forte maintenant. Ses sentiments sont toujours flous mais elle avance, elle aime ça. Le sentiment d'avoir touché un fond et d'avoir donné un coup de pied vers le haut, elle remonte à la surface, elle respire ...
Il faut qu'elle lise, elle est en manque. Maintenant qu'elle est comblée sensuellement, elle a besoin de réfléchir, de comprendre et de vivre des situations. Elle sait que c'est le moment, elle va lire Belle du Seigneur d'Albert Cohen. Elle va le relire puisque c'est le roman de sa jeunesse, le roman qui a guidé sa vie sentimentale. Elle a rencontré Vincent qui était beau et intelligent comme Solal et elle, Eugénie comme Ariane a craqué. Et puis leur relation a aussi viré à la banalité, ce cauchemar de la vie. La banalité est un cauchemar ! Solal aurait pu le dire. Plus de 100 chapitres, elle se souvient qu'elle a posé le livre à la 950eme page, quand la relation commençait à aller dans le mur, pourquoi ?
Il faut reprendre Belle du Seigneur. Et ce we, c'est elle qui fera l'amour à Vincent... Et il va aimer ça!
Elle arrive chez le libraire, et interpelle Fabien d'un bonjour assuré, c'est nouveau. Il la regarde, il sourit, il est content mais comme à chaque fois. Il n'est pas seul, il y a d'autres clients dont un ado qui lit un manga. Fabien laisse faire, c'est autant une librairie qu'une bibliothèque et les jeunes le savent. Elle le rejoint et lui dit, je suis prête. Il relève la tête, il a sûrement des idées mais il est prudent. Eugénie comprend qu'elle a du pouvoir sur lui, il est sûrement amoureux, platoniquement mais certainement amoureux. Elle sait maintenant comment faire, elle sait que même Platon ne résisterait pas à son charme, à ses charmes...
Elle lui répond, je suis prête pour Belle du Seigneur ! Ils en ont parlé souvent, mais elle ne voulait pas y revenir et lui assurait que c'était un des plus grands romans du 20ème...
Il est étonné et sourit d’un large et franc sourire. Celui de la satisfaction, il a réussi !
Il se précipite dans l'arrière de sa boutique et revient vite avec un livre un peu vieux, une édition ancienne des années 70.
Il lui tend et elle le prend, "c'est raccord avec ma robe !"
Elle se redresse et gonfle sa poitrine, elle fait un tour sur elle-même et les volants de sa robe volent. Elle regarde Fabien, il a les yeux grands ouverts et est décontenancé. Elle le prend par le bras et l'emmène vers le salon qu'il a installé au fond de la boutique. Elle s'assoit, il est en face. Elle lui demande "Alors, parlez moi de cette édition ?".
hum, il se racle la gorge et lui dit que c'est la version qu'il avait quand il a découvert le roman, il avait 15 ans. Ça a motivé sa décision de travailler dans le livre. Elle prend le livre et fait tourner les pages, les sent. Elle ferme le livre et le pose à côté d'elle.
J'en prendrais soin dit elle et elle décroise et recroise ses jambes devant lui comme Sharon Stone dans Basic Instinct. Il rougit, il bégaye, elle prend le livre et sort de la boutique en lui lançant un clin d'œil, Fabien la suit du regard sans rien dire, il est liquéfié...
Dès cet instant, Eugénie se sent transformée, comme mue par une nouvelle énergie après avoir fait peau neuve: une légère brise caresse ses cheveux et les plis de sa robe. Après avoir jeté un rapide coup d'œil sur sa montre, elle décide d'aller prendre un café. Vincent s'était proposé depuis quelques années pour récupérer les enfants le vendredi soir, et elle savourait chaque semaine ce petit temps de décontraction et de solitude. D'un pas ferme et marqué par le claquement de ses talons sur la rue pavée, elle arrive enfin à "la Javanaise". Tous les serveurs la connaissent, et depuis trois ans chacun lui a offert une boisson à plusieurs reprises, à une exception près. Elle était toujours un peu gênée de ce geste, alliance à l'annulaire gauche, sachant qu'elle n'offrait aucune de ses faveurs en retour. Mais aujourd'hui, c'est Alain qui l'accueille, avec un grand sourire. Il l'installe sur une petite table en terrasse, d'où elle peut observer et perdre ses pensées dans la foule occupant la place, et lui propose un café serré et un grand verre d'eau, comme à son habitude. Elle acquiesce. Elle aime l'arôme du café, mais pas son arrière goût se prolongeant en bouche.
Eugénie promène alors son regard sur la foule, imaginant la vie des passants: là-bas, la jeune fille pressée doit sûrement se dépêcher pour rentrer chez elle, retrouver sa petite sœur. L'homme passant en contre-sens est plus lent, il parait las de sa journée : après quelques rendez-vous éreintants et des clients très exigeants, sa seule envie est de retrouver la chaleur d'un divan ou d'un lit. Un couple un peu plus loin se promène main dans la main. Pas de téléphone, elle porte du rouge à lèvres et un jean moulant. Lui a visiblement fait un effort pour mettre de l'ordre dans le volume de ses cheveux. C'est un rendez-vous galant, ils n'ont visiblement pas encore consommé leur amour. Bien sûr, tout cela n'est d'aucune certitude, mais notre jeune femme attablée au café se plait dans cette mise en scène des passants inconnus, se prêtant de faux airs de dramaturge.
Eugénie revient pour un moment à elle et sort son roman du sac, caressant la couverture, la beauté de cette édition, l'odeur des pages. Profitant du rythme chaloupé et réconfortant d'une bossa nova instrumentale, elle parcourt quelques pages en diagonale, anticipant le plaisir d'y revenir plus généreusement. Les mots, les maux qu'ils renferment lui sont délicieux, ils nourrissent ce jardin secret qu'elle cultive depuis quelques années, qu'elle entretient et où elle expérimente des pensées de nouvelles variétés. Ce jardin, elle en a déjà donné la clef à Vincent. Jamais il ne s'en est servi. Finalement, ce n'est peut-être pas plus mal cela lui permet de garder un espace d'individualité. Quand elle s'y réfugie, il n'est plus question d'exister pour les autres, d'être la compagne, la mère, la soeur ou la fille de. Elle n'est plus La femme, mais juste une femme, par et pour elle-même.
