Fatalisme. M.A.K. my life... ou presque. II
Récit érotique écrit par ANDRERP95 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-08-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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Fatalisme. M.A.K. my life... ou presque. II
FATALISME DEUX
Tout d’abord, je voudrais remercier les membres de cette communauté. Je ne pensais pas que mon texte trouverait un accueil si favorable et compréhensif. Je voudrais simplement préciser que si je ne réponds pas à vos messages de sympathie, ce n’est pas par manque d’égard mais simplement parce que je ne suis pas encore prêt et que je suis d’une timidité maladive par rapport à mon statut de cocu.
Je vous prie de ne pas m’en vouloir.
Dernier point il n’a pas de sexe dans cette partie parce qu’au début comme t’es pas là, tu ne peux pas savoir ce qu’elle fait avec son amant. C’est aussi cela la réalité du cocufiage.
La majorité d’entre vous me demande une suite mais peut-être faut-il un début.
J’ai beaucoup lu d’histoires de cocus, consentants ou pas. La majorité de ces histoires ne sont que fantasmes ou souhait de vivre cette situation sans franchir réellement le pas.
Se retrouver cocu peut arriver à tout le monde. Ne pas le savoir ou faire semblant de ne pas le savoir est une chose, l’apprendre et apprendre à vivre avec en est une autre. L’accepter n’est jamais facile.
Ce qui nous sauve nous les cocus chroniques c’est l’habitude car on s’habitue à tout. Même à être cocu. Vous connaissez l’adage : On a toujours le choix, et nous sommes la somme de ces choix.
Moi je ne me doutais de rien et j’avais une confiance absolue envers Margot. C’est simple je n’y avais même jamais pensé. A l’époque de la découverte de mon cocufiage, nous avions 35 ans les deux et formions un beau couple. Un couple harmonieux comme nous définissaient nos amis et notre famille. Je bossais comme un fou, tout le temps en déplacement aux quatre coins de la France, car nous avions décidé que Margot ne travaillerait plus, pour se consacrer à l’éducation de nos deux enfants. Bref la vie d’un couple moyen dans une banlieue de la région parisienne.
Dernier point Margot et une petite bonne femme mignonne, vraie blonde, très mince avec une belle poitrine et des jambes magnifiques. Et sans vouloir être vaniteux on me dit pas mal non plus même si j’ai un gabarit crevette.
Maintenant place au ridicule (il parait qu’il ne tue pas), j’ai appris que j’étais cocu en mangeant une saucisse-frites à une fête foraine. Oui vous avez bien lu. Un “beauf” en train de manger une saucisse-frite en regardant d’un air béat sa femme jouer avec ses enfants sur un manège. Plus con tu ne peux pas et pourtant c’est la stricte vérité.
Il y avait les musiques des différentes attractions, plein de monde, et derrière moi, trois jeunes gens en train de taper sur un poing de boxeur pour mesurer leur force. Jeunes par rapport à moi. Ils devaient avoir dans les 25/30 ans. Des beaux gars genres racailles de banlieue, surs d’eux, de leur avenir. Le genre de jeunes qu’il ne faut pas trop emmerder. De ceux qu’on évite de croiser le soir. Trois blacks en train de parler entre eux alors que le manège pour les mômes diffuse sa musique:- Eh Kemb, c’est pas Margot la bas.
- Ouais c’est elle- On y va Kemb pour se marrer un peu.
- Niet. Elle est avec ses mômes- Dommage, elle est bien gaulée dans cette robe.
- C’est vrai que tu veux pas qu’elle porte de culotte ?
- Ça te regarde pas .
- Te fâche pas man. T’as du pot Kemb ... Cette pouf c’est un canon.
- Et t’imagines pas au lit mon frère.
- Je préfère pas sinon je vais avoir la gaule.
- Venez on se casse.
Ils sont partis en faisant semblant de se battre entre eux.
J’ai eu l’impression que le sol s’ouvrait sous mes pieds. J’ai lâché la barquette de frites. Une boule dans le ventre. De la colère, de l'incompréhension et de la panique aussi car Margot revenait avec les enfants.
- Qu’est-ce que t’as Didou? T’es tout pâle.
- Rien... Rien… Un coup de fatigue.
- Aller les enfants on rentre Papa est fatigué. Tu travailles trop mon chéri, je te l’ai déjà dit cent fois.
