Fantasme
Récit érotique écrit par Jolie Fée [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-01-2024 dans la catégorie Pour la première fois
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Fantasme
Comme chaque mois, je rejoins A pour quelques jours. Nous ne nous voyons physiquement que quelques jours par mois et même si nos ébats en visio sont intenses et quotidiens, savoir que je vais retrouver la douceur de ses bras, la tendresse de ses baisers, la caresse de ses mains sur ma peau parcourant mon corps sans en ignorer la moindre parcelle, accueillir ses assauts virils, chauds et durs en moi me fait frémir et mouiller d'impatience. Car A n'est pas que mon Homme, il est également mon Dominant, mon Monsieur et dans notre équilibre à la fois vanille et D/s nous nous complétons parfaitement. Une fusion des corps et des âmes.
Sur la route qui me sépare de lui, chaque kilomètre avalé laisse libre cours à mes pensées. L'esprit de A est créatif, imaginatif, chaque mois une nouvelle proposition, un nouveau jeu, de me faire découvrir encore et encore de nouvelles façons de jouir, il sait y faire et je n'ai que peu d'expérience malgré mon âge… oui, je peux le dire, cet Homme, mon Homme m'a fait découvrir à 50 ans le plaisir, l'abandon de soi et la jouissance sous toutes ses formes, je suis à lui… il est à moi.
Dans nos pratiques nous avons une chose en commun dont nous avons largement parlé au début de notre relation, c'est l'exclusivité ; je ne me partage pas et je ne partage pas, je suis jalouse, sans excès mais je le suis. Nous avons sur cela toujours été en accord. Cependant A a toujours eu dans un coin de sa tête le fantasme des « 2 femmes », comme beaucoup d'hommes, je pense. La première fois qu'il m'en a parlé, je me suis senti mal physiquement (dégoût, mal être, jalousie, tristesse, car je suis très cérébrale et j'avais cette scène en tête de lui, touchant, caressant, embrassant et pénétrant une autre femme que moi et cette image, rien que cette image me donnait la nausée et me plongeait dans une profonde tristesse. Bien entendu qu'il ne s'agit qu'un fantasme et que tous n’ont pas vocation à être réalisés, c'est d'ailleurs ses propres mots, mais depuis cette idée me traverse l'esprit de plus en plus souvent…
Je suis arrivée et il m'attend comme à chaque fois sur le parking de l'hôtel afin de me prendre dans ses bras le plus vite possible, ses bras forts, puissants enroulés si fort autour de moi, je m’abandonne, enfin dans ses bras, je suis à ma place, je suis sienne, il est mien, je suis heureuse, émue et excitée aussi, car mon envie de lui est insatiable.
Il attrape ma valise, me prend la main en glissant ses doigts dans les miens, m'embrasse la tête et me dit à la fois souriant et mystérieux qu'il m’emmène ce soir dans un endroit particulier, juste pour voir me dit-il. Je commence à vouloir lui poser des questions mais d'un doigt sur ma bouche, il me fait taire et me dit
- Aucune question jolie fée, tout ce que tu as besoin de savoir pour le moment, c'est que ta tenue doit être élégante et sexy…
A la fois excitée, impatiente et anxieuse je prends une douche brûlante, me maquille avec beaucoup de soin mais difficilement, car A adore me voir me maquiller, mais ne sait pas tenir ses mains… Monsieur est tactile et joueur… ses mains baladeuses glissent sur ma taille faisant naître instantanément des frissons de désir sur l'entièreté de mon corps, ses baisers dans mon dos provoquent le feu en mon bas ventre, ma main tremble, puis il vient coller son bassin contre ma croupe et je sens sa virilité tendue contre mes fesses, je me cambre afin d'accentuer la pression et de ses deux mains il me caresse les tétons déjà tendus au possible… le feu entre les cuisses, je n'ai qu'une envie c'est de sa langue dans ma fente, la jolie fée n’existe plus en cet instant, la salope a pris le dessus. Mais Monsieur est joueur et il s'interrompt pour que je puisse finir de me préparer. Non sans mal je termine un maquillage impeccable et des lèvres rouges dessinées au pinceau, une coiffure simple et naturelle, des dessous rouges, j'enfile des bas noirs délicats sur lesquels je viens refermer les attaches de mon porte-jarretelle, je termine par une robe légèrement fourreau noire, longue, très décolleté et largement échancrée sur le côté de ma cuisse gauche, des bottes à talons hauts viennent compléter ma tenue, me voici prête.
Je sors de la salle de bain, A me regarde, le temps s'arrête un instant, dans son regard je peux tout y lire : la fierté, la tendresse, le désir…
- Tu es belle ma chérie !
me dit-il en me serrant si fort dans ses bras que je respire à peine. Et lui, s'est-il seulement regardé… costume noir superbement bien taillé, chemise blanche, boutons de manchettes, cravate grise élégante, chaussures impeccables… Dieu qu'il est beau, mon cœur se gorge d'amour et de désir tandis que je le regarde enfiler son manteau, quelle fierté de paraître au bras d'un tel Homme, de lui appartenir et qu'il soit mien.
