Exercice de haute voltige
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Exercice de haute voltige
Valérie est un peu ce qu'on peut appeler une super nana… Bon… à condition de savoir qui est Michel Jonasz !
C'est une très belle jeune femme de bientôt trente ans. Elle est brune, limite ébène, et a des yeux du même bois. Plutôt petite, elle doit atteindre le mètre soixante quand elle porte ses plus hauts talons ! Mais pour le reste, une taille fine sur des hanches bien rondes, terminant leur aimable parenthèse sur de superbes cuisses bien musclées par des années de pratique du marathon ! Elle laisse entrevoir sans aucune honte une fière poitrine qui s'octroie un modeste quatre-vingt-cinq B, mais c'est par pure modestie car des bonnets plus généreux lui seraient sans aucun doute plus agréables, et plus appropriés.
Elle a des très belles mains aux doigts fins et agiles. Elle est d'ailleurs très artiste ; elle peint, sculpte et pratique le modelage sans compter son initiation à l'ébénisterie. Ses pieds sont à l'identique : très aristocratiques, fins, voûtés, élégants… de nature à provoquer l'envie chez bien de potentiels partenaires !
Sur ce plan, elle est, hélas pour de nombreux soupirants, intraitable. Oui, quand on est très belle et qu'on a donc une cour assidue, le choix ne manque pas pour se trouver le compagnon idéal. Or de l'idéal, elle en a à revendre. C'est tout naturellement qu'elle est tombée amoureuse folle d'un très beau mec… Mais alors beau… vraiment beau ! Et en plus d'être beau, il était alors étudiant en classe prépa de type Maths Spé, visant une prestigieuse école de Palaiseau… dont le logo consiste en deux canons entrecroisés dessinant ainsi un X majuscule…
Les concours passés, il y avait été reçu brillamment et leur vie s'était alors présentée à eux comme un ciel étoilé infini… Juste des milliards de soleils entourés de rêves sans l'ombre d'un souci. C'est une femme belle et chanceuse !
Donc, elle n'a pour ainsi dire aucun défaut ! Enfin… sur le plan physique, cela s'entend. Car pour le reste… elle aurait tendance à être… plus ou moins perfectible, osons le mot. Elle a un avis sur beaucoup de choses, qu'il convient de ne pas contrarier, pour peu qu'on désire être en bons termes avec elle. Enfin, pas contrarier trop, pas trop fort, pas trop souvent ! Elle est très rapide dans son mode de pensée, ce qui se traduit par un considérable flot de parole… Peut-être pas une véritable logorrhée car elle en a conscience et s'oblige à quelques minutes de silence périodiques. En particulier, elle aurait cette tendance à savoir mieux que quiconque ce qui lui convient le mieux comme vêtements, comme lecture, comme boisson, voire même en amitié ou en amour !
Voilà, elle est comme ça, Valérie, elle est une très jolie femme mais elle peut à l'occasion être très… allez, disons le mot : très chiante ! Mais s'il est une chose qu'on ne peut en aucun cas lui retirer, c'est sa troublante sincérité. Elle est pour ainsi dire incapable de mentir, encore moins de faire du mal à toute personne, notamment celles qu'elle aime.
C'est un de ces soirs qui n'est pas vraiment de fête, mais, tout de même, tout un tas de copains et de copines, généralement avec leurs conjoints, étaient venus chez un voisin de palier. Quand on est jeunes, dans cette période des débuts de carrière, pas encore touchés par la grâce de pouvoir songer à devenir propriétaires, on fait encore la fête avec une certaine prodigalité !
On buvait donc des bières, du vin, des jus divers, et on se racontait diverses gaudrioles. Bien entendu, il est arrivé un moment où le sujet à dérapé vers le sexe… Comment imaginer que cela n'arrive pas entre gens qui, déjà, regrettent le temps béni des études et des folies qu'on s'autorisait alors ?
À un moment, une des filles de l'assistance, Ginette, est un peu montrée du doigt car son mari, Gilbert, la soupçonne d'avoir une petite aventure avec une autre femme de l'immeuble, même s'il n'arrive pas à savoir laquelle… Du coup, il les regarde toutes avec un air suspicieux !
Un des maris présent déclare aussitôt qu'il ne supporterait jamais, lui, que son épouse le trompât, même avec une autre femme. Rires plus ou moins gênés… Rigolard, un de ses voisins essaye de tempérer son propos :
- Bah, Martin, avec une nana, ce n'est pas vraiment tromper !
- Bien sûr que si ! Et en plus, si je ressentais que ma femme a des tendances lesbiennes, je crois que je ne pourrais plus la toucher !
C'est là que Valérie est intervenue, coup de pied dans la fourmilière jetant le trouble dans certains esprits, mais accueillie par une explosion de rire de toutes les femmes présentes :
- Arrête tes âneries, Martin : vous savez très bien, tous autant que vous êtes, messieurs, que vous ne rêvez que d'une chose, c'est de voir vos épouses coucher avec une autre nana !
- Oh, Val, tu dis n'importe quoi, là !
- Ose dire le contraire, Joseph, tu vas m'étonner ! Je te le dis, vous en rêvez tous ! Mais rassurez-vous messieurs : nous avons le même fantasme à votre endroit ! La différence, c'est que vous, vous ne le faites pas, ce qui est bien dommage, d'ailleurs…
- Comment ça ? Tu veux dire que vous, vous le faites… En cachette ?
- Pourquoi en cachette ? Vous n'avez jamais remarqué comment les filles se font facilement la bise, se prennent par la main, la taille, se rajustent leurs vêtements avec des mains plutôt frôleuses ? Alors ? Vous croyez que ça s'arrête là ? Hé bien non, il faut vous y faire !
Moment de flou chez les messieurs qui se demandent si c'est du lard ou du cochon, tandis que les femmes rigolent franchement : Elle fait du bon boulot, la miss Valérie ! Joseph est piqué au vif.
- Et pourquoi serait-ce dommage que nous ne le faisions pas ?
- Alors, d'abord, ça nous changerait des retours à point d'heure de chez vos copains, à moitié bourrés, avec l'autre moitié qui n'est jamais bien loin… Hé oui, quand ils font des galipettes, ces messieurs ont besoin de conserver un minimum le contrôle… quelques verres de trop, c'est la Bérézina dans les slips ! Et puis aussi, ça vous donnerait une idée intéressante de ce que vous nous demandez tout le temps de faire, au lit, à nous, vos compagnes ou épouses, en nous promettant que c'est super bon, que c'est le paradis et j'en passe, sans savoir de quoi vous parlez ! Parce que, pour la plupart d'entre vous, vous n'avez jamais essayé la sodomie, hé oui ! C'est ça que je trouve dommage…
Là, ce n'est plus du flou… On est dans le concret ! Ils ne rigolent plus les matous ! Valérie est allée un peu loin dans la casse de leur image de beaux mâles dominants. Joseph fusille sa femme du regard et sort. C'est le signal du départ. Tout le monde se décide petit à petit à rentrer à la maison. Sur le palier, Régine remercie Valérie pour son soutien.
- Merci, Val, c'est sympa d'avoir fait cette diversion… C'était tout à fait utile : Gilbert est assez tendu, ces derniers temps ! Et avec cet abruti de Martin qui en rajoutait une couche… Mais, dis, c'est vrai que tu couches avec des filles, toi aussi ?
- Bin… non, je n'ai jamais essayé, en fait !
- Ah ? Je croyais… Avec ce que tu as dit…
- Nan, c'était une introduction pour suggérer aux mecs adeptes de sodomie d'aller l'essayer entre eux avant de nous faire l'article ! Ils n'y connaissent rien et nous promettent qu'on va prendre un pied d'enfer… Il y a maldonne, publicité mensongère !
Rires des feux filles… C'est vrai que s'ils essayaient, ils auraient des arguments nettement plus vendeurs ! Ou alors, ils y songeraient moins… Au choix.
- Mais toi, ça te tenterait, d'essayer ?
- Essayer quoi ? La sodomie ?
- Je pensais aux filles, mais pourquoi pas la sodomie aussi !
- Bah… Je n'ai jamais été trop tentée par ces choses-là. Les filles, si, quand j'étais plus jeune. Mais sans sauter le pas décisif. Des bisous coquins, quelques caresses. Rien de bien concret. Pour le reste, j'aurais vraiment peur que ça fasse mal ! C'est ça qui me retient, surtout.
- Tu sais, dans ce domaine, il n'y a que l'expérience qui puisse guider ton choix. Si tu veux te faire une idée, le mieux, c'est d'essayer par toi-même. Si tu veux, je peux te prêter des jouets… Comme ça, c'est toi qui opères, à ton rythme, comme tu le sens. Et tu verras bien si c'est agréable ou pas pour toi, pour ton ressenti.
- Tu as déjà essayé, toi, Régine ?
- Oh là-là… Gilbert en est un fervent adepte ! Il m'a initiée le soir de nos noces. Depuis, j'adore ça…
- Ah… il faudrait que j'essaye, alors…
- Bon, je vais te prêter quelques jouets pour te faire ton éducation ! Et si tu veux essayer une fille, viens me voir : tu ne me déplais pas du tout, soit dit en passant… mais je ne force à rien !
Valérie est passée chez Régine et en est repartie avec un petit cabas rempli de divers jouets… De quoi faire ses premières armes ! Elle avait le visage écrevisse, comme si tout le monde avait pu savoir ce que contenait son sac. De retour chez elle, porte close : Joseph n'est pas encore rentré… Il devait être vraiment en colère !
Elle s'est déshabillée, a passé une petite tenue sexy, culotte minimaliste, soutien-gorge balconnet, tricot filet à maille large… Elle a regardé dans le cabas et déniché un plug anal… Bel objet métallique avec une pierre imitant le rubis sur une collerette restant visible une fois l'objet inséré. Hésitation… Finalement, elle a enduit l'objet de salive et l'a présenté à son petit œillet. Elle a poussé doucement… À son grand étonnement, il est entré plutôt facilement.
C'est lorsqu'elle s'est mise à marcher dans l'appartement que les choses ont commencé à lui apparaître sous un jour nouveau… Quelle sensation ! Quel plaisir ! Chaque pas qu'elle faisait lui procurait une délicieuse brûlure lui commandant de marcher un pas de plus… Mais alors… Ce n'était peut-être pas si mauvais ?
De retour à sa chambre, elle a ôté le plug et pris un phallus factice de dimensions modestes. Elle l'a enduit d'un gel lubrifiant et lentement fait entrer à la place… La sensation est plutôt agréable mais tout de même, un peu douloureuse. Après quelques va-et-vient lui laissant une impression de "peut mieux faire", elle a remis son plug et rangé les jouets dans son cabas.
Vers vingt-et-une heures, Joseph est rentré avec un air toujours autant en rogne. Pas du tout content de la sortie de sa femme en public, ça se voit. Surpris par la tenue dans laquelle son épouse l'accueille, ça oui ! Mais pas mieux disposé que cela à son endroit, pour le moins. Valérie mesure la largeur du fossé qui la sépare de son mari. De son homme, celui qu'elle aime, en fin de compte.
Dans sa tête, ça tourne à mille à l'heure. Là, on est parti tout droit pour un divorce à cause d'une connerie… et de quelques années de négligences mutuelles. Lesquelles ? Aucune importance : ce qui compte, maintenant, c'est de tenter de rattraper cette mayonnaise qui retombe lamentablement. Joseph prend une profonde respiration :
- Valérie, ça ne peut plus durer… Je vais te quitter
Douche glacée… le coup est parti plus vite qu'elle n'aurait cru.
- Joseph… écoute moi…
- Laisse-moi, je n'ai rien à te dire… tu as été odieuses ce soir, tu me dégoûtes… Je m'en vais.
- Joseph...
- Non
- Joseph, Joseph, Joseph… Je veux te dire quelque chose alors, si ça doit être la dernières fois que je te parle, tu dois m'écouter.
Elle va devoir se jeter à l'eau, sans aucune préparation… exercice de haute voltige…
- Sais-tu depuis combien de temps nous nous connaissons ?
- Heu… pas mal de temps, je ne sais plus et je m'en fiche…
- Huit ans !
- Déjà ? C'est dingue… Comment ai-je fait pour tenir aussi longtemps ?
- Oui, huit ans, aujourd'hui…
Rougeur du visage de Joseph… Maintenant, il semble se clamer un peu… Valérie soupire… Si elle joue finement, le coup est encore rattrapable. Jouer très finement…
- Joseph, je crois que notre couple bat sérieusement de l'aile en ce moment, tu as mille fois raison. Et tu veux que je te dise ? Il est grand temps de réagir. Mais comment ? Tu sais, dans la plupart des couples que nous avons vus se déchirer depuis que nous nous connaissons, et il y en a eu… Ils ont tous eu la même réaction que toi à l'instant : tout casser, partir au loin… Les deux partenaires cherchent toutes les raisons possibles de détester l'autre. Se les envoient à la figure… Gros lancers d'enclumes sur la place publique, en éclaboussant tout le monde, pour que les gens autour d'eux prennent parti. Très vite, tout le monde prend conscience que c'est fini entre eux… et tant pis pour la casse, tant pis pour les gosses quand il y en a.
