Fiction n°1 - histoire érotique

J'ai besoin de ce job, je n'ai pas le choix. Mes droits chômage sont bloqués, ma demande d'RSA rejetée pour une histoire bête de domiciliation de courrier chez un ex vengeur qui a affirmé être toujours avec moi pour me priver de l'allocation.
C'est une mission au "black" alors je serais payée rapidement.
Nerveuse, j'entends le bruit sec de l'horloge murale face à moi, il est bientôt 17h, les rayons du coucher de soleil orangé entrent à travers de grandes fenêtres drapées de rideaux en velours bordeaux poussièreux à ma droite, à l'image des fauteuils dans la pièce autour de moi. Aux murs des toiles sur lesquelles je ne reconnais que Van Gogh, d'autres dont l'artiste m'échappe mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ont du fric ici.
Rien d'autre importe, je n'ai que trop vécu la rue pour y retourner, je doit défendre mon toit et mon auge quotidienne.
Alors que des scrupules me font frémir, une femme rousse en tailleur et chapeau haut-de-forme, au corps athlétique et anguleux, ouvre la porte d'un bras, l'autre derrière son dos et m'annonce d'une voix de ténor:"- au pied, nous allons commencer."Son regard petit et sombre transpire la perversion, je comprends assez vite que c'est une drag queen excentrique, en la suivant le long d'un couloir interminable menant à un somptueux escalier en colimaçon, tout est de parquet brut, marbre noir, et velours.
Alors que j'appréhende le froid du marbre sous mes pieds nus, le majordome stop net devant l'escalier si bien que je me prends son épaule dans le front, iel se retourne et retire un de ses gants blancs qui orne sa main gauche, je sent la giffle venir...
Ses doigts fins me triturent la vulve, iel observe ensuite ses doigts avec délectation.
"-Tu ne dois pas te crisper ou être autant maladroite, à tout moment tu dois être disposée à recevoir caresses, coups, saillie, avec le sourire quel que soit l'honneur dont on te gratifie, tu es une chose, un outil, un jouet. Néanmoins tu en as le mental ça reste indéniable...
Sur ses mots iel m'enfonce ses doigts plein de ma mouille dont des filets dégoulinent même de ses doigts, dans la bouche, et se nettoie bien la main avant de s'essuyer dans mes cheveux tressés et remettre son gant.
Puis iel attend immobile...
Qu'est ce qu'il se passe ?.. Ah oui !
-Merci beaucoup pour votre temps et votre clémence.
-Appelle moi major Babe la prochaine fois.
Me souriant nous descendons enfin l'escalier glacé, un grand miroir qui se trouve à son pied à côté d'un porte manteau et un seau à parapluie tout en dorures me renvoie mon reflet, ma peau de pêche, mes tâches de son sur le nez, mes cheveux noirs corbeaux en une longue tresse, mes yeux noisettes en amandes et ma bouche charnue, ma poitrine lourde et opulante, mes larges hanches.
Mes vergetures sur le ventre ont beau être discrètes, je m'inquiète de ce que vont penser les maîtres de ma qualité. Hormis que je suis inhabituellement dodue pour le poste, je ne mesure qu'1m60...
Je n'ai plus le temps de réfléchir, le major pousse une porte et me jette littéralement dans la pièce en claquant la porte.
Je titube et c'est un seau d'eau glacé qui me tétanise, envoyé en pleine face, alors que son contenu aux arômes de rose coule sur mon corps je commence à grelotter.
Un chandelier électrique s'allume au plafond, éclairant une femme vêtue de latex noir, au corps parfait qui me donne honte, elle s'avance vers moi, la pièce où je me trouve ressemble à un mélange de bains publics et de salle de bondage.
-Ravie de faire ta connaissance petite merde, à quatre patte, cambrée les cuisses bien écartées, et on ne bouge plus.
J'applique avec concentration toute ma bonne conduite et ma sagesse, ne voulant pas fauter ne serait-ce que dès ma préparation, et me doutant que celle là n'était pas ici pour m'expliquer comment me tenir mais pour me l'ordonner.
J'entends ses talons claquer sur le carrelage dans un aller retour, tandis que toujours souriante et docile je suis là, au milieu d'une pièce ou toute personne entrant pourrait m'admirer, en quadrupédie parfaite.
Je sens que ma peau se fait brosser et que de la mousse se forme sur mon dos, ma raie, mes cuisses, mon entrejambe, de mes jambes à mes pieds, et quand vient le tour de mes bras j'aperçois une brosse pour cuvette à WC, certes propre mais loin d'être neuve...
Deuxième seau d'eau, cette fois chaude et agréable, apparament mélangé à une lotion huileuse pour le corps, je me détends, et j'avais plutôt intérêt car cette fois la domina chargée de mon nettoyage revient en déroulant un jet d'eau... Et se place derrière moi.
Sans un mot elle entreprend de caresser ma croupe fumante après ce rinçage, en remontant sa main sur ma nuque pour m'appuyer le visage au sol. Les fesses en l'air, je sent un embout en plastique froid entrer en contact avec mon œillet intime, je sursaute-On en est qu'au lavage, il n'y a pas de safeword pour une routine aussi banale. Tiens toi bien et détendue, je ne peux pas te corriger maintenant tu ne doit pas être crispée.
-J'ai.. J.. J'ai déjà fait un lavement...
J'ose lui faire savoir en me doutant que mon insolence pouvait devenir très douloureuse.
-Avec ce que tu vas prendre cette nuit c'est pas d'un petit lavement dont tu as besoin.
Je frémit, mais comme elle regarde mon expression je sourit avec docilité, je veux qu'elle voix mon consentement et ma joie d'être là. Au fond, ce sera de l'argent facile, car c'est ce que je fait de mieux...

La femme en latex s'avère s'appeler Candice, mais je dois l'appeler... Et bien je ne dois pas l'appeler, j'ai interdiction formelle de lui adresser la parole sans son autorisation, je le sais car alors qu'elle me défonçait l'anus à grands coups de jets d'eau que j'expulsais en regardant couler dans l'évacuation sous mon nez, soulagée que le liquide ne soit pas souillé mais tout de même au plus bas de l'humiliation, elle me faisait la conversation pour me "détendre".
Je sentais bien que j'étais impeccable jusqu'au entrailles mais elle prenait un malin plaisir à réitérer l'opération, au bout du 8ème lavement seulement elle partit ranger le tuyaux en marquant un arrêt à hauteur de mon visage, elle avança sa botte sous mon nez et je n'osais pas relever les yeux, alors j'entreprends d'y déposer pleins de tendres baisers, et au passage de bien la lécher jusqu'à ce qu'elle soit parfaitement lustrée.
-C'est très bien me dit elle en m'ébourriffant les cheveux qu'elle avait prit soin, du début à la fin, de ne pas mouiller.
Quand je la vit revenir avec un petit tube à la main je commençais franchement à supplier l'univers que ça se termine, même si mon bas ventre en feu et ma cyprine qui clapotais par terre indiquait le contraire.
Elle entreprit de m'enduire tout le corps avec une lotion grasse et parfumée que je reconnu comme de la vaseline, comme pour les combattants de MMA elle insistait sur les zones saillantes, les arcades sourcilleres, les pommettes, la mâchoire, elle jouait avec mes mammelles alors que j'étais toujours dans la posture d'un animal à 4 pattes, et elle en mit une bonne quantité sur mes parties intimes, ses mains qui frottait mes lèvres me rendait folle, elle me doigta le cul pour y insérer la vaseline...
"Paf !"