Femmes seules mais pas esseulées (1/5)
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Femmes seules mais pas esseulées (1/5)
Cette série évoque à chaque épisode deux femmes (divorcée, célibataire ou veuve) ayant connu une aventure jouissive mais sans lendemain, en femmes libres de leur corps.
MURIEL ET SON ETALON
En rentrant de son travail dans une collectivité territoriale, Muriel prit aussitôt le chemin de sa douche pour se laver des soucis de sa journée. Elle sacrifia ensuite à son rituel d'après douche : s'inspecter devant son miroir. Elle était arrivée à un âge (la cinquantaine) où on devient très critique de son corps. Mais en dépit de traces de cellulite ici ou là, et d'un petit ventre de plus en plus arrondi, elle ne se trouva pas moche. Son atout majeur restait ses seins, lourds mais encore bien accrochés. Elle se tapota les fesses et les trouva encore fermes. Restait le visage, plus anguleux, encadré d'une chevelure blonde et raide, que les hommes avaient toujours trouvés sensuel. "On devine la femme qui baise", lui avait dit un chevalier servant peu délicat, réflexion alimentée, il est vrai, par des tenues toujours sexy, genre balcon et pantalon moulant pour faire "djeune".
C'était pourtant la vérité. Divorcée depuis quinze ans, Muriel avait eu dès lors une vie sexuelle assez agitée. Mais présentement, elle en avait un peu assez. Trop d'amants et trop de déceptions. Elle aspirait à autre chose, une vie de couple plus stable quoique non officielle. Mais à cinquante balais, pas si simple. D'autant qu'elle avait un faible pour les plus jeunes qu'elle. Des mecs au corps dur et à la queue ferme capables d'attendre qu'elle jouisse. Son dernier amant en date, c'était David, 35 ans, un beau brun aux yeux bleus, hélas marié et père de famille, qui ne quitterait jamais sa femme pour elle. Fou de son corps, il la faisait à tous les coups grimper aux rideaux. Mais elle avait fini par le virer, lassée de ses mensonges, de ses faux-fuyants. Il voulait juste la baiser et s'il le faisait bien (et même très bien), c'était une relation sans issue. Exit David. Et tant pis s'il l'avait mal pris.
Elle revêtit un simple peignoir de bain sur son corps nu, se fit un thé sans grignoter car elle prenait soin jalousement de sa ligne. Elle prépara un repas léger qu'elle consomma devant sa télévision. Elle s'apprêtait à regarder une énième série policière quand on sonna à la porte. Qui cela pouvait bien être à cette heure ? La voisine, toujours en manque de quelque chose ?
Elle regarda par l'oeilleton. C'était David. Elle l'ignora, fit l'absente, mais l'autre n'arrêta pas de sonner. Il allait finir par alerter les voisins. De guerre lasse, elle ouvrit sans dégager la chaine de sécurité.
- Fous le camp, je ne veux plus te voir.
- S'il te plait Mumu, j'ai un gros souci, il faut absolument que je t'en parle, je n'ai que toi pour ça.
- D'accord, mais je te donne une demi-heure, pas plus, et après tu te casses.
- Ok, mais ouvre.
A peine entré, il tenta de l'embrasser mais elle le repoussa. Elle le fit asseoir et il se mit à débiter une nouvelle histoire de chamaillerie avec son épouse, menaçant de quitter le domicile conjugal. Muriel était habituée à ces discours victimaires. Mais il ne la quittait pas pour autant, son épouse, et elle le lui dit. Il alla se servir un verre de whisky, elle en accepta un aussi, et il vint s'asseoir à côté d'elle sur le canapé. Il ne pouvait pas manquer l'ouverture du peignoir découvrant l'essentiel d'un sein plantureux, ni des cuisses que la position assise découvrait largement. Il y mit une main caressante. Elle le repoussa sèchement. Il récidiva, toucha cette fois l'intérieur tendre de la cuisse, pas très loin du secteur stratégique. Elle le repoussa encore, il insista à nouveau mais il sentit que la résistance faiblissait. Muriel était trop sensuelle pour traiter longtemps par le mépris cette caresse qui, à tous les coups, l'avait fait flamber dans le passé. Il prit son verre, le posa sur la table avec le sien, se pencha sur elle et l'embrassa sur la bouche tout en progressant vers son entre-cuisses. Elle mollissait à vue d'oeil. Le peignoir s'ouvrit et la main habile de David parcourut le corps mur, soupesant les seins, pelotant le ventre et enfin toucha le sexe.
