Fin de semaine - Et autres histoires
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-05-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Fin de semaine - Et autres histoires
Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires complètes (allant de cinq lignes à… dix pages) ayant pour particularité de ne contenir aucune narration. A découvrir ou redécouvrir ici, semaine après semaine. Humour, drame, sensualité et tabous brisés.
Fin de semaine
— Toi qui es la meilleure copine de Chiara… Tu peux me dire pourquoi elle fait jamais aucune rencontre, dans ce camping naturiste ?
— Aucune rencontre ? Mais elle fait partie de la bande, non ? Tu la fréquentes tous les week-ends, tu devrais en savoir quelque chose.
— Je veux dire. Heu, enfin…
— Ah, tu parles de sexe ?
— Oui : elle couche jamais.
— Tu veux dire qu’elle ne couche jamais avec toi.
— Parce qu’elle couche avec les autres mecs du groupe