Faible Christine

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Faible Christine Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-01-2020 dans la catégorie Dominants et dominés
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Faible Christine
- Quoi, qu'est-ce que cette bousculade? Mais jeune homme, lâchez le bras de ma femme. Vous êtes dérangé ou quoi ? C'est une conduite de sauvage, où vous croyez-vous ?

Le jeune homme auquel je fais la leçon, enlève sa main de la manche de la veste de Cricri, se tasse, élan brisé et me fixe l'air stupide, peut-être navré. Ma femme baisse les yeux, le sourire coincé. Je les examine, surpris d'avoir aussi vite perdu patience devant la conduite de ce goujat. Il y a de plus en plus de malappris et j'ai du mal à m'y habituer. A-t-on idée de forcer le passage pour entrer dans un ascenseur, de crier le prénom d'une femme, de la mienne ici, et de pousser le mari pour saisir le bras de la dame ?

- Pardon, vous êtes le mari de madame. Je ne savais pas. Enchanté... Excusez-moi... Je suis Georges, le petit-fils de madame Berlin, la dame du sixième étage.

-Et cela vous permet de vous précipiter sur les gens sans égards, d'écarter l'un pour accrocher l'autre ? Ne donne-t-on plus de cours de savoir-vivre dans les écoles ?

Il est enchanté ? Il n'en a pas l'air. Ma présence doit déranger ses plans. Que peut-il vouloir de Christine ? Et elle, comment tolère-t-elle qu'on se conduise ainsi avec elle ? Si cette façon de l'aborder était exceptionnelle, elle aurait une réaction vive, crierait ou taperait sur la main qui l'agrippe. Or elle est comme incapable de réagir, apathique. Une explication à son silence gêné serait que ma femme ait une certaine habitude de ce genre de traitement de la part de cet individu. J'en reste pensif. Ce Georges en tout cas ne perd pas le nord et se rappelle à nous :
- Oh ! Excusez-moi. Vous permettez que j'appuie sur les commandes ? Vous allez donc au deuxième étage, comme cri, pardon , comme madame. Le 2. Quant à moi c'est le 6.

La porte s'ouvre, je sors suivi de Christine. Georges nous salue. L'ascenseur continue son ascension.

Nous entrons dans notre appartement. Cricri garde son air embarrassé. Elle sent que l'incident m'a troublé. Elle quitte sa veste, me fait face et devance mes questions.

- Jean, tu viens de faire connaissance avec un phénomène amusant. Un peu étrange ce garçon, mais inoffensif.

- Disons avec un garçon assez culotté pour t'appeler par ton prénom. Or il n'est ni membre de notre famille, ni ami connu et fréquenté. Il s'est d'ailleurs montré très familier avec toi. Un étranger devant son geste de prise de possession se poserait des questions. Le pape en personne s'est libéré peu charitablement de la main d'une femme qui s'accrochait à sa manche et a publiquement regretté la vivacité de sa réaction.

Mais toi, tu restes amorphe quand on te saisit le bras. Alors imagine ce que moi, ton mari, j'ai éprouvé devant tant de désinvolture et de familiarité. Petit-fils de madame Berlin ? Comment le connais-tu, depuis quand admets-tu le traitement qu'il t'inflige ? Cela te paraît normal ? Cette dame Berlin est-elle de tes amies ? D'où sort ce gringalet que je n'avais jamais vu, qui est autorisé à t'apostropher devant moi ou n'importe qui ? Lui as-tu demandé de t'appeler Christine en public ou dans l'intimité ?

- Allons, calme-toi, mon amour. Les jeunes, aujourd'hui... Je vais t'expliquer.
Il y a quinze jours environ, tu m'as dit devoir recruter un autre comptable pour l'entreprise. Le même jour, devant la batterie de boîtes-à-lettres de l'entrée de l'immeuble j'ai rencontré la dame du sixième. Sans être amies, nous échangeons quelques mots lorsque nous nous croisons.

- C'est de la politesse élémentaire. Mais ce Georges ?