Le trajet me parut court même si je sais que nous avons parcouru plusieurs dizaines de kilomètres au vu du nombre de villages traversés, mais le temps n'est plus, car A entreprend de ne surtout pas me laisser refroidir, il glisse sa main droite entre mes cuisses qui s'écartent instinctivement pour lui laisser libre accès à mon intimité, il commence à me caresser à travers ma culotte transparente, la chaleur du désir monte en moi je commence à mouiller abondamment, j'en veux plus et le lui fais comprendre en ondulant le bassin afin d'accentuer la caresse, il écarte d'un doigt le fin tissu et glisse son majeur entre mes lèvres, mon sexe est trempé, je gémis de plaisir et redouble de coups de reins, je veux son doigt en moi, mais non, il me frustre et me titille le clitoris entièrement sorti de son capuchon, je pousse de petits cris j'ai envie de jouir, je lui attrape le sexe de ma main gauche à travers le pantalon, il est dur, s'il s'arrêtait sur le bord de la route j'aurais été capable de venir m'empaler sur lui comme une femelle en chaleur, je le supplie de me laisser jouir…
- Pas maintenant ma soumise…
J'ai chaud, je me tortille de désir et de frustration.
- Ne boude pas ma chérie, j'ai besoin de te savoir excitée avant d'entrer dans ce lieu…
Cette phrase me laisse perplexe, mais où m'emmène-t-il donc, je ne tarde pas à le savoir.
Nous arrivons sur un grand parking, A tend les clés de la voiture à un portier tandis qu'il vient m'ouvrir la portière, m'invite à sortir et à me blottir dans ses bras.
J'hésite à faire comme il m'a appris quand il m'ouvre la porte... Je sais qu'il en profite pour regarder mon pubis, mes sous-vêtements et me demande toujours d'ouvrir une jambe puis l'autre pour que je m'expose a son regard, à être indécente pour lui. Et c'est avec plaisir qu'en pivotant une jambe puis l'autre, comme il m'a appris, c'est avec un peu d'indécence que je lui permets de voir mes secrets de femmes...
Face à nous, une magnifique bâtisse style manoir du XVII siècle en pierres apparentes, du lierre qui glisse sur la façade. Une volée de marche en demi-cercle nous sépare de la porte d'entrée rouge, ornée d'un heurtoir de bronze représentant un homme et une femme nus, l'homme assis jambes pliées tenant les cuisses de la femme qui a les genoux sur ses épaules, les cuisses écartées pour un cunnilingus sensuel. Je regarde A, il me sourit me sert plus fort la main et me guide à l'intérieur… mes yeux ne savent où se poser, les lumières sont tamisées, de part et d'autre sont disposées de petites alcôves en demi-cercle, chacune avec un canapé rouge carmin aussi grand qu'un lit double, de rideaux noirs en dentelle transparente permettant une intimité tout à fait illusoire, des luminaires immenses tombent du plafond comme des chapelets de cristal, à droite un buffet de petits fours et de boissons servis par des demoiselles aux formes généreuses et au-dessous affriolants et de jeunes hommes dont le seul vêtement est un boxer ne laissant aucune place à l'imagination quant à ce qu'il contient… En balayant la pièce du regard je me rends compte que çà et là se trouvent des couples, certains habillés avec élégance en train de converser, d'autres en train de regarder d'autres couples en train de faire l'amour à 2, parfois à plusieurs… à ce moment-là dans ma tête tout se mélange la peur tout d'abord, voudrait-il m'échanger ? me partager ? Le faire à plusieurs ? Malgré nos promesses souhaitait-il passer outre ? Puis l'excitation fait place peu à peu, car voir ces couples faire l'amour, entendre leurs gémissements de plaisir faisait renaître en moi la chaleur des préliminaires de la voiture.
Durant tout ce temps, A m'observait avec un regard amusé, déchiffrant les émotions sur mon visage. Je me tourne vers lui, instantanément il lit les craintes dans mon regard et me rassure aussitôt…
- Juste nous ma chérie, pas de partage, pas de mélange, juste toi et moi.
Je me détends aussitôt, j'ai une entière confiance en lui, il tiendra parole, je le sais.
Mon excitation de voir ces couples libidineux se faire l’amour par tous les orifices et toutes les positions, en duo ou à plusieurs, monte crescendo. Tandis que nous attendions près du buffet que l'on nous serve une coupe de champagne, je remarque une jeune femme, la trentaine, blonde, pulpeuse et jolie, tout comme les aime A… même si je suis une exception pour lui, car je suis brune à la peau claire et ronde. Cette jeune femme a l'air de travailler dans ce lieu et il me vient une idée complètement saugrenue, mais qui me taraude depuis bien longtemps… J'arrive à m'éclipser sans que A ne s'en inquiète et me dirige vers elle. Je ne sais trop comment l'aborder mais je me lance…
- Bonjour je m'appelle Sandrine, vous travaillez ici ?
- Bonjour moi c’est Estelle, oui depuis 4 ans. Puis-je quelque chose pour vous ?
- Il m'est difficile de vous demander cela Estelle, mais vous arrive-t-il de vous joindre à certains couples ?
- Oui bien sûr Sandrine, c'est l'avantage que j'ai de travailler ici, pouvoir assouvir mes désirs et mes fantasmes quand je le souhaite.
Rassurée de ces mots je m'emploie à lui expliquer que le plus vieux fantasme de mon homme est celui d’un moment charnel avec avec 2 femmes, que je l'aime d'un amour profond et véritable et que je souhaite lui offrir cet ultime cadeau…quelque chose qui était encore inconcevable pour moi ne serait-ce que d'y penser, mais qui serait acceptable sous certaines conditions. Estelle me demande lesquelles et je suis gêné de les lui dire, car elle n'en tirerait aucun plaisir…
- Estelle, je suis jalouse, ma nature prend le dessus quand il s'agit de l'homme que j'aime, et je l’aime plus que tout, alors voici mes conditions : vous ne le toucherez pas, vous ne l'embrasserez pas et ne le caresserez pas mais vous pourrez lui faire une fellation en vous mettant en face de lui, entre ses jambes écartées. Vous et moi nous caresserons un peu le haut du corps, les seins, le dos, quelques baisers devant lui mais cela s'arrêterait là. Est-ce acceptable pour vous Estelle ?