Sortant de ses songes, elle considère entre ses mains la chaleur du café, et la bonne humeur d'Alain. Il est le seul à ne jamais lui avoir fait d'avance, elle trouve cela très élégant. Pour autant, il a un charme fou, sans doute porté par son diastème, ses lèvres pleines et sa conversation sans faille. Le tablier lui va à ravir, bien ajusté autour de la taille, mis en valeur par le rappel chromatique de son noeud papillon pourpre. Sa voix est douce mais posée. Son rire ne se fait entendre que lorsqu'il parle avec ses collègues, mais elle aime à l'entendre. Se sentant dans un nouvel élan, elle se prend à envisager l'hypothèse d'avouer à Alain le charme qu'elle lui trouve, et lorsqu'il lui apporte l'addition, elle s'exécute.
Cette perche étant lancée, Alain essaye évidemment de la saisir! Mais Eugénie se dit que les évènements matinaux sont bien suffisants pour l'instant, et recadre son propos immédiatement. Elle fait remarquer son alliance et précise qu'il ne s'agit que d'un simple compliment. Après avoir réglé la note, elle se lève, prend ses affaires et part.
Une dizaine de minutes passent avant qu'elle ne se rende compte d'un oubli capital : le livre est resté sur la table!!! Se sentant un peu gourde, elle revient sur ses pas, évidemment l'ouvrage avait été placé en lieu sûr en l'attendant. Elle remercie Alain pour ce geste, et s'en retourne vers son foyer. Sur le chemin, elle vérifie que sa future lecture soit intacte; camouflé entre les pages, elle y découvre une jolie carte: "si vous changez d'avis... 06.xx xx xx.15".
Elle a le téléphone d’Alain ! Cette sensation est étrange, elle ne sait pas quoi faire. Elle l’enregistre à Alain mais quel nom de famille ? Ce sera Alain Jave pour Javanaise… « Ne vous déplaise, en dansant la javanaise… », c’est aussi pour ça qu’elle aime ce café. Elle marche, elle est libre, elle est belle ! Son mari lui a fait l’amour ce matin, Fabien le coiffeur aussi, Emma est attirée et maintenant Alain lui donne son numéro, que la vie est belle !
Elle va rentrer chez elle, préparer un déjeuner seule et le prendre en écoutant un podcast. C’est un vrai moment de détente, elle n’a pas envie de le rater… Elle arrive chez elle, retire ses chaussures et se déshabille. Elle est nue, elle adore se promener nue dans son appartement mais elle a toujours ce recul. Elle prend une chemise de Vincent et la passe. Elle se sent bien et va vers la cuisine. Elle sort quelque tomates cerises, radis, et le reste d’une omelette qu’elle fait réchauffer dans une poêle, pas de micro-ondes !
Elle s’assoit dans la cuisine, la chaise est froide mais elle aime la sensation. Elle mange et picore en regardant ses jambes. Elles sont plutôt belles finalement ! Elle n’y croyait pas… Elle prend son téléphone et photographie le haut de ses jambes, le pan de la chemise masque juste son sexe, la toison fine de son sexe qu’elle va surement raser maintenant… Elle regarde la photo et décide de l’envoyer à Alain… En numéro masqué !
Le sms part, elle est heureuse…
Soudain, un bruit de clef se fait entendre dans la porte : avant qu’elle n’ait le temps de s’interroger, le visage de son époux apparaît : rentré plus tôt du bureau, il est très heureux de lui avoir ménagé cette surprise. Un sourire resplendissant allonge ses lèvres, laissant apparaître une dentition fine et blanche. Vincent regarde son épouse de sa chemise vêtue, et une lueur malicieuse transparaît dans ses pupilles dilatées. D’un geste assuré, il referme la porte, tourne le verrou, dépose son blazer sur le rebord d’une chaise et se tourne vers Eugénie. Il sait que cette fois-ci, et sans les enfants, ils ont le temps. L’enveloppant de ses bras et de ses épaules, il lui fait sentir sa respiration chaude et haletante : « que tu es belle… » lui souffle-t-il à l’oreille. Eugénie aime à se sentir désirée par son mari : se retrouver seuls est si rare, et il connaît si bien son corps… Lentement, Vincent effleure son visage et sa nuque du bout des doigts, puis il la caresse de sa main pleine. Les frissons de la jeune femme lui confirment la bonne exécution de son geste. Elle est grisée, il le sent, il le sait. Il continue donc à l’embrasser tout en déboutonnant sa chemise et en la déposant sur le plan de travail. Ses baisers brûlants se portent à présent sur sa clavicule, et tandis qu’elle se cambre en arrière comme pour mieux recevoir ses caresses, il discerne le parfum de leur jeunesse, celui aux arômes floraux et aux notes épicées, celui qu’elle à toujours porté. Cette odeur le réconforte et l’excite à la fois, c’est un peu le souvenir de toute leur volupté, de leurs échanges, de leurs ébats. C’est aussi celle de « l’après », quand ils restaient dans les bras l’un de l’autre à leurs tout débuts. Poursuivant l’effort de baisers descendants, Vincent fait escale sur la poitrine d’Eugénie : il ne s’y attarde pas trop cependant, car il sait que ce plaisir est sien, mais que madame n’y est pas très sensible. Suffocante de plaisir et de cette situation inattendue, la jeune femme glisse la main dans ses cheveux, s’ouvrant pour recevoir ses baisers. Lorsqu’il arrive enfin à l’endroit escompté, ils échangent un regard affamé : ils ont tous deux très envie de cette intimité retrouvée. Alors, son visage disparaît entre ses jambes. L’intimité de ce contact la rend folle de désir, ses joues deviennent rosées, sa voix ne peut s’empêcher de manifester son plaisir, le vibration des gémissements de Vincent contre elle, son excitation, tous les ingrédients sont bons. Jouant de ses doigts et de sa langue de manière experte, lentement d’abord, puis de plus en plus rapidement, il sait comment la mener à l’orgasme. Il adore cette sensation, quand elle ne se contient pas, quand elle ne se contient plus. Il aime la voir et l’entendre jouir. Lorsque son désir atteint son paroxysme, elle adore être pénétrée dans les secondes qui suivent. Vincent profite de ce plan de travail, juste à la bonne taille, pour retirer sa ceinture (bruit ô combien apprécié), sortir sa verge et s’introduire et augmenter son plaisir. Il commence à la pénétrer avec tendresse et délicatesse, jusqu’à ce qu’elle se dresse jusqu’à son visage, mordant sa lèvre inférieure, le saisissant avec assurance par la nuque et lui susurrant oreille : « baise-moi… » Alors le souffle chaud sur leurs peaux, ils se regardent intensément, férocement. Ils se tiennent tête, appréciant l’excitation chez l’autre, entrecroisant leurs pensées, partageant le moment, se caressant mutuellement jusqu’à n’en plus pouvoir. Au bord de l’extase, Vincent fait descendre Eugénie du plan de travail, l’y retourne et la prend vigoureusement. Ses mains la touchent fermement au niveau des épaules, du dos, des hanches. Il la saisit, en ce moment elle est à lui. Il est en elle, ils font corps, leur désir ne fait qu’un. Impérieux, dévorant, déstabilisant jusqu’aux tremblements et au cri final.
