Fidèle 4
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-09-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Fidèle 4
Je suis seul, Sylvie et Steph soutiennent et reconduisent Louise. Peut-être Steph va-t-il persuader ma femme de partir avec lui, d'aller avec lui poursuivre leur relation à l'hôtel. Cela m'enlèverait le souci d'inventer une punition à la hauteur du manquement de l'infidèle. Car comment punir l'adultère entrepris ? L'essai n'a pas complètement abouti à cause de mon intervention et non par choix de l'une ou de l'autre. La bite frôlait la figue, la figue fabriquait son lait qui devait faciliter la pénétration ; ce lubrifiant né des préliminaires rendait agréables les frottements des sexes. L'interruption n'enlevait rien à l'intention coupable à mes yeux mais acceptée comme un bienfait par les deux acteurs.
Sylvie prenant conscience de la gravité de la situation pourrait fort bien avoir peur de m'affronter et d'entendre de ma bouche des reproches amers bien mérités. Elle entendrait avec joie l'invitation du jeune homme à reprendre leurs ébats loin de moi, dans une chambre d'hôtel par exemple. Steph ravissant l'indigne me rendrait un immense service. Que faire d'une femme prête à contenter n'importe quel mâle ?
Mais j'entends ses pas, elle revient. J'avais oublié que Steph a une femme. Il n'a pas cru bon de relancer la mienne, la mésaventure lui a ouvert les yeux. Il cessera de désirer Sylvie, s'assagira ou ira chasser ailleurs. Ils viennent d'avoir le temps de combiner des retrouvailles quand l'orage sera passé. L'hypothèse ne me paraît pas stupide. La prochaine fois, s'il doit y en avoir une, ils seront plus malins, mieux organisés, personne ne les dérangera. Il serait téméraire de croire avoir définitivement écarté la tentation, Steph ne renoncera peut-être pas à provoquer une répétition heureuse jusqu'au point d'orgue final.
Quand on a fricoté, quand tous les sens se sont tendus dans l'attente de l'union charnelle imminente, avec l'espoir d'explosion de plaisir inégalée, quand l'intromission commençait, que la verge déjà refoulait les chairs femelles échauffées, écartait les grandes lèvres gonflées par l'afflux de sang, les deux protagonistes ont été trop intimes pour pouvoir oublier l'intensité des frissons de l'amour. La sexualité contrariée criera vengeance. Quelle que soit la suite ni la femme ni le client ne pourront étouffer l'envie de conclure un jour.
Louise a perdu un client. . Louise craindra une possible dénonciation.Ce type s'est vengé méchamment sur elle, l'a défoncée avec la rage de celui qui a payé et qui n'a pas obtenu ce qu'il espérait. Il a limé la matronne avec fureur, brutalement aidé par Sylvie furieuse de s'être fourrée dans une mauvaise passe. Je me souviens des efforts de l'amant frustré pour relever les grosses cuisses ridées de ma voisine. Il avait réussi à rabattre les genoux noueux de l'entremetteuse sur ses épaules et avait alors fait des bonds incroyables pour enfoncer sa trique jusqu'à l'entrée de l'utérus hors d'usage. La figue ridée par l'usage et le temps avait été foulée, tassée, écrasée. avec le concours malsain de Sylvie.
Steph ne s'était pas contenté d'un orgasme imperceptible et avait cruellement utilisé la télécommande de l'oeuf pour faire monter l'intensité des vibrations jusqu'à la faire gueuler. Indubitablement sa victime expiatoire ne voudra plus de ce client. Il est grillé chez Louise. Il a déçu Sylvie en capitulant devant moi, vaincu avant de s'être battu
Quand Sylvie revient,seule, elle me trouve occupé à transporter mes affaires de notre chambre à coucher dans la chambre d'amis. Les yeux baissés, elle m'interpelle :
-Jean, que fais-tu. Parle, crie mais ne reste pas muet.
-C'est plutôt à toi de parler, de m'expliquer quelle mouche t'a piquée.