Sachant que ma demande devait lui sembler absurde, et qui plus est ne lui ne lui apporterait strictement aucune satisfaction sexuelle, j'observais avec attention ses réactions. Mi-amusée, mi-sérieuse elle me répondit
- Oui Sandrine, je suis d'accord et respecterai les règles.
Je lui explique également que A n'est pas au courant de ma démarche, qu'il ne s'y attend absolument pas et que je ne connais pas sa réaction, car pour lui aussi il y aura des restrictions… les acceptera-t-il…
Du coin de l'œil je vois A prendre place dans une alcôve vers le fond de la salle, d’où l'on peut voir toute la pièce, tout en étant un peu plus à l'écart. Je dis à Estelle que je viendrai la chercher le moment venu et je rejoins mon amour. Il m'accueille les bras tendus, un sourire radieux sur les lèvres et une coupe de champagne, je viens me lover tout contre lui respirant à pleins poumons son délicat parfum masculin. J’ai le cœur qui bat la chamade, les mains moites, tant j'appréhende sa réaction… il n'attend pas de moi que je réalise ce fantasme-là, connaissant parfaitement mon ressenti et mon point de vue sur l'exclusivité et la fidélité.
J'en suis là dans mes réflexions lorsqu'un couple plutôt dans nos âges s'approche de nous, elle petite brune très mince et lui à l'inverse très grand, brun, bien bâti et le regard gourmand. Celui-ci s'adresse exclusivement à A, ce qui m’agace, pour lui proposer que nous nous joignons à eux pour une petite « sauterie à 4 » … A me connaît par cœur et tout en me regardant du coin de l'œil et visiblement très amusé, il finit par répondre à l'homme que nous ne pratiquons pas l'échangisme, mais le remercie d'avoir pensé à nous. A se retourne vers moi, il me fait pivoter pour que je sois assise sur ses cuisses, me mets une bonne claque sur les fesses et me chuchote à l'oreille
- Cette petite brunette aurait sans doute été plus facile à mater que la soumise indisciplinée que tu es, ne crois-tu pas ?
- Sans doute Monsieur, mais si je n'étais pas une petite salope soumise et indisciplinée, vos journées vous paraîtraient bien fade… et il faut bien mériter une petite fessée de temps à autre, n'est-ce pas Monsieur ?
Il me regarda avec une intensité incroyable, plongea son regard dans la profondeur de mon âme tout en encadrant mon visage de ses mains et me dit
- Tu es ma jolie fée, tu es ma chérie, tu es ma salope, tu es ma soumise…
- Oui mon chéri, oui je suis toute… ai-je répondu en serrant sa tête contre ma poitrine, dieu comme je l'aime…
Prétextant le besoin de me rendre aux toilettes, je m'éclipse et retrouve Estelle, qui comprend que c'est le moment. Je lui demande de me redire les règles : ne pas toucher, ne pas embrasser, ne pas caresser, faire une fellation face à lui entre ses cuisses. Parfait, je la prends par la main, le cœur battant, prêt à rompre dans ma poitrine, j'espère ne pas commettre l'erreur de ma vie.
Me voyant arriver en tenant une femme qu’il ne connaît pas, A se redresse et m'interroge du regard, je plonge dans ses yeux et lui dis
- Mon chéri, je te présente Estelle (je fais un signe à la jeune femme qui comprend de s'éloigner à un ou deux mètres). Mon amour, je voudrais réaliser ton fantasme le plus vieux, j'y pense depuis très longtemps et je pense avoir trouvé un moyen de t'offrir cet ultime cadeau, de façon à ne pas en souffrir, tout en te faisant plaisir. Il ne sera sans doute pas aussi abouti que la façon dont tu en as rêvé, car j’ai des conditions… je te les donne et tu me dis si elles te conviennent ou non si tu les acceptes ou non : Estelle n'a pas le droit de te toucher, ni de t'embrasser, ni de te caresser. Ce qu'elle te fera sera autorisé par moi. Pour toi mon chéri ma demande est la suivante : tu ne l'embrasses pas, ne la touches, pas ne la caresses pas et ne la pénètre pas, elle te fera des choses que j'aurais acceptées par avance, mais je serai la seule que tu touches… est-ce acceptable pour toi mon amour ?
Dans son regard à ce moment-là, tant de choses sont passées… la perplexité, jamais il n’aurait pensé que je souhaiterais réaliser ce fantasme. Une infinie tendresse, tout ce qu'il ressent pour moi tout y est passé. De la crainte également, probablement due à la peur que cela ne brise quelque chose en moi… mais tout est réfléchi, et avec les conditions mises en place cela n'arrivera pas.
Il attrape ma taille et me plaque si fort contre lui que mes jambes en tremblent, plonge ses beaux yeux vert brillant dans les miens et me dit
- Ma jolie fée, ma chérie, as-tu idée de ce cadeau que tu me fais ?
Je hoche la tête de haut en bas, ne pouvant parler sans peine de verser des larmes, l'envie de lui faire plaisir et le stress que cela engendre… arriver à toucher une femme sans être dégoûtée… étant une hétéro sans conteste, je vais devoir prendre énormément sur moi, car la vision de 2 femmes qui se caressent fait partie de son fantasme.