Putain! Je venais d’apprendre qu’elle me trompait et elle est là devant moi en train de me dire que je travaille trop. Je crois que pour la première fois de ma vie j’ai eu envie de lui éclater la tête.
Mais j’ai rien dit, me contentant de trembler, incapable d’aligner des pensées cohérentes. Incapable d’appréhender la situation. Incapable d’agir. Je suis resté statufié devant la télé sans rien voir jusqu’au soir.
Au coucher dans notre lit, elle s’est blottie contre moi. Margot dort nue ou emmitouflée jusqu’aux oreilles. Pas de juste milieu. Et quand elle est à poil collée contre moi, c’est qu’elle à rien contre un méga câlin.
Ce soir-là, elle était à poil. Lovée contre moi en train de me léchouiller l’oreille tout en caressant mon pubis. Mais impossible de bander et elle s’en est vite aperçu.
- Tas pas envie Chéri. Ils dorment.
- Excuse moi j’ai mal à la tête.
Généralement ce sont les nanas qui disent ce genre de trucs. C’est tout ce que j’avais trouvé.
- C’est pas grave Didou. Mais tu t’en vas trois jours et j’aurais mes règles quand tu reviens.
Elle s’est décollée de moi pour se tourner. Magnifique chute de reins. Un cul à damner un saint. Cul qu’elle a toujours refusé de me donner.
- Bonne nuit chéri...
Inutile de vous préciser que j’ai pas fermé l’œil.
Et en plus je devais partir en déplacement pendant trois jours dès le lendemain.
Est-ce que les cocus de cette communauté se rappellent des tourments qu’ils ont endurés pendant cette période si particulière qui sépare le doute de la certitude?
FATALISME TROIS
Il fallait que je sache si elle me trompait. Je n’osais pas lui parler. Alors j’ai espionné Margot pendant un long mois. J’ai tout fouillé dans la maison. Même son téléphone et son internet. J’avais honte de mon comportement. J’ai lu tous ces papiers, son courrier. J’ai retourné ses vêtements. J’ai sentis ses sous-vêtements sales.
En déplacement je l’appelais dix fois par jours. J’ai même prétexté un déplacement bidon pour surveiller ses allers et venues.
Rien. Rien de rien. Aucune preuve.
Et entre les enfants, les courses, les repas, le ménage et l’association dont elle s'occupait elle n’était jamais seule et personne ne venait à la maisons à part ses amies.
Au lit, j’étais déplorable. Elle ne comprenait rien. Je lui ai dit que j’avais de gros soucis au boulot. Elle y a cru.
Au bout de deux mois, j’ai été convaincu que ce que j’avais entendu à la fête foraine ne pouvait pas concerner Margot et que je devais me faire pardonner. Le jeudi je téléphonais à mes parents pour leur proposer de garder les enfants tout le W.E. Bien entendu, ils étaient heureux comme tout d’avoir les bouts-de-choux quarante-huit heures.
Vendredi soir j’invitais ma femme au restaurant.
- Et les enfants Didou?
- Chez mes parents- C’est vrai - Oui chérie. Fais-toi belle.
Allongé sur le lit je la regardais se maquiller en slip et soutien-gorge. Elle était magnifique. Elle a enfilé par la tête une robe légère qui lui arrivait bien au-dessus du genou.
- On voit un peu ta culotte chérie.
- Zut... Les autres sont encore plus sombres.
- N’en mets pas.
Elle me dévisageât les yeux ronds- T’es fou Didou !
- Pourquoi on l’a déjà fait. Vas-y fais le.
- T’es malade à nos âges voyons… Tiens tu m'excites à parler de ça… Oh et puis zut!
Ma femme a passé ses mains sous la jupe en se tortillant et a baissé sa culotte pour me la jeter.
- Voilà! t’es content ?
J’ai porté le fin tissu à mes narines. Il était déjà imprégné de ses odeurs intimes. Terriblement bandant !
- Super ma douce.
Nous sommes sortis à pieds pour aller au centre-ville.
- Je sens l’air sur mon sexe Didou.
Le patron nous a donné un coin tranquille. Nous avons mangé et je l’ai courtisé comme au début de notre relation. Le moment était magique, comme suspendu. Nous étions un couple d’amoureux.
Brusquement elle a pâlit en regardant la salle.
- Salut MargotLa moitié des clients se sont tournés vers le grand noir qui se précipitait vers notre table pour s'asseoir sans aucun formalisme à coté de ma femme.