- Jean, je suis vraiment désolée.
-Désolée de quoi ? D'avoir été vue sur le point de te faire caramboler? Ca c'est con ! Désolée de ne pas avoir éprouvé pleinement les plaisirs de l'adultère, désolée de ne pas avoir consommé entièrement l'union avec ton étalon ou, encore, d'avoir compromis les rencontres prévues avec d'autres clients. Désolée de perdre une source de revenus parce que tu sais que je refuse de devenir ton proxénète.
- Mais non, je suis désolée d'avoir été idiote, d'avoir cru les promesses de Louise et surtout de t'avoir infligé une aussi grande déception, tellement de peine et de colère froide. Bats moi, insulte-moi, fais quelque chose, venge-toi, punis-moi.
-Puisque tu demandes ta punition, sache ce que j'ai imaginé. Comme tu le constates, nous ferons chambre à part. Pendant les trois prochains mois, je n'aurai plus de rapports sexuels avec toi. Pendant cette période d'abstinence pour moi, je t'accorderai la plus complète liberté. Rencontre qui te plaira, noue des liens avec d'autres hommes si ta libido le commande. Au terme de ce temps de probation, tu feras le point et tu me feras savoir si tu souhaites divorcer pour rejoindre un amant que tu me préfères ou si tu as réussi à t'imposer une discipline d'épouse fidèle.
-La période probatoire terminée, voudras-tu encore de moi ? Pour te reconquérir je jure de ne plus fréquenter d'hommes.Je ne veux pas divorcer. Tu es mon unique amour. J'ai commis une grosse bêtise, je veux me racheter, obtenir ton pardon et reprendre ensuite la vie commune.
-Tu t'engages trop vite. Il faut savoir aussi que bien que vivant sous le même toit, nous n'aurons plus de contacts. Je mangerai au self le midi, au restaurant le soir, jamais avec toi.
- Tu ne tiendras pas le coup. Avec qui feras-tu l'amour ? Je te connais trop bien, ta libido est aussi ou plus exigeante que la mienne. Encore une fois, je regrette ma conduite scandaleuse. J'ai péché une fois, une seule fois. Pourquoi nous punir, toi et moi ? La vie est courte, ne gaspillons pas le temps qui nous reste à vivre, je prends une douche et nous allons nous réconcilier sur l'oreiller. Oublie ton déménagement, continue à partager notre lit.
-Tu me crois donc capable de terminer à la place de Steph ce qu'il avait commencé. Je placerais entre tes lèvres mon sexe à la place de celui que tu espérais. Je mélangerais dans ta bouche l'odeur de ma queue aux effluves de cet étranger ? Je chercherais à enfoncer mon gland dans ta gorge plus loin que le sien n'est allé, tu baverais ta salive sur mon scrotum comme tu l'as déversée sur ses couilles. Ce n'est pas possible. Comment imaginer qu'après ce concurrent, je puisse porter mes lèvres ou ma langue sur l'abricot qu'il a fait juter cet après-midi, que je glisse un doigt dans le vagin ravagé il y a peu par ses doigts. Et mon gland succéderait dans le vestibule de ton sexe à sa tige raidie par tes soins ? Non, c'est plus fort que moi. Tout au plus puis-je espérer vaincre mon dégoût avec le temps.
- Tu ne m'aimes plus ? A cause de ça ? Que je suis malheureuse. Tu veux me faire mourir de chagrin. Regarde, à genoux, j'implore ton pardon. Souviens-toi de nos années de bonheur.
- Y pensais-tu quand Steph te broutait le minou, quand tu aspirais son sperme avec ta bouche ? Tu t'accordais plutôt un bonheur supérieur au nôtre. Ce bonheur nouveau à créer anéantissait le souvenir du nôtre. Comment expliquer sinon que tu aies tendu ta chatte pour la faire remplir par une bite différente. Tu attendais bien des sensations meilleures que celles de nos amours ? Ne me demande pas l'impossible après m'avoir offert le spectacle de votre relation exceptionnelle.