Une douce étreinte et un tendre baiser suivent cet accès de spontanéité. Prendre leur plaisir les fait toujours rire après l’amour, pour reprendre une attitude plus tendre après cette décharge animale. Ils filent ensemble à la douche, se savonnent mutuellement. Vincent sort le premier car après tout, c’est son jour pour les enfants ! il se hâte et sort en claquant la porte. Enthousiaste, Eugénie fredonne sous la douche, et danse en se séchant. Elle se sent plume, elle se sent duvet d’oie. Et pourtant, malgré cette apparente plénitude, elle n’est pas à Vincent, du moins pas tout à fait. Elle l’aime bien sûr, mais il ne la fait plus rêver…
Elle marchait dans la rue, comme tous les jours pour cette baguette de pain obligatoire et quotidienne, pour ce dîner sans saveur ou seuls les rires et sourires des petits lui arrachait à son tour un sourire. Vincent était bien, il dînait, souriait, regardait la télé, participait à la vie de famille mais elle ne savait pas si elle était belle...
Dans cette rue, les hommes ne la voient pas, ou peu mais elle, elle les voit, elle les sent, elle pense à chacun. Elle imagine chacun dans des circonstances qui parfois la font rougir...
Quelle vie mener maintenant, c'est aussi cette question qu'elle ne parvient pas à sortir de son esprit.
Allez, elle va passer chez le coiffeur, c'est un des rares moments de plaisir, de détente, de lâcher prise. Elle aime vraiment cette ambiance, ces hommes et ces femmes à son service, autour d'elle pour l'aider à enfiler une blouse, l'asseoir, lui laver les cheveux, les couper et les coiffer.
Elle entre dans le salon. Le garçon la fait asseoir lui demande si elle n'est pas satisfaite de sa coupe qu'il lui a faite la semaine dernière. Bien sûr elle le rassure, elle a juste envie d'être parfaite pour un rdv demain, un rdv qu'elle aimerait bien avoir, un rdv dans ses rêves les plus fous. Elle ne travaille plus depuis la naissance du 2eme, elle ne voit plus personne sauf la maitresse...Le garçon lui propose de changer, de se faire coiffer par une femme mais elle ne veut pas changer, elle rougit en lui disant qu'elle veut que ce soit lui. Il est grand et fin, le visage coupé au couteau. Les cheveux très bruns, un peu en désordre. Il a certainement plus de 45 ans mais elle lui trouve du charme et surtout, il masse les cheveux, le cuir de ses cheveux comme personne !
Les nouveaux coiffeurs n'ont pas appris à faire ça, il vont vite, ils vont mal, ils ont perdu le peu d'âme de ce métier. et pourtant, si les coiffeurs savaient le bien qu'ils font ! Les gens rentrent sales et peu sûr d'eux, ils sortent beaux, propres, ils sentent bon et sont sûr d'eux.
Elle pose sa tête sur le rebord froid du lavabo, elle aime cette sensation d'avoir la tête retournée. Le garçon lui propose une température, elle n'a jamais osé dire que c'était trop chaud ou trop froid. Aujourd'hui c'est frais... L'eau coule sur ces cheveux qui se rangent en arrière, se lissent et dégagent son front. Elle ferme les yeux. Le shampoing froid l'a fait réagir puis elle se détend en sentant les doigts longs du garçon. Il lave ses cheveux et ensuite, comme elle l'attendait, il masse sa tête. Ses doigts sont resserrés mais elle ne sent pas les ongles. Elle sent plutôt sa peau qui bouge sur son crâne et c'est agréable, divin !
Au moment où le garçon veut arrêter, elle pousse un petit soupir, rien, quelques grammes d'air qu'elle expulse mais qui lui font un plaisir, une jouissance incroyable. Le garçon après un petit temps d'arrêt reprend son massage, c'est peut-être ça la jouissance ? Eugénie sort du salon, elle est belle, elle le croit. Elle sait que ce sentiment durera jusqu'à son retour dans l'appartement. Et puis, la routine, les habitudes, le beau sourire de Vincent et ces attentions quotidiennes n'y feront rien. Elle retournera dans ses questions, ses doutes.
Alors elle lit, des romans stupides pour s'échapper et des essais de philosophie, de sociologie, des essais que lui propose Fabien le libraire. Un autre endroit où elle est bien. Il passe du temps pour elle. Il a toujours un livre à lui proposer. Il est petit, il est barbu et elle n'aime pas ça mais il est serviable et attentionné et surtout, très intelligent. Il a toujours une réponse à ses questions, toujours le bon livre pour elle.
Et en plus, il ne se moque pas des soaps qu'elle achète...
Lorsqu'il lui parle du livre, il est près d'elle, elle sent son odeur, ce mélange d'eau de toilette et de l'odeur des hommes. Leurs épaules se touchent, leurs jambes se frôlent, elle est bien avec Fabien. Il a son âge, il sourit en la regardant mais elle ne sait pas ce qu'il pense. Dans ses rêves, ceux où elle s'abandonne à un plaisir. Ceux ou dans le lit, au milieu de la nuit quand tout le monde dort, elle pense à la main de Fabien qui pourrait, à la place de la sienne, se perdre entre ses cuisses. Elle pense aussi au garçon coiffeur et ses longs doigts. Elle a lu que la taille du sexe d'un homme était proportionnelle à celle des doigts. Ce n'est pas ses doigts qu'elle imagine se perdre en elle...Au petit matin, elle se réveille plus tôt que Vincent et elle pose sa tête sur lui. Il ouvre son bras et se réveille lentement. Elle le connaît, il va regarder son réveil et calculer s' il a du temps avant de se préparer. Avec 20 minutes devant lui, il lui fera sûrement l'amour. Il se lève à 7h et rien ne le retiendra plus longtemps dans son lit. Il fait encore noir, elle glisse un regard sur le réveil, 6h37...
Dans le même temps, Vincent se retourne et se retrouve sur elle. Il l'embrasse, il sourit, elle sent son sexe contre elle. Elle connaît par cœur le programme et elle aime ça mais elle voudrait de la nouveauté... Ce baiser, son sexe qui grandit et son excitation de la nuit lui fait à son tour basculer sur Vincent. Il est maintenant sur le dos. Elle retire sa chemise de nuit longue "de grand-mère" comme dit Vincent. Il est torse nu, elle retire le caleçon usé qui lui sert pour dormir et reconnais son sexe.