C'était comme s'il avait appuyé sur le bouton déclencheur d'une fusée. Muriel se débarrassa en un clin d'oeil de son peignoir et vint chevaucher nue le trentenaire en le dévorant de sa bouche. "J'ai encore craqué" se dit-elle in petto. Puis elle dénoua la ceinture de son pantalon qu'elle tira en même temps que son boxer, dévoilant un pénis très tendu qu'elle goba instantanément pendant que David finissait de se déshabiller. Dans sa longue expérience, Muriel n'avait jamais vu une aussi belle queue, un vrai modèle de bande dessinée érotique. Sa langue la parcourut sur toute sa longueur, elle la fit aller loin au fond de sa gorge, sa phénoménale dureté la faisait tellement mouiller qu'elle sentit son liquide intime couler sur ses cuisses. Sans transition, elle s'empala, lui mettant ses gros nichons dans la figure et entreprit d'amples mouvements de bassin en s'aplatissant sur lui, profondément pénétrée.
En l'instant présent, elle ne pensait plus à sa colère contre le frivole amant. Elle ne pensait plus qu'à son corps, son torse musclé et surtout sa bite, sa merveilleuse bite. Avec aisance, David la souleva en se relevant, la coucha sur la longueur du canapé et la laboura de toute sa longueur. Muriel était redevenu la mature sensuelle qui l'excitait tant, charnue, mouvante, rayonnante, volubile, insatiable. Il la tourna et la retourna pendant qu'elle accumulait les orgasmes, pétrissant sa lourde poitrine et ses hanches en amphore. Dans de courtes pauses, elle l'embrassait avec passion en le masturbant pour entretenir sa raideur. Elle voulut l'entrainer dans son lit pour l'apothéose. Mais il voulait lui donner du "vrai sexe" et il la porta à bout de bras jusqu'à la table de sa cuisine où elle s'étala, enthousiasmée par son initiative. Il la prit debout, s'enfonça virilement et profondément. Coudes sur la table, talons dans ses reins, seins en bataille, elle accompagna ses coups de boutoir jusqu'à ce qu'il expulse un flot de sperme qui coula sur le carrelage comme une flaque visqueuse. Elle rejeta la tête en arrière, extasiée et ravie qu'elle ait pu donner autant de plaisir à cet étalon.
Elle l'aurait bien gardée dans son lit pour prolonger cette béatitude. Mais David était pressé de rejoindre le domicile familial. Il ignora sa revendication puis sa plainte, se rhabilla, l'embrassa furtivement sur les lèvres et s'échappa.
- Et voilà, je me suis encore fait avoir, conclut Muriel.
Il ne lui restait plus qu'à prendre une nouvelle douche avant de se coucher. Seule.
VIVIANE ET L'AMANT BELGE
Après avoir longtemps hésité, Viviane s'était décidée à s'inscrire sur un site de rencontre. Son métier d'aide soignante ne lui laissait que trop peu de temps pour une vie sociale qui aurait pu lui permettre de connaitre sinon l'homme de sa vie, en tout cas celui qui accompagnerait sa vie de femme désormais dégagée des tâches éducatives monoparentales, longtemps après que son légitime eut pris la tangente sans laisser d'adresse mais avec un gamin à élever. Elle voyait arriver avec terreur la cinquantaine qui, de son point de vue, l'exclurait de toute vie amoureuse ou plus exactement (car elle n'avait plus d'illusion sur l'amour) d'une vie sexuelle à laquelle elle n'avait pas encore renoncé. Certes, elle n'était pas un "canon". Les hommes ne se retournaient pas sur elle à son passage. Mais elle ne se trouvait pas moche non plus avec sa tête blonde frisée, son éternel sourire attestant d'une bonne humeur permanente et son corps certes un peu alourdi par les ans mais suffisamment sensuel pour se permettre quelques fantaisies vestimentaires destinées à exprimer sa sexualité, qu'elle savait bouillonnante, prête à rejaillir comme la lave d'un volcan en sommeil. Hélas sans grand succès, nonobstant quelques tentatives hospitalières qu'elle avait toujours repoussées, ne voulant pas mélanger le travail et la bagatelle.