- Bonsoir vous êtes André je parie. Moi c’est François je bosse avec Margot à l’association.
Il est grand couleur caramel foncé... Beau... Très beau... Du muscle du charisme de la joie de vivre, et surtout un coté prédateur dans son regard. Etait-ce un des jeunes de la fête foraine ? Je ne saurais le dire.
Sans se gêner il a enlacé ma femme pour lui faire deux grosses bises sur les joues, presque à la commissure des lèvres. Elle a laissé faire sans rien dire.
- Je peux prendre le dessert avec vous?
- Oui... Oui...
Il a parlé de lui tout le temps mais moi ce que je voyais c’est sa main qui très souvent passait sous la table et le visage crispé de ma femme. Bien sûr j’ai compris ce qu’il faisait je pouvais juste voir la robe de Margot et les plis bien hauts.
A un moment elle s’est levée pour aller se rafraîchir.
Trente secondes après François m’a dit:- Excusez-moi André, je dois aller dire un truc au patron pour qu’il finance l’association.
- Allez-y. Pas de problème, je comprends.
- Je serais pas long. Mais appelez-moi Kemb. Mon vrai nom c’est François Kembéhé’lé de Baptiste. Mais mes amis disent Kemb.
Il s’est dirigé vers le bar. Mais j’ai fait exprès de faire semblant de ne pas le voir aller aux toilettes.
J’étais soulagé. J’étais cocu et je savais qui c’était.
Ils sont revenus ensembles. Margot s’est assise face à moi. Elle avait le regard brillant et apeuré. Satisfaite et inquiète. Nous nous sommes regardés. Nous nous sommes compris. C’est lui qui a clarifié les choses.
- Elle est avec moi depuis six mois.
- Je t’en prie Kemb.
- Tais-toi ma douce je suis sûr que cela va bien se passer. Alors André tu ne dis rien. Il a baissé la voix en se penchant vers moi. Merci de l’avoir sortie sans culotte . J’aime aussi. Mais j’en demandais pas tant. Elle m'a téléphoné pour me donner le nom du restaurant de votre soirée en.... amoureux.
Il est venu s'asseoir à ma droite pour ajouter dans mon oreille:- Tu vois là, elle a dû mettre une serviette en papier dans sa chatte pour pas mouiller sa robe et tacher la banquette. Elle est chaude. Très chaude ta femme.
Margot était blanche comme un linge. Moi je ne ressentais rien. C’est comme si j’assistais comme spectateur à un film.
- Je ne t’ai pas reconnu avec ta barquette de frites. Je ne regardais qu’elle. Tu aurais pas dû venir à cette fête foraine. Ce n’était pas prévu comme cela. Elle ne voulait pas te faire de mal. Tu as de la chance d'avoir une femme comme elle.
Il est retourné à coté de ma femme. Sa grosse main droite est passée sous la table au creux des cuisses de Margot qui a sursauté le visage aux bords des larmes. La main est revenue pour poser sur mon assiette vide une serviette en papier chiffonnée et très humide. Margot a voulu la prendre pour la faire disparaître.
- Laisse-la. Je suis sûr que les commis vont adorer sentir l’odeur d’une femme qui vient de se faire sauter.
Sa voix était d’une sécheresse. Il traitait ma femme comme une moins que rien. Margot a obéis en baissant la tête. Je regardais cette preuve. Ma femme venait de se faire sauter par ce jeune noir dans un restaurant et avec son mari dans la salle.
- Allez vas payer André. C’est gentil de m’offrir un verre chez vous puisque les enfants sont chez leurs papi-mamie.
Il savait tout. Je me suis levé comme un automate pour régler l’addition.
Ils m’attendaient dehors.
- Passe devant j’ai des choses à dire à ta femme. Il vaut mieux pour tous que les choses se passent du mieux possible. Nous sommes entre gens de bonne compagnie n'est-ce pas.
J’ai marché seul sans penser à rien.
J’étais malheureux. Uniquement malheureux. Rien d’autre.
J'en voulais au monde entier et incapable d’aligner deux pensées cohérentes. Je les entendais sans comprendre ce qu’ils se disaient. Il lui parlait tendrement. Il la rassurait en la tenant par l’épaule. Ils étaient comme un couple d’amoureux !
En passant devant la mairie, je me suis retourné. Ils n’étaient plus là. Ils avaient dû passer par le parc de la mairie. Je rebroussais chemin. Il faisait sombre. Je suivais les allées. Je les cherchais.