Eugénie n'a pas confiance en elle, elle le sait mais ce qu’elle sait aussi, c'est que Vincent adore les caresses qu'elle lui fait. Elle se recule, elle prend son sexe encore un peu mou, elle le regarde. Il place ses mains derrière sa tête, il sourit. Elle lèche son gland en souriant et elle ferme les yeux en avalant ce gland maintenant bien rond et bien dur. Elle sait maintenant que tous les sexes ne sont pas comme celui de Vincent. Elle l'a vu sur son petit garçon. Il lui a expliqué qu'il avait eu une infection et qu'il avait du être opéré. on lui avait retiré une partie de la peau qui recouvre le sexe des garçons... Elle pense à ça à chaque fois qu'elle lui fait cette caresse. Elle n'arrive pas à dire qu'elle le suce !
Et puis Vincent pousse des cris, elle n'aime pas ça, elle ne voudrait pas que ses enfants ou les voisins l'entendent. Elle sent alors la main de Vincent sur sa tête, il l'empoigne le dessus de ses cheveux et la force à avaler son sexe au plus profond. Elle sent en elle, contre le fond de sa gorge le sexe de Vincent, elle sent aussi le plaisir qu'il pourrait avoir ...
Il soulève rapidement sa tête, son sexe est énorme, il se gonfle, elle sait qu'a quelques secondes près, il aurait éjaculé dans sa bouche. Elle aimerait qu'il le fasse un jour, qu'il lui maintienne la tête pour qu'elle sente la raideur, la jouissance et le jet de sperme en elle. Ils ne le feront jamais, Elle est trop prude pour ça, il ne lui demandera jamais...
Elle prend son sexe et le glisse en elle. Elle ne ressent pas les choses comme lui, il a poussé un cri de plaisir... Elle bouge un peu mais se sent maladroite. Il attrape ses fesses et les fait jouer sur son sexe. Il "lime", elle connait le terme... Il la pénètre et reste parfois enfoncé sans bouger. Il essaye de la voir, il la cherche du regard mais elle les referme vite. Il prend maintenant ses seins, un dans chaque main et il masse, il serre il joint les seins l'un contre l'autre, elle sent qu'il va être bien.
Elle se retire et s'allonge, il se met entre ses jambes, à genou, il relève ses jambes. Il met deux doigts dans sa bouche et pose de la salive sur son gland, elle le sait, elle le sent.
Il l'a pénètre mais elle sait qu'il va jouir, c'est le moment, c'est son moment. Il ne fait plus attention à elle, il lime, relève les jambes, il pousse des petits cris et termine en un plus long cri, son sexe enfoncé en elle. Elle sent les mouvements, elle sent son éjaculation ...
Il se relève, il se retire, son sexe est moins vaillant, il "emballe" son sexe dans un kleenex, il lui en donne un. Elle va se lever, il va s'endormir...
Il est 7h03 ! Eugénie sort, les enfants sont partis avec la voisine, elle est libre et seule. Elle est petite, ronde et fine. Ses cheveux blonds et ses yeux verts la font ressembler à une ado. Ces taches de rousseurs aussi sûrement...
Elle porte une combinaison qui lui fait un ventre plat et lui relève les seins. Elle rêve qu'une main fasse lâcher les pressions qui ferment entre ses jambes. Elle a une robe moulante, très 60's et des talons qui la grandissent.
Elle a décidé d'aller essayer des vêtements à la ressourcerie du centre-ville. Elle adore faire des essayages, elle adore ce doux bazar et elle sait qu'elle sera seule ce matin. Personne ne fait ses courses de vêtement à 8h30...
C'est Emma qui la fait rentrer. Elles se connaissent et Eugénie est une bonne cliente. Emma à 30 ans, elle est habillée avec une salopette en jean et un Tshirt d'une université américaine. Elle n'a pas de poitrine, Eugénie pense qu'elle aime les filles, elle aime bien se sentir draguer par Emma.
Emma lui indique un nouvel arrivage et referme la porte du magasin, elle a encore beaucoup de chose à installer avant l'ouverture. Eugénie se retrouve au milieu des cartons et commence à mettre de côté des robes, des pantalons, des chemises d'homme ou des chemisiers vintages. Elle lève régulièrement les produits du carton pour les montrer à Emma qui montre inlassablement un pouce en l'air. Elle est là aussi pour vendre ...
Emma se rapproche et regarde le tas de vêtements, elle installe les robes et les pantalons proprement sur les cartons qui vont servir de paravent. Les cabines sont pleines de bazar et ne seront pas libérées avant la fin de matinée...
Eugénie est un peu gênée mais retire sa robe et se retrouve en combinaison, Emma ne peut s'empêcher de faire un sifflement pour accompagner un "superbe!".
Elle enfile une première robe mais ne peut pas la boutonner, pas ça. Elle essaye une autre robe, jaune pâle avec une taille serrée et deux bretelles. Elle lui va bien. Elle appelle Emma qui l'a fait tourner et lui dit effectivement qu'elle lui va bien. Emma ajuste les bretelles, elle lisse le ventre et le dos, soulève et descend les volants de la robe. Elle glisse une main sous la robe pour remonter le rebord. Il faudrait faire un ourlet au-dessus du genou. Eugénie rougit...Elles sont maintenant l'une contre l'autre, Eugénie sent le corps d'Emma, son odeur, elle est excitée.
Emma se baisse et commence à remonter l'ourlet et le marquer avec des aiguilles. Elle est devant Eugénie, à genou. Elle relève la tête et leurs regards se croisent. Elles ne bougent plus, la main d'Emma se glisse sous la robe, remonte jusqu'aux pressions de la combinaison qu'elle libère sans difficulté. LA combinaison remonte naturellement, les doigts d'Emma, trouve le sexe d'Eugénie, ses lèvres ouvertes de l'excitation et surement aussi de l'amour qu'elle a fait le matin avec Vincent. Est-ce qu'Emma peut s'en douter ? Elle met ses doigts sous son nez, dans sa bouche et recommence à pénétrer le sexe d'Eugénie. Elle a maintenant sa bouche sur son sexe, les doigts ouvrent les lèvres et sa langue lèche ce vagin, lèche surtout son clito que Vincent a oublié...
Quel plaisir, Emma sent et ressent le plaisir d'Eugénie, elles fusionnent, jamais personne n'a pratiqué un aussi doux et intense ... Câlin? Caresse? Elle ne sait pas comment qualifier ce qu'Emma lui fait. Elle ne sait pas combien de doigts la pénètre, si le bout de la langue sur son clito, si la caresse du plat de la langue, si les doigts qui jouent avec ses lèvres, sont à l'origine de son plaisir... Elle aimerait maintenant le sexe d'un homme, elle sait qu'elle n'est pas attirée par les femmes. Elle veut un sexe, elle veut être pénétrée !