- Une chance encore : nous n'en avons pas…
- Est-ce cela que tu désires ? En partant tout à l'heure, c'est clairement ce que tu m'as fait sentir. Et nous n'avons pas de gosses, c'est vrai. Nous ne ferons du mal qu'à nous… et à tous nos amis. Sans compter nos familles, mais on peut gérer ces choses autrement, ne crois-tu pas ?
Joseph est maintenant plus calme, sa colère est toujours vive mais elle est posée, il peut entendre ce que lui dit son épouse.
- Ce que je veux te dire, Joseph, c'est que la bonne gestion de notre couple, là, tout de suite, ce n'est pas de s'envoyer des enclumes à la figure pour être sûrs de bien tout casser, qu'il ne reste rien debout… C'est plutôt de rechercher tout ce qui nous a attirés l'un vers l'autre, ce qui nous a fait nous aimer… Tu sais la passion qui nous a animés, l'amour fou que nous avons vécu pendant nos premières années. D'où cela venait-il ? Je repense souvent à notre toute première fois, et c'est toujours avec une immense émotion… Le premier jour où nous sommes sortis ensemble, je t'avais trouvé tellement beau, et gentil, et prévenant ! Et aujourd'hui… de super beau garçon tu es devenu le plus bel homme que je connaisse… Non, je ne dis pas d'âneries ! Tu es toujours aussi gentil, même si tu me le montres moins souvent… et tu es juste un peu moins prévenant qu'il y a huit ans… Bon… ça, je le déplore, c'est vrai. Mais tous les ingrédients pour que je t'aime sont présents, comme au premier jour.
- Et alors ?
- Et moi, ne suis-je plus celle que tu as trouvée si belle ? Que tu as aimée ? Ouvre tes yeux, Joseph. Ta vraie victoire sur la vie, ce n'est pas de tout casser et monter sur le tas de ruines les bras levés, fier comme un coq… Ce n'est pas de contourner la difficulté, de l'ignorer ; c'est bien de l'aborder, de la résoudre, et d'en sortir grandi. Tu as toujours recherché l'admiration dans le regard des autres : crois-tu qu'ils t'admireront davantage si tu combats tes démons, ou si tu leur tourne le dos ?
Joseph soupire. Le coup a porté. Il regarde Valérie. La belle femme commence à revenir à la surface, masquant peu à peu celle qui un instant plus tôt lui inspirait du dégoût. Les plis sur son front s'estompent graduellement…
- Oui, je… Tu as sans doute raison. Je n'aurais pas dû partir, j'ai été… j'ai été con.
- On peut le dire, on peut le penser… mais en me disant ça, tu me prouves que tu ne l'es pas ! viens m'embrasser…
Joseph, maladroitement, plus encore qu'à son premier rendez-vous, s'est approché de sa femme, pour la prendre dans ses bras. Il a conscience de la fragilité de ce qui les anime en ce moment précis. Qu'il fasse un geste, qu'il ait une parole à côté du sujet et tout est mort… Le veut-il ? Un vent glacial souffle à travers son esprit. Non ! Il la prend délicatement dans se bras et la serre. Fort. Longtemps…
- Merci Joseph… Je t'aime.
Silence, les deux respirations se calment, les cœurs battent doucement, l'un contre l'autre, l'apaisement descend son voile protecteur sur eux.
- Tu souffres, Valérie, n'est-ce pas ?
- Pas vraiment, la vie est ainsi faite : on s'habitue… mais c'est notre amour qui paye les pots cassés… Pourtant, je me souviens de tout, de nos débuts, de la première fois où nous avons fait l'amour, dans les bois… J'étais amoureuse de toi comme une idiote, sans savoir si tu m'aimais, toi ! Après, j'ai su ! Te souviens-tu ?
- Heu… tu vas me détester… je n'ai pas ta mémoire… Je ne sais plus.
- Moi je sais. Et je valide mon choix, car je veux continuer avec toi cette belle route que nous avons commencée ensemble ! J'aimerais que nous montrions à tous ceux qui choisissent la facilité de tout casser qu'il existe un autre chemin : celui de remettre en selle l'amour qui nous a unis… Le désires-tu ?
- Je ne sais pas… Mais il me semble que j'aurais du bonheur à suivre ce chemin… C'est juste un sentiment, ces choses sont si fragiles.
- Embrasse-moi, Joseph… J'ai envie de faire l'amour.
- Là ? Maintenant ?
- Oui ! Dis, Joseph… tu sais, cette chose que tu me demandes de faire… depuis toujours… et que je t'ai toujours refusée… Je voudrais l'essayer…
- Tu veux vraiment ?
- Oui… il faudra faire doucement, dis…
Joseph est devenu écarlate. Il s'est dévêtu. Valérie lui a tendu le tube de gel de Régine… et ils se sont allongés se serrant l'un contre l'autre, se donnant de sensuels baisers… Un véritable couple d'amoureux ! Surprise de Joseph lorsqu'il fait glisser l'arachnéenne culotte que porte sa belle : que diable touche-t-il là ?… Un plug ! Comble de l'étonnement… Il lui semble qu'il découvre une nouvelle Valérie, tellement différente de celle qu'il a épousée huit années plus tôt… Il lui donne un baiser gourmand.
- Tu as fait ça ?
- Oui Joseph, en pensant à toi… J'ai enfin compris à quel point c'était important pour toi … J'ai mis le temps, mais me voilà !
Il a doucement saisi la petite collerette métallique avec sa pierre rouge vif, a sorti l'ogive du chaud conduit… Il s'est penché pour déposer de multiples petits baiser sur ces magnifiques fesses qu'il adore tant, depuis si longtemps… a longé le profond sillon qui les sépare d'une langue avide, s'attardant sur la petite protubérance centrale, qui vibre à son passage. De ses deux mains, il a écarté les deux globes délicieusement charnus pour se donner un accès plus franc au saint du saint et maintenant, il darde sa langue pour lui donner la plus sensuelle caresse possible.
- Viens mon amour, viens maintenant…
Joseph a placé sa belle sur le flanc, lui permettant de tourner sa tête vers lui ; il lui a soulevé une ses jambes de manière à passer la sienne entre elles. Puis, avec une infinie précaution, il a présenté son membre palpitant de désir, enduit d'un peu de gel, sur la petite rosette mauve… Il a commencé à osciller du bassin, avec un débattement pour ainsi dire nul. La belle ne fait que sentir une délicate pression sur son petit anneau. Elle la trouve sensuelle et agréable. Il augmente graduellement, la pression fait s'écarter le muscle, le sollicite en un massage délicat et plein d'une excitation croissante. Il met maintenant un peu plus de force : l'anneau s'entrouvre plus qu'à moitié, le cabochon violacé disparait presque totalement chaque fois.
Enfin, on y est : le membre est libre de ses mouvements, ayant franchi cette porte jusque là interdite. Joseph le fait aller et venir, très doucement. La position choisie lui permet de couvrir sa belle de baisers en lui disant tout son amour, caressant avec tendresse ses magnifiques seins, son ventre, sa fleur d'amour, enfouie dans sa toison si douce…
Valérie est hésitante sur son ressenti. Ce n'est pas vraiment désagréable : cette sorte de petite brûlure autour de son anneau musculeux est même très inspirante, pour ne pas dire vraiment bien agréable ! Elle sent qu'elle va probablement jouir, s'il insiste encore entre ce va-et-vient et sa caresse, tout près de là entre ses cuisses. Mais en même temps, c'est dérangeant, c'est gros, c'est une sensation qui ne lui est pas naturelle… Sans être vraiment douloureux, c'est à la fois très jouissif et très déstabilisant… Joseph sent tout cela, avec finesse.
- Ça va, ma belle ? Veux-tu arrêter ?
- Non, surtout pas… continue, tout doux, comme ça, c'est si bon… Je sais que je vais aimer.
Valérie s'agite de plus en plus… La caresse de son amoureux sur son petit minou velu lui donne des ailes et par ricochet, son petit anneau commence à son tour à vibrer. Sa respiration s'accélère, son bassin ondule de plus en plus vite. Lorsqu'elle se met à trembler en gémissant, Joseph lâche les chiens et part au grand galop, il s'enfonce au plus profond de l'étroit fourreau où il trouve son exultation, se répandant en elle par longues saccades crémeuses, tandis que dans un cri strident, Valérie se voit foudroyée par un orgasme d'un type totalement inattendu… Un couple déchiré se retrouve : bonheur !
La belle reprend sa respiration et regarde son homme avec un sourire nouveau. Elle laisse le bonheur ruisseler de chaque pore de sa peau épanouie :
- Mon chéri… ça fait des années que nous n'avions pas fait l'amour de façon aussi intense…
- En fait, ma belle, c'est même la première fois !
- Comme cela, en effet ! Mais je parlais de faire l'amour, en général ! Mon chéri… Je t'aime.
- Moi aussi, ma merveilleuse Valérie. Je viens de vivre une intensité d'émotion tout à fait folle… Ma belle… Je te demande pardon pour tout. Merci d'avoir su me rattraper, m'empêcher de faire cette folie. Je veux ne plus jamais penser à autre chose qu'à ces retrouvailles miraculeuses. Je crois que je ne pourrai revivre une chose aussi intense que je jour où nous ferons un enfant…
- C'est toi qui en parles ?
- Oui… J'en ai envie, maintenant… Le veux-tu toujours ?
Joseph et Valérie se sont endormis, terrassés par l'émotion : ils ont conscience que leur couple a frôlé de très près la catastrophe… et que Valérie a su remmailler cet accroc ! Merveilleuse épouse. C'est ça, l'amour, le vrai, se dit-il en sombrant dans le sommeil.
Réveil au petit jour : Valérie regarde son homme : jamais elle ne l'a trouvé aussi beau ! Elle réalise en même temps la totale vacuité de leur relation depuis des mois, voire des années. Ce que l'usure de l'habitude a fait d'eux… Elle prépare in petto ce qu'elle va lui dire au réveil !
Sourire du matou surpris en plein sommeil, comme coupable de bien dormir auprès de sa belle ! Il cherche un mot, une phrase… quelque chose qui soit plein d'amour.
- Chttttt… Ne dis rien, mon bel étalon… Laisse-toi le temps de te réveiller ! Tu es si beau, mon homme, si désirable, J'ai honte : je l'avais oublié !
Valérie se love contre lui, caresse ses joues, ses tempes, longe son maxillaire… lèche ses oreilles. Puis lui parle tout doucement, chuchotement qui attise l'attention :
- Mon amour, si notre couple a souffert quelque temps, ce n'est pas à cause de ce que nous nous sommes dit… Mais précisément pour ce que nous avons omis de nous dire. Le non-dit a failli avoir raison de notre amour. Tu vois, un jour, je ne saurais te dire quand, nous avons cessé de nous dire "je t'aime"… Grossière erreur. On ne se le dit jamais trop… sûrement jamais assez ! Je t'en demande pardon… Lorsque nous faisions l'amour ces derniers temps, ou plutôt ce qu'il est convenu d'appeler ainsi, je ne jouissais plus. Et moi, idiote, pensant flatter mon homme, sa belle virilité, je simulais un orgasme minimaliste en te disant quelque fadaise, à mille lieues des tirades amoureuses enflammées de nos débuts, lorsque tu me propulsais dans des maelströms de jouissance. Peut-être aurais-je pu accélérer ma propre allure pour te rejoindre dans ton plaisir ? Ou te dire de m'attendre un peu ? Je n'en ai rien fait, je ne saurais dire pourquoi. Je t'en demande également pardon. Je réalise aussi que, beau comme tu l'es, tu dois avoir des essaims entiers de jolies filles folles de désir pour toi qui te tournent autour… Et je sais que résister à cela doit être éprouvant pour toi…Alors, je veux aussi te dire encore que si une fille te tente, tu dois t'accorder ce plaisir et la satisfaire. Nous n'avons qu'une seule vie, mon amour…
Elle se tait. Joseph est muet : trop de choses à analyser, à comprendre, à intégrer dans son logiciel…
- Ma belle ! Je ne suis qu'un homme, mais il y a longtemps que j'ai compris qu'un couple se réussit ou se rate à deux. Jamais une seule des deux parties n'est totalement responsable du bonheur ou de l'échec. Tu me demandes pardon pour des choses dont je me sens tellement coupable ! Ce pardon, tu l'as, ma chérie : je suis revenu auprès de toi, grâce à toi, grâce à la force de ton amour. Mais c'est à moi de te demander pardon pour tout… Pour ne pas t'avoir regardée comme ce que j'avais pourtant de plus précieux au monde… Pour avoir laissé glisser sournoisement ton image de la beauté absolue à la vilaine sorcière que j'ai voulu quitter hier… Oui, Je te demande pardon pour cela. Et pour ne pas avoir su te faire jouir tandis que tu faisais tout pour me le cacher : un homme amoureux ne se serait jamais laissé berner par des simulations répétées, je te demande pardon aussi. Oui, c'est vrai que je suis un homme courtisé à mon travail, et je dois t'avouer que…
- Chtttt. Ne me dis rien, amour. L'ancien temps ne compte plus. Ce n'est qu'à partir de maintenant que tu as le devoir de ne passer à côté de rien que tu puisses regretter. Mais pour que ce soit clair, tu me le diras, et je te croirai, c'est tout simple.
