Femmes seules mais pas esseulées (4)

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Femmes seules mais pas esseulées (4) Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-04-2022 dans la catégorie Plus on est
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Femmes seules mais pas esseulées (4)
(Cette histoire se déroule dans un temps où on ne connaissait pas encore le covid, a fortiori chinois))


C'était toujours la même histoire pour Maud. Que faire de ses congés d'été où elle se retrouvait seule, sans ses enfants, pris en charge par son ex mari dans le cadre de leur garde alternée ? L'été précédent, elle avait pris une semaine de vacances à Ibiza, croyant faire des rencontres, y compris sexuelles, car à 40 ans, elle avait les mêmes besoins hormonaux que dix ou vingt ans plus tôt. Mais elle s'était vite sentie déplacée dans ce contexte où les jeunes monopolisaient les boites de nuit. Elle en avait été réduite à des bains de mer et des promenades solitaires sans avoir été draguée une seule fois. Elle en avait conclu que son physique n'était plus aussi attrayant, ce qui était faux. Son visage sans ride, rond et souriant, son corps toujours mince et bien proportionné, avaient tout pour plaire à un homme. A condition qu'il ne soit pas accompagné par une femme ou trop jeune, ou trop vieux. Elle avait passé l'âge des godelureaux qui hantaient le front de mer et les soirées tecno.

De ce fait, elle opta l'été suivant pour un voyage organisé en Chine. Pékin, Shanghai, Canton, Hong Kong, tel était le menu. Alléchant mais coûteux. Au moins, elle ne s'ennuierait pas, à défaut d'un plan cul très aléatoire dans ce contexte. Impression confirmée au hall de départ de l'aéroport. Le groupe était constitué majoritairement de personnes âgées et de couples. Serait-elle la seule solitaire ? C'est ce qu'elle crut jusqu'au moment où elle découvrit dans la salle d'embarquement une grande blonde filiforme d'à peu près son âge, moins jolie qu'elle mais au corps d'ancien mannequin. Il ne fallut pas longtemps pour qu'elles fassent connaissance, d'autant qu'elles étaient l'une à côté de l'autre dans l'avion, pour le long voyage. Elle s'appelait Sandrine, annonça son statut de divorcée et son âge (45 ans), employée dans un magasin d'optique et privée de sa fille pour les vacances. Bref, quasiment la copie conforme de Maud. Les deux femmes décidèrent qu'elles ne se quitteraient plus et obtinrent sans difficulté auprès du guide chargé de les accompagner de faire chambre commune.

A Pékin, elles suivirent extasiées le programme rituel (Cité interdite, tombeau des Mings, grande muraille...) puis atterrirent à Shanghai pour un programme plus centré sur le monde moderne. C'est dans ce contexte qu'elles rencontrèrent deux hommes expatriés, employés dans un grand groupe international, tout heureux de pouvoir parler français avec des compatriotes. Maud et Sandrine étaient avides de connaitre leur vie en Chine mais les deux hommes ne firent pas mystère de leur ennui, une fois sortis du boulot. "Nuit de Chine, nuit câline, tu parles", dit l'un d'eux, un quinquagénaire qui se fit appeler Denis, cheveux poivre et sel, mâchoire carrée, maniant l'humour à froid. L'autre, plus jeune, prénommé Frank, était aussi plus athlétique et prématurément chauve. Ni l'un ni l'autre n'étaient des gravures de mode mais c'étaient des hommes faits, riches d'une vie peu ordinaire, et les deux femmes les prirent en vive sympathie.

Et même un peu plus. Le fait qu'ils soient l'un et l'autre mariés, mais privés de femme, leur attribuèrent un potentiel sexuel qui ne pouvait pas laisser longtemps indifférentes Maud et Sandrine, elles-mêmes sevrées. Lorsqu'ils les invitèrent à dîner dans leur logement de fonction, elles acceptèrent dans le même élan, heureuses officiellement d'échapper à une nourriture chinoise qui commençait à les lasser. La perspective d'un steak frites arrosé de bordeaux les enthousiasma. Une fois revenues dans leur chambre afin de se préparer, elles trouvèrent vite un terrain d'entente. Comme Maud, Sandrine déplorait que son appétit sexuel n'eut pas été comblé depuis un bout de temps. Lorsqu'elle s'habilla d'une robe courte décolletée dans le dos et dégageant ses épaules, libérant ses seins menus de soutien-gorge, la grande blonde lâcha :- J'ai une envie de baiser, tu peux pas savoir. Tu crois qu'ils assurent, ces deux mecs ?
- Je pense qu'ils ont autant envie de baiser que toi et moi. Je crois que ça va être notre fête. En tout cas, je l'espère.

Maud opta pour un tee shirt moulant, également sans soutif, et un pantalon corsaire qui épousait étroitement ses fesses plates. Soigneusement maquillées, les deux femmes se rendirent au rendez-vous, chacune un préservatif dans leur sac, signe qu'elles avaient bien l'intention de passer à la casserole et qu'il fallait mettre toutes les chances de leur côté.
Lorsqu'ils virent arriver les deux touristes affichant leur sexualité, les expatriés comprirent que d'heureuses perspectives s'offraient à eux, mais qu'ils avaient intérêt à être à la hauteur. Ni Maud ni Sandrine n'étaient de ces femmes qui font des manières. Leur maturité et leur statut de divorcées (qu'elles avaient énoncé) les faisaient appartenir aux yeux des deux hommes à la catégorie des "femmes qui baisent". C'est pourquoi le steak frites, qu'elles savourèrent dans une complicité pré érotique, préluda assez vite à ce que l'une et l'autre s'assoient sur les cuisses des deux expatriés alors qu'ils étaient encore à table. Elles s'étaient préalablement mises d'accord. Sandrine opterait pour Denis, Maud pour Frank.