- Tu exagères, c'était correct sans plus et tu ne peux pas juger un rapport inachevé. Je te remercie de l'avoir arrêté. Alors une punition disproportionnée nuirait à notre amour.
Non, tu dois subir la juste punition telle que je la pense nécessaire. Reprendre comme s'il ne s'était rien passé est impensable. Tu crois m'aimer ? Tu vas avoir l'occasion de te prouver à toi-même que tu m'aimes effectivement. Ou tu vaincs les tentations, ton amour est assez fort pour rester fidèle, ou tu prends excuse de l'abstinence pour coucher avec n'importe quel séducteur ou riche client, pourquoi pas avec ce Steph qui connaît ton corps nu et l'efficacité de ta passion amoureuse.
- Jamais je n'adresserai la parole à ce pleutre, de ce côté là tu peux être rassuré
Pleutre ? Tu aurais aimé qu'il se batte pour toi et qu'il me terrasse. Il t'a déçue en ne me fichant pas une raclée ? Vous auriez pu terminer l'exercice. J'en conclus que tu n'es pas guérie, que tu nourris des regrets. C'est à l'opposé d'un amour sincère pour ton mari. Je passe à l'application, je déménage et j'éviterai de te rencontrer même si nous demeurons dans cette maison. Ne reviens pas sur cette décision, elle est à la mesure de ton égarement donc irrévocable.C'est à prendre ou à laisser. Tu acceptes ou tu divorces.
Trois mois d'abstinence c'est long, c'est inhumain. La punition de Sylvie est aussi la mienne bien que je n'aie pas fauté. Se voir, refuser de se parler, ignorer la tendresse, se priver de caresses quand on est innocent c'est dur, très dur. Dans les premiers temps Sylvie a négligé son apparence physique, comme une pénitente des siècles passés. Peu à peu elle est redevenue coquette. Je n'ai pas cherché à savoir à qui elle voulait plaire. Je n'étais pas insensible à ses efforts, à ses soins de beauté. Un autre peut-être appréciait ses progrès.
Demain mon supplice prend fin. J'ai prévu et préparé un programme spécial. J'inviterai Sylvie au restaurant, nous évaluerons ensemble la situation. Comme mon épouse ne m'a pas annoncé un possible divorce, comme elle est de nouveau souriante, comme surtout elle reste seule, ne me présente pas de"petit ami", j'ai bon espoir de rétablir notre lien, un lien fortifié par l'épreuve. Après le restaurant, pour marquer le retour à la normale, exceptionnellement j'ai loué une chambre dans un hôtel. En terrain neutre nous ferons l'amour paisiblement, nous ne serons pas troublés par la résurgence du souvenir du jour malheureux où...
J'ai pris congé, j'ai remis en place mes affaires dans la chambre conjugale. J'ai poussé le souci jusqu'à changer les fauteuils et le canapé du salon, histoire de redémarrer sur du neuf, à l'insu de Sylvie. Fini de se couvrir de cendres, fêtons. Comme décidé le jour de la désolation, je n'ai jamais épié ma femme afin de lui laisser la liberté de fréquenter un autre homme. Pour une fois je stationne à proximité du salon de coiffure une demi heure avant la fermeture. Je tiens absolument à surprendre mon épouse retrouvée à la sortie du travail.
Ah ! Un type est debout devant la vitrine, semble s'intéresser aux publicités de shampooings et de produits de beauté. Sa silhouette ... mais oui, c'est Steph. Inutile de se demander qui il attend. Est-ce une habitude ou un hasard ? La cloche sonne 19 heures, trois femmes quittent le salon. Steph pose la main sur l'épaule de Sylvie. Elle se retourne, paraît surprise. Le gars parle, gesticule, prend la main de ma femme et l'entraîne à quelques pas de là. Aïe il s'efface pour faire entrer la belle femme dans un bar.