- Si je fais ce que tu dis, ma chérie, tu vas affreusement souffrir …
- Oh, non ! Je serai fière de donner à mon compagnon la liberté d'être heureux. Et tant que tu reviendras te pelotonner contre mon corps chaque soir, tant que tu me préféreras à toutes ces autres belles, j'aurai le sentiment d'être la reine de cette ruche dans laquelle tu vis… Laisse-moi partager mon bonheur avec toi. Jouis de ta vie et fais jouir tes soupirantes, ne laisse rien passer. Moi, de mon côté, je ne m'interdirai plus rien non plus, et tu en sauras tout.
Joseph est resté un long moment interdit, muet. Que répondre à cela ? Mille et une pensées se bousculent dans sa tête.
- Mais, Valérie, que se passera-t-il si je tombe amoureux d'une telle fille ?
Éclat de rire à gorge déployée de la belle qui enserre son homme de ses bras et de ses jambes dans une danse érotique ne laissant la place à aucun doute sur ce qu'elle attend de lui, maintenant :
- Ha ha ! Sur ce point, j'ai une absolue confiance en toi… et en mes propres charmes ! Rien de semblable ne se produira, j'y veillerai !
Elle a embrassé son mari avec une telle sensualité qu'il a commencé aussitôt à en ressentir les premiers effets dans le bas de son ventre. Elle a léché son cou, le pavillon de ses oreilles, caressé ses petits tétons durcis par le désir, tout en frottant sa douce toison si sombre contre sa cuisse. Il n'en faut pas plus pour mettre son homme dans un état peu compatible avec un retour au calme !
Joseph lèche les magnifiques seins de sa belle… Dieu que c'est bon… Comment a-t-il pu oublier cette douceur, cette inimitable saveur de peau amoureuse, juste là, au niveau des aréoles, lorsqu'il les aspire et qu'elles prennent cet aspect granuleux qu'il aime tant… Il a dardé sa langue tout au fond du nombril, provoquant les tressaillements de sa chatouilleuse épouse, il a laissé une longue trainée humide là où sa langue est passée, suivant un chemin imaginaire à travers la jungle de sa large toison sauvage, broussailleuse, et tellement chargée de ces effluves qui mettent le feu aux sens.
Il a redécouvert avec émotion ces lèvres charnues, émergeant de la douceur de sa fourrure. Il les a suivies d'une langue gourmande, les a franchies pour prendre entre ses lèvres le petit capuchon où il sait trouver la pièce maîtresse de l'œuvre qu'il s'apprête à bâtir : un orgasme magnifiquement offert à la femme de sa vie. Il a plongé enfin sa langue tendue aussi fort qu'il le peut dans l'antre humide et chaud, arrachant à sa belle un râle d'impatience.
Il est remonté jusqu'à ses lèvres qu'il a prises avec fièvre, lui a chuchoté des mots tendres en s'allongeant de tout son long sur elle. Il la sent palpiter sous son ventre. Le désire-t-elle maintenant ? Oh, non ! Elle attend encore bien plus de séduction, de caresse, de désir. Il le sait, il le sent.
Joseph est lui-même dans un état second, il ne saurait expliquer par des mots ce qu'il ressent mais il veut aller à la perfection, sans savoir pourquoi, il a ce sentiment que ce matin doit être un moment inoubliable… Il reprend ses baiser sur tout le corps de sa belle, repassant avec volupté par ces chemins odorants qu'il vient de parcourir une première fois. Il atteint le galbe des magnifiques cuisses de sa chérie… Quel bonheur de serrer entre ses mains ces fuseaux parfaits, de les embrasser, les lécher, les mordiller ! Le creux de ses genoux a toujours été pour lui un lieu privilégié : ils exhalent une fragrance un peu plus âcre, plus forte, plus érotique, qu'il adore tout particulièrement. Il s'y est attardé ! Il a longé ces merveilleux mollets fermes et galbés de belle femme sportive. Juste ciel, comment a-t-il pu oublier la beauté de ce corps ?
Il a léché les malléoles, longé de sa langue le tranchant des deux pieds, ces jolis pieds qu'il a toujours chéris par-dessus tout chez sa belle… Oui il ne le lui a jamais avoué, mais entre ses seins et ses pieds, ce sont ces derniers qui lui provoquent le plus efficacement une preuve tangible de son envie ! Voir les pieds nus de sa belle lui a toujours fait apparaitre une jolie bosse dans le pantalon !
Il a longuement sucé les jolis orteils, minces et aristocratiques, puis a repris lentement le chemin du retour, s'attardant encore aux genoux, sur les cuisses dont il a mordillé amoureusement les puissants ligaments. Là, il a fait une longue pause. Oui, c'est décidé, il va commencer par lui donner un orgasme là, tout de suite avec juste sa langue et sa bouche ! Alors, il prend son temps, il arme le canon de telle sorte que l'explosion soit magistrale… Il a tant d'orgasmes simulés, ratés, à se faire pardonner, même s'il sait qu'il n'en est pas seul responsable, il a le désir, tout au fond de lui, d'en donner un mémorable à sa belle…
Il souffle doucement, faisant frémir les ailes d'un joli papillon aux ailes triangulaires, rosée au cœur et d'un brun chocolat sur les franges. Il a toujours adoré la jolie fleur d'amour de sa belle et repense avec honte et amertume ce qu'il lui a dit du dégoût qu'elle lui inspirait… Quel menteur il a bien pu être… ou aveugle ? Ou amnésique ? Il souffle encore et approche sa langue du profond sillon, le hume, s'emplit de l'ordre que lui communique son arôme.
Il a une envie folle d'y glisser quelques doigts, voire même de remonter soudainement pour la prendre sauvagement… mais non : c'est un apéritif qu'il est en train de préparer, pas un déjeuner ! Il laisse sa langue parcourir les douces nymphes gorgées de sang, saluant comme il se doit la perle de plaisir, cachée dans son étui palpitant. Il lape la rosée qui couvre généreusement les pétales de la fleur, s'en régale sans parvenir à s'en rassasier, il plonge dans le brûlant puits sans jamais parvenir à en atteindre les tréfonds !
Soudain, il remonte vers la naissance des lèvres intimes, là où le petit bouton de rose se dissimule sous ses replis. Il happe d'une bouche gourmandes les lèvres suppliantes, englobant la perle qui se perd dans ce fouillis de pétales froissés, il les aspire, les suce, les caresse d'une langue dominatrice qui les plaque contre ses dents. Valérie a bien tenté de résister mais la lutte est trop inégale : elle se rend, soupire, râle, gémit puis crie tout son bonheur d'être une femme comblée. Le cri se perd dans le matin naissant… mais bien des voisins en garderont la mémoire !
Câlin, énorme câlin, empli du bonheur d'être de nouveau un vrai couple d'amoureux… et de la fierté du mâle qui a mené sa femelle au summum de son plaisir. La bête restera toujours supérieure à l'homme, dans l'Homme !
Joseph caresse Valérie, lui dispense de délicieuses sensations de ses mains parcourant tout son corps ; il n'est pas avare de tout cela, c'est son plus grand plaisir ! Il la couvre littéralement de ses plus suaves, plus sensuelles caresses, tout en lui distillant au creux de l'oreille les plus douces mélopées amoureuses. Il faut bien admettre que cela lui est facile : depuis la veille il a retrouvé l'amour fou qu'il vouait à cette femme qu'il a de tous temps trouvée merveilleuse ! Il l'entoure de ses bras, de ses jambes, elle qui est encore sous l'effet de cette jouissance folle qu'elle vient de recevoir. Elle cherche à entrer dans la danse mais n'en a pas encore les moyens : petite supériorité de Joseph qui sait que, bientôt, il perdra la main et sera tout à l'écoute du moindre tremblement de sa belle !
Valérie se détend enfin de ce premier plaisir et s'ouvre à son homme pour un baiser torride. Elle a eu un plaisir non attendu mais bienvenu, certes, mais elle souhaite reprendre le cours du scénario de séduction qu'elle s'était forgé. Alors, oui, il a fait très fort sur les caresses et toutes ces choses sur ses pieds, mais il ne va tout de même pas s'en tirer à si bon compte ! Elle en veut plus. Beaucoup plus.
Le courant passe si bien ! Joseph prend un mamelon de Valérie entre ses lèvres, il le presse doucement, étire ses lèvres pour que labelle sente, en dessous, ses dents. Il retire ses lèvres, libère ses dents afin de les lui mordiller. Il applique toute sa bouche autour de cette magnifique aréole, l'aspire pour faire monter ce téton, dur comme du bois, jusqu'en haut de son palais. Il le relâche… le ré-aspire tout aussi vigoureusement. Chaque fois qu'il le tient en bouche, il le darde, le laboure, pressurise, savamment, pour le plus grand plaisir de sa partenaire.
Valérie profite d'un mouvement plus lâche de son homme pour se retourner et le prendre en bouche. Elle l'a surpris ! La voilà qui aspire à son tour le bel organe de ses désirs, le longe d'une langue avide, le fait disparaitre en totalité, appliquant ses lèvres jusque sur le bas du ventre de son mari. Elle effectue ainsi de nombreux allers et retours, mettant Joseph au supplice. Il tente de reprendre le dessus mais on ne vainc pas si facilement une panthère !
Oh, non, elle a eu son apéritif, il aura le sien…Et seulement après, il pourra reprendre le cours de son petit programme ! La caresse buccale s'intensifie et Joseph sait déjà qu'il a perdu la partie, qu'il va défaillir. Alors, par jeu, il résiste, retarde autant qu'il le peut l'inéluctable conclusion de cette merveilleuse entrée en matière. Sa respiration devient saccadée, gémissante, il voudrait la retenir mais ne le peut et, soudain, c'est l'explosion. Il se sent se vider sur la langue de sa belle qui enserre la hampe de son membre des ses lèvres tout en aspirant de toutes ses forces.
- Hmm…
Valérie a fermé les yeux et se concentre sur la déglutition qu'elle opère par toutes petites lampées, pour faire durer cet ineffable plaisir ! Elle regarde Joseph avec un sourire de victoire, plein d'amour et de joie.
- Tu es… succulent, délicieux ! Je t'aime comme jamais, mon matou chéri…
- Moi aussi ma belle tigresse ! Tu es la magicienne de ma vie…
Les deux corps s'entremêlent en roulant sur le lit dans tous les sens. Dans la chambre, on n'entend plus que des rires et des chuchotements, des baisers et des soupirs… La joute amoureuse dure un long moment : Joseph a retrouvé toute sa superbe et se voit tout à fait prêt à reprendre le cours de son idée première. Il hésite entre fougue en mode bête sauvage et douceur extrême… Et lui revient cette anodine et innocente remarque de sa belle, peu avant de s'endormir, la veille… à cette question restée sans réponse, ce qui en dit long… bien long. Il opte pour la douceur.
Valérie est allongée sur le dos et le regarde tendrement. Joseph soulève une jambe de la belle pour se glisser dessous, en fait de même avec l'autre. Valérie comprend ce qu'il veut faire, elle écarte légèrement ses jolies cuisses et guide son mari d'une main agile. "Mon Dieu, ce que j'ai pu en rêver, d'un tel moment de douceur…" Et voilà ! Encore du non dit… Elle se reprend :
- Mon Dieu, ce que j'ai pu en rêver, d'un tel moment de douceur, mon amour…
Lorsqu'il est entré en elle, Valérie a eu un sanglot, quelques larmes ont perlé à ses yeux ; il les a prises du bout de sa langue. Puis il a commencé de très lents mouvements de va-et-vient en elle, suaves, tendres, amoureux. Joseph a sa belle allongée devant lui, partiellement sous lui, offerte à son regard, à ses envies. De sa main libre, il caresse délicatement ses magnifiques cuisses, son ventre si doux, si soyeux, ses seins ronds et fermes, tellement appétissants, son cou, son visage. Plus il la regarde, plus son désir d'elle enfle et fait battre son cœur.