- Elle venait d'apprendre que le fils de sa fille Hélène était au chômage et recherchait un emploi de comptable. J'ai pensé à ta recherche. Je lui ai dit qu'il était dommage que son petit-fils habitât aussi loin. Je ne pensais pas avoir promis la place, je ne mêle pas de ton travail. Or, il y a huit jours, le"gringalet", comme tu l'appelles du haut de ton mètre quatre-vingt et de tes quatre-vingt-dix kilos, débarque chez mamie, plein d'espoir. Il a hâte de venir frapper à la porte, de nous rencontrer pour postuler. Entre temps tu m'as appris que tu avais recruté le comptable dont vous aviez besoin.

- Par conséquent, le candidat aurait pu comprendre que l'emploi était pourvu. Que fait-il encore chez sa grand-mère? Il est pris d'une affection soudaine pour elle ? Il était temps de s'attacher à sa grand-mère. Serait-il sur une autre piste ?

- Pendant deux ou trois jours il s'est dit que la personne retenue par toi ne ferait peut-être pas l'affaire. Va lui raconter que tu sais choisir tes collaborateurs, il continuera à garder une lueur d'espoir. Chaque jour il m'interpelle, veut savoir s'il conserve une chance et s'il peut prolonger son séjour. Ce soir il voulait sans doute me poser la même question.

- C'est ainsi que vous êtes devenus familiers. Qu'il cherche dans d'autres entreprises, consulte des boîtes d'interim. J'aimerais que tu maintiennes une distance entre lui qui a tout au plus 25 ans et toi. A trente-sept ans, même si tu ne les parais pas, une femme mariée ne peut pas se laisser accrocher publiquement comme tu l'as été.

- Douze ans de différence ce n'est pas un gouffre. Je ne m'offusquais pas de sa façon un peu cavalière de s'adresser à moi. Sa grand-mère m'appelle aussi par mon prénom; il l'imite, est-ce grave? Et puis j'ai trouvé émouvante sa chasse au travail; je lui ai promis de faire mon possible pour l'aider. Hélas je n'ai pas un carnet d'adresses pour le guider.

- Tu es bonne, ma chérie. Je regrette de ne pas être en mesure de proposer un poste. Sois prudente, ne t'engage pas trop, ne crée pas des illusions qui nuiraient à ton protégé. A chacun son métier, tu n'es pas agent recruteur. Laisse aux organismes spécialisés le souci de placer les chômeurs.

Voilà, l'incident est clos. J'ai croisé Georges à plusieurs reprises, il se montre toujours poli et souriant.
Ce matin je pars pour le travail; au rez-de-chaussée, Georges tout sourire me fait du "monsieur". N'y aurait-il pas un peu d'ironie dans sa déférence ? Il entre dans la cabine que je quitte. Elle démarre.
Christine lui aura demandé de se montrer respectueux. Cela l'a agacé et maintenant il exagère ses démonstrations de politesse, au point que je me gratte la tête et me demande s'il ne se moque pas de moi. J'en parlerai à ma femme dès ce soir. Elle est vendeuse en boulangerie et rejoindra le commerce dans moins d'un quart d'heure.

- Que se passe-t-il ? Georges devrait monter au 6e étage.L'index qui localise la cabine reste fixe. Pourquoi l'ascenseur reste-t-il bloqué au deuxième ? Cela dure. Ou Christine voulant l'emprunter a-t-elle appelé l'ascenseur . Il s'est alors arrêté, et Georges et elle discutent, lui dans l'ascenseur, elle sur le palier ? Ou Christine est entrée dans l'ascenseur avec Georges et empêche la porte de se fermer ? Ou Georges fait-il halte à mon étage pour aller aux nouvelles chez ma femme ? Je ne vois pas d'autres solutions, car le deuxième appartement de l'étage est en réfection et inhabité.

C'est bizarre ! J'aurai le fin mot de l'histoire. Ce sourire narquois de Georges avait-il une signification particulière ? Quelque chose comme :
- Vas travailler, cher monsieur, ne t'inquiète pas, je m'occupe de ta gentille femme.