Ce n'est pas un bar quelconque. Il passe depuis toujours pour un lieu malfamé. Quand j'étais jeune célibataire on le désignait avec dédain "le bar à putes".Chacun devait y faire un tour.On savait qu'il fallait aller tout au fond de ce couloir peu large, prendre place à l'extrémité du zinc, poser un billet sur le comptoir pour recevoir une clé. La clé en main, on faisait signe à l'une des filles, on ouvrait la porte de droite, on se trouvait au pied de l'escalier qui menait aux chambres de l'étage. Vous imaginez la suite.
Que va faire Sylvie dans ce bouge avec celui qui a été à l'origine de nos douleurs. Je veux savoir. Sont-ils amants et jugent-ils nécessaire de cacher leur liaison à l'étage. J'ai remarqué les hésitations de ma femme avant de marcher à côté du possible amant et encore avant de franchir le seuil du local. Si c'était une habitude elle se serait plutôt précipitée dans l'établissement en question, dont elle ne peut ignorer la mauvaise réputation en raison de sa proximité avec l'endroit où elle travaille depuis des années.
A mon tour j'entre, je jette un regard et j'aperçois Steph tout au bout, à l'extrémité du comptoir, debout devant un billet de banque. Le barman est retenu par un client au milieu. Je marche vite vers la fameuse porte. Au moment où je dépasse Steph et sa compagne, il reçoit la clé. Au passage j'ai volontairement mis la main aux fesses de Sylvie. Elle me voit, me reconnaît évidemment, se mord les lèvres et pâlit. Je peux quitter ce bar, le coeur brisé.
Je marche vers ma voiture. Derrière moi j'entends claquer des talons d'escarpins et l'appel vibrant:
- Jean, attends-moi.
Plus forte résonne la voix de Steph
- Mais Sylvie, reviens, je t'aime.
- Il est fou, écoute-moi. Il est venu m'apprendre que sa femme est décédée. Il veut m'épouser.
- C'est parfait. Cependant ne prétends pas que vous vouliez monter à l'étage pour célébrer vos épousailles. Tu sais ce qui se passe dans les chambres. Tu n'es pas la seule femme de la ville à ignorer le surnom de ce bar ? Tu as compris certainement que le billet de cinquante euros donnait accès à une chambre avec lit et douche. On ne va pas dans un bordel comme à l'hôtel de ville ou chez le notaire. Bon, sois heureuse, je t'accorde le divorce par consentement mutuel.
- Ah! Non, pas aujourd'hui ! Steph voulait juste me parler de ses intentions. Aujourd'hui c'est la fin du trimestre de punition. J'avais l'intention de te le rappeler ce soir. Tu n'as pas le droit de soupçonner que lui et moi sommes amants. C'est la première fois que je le revois depuis de mon malheur. Son deuil m'a peiné, j'ai accepté de l'entendre par pitié. Mais tu vois j'ai le choix : en te quittant.je ne me retrouverais pas seule, Steph m'épouserait. Mais c'est toi mon seul amour. Je vois que tu doutes, je suis maudite.
Un rire dans mon dos attire mon attention :
- Cocu un jour, cocu toujours. Ta coquine passe plus de temps dans ce bar qu'au salon de coiffure. Elle est à moi désormais.
- Menteur, c'est faux. Jean il veut ma perte. Ma patronne te dira que je travaille régulièrement. C'est facile à contrôler, viens, elle est encore en train de faire sa caisse.
- Putain, c'est toi qui mens, ricane Steph, avant d'encaisser mon poing sur le tarin. Je lui jette un paquet de mouchoirs en papier pour qu'il puisse éponger son sang. Sylvie me saute au cou. Je préfère sa parole à celle du séducteur sans scrupule.