- Ma belle, ma chérie, mon amour… Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, oui, je t'aime tellement… Je veux ne faire plus qu'un avec toi, un être d'amour…
- Viens mon amour, emplis-moi de ta douceur, ta force, ton amour, ta joie. Sois mien comme je suis tienne, prends-moi toute…
Il se sent fondre littéralement. Sa main droite est venue se perdre dans sa douce toison, rejointe aussitôt par celle de Valérie qui vient l'encourager. Ses doigts ajoutent leur caresse à celle de son sexe en elle, mettant son petit bouton de rose en plein émoi. La respiration de son aimée devient chaotique, bruyante : ses soupirs deviennent de plus en plus puissants. Alors, il accélère lui aussi sa chevauchée et augmente l'amplitude de ses va-et-vient, venant chaque fois frapper la matrice au fond de son puits d'amour. Dernier gémissement dans les aigus, Valérie est passée en apnée, incapable de respirer : elle se cabre, tendue comme une corde prête à craquer, elle laisse fuser un long cri continu tandis qu'en elle, au plus profond, elle sent son homme se vider dans sa propre apothéose orgasmique…
Repos, les souffles se retrouvent ; les yeux ne se quittent pas. Aucune parole n'est prononcée mais tout est dit : ce sont des millions de "je t'aime" par seconde qui fusent dans ces regards-là ! Joseph a du soleil plein les yeux, à regarder cette magnifique femme qu'il s'apprêtait à rejeter, à quitter la veille encore. Qu'elle ait su trouver les mots pour le retenir, lui ouvrir les yeux la lui rend encore plus merveilleusement belle. Il est en adoration !
- Dis, amour, quand penses-tu que tu pourrais être prête pour nous donner un enfant ? Tu le désires depuis tellement longtemps, il ne faut plus attendre ! Et là, il me semble que nous venons de réaliser un brouillon qui vaut presque une copie… C'est encourageant !
- Mon amour… cela fait deux ans que nous n'avions pas fait l'amour… Je ne prends plus aucune contraception depuis des mois ! Alors, oui, prête je le suis depuis longtemps… Et sache que si je n'avais pas été sûre de ton propre désir, je t'aurais fait porter un petit chapeau… car le moment est plutôt propice.
- Oh ! Mais alors tu crois que…
- Oui, ce n'est probablement pas un brouillon, mon amour, mais une très belle copie ! Il nous reste à attendre… en faisant encore plein de belles copies !
- C'est merveilleux : croisons les doigts !
La joute amoureuse a aussitôt repris sur le lit dévasté où tournent en tous sens un amalgame de bras et de jambes, de seins et de fesses, émettant des rires, des gémissements et autres soupirs. Le nombre de copies rendues avant le petit déjeuner ferait sans doute pâlir d'envie et de jalousie bien des voisins !
À son bureau, le lendemain de ce dimanche fabuleux, Joseph semble marcher sur des nuages, un inextinguible sourire aux lèvres. Sa collègue la plus proche, Mylène, lui en fait la remarque.
- Tu as l'air en pleine forme, Jo, je vois un homme heureux !
- Oui, nous avons vécu un moment très intense, ma femme et moi hier !
- Ah, je croyais que ça n'allait pas très fort…
Mylène a soudainement pris un air contrarié.
- Les choses vont et viennent, tu sais, dans la vie. Valérie et moi nous sommes retrouvés et l'amour de nos débuts a refleuri ! Mais… Pourquoi cet air contrarié ? N'es-tu pas contente de me voir heureux ?
- Si, si… bien sûr. C'est juste que je pensais que toi et moi, peut-être… un jour…
Joseph a pris Mylène par une main, l'an entraînée jusqu'à son bureau dont il a refermé et verrouillé la porte. Il l'a prise dans ses bras, la serrant tendrement.
- Mylène, nous n'y pouvons rien. J'aime ma femme, tu ne seras jamais ma compagne… Je te trouve très belle, tu sais, j'ai toujours eu envie de toi. Mais je ne peux pas te donner ce qu'il est impossible d'avoir…
Tout en lui parlant, Joseph caresse les dos, les épaules, les flancs, de la belle blonde. Ses caresses font remonter son haut, libérant un peu de peau nue sur ses hanches…Mains qui se glissent sous le vêtement, remontent à l'assaut d'une poitrine insolente. La belle fait tout pour lui faciliter la tâche, ébahie par son audace ! Lorsqu'elle sent une main s'insinuer le long de son dos pour entrer dans sa culotte, elle est prise d'un long tremblement.
Joseph la fait s'asseoir sur son bureau pour déboutonner calmement son corsage. Le vêtement choit mollement sue des dossiers en attente. Le soutien-gorge vaporeux est très excitant : lui aussi tombe sur le bureau tandis que le jeune homme se met à téter les jolis seins de la blonde. Le bouton de la jupe saute à son tour et le soyeux tissu grège tombe sur la moquette avec un léger chuintement. À genoux devant la belle jeune femme, Joseph insinue sa tête entre ses jolies jambes, humant le désir de Mylène qui ne peut décidément rien cacher. D'un doigt en crochet, il écarte l'arachnéenne culotte et vient aussitôt plaquer sa bouche sur le bel abricot totalement glabre. Il y enfonce aussitôt la langue. Ici, pas le temps de faire dans la finesse avec détours et subtils préliminaires… tout en léchant le fruit défendu, il a ôté son pantalon et, bientôt, se retrouve debout devant la jolie jeune femme, jambes largement écartées. Il présente le cabochon violacé de son sexe devant la fleur pleinement épanouie, l'y fait entrer et commence à pilonner sans rudesse mais sans douceur non plus.
Leurs mouvements ne sont accompagnés d'aucun son, aucun gémissement… Les deux contiennent tant bien que mal toute manifestation sonore du plaisir qu'ils sont en train de se donner.
La belle se tend soudain prise par un orgasme qu'elle n'espérait plus, et Joseph, se libère aussitôt en elle, en jets vifs et saccadés. Mylène prend vite un mouchoir en papier pour juguler la catastrophe qui ne va pas manquer de se produire d'une seconde à l'autre. Elle se rajuste, remet ses vêtements en regardant Joseph avec étonnement autant que tendresse.
- Tu crois que nous pourrons refaire ça ?
- Tant que tu voudras… mais jamais plus !
- Le refaire mieux, ailleurs ?
- Peut-être. Il faudra que je demande à Valérie ce qu'elle en pense !
- Non, tu rigoles… Tu vas vraiment lui dire ?
- Bien sûr. Comment veux-tu qu'elle ait confiance en moi, si je lui cache des choses aussi importantes ?
Joseph et Mylène, depuis, font assez souvent l'amour soit au bureau, soit chez Mylène, lorsque son mari est absent. Valérie sourit tendrement à son homme chaque fois qu'il vient lui raconter ses frasques…
- Il n'y a que toi que j'aime, mon amour, tu le sais ?
- Oh, oui, je le sens aussi. Et je suis tellement heureuse de te voir épanoui comme tu l'es…
Ce lundi matin, Valérie a encore pris son mari en otage dans le lit, le temps d'un câlin… Ils ont fait l'amour tout tendre avant que Joseph s'éclipse pour sa journée. Elle s'est levée puis est retournée voir Régine pour lui rendre ses jouets. Elle lui explique comment, grâce à elle et ses jouets, elle a pu se… préparer, pour offrir à son époux ce petit fantasme qui le travaillait depuis tant d'années. Elle a pu aussi lui raconter comment elle avait rattrapé la mayonnaise qui était gravement retombée entre eux, comment leur couple avait été sauvé, quel renouveau ils vivaient désormais.
Elle regarde maintenant Régine d'un air pensif. L'étudie, semble se poser mille questions. Son amie sourit :
- Et si tu me disais à quoi tu penses, là, en me regardant comme un chien lorgne une saucisse ?
- Tu veux vraiment le savoir ?
- Oh, oui, je veux !
- Hé bien, je me demandais comment tu allais t'y prendre pour me faire jouir la première fois…
Rires, embrassades : les deux femmes se prennent à bras le corps et, une minute plus tard, elles se donnent leur tout premier baiser, tandis qu'autour d'elles, une pluie de vêtements s'abat sur le sol. Dédaignant le canapé du salon, Régine entraîne sa nouvelle conquête en culotte vers sa chambre ; elle a juste le temps de prendre le cabas plein de jouets au passage.
Elle pousse sans grand ménagement Valérie sur le lit où elle choit à plat dos. Elle lui remonte les jambes jusqu'aux épaules et, tirant la dentelle de la culotte sur le côté, elle lui place d'autorité un assez beau plug anal avant d'abattre sa bouche largement ouverte sur ses lèvres intimes. Elle les embrasse, leur donne quelques léchouilles suaves et bruyantes :
- Hmm ! Toi, tu t'es encoquinée avec ton homme, ce matin, je le sens bien… Ta foufounette est juste délicieuse, j'adore ! Il faudra que tu prennes l'habitude de venir me voir après vos galipettes !
Régine et retournée au visage de son amie pour continuer le baiser précédent. Valérie l'a entourée de ses deux jambes et, tout en recevant dans sa bouche cette langue si gourmande, elle ondule du bassin, frottant ainsi son sexe contre le bas du ventre de son amante. Régine a délaissé le baiser pour s'occuper des seins de la belle :
- Sapristi, je me doutais que tu avais une poitrine d'enfer, mais à ce point… Houah ! Je ne m'y attendais pas. La plus belle que j'aie jamais vue ! Magnifique…
Elle se penche aussitôt pour la déguster et Valérie sent ses tétons aspirés, mordillés, sucés… provoquant de délicieuses contractions dans le bas de son ventre… C'est tout simplement délicieux. Les ondulations de son bassin se font encore plus amples… Bientôt, elle se tend, prise à son propre jeu : elle jouit sur le ventre de son amante, le laissant luisant de son plaisir… Mine faussement attristée de Régine :
- Quel gâchis… je ne peux pas me lécher le ventre !
Alors, Valérie vient s'asseoir sur son visage pour lui offrir l'occasion d'une deuxième petite toilette… Elle se penche sur la fleur palpitante de son amante, avide de caresse et de jouissance. Elle ne prend pas le temps de se demander comment faire pour sa toute première minette : elle plonge tête la première dans cet océan de désir. De ses doigts, elle écarte les lèvres et la douce toison couleur de blés mûrs. Elle plaque sa bouche sur toute cette chair pantelante et y passe la langue avant de pratiquer une puissante succion. Elle arrache à Régine un premier râle :
- Oh, oui, ma belle, oui ! comme ça, juste comme ça, continue…
Valérie s'active… Elle sent entre ses fesses son petit anneau se contracter autour de la tige métallique et, aussitôt, envoie un doigt inquisiteur vers celui de Régine qui feule de plaisir. Enfonce son doigt doucement, tout en continuant le jeu de sa bouche. Le doigt ressort et retourne à l'assaut accompagné de son voisin, allant et venant dans un délicieux ballet. C'est trop pour Régine qui soudain lâche un grand cri, parcourue de secousses d'une rare violence ; une, deux, cinq… et combien d'autres !
- Mon Dieu, Valérie, ça fait bien longtemps que je n'avais pas joui comme ça ! Merci ma chérie, merci d'être venue me voir ce matin…
Les deux femmes s'embrassent avec tendresse. La fougue de la passion s'est estompée, elles ont envie de caresses, de douceur ! Régine a ôté le plug qu'elle avait imposé à son amie :
- Tu as aimé ?
- Oui, assez. Je ne porterais pas ça toute la journée mais comme apéro sexuel, c'est plaisant… et très efficace ! Tu sais, Régine, je pense à un truc…
- Vas-y, je sens que tu vas m'étonner !
- Hé bien, si tu as tellement envie de me faire ma toilette après que j'ai fait l'amour avec Joseph… le plus simple, ce serait que tu viennes participer… Qu'en dirais-tu ? Je pense que Joseph serait ravi.
- Non, ça je ne peux pas. Je ne veux pas qu'un autre homme que le mien me touche. Gilbert apprécie déjà plus que modérément que je couche avec des filles… Je… je pense qu'il vaut mieux que nous en restions à ce que nous venons de faire… C'est amical, c'est doux et fort à la fois et cela suffit à combler ma libido.
- Oui, pardonne-moi tu as raison. Restons-en là, je viendrai te voir ou tu viendras… Comme je suis en télétravail presque tout le temps, tu sais où me trouver !
À son retour à la maison, Joseph a raconté sa journée à sa belle, le petit épisode bureau fermé avec Mylène, et les projets qu'ils ont fait de recommencer… Valérie lui a rendu compte en détail de sa visite chez Régine. Rires et baisers, caresses et ronronnements. Joseph, tout tendre, a encore pris sa chérie là, sur le canapé du salon et les deux se sont donné une très douce jouissance, faite de plénitude et d'amour tout doux. Ils sont restés enlacés, nus sur ce canapé, dédaigneux de l'idée même de mettre la table pour dîner.
Finalement, Valérie s'est levée, a pris son homme par la main et l'a emmené dans leur chambre où elle s'est donnée à lui une nouvelle fois, puis une fois encore… et plusieurs autres, incapable de trouver la satiété de ce corps qu'elle adore par-dessus tout. Ils se sont endormis, lui en elle, elle les jambes nouées autour de lui… amoureux ivres de bonheur tandis que, dans son ventre, elle sent, elle sait que le travail a commencé dès leur tout premier câlin… une valse de prénoms commence à peupler ses rêves….