Depuis combien de temps Viviane avait-elle réellement baisé ? Elle passa en revue quelques rencontres décevantes, souvent lors de vacances avec sa copine et collègue italienne Sofia, qui parlait toujours avec son petit accent de "faire le sexe" lors de leur virées au bord de la mer. Et elle y arrivait souvent car elle était bien plus jolie et jeune que Viviane, obligée de se contenter des "restes", des hommes mûrs et divorcés ou célibataires à la virilité fatiguée. La dernière fois qu'elle avait vraiment pris son pied, c'était grâce à un collègue qui l'avait entrainée dans un club échangiste parce qu'il ne voulait pas y aller seul. Viviane était alors vraiment dans le besoin. Trois types s'étaient occupés d'elle dans un coin câlin, pas très beaux mais supérieurement membrés. Le contexte spécial et l'ardeur des trois mâles en faveur d'une femelle aussi disponible lui avaient mis la tête à l'envers et le corps en feu. Mais depuis, plus grand chose.
Alors, va pour le site de rencontre. Les premiers correspondants ne l'enthousiasmaient guère. Pour un qui cherchait une relation régulière, mais avec un physique peu engageant, quatre ne cherchaient qu'un plan cul sans pour autant être particulièrement sexy. Ils prirent assez mal d'être éconduits et Viviane dut essuyer des commentaires désagréables. Elle était sur le point de renoncer une fois de plus lorsqu'apparut le visage barbu et épanoui d'un certain Philippe, à peu près de son âge, qui avait la particularité d'être Belge. L'homme était rigolo mais pas vulgaire et Viviane accepta un rendez-vous par skype. Elle fut tout de suite charmée par son accent wallon, sa drague légère, son physique agréable mais aussi sa franchise. Avant de poursuivre, il s'annonça libertin, expliqua comment il entendait le libertinage et ne promit rien d'autre qu'un compagnonnage où, à l'évidence, le sexe prendrait une place importante, mais pas unique.
- Je vais venir te voir pour que tu me connaisses mieux. On parlera, on ira au lit, et si ça ne colle pas, je reviendrai chez moi et on restera copains, lui dit-il.
Vu l'importance du sexe pour Philippe, Viviane comprit qu'une grosse partie de son avenir avec lui passerait par le plumard. Mais elle se sentit capable de relever le défi, et elle accepta de le recevoir.
Il déboula à l'aéroport un samedi matin. Sans façon, il l'embrassa sur les lèvres dans le hall d'accueil. Il avait un habillement un peu bizarre, très coloré, un bermuda, une chemise bariolée ouverte sur un torse velu orné d'une chaine, et une boucle d'oreille. Viviane trouva qu'il respirait la virilité. Elle-même avait revêtu une robe courte et décolletée, exposant le début de son profond sillon mammaire. Dans sa voiture, au volant, sa robe s'était relevée et découvrait l'essentiel de ses cuisses charnues. Il y mit la main, elle gloussa, protestant pour la forme contre son "impatience" et le risque qu'il lui faisait prendre au volant. Arrivée chez elle, elle s'était mise dans l'idée de lui offrir l'apéritif avant d'aller au restaurant. Mais pendant qu'elle préparait les verres, Philippe vint derrière elle, colla son bas-ventre à ses fesses et empauma ses seins. C'était comme si un courant électrique avait parcouru le corps de Viviane de ses orteils à la racine de ses cheveux. Elle abandonna les verres, se retourna, l'embrassa pleine bouche et mis la main au bermuda, constatant un poids qu'elle jugea nettement supérieur à ce qu'elle avait rencontré récemment.
- Viens, on va dans ma chambre, lui dit-elle d'une voix rauque.
Elle abandonna l'idée du restaurant, décidée comme lui d'entrer rapidement dans le vif du sujet.
La première chose qu'elle fit alors fut de baisser le bermuda. Elle ne put s'empêcher de pousser une exclamation de surprise. Le Belge était doté d'un costume trois pièces qui aurait à peine logé dans une assiette. A plus forte raison lorsque le pénis prit une allure horizontale qu'elle s'empressa d'honorer de sa bouche. Surtout ne pas décevoir un mâle pareil. Pendant qu'elle le suçait, ou plutôt l'engloutissait, le mangeait, Il l'avait aidée à se débarrasser de sa robe, à dégrafer son soutien-gorge, à libérer ses seins pesants et découvert avec surprise qu'elle ne portait pas de slip. C'était le péché mignon de Viviane, laisser ses fesses et sa chatte à l'air quand elle savait qu'elle allait baiser.