Faut-il vous décrire les retrouvailles de deux époux après le doute, après la souffrance de la punition difficilement vécue? Voulez-vous des détails sur ce qui s'est dit au restaurant, sur ce qui s'est fait à l'hôtel et sur le bonheur de découvrir ensemble un salon tout neuf? Nous avons mangé et dégusté les meilleurs plats du restaurant. On dort très bien sur le matelas de l'hôtel après avoir fait l'amour? Vous voulez plus ? Faites preuve d'imagination ! Nous sommes si heureux, partagez notre joie
Sylvie prenant conscience de la gravité de la situation pourrait fort bien avoir peur de m'affronter et d'entendre de ma bouche des reproches amers bien mérités. Elle entendrait avec joie l'invitation du jeune homme à reprendre leurs ébats loin de moi, dans une chambre d'hôtel par exemple. Steph ravissant l'indigne me rendrait un immense service. Que faire d'une femme prête à contenter n'importe quel mâle ?
Mais j'entends ses pas, elle revient. J'avais oublié que Steph a une femme. Il n'a pas cru bon de relancer la mienne, la mésaventure lui a ouvert les yeux. Il cessera de désirer Sylvie, s'assagira ou ira chasser ailleurs. Ils viennent d'avoir le temps de combiner des retrouvailles quand l'orage sera passé. L'hypothèse ne me paraît pas stupide. La prochaine fois, s'il doit y en avoir une, ils seront plus malins, mieux organisés, personne ne les dérangera. Il serait téméraire de croire avoir définitivement écarté la tentation, Steph ne renoncera peut-être pas à provoquer une répétition heureuse jusqu'au point d'orgue final.
Quand on a fricoté, quand tous les sens se sont tendus dans l'attente de l'union charnelle imminente, avec l'espoir d'explosion de plaisir inégalée, quand l'intromission commençait, que la verge déjà refoulait les chairs femelles échauffées, écartait les grandes lèvres gonflées par l'afflux de sang, les deux protagonistes ont été trop intimes pour pouvoir oublier l'intensité des frissons de l'amour. La sexualité contrariée criera vengeance. Quelle que soit la suite ni la femme ni le client ne pourront étouffer l'envie de conclure un jour.
Louise a perdu un client. . Louise craindra une possible dénonciation.Ce type s'est vengé méchamment sur elle, l'a défoncée avec la rage de celui qui a payé et qui n'a pas obtenu ce qu'il espérait. Il a limé la matronne avec fureur, brutalement aidé par Sylvie furieuse de s'être fourrée dans une mauvaise passe. Je me souviens des efforts de l'amant frustré pour relever les grosses cuisses ridées de ma voisine. Il avait réussi à rabattre les genoux noueux de l'entremetteuse sur ses épaules et avait alors fait des bonds incroyables pour enfoncer sa trique jusqu'à l'entrée de l'utérus hors d'usage. La figue ridée par l'usage et le temps avait été foulée, tassée, écrasée. avec le concours malsain de Sylvie.
Steph ne s'était pas contenté d'un orgasme imperceptible et avait cruellement utilisé la télécommande de l'oeuf pour faire monter l'intensité des vibrations jusqu'à la faire gueuler. Indubitablement sa victime expiatoire ne voudra plus de ce client. Il est grillé chez Louise. Il a déçu Sylvie en capitulant devant moi, vaincu avant de s'être battu
Quand Sylvie revient,seule, elle me trouve occupé à transporter mes affaires de notre chambre à coucher dans la chambre d'amis. Les yeux baissés, elle m'interpelle :
-Jean, que fais-tu. Parle, crie mais ne reste pas muet.
-C'est plutôt à toi de parler, de m'expliquer quelle mouche t'a piquée.
- Jean, je suis vraiment désolée.
-Désolée de quoi ? D'avoir été vue sur le point de te faire caramboler? Ca c'est con ! Désolée de ne pas avoir éprouvé pleinement les plaisirs de l'adultère, désolée de ne pas avoir consommé entièrement l'union avec ton étalon ou, encore, d'avoir compromis les rencontres prévues avec d'autres clients. Désolée de perdre une source de revenus parce que tu sais que je refuse de devenir ton proxénète.