Si longtemps différé, le contact charnel, fut-ce par l'intermédiaire de vêtements, mit aussitôt les protagonistes en ébullition. Les bouches se trouvèrent avec voracité. Les mains tâtèrent ce qu'il y avait à tâter : des pointes de sein érigées, des pénis en érection. Ils gagnèrent la chambre aux lits jumeaux, laissant sur le trajet une robe, un tee shirt, deux pantalons d'homme, suite à des étapes de pelotage en reconnaissance. Maud et Sandrine s'empressèrent de se délester de leur slip une fois dans la chambre tandis que deux bites raidies de désir s'exposaient à leur regard, puis à leurs mains, puis à leur bouche gourmande. Et après des préliminaires vite expédiés, deux couples désormais entièrement nus prirent position chacun sur un lit, impatients de fusionner.

Quand deux mâles en rut rencontrent deux femelles en chaleur et que tous se retrouvent dans la même chambre, il ne faut pas s'attendre à des relations romantiques. Leur promiscuité ne fit évidemment rien pour calmer leurs ardeurs, quand bien même Sandrine et Maud ne se connaissaient que depuis quelques jours et n'avaient en rien imaginé se trouver un jour en situation d'exposer mutuellement leur sexualité sur deux lits jumeaux. Leur appétit de pénis l'emporta largement sur la préservation de leur intimité, au demeurant très relative. Sandrine avait la baise bruyante, exclamative et volubile et son enthousiasme n'eut pas de mal à déteindre sur Maud qui se découvrit beaucoup plus bavarde qu'à l'habitude, comme si elle ne voulait pas être en reste. Ce chahut verbal transmis sur les montants éprouvés des deux plumards chinois (peu prévus pour cette débauche) faisait évidemment le bonheur des deux expatriés, qui se trouvaient rachetés de leurs mois d'abstinence à peine entamés par leurs tristes passes au profit de prostituées asiatiques. Ils étaient enfin en situation d'honorer deux vraies femmes, ni trop jeunes ni trop vieilles, ni trop belles ni trop moches, aussi affamées qu'eux-mêmes et n'hésitant pas à leur parler de leur bite, ce qui les changea de leurs épouses trop prudes.

Maud fut heureuse de trouver en Sandrine une femme à la sexualité aussi débridée que la sienne. Le spectacle qu'elle lui offrait sur le lit voisin avec son amant d'un soir ajoutait à son excitation, en particulier ses ongles plantés dans les fesses de son mâle lorsqu'elle était prise en missionnaire. Ou la vision du pénis du dénommé Frank entrant et sortant à cadence soutenue du vagin baveux. Jusqu'au mouvement spasmodique de ses pieds nus aux ongles colorés dont elle remarqua les orteils repliés comme par un effet de jouissance. Maud se voyait à travers elle comme par un effet miroir, ce qui était totalement inédit dans sa vie sexuelle. Nuits de Chine, nuits libertines...

Restait tout de même pour les deux chanceux à satisfaire ces deux gros appétits. Heureusement, en femmes d'expérience, elles savaient ménager de courtes pauses pour les dispenser d'éjaculer prématurément. C'est dans ces moments où elles parlaient sexe avec une crudité qui épatait les deux expatriés. Sandrine et Maud évoquaient les positions qu'elles allaient proposer tout en branlant d'un doigt léger la queue de leur chevalier servant afin de maintenir leur érection. C'est ainsi qu'elles se mirent d'un commun accord à quatre pattes, l'une en face de l'autre, afin d'échanger leurs impressions une fois que leurs deux mâles furent entrées en elle.
- J'adore me faire prendre par derrière, disait par exemple Sandrine en roulant des hanches.
- Et ça va se terminer dans notre cul, poursuivit Maud.

Elle n'avait pas tort car les deux types trouvèrent une occasion unique de procéder à une pénétration systématiquement refusée par leurs épouses. Le rectum accueillant de Sandrine fut fatal à la résistance du dénommé Denis, qui gicla en gémissant. Restait Frank pour deux femmes toujours disposes. Le visage enfoui entre les cuisses de Sandrine, il était en même temps chevauché par Maud, collée au dos de sa copine de sexe dans une union à trois assez improbable. Le rythme accéléré du cul de Maud, en proie à l'extase, eut raison de l'endurance de Frank qui envoya une giclée verticale que Maud essora en contractant son vagin. Sandrine se retira pour laisser l'homme respirer et regarda du côté de Denis pour voir si le quinquagénaire avait récupéré car elle aurait bien remis le couvert. Mais il n'y avait plus de musique dans l'accordéon.

Elles furent raccompagnées par les deux hommes à leur hôtel très british, non loin du célèbre Bund. L'au-revoir fut aussi un adieu car tous les quatre savaient qu'ils ne se reverraient jamais. Maud et Sandrine retrouvaient leur groupe le lendemain, direction Canton. Un peu mâchées mais apaisées. Elles redevinrent des touristes ordinaires, firent du shopping ensemble à Hong Kong, se laissèrent même draguer par des Chinois mais décidèrent, après un bref conciliabule en aparté, de ne pas donner suite. Elles avaient baisé français en Chine et c'était très bien comme ça.

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