La suite fut une véritable tempête tropicale. L'un et l'autre voulaient démontrer qu'ils étaient des coups en or. Epais, long et endurant, le Belge offrit à Viviane des sensations inconnues depuis sa fameuse visite au club échangiste. Mais elle lui montra aussi par l'incessant mouvement de son cul et son extase verbale qu'il n'avait pas affaire à une planche à pain.
Ils baisèrent pendant près d'une heure, s'offrant juste de petites pauses pour envisager des changements de position, des variations de pénétration mais aussi des commentaires sur leurs ébats. Viviane fut évidemment sodomisée pour la première fois depuis des lustres après qu'il eut copieusement enduit son anus de beurre qu'elle était allée chercher à la cuisine. Son rectum beurré lui procura un des nombreux orgasmes de la séance. En nage, haletante, échevelée, rincée, c'est elle qui lui demanda de jouir, de sortir de son incroyable contrôle. Elle savait qu'elle reviendrait à sa queue de toute façon. Elle était trop bonne. Quand il finit par éjaculer dans son préservatif, elle se cabra, les yeux révulsés, en proie à une jouissance inouïe.
On l'a compris, un couple était né. Mais un couple séparé géographiquement. Philippe dut rejoindre la Belgique le dimanche soir, les jambes en coton et en déficit aigu de sommeil. Mais dès le lendemain, ils communiquaient par skype et se disaient les mots du cul en se masturbant en même temps, évidemment nus l'un et l'autre. Elle lui parlait de sa bite, il lui parlait de son cul. Comme s'ils baisaient à distance. Puis Viviane trouva le temps de se rendre en Belgique et ce fut un nouveau rendez-vous torride. Mais ces voyages coûteux finissaient pas connaitre leurs limites, d'autant qu'ils n'étaient financièrement à l'aise ni l'un ni l'autre. Et un jour, Viviane se posa la question : et si elle immigrait ? Elle n'aurait pas de mal à trouver du travail en Belgique. Une sacrée rupture avec sa vie mais elle avait confiance en Philippe. Aux dernières nouvelles, elle est toujours en réflexion.
MURIEL ET SON ETALON
En rentrant de son travail dans une collectivité territoriale, Muriel prit aussitôt le chemin de sa douche pour se laver des soucis de sa journée. Elle sacrifia ensuite à son rituel d'après douche : s'inspecter devant son miroir. Elle était arrivée à un âge (la cinquantaine) où on devient très critique de son corps. Mais en dépit de traces de cellulite ici ou là, et d'un petit ventre de plus en plus arrondi, elle ne se trouva pas moche. Son atout majeur restait ses seins, lourds mais encore bien accrochés. Elle se tapota les fesses et les trouva encore fermes. Restait le visage, plus anguleux, encadré d'une chevelure blonde et raide, que les hommes avaient toujours trouvés sensuel. "On devine la femme qui baise", lui avait dit un chevalier servant peu délicat, réflexion alimentée, il est vrai, par des tenues toujours sexy, genre balcon et pantalon moulant pour faire "djeune".
C'était pourtant la vérité. Divorcée depuis quinze ans, Muriel avait eu dès lors une vie sexuelle assez agitée. Mais présentement, elle en avait un peu assez. Trop d'amants et trop de déceptions. Elle aspirait à autre chose, une vie de couple plus stable quoique non officielle. Mais à cinquante balais, pas si simple. D'autant qu'elle avait un faible pour les plus jeunes qu'elle. Des mecs au corps dur et à la queue ferme capables d'attendre qu'elle jouisse. Son dernier amant en date, c'était David, 35 ans, un beau brun aux yeux bleus, hélas marié et père de famille, qui ne quitterait jamais sa femme pour elle. Fou de son corps, il la faisait à tous les coups grimper aux rideaux. Mais elle avait fini par le virer, lassée de ses mensonges, de ses faux-fuyants. Il voulait juste la baiser et s'il le faisait bien (et même très bien), c'était une relation sans issue. Exit David. Et tant pis s'il l'avait mal pris.