Tout d’abord, je voudrais remercier les membres de cette communauté. Je ne pensais pas que mon texte trouverait un accueil si favorable et compréhensif. Je voudrais simplement préciser que si je ne réponds pas à vos messages de sympathie, ce n’est pas par manque d’égard mais simplement parce que je ne suis pas encore prêt et que je suis d’une timidité maladive par rapport à mon statut de cocu.
Je vous prie de ne pas m’en vouloir.
Dernier point il n’a pas de sexe dans cette partie parce qu’au début comme t’es pas là, tu ne peux pas savoir ce qu’elle fait avec son amant. C’est aussi cela la réalité du cocufiage.
La majorité d’entre vous me demande une suite mais peut-être faut-il un début.
J’ai beaucoup lu d’histoires de cocus, consentants ou pas. La majorité de ces histoires ne sont que fantasmes ou souhait de vivre cette situation sans franchir réellement le pas.
Se retrouver cocu peut arriver à tout le monde. Ne pas le savoir ou faire semblant de ne pas le savoir est une chose, l’apprendre et apprendre à vivre avec en est une autre. L’accepter n’est jamais facile.
Ce qui nous sauve nous les cocus chroniques c’est l’habitude car on s’habitue à tout. Même à être cocu. Vous connaissez l’adage : On a toujours le choix, et nous sommes la somme de ces choix.
Moi je ne me doutais de rien et j’avais une confiance absolue envers Margot. C’est simple je n’y avais même jamais pensé. A l’époque de la découverte de mon cocufiage, nous avions 35 ans les deux et formions un beau couple. Un couple harmonieux comme nous définissaient nos amis et notre famille. Je bossais comme un fou, tout le temps en déplacement aux quatre coins de la France, car nous avions décidé que Margot ne travaillerait plus, pour se consacrer à l’éducation de nos deux enfants. Bref la vie d’un couple moyen dans une banlieue de la région parisienne.
Dernier point Margot et une petite bonne femme mignonne, vraie blonde, très mince avec une belle poitrine et des jambes magnifiques. Et sans vouloir être vaniteux on me dit pas mal non plus même si j’ai un gabarit crevette.
Maintenant place au ridicule (il parait qu’il ne tue pas), j’ai appris que j’étais cocu en mangeant une saucisse-frites à une fête foraine. Oui vous avez bien lu. Un “beauf” en train de manger une saucisse-frite en regardant d’un air béat sa femme jouer avec ses enfants sur un manège. Plus con tu ne peux pas et pourtant c’est la stricte vérité.
Il y avait les musiques des différentes attractions, plein de monde, et derrière moi, trois jeunes gens en train de taper sur un poing de boxeur pour mesurer leur force. Jeunes par rapport à moi. Ils devaient avoir dans les 25/30 ans. Des beaux gars genres racailles de banlieue, surs d’eux, de leur avenir. Le genre de jeunes qu’il ne faut pas trop emmerder. De ceux qu’on évite de croiser le soir. Trois blacks en train de parler entre eux alors que le manège pour les mômes diffuse sa musique:- Eh Kemb, c’est pas Margot la bas.
- Ouais c’est elle- On y va Kemb pour se marrer un peu.
- Niet. Elle est avec ses mômes- Dommage, elle est bien gaulée dans cette robe.
- C’est vrai que tu veux pas qu’elle porte de culotte ?
- Ça te regarde pas .
- Te fâche pas man. T’as du pot Kemb ... Cette pouf c’est un canon.
- Et t’imagines pas au lit mon frère.
- Je préfère pas sinon je vais avoir la gaule.
- Venez on se casse.
Ils sont partis en faisant semblant de se battre entre eux.
J’ai eu l’impression que le sol s’ouvrait sous mes pieds. J’ai lâché la barquette de frites. Une boule dans le ventre. De la colère, de l'incompréhension et de la panique aussi car Margot revenait avec les enfants.
- Qu’est-ce que t’as Didou? T’es tout pâle.
- Rien... Rien… Un coup de fatigue.
- Aller les enfants on rentre Papa est fatigué. Tu travailles trop mon chéri, je te l’ai déjà dit cent fois.
Putain! Je venais d’apprendre qu’elle me trompait et elle est là devant moi en train de me dire que je travaille trop. Je crois que pour la première fois de ma vie j’ai eu envie de lui éclater la tête.