Comprenant à demi-mot que mes demandes sont acceptables à ses yeux, je fais signe à Estelle d'avancer. A me tire vers lui au centre du lit et d'une main me caresse un sein dont le téton immédiatement se tend et se durcit, tandis que l'autre glisse sous ma robe, effleure mes cuisses et délicatement un doigt joueur cherche mon clitoris, roule sur les pourtours, faisant monter une douce chaleur dans le creux de mon ventre et me tire des gémissements de la gorge. J'entreprends de le déshabiller, et à mon tour je caresse simultanément ses tétons aussi sensibles que les miens, il soupire et gémit, il se détend et je lui ôte un à un chaque vêtement qu'il a sur le corps, en caressant chaque morceau de peau dessous. Il est bien calé sur les oreillers rouges en taffetas… à moi d'être courageuse maintenant.
Je respire profondément, fais le vide en moi et ne pense qu'à lui. Estelle me rejoint dans le centre du lit face à A, nous sommes à genoux l'une en face de l'autre, c'est elle qui fait le premier pas ayant compris ma gêne. Elle soulève délicatement ma robe et la fait glisser vers le haut tout en gardant le contact de ses doigts sur ma peau, caressant de ce fait les 2 côtés de mon corps à mesure du chemin qu'emprunte mon vêtement…sans être excitant pour moi, ce fut une caresse douce et agréable. Estelle ayant un chemisier et une jupe courte, j'entreprends de l'effeuiller à mon tour, je jette un œil à A qui semble réellement apprécier ce qu'il voit, au vu de son sexe qui commence à se gorger de désir, tandis qu'il se caresse délicatement les tétons en nous regardant, cela m'encourage à poursuivre.
Je défais un à un les petits boutons nacrés de sa blouse, tout doucement j'écarte et fais glisser sur ses bras le tissu délicat découvrant une poitrine généreuse mais ferme, nue, sans soutien-gorge… A aime les jolies blondes, les jolies poitrines, les jolies formes, il prend plaisir à la regarder, je le sais…
Sa jupe était intégralement fermée par une fermeture éclair, la lui enlever fut rapide. Nous voilà toutes les 2 en sous-vêtements rouges transparents pour les miens string noir pour elle. Elle dégrafe ensuite mon soutien-gorge, libérant ainsi mes seins lourds qui se durcissent immédiatement à la différence de température. J'ai beaucoup de mal à regarder Estelle dans les yeux, je vais devoir la caresser et cela me gêne ; si au moins le corps d'une femme nue m'excitait un peu, ce serait plus facile, mais ce n'est pas le cas … alors je fais le vide dans ma tête et projette en mon esprit le visage et le corps de mon Homme, je me détends et approche mes mains de ses épaules, je caresse doucement sa peau à cet endroit puis descend le long de ses bras avec le dos de ma main. Elle commence à me caresser le ventre, sa main est douce, elle attrape doucement mes seins et avec ses pouces titille mes tétons qui se durcissent, hors de contrôle de ma volonté, c'est agréable. Un coup d'œil à A, qui n'en perd pas une miette et qui commence à se masturber. A mon tour j’entreprends de caresser les seins de la jeune femme, fait pointer ses mamelons en les pinçant légèrement et en les vrillant, elle gémit, elle aime et vient m’embrasser à pleine bouche. Voilà l’image que je voulais qu’il ait : moi et une autre femme, nues, s’embrassant et se caressant… Maintenant elle veut me caresser plus bas, mon intimité, mais je la stoppe, je ne le veux pas et cela donne le top pour nous rapprocher de A qui bande franchement, et ne demande qu'à être pris en main. Je l'embrasse à pleine bouche et dans le même temps il me glisse un doigt dans ma fente humide, je suis bien, je me sens bien, je l'aime, il représente tout pour moi… je prends position sur lui en lui écartant les jambes, ce qui permet à Estelle de se positionner entre celle-ci et lui prendre son sexe tendu et viril à pleine bouche. Il ne s'y attendait pas, il ne la voyait plus puisque je la cachais de mon corps, la surprise dans ses yeux laissa vite place à l'excitation qu'elle lui procurait elle sait y faire, mais elle ne sait pas tout, il ne pourra jouir par sa bouche, il faut le caresser d'une façon très particulière pour qu'il réussisse à jouir d'une fellation, mais sa jouissance je me la garde…
Pendant qu'elle s'occupe divinement bien de mon Homme, il me caresse les fesses, remontant sur mes hanches, plus haut encore sur mes seins tendus au possible réclamant ses doigts qui pincent qui vrillent. J’halète comme une chienne en chaleur et je monte plus haut pour m'installer sur sa bouche. Toute mon intimité est à sa merci, la petite l'excite bien, il contracte son bassin pour s'enfoncer plus profondément dans sa bouche, quant à moi, sa langue me parcourt le clitoris, joueuse et gourmande, sa bouche avide m'aspire, je me tortille, bouge les hanches pour accentuer le plaisir qu'il me donne, je coule, j'ai chaud tandis qu'un de ses doigts se met à caresser mon anus qui s'ouvre à lui. Prise par sa bouche et son doigt je sens la jouissance venir, une vague de chaleur m'envahit. Je tends une main derrière moi, touche Estelle qui comprend et nous laisse seuls.
Je quitte alors sa bouche gourmande et trempée de ma cyprine, je l'embrasse et redescends vers son sexe tendu et dur sur lequel je viens m'empaler d'un coup sec, avec un gémissement de plaisir et lui un râle rauque. Il m'attrape les hanches et avec force, accompagne mes mouvements de va-et-vient, frottant en même temps mon clitoris en érection sur son pubis, je gémis de plus en plus fort, il me demande de le regarder dans les yeux.
- Tu es ma salope, dit-il, tu es ma jolie salope soumise, tu es à moi et à personne d'autre.