Elle revêtit un simple peignoir de bain sur son corps nu, se fit un thé sans grignoter car elle prenait soin jalousement de sa ligne. Elle prépara un repas léger qu'elle consomma devant sa télévision. Elle s'apprêtait à regarder une énième série policière quand on sonna à la porte. Qui cela pouvait bien être à cette heure ? La voisine, toujours en manque de quelque chose ?
Elle regarda par l'oeilleton. C'était David. Elle l'ignora, fit l'absente, mais l'autre n'arrêta pas de sonner. Il allait finir par alerter les voisins. De guerre lasse, elle ouvrit sans dégager la chaine de sécurité.
- Fous le camp, je ne veux plus te voir.
- S'il te plait Mumu, j'ai un gros souci, il faut absolument que je t'en parle, je n'ai que toi pour ça.
- D'accord, mais je te donne une demi-heure, pas plus, et après tu te casses.
- Ok, mais ouvre.
A peine entré, il tenta de l'embrasser mais elle le repoussa. Elle le fit asseoir et il se mit à débiter une nouvelle histoire de chamaillerie avec son épouse, menaçant de quitter le domicile conjugal. Muriel était habituée à ces discours victimaires. Mais il ne la quittait pas pour autant, son épouse, et elle le lui dit. Il alla se servir un verre de whisky, elle en accepta un aussi, et il vint s'asseoir à côté d'elle sur le canapé. Il ne pouvait pas manquer l'ouverture du peignoir découvrant l'essentiel d'un sein plantureux, ni des cuisses que la position assise découvrait largement. Il y mit une main caressante. Elle le repoussa sèchement. Il récidiva, toucha cette fois l'intérieur tendre de la cuisse, pas très loin du secteur stratégique. Elle le repoussa encore, il insista à nouveau mais il sentit que la résistance faiblissait. Muriel était trop sensuelle pour traiter longtemps par le mépris cette caresse qui, à tous les coups, l'avait fait flamber dans le passé. Il prit son verre, le posa sur la table avec le sien, se pencha sur elle et l'embrassa sur la bouche tout en progressant vers son entre-cuisses. Elle mollissait à vue d'oeil. Le peignoir s'ouvrit et la main habile de David parcourut le corps mur, soupesant les seins, pelotant le ventre et enfin toucha le sexe.
C'était comme s'il avait appuyé sur le bouton déclencheur d'une fusée. Muriel se débarrassa en un clin d'oeil de son peignoir et vint chevaucher nue le trentenaire en le dévorant de sa bouche. "J'ai encore craqué" se dit-elle in petto. Puis elle dénoua la ceinture de son pantalon qu'elle tira en même temps que son boxer, dévoilant un pénis très tendu qu'elle goba instantanément pendant que David finissait de se déshabiller. Dans sa longue expérience, Muriel n'avait jamais vu une aussi belle queue, un vrai modèle de bande dessinée érotique. Sa langue la parcourut sur toute sa longueur, elle la fit aller loin au fond de sa gorge, sa phénoménale dureté la faisait tellement mouiller qu'elle sentit son liquide intime couler sur ses cuisses. Sans transition, elle s'empala, lui mettant ses gros nichons dans la figure et entreprit d'amples mouvements de bassin en s'aplatissant sur lui, profondément pénétrée.
En l'instant présent, elle ne pensait plus à sa colère contre le frivole amant. Elle ne pensait plus qu'à son corps, son torse musclé et surtout sa bite, sa merveilleuse bite. Avec aisance, David la souleva en se relevant, la coucha sur la longueur du canapé et la laboura de toute sa longueur. Muriel était redevenu la mature sensuelle qui l'excitait tant, charnue, mouvante, rayonnante, volubile, insatiable. Il la tourna et la retourna pendant qu'elle accumulait les orgasmes, pétrissant sa lourde poitrine et ses hanches en amphore. Dans de courtes pauses, elle l'embrassait avec passion en le masturbant pour entretenir sa raideur. Elle voulut l'entrainer dans son lit pour l'apothéose. Mais il voulait lui donner du "vrai sexe" et il la porta à bout de bras jusqu'à la table de sa cuisine où elle s'étala, enthousiasmée par son initiative. Il la prit debout, s'enfonça virilement et profondément. Coudes sur la table, talons dans ses reins, seins en bataille, elle accompagna ses coups de boutoir jusqu'à ce qu'il expulse un flot de sperme qui coula sur le carrelage comme une flaque visqueuse. Elle rejeta la tête en arrière, extasiée et ravie qu'elle ait pu donner autant de plaisir à cet étalon.