LA porte du magasin s'ouvre ...Emma se relève, elle pensait qu'elle avait fermé la porte à clé. Elle se réajuste et s'approche de l'homme qui est devant le comptoir. Elle le reconnaît mais ne sait pas qui c'est. Elle l'a déjà vu mais ne sait pas où.
Bonjour Madame,
Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous ?
Je tiens le salon de coiffure, nous nous sommes rencontrés à la réunion des commerçants du quartier contre l'extension du centre commercial !
Ah oui, comment allez-vous ?
Bien merci, je cherche une robe ou un accessoire pour l'anniversaire de ma sœur ?
Bien sûr, nous avons tout ce qu'il faut . En revanche, je dois absolument ranger avant l'arrivée des clients, ils arrivent tous pour l'heure du déjeuner... Je vous propose de vous laisser avec une amie. C'est une bonne cliente qui connaît parfaitement le magasin...
- Bonjour Madame Eugénie !
- Vous vous connaissez ?
- Madame Eugénie est une cliente du salon, une très bonne cliente ...
Eugénie rougit comme souvent, elle ne sait pas quoi comprendre de cette dernière phrase. Il l'a dite avec un sourire...
- Philippe ! Je me présente, je suis "en civil" ce matin...
Eugénie lui serre la main qu'il lui tend, sa combinaison est toujours ouverte sous sa robe, elle sent l'air frais entré par la porte sur son sexe ... Offert !
- Eugénie, tu peux accompagner Monsieur près des cartons de tout à l'heure et lui montrer ce qu'il veut voir ?
-Bien sûr...
Eugénie va vers le fond du magasin sans se retourner, elle ressent la présence de Philippe derrière elle.
- C'est mon jour de repos aujourd'hui, le salon va tourner sans moi !
Elle ne répond pas et commence à chercher dans un carton.
- Je cherche une robe, ou un sac pour ma sœur. Vous faites presque la même taille ! Je ne risque pas de me tromper ! Quel est le prix d'une robe ?
-Vous avez des robes à 30€ mais je ne vous les conseille pas, ce sont plutôt des robes d'été légères et souvent défraîchies. A 50€ ici pour des robes courtes ou longues à mettre au quotidien et enfin, des robes de soirée plus ... Fine !
Elle voulait dire "sexy"...
Eugénie n'a toujours pas regardé Philippe, elle reste gênée et fixée sur les cartons. Elle sent la moiteur de son sexe, l'intérieure de ses cuisses est mouillée, c'est bon.
Philippe commence à regarder sur le portant des robes de soirée. Il prend plusieurs robes et les regarde en les mettant devant Eugénie et en fermant un œil, elle trouve cela très excitant...
Il a mis de côté 3 robes et il commence à hésiter. Eugénie se rapproche et prend une robe, noire, longue, échancrée sur le côté. Elle rougit, elle adorerait la porter... Philippe est près d'elle, il fait presque 1,80m, il est grand. Ses longs doigts vont sur la robe, ils sont proches l'un de l'autre...
- Vous voulez que le la passe ?
Eugénie rougit encore, elle ne sait pas pourquoi elle a proposé ça.
- Volontiers, merci de votre proposition, vous avez la même taille que ma sœur. Elle aussi est très belle!
Il a souri en le disant...
Elle prend la robe et va derrière les cartons. Elle retire sa robe jaune et enfile une longue robe noire. Elle est très échancrée et la combinaison apparait dans le décolleté. Elle est fendue sur le côté presque jusqu'en haut. C'est la robe la plus sexy qu'elle n'a jamais portée !
Elle revient vers Philippe un peu gênée. Elle essaye de se relever, d'être bien droite. Sa poitrine est vraiment voyante, ça ne la dérange plus en ce moment...
Emma les interpelle depuis l'entrée du magasin, "c'est une belle robe de soirée mais il faut l'essayer avec des talons, Eugénie, tu en trouvera derrière toi”, "et si je peux me permettre, il ne faut rien mettre en dessous...".
Emma a baissé la voix pour le dire mais Philippe a bien entendu. Emma disparaît derrière son comptoir, sûrement occupée devant son ordinateur.
Eugénie se tourne vers Philippe, il est debout et la regarde. Elle voit une bosse au niveau de son sexe sous son jean mais n'en est pas certaine. Il penche la tête en relevant les épaules l'air de dire, on fait quoi ? Et Eugénie retourne derrière les cartons. Elle retire les bretelles de la robe et enlève sa combinaison. Elle est seins nus quand elle remonte la robe. Elle se demande comment un de ses seins ne va pas sortir de la robe tellement elle est légère mais c'est un coup à prendre, elle tourne et bouge sur elle-même, ça tient !
Elle se retourne et prend une paire de talons hauts et revient vers Philippe. Il s'est assis sur une chaise et se relève d'un bond. Il la regarde et elle sent qu'il est troublé. Ses seins bougent mais elle est sur que ses tétons ne sont jamais visibles. Pour le reste, elle ne cache plus grand chose de sa poitrine...
Elle voit alors qu'elle a toujours à la main les talons. Elle met un genou au sol pour enfiler les chaussures, une puis l'autre. Elle relève la tête, Philippe s'est rapproché, il est fixé sur sa poitrine. Dans cette position, la vue est plongeante, sa poitrine est entièrement visible. Elle se relève, Philippe est à 30 cm d'elle. Elle est sûr qu'il a une érection...
Il approche son visage, il n'est sûr de rien, il hésite et c'est elle qui prend sa tête et qui l'embrasse. La fureur et l'intensité du baiser, la fougue de cette femme qu'il connait comme cliente discrète le surprend. Il a un léger mouvement de recul, quelques secondes, mais il se laisse emporter. Ses mains caressent, cette robe est une merveille pour ça. Il est sur ces seins, il est sur ses fesses, il sent la main d'Eugénie sur son pantalon...
Elle prend ses deux mains maintenant, elle sourit, elle est maladroite mais ce n'est pas facile d'ouvrir un pantalon. D'abord la ceinture qui est faite pour se manipuler sur soi, ensuite ce bouton qui ne veut pas s'ouvrir et les suivants en revanche qui se libèrent simplement en tirant les pans du pantalon. C'est un boxer, c'est une belle érection !
Elle libère le sexe de Philippe, elle avait raison pour les mains, il est grand. Pas énorme, grand et long, elle découvre cette petite peau supplémentaire qui ne change rien dans l'érection, elle se baisse, elle l'avale ...