- Oui, je suis ta salope, la tienne…
Je ne finis pas ma phrase, la jouissance telle une vague, éclate en moi accompagné d’un cri de plaisir, A explose, mêlant son cri rauque et guttural au mien.
Nous retombons moites et épuisées dans les bras l'un de l'autre et reprenons notre respiration…
- Sais-tu le cadeau que tu viens de me faire ma jolie fée ? Jamais je n'oublierai ma chérie…
Sur la route qui me sépare de lui, chaque kilomètre avalé laisse libre cours à mes pensées. L'esprit de A est créatif, imaginatif, chaque mois une nouvelle proposition, un nouveau jeu, de me faire découvrir encore et encore de nouvelles façons de jouir, il sait y faire et je n'ai que peu d'expérience malgré mon âge… oui, je peux le dire, cet Homme, mon Homme m'a fait découvrir à 50 ans le plaisir, l'abandon de soi et la jouissance sous toutes ses formes, je suis à lui… il est à moi.
Dans nos pratiques nous avons une chose en commun dont nous avons largement parlé au début de notre relation, c'est l'exclusivité ; je ne me partage pas et je ne partage pas, je suis jalouse, sans excès mais je le suis. Nous avons sur cela toujours été en accord. Cependant A a toujours eu dans un coin de sa tête le fantasme des « 2 femmes », comme beaucoup d'hommes, je pense. La première fois qu'il m'en a parlé, je me suis senti mal physiquement (dégoût, mal être, jalousie, tristesse, car je suis très cérébrale et j'avais cette scène en tête de lui, touchant, caressant, embrassant et pénétrant une autre femme que moi et cette image, rien que cette image me donnait la nausée et me plongeait dans une profonde tristesse. Bien entendu qu'il ne s'agit qu'un fantasme et que tous n’ont pas vocation à être réalisés, c'est d'ailleurs ses propres mots, mais depuis cette idée me traverse l'esprit de plus en plus souvent…
Je suis arrivée et il m'attend comme à chaque fois sur le parking de l'hôtel afin de me prendre dans ses bras le plus vite possible, ses bras forts, puissants enroulés si fort autour de moi, je m’abandonne, enfin dans ses bras, je suis à ma place, je suis sienne, il est mien, je suis heureuse, émue et excitée aussi, car mon envie de lui est insatiable.
Il attrape ma valise, me prend la main en glissant ses doigts dans les miens, m'embrasse la tête et me dit à la fois souriant et mystérieux qu'il m’emmène ce soir dans un endroit particulier, juste pour voir me dit-il. Je commence à vouloir lui poser des questions mais d'un doigt sur ma bouche, il me fait taire et me dit
- Aucune question jolie fée, tout ce que tu as besoin de savoir pour le moment, c'est que ta tenue doit être élégante et sexy…
A la fois excitée, impatiente et anxieuse je prends une douche brûlante, me maquille avec beaucoup de soin mais difficilement, car A adore me voir me maquiller, mais ne sait pas tenir ses mains… Monsieur est tactile et joueur… ses mains baladeuses glissent sur ma taille faisant naître instantanément des frissons de désir sur l'entièreté de mon corps, ses baisers dans mon dos provoquent le feu en mon bas ventre, ma main tremble, puis il vient coller son bassin contre ma croupe et je sens sa virilité tendue contre mes fesses, je me cambre afin d'accentuer la pression et de ses deux mains il me caresse les tétons déjà tendus au possible… le feu entre les cuisses, je n'ai qu'une envie c'est de sa langue dans ma fente, la jolie fée n’existe plus en cet instant, la salope a pris le dessus. Mais Monsieur est joueur et il s'interrompt pour que je puisse finir de me préparer. Non sans mal je termine un maquillage impeccable et des lèvres rouges dessinées au pinceau, une coiffure simple et naturelle, des dessous rouges, j'enfile des bas noirs délicats sur lesquels je viens refermer les attaches de mon porte-jarretelle, je termine par une robe légèrement fourreau noire, longue, très décolleté et largement échancrée sur le côté de ma cuisse gauche, des bottes à talons hauts viennent compléter ma tenue, me voici prête.
Je sors de la salle de bain, A me regarde, le temps s'arrête un instant, dans son regard je peux tout y lire : la fierté, la tendresse, le désir…
- Tu es belle ma chérie !
me dit-il en me serrant si fort dans ses bras que je respire à peine. Et lui, s'est-il seulement regardé… costume noir superbement bien taillé, chemise blanche, boutons de manchettes, cravate grise élégante, chaussures impeccables… Dieu qu'il est beau, mon cœur se gorge d'amour et de désir tandis que je le regarde enfiler son manteau, quelle fierté de paraître au bras d'un tel Homme, de lui appartenir et qu'il soit mien.
Le trajet me parut court même si je sais que nous avons parcouru plusieurs dizaines de kilomètres au vu du nombre de villages traversés, mais le temps n'est plus, car A entreprend de ne surtout pas me laisser refroidir, il glisse sa main droite entre mes cuisses qui s'écartent instinctivement pour lui laisser libre accès à mon intimité, il commence à me caresser à travers ma culotte transparente, la chaleur du désir monte en moi je commence à mouiller abondamment, j'en veux plus et le lui fais comprendre en ondulant le bassin afin d'accentuer la caresse, il écarte d'un doigt le fin tissu et glisse son majeur entre mes lèvres, mon sexe est trempé, je gémis de plaisir et redouble de coups de reins, je veux son doigt en moi, mais non, il me frustre et me titille le clitoris entièrement sorti de son capuchon, je pousse de petits cris j'ai envie de jouir, je lui attrape le sexe de ma main gauche à travers le pantalon, il est dur, s'il s'arrêtait sur le bord de la route j'aurais été capable de venir m'empaler sur lui comme une femelle en chaleur, je le supplie de me laisser jouir…
- Pas maintenant ma soumise…
J'ai chaud, je me tortille de désir et de frustration.