- Mais non, je suis désolée d'avoir été idiote, d'avoir cru les promesses de Louise et surtout de t'avoir infligé une aussi grande déception, tellement de peine et de colère froide. Bats moi, insulte-moi, fais quelque chose, venge-toi, punis-moi.
-Puisque tu demandes ta punition, sache ce que j'ai imaginé. Comme tu le constates, nous ferons chambre à part. Pendant les trois prochains mois, je n'aurai plus de rapports sexuels avec toi. Pendant cette période d'abstinence pour moi, je t'accorderai la plus complète liberté. Rencontre qui te plaira, noue des liens avec d'autres hommes si ta libido le commande. Au terme de ce temps de probation, tu feras le point et tu me feras savoir si tu souhaites divorcer pour rejoindre un amant que tu me préfères ou si tu as réussi à t'imposer une discipline d'épouse fidèle.
-La période probatoire terminée, voudras-tu encore de moi ? Pour te reconquérir je jure de ne plus fréquenter d'hommes.Je ne veux pas divorcer. Tu es mon unique amour. J'ai commis une grosse bêtise, je veux me racheter, obtenir ton pardon et reprendre ensuite la vie commune.
-Tu t'engages trop vite. Il faut savoir aussi que bien que vivant sous le même toit, nous n'aurons plus de contacts. Je mangerai au self le midi, au restaurant le soir, jamais avec toi.
- Tu ne tiendras pas le coup. Avec qui feras-tu l'amour ? Je te connais trop bien, ta libido est aussi ou plus exigeante que la mienne. Encore une fois, je regrette ma conduite scandaleuse. J'ai péché une fois, une seule fois. Pourquoi nous punir, toi et moi ? La vie est courte, ne gaspillons pas le temps qui nous reste à vivre, je prends une douche et nous allons nous réconcilier sur l'oreiller. Oublie ton déménagement, continue à partager notre lit.
-Tu me crois donc capable de terminer à la place de Steph ce qu'il avait commencé. Je placerais entre tes lèvres mon sexe à la place de celui que tu espérais. Je mélangerais dans ta bouche l'odeur de ma queue aux effluves de cet étranger ? Je chercherais à enfoncer mon gland dans ta gorge plus loin que le sien n'est allé, tu baverais ta salive sur mon scrotum comme tu l'as déversée sur ses couilles. Ce n'est pas possible. Comment imaginer qu'après ce concurrent, je puisse porter mes lèvres ou ma langue sur l'abricot qu'il a fait juter cet après-midi, que je glisse un doigt dans le vagin ravagé il y a peu par ses doigts. Et mon gland succéderait dans le vestibule de ton sexe à sa tige raidie par tes soins ? Non, c'est plus fort que moi. Tout au plus puis-je espérer vaincre mon dégoût avec le temps.
- Tu ne m'aimes plus ? A cause de ça ? Que je suis malheureuse. Tu veux me faire mourir de chagrin. Regarde, à genoux, j'implore ton pardon. Souviens-toi de nos années de bonheur.
- Y pensais-tu quand Steph te broutait le minou, quand tu aspirais son sperme avec ta bouche ? Tu t'accordais plutôt un bonheur supérieur au nôtre. Ce bonheur nouveau à créer anéantissait le souvenir du nôtre. Comment expliquer sinon que tu aies tendu ta chatte pour la faire remplir par une bite différente. Tu attendais bien des sensations meilleures que celles de nos amours ? Ne me demande pas l'impossible après m'avoir offert le spectacle de votre relation exceptionnelle.
- Tu exagères, c'était correct sans plus et tu ne peux pas juger un rapport inachevé. Je te remercie de l'avoir arrêté. Alors une punition disproportionnée nuirait à notre amour.
Non, tu dois subir la juste punition telle que je la pense nécessaire. Reprendre comme s'il ne s'était rien passé est impensable. Tu crois m'aimer ? Tu vas avoir l'occasion de te prouver à toi-même que tu m'aimes effectivement. Ou tu vaincs les tentations, ton amour est assez fort pour rester fidèle, ou tu prends excuse de l'abstinence pour coucher avec n'importe quel séducteur ou riche client, pourquoi pas avec ce Steph qui connaît ton corps nu et l'efficacité de ta passion amoureuse.