Il sent bon ce sexe, il est doux, il est lisse et agréable, elle joue avec sa bouche, sa langue, elle est surement maladroite mais elle sent bien que Philippe prend du plaisir quand elle le prend dans bouche. Elle essaye de l'avaler en entier, mais ce n'est pas possible, il est trop grand. C'est sa première surprise, le premier sexe étranger à celui de son mari, de son amour de jeunesse qu'elle prend, qu'elle suce. Elle le pense, elle ne le dira pas...
Elle entend le bruit dans le magasin, elle entend le verrou mais même si 10 personnes entraient, elle ne lâcherait pas ce sexe qu'elle convoite depuis si longtemps. Elle prend soin, elle est appliquée et le bisou d'Emma dans le cou ne la fait presque pas bouger. Elles se regardent, Eugénie sourit et reprend sa fellation, un œil sur son amie, un sourire sur ses lèvres. Elle est heureuse, elle est confiante. Emma se lève, fouille sa poche et pose au sol plusieurs préservatifs.
Elle bise Eugénie dans le cou et repart vers l'entrée du magasin...
Elle relève la tête, Philippe sourit. Il caresse la tête pendant qu'elle s'attarde sur son sexe avec sa main. Elle enveloppe et arrondi bien tranquillement le bout bien rond et bien rouge, l'intensité retombe mais Philipe passe sa main dans ses cheveux et caresse, il retrouve les gestes de son quotidien, elle ferme les yeux... Et il commence à serrer ses cheveux d'une poigne vigoureuse, et il la tire vers lui. Elle pousse un petit cri et se retrouve contre Philippe qui l'embrasse fougueusement. Il reste une bretelle de la robe que Philippe fait glisser, la robe se retrouve au sol, elle est nue...
Il la tourne brusquement et la couche sur le ventre contre des cartons. Il écarte ses cuisse et elle sent à son tour la langue de Philippe qui la pénètre et la fait jouir. Il se relève rapidement et se penche à son oreille, "vous êtes ouverte et humide, vous m'attendiez?". Il se recule un peu, une main sur ses fesses qu'il caresse. Elle a posé sa tête sur le carton, les bras le long du corps, elle attend et puis il se rapproche et elle sent son sexe la pénétrer, il a mis un préservatif, elle le sent, elle sent surtout la dimension de ce sexe incroyable qui lui fait ressentir des sensations nouvelles. Il est maintenant bien en elle, son sexe entre et sort dans toute sa longueur, il commence à claquer sa fesse, c'est nouveau. Il claque et caresse, il s'accroche et sert de sa main sa fesse gauche, sa main droite est sur le bas de son dos; le bruit de son corps sur ses fesses est de plus en plus fort mais toujours régulier...
Elle sent qu'il est concentré, elle se retourne et le voit plutôt grimaçant, il sourit en croisant son regard... Il attrape de nouveau ses cheveux et tire vers lui et il claque très fort ses fesses, à plusieurs reprises. Entre deux cartons, Eugénie voit Emma relever la tête et sourire vers elle. Il sort son sexe et se penche sur elle, il lui glisse à l'oreille des mots qu'elle n'a jamais entendus, "Tu es une vraie garce, j'adore !".
Et elle s'entend lui répondre, "fais de moi ce que tu veux...".
Il se relève, l'attrape rudement et la met à 4 pattes sur le sol. Il écarte bien ses fesses, sa main et son sexe passe sur son entrejambe ruisselant, elle est contente d'être ce genre de femme toujours humide. Un de ses doigts rentre dans son anus, elle bouge comme par réflexe mais il la maintient en position. Le doigt est maintenant profondément dans son anus, elle aime ça... Il l'enjambe, pose le bout de son sexe sur cet anus, il utilise sa salive pour lubrifier et il pousse légèrement, ça ne rentrera jamais...
Elle sent contre son anus ce sexe qui force, qui s'échappe et que Philippe remet en place. Il se penche et lui demande "première fois ?", elle répond "oui, fais le moi...".
Et il s'aide maintenant de sa main, son sexe est posé sur son anus et il pousse, elle pousse de petits cris mais pas de douleur. Et elle sent que c'est passé, qu'une partie de ce sexe est en elle, dans cette anus vierge, elle cri, Emma est maintenant près d'elle, elle joue avec son clito et l'embrasse. Philippe reste comme ça avec un demi-sexe enfoncé. Et il pousse, ce n’est plus douloureux, c'est même plaisant, elle jouit, elle aime, elle dit "encore" !
Il passe une jambe devant la sienne, il enfonce son sexe presque en entier et le sort, elle cri, il renfonce, c'est bon !
Il fera seulement 3 passages, il retire son sexe rapidement, elle cri de soulagement et elle le regarde retirer le préservatif et se masturber au-dessus d'elle. Elle n'attend pas longtemps, elle sent un fort jet de sperme sur son dos en même temps qu'un cri de libération de Philippe...
Eugénie s'est rhabillée avec sa robe vintage, elle achète la jaune, ce sera le souvenir de ce jour important, celui où elle sait qu'elle est capable de prendre sa vie en main, d'assumer ses désirs et ses envies.
Philippe arrive à son tour des toilettes de la boutique. Il tend la robe noire à Emma en disant, "je la prends!". Emma sort un papier de soie pour l'emballer pendant qu'Eugénie se retourne et fixe Philippe en souriant. "Merci Monsieur, nous ne nous reverrons plus mais ce jour est important pour moi !".
Et elle sort sans se retourner d'un pas sûr, elle est forte maintenant. Ses sentiments sont toujours flous mais elle avance, elle aime ça. Le sentiment d'avoir touché un fond et d'avoir donné un coup de pied vers le haut, elle remonte à la surface, elle respire ...
Il faut qu'elle lise, elle est en manque. Maintenant qu'elle est comblée sensuellement, elle a besoin de réfléchir, de comprendre et de vivre des situations. Elle sait que c'est le moment, elle va lire Belle du Seigneur d'Albert Cohen. Elle va le relire puisque c'est le roman de sa jeunesse, le roman qui a guidé sa vie sentimentale. Elle a rencontré Vincent qui était beau et intelligent comme Solal et elle, Eugénie comme Ariane a craqué. Et puis leur relation a aussi viré à la banalité, ce cauchemar de la vie. La banalité est un cauchemar ! Solal aurait pu le dire. Plus de 100 chapitres, elle se souvient qu'elle a posé le livre à la 950eme page, quand la relation commençait à aller dans le mur, pourquoi ?
Il faut reprendre Belle du Seigneur. Et ce we, c'est elle qui fera l'amour à Vincent... Et il va aimer ça!