- Ne boude pas ma chérie, j'ai besoin de te savoir excitée avant d'entrer dans ce lieu…
Cette phrase me laisse perplexe, mais où m'emmène-t-il donc, je ne tarde pas à le savoir.
Nous arrivons sur un grand parking, A tend les clés de la voiture à un portier tandis qu'il vient m'ouvrir la portière, m'invite à sortir et à me blottir dans ses bras.
J'hésite à faire comme il m'a appris quand il m'ouvre la porte... Je sais qu'il en profite pour regarder mon pubis, mes sous-vêtements et me demande toujours d'ouvrir une jambe puis l'autre pour que je m'expose a son regard, à être indécente pour lui. Et c'est avec plaisir qu'en pivotant une jambe puis l'autre, comme il m'a appris, c'est avec un peu d'indécence que je lui permets de voir mes secrets de femmes...
Face à nous, une magnifique bâtisse style manoir du XVII siècle en pierres apparentes, du lierre qui glisse sur la façade. Une volée de marche en demi-cercle nous sépare de la porte d'entrée rouge, ornée d'un heurtoir de bronze représentant un homme et une femme nus, l'homme assis jambes pliées tenant les cuisses de la femme qui a les genoux sur ses épaules, les cuisses écartées pour un cunnilingus sensuel. Je regarde A, il me sourit me sert plus fort la main et me guide à l'intérieur… mes yeux ne savent où se poser, les lumières sont tamisées, de part et d'autre sont disposées de petites alcôves en demi-cercle, chacune avec un canapé rouge carmin aussi grand qu'un lit double, de rideaux noirs en dentelle transparente permettant une intimité tout à fait illusoire, des luminaires immenses tombent du plafond comme des chapelets de cristal, à droite un buffet de petits fours et de boissons servis par des demoiselles aux formes généreuses et au-dessous affriolants et de jeunes hommes dont le seul vêtement est un boxer ne laissant aucune place à l'imagination quant à ce qu'il contient… En balayant la pièce du regard je me rends compte que çà et là se trouvent des couples, certains habillés avec élégance en train de converser, d'autres en train de regarder d'autres couples en train de faire l'amour à 2, parfois à plusieurs… à ce moment-là dans ma tête tout se mélange la peur tout d'abord, voudrait-il m'échanger ? me partager ? Le faire à plusieurs ? Malgré nos promesses souhaitait-il passer outre ? Puis l'excitation fait place peu à peu, car voir ces couples faire l'amour, entendre leurs gémissements de plaisir faisait renaître en moi la chaleur des préliminaires de la voiture.
Durant tout ce temps, A m'observait avec un regard amusé, déchiffrant les émotions sur mon visage. Je me tourne vers lui, instantanément il lit les craintes dans mon regard et me rassure aussitôt…
- Juste nous ma chérie, pas de partage, pas de mélange, juste toi et moi.
Je me détends aussitôt, j'ai une entière confiance en lui, il tiendra parole, je le sais.
Mon excitation de voir ces couples libidineux se faire l’amour par tous les orifices et toutes les positions, en duo ou à plusieurs, monte crescendo. Tandis que nous attendions près du buffet que l'on nous serve une coupe de champagne, je remarque une jeune femme, la trentaine, blonde, pulpeuse et jolie, tout comme les aime A… même si je suis une exception pour lui, car je suis brune à la peau claire et ronde. Cette jeune femme a l'air de travailler dans ce lieu et il me vient une idée complètement saugrenue, mais qui me taraude depuis bien longtemps… J'arrive à m'éclipser sans que A ne s'en inquiète et me dirige vers elle. Je ne sais trop comment l'aborder mais je me lance…
- Bonjour je m'appelle Sandrine, vous travaillez ici ?
- Bonjour moi c’est Estelle, oui depuis 4 ans. Puis-je quelque chose pour vous ?
- Il m'est difficile de vous demander cela Estelle, mais vous arrive-t-il de vous joindre à certains couples ?
- Oui bien sûr Sandrine, c'est l'avantage que j'ai de travailler ici, pouvoir assouvir mes désirs et mes fantasmes quand je le souhaite.
Rassurée de ces mots je m'emploie à lui expliquer que le plus vieux fantasme de mon homme est celui d’un moment charnel avec avec 2 femmes, que je l'aime d'un amour profond et véritable et que je souhaite lui offrir cet ultime cadeau…quelque chose qui était encore inconcevable pour moi ne serait-ce que d'y penser, mais qui serait acceptable sous certaines conditions. Estelle me demande lesquelles et je suis gêné de les lui dire, car elle n'en tirerait aucun plaisir…
- Estelle, je suis jalouse, ma nature prend le dessus quand il s'agit de l'homme que j'aime, et je l’aime plus que tout, alors voici mes conditions : vous ne le toucherez pas, vous ne l'embrasserez pas et ne le caresserez pas mais vous pourrez lui faire une fellation en vous mettant en face de lui, entre ses jambes écartées. Vous et moi nous caresserons un peu le haut du corps, les seins, le dos, quelques baisers devant lui mais cela s'arrêterait là. Est-ce acceptable pour vous Estelle ?
Sachant que ma demande devait lui sembler absurde, et qui plus est ne lui ne lui apporterait strictement aucune satisfaction sexuelle, j'observais avec attention ses réactions. Mi-amusée, mi-sérieuse elle me répondit
- Oui Sandrine, je suis d'accord et respecterai les règles.