- Jamais je n'adresserai la parole à ce pleutre, de ce côté là tu peux être rassuré
Pleutre ? Tu aurais aimé qu'il se batte pour toi et qu'il me terrasse. Il t'a déçue en ne me fichant pas une raclée ? Vous auriez pu terminer l'exercice. J'en conclus que tu n'es pas guérie, que tu nourris des regrets. C'est à l'opposé d'un amour sincère pour ton mari. Je passe à l'application, je déménage et j'éviterai de te rencontrer même si nous demeurons dans cette maison. Ne reviens pas sur cette décision, elle est à la mesure de ton égarement donc irrévocable.C'est à prendre ou à laisser. Tu acceptes ou tu divorces.
Trois mois d'abstinence c'est long, c'est inhumain. La punition de Sylvie est aussi la mienne bien que je n'aie pas fauté. Se voir, refuser de se parler, ignorer la tendresse, se priver de caresses quand on est innocent c'est dur, très dur. Dans les premiers temps Sylvie a négligé son apparence physique, comme une pénitente des siècles passés. Peu à peu elle est redevenue coquette. Je n'ai pas cherché à savoir à qui elle voulait plaire. Je n'étais pas insensible à ses efforts, à ses soins de beauté. Un autre peut-être appréciait ses progrès.
Demain mon supplice prend fin. J'ai prévu et préparé un programme spécial. J'inviterai Sylvie au restaurant, nous évaluerons ensemble la situation. Comme mon épouse ne m'a pas annoncé un possible divorce, comme elle est de nouveau souriante, comme surtout elle reste seule, ne me présente pas de"petit ami", j'ai bon espoir de rétablir notre lien, un lien fortifié par l'épreuve. Après le restaurant, pour marquer le retour à la normale, exceptionnellement j'ai loué une chambre dans un hôtel. En terrain neutre nous ferons l'amour paisiblement, nous ne serons pas troublés par la résurgence du souvenir du jour malheureux où...
J'ai pris congé, j'ai remis en place mes affaires dans la chambre conjugale. J'ai poussé le souci jusqu'à changer les fauteuils et le canapé du salon, histoire de redémarrer sur du neuf, à l'insu de Sylvie. Fini de se couvrir de cendres, fêtons. Comme décidé le jour de la désolation, je n'ai jamais épié ma femme afin de lui laisser la liberté de fréquenter un autre homme. Pour une fois je stationne à proximité du salon de coiffure une demi heure avant la fermeture. Je tiens absolument à surprendre mon épouse retrouvée à la sortie du travail.
Ah ! Un type est debout devant la vitrine, semble s'intéresser aux publicités de shampooings et de produits de beauté. Sa silhouette ... mais oui, c'est Steph. Inutile de se demander qui il attend. Est-ce une habitude ou un hasard ? La cloche sonne 19 heures, trois femmes quittent le salon. Steph pose la main sur l'épaule de Sylvie. Elle se retourne, paraît surprise. Le gars parle, gesticule, prend la main de ma femme et l'entraîne à quelques pas de là. Aïe il s'efface pour faire entrer la belle femme dans un bar.
Ce n'est pas un bar quelconque. Il passe depuis toujours pour un lieu malfamé. Quand j'étais jeune célibataire on le désignait avec dédain "le bar à putes".Chacun devait y faire un tour.On savait qu'il fallait aller tout au fond de ce couloir peu large, prendre place à l'extrémité du zinc, poser un billet sur le comptoir pour recevoir une clé. La clé en main, on faisait signe à l'une des filles, on ouvrait la porte de droite, on se trouvait au pied de l'escalier qui menait aux chambres de l'étage. Vous imaginez la suite.