Elle arrive chez le libraire, et interpelle Fabien d'un bonjour assuré, c'est nouveau. Il la regarde, il sourit, il est content mais comme à chaque fois. Il n'est pas seul, il y a d'autres clients dont un ado qui lit un manga. Fabien laisse faire, c'est autant une librairie qu'une bibliothèque et les jeunes le savent. Elle le rejoint et lui dit, je suis prête. Il relève la tête, il a sûrement des idées mais il est prudent. Eugénie comprend qu'elle a du pouvoir sur lui, il est sûrement amoureux, platoniquement mais certainement amoureux. Elle sait maintenant comment faire, elle sait que même Platon ne résisterait pas à son charme, à ses charmes...
Elle lui répond, je suis prête pour Belle du Seigneur ! Ils en ont parlé souvent, mais elle ne voulait pas y revenir et lui assurait que c'était un des plus grands romans du 20ème...
Il est étonné et sourit d’un large et franc sourire. Celui de la satisfaction, il a réussi !
Il se précipite dans l'arrière de sa boutique et revient vite avec un livre un peu vieux, une édition ancienne des années 70.
Il lui tend et elle le prend, "c'est raccord avec ma robe !"
Elle se redresse et gonfle sa poitrine, elle fait un tour sur elle-même et les volants de sa robe volent. Elle regarde Fabien, il a les yeux grands ouverts et est décontenancé. Elle le prend par le bras et l'emmène vers le salon qu'il a installé au fond de la boutique. Elle s'assoit, il est en face. Elle lui demande "Alors, parlez moi de cette édition ?".
hum, il se racle la gorge et lui dit que c'est la version qu'il avait quand il a découvert le roman, il avait 15 ans. Ça a motivé sa décision de travailler dans le livre. Elle prend le livre et fait tourner les pages, les sent. Elle ferme le livre et le pose à côté d'elle.
J'en prendrais soin dit elle et elle décroise et recroise ses jambes devant lui comme Sharon Stone dans Basic Instinct. Il rougit, il bégaye, elle prend le livre et sort de la boutique en lui lançant un clin d'œil, Fabien la suit du regard sans rien dire, il est liquéfié...
Dès cet instant, Eugénie se sent transformée, comme mue par une nouvelle énergie après avoir fait peau neuve: une légère brise caresse ses cheveux et les plis de sa robe. Après avoir jeté un rapide coup d'œil sur sa montre, elle décide d'aller prendre un café. Vincent s'était proposé depuis quelques années pour récupérer les enfants le vendredi soir, et elle savourait chaque semaine ce petit temps de décontraction et de solitude. D'un pas ferme et marqué par le claquement de ses talons sur la rue pavée, elle arrive enfin à "la Javanaise". Tous les serveurs la connaissent, et depuis trois ans chacun lui a offert une boisson à plusieurs reprises, à une exception près. Elle était toujours un peu gênée de ce geste, alliance à l'annulaire gauche, sachant qu'elle n'offrait aucune de ses faveurs en retour. Mais aujourd'hui, c'est Alain qui l'accueille, avec un grand sourire. Il l'installe sur une petite table en terrasse, d'où elle peut observer et perdre ses pensées dans la foule occupant la place, et lui propose un café serré et un grand verre d'eau, comme à son habitude. Elle acquiesce. Elle aime l'arôme du café, mais pas son arrière goût se prolongeant en bouche.
Eugénie promène alors son regard sur la foule, imaginant la vie des passants: là-bas, la jeune fille pressée doit sûrement se dépêcher pour rentrer chez elle, retrouver sa petite sœur. L'homme passant en contre-sens est plus lent, il parait las de sa journée : après quelques rendez-vous éreintants et des clients très exigeants, sa seule envie est de retrouver la chaleur d'un divan ou d'un lit. Un couple un peu plus loin se promène main dans la main. Pas de téléphone, elle porte du rouge à lèvres et un jean moulant. Lui a visiblement fait un effort pour mettre de l'ordre dans le volume de ses cheveux. C'est un rendez-vous galant, ils n'ont visiblement pas encore consommé leur amour. Bien sûr, tout cela n'est d'aucune certitude, mais notre jeune femme attablée au café se plait dans cette mise en scène des passants inconnus, se prêtant de faux airs de dramaturge.
Eugénie revient pour un moment à elle et sort son roman du sac, caressant la couverture, la beauté de cette édition, l'odeur des pages. Profitant du rythme chaloupé et réconfortant d'une bossa nova instrumentale, elle parcourt quelques pages en diagonale, anticipant le plaisir d'y revenir plus généreusement. Les mots, les maux qu'ils renferment lui sont délicieux, ils nourrissent ce jardin secret qu'elle cultive depuis quelques années, qu'elle entretient et où elle expérimente des pensées de nouvelles variétés. Ce jardin, elle en a déjà donné la clef à Vincent. Jamais il ne s'en est servi. Finalement, ce n'est peut-être pas plus mal cela lui permet de garder un espace d'individualité. Quand elle s'y réfugie, il n'est plus question d'exister pour les autres, d'être la compagne, la mère, la soeur ou la fille de. Elle n'est plus La femme, mais juste une femme, par et pour elle-même.
Sortant de ses songes, elle considère entre ses mains la chaleur du café, et la bonne humeur d'Alain. Il est le seul à ne jamais lui avoir fait d'avance, elle trouve cela très élégant. Pour autant, il a un charme fou, sans doute porté par son diastème, ses lèvres pleines et sa conversation sans faille. Le tablier lui va à ravir, bien ajusté autour de la taille, mis en valeur par le rappel chromatique de son noeud papillon pourpre. Sa voix est douce mais posée. Son rire ne se fait entendre que lorsqu'il parle avec ses collègues, mais elle aime à l'entendre. Se sentant dans un nouvel élan, elle se prend à envisager l'hypothèse d'avouer à Alain le charme qu'elle lui trouve, et lorsqu'il lui apporte l'addition, elle s'exécute.
Cette perche étant lancée, Alain essaye évidemment de la saisir! Mais Eugénie se dit que les évènements matinaux sont bien suffisants pour l'instant, et recadre son propos immédiatement. Elle fait remarquer son alliance et précise qu'il ne s'agit que d'un simple compliment. Après avoir réglé la note, elle se lève, prend ses affaires et part.
Une dizaine de minutes passent avant qu'elle ne se rende compte d'un oubli capital : le livre est resté sur la table!!! Se sentant un peu gourde, elle revient sur ses pas, évidemment l'ouvrage avait été placé en lieu sûr en l'attendant. Elle remercie Alain pour ce geste, et s'en retourne vers son foyer. Sur le chemin, elle vérifie que sa future lecture soit intacte; camouflé entre les pages, elle y découvre une jolie carte: "si vous changez d'avis... 06.xx xx xx.15".