Je lui explique également que A n'est pas au courant de ma démarche, qu'il ne s'y attend absolument pas et que je ne connais pas sa réaction, car pour lui aussi il y aura des restrictions… les acceptera-t-il…
Du coin de l'œil je vois A prendre place dans une alcôve vers le fond de la salle, d’où l'on peut voir toute la pièce, tout en étant un peu plus à l'écart. Je dis à Estelle que je viendrai la chercher le moment venu et je rejoins mon amour. Il m'accueille les bras tendus, un sourire radieux sur les lèvres et une coupe de champagne, je viens me lover tout contre lui respirant à pleins poumons son délicat parfum masculin. J’ai le cœur qui bat la chamade, les mains moites, tant j'appréhende sa réaction… il n'attend pas de moi que je réalise ce fantasme-là, connaissant parfaitement mon ressenti et mon point de vue sur l'exclusivité et la fidélité.
J'en suis là dans mes réflexions lorsqu'un couple plutôt dans nos âges s'approche de nous, elle petite brune très mince et lui à l'inverse très grand, brun, bien bâti et le regard gourmand. Celui-ci s'adresse exclusivement à A, ce qui m’agace, pour lui proposer que nous nous joignons à eux pour une petite « sauterie à 4 » … A me connaît par cœur et tout en me regardant du coin de l'œil et visiblement très amusé, il finit par répondre à l'homme que nous ne pratiquons pas l'échangisme, mais le remercie d'avoir pensé à nous. A se retourne vers moi, il me fait pivoter pour que je sois assise sur ses cuisses, me mets une bonne claque sur les fesses et me chuchote à l'oreille
- Cette petite brunette aurait sans doute été plus facile à mater que la soumise indisciplinée que tu es, ne crois-tu pas ?
- Sans doute Monsieur, mais si je n'étais pas une petite salope soumise et indisciplinée, vos journées vous paraîtraient bien fade… et il faut bien mériter une petite fessée de temps à autre, n'est-ce pas Monsieur ?
Il me regarda avec une intensité incroyable, plongea son regard dans la profondeur de mon âme tout en encadrant mon visage de ses mains et me dit
- Tu es ma jolie fée, tu es ma chérie, tu es ma salope, tu es ma soumise…
- Oui mon chéri, oui je suis toute… ai-je répondu en serrant sa tête contre ma poitrine, dieu comme je l'aime…
Prétextant le besoin de me rendre aux toilettes, je m'éclipse et retrouve Estelle, qui comprend que c'est le moment. Je lui demande de me redire les règles : ne pas toucher, ne pas embrasser, ne pas caresser, faire une fellation face à lui entre ses cuisses. Parfait, je la prends par la main, le cœur battant, prêt à rompre dans ma poitrine, j'espère ne pas commettre l'erreur de ma vie.
Me voyant arriver en tenant une femme qu’il ne connaît pas, A se redresse et m'interroge du regard, je plonge dans ses yeux et lui dis
- Mon chéri, je te présente Estelle (je fais un signe à la jeune femme qui comprend de s'éloigner à un ou deux mètres). Mon amour, je voudrais réaliser ton fantasme le plus vieux, j'y pense depuis très longtemps et je pense avoir trouvé un moyen de t'offrir cet ultime cadeau, de façon à ne pas en souffrir, tout en te faisant plaisir. Il ne sera sans doute pas aussi abouti que la façon dont tu en as rêvé, car j’ai des conditions… je te les donne et tu me dis si elles te conviennent ou non si tu les acceptes ou non : Estelle n'a pas le droit de te toucher, ni de t'embrasser, ni de te caresser. Ce qu'elle te fera sera autorisé par moi. Pour toi mon chéri ma demande est la suivante : tu ne l'embrasses pas, ne la touches, pas ne la caresses pas et ne la pénètre pas, elle te fera des choses que j'aurais acceptées par avance, mais je serai la seule que tu touches… est-ce acceptable pour toi mon amour ?
Dans son regard à ce moment-là, tant de choses sont passées… la perplexité, jamais il n’aurait pensé que je souhaiterais réaliser ce fantasme. Une infinie tendresse, tout ce qu'il ressent pour moi tout y est passé. De la crainte également, probablement due à la peur que cela ne brise quelque chose en moi… mais tout est réfléchi, et avec les conditions mises en place cela n'arrivera pas.
Il attrape ma taille et me plaque si fort contre lui que mes jambes en tremblent, plonge ses beaux yeux vert brillant dans les miens et me dit
- Ma jolie fée, ma chérie, as-tu idée de ce cadeau que tu me fais ?
Je hoche la tête de haut en bas, ne pouvant parler sans peine de verser des larmes, l'envie de lui faire plaisir et le stress que cela engendre… arriver à toucher une femme sans être dégoûtée… étant une hétéro sans conteste, je vais devoir prendre énormément sur moi, car la vision de 2 femmes qui se caressent fait partie de son fantasme.
Comprenant à demi-mot que mes demandes sont acceptables à ses yeux, je fais signe à Estelle d'avancer. A me tire vers lui au centre du lit et d'une main me caresse un sein dont le téton immédiatement se tend et se durcit, tandis que l'autre glisse sous ma robe, effleure mes cuisses et délicatement un doigt joueur cherche mon clitoris, roule sur les pourtours, faisant monter une douce chaleur dans le creux de mon ventre et me tire des gémissements de la gorge. J'entreprends de le déshabiller, et à mon tour je caresse simultanément ses tétons aussi sensibles que les miens, il soupire et gémit, il se détend et je lui ôte un à un chaque vêtement qu'il a sur le corps, en caressant chaque morceau de peau dessous. Il est bien calé sur les oreillers rouges en taffetas… à moi d'être courageuse maintenant.