Elle l'aurait bien gardée dans son lit pour prolonger cette béatitude. Mais David était pressé de rejoindre le domicile familial. Il ignora sa revendication puis sa plainte, se rhabilla, l'embrassa furtivement sur les lèvres et s'échappa.
- Et voilà, je me suis encore fait avoir, conclut Muriel.
Il ne lui restait plus qu'à prendre une nouvelle douche avant de se coucher. Seule.
VIVIANE ET L'AMANT BELGE
Après avoir longtemps hésité, Viviane s'était décidée à s'inscrire sur un site de rencontre. Son métier d'aide soignante ne lui laissait que trop peu de temps pour une vie sociale qui aurait pu lui permettre de connaitre sinon l'homme de sa vie, en tout cas celui qui accompagnerait sa vie de femme désormais dégagée des tâches éducatives monoparentales, longtemps après que son légitime eut pris la tangente sans laisser d'adresse mais avec un gamin à élever. Elle voyait arriver avec terreur la cinquantaine qui, de son point de vue, l'exclurait de toute vie amoureuse ou plus exactement (car elle n'avait plus d'illusion sur l'amour) d'une vie sexuelle à laquelle elle n'avait pas encore renoncé. Certes, elle n'était pas un "canon". Les hommes ne se retournaient pas sur elle à son passage. Mais elle ne se trouvait pas moche non plus avec sa tête blonde frisée, son éternel sourire attestant d'une bonne humeur permanente et son corps certes un peu alourdi par les ans mais suffisamment sensuel pour se permettre quelques fantaisies vestimentaires destinées à exprimer sa sexualité, qu'elle savait bouillonnante, prête à rejaillir comme la lave d'un volcan en sommeil. Hélas sans grand succès, nonobstant quelques tentatives hospitalières qu'elle avait toujours repoussées, ne voulant pas mélanger le travail et la bagatelle.
Depuis combien de temps Viviane avait-elle réellement baisé ? Elle passa en revue quelques rencontres décevantes, souvent lors de vacances avec sa copine et collègue italienne Sofia, qui parlait toujours avec son petit accent de "faire le sexe" lors de leur virées au bord de la mer. Et elle y arrivait souvent car elle était bien plus jolie et jeune que Viviane, obligée de se contenter des "restes", des hommes mûrs et divorcés ou célibataires à la virilité fatiguée. La dernière fois qu'elle avait vraiment pris son pied, c'était grâce à un collègue qui l'avait entrainée dans un club échangiste parce qu'il ne voulait pas y aller seul. Viviane était alors vraiment dans le besoin. Trois types s'étaient occupés d'elle dans un coin câlin, pas très beaux mais supérieurement membrés. Le contexte spécial et l'ardeur des trois mâles en faveur d'une femelle aussi disponible lui avaient mis la tête à l'envers et le corps en feu. Mais depuis, plus grand chose.
Alors, va pour le site de rencontre. Les premiers correspondants ne l'enthousiasmaient guère. Pour un qui cherchait une relation régulière, mais avec un physique peu engageant, quatre ne cherchaient qu'un plan cul sans pour autant être particulièrement sexy. Ils prirent assez mal d'être éconduits et Viviane dut essuyer des commentaires désagréables. Elle était sur le point de renoncer une fois de plus lorsqu'apparut le visage barbu et épanoui d'un certain Philippe, à peu près de son âge, qui avait la particularité d'être Belge. L'homme était rigolo mais pas vulgaire et Viviane accepta un rendez-vous par skype. Elle fut tout de suite charmée par son accent wallon, sa drague légère, son physique agréable mais aussi sa franchise. Avant de poursuivre, il s'annonça libertin, expliqua comment il entendait le libertinage et ne promit rien d'autre qu'un compagnonnage où, à l'évidence, le sexe prendrait une place importante, mais pas unique.
- Je vais venir te voir pour que tu me connaisses mieux. On parlera, on ira au lit, et si ça ne colle pas, je reviendrai chez moi et on restera copains, lui dit-il.
Vu l'importance du sexe pour Philippe, Viviane comprit qu'une grosse partie de son avenir avec lui passerait par le plumard. Mais elle se sentit capable de relever le défi, et elle accepta de le recevoir.