FIN
C'est une très belle jeune femme de bientôt trente ans. Elle est brune, limite ébène, et a des yeux du même bois. Plutôt petite, elle doit atteindre le mètre soixante quand elle porte ses plus hauts talons ! Mais pour le reste, une taille fine sur des hanches bien rondes, terminant leur aimable parenthèse sur de superbes cuisses bien musclées par des années de pratique du marathon ! Elle laisse entrevoir sans aucune honte une fière poitrine qui s'octroie un modeste quatre-vingt-cinq B, mais c'est par pure modestie car des bonnets plus généreux lui seraient sans aucun doute plus agréables, et plus appropriés.
Elle a des très belles mains aux doigts fins et agiles. Elle est d'ailleurs très artiste ; elle peint, sculpte et pratique le modelage sans compter son initiation à l'ébénisterie. Ses pieds sont à l'identique : très aristocratiques, fins, voûtés, élégants… de nature à provoquer l'envie chez bien de potentiels partenaires !
Sur ce plan, elle est, hélas pour de nombreux soupirants, intraitable. Oui, quand on est très belle et qu'on a donc une cour assidue, le choix ne manque pas pour se trouver le compagnon idéal. Or de l'idéal, elle en a à revendre. C'est tout naturellement qu'elle est tombée amoureuse folle d'un très beau mec… Mais alors beau… vraiment beau ! Et en plus d'être beau, il était alors étudiant en classe prépa de type Maths Spé, visant une prestigieuse école de Palaiseau… dont le logo consiste en deux canons entrecroisés dessinant ainsi un X majuscule…
Les concours passés, il y avait été reçu brillamment et leur vie s'était alors présentée à eux comme un ciel étoilé infini… Juste des milliards de soleils entourés de rêves sans l'ombre d'un souci. C'est une femme belle et chanceuse !
Donc, elle n'a pour ainsi dire aucun défaut ! Enfin… sur le plan physique, cela s'entend. Car pour le reste… elle aurait tendance à être… plus ou moins perfectible, osons le mot. Elle a un avis sur beaucoup de choses, qu'il convient de ne pas contrarier, pour peu qu'on désire être en bons termes avec elle. Enfin, pas contrarier trop, pas trop fort, pas trop souvent ! Elle est très rapide dans son mode de pensée, ce qui se traduit par un considérable flot de parole… Peut-être pas une véritable logorrhée car elle en a conscience et s'oblige à quelques minutes de silence périodiques. En particulier, elle aurait cette tendance à savoir mieux que quiconque ce qui lui convient le mieux comme vêtements, comme lecture, comme boisson, voire même en amitié ou en amour !
Voilà, elle est comme ça, Valérie, elle est une très jolie femme mais elle peut à l'occasion être très… allez, disons le mot : très chiante ! Mais s'il est une chose qu'on ne peut en aucun cas lui retirer, c'est sa troublante sincérité. Elle est pour ainsi dire incapable de mentir, encore moins de faire du mal à toute personne, notamment celles qu'elle aime.
C'est un de ces soirs qui n'est pas vraiment de fête, mais, tout de même, tout un tas de copains et de copines, généralement avec leurs conjoints, étaient venus chez un voisin de palier. Quand on est jeunes, dans cette période des débuts de carrière, pas encore touchés par la grâce de pouvoir songer à devenir propriétaires, on fait encore la fête avec une certaine prodigalité !
On buvait donc des bières, du vin, des jus divers, et on se racontait diverses gaudrioles. Bien entendu, il est arrivé un moment où le sujet à dérapé vers le sexe… Comment imaginer que cela n'arrive pas entre gens qui, déjà, regrettent le temps béni des études et des folies qu'on s'autorisait alors ?
À un moment, une des filles de l'assistance, Ginette, est un peu montrée du doigt car son mari, Gilbert, la soupçonne d'avoir une petite aventure avec une autre femme de l'immeuble, même s'il n'arrive pas à savoir laquelle… Du coup, il les regarde toutes avec un air suspicieux !
Un des maris présent déclare aussitôt qu'il ne supporterait jamais, lui, que son épouse le trompât, même avec une autre femme. Rires plus ou moins gênés… Rigolard, un de ses voisins essaye de tempérer son propos :
- Bah, Martin, avec une nana, ce n'est pas vraiment tromper !
- Bien sûr que si ! Et en plus, si je ressentais que ma femme a des tendances lesbiennes, je crois que je ne pourrais plus la toucher !
C'est là que Valérie est intervenue, coup de pied dans la fourmilière jetant le trouble dans certains esprits, mais accueillie par une explosion de rire de toutes les femmes présentes :
- Arrête tes âneries, Martin : vous savez très bien, tous autant que vous êtes, messieurs, que vous ne rêvez que d'une chose, c'est de voir vos épouses coucher avec une autre nana !
- Oh, Val, tu dis n'importe quoi, là !
- Ose dire le contraire, Joseph, tu vas m'étonner ! Je te le dis, vous en rêvez tous ! Mais rassurez-vous messieurs : nous avons le même fantasme à votre endroit ! La différence, c'est que vous, vous ne le faites pas, ce qui est bien dommage, d'ailleurs…
- Comment ça ? Tu veux dire que vous, vous le faites… En cachette ?
- Pourquoi en cachette ? Vous n'avez jamais remarqué comment les filles se font facilement la bise, se prennent par la main, la taille, se rajustent leurs vêtements avec des mains plutôt frôleuses ? Alors ? Vous croyez que ça s'arrête là ? Hé bien non, il faut vous y faire !
Moment de flou chez les messieurs qui se demandent si c'est du lard ou du cochon, tandis que les femmes rigolent franchement : Elle fait du bon boulot, la miss Valérie ! Joseph est piqué au vif.
- Et pourquoi serait-ce dommage que nous ne le faisions pas ?
- Alors, d'abord, ça nous changerait des retours à point d'heure de chez vos copains, à moitié bourrés, avec l'autre moitié qui n'est jamais bien loin… Hé oui, quand ils font des galipettes, ces messieurs ont besoin de conserver un minimum le contrôle… quelques verres de trop, c'est la Bérézina dans les slips ! Et puis aussi, ça vous donnerait une idée intéressante de ce que vous nous demandez tout le temps de faire, au lit, à nous, vos compagnes ou épouses, en nous promettant que c'est super bon, que c'est le paradis et j'en passe, sans savoir de quoi vous parlez ! Parce que, pour la plupart d'entre vous, vous n'avez jamais essayé la sodomie, hé oui ! C'est ça que je trouve dommage…
Là, ce n'est plus du flou… On est dans le concret ! Ils ne rigolent plus les matous ! Valérie est allée un peu loin dans la casse de leur image de beaux mâles dominants. Joseph fusille sa femme du regard et sort. C'est le signal du départ. Tout le monde se décide petit à petit à rentrer à la maison. Sur le palier, Régine remercie Valérie pour son soutien.
- Merci, Val, c'est sympa d'avoir fait cette diversion… C'était tout à fait utile : Gilbert est assez tendu, ces derniers temps ! Et avec cet abruti de Martin qui en rajoutait une couche… Mais, dis, c'est vrai que tu couches avec des filles, toi aussi ?
- Bin… non, je n'ai jamais essayé, en fait !
- Ah ? Je croyais… Avec ce que tu as dit…
- Nan, c'était une introduction pour suggérer aux mecs adeptes de sodomie d'aller l'essayer entre eux avant de nous faire l'article ! Ils n'y connaissent rien et nous promettent qu'on va prendre un pied d'enfer… Il y a maldonne, publicité mensongère !
Rires des feux filles… C'est vrai que s'ils essayaient, ils auraient des arguments nettement plus vendeurs ! Ou alors, ils y songeraient moins… Au choix.
- Mais toi, ça te tenterait, d'essayer ?
- Essayer quoi ? La sodomie ?
- Je pensais aux filles, mais pourquoi pas la sodomie aussi !
- Bah… Je n'ai jamais été trop tentée par ces choses-là. Les filles, si, quand j'étais plus jeune. Mais sans sauter le pas décisif. Des bisous coquins, quelques caresses. Rien de bien concret. Pour le reste, j'aurais vraiment peur que ça fasse mal ! C'est ça qui me retient, surtout.
- Tu sais, dans ce domaine, il n'y a que l'expérience qui puisse guider ton choix. Si tu veux te faire une idée, le mieux, c'est d'essayer par toi-même. Si tu veux, je peux te prêter des jouets… Comme ça, c'est toi qui opères, à ton rythme, comme tu le sens. Et tu verras bien si c'est agréable ou pas pour toi, pour ton ressenti.
- Tu as déjà essayé, toi, Régine ?
- Oh là-là… Gilbert en est un fervent adepte ! Il m'a initiée le soir de nos noces. Depuis, j'adore ça…
- Ah… il faudrait que j'essaye, alors…
- Bon, je vais te prêter quelques jouets pour te faire ton éducation ! Et si tu veux essayer une fille, viens me voir : tu ne me déplais pas du tout, soit dit en passant… mais je ne force à rien !
Valérie est passée chez Régine et en est repartie avec un petit cabas rempli de divers jouets… De quoi faire ses premières armes ! Elle avait le visage écrevisse, comme si tout le monde avait pu savoir ce que contenait son sac. De retour chez elle, porte close : Joseph n'est pas encore rentré… Il devait être vraiment en colère !
Elle s'est déshabillée, a passé une petite tenue sexy, culotte minimaliste, soutien-gorge balconnet, tricot filet à maille large… Elle a regardé dans le cabas et déniché un plug anal… Bel objet métallique avec une pierre imitant le rubis sur une collerette restant visible une fois l'objet inséré. Hésitation… Finalement, elle a enduit l'objet de salive et l'a présenté à son petit œillet. Elle a poussé doucement… À son grand étonnement, il est entré plutôt facilement.
C'est lorsqu'elle s'est mise à marcher dans l'appartement que les choses ont commencé à lui apparaître sous un jour nouveau… Quelle sensation ! Quel plaisir ! Chaque pas qu'elle faisait lui procurait une délicieuse brûlure lui commandant de marcher un pas de plus… Mais alors… Ce n'était peut-être pas si mauvais ?
De retour à sa chambre, elle a ôté le plug et pris un phallus factice de dimensions modestes. Elle l'a enduit d'un gel lubrifiant et lentement fait entrer à la place… La sensation est plutôt agréable mais tout de même, un peu douloureuse. Après quelques va-et-vient lui laissant une impression de "peut mieux faire", elle a remis son plug et rangé les jouets dans son cabas.
Vers vingt-et-une heures, Joseph est rentré avec un air toujours autant en rogne. Pas du tout content de la sortie de sa femme en public, ça se voit. Surpris par la tenue dans laquelle son épouse l'accueille, ça oui ! Mais pas mieux disposé que cela à son endroit, pour le moins. Valérie mesure la largeur du fossé qui la sépare de son mari. De son homme, celui qu'elle aime, en fin de compte.
Dans sa tête, ça tourne à mille à l'heure. Là, on est parti tout droit pour un divorce à cause d'une connerie… et de quelques années de négligences mutuelles. Lesquelles ? Aucune importance : ce qui compte, maintenant, c'est de tenter de rattraper cette mayonnaise qui retombe lamentablement. Joseph prend une profonde respiration :
- Valérie, ça ne peut plus durer… Je vais te quitter
Douche glacée… le coup est parti plus vite qu'elle n'aurait cru.
- Joseph… écoute moi…
- Laisse-moi, je n'ai rien à te dire… tu as été odieuses ce soir, tu me dégoûtes… Je m'en vais.
- Joseph...
- Non
- Joseph, Joseph, Joseph… Je veux te dire quelque chose alors, si ça doit être la dernières fois que je te parle, tu dois m'écouter.
Elle va devoir se jeter à l'eau, sans aucune préparation… exercice de haute voltige…
- Sais-tu depuis combien de temps nous nous connaissons ?
- Heu… pas mal de temps, je ne sais plus et je m'en fiche…
- Huit ans !
- Déjà ? C'est dingue… Comment ai-je fait pour tenir aussi longtemps ?
- Oui, huit ans, aujourd'hui…
Rougeur du visage de Joseph… Maintenant, il semble se clamer un peu… Valérie soupire… Si elle joue finement, le coup est encore rattrapable. Jouer très finement…
- Joseph, je crois que notre couple bat sérieusement de l'aile en ce moment, tu as mille fois raison. Et tu veux que je te dise ? Il est grand temps de réagir. Mais comment ? Tu sais, dans la plupart des couples que nous avons vus se déchirer depuis que nous nous connaissons, et il y en a eu… Ils ont tous eu la même réaction que toi à l'instant : tout casser, partir au loin… Les deux partenaires cherchent toutes les raisons possibles de détester l'autre. Se les envoient à la figure… Gros lancers d'enclumes sur la place publique, en éclaboussant tout le monde, pour que les gens autour d'eux prennent parti. Très vite, tout le monde prend conscience que c'est fini entre eux… et tant pis pour la casse, tant pis pour les gosses quand il y en a.