Que va faire Sylvie dans ce bouge avec celui qui a été à l'origine de nos douleurs. Je veux savoir. Sont-ils amants et jugent-ils nécessaire de cacher leur liaison à l'étage. J'ai remarqué les hésitations de ma femme avant de marcher à côté du possible amant et encore avant de franchir le seuil du local. Si c'était une habitude elle se serait plutôt précipitée dans l'établissement en question, dont elle ne peut ignorer la mauvaise réputation en raison de sa proximité avec l'endroit où elle travaille depuis des années.
A mon tour j'entre, je jette un regard et j'aperçois Steph tout au bout, à l'extrémité du comptoir, debout devant un billet de banque. Le barman est retenu par un client au milieu. Je marche vite vers la fameuse porte. Au moment où je dépasse Steph et sa compagne, il reçoit la clé. Au passage j'ai volontairement mis la main aux fesses de Sylvie. Elle me voit, me reconnaît évidemment, se mord les lèvres et pâlit. Je peux quitter ce bar, le coeur brisé.
Je marche vers ma voiture. Derrière moi j'entends claquer des talons d'escarpins et l'appel vibrant:
- Jean, attends-moi.
Plus forte résonne la voix de Steph
- Mais Sylvie, reviens, je t'aime.
- Il est fou, écoute-moi. Il est venu m'apprendre que sa femme est décédée. Il veut m'épouser.
- C'est parfait. Cependant ne prétends pas que vous vouliez monter à l'étage pour célébrer vos épousailles. Tu sais ce qui se passe dans les chambres. Tu n'es pas la seule femme de la ville à ignorer le surnom de ce bar ? Tu as compris certainement que le billet de cinquante euros donnait accès à une chambre avec lit et douche. On ne va pas dans un bordel comme à l'hôtel de ville ou chez le notaire. Bon, sois heureuse, je t'accorde le divorce par consentement mutuel.
- Ah! Non, pas aujourd'hui ! Steph voulait juste me parler de ses intentions. Aujourd'hui c'est la fin du trimestre de punition. J'avais l'intention de te le rappeler ce soir. Tu n'as pas le droit de soupçonner que lui et moi sommes amants. C'est la première fois que je le revois depuis de mon malheur. Son deuil m'a peiné, j'ai accepté de l'entendre par pitié. Mais tu vois j'ai le choix : en te quittant.je ne me retrouverais pas seule, Steph m'épouserait. Mais c'est toi mon seul amour. Je vois que tu doutes, je suis maudite.
Un rire dans mon dos attire mon attention :
- Cocu un jour, cocu toujours. Ta coquine passe plus de temps dans ce bar qu'au salon de coiffure. Elle est à moi désormais.
- Menteur, c'est faux. Jean il veut ma perte. Ma patronne te dira que je travaille régulièrement. C'est facile à contrôler, viens, elle est encore en train de faire sa caisse.
- Putain, c'est toi qui mens, ricane Steph, avant d'encaisser mon poing sur le tarin. Je lui jette un paquet de mouchoirs en papier pour qu'il puisse éponger son sang. Sylvie me saute au cou. Je préfère sa parole à celle du séducteur sans scrupule.
Faut-il vous décrire les retrouvailles de deux époux après le doute, après la souffrance de la punition difficilement vécue? Voulez-vous des détails sur ce qui s'est dit au restaurant, sur ce qui s'est fait à l'hôtel et sur le bonheur de découvrir ensemble un salon tout neuf? Nous avons mangé et dégusté les meilleurs plats du restaurant. On dort très bien sur le matelas de l'hôtel après avoir fait l'amour? Vous voulez plus ? Faites preuve d'imagination ! Nous sommes si heureux, partagez notre joie
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Vous savez lire les hommes & savez nous montrer, par vos écrits, leur manque de caractère, une naïveté désarmante. Au nom de l'amour le pardon est accordé... Steph a peut-être raison, cocu un jour, cocu toujours, pour ce pauvre héros...
Bravo pour vos récits bien alambiqué, vraiment.
arnojan
Bravo pour vos récits bien alambiqué, vraiment.
arnojan