Lui et ma femme, en si bons termes. Complices ? En train de me cocufier ? Je tâte mon front, n'y trouve pas de cornes. Mais
C'était impensable il y a un mois. Aujourd'hui cela devient une évidence. Elle le protège, le couve et lui se laisse bercer. J'emprunte l'escalier pour arriver à mon étage sans éveiller l'attention. C'est plus discret. Il n'y a personne sur le palier. L'ascenseur est arrêté, porte fermée, immobile. Où est Georges? M'a-t-il joué une farce et a-t-il continué à grimper par l'escalier afin de sculpter ses mollets. Ah! J'entends des éclats de voix venus de chez moi.

Il arrive à Christine de chanter. Ca ne ressemble pas à ça. Elle discute ferme avec quelqu'un: son interlocuteur est forcément ce Georges. Je colle l'oreille à la porte blindée
- Rends-toi compte. Admets qu'il revienne. Il ne sera pas content de te dénicher dans son nid. Tu l'as choqué l'autre fois
Christine parle de moi comme d'un oiseau. "Il" " son nid "
- La réplique est de la voix de Georges:
- Viens vite à la fenêtre, nous le verrons peut-être s'éloigner, comme hier et comme avant-hier.

Ils s'éloignent de la porte. Je teste la clenche. Ils n'ont pas encore fermé à clé. J'entrouvre; entre huisserie et pan de la porte, j'aperçois à droite les deux corps penchés à la fenêtre. Cricri est à gauche, Georges à droite, en léger retrait. Il est plus intéressé par la croupe qu'il caresse de la main gauche que par l'examen de la rue ou des trottoirs. Il cherche la raie entre les fesses, flatte la croupe, s'attarde sur la hanche.Il palpe et prend possession d'un corps accueillant. Christine objecte
- Je ne le vois plus. Mais ne recommence pas. Tu es imprudent et tu ne sais pas t'arrêter. Je te l'ai dit, entre nous, c'est fini.

- Je l'ai vu partir en bas. Nous aurions dû aller tout de suite à la fenêtre. Tu as ri hier en le voyant marcher. Et après tu as permis. C'est pareil il est loin. On peut se faire du bien, sans risques.

Georges est toujours collé dans le dos de ma femme. Je crois voir qu'il presse sa cuisse gauche contre la hanche et la fesse féminines. C'est un jeune chien qui s'excite contre sa femelle. Christine est-elle insensible au frottement ou y est-elle assez habituée pour ne pas le relever, avant d'expliquer ma disparition du champ de vision :
- Jean est ponctuel. Un retard au travail le matin est pour lui une faute. Cesse de te frotter, tu t'excites en vain .

La position des deux corps dépasse ce que permettent généralement les convenances. L'immobilité dans laquelle ils se complaisent malgré les protestations de ma femme favorise mon entrée. Je repousse doucement la porte. Le trousseau de clés écrasé dans ma main ne trahit pas le mouvement. Je passe de l'autre côté de la double porte du séjour,à l'abri des regards, qui ne me cherchent plus. Georges et Christine se redressent, se tournent l'un vers l'autre. La voix de l'homme se veut rassurante:
- Voilà, il est parti. S'il avait dû remonter, il serait déjà là. Je t'aime.

- Tu crois? Bon, veux-tu me lâcher ? Enlève tes bras, tu me serres trop fort. J'aime garder ma liberté de mouvements.

- Oh! C'est nouveau ça ! Les autres fois tu me réclames des étreintes plus étroites. Ne m'aimes-tu plus? Je ne te crois pas. C'était si bon. bisou. Mieux que ça.

- Allons! Enfant. Qui te parle d'amour? Sois sage. Tu pleurais, je t'ai consolé. Tu vas mieux, tu n'as plus besoin de câlins.

- Voilà le mot juste. Tu m'as couvert de câlins et découvert de ma chemise et de mon pantalon. Pourquoi se priver des meilleures choses de la vie? Ne sois pas bête, laisse tes préjugés bourgeois de côté. Viens, baisons, tu adores faire l'amour, j'en suis sûr.Tu n'en auras pas la chance tous les jours. Il ne fallait pas me séduire
- Coquin! Tu as une façon particulière de raconter l'histoire. Il y a deux jours, quand je t'ai pris contre moi pour arrêter tes larmes, tu t'es jeté sur ma bouche et tu m'as embrassée sans vergogne. Tes mains ont moulé mes seins et les ont pressés
- Dis-moi que ça t'a déplu ! Tu disais "arrête, arrête" et tu me mordais les lèvres, tu poussais ton ventre contre le mien. Tu provoquais la fusion de nos corps
- Menteur ! Ton imagination te joue des tours. Souviens-toi. Tu m'as fait reculer en me poussant avec tout ton corps. Et tout à coup j'ai atterri sur le canapé à cause de ton excitation.