- Une chance encore : nous n'en avons pas…
- Est-ce cela que tu désires ? En partant tout à l'heure, c'est clairement ce que tu m'as fait sentir. Et nous n'avons pas de gosses, c'est vrai. Nous ne ferons du mal qu'à nous… et à tous nos amis. Sans compter nos familles, mais on peut gérer ces choses autrement, ne crois-tu pas ?
Joseph est maintenant plus calme, sa colère est toujours vive mais elle est posée, il peut entendre ce que lui dit son épouse.
- Ce que je veux te dire, Joseph, c'est que la bonne gestion de notre couple, là, tout de suite, ce n'est pas de s'envoyer des enclumes à la figure pour être sûrs de bien tout casser, qu'il ne reste rien debout… C'est plutôt de rechercher tout ce qui nous a attirés l'un vers l'autre, ce qui nous a fait nous aimer… Tu sais la passion qui nous a animés, l'amour fou que nous avons vécu pendant nos premières années. D'où cela venait-il ? Je repense souvent à notre toute première fois, et c'est toujours avec une immense émotion… Le premier jour où nous sommes sortis ensemble, je t'avais trouvé tellement beau, et gentil, et prévenant ! Et aujourd'hui… de super beau garçon tu es devenu le plus bel homme que je connaisse… Non, je ne dis pas d'âneries ! Tu es toujours aussi gentil, même si tu me le montres moins souvent… et tu es juste un peu moins prévenant qu'il y a huit ans… Bon… ça, je le déplore, c'est vrai. Mais tous les ingrédients pour que je t'aime sont présents, comme au premier jour.
- Et alors ?
- Et moi, ne suis-je plus celle que tu as trouvée si belle ? Que tu as aimée ? Ouvre tes yeux, Joseph. Ta vraie victoire sur la vie, ce n'est pas de tout casser et monter sur le tas de ruines les bras levés, fier comme un coq… Ce n'est pas de contourner la difficulté, de l'ignorer ; c'est bien de l'aborder, de la résoudre, et d'en sortir grandi. Tu as toujours recherché l'admiration dans le regard des autres : crois-tu qu'ils t'admireront davantage si tu combats tes démons, ou si tu leur tourne le dos ?
Joseph soupire. Le coup a porté. Il regarde Valérie. La belle femme commence à revenir à la surface, masquant peu à peu celle qui un instant plus tôt lui inspirait du dégoût. Les plis sur son front s'estompent graduellement…
- Oui, je… Tu as sans doute raison. Je n'aurais pas dû partir, j'ai été… j'ai été con.
- On peut le dire, on peut le penser… mais en me disant ça, tu me prouves que tu ne l'es pas ! viens m'embrasser…
Joseph, maladroitement, plus encore qu'à son premier rendez-vous, s'est approché de sa femme, pour la prendre dans ses bras. Il a conscience de la fragilité de ce qui les anime en ce moment précis. Qu'il fasse un geste, qu'il ait une parole à côté du sujet et tout est mort… Le veut-il ? Un vent glacial souffle à travers son esprit. Non ! Il la prend délicatement dans se bras et la serre. Fort. Longtemps…
- Merci Joseph… Je t'aime.
Silence, les deux respirations se calment, les cœurs battent doucement, l'un contre l'autre, l'apaisement descend son voile protecteur sur eux.
- Tu souffres, Valérie, n'est-ce pas ?
- Pas vraiment, la vie est ainsi faite : on s'habitue… mais c'est notre amour qui paye les pots cassés… Pourtant, je me souviens de tout, de nos débuts, de la première fois où nous avons fait l'amour, dans les bois… J'étais amoureuse de toi comme une idiote, sans savoir si tu m'aimais, toi ! Après, j'ai su ! Te souviens-tu ?
- Heu… tu vas me détester… je n'ai pas ta mémoire… Je ne sais plus.
- Moi je sais. Et je valide mon choix, car je veux continuer avec toi cette belle route que nous avons commencée ensemble ! J'aimerais que nous montrions à tous ceux qui choisissent la facilité de tout casser qu'il existe un autre chemin : celui de remettre en selle l'amour qui nous a unis… Le désires-tu ?
- Je ne sais pas… Mais il me semble que j'aurais du bonheur à suivre ce chemin… C'est juste un sentiment, ces choses sont si fragiles.
- Embrasse-moi, Joseph… J'ai envie de faire l'amour.
- Là ? Maintenant ?
- Oui ! Dis, Joseph… tu sais, cette chose que tu me demandes de faire… depuis toujours… et que je t'ai toujours refusée… Je voudrais l'essayer…
- Tu veux vraiment ?
- Oui… il faudra faire doucement, dis…
Joseph est devenu écarlate. Il s'est dévêtu. Valérie lui a tendu le tube de gel de Régine… et ils se sont allongés se serrant l'un contre l'autre, se donnant de sensuels baisers… Un véritable couple d'amoureux ! Surprise de Joseph lorsqu'il fait glisser l'arachnéenne culotte que porte sa belle : que diable touche-t-il là ?… Un plug ! Comble de l'étonnement… Il lui semble qu'il découvre une nouvelle Valérie, tellement différente de celle qu'il a épousée huit années plus tôt… Il lui donne un baiser gourmand.
- Tu as fait ça ?
- Oui Joseph, en pensant à toi… J'ai enfin compris à quel point c'était important pour toi … J'ai mis le temps, mais me voilà !
Il a doucement saisi la petite collerette métallique avec sa pierre rouge vif, a sorti l'ogive du chaud conduit… Il s'est penché pour déposer de multiples petits baiser sur ces magnifiques fesses qu'il adore tant, depuis si longtemps… a longé le profond sillon qui les sépare d'une langue avide, s'attardant sur la petite protubérance centrale, qui vibre à son passage. De ses deux mains, il a écarté les deux globes délicieusement charnus pour se donner un accès plus franc au saint du saint et maintenant, il darde sa langue pour lui donner la plus sensuelle caresse possible.
- Viens mon amour, viens maintenant…
Joseph a placé sa belle sur le flanc, lui permettant de tourner sa tête vers lui ; il lui a soulevé une ses jambes de manière à passer la sienne entre elles. Puis, avec une infinie précaution, il a présenté son membre palpitant de désir, enduit d'un peu de gel, sur la petite rosette mauve… Il a commencé à osciller du bassin, avec un débattement pour ainsi dire nul. La belle ne fait que sentir une délicate pression sur son petit anneau. Elle la trouve sensuelle et agréable. Il augmente graduellement, la pression fait s'écarter le muscle, le sollicite en un massage délicat et plein d'une excitation croissante. Il met maintenant un peu plus de force : l'anneau s'entrouvre plus qu'à moitié, le cabochon violacé disparait presque totalement chaque fois.
Enfin, on y est : le membre est libre de ses mouvements, ayant franchi cette porte jusque là interdite. Joseph le fait aller et venir, très doucement. La position choisie lui permet de couvrir sa belle de baisers en lui disant tout son amour, caressant avec tendresse ses magnifiques seins, son ventre, sa fleur d'amour, enfouie dans sa toison si douce…
Valérie est hésitante sur son ressenti. Ce n'est pas vraiment désagréable : cette sorte de petite brûlure autour de son anneau musculeux est même très inspirante, pour ne pas dire vraiment bien agréable ! Elle sent qu'elle va probablement jouir, s'il insiste encore entre ce va-et-vient et sa caresse, tout près de là entre ses cuisses. Mais en même temps, c'est dérangeant, c'est gros, c'est une sensation qui ne lui est pas naturelle… Sans être vraiment douloureux, c'est à la fois très jouissif et très déstabilisant… Joseph sent tout cela, avec finesse.
- Ça va, ma belle ? Veux-tu arrêter ?
- Non, surtout pas… continue, tout doux, comme ça, c'est si bon… Je sais que je vais aimer.
Valérie s'agite de plus en plus… La caresse de son amoureux sur son petit minou velu lui donne des ailes et par ricochet, son petit anneau commence à son tour à vibrer. Sa respiration s'accélère, son bassin ondule de plus en plus vite. Lorsqu'elle se met à trembler en gémissant, Joseph lâche les chiens et part au grand galop, il s'enfonce au plus profond de l'étroit fourreau où il trouve son exultation, se répandant en elle par longues saccades crémeuses, tandis que dans un cri strident, Valérie se voit foudroyée par un orgasme d'un type totalement inattendu… Un couple déchiré se retrouve : bonheur !
La belle reprend sa respiration et regarde son homme avec un sourire nouveau. Elle laisse le bonheur ruisseler de chaque pore de sa peau épanouie :
- Mon chéri… ça fait des années que nous n'avions pas fait l'amour de façon aussi intense…
- En fait, ma belle, c'est même la première fois !
- Comme cela, en effet ! Mais je parlais de faire l'amour, en général ! Mon chéri… Je t'aime.
- Moi aussi, ma merveilleuse Valérie. Je viens de vivre une intensité d'émotion tout à fait folle… Ma belle… Je te demande pardon pour tout. Merci d'avoir su me rattraper, m'empêcher de faire cette folie. Je veux ne plus jamais penser à autre chose qu'à ces retrouvailles miraculeuses. Je crois que je ne pourrai revivre une chose aussi intense que je jour où nous ferons un enfant…
- C'est toi qui en parles ?
- Oui… J'en ai envie, maintenant… Le veux-tu toujours ?
Joseph et Valérie se sont endormis, terrassés par l'émotion : ils ont conscience que leur couple a frôlé de très près la catastrophe… et que Valérie a su remmailler cet accroc ! Merveilleuse épouse. C'est ça, l'amour, le vrai, se dit-il en sombrant dans le sommeil.
Réveil au petit jour : Valérie regarde son homme : jamais elle ne l'a trouvé aussi beau ! Elle réalise en même temps la totale vacuité de leur relation depuis des mois, voire des années. Ce que l'usure de l'habitude a fait d'eux… Elle prépare in petto ce qu'elle va lui dire au réveil !
Sourire du matou surpris en plein sommeil, comme coupable de bien dormir auprès de sa belle ! Il cherche un mot, une phrase… quelque chose qui soit plein d'amour.
- Chttttt… Ne dis rien, mon bel étalon… Laisse-toi le temps de te réveiller ! Tu es si beau, mon homme, si désirable, J'ai honte : je l'avais oublié !
Valérie se love contre lui, caresse ses joues, ses tempes, longe son maxillaire… lèche ses oreilles. Puis lui parle tout doucement, chuchotement qui attise l'attention :
- Mon amour, si notre couple a souffert quelque temps, ce n'est pas à cause de ce que nous nous sommes dit… Mais précisément pour ce que nous avons omis de nous dire. Le non-dit a failli avoir raison de notre amour. Tu vois, un jour, je ne saurais te dire quand, nous avons cessé de nous dire "je t'aime"… Grossière erreur. On ne se le dit jamais trop… sûrement jamais assez ! Je t'en demande pardon… Lorsque nous faisions l'amour ces derniers temps, ou plutôt ce qu'il est convenu d'appeler ainsi, je ne jouissais plus. Et moi, idiote, pensant flatter mon homme, sa belle virilité, je simulais un orgasme minimaliste en te disant quelque fadaise, à mille lieues des tirades amoureuses enflammées de nos débuts, lorsque tu me propulsais dans des maelströms de jouissance. Peut-être aurais-je pu accélérer ma propre allure pour te rejoindre dans ton plaisir ? Ou te dire de m'attendre un peu ? Je n'en ai rien fait, je ne saurais dire pourquoi. Je t'en demande également pardon. Je réalise aussi que, beau comme tu l'es, tu dois avoir des essaims entiers de jolies filles folles de désir pour toi qui te tournent autour… Et je sais que résister à cela doit être éprouvant pour toi…Alors, je veux aussi te dire encore que si une fille te tente, tu dois t'accorder ce plaisir et la satisfaire. Nous n'avons qu'une seule vie, mon amour…
Elle se tait. Joseph est muet : trop de choses à analyser, à comprendre, à intégrer dans son logiciel…
- Ma belle ! Je ne suis qu'un homme, mais il y a longtemps que j'ai compris qu'un couple se réussit ou se rate à deux. Jamais une seule des deux parties n'est totalement responsable du bonheur ou de l'échec. Tu me demandes pardon pour des choses dont je me sens tellement coupable ! Ce pardon, tu l'as, ma chérie : je suis revenu auprès de toi, grâce à toi, grâce à la force de ton amour. Mais c'est à moi de te demander pardon pour tout… Pour ne pas t'avoir regardée comme ce que j'avais pourtant de plus précieux au monde… Pour avoir laissé glisser sournoisement ton image de la beauté absolue à la vilaine sorcière que j'ai voulu quitter hier… Oui, Je te demande pardon pour cela. Et pour ne pas avoir su te faire jouir tandis que tu faisais tout pour me le cacher : un homme amoureux ne se serait jamais laissé berner par des simulations répétées, je te demande pardon aussi. Oui, c'est vrai que je suis un homme courtisé à mon travail, et je dois t'avouer que…
- Chtttt. Ne me dis rien, amour. L'ancien temps ne compte plus. Ce n'est qu'à partir de maintenant que tu as le devoir de ne passer à côté de rien que tu puisses regretter. Mais pour que ce soit clair, tu me le diras, et je te croirai, c'est tout simple.