Mais j’ai rien dit, me contentant de trembler, incapable d’aligner des pensées cohérentes. Incapable d’appréhender la situation. Incapable d’agir. Je suis resté statufié devant la télé sans rien voir jusqu’au soir.
Au coucher dans notre lit, elle s’est blottie contre moi. Margot dort nue ou emmitouflée jusqu’aux oreilles. Pas de juste milieu. Et quand elle est à poil collée contre moi, c’est qu’elle à rien contre un méga câlin.
Ce soir-là, elle était à poil. Lovée contre moi en train de me léchouiller l’oreille tout en caressant mon pubis. Mais impossible de bander et elle s’en est vite aperçu.
- Tas pas envie Chéri. Ils dorment.
- Excuse moi j’ai mal à la tête.
Généralement ce sont les nanas qui disent ce genre de trucs. C’est tout ce que j’avais trouvé.
- C’est pas grave Didou. Mais tu t’en vas trois jours et j’aurais mes règles quand tu reviens.
Elle s’est décollée de moi pour se tourner. Magnifique chute de reins. Un cul à damner un saint. Cul qu’elle a toujours refusé de me donner.
- Bonne nuit chéri...
Inutile de vous préciser que j’ai pas fermé l’œil.
Et en plus je devais partir en déplacement pendant trois jours dès le lendemain.
Est-ce que les cocus de cette communauté se rappellent des tourments qu’ils ont endurés pendant cette période si particulière qui sépare le doute de la certitude?
FATALISME TROIS
Il fallait que je sache si elle me trompait. Je n’osais pas lui parler. Alors j’ai espionné Margot pendant un long mois. J’ai tout fouillé dans la maison. Même son téléphone et son internet. J’avais honte de mon comportement. J’ai lu tous ces papiers, son courrier. J’ai retourné ses vêtements. J’ai sentis ses sous-vêtements sales.
En déplacement je l’appelais dix fois par jours. J’ai même prétexté un déplacement bidon pour surveiller ses allers et venues.
Rien. Rien de rien. Aucune preuve.
Et entre les enfants, les courses, les repas, le ménage et l’association dont elle s'occupait elle n’était jamais seule et personne ne venait à la maisons à part ses amies.
Au lit, j’étais déplorable. Elle ne comprenait rien. Je lui ai dit que j’avais de gros soucis au boulot. Elle y a cru.
Au bout de deux mois, j’ai été convaincu que ce que j’avais entendu à la fête foraine ne pouvait pas concerner Margot et que je devais me faire pardonner. Le jeudi je téléphonais à mes parents pour leur proposer de garder les enfants tout le W.E. Bien entendu, ils étaient heureux comme tout d’avoir les bouts-de-choux quarante-huit heures.
Vendredi soir j’invitais ma femme au restaurant.
- Et les enfants Didou?
- Chez mes parents- C’est vrai - Oui chérie. Fais-toi belle.
Allongé sur le lit je la regardais se maquiller en slip et soutien-gorge. Elle était magnifique. Elle a enfilé par la tête une robe légère qui lui arrivait bien au-dessus du genou.
- On voit un peu ta culotte chérie.
- Zut... Les autres sont encore plus sombres.
- N’en mets pas.
Elle me dévisageât les yeux ronds- T’es fou Didou !
- Pourquoi on l’a déjà fait. Vas-y fais le.
- T’es malade à nos âges voyons… Tiens tu m'excites à parler de ça… Oh et puis zut!
Ma femme a passé ses mains sous la jupe en se tortillant et a baissé sa culotte pour me la jeter.
- Voilà! t’es content ?
J’ai porté le fin tissu à mes narines. Il était déjà imprégné de ses odeurs intimes. Terriblement bandant !
- Super ma douce.
Nous sommes sortis à pieds pour aller au centre-ville.
- Je sens l’air sur mon sexe Didou.
Le patron nous a donné un coin tranquille. Nous avons mangé et je l’ai courtisé comme au début de notre relation. Le moment était magique, comme suspendu. Nous étions un couple d’amoureux.
Brusquement elle a pâlit en regardant la salle.
- Salut MargotLa moitié des clients se sont tournés vers le grand noir qui se précipitait vers notre table pour s'asseoir sans aucun formalisme à coté de ma femme.
- Bonsoir vous êtes André je parie. Moi c’est François je bosse avec Margot à l’association.
Il est grand couleur caramel foncé... Beau... Très beau... Du muscle du charisme de la joie de vivre, et surtout un coté prédateur dans son regard. Etait-ce un des jeunes de la fête foraine ? Je ne saurais le dire.
Sans se gêner il a enlacé ma femme pour lui faire deux grosses bises sur les joues, presque à la commissure des lèvres. Elle a laissé faire sans rien dire.
- Je peux prendre le dessert avec vous?
- Oui... Oui...
Il a parlé de lui tout le temps mais moi ce que je voyais c’est sa main qui très souvent passait sous la table et le visage crispé de ma femme. Bien sûr j’ai compris ce qu’il faisait je pouvais juste voir la robe de Margot et les plis bien hauts.
A un moment elle s’est levée pour aller se rafraîchir.
Trente secondes après François m’a dit:- Excusez-moi André, je dois aller dire un truc au patron pour qu’il finance l’association.
- Allez-y. Pas de problème, je comprends.
- Je serais pas long. Mais appelez-moi Kemb. Mon vrai nom c’est François Kembéhé’lé de Baptiste. Mais mes amis disent Kemb.
Il s’est dirigé vers le bar. Mais j’ai fait exprès de faire semblant de ne pas le voir aller aux toilettes.
J’étais soulagé. J’étais cocu et je savais qui c’était.
Ils sont revenus ensembles. Margot s’est assise face à moi. Elle avait le regard brillant et apeuré. Satisfaite et inquiète. Nous nous sommes regardés. Nous nous sommes compris. C’est lui qui a clarifié les choses.
- Elle est avec moi depuis six mois.
- Je t’en prie Kemb.
- Tais-toi ma douce je suis sûr que cela va bien se passer. Alors André tu ne dis rien. Il a baissé la voix en se penchant vers moi. Merci de l’avoir sortie sans culotte . J’aime aussi. Mais j’en demandais pas tant. Elle m'a téléphoné pour me donner le nom du restaurant de votre soirée en.... amoureux.
Il est venu s'asseoir à ma droite pour ajouter dans mon oreille:- Tu vois là, elle a dû mettre une serviette en papier dans sa chatte pour pas mouiller sa robe et tacher la banquette. Elle est chaude. Très chaude ta femme.
Margot était blanche comme un linge. Moi je ne ressentais rien. C’est comme si j’assistais comme spectateur à un film.
- Je ne t’ai pas reconnu avec ta barquette de frites. Je ne regardais qu’elle. Tu aurais pas dû venir à cette fête foraine. Ce n’était pas prévu comme cela. Elle ne voulait pas te faire de mal. Tu as de la chance d'avoir une femme comme elle.
Il est retourné à coté de ma femme. Sa grosse main droite est passée sous la table au creux des cuisses de Margot qui a sursauté le visage aux bords des larmes. La main est revenue pour poser sur mon assiette vide une serviette en papier chiffonnée et très humide. Margot a voulu la prendre pour la faire disparaître.
- Laisse-la. Je suis sûr que les commis vont adorer sentir l’odeur d’une femme qui vient de se faire sauter.
Sa voix était d’une sécheresse. Il traitait ma femme comme une moins que rien. Margot a obéis en baissant la tête. Je regardais cette preuve. Ma femme venait de se faire sauter par ce jeune noir dans un restaurant et avec son mari dans la salle.
- Allez vas payer André. C’est gentil de m’offrir un verre chez vous puisque les enfants sont chez leurs papi-mamie.
Il savait tout. Je me suis levé comme un automate pour régler l’addition.
Ils m’attendaient dehors.
- Passe devant j’ai des choses à dire à ta femme. Il vaut mieux pour tous que les choses se passent du mieux possible. Nous sommes entre gens de bonne compagnie n'est-ce pas.
J’ai marché seul sans penser à rien.
J’étais malheureux. Uniquement malheureux. Rien d’autre.
J'en voulais au monde entier et incapable d’aligner deux pensées cohérentes. Je les entendais sans comprendre ce qu’ils se disaient. Il lui parlait tendrement. Il la rassurait en la tenant par l’épaule. Ils étaient comme un couple d’amoureux !
En passant devant la mairie, je me suis retourné. Ils n’étaient plus là. Ils avaient dû passer par le parc de la mairie. Je rebroussais chemin. Il faisait sombre. Je suivais les allées. Je les cherchais.
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