- Qu'importe qui a commencé. As-tu appelé au secours lorsque mes mains ont remonté de tes genoux jusqu à l'ourlet de ta culotte ? Si je me souviens bien, tes cuisses ne les ont pas serrées pour empêcher leur progression. De même tu m'as laissé faire la suite. Tu geignais, tu répétais "arrête" mais tu frémissais déjà de désir. J'ai écarté ta culotte, ma main l'a poussée dans le pli entre ventre et cuisse. "Arrête" as-tu encore gémi quand ma bouche s'est emparée de ton sexe poilu, pourtant ton ventre s'est soulevé afin de me livrer les lèvres délicieuses de ton vagin. Tu m'as offert ton clitoris électrisé.

- C'est arrivé avant-hier. Tu as abusé de ma crédulité et de ma bienveillance. La surprise a été violente, j'ai cédé à tes caprices. C'est idiot et je m'en veux d'avoir trompé Jean pour la première fois. J'ai juré que cela ne se ferait plus.

- On a recommencé hier matin. Tu aurais pu ne pas m'ouvrir ta porte et nous n'aurions pas pu recommencer à faire l'amour. Bon Dieu, combien de fois as-tu joui chacun de ces deux jours. Et maintenant tu me racontes que c'est fini, que tu ne veux plus de moi. Tu te souviens enfin que tu as un mari qui pourrait se montrer jaloux. Tu veux me faire mourir de rire ?

- Non, ne ris pas. J'ai commis une faute.

- Deux fois ! Il y a récidive, C'est impardonnable, mais c'est fait. Le nombre de répétitions ne dénature pas ta faute. C'est comme une tache originelle. Le premier pas est fait, pourquoi s'arrêter?

- Je le regrette doublement. Alors, oui, j'aime mon mari. Non je ne le tromperai plus. Il faut que tu remontes chez ta grand-mère tout de suite et que tu oublies cette expérience.

- Que j'oublie ! Que je fasse comme si nous n'avions pas été heureux deux jours de suite! Que je renonce à toi, que je ne m'efforce plus de te donner orgasme sur orgasme. Tu exiges l'impossible. Quand ma grand-mère saura dans quel piège tu as fait venir un malheureux chômeur afin de pouvoir te faire joyeusement sauter; quand ton mari apprendra qu'il a des cornes plus longues que sa queue oseras-tu encore paraître devant eux et leurs connaissances.

- Ton amour ose le chantage. Tu es un lâche. Tu n'aimes pas, tu as seulement envie de baiser.

- Tu as un choix à faire. On recommence dans ton lit et tu achètes mon silence ou tu me chasses et ça fera du bruit. Ne fais pas cette tête. On a toute la matinée pour un nouveau parcours des sources de plaisir. Je te jure qu'après ces derniers moments de bonheur je m'en irai, le coeur déchiré mais plein du souvenir de nos rapports amoureux.

- Tu le jures? Tu ne raconteras à personnes mes moments d'égarements, tu ne blesseras pas mon époux en te vantant de tes succès volés.

Ne parle plus de vol, ni de viol. Tu étais consentante et tu le seras encore. En avant, petit cul, au lit, qu'on soit à l'aise pour forger ces magnifiques souvenirs. Quoi, tu te tais ? Bof, du moment que tu ouvres ta bouche pour me sucer, tu peux faire la gueule. Arrivera un instant où tu commenceras à chauffer et tu finiras par t'éclater. J'aurai été un rayon de soleil pendant trois jours de ta vie. Avance, j'adore le balancement de tes fesses. Vite, à poil, ma chérie. J'aime tes nichons...

J'ai eu le temps de me réfugier dans la salle d'eau où il serait étonnant qu'ils se rendent. Je les vois passer à cinq mètres de moi et entrer dans la chambre conjugale.
-à suivre

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