- Si je fais ce que tu dis, ma chérie, tu vas affreusement souffrir …
- Oh, non ! Je serai fière de donner à mon compagnon la liberté d'être heureux. Et tant que tu reviendras te pelotonner contre mon corps chaque soir, tant que tu me préféreras à toutes ces autres belles, j'aurai le sentiment d'être la reine de cette ruche dans laquelle tu vis… Laisse-moi partager mon bonheur avec toi. Jouis de ta vie et fais jouir tes soupirantes, ne laisse rien passer. Moi, de mon côté, je ne m'interdirai plus rien non plus, et tu en sauras tout.
Joseph est resté un long moment interdit, muet. Que répondre à cela ? Mille et une pensées se bousculent dans sa tête.
- Mais, Valérie, que se passera-t-il si je tombe amoureux d'une telle fille ?
Éclat de rire à gorge déployée de la belle qui enserre son homme de ses bras et de ses jambes dans une danse érotique ne laissant la place à aucun doute sur ce qu'elle attend de lui, maintenant :
- Ha ha ! Sur ce point, j'ai une absolue confiance en toi… et en mes propres charmes ! Rien de semblable ne se produira, j'y veillerai !
Elle a embrassé son mari avec une telle sensualité qu'il a commencé aussitôt à en ressentir les premiers effets dans le bas de son ventre. Elle a léché son cou, le pavillon de ses oreilles, caressé ses petits tétons durcis par le désir, tout en frottant sa douce toison si sombre contre sa cuisse. Il n'en faut pas plus pour mettre son homme dans un état peu compatible avec un retour au calme !
Joseph lèche les magnifiques seins de sa belle… Dieu que c'est bon… Comment a-t-il pu oublier cette douceur, cette inimitable saveur de peau amoureuse, juste là, au niveau des aréoles, lorsqu'il les aspire et qu'elles prennent cet aspect granuleux qu'il aime tant… Il a dardé sa langue tout au fond du nombril, provoquant les tressaillements de sa chatouilleuse épouse, il a laissé une longue trainée humide là où sa langue est passée, suivant un chemin imaginaire à travers la jungle de sa large toison sauvage, broussailleuse, et tellement chargée de ces effluves qui mettent le feu aux sens.
Il a redécouvert avec émotion ces lèvres charnues, émergeant de la douceur de sa fourrure. Il les a suivies d'une langue gourmande, les a franchies pour prendre entre ses lèvres le petit capuchon où il sait trouver la pièce maîtresse de l'œuvre qu'il s'apprête à bâtir : un orgasme magnifiquement offert à la femme de sa vie. Il a plongé enfin sa langue tendue aussi fort qu'il le peut dans l'antre humide et chaud, arrachant à sa belle un râle d'impatience.
Il est remonté jusqu'à ses lèvres qu'il a prises avec fièvre, lui a chuchoté des mots tendres en s'allongeant de tout son long sur elle. Il la sent palpiter sous son ventre. Le désire-t-elle maintenant ? Oh, non ! Elle attend encore bien plus de séduction, de caresse, de désir. Il le sait, il le sent.
Joseph est lui-même dans un état second, il ne saurait expliquer par des mots ce qu'il ressent mais il veut aller à la perfection, sans savoir pourquoi, il a ce sentiment que ce matin doit être un moment inoubliable… Il reprend ses baiser sur tout le corps de sa belle, repassant avec volupté par ces chemins odorants qu'il vient de parcourir une première fois. Il atteint le galbe des magnifiques cuisses de sa chérie… Quel bonheur de serrer entre ses mains ces fuseaux parfaits, de les embrasser, les lécher, les mordiller ! Le creux de ses genoux a toujours été pour lui un lieu privilégié : ils exhalent une fragrance un peu plus âcre, plus forte, plus érotique, qu'il adore tout particulièrement. Il s'y est attardé ! Il a longé ces merveilleux mollets fermes et galbés de belle femme sportive. Juste ciel, comment a-t-il pu oublier la beauté de ce corps ?
Il a léché les malléoles, longé de sa langue le tranchant des deux pieds, ces jolis pieds qu'il a toujours chéris par-dessus tout chez sa belle… Oui il ne le lui a jamais avoué, mais entre ses seins et ses pieds, ce sont ces derniers qui lui provoquent le plus efficacement une preuve tangible de son envie ! Voir les pieds nus de sa belle lui a toujours fait apparaitre une jolie bosse dans le pantalon !
Il a longuement sucé les jolis orteils, minces et aristocratiques, puis a repris lentement le chemin du retour, s'attardant encore aux genoux, sur les cuisses dont il a mordillé amoureusement les puissants ligaments. Là, il a fait une longue pause. Oui, c'est décidé, il va commencer par lui donner un orgasme là, tout de suite avec juste sa langue et sa bouche ! Alors, il prend son temps, il arme le canon de telle sorte que l'explosion soit magistrale… Il a tant d'orgasmes simulés, ratés, à se faire pardonner, même s'il sait qu'il n'en est pas seul responsable, il a le désir, tout au fond de lui, d'en donner un mémorable à sa belle…
Il souffle doucement, faisant frémir les ailes d'un joli papillon aux ailes triangulaires, rosée au cœur et d'un brun chocolat sur les franges. Il a toujours adoré la jolie fleur d'amour de sa belle et repense avec honte et amertume ce qu'il lui a dit du dégoût qu'elle lui inspirait… Quel menteur il a bien pu être… ou aveugle ? Ou amnésique ? Il souffle encore et approche sa langue du profond sillon, le hume, s'emplit de l'ordre que lui communique son arôme.
Il a une envie folle d'y glisser quelques doigts, voire même de remonter soudainement pour la prendre sauvagement… mais non : c'est un apéritif qu'il est en train de préparer, pas un déjeuner ! Il laisse sa langue parcourir les douces nymphes gorgées de sang, saluant comme il se doit la perle de plaisir, cachée dans son étui palpitant. Il lape la rosée qui couvre généreusement les pétales de la fleur, s'en régale sans parvenir à s'en rassasier, il plonge dans le brûlant puits sans jamais parvenir à en atteindre les tréfonds !
Soudain, il remonte vers la naissance des lèvres intimes, là où le petit bouton de rose se dissimule sous ses replis. Il happe d'une bouche gourmandes les lèvres suppliantes, englobant la perle qui se perd dans ce fouillis de pétales froissés, il les aspire, les suce, les caresse d'une langue dominatrice qui les plaque contre ses dents. Valérie a bien tenté de résister mais la lutte est trop inégale : elle se rend, soupire, râle, gémit puis crie tout son bonheur d'être une femme comblée. Le cri se perd dans le matin naissant… mais bien des voisins en garderont la mémoire !
Câlin, énorme câlin, empli du bonheur d'être de nouveau un vrai couple d'amoureux… et de la fierté du mâle qui a mené sa femelle au summum de son plaisir. La bête restera toujours supérieure à l'homme, dans l'Homme !
Joseph caresse Valérie, lui dispense de délicieuses sensations de ses mains parcourant tout son corps ; il n'est pas avare de tout cela, c'est son plus grand plaisir ! Il la couvre littéralement de ses plus suaves, plus sensuelles caresses, tout en lui distillant au creux de l'oreille les plus douces mélopées amoureuses. Il faut bien admettre que cela lui est facile : depuis la veille il a retrouvé l'amour fou qu'il vouait à cette femme qu'il a de tous temps trouvée merveilleuse ! Il l'entoure de ses bras, de ses jambes, elle qui est encore sous l'effet de cette jouissance folle qu'elle vient de recevoir. Elle cherche à entrer dans la danse mais n'en a pas encore les moyens : petite supériorité de Joseph qui sait que, bientôt, il perdra la main et sera tout à l'écoute du moindre tremblement de sa belle !
Valérie se détend enfin de ce premier plaisir et s'ouvre à son homme pour un baiser torride. Elle a eu un plaisir non attendu mais bienvenu, certes, mais elle souhaite reprendre le cours du scénario de séduction qu'elle s'était forgé. Alors, oui, il a fait très fort sur les caresses et toutes ces choses sur ses pieds, mais il ne va tout de même pas s'en tirer à si bon compte ! Elle en veut plus. Beaucoup plus.
Le courant passe si bien ! Joseph prend un mamelon de Valérie entre ses lèvres, il le presse doucement, étire ses lèvres pour que labelle sente, en dessous, ses dents. Il retire ses lèvres, libère ses dents afin de les lui mordiller. Il applique toute sa bouche autour de cette magnifique aréole, l'aspire pour faire monter ce téton, dur comme du bois, jusqu'en haut de son palais. Il le relâche… le ré-aspire tout aussi vigoureusement. Chaque fois qu'il le tient en bouche, il le darde, le laboure, pressurise, savamment, pour le plus grand plaisir de sa partenaire.
Valérie profite d'un mouvement plus lâche de son homme pour se retourner et le prendre en bouche. Elle l'a surpris ! La voilà qui aspire à son tour le bel organe de ses désirs, le longe d'une langue avide, le fait disparaitre en totalité, appliquant ses lèvres jusque sur le bas du ventre de son mari. Elle effectue ainsi de nombreux allers et retours, mettant Joseph au supplice. Il tente de reprendre le dessus mais on ne vainc pas si facilement une panthère !
Oh, non, elle a eu son apéritif, il aura le sien…Et seulement après, il pourra reprendre le cours de son petit programme ! La caresse buccale s'intensifie et Joseph sait déjà qu'il a perdu la partie, qu'il va défaillir. Alors, par jeu, il résiste, retarde autant qu'il le peut l'inéluctable conclusion de cette merveilleuse entrée en matière. Sa respiration devient saccadée, gémissante, il voudrait la retenir mais ne le peut et, soudain, c'est l'explosion. Il se sent se vider sur la langue de sa belle qui enserre la hampe de son membre des ses lèvres tout en aspirant de toutes ses forces.
- Hmm…
Valérie a fermé les yeux et se concentre sur la déglutition qu'elle opère par toutes petites lampées, pour faire durer cet ineffable plaisir ! Elle regarde Joseph avec un sourire de victoire, plein d'amour et de joie.
- Tu es… succulent, délicieux ! Je t'aime comme jamais, mon matou chéri…
- Moi aussi ma belle tigresse ! Tu es la magicienne de ma vie…
Les deux corps s'entremêlent en roulant sur le lit dans tous les sens. Dans la chambre, on n'entend plus que des rires et des chuchotements, des baisers et des soupirs… La joute amoureuse dure un long moment : Joseph a retrouvé toute sa superbe et se voit tout à fait prêt à reprendre le cours de son idée première. Il hésite entre fougue en mode bête sauvage et douceur extrême… Et lui revient cette anodine et innocente remarque de sa belle, peu avant de s'endormir, la veille… à cette question restée sans réponse, ce qui en dit long… bien long. Il opte pour la douceur.
Valérie est allongée sur le dos et le regarde tendrement. Joseph soulève une jambe de la belle pour se glisser dessous, en fait de même avec l'autre. Valérie comprend ce qu'il veut faire, elle écarte légèrement ses jolies cuisses et guide son mari d'une main agile. "Mon Dieu, ce que j'ai pu en rêver, d'un tel moment de douceur…" Et voilà ! Encore du non dit… Elle se reprend :
- Mon Dieu, ce que j'ai pu en rêver, d'un tel moment de douceur, mon amour…
Lorsqu'il est entré en elle, Valérie a eu un sanglot, quelques larmes ont perlé à ses yeux ; il les a prises du bout de sa langue. Puis il a commencé de très lents mouvements de va-et-vient en elle, suaves, tendres, amoureux. Joseph a sa belle allongée devant lui, partiellement sous lui, offerte à son regard, à ses envies. De sa main libre, il caresse délicatement ses magnifiques cuisses, son ventre si doux, si soyeux, ses seins ronds et fermes, tellement appétissants, son cou, son visage. Plus il la regarde, plus son désir d'elle enfle et fait battre son cœur.