Je respire profondément, fais le vide en moi et ne pense qu'à lui. Estelle me rejoint dans le centre du lit face à A, nous sommes à genoux l'une en face de l'autre, c'est elle qui fait le premier pas ayant compris ma gêne. Elle soulève délicatement ma robe et la fait glisser vers le haut tout en gardant le contact de ses doigts sur ma peau, caressant de ce fait les 2 côtés de mon corps à mesure du chemin qu'emprunte mon vêtement…sans être excitant pour moi, ce fut une caresse douce et agréable. Estelle ayant un chemisier et une jupe courte, j'entreprends de l'effeuiller à mon tour, je jette un œil à A qui semble réellement apprécier ce qu'il voit, au vu de son sexe qui commence à se gorger de désir, tandis qu'il se caresse délicatement les tétons en nous regardant, cela m'encourage à poursuivre.
Je défais un à un les petits boutons nacrés de sa blouse, tout doucement j'écarte et fais glisser sur ses bras le tissu délicat découvrant une poitrine généreuse mais ferme, nue, sans soutien-gorge… A aime les jolies blondes, les jolies poitrines, les jolies formes, il prend plaisir à la regarder, je le sais…
Sa jupe était intégralement fermée par une fermeture éclair, la lui enlever fut rapide. Nous voilà toutes les 2 en sous-vêtements rouges transparents pour les miens string noir pour elle. Elle dégrafe ensuite mon soutien-gorge, libérant ainsi mes seins lourds qui se durcissent immédiatement à la différence de température. J'ai beaucoup de mal à regarder Estelle dans les yeux, je vais devoir la caresser et cela me gêne ; si au moins le corps d'une femme nue m'excitait un peu, ce serait plus facile, mais ce n'est pas le cas … alors je fais le vide dans ma tête et projette en mon esprit le visage et le corps de mon Homme, je me détends et approche mes mains de ses épaules, je caresse doucement sa peau à cet endroit puis descend le long de ses bras avec le dos de ma main. Elle commence à me caresser le ventre, sa main est douce, elle attrape doucement mes seins et avec ses pouces titille mes tétons qui se durcissent, hors de contrôle de ma volonté, c'est agréable. Un coup d'œil à A, qui n'en perd pas une miette et qui commence à se masturber. A mon tour j’entreprends de caresser les seins de la jeune femme, fait pointer ses mamelons en les pinçant légèrement et en les vrillant, elle gémit, elle aime et vient m’embrasser à pleine bouche. Voilà l’image que je voulais qu’il ait : moi et une autre femme, nues, s’embrassant et se caressant… Maintenant elle veut me caresser plus bas, mon intimité, mais je la stoppe, je ne le veux pas et cela donne le top pour nous rapprocher de A qui bande franchement, et ne demande qu'à être pris en main. Je l'embrasse à pleine bouche et dans le même temps il me glisse un doigt dans ma fente humide, je suis bien, je me sens bien, je l'aime, il représente tout pour moi… je prends position sur lui en lui écartant les jambes, ce qui permet à Estelle de se positionner entre celle-ci et lui prendre son sexe tendu et viril à pleine bouche. Il ne s'y attendait pas, il ne la voyait plus puisque je la cachais de mon corps, la surprise dans ses yeux laissa vite place à l'excitation qu'elle lui procurait elle sait y faire, mais elle ne sait pas tout, il ne pourra jouir par sa bouche, il faut le caresser d'une façon très particulière pour qu'il réussisse à jouir d'une fellation, mais sa jouissance je me la garde…
Pendant qu'elle s'occupe divinement bien de mon Homme, il me caresse les fesses, remontant sur mes hanches, plus haut encore sur mes seins tendus au possible réclamant ses doigts qui pincent qui vrillent. J’halète comme une chienne en chaleur et je monte plus haut pour m'installer sur sa bouche. Toute mon intimité est à sa merci, la petite l'excite bien, il contracte son bassin pour s'enfoncer plus profondément dans sa bouche, quant à moi, sa langue me parcourt le clitoris, joueuse et gourmande, sa bouche avide m'aspire, je me tortille, bouge les hanches pour accentuer le plaisir qu'il me donne, je coule, j'ai chaud tandis qu'un de ses doigts se met à caresser mon anus qui s'ouvre à lui. Prise par sa bouche et son doigt je sens la jouissance venir, une vague de chaleur m'envahit. Je tends une main derrière moi, touche Estelle qui comprend et nous laisse seuls.
Je quitte alors sa bouche gourmande et trempée de ma cyprine, je l'embrasse et redescends vers son sexe tendu et dur sur lequel je viens m'empaler d'un coup sec, avec un gémissement de plaisir et lui un râle rauque. Il m'attrape les hanches et avec force, accompagne mes mouvements de va-et-vient, frottant en même temps mon clitoris en érection sur son pubis, je gémis de plus en plus fort, il me demande de le regarder dans les yeux.
- Tu es ma salope, dit-il, tu es ma jolie salope soumise, tu es à moi et à personne d'autre.
- Oui, je suis ta salope, la tienne…
Je ne finis pas ma phrase, la jouissance telle une vague, éclate en moi accompagné d’un cri de plaisir, A explose, mêlant son cri rauque et guttural au mien.
Nous retombons moites et épuisées dans les bras l'un de l'autre et reprenons notre respiration…
- Sais-tu le cadeau que tu viens de me faire ma jolie fée ? Jamais je n'oublierai ma chérie…
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bonne histoire, Imagée et précise. Un vrai style! Merci pour ce récit.
Très heureuse de te retrouver ici tes textes