Elle a le téléphone d’Alain ! Cette sensation est étrange, elle ne sait pas quoi faire. Elle l’enregistre à Alain mais quel nom de famille ? Ce sera Alain Jave pour Javanaise… « Ne vous déplaise, en dansant la javanaise… », c’est aussi pour ça qu’elle aime ce café. Elle marche, elle est libre, elle est belle ! Son mari lui a fait l’amour ce matin, Fabien le coiffeur aussi, Emma est attirée et maintenant Alain lui donne son numéro, que la vie est belle !
Elle va rentrer chez elle, préparer un déjeuner seule et le prendre en écoutant un podcast. C’est un vrai moment de détente, elle n’a pas envie de le rater… Elle arrive chez elle, retire ses chaussures et se déshabille. Elle est nue, elle adore se promener nue dans son appartement mais elle a toujours ce recul. Elle prend une chemise de Vincent et la passe. Elle se sent bien et va vers la cuisine. Elle sort quelque tomates cerises, radis, et le reste d’une omelette qu’elle fait réchauffer dans une poêle, pas de micro-ondes !
Elle s’assoit dans la cuisine, la chaise est froide mais elle aime la sensation. Elle mange et picore en regardant ses jambes. Elles sont plutôt belles finalement ! Elle n’y croyait pas… Elle prend son téléphone et photographie le haut de ses jambes, le pan de la chemise masque juste son sexe, la toison fine de son sexe qu’elle va surement raser maintenant… Elle regarde la photo et décide de l’envoyer à Alain… En numéro masqué !
Le sms part, elle est heureuse…
Soudain, un bruit de clef se fait entendre dans la porte : avant qu’elle n’ait le temps de s’interroger, le visage de son époux apparaît : rentré plus tôt du bureau, il est très heureux de lui avoir ménagé cette surprise. Un sourire resplendissant allonge ses lèvres, laissant apparaître une dentition fine et blanche. Vincent regarde son épouse de sa chemise vêtue, et une lueur malicieuse transparaît dans ses pupilles dilatées. D’un geste assuré, il referme la porte, tourne le verrou, dépose son blazer sur le rebord d’une chaise et se tourne vers Eugénie. Il sait que cette fois-ci, et sans les enfants, ils ont le temps. L’enveloppant de ses bras et de ses épaules, il lui fait sentir sa respiration chaude et haletante : « que tu es belle… » lui souffle-t-il à l’oreille. Eugénie aime à se sentir désirée par son mari : se retrouver seuls est si rare, et il connaît si bien son corps… Lentement, Vincent effleure son visage et sa nuque du bout des doigts, puis il la caresse de sa main pleine. Les frissons de la jeune femme lui confirment la bonne exécution de son geste. Elle est grisée, il le sent, il le sait. Il continue donc à l’embrasser tout en déboutonnant sa chemise et en la déposant sur le plan de travail. Ses baisers brûlants se portent à présent sur sa clavicule, et tandis qu’elle se cambre en arrière comme pour mieux recevoir ses caresses, il discerne le parfum de leur jeunesse, celui aux arômes floraux et aux notes épicées, celui qu’elle à toujours porté. Cette odeur le réconforte et l’excite à la fois, c’est un peu le souvenir de toute leur volupté, de leurs échanges, de leurs ébats. C’est aussi celle de « l’après », quand ils restaient dans les bras l’un de l’autre à leurs tout débuts. Poursuivant l’effort de baisers descendants, Vincent fait escale sur la poitrine d’Eugénie : il ne s’y attarde pas trop cependant, car il sait que ce plaisir est sien, mais que madame n’y est pas très sensible. Suffocante de plaisir et de cette situation inattendue, la jeune femme glisse la main dans ses cheveux, s’ouvrant pour recevoir ses baisers. Lorsqu’il arrive enfin à l’endroit escompté, ils échangent un regard affamé : ils ont tous deux très envie de cette intimité retrouvée. Alors, son visage disparaît entre ses jambes. L’intimité de ce contact la rend folle de désir, ses joues deviennent rosées, sa voix ne peut s’empêcher de manifester son plaisir, le vibration des gémissements de Vincent contre elle, son excitation, tous les ingrédients sont bons. Jouant de ses doigts et de sa langue de manière experte, lentement d’abord, puis de plus en plus rapidement, il sait comment la mener à l’orgasme. Il adore cette sensation, quand elle ne se contient pas, quand elle ne se contient plus. Il aime la voir et l’entendre jouir. Lorsque son désir atteint son paroxysme, elle adore être pénétrée dans les secondes qui suivent. Vincent profite de ce plan de travail, juste à la bonne taille, pour retirer sa ceinture (bruit ô combien apprécié), sortir sa verge et s’introduire et augmenter son plaisir. Il commence à la pénétrer avec tendresse et délicatesse, jusqu’à ce qu’elle se dresse jusqu’à son visage, mordant sa lèvre inférieure, le saisissant avec assurance par la nuque et lui susurrant oreille : « baise-moi… » Alors le souffle chaud sur leurs peaux, ils se regardent intensément, férocement. Ils se tiennent tête, appréciant l’excitation chez l’autre, entrecroisant leurs pensées, partageant le moment, se caressant mutuellement jusqu’à n’en plus pouvoir. Au bord de l’extase, Vincent fait descendre Eugénie du plan de travail, l’y retourne et la prend vigoureusement. Ses mains la touchent fermement au niveau des épaules, du dos, des hanches. Il la saisit, en ce moment elle est à lui. Il est en elle, ils font corps, leur désir ne fait qu’un. Impérieux, dévorant, déstabilisant jusqu’aux tremblements et au cri final.
Une douce étreinte et un tendre baiser suivent cet accès de spontanéité. Prendre leur plaisir les fait toujours rire après l’amour, pour reprendre une attitude plus tendre après cette décharge animale. Ils filent ensemble à la douche, se savonnent mutuellement. Vincent sort le premier car après tout, c’est son jour pour les enfants ! il se hâte et sort en claquant la porte. Enthousiaste, Eugénie fredonne sous la douche, et danse en se séchant. Elle se sent plume, elle se sent duvet d’oie. Et pourtant, malgré cette apparente plénitude, elle n’est pas à Vincent, du moins pas tout à fait. Elle l’aime bien sûr, mais il ne la fait plus rêver…
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6 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Félicitations pour ce texte, il est vrai un peu long mais toujours attrayant...
Cyrille
Cyrille
Le récit a été écrit à 4 mains avec Roxane. Elle a adouci Eugenie. Elle voulait qu’elle soit plus fidèle à son mari. Je voulais qu’elle se libère…
Une suite ?
magnifique et délicieusement canaille
Parfois long mais très erotique, très chaud !
Génial !
Quel scénario…
Quel scénario…