- Ma belle, ma chérie, mon amour… Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, oui, je t'aime tellement… Je veux ne faire plus qu'un avec toi, un être d'amour…
- Viens mon amour, emplis-moi de ta douceur, ta force, ton amour, ta joie. Sois mien comme je suis tienne, prends-moi toute…
Il se sent fondre littéralement. Sa main droite est venue se perdre dans sa douce toison, rejointe aussitôt par celle de Valérie qui vient l'encourager. Ses doigts ajoutent leur caresse à celle de son sexe en elle, mettant son petit bouton de rose en plein émoi. La respiration de son aimée devient chaotique, bruyante : ses soupirs deviennent de plus en plus puissants. Alors, il accélère lui aussi sa chevauchée et augmente l'amplitude de ses va-et-vient, venant chaque fois frapper la matrice au fond de son puits d'amour. Dernier gémissement dans les aigus, Valérie est passée en apnée, incapable de respirer : elle se cabre, tendue comme une corde prête à craquer, elle laisse fuser un long cri continu tandis qu'en elle, au plus profond, elle sent son homme se vider dans sa propre apothéose orgasmique…
Repos, les souffles se retrouvent ; les yeux ne se quittent pas. Aucune parole n'est prononcée mais tout est dit : ce sont des millions de "je t'aime" par seconde qui fusent dans ces regards-là ! Joseph a du soleil plein les yeux, à regarder cette magnifique femme qu'il s'apprêtait à rejeter, à quitter la veille encore. Qu'elle ait su trouver les mots pour le retenir, lui ouvrir les yeux la lui rend encore plus merveilleusement belle. Il est en adoration !
- Dis, amour, quand penses-tu que tu pourrais être prête pour nous donner un enfant ? Tu le désires depuis tellement longtemps, il ne faut plus attendre ! Et là, il me semble que nous venons de réaliser un brouillon qui vaut presque une copie… C'est encourageant !
- Mon amour… cela fait deux ans que nous n'avions pas fait l'amour… Je ne prends plus aucune contraception depuis des mois ! Alors, oui, prête je le suis depuis longtemps… Et sache que si je n'avais pas été sûre de ton propre désir, je t'aurais fait porter un petit chapeau… car le moment est plutôt propice.
- Oh ! Mais alors tu crois que…
- Oui, ce n'est probablement pas un brouillon, mon amour, mais une très belle copie ! Il nous reste à attendre… en faisant encore plein de belles copies !
- C'est merveilleux : croisons les doigts !
La joute amoureuse a aussitôt repris sur le lit dévasté où tournent en tous sens un amalgame de bras et de jambes, de seins et de fesses, émettant des rires, des gémissements et autres soupirs. Le nombre de copies rendues avant le petit déjeuner ferait sans doute pâlir d'envie et de jalousie bien des voisins !
À son bureau, le lendemain de ce dimanche fabuleux, Joseph semble marcher sur des nuages, un inextinguible sourire aux lèvres. Sa collègue la plus proche, Mylène, lui en fait la remarque.
- Tu as l'air en pleine forme, Jo, je vois un homme heureux !
- Oui, nous avons vécu un moment très intense, ma femme et moi hier !
- Ah, je croyais que ça n'allait pas très fort…
Mylène a soudainement pris un air contrarié.
- Les choses vont et viennent, tu sais, dans la vie. Valérie et moi nous sommes retrouvés et l'amour de nos débuts a refleuri ! Mais… Pourquoi cet air contrarié ? N'es-tu pas contente de me voir heureux ?
- Si, si… bien sûr. C'est juste que je pensais que toi et moi, peut-être… un jour…
Joseph a pris Mylène par une main, l'an entraînée jusqu'à son bureau dont il a refermé et verrouillé la porte. Il l'a prise dans ses bras, la serrant tendrement.
- Mylène, nous n'y pouvons rien. J'aime ma femme, tu ne seras jamais ma compagne… Je te trouve très belle, tu sais, j'ai toujours eu envie de toi. Mais je ne peux pas te donner ce qu'il est impossible d'avoir…
Tout en lui parlant, Joseph caresse les dos, les épaules, les flancs, de la belle blonde. Ses caresses font remonter son haut, libérant un peu de peau nue sur ses hanches…Mains qui se glissent sous le vêtement, remontent à l'assaut d'une poitrine insolente. La belle fait tout pour lui faciliter la tâche, ébahie par son audace ! Lorsqu'elle sent une main s'insinuer le long de son dos pour entrer dans sa culotte, elle est prise d'un long tremblement.
Joseph la fait s'asseoir sur son bureau pour déboutonner calmement son corsage. Le vêtement choit mollement sue des dossiers en attente. Le soutien-gorge vaporeux est très excitant : lui aussi tombe sur le bureau tandis que le jeune homme se met à téter les jolis seins de la blonde. Le bouton de la jupe saute à son tour et le soyeux tissu grège tombe sur la moquette avec un léger chuintement. À genoux devant la belle jeune femme, Joseph insinue sa tête entre ses jolies jambes, humant le désir de Mylène qui ne peut décidément rien cacher. D'un doigt en crochet, il écarte l'arachnéenne culotte et vient aussitôt plaquer sa bouche sur le bel abricot totalement glabre. Il y enfonce aussitôt la langue. Ici, pas le temps de faire dans la finesse avec détours et subtils préliminaires… tout en léchant le fruit défendu, il a ôté son pantalon et, bientôt, se retrouve debout devant la jolie jeune femme, jambes largement écartées. Il présente le cabochon violacé de son sexe devant la fleur pleinement épanouie, l'y fait entrer et commence à pilonner sans rudesse mais sans douceur non plus.
Leurs mouvements ne sont accompagnés d'aucun son, aucun gémissement… Les deux contiennent tant bien que mal toute manifestation sonore du plaisir qu'ils sont en train de se donner.
La belle se tend soudain prise par un orgasme qu'elle n'espérait plus, et Joseph, se libère aussitôt en elle, en jets vifs et saccadés. Mylène prend vite un mouchoir en papier pour juguler la catastrophe qui ne va pas manquer de se produire d'une seconde à l'autre. Elle se rajuste, remet ses vêtements en regardant Joseph avec étonnement autant que tendresse.
- Tu crois que nous pourrons refaire ça ?
- Tant que tu voudras… mais jamais plus !
- Le refaire mieux, ailleurs ?
- Peut-être. Il faudra que je demande à Valérie ce qu'elle en pense !
- Non, tu rigoles… Tu vas vraiment lui dire ?
- Bien sûr. Comment veux-tu qu'elle ait confiance en moi, si je lui cache des choses aussi importantes ?
Joseph et Mylène, depuis, font assez souvent l'amour soit au bureau, soit chez Mylène, lorsque son mari est absent. Valérie sourit tendrement à son homme chaque fois qu'il vient lui raconter ses frasques…
- Il n'y a que toi que j'aime, mon amour, tu le sais ?
- Oh, oui, je le sens aussi. Et je suis tellement heureuse de te voir épanoui comme tu l'es…
Ce lundi matin, Valérie a encore pris son mari en otage dans le lit, le temps d'un câlin… Ils ont fait l'amour tout tendre avant que Joseph s'éclipse pour sa journée. Elle s'est levée puis est retournée voir Régine pour lui rendre ses jouets. Elle lui explique comment, grâce à elle et ses jouets, elle a pu se… préparer, pour offrir à son époux ce petit fantasme qui le travaillait depuis tant d'années. Elle a pu aussi lui raconter comment elle avait rattrapé la mayonnaise qui était gravement retombée entre eux, comment leur couple avait été sauvé, quel renouveau ils vivaient désormais.
Elle regarde maintenant Régine d'un air pensif. L'étudie, semble se poser mille questions. Son amie sourit :
- Et si tu me disais à quoi tu penses, là, en me regardant comme un chien lorgne une saucisse ?
- Tu veux vraiment le savoir ?
- Oh, oui, je veux !
- Hé bien, je me demandais comment tu allais t'y prendre pour me faire jouir la première fois…
Rires, embrassades : les deux femmes se prennent à bras le corps et, une minute plus tard, elles se donnent leur tout premier baiser, tandis qu'autour d'elles, une pluie de vêtements s'abat sur le sol. Dédaignant le canapé du salon, Régine entraîne sa nouvelle conquête en culotte vers sa chambre ; elle a juste le temps de prendre le cabas plein de jouets au passage.
Elle pousse sans grand ménagement Valérie sur le lit où elle choit à plat dos. Elle lui remonte les jambes jusqu'aux épaules et, tirant la dentelle de la culotte sur le côté, elle lui place d'autorité un assez beau plug anal avant d'abattre sa bouche largement ouverte sur ses lèvres intimes. Elle les embrasse, leur donne quelques léchouilles suaves et bruyantes :
- Hmm ! Toi, tu t'es encoquinée avec ton homme, ce matin, je le sens bien… Ta foufounette est juste délicieuse, j'adore ! Il faudra que tu prennes l'habitude de venir me voir après vos galipettes !
Régine et retournée au visage de son amie pour continuer le baiser précédent. Valérie l'a entourée de ses deux jambes et, tout en recevant dans sa bouche cette langue si gourmande, elle ondule du bassin, frottant ainsi son sexe contre le bas du ventre de son amante. Régine a délaissé le baiser pour s'occuper des seins de la belle :
- Sapristi, je me doutais que tu avais une poitrine d'enfer, mais à ce point… Houah ! Je ne m'y attendais pas. La plus belle que j'aie jamais vue ! Magnifique…
Elle se penche aussitôt pour la déguster et Valérie sent ses tétons aspirés, mordillés, sucés… provoquant de délicieuses contractions dans le bas de son ventre… C'est tout simplement délicieux. Les ondulations de son bassin se font encore plus amples… Bientôt, elle se tend, prise à son propre jeu : elle jouit sur le ventre de son amante, le laissant luisant de son plaisir… Mine faussement attristée de Régine :
- Quel gâchis… je ne peux pas me lécher le ventre !
Alors, Valérie vient s'asseoir sur son visage pour lui offrir l'occasion d'une deuxième petite toilette… Elle se penche sur la fleur palpitante de son amante, avide de caresse et de jouissance. Elle ne prend pas le temps de se demander comment faire pour sa toute première minette : elle plonge tête la première dans cet océan de désir. De ses doigts, elle écarte les lèvres et la douce toison couleur de blés mûrs. Elle plaque sa bouche sur toute cette chair pantelante et y passe la langue avant de pratiquer une puissante succion. Elle arrache à Régine un premier râle :
- Oh, oui, ma belle, oui ! comme ça, juste comme ça, continue…
Valérie s'active… Elle sent entre ses fesses son petit anneau se contracter autour de la tige métallique et, aussitôt, envoie un doigt inquisiteur vers celui de Régine qui feule de plaisir. Enfonce son doigt doucement, tout en continuant le jeu de sa bouche. Le doigt ressort et retourne à l'assaut accompagné de son voisin, allant et venant dans un délicieux ballet. C'est trop pour Régine qui soudain lâche un grand cri, parcourue de secousses d'une rare violence ; une, deux, cinq… et combien d'autres !
- Mon Dieu, Valérie, ça fait bien longtemps que je n'avais pas joui comme ça ! Merci ma chérie, merci d'être venue me voir ce matin…
Les deux femmes s'embrassent avec tendresse. La fougue de la passion s'est estompée, elles ont envie de caresses, de douceur ! Régine a ôté le plug qu'elle avait imposé à son amie :
- Tu as aimé ?
- Oui, assez. Je ne porterais pas ça toute la journée mais comme apéro sexuel, c'est plaisant… et très efficace ! Tu sais, Régine, je pense à un truc…
- Vas-y, je sens que tu vas m'étonner !
- Hé bien, si tu as tellement envie de me faire ma toilette après que j'ai fait l'amour avec Joseph… le plus simple, ce serait que tu viennes participer… Qu'en dirais-tu ? Je pense que Joseph serait ravi.
- Non, ça je ne peux pas. Je ne veux pas qu'un autre homme que le mien me touche. Gilbert apprécie déjà plus que modérément que je couche avec des filles… Je… je pense qu'il vaut mieux que nous en restions à ce que nous venons de faire… C'est amical, c'est doux et fort à la fois et cela suffit à combler ma libido.
- Oui, pardonne-moi tu as raison. Restons-en là, je viendrai te voir ou tu viendras… Comme je suis en télétravail presque tout le temps, tu sais où me trouver !
À son retour à la maison, Joseph a raconté sa journée à sa belle, le petit épisode bureau fermé avec Mylène, et les projets qu'ils ont fait de recommencer… Valérie lui a rendu compte en détail de sa visite chez Régine. Rires et baisers, caresses et ronronnements. Joseph, tout tendre, a encore pris sa chérie là, sur le canapé du salon et les deux se sont donné une très douce jouissance, faite de plénitude et d'amour tout doux. Ils sont restés enlacés, nus sur ce canapé, dédaigneux de l'idée même de mettre la table pour dîner.
Finalement, Valérie s'est levée, a pris son homme par la main et l'a emmené dans leur chambre où elle s'est donnée à lui une nouvelle fois, puis une fois encore… et plusieurs autres, incapable de trouver la satiété de ce corps qu'elle adore par-dessus tout. Ils se sont endormis, lui en elle, elle les jambes nouées autour de lui… amoureux ivres de bonheur tandis que, dans son ventre, elle sent, elle sait que le travail a commencé dès leur tout premier câlin… une valse de prénoms commence à peupler ses rêves….
FIN
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Mille pardons. J'avais choisi le nom de Ginette pour un personnage et j'ai changé pour Régine. Un remplacement ne s'est pas opéré... Dommage !