Il déboula à l'aéroport un samedi matin. Sans façon, il l'embrassa sur les lèvres dans le hall d'accueil. Il avait un habillement un peu bizarre, très coloré, un bermuda, une chemise bariolée ouverte sur un torse velu orné d'une chaine, et une boucle d'oreille. Viviane trouva qu'il respirait la virilité. Elle-même avait revêtu une robe courte et décolletée, exposant le début de son profond sillon mammaire. Dans sa voiture, au volant, sa robe s'était relevée et découvrait l'essentiel de ses cuisses charnues. Il y mit la main, elle gloussa, protestant pour la forme contre son "impatience" et le risque qu'il lui faisait prendre au volant. Arrivée chez elle, elle s'était mise dans l'idée de lui offrir l'apéritif avant d'aller au restaurant. Mais pendant qu'elle préparait les verres, Philippe vint derrière elle, colla son bas-ventre à ses fesses et empauma ses seins. C'était comme si un courant électrique avait parcouru le corps de Viviane de ses orteils à la racine de ses cheveux. Elle abandonna les verres, se retourna, l'embrassa pleine bouche et mis la main au bermuda, constatant un poids qu'elle jugea nettement supérieur à ce qu'elle avait rencontré récemment.
- Viens, on va dans ma chambre, lui dit-elle d'une voix rauque.
Elle abandonna l'idée du restaurant, décidée comme lui d'entrer rapidement dans le vif du sujet.
La première chose qu'elle fit alors fut de baisser le bermuda. Elle ne put s'empêcher de pousser une exclamation de surprise. Le Belge était doté d'un costume trois pièces qui aurait à peine logé dans une assiette. A plus forte raison lorsque le pénis prit une allure horizontale qu'elle s'empressa d'honorer de sa bouche. Surtout ne pas décevoir un mâle pareil. Pendant qu'elle le suçait, ou plutôt l'engloutissait, le mangeait, Il l'avait aidée à se débarrasser de sa robe, à dégrafer son soutien-gorge, à libérer ses seins pesants et découvert avec surprise qu'elle ne portait pas de slip. C'était le péché mignon de Viviane, laisser ses fesses et sa chatte à l'air quand elle savait qu'elle allait baiser.
La suite fut une véritable tempête tropicale. L'un et l'autre voulaient démontrer qu'ils étaient des coups en or. Epais, long et endurant, le Belge offrit à Viviane des sensations inconnues depuis sa fameuse visite au club échangiste. Mais elle lui montra aussi par l'incessant mouvement de son cul et son extase verbale qu'il n'avait pas affaire à une planche à pain.
Ils baisèrent pendant près d'une heure, s'offrant juste de petites pauses pour envisager des changements de position, des variations de pénétration mais aussi des commentaires sur leurs ébats. Viviane fut évidemment sodomisée pour la première fois depuis des lustres après qu'il eut copieusement enduit son anus de beurre qu'elle était allée chercher à la cuisine. Son rectum beurré lui procura un des nombreux orgasmes de la séance. En nage, haletante, échevelée, rincée, c'est elle qui lui demanda de jouir, de sortir de son incroyable contrôle. Elle savait qu'elle reviendrait à sa queue de toute façon. Elle était trop bonne. Quand il finit par éjaculer dans son préservatif, elle se cabra, les yeux révulsés, en proie à une jouissance inouïe.
On l'a compris, un couple était né. Mais un couple séparé géographiquement. Philippe dut rejoindre la Belgique le dimanche soir, les jambes en coton et en déficit aigu de sommeil. Mais dès le lendemain, ils communiquaient par skype et se disaient les mots du cul en se masturbant en même temps, évidemment nus l'un et l'autre. Elle lui parlait de sa bite, il lui parlait de son cul. Comme s'ils baisaient à distance. Puis Viviane trouva le temps de se rendre en Belgique et ce fut un nouveau rendez-vous torride. Mais ces voyages coûteux finissaient pas connaitre leurs limites, d'autant qu'ils n'étaient financièrement à l'aise ni l'un ni l'autre. Et un jour, Viviane se posa la question : et si elle immigrait ? Elle n'aurait pas de mal à trouver du travail en Belgique. Une sacrée rupture avec sa vie mais elle avait confiance en Philippe. Aux dernières nouvelles, elle est toujours en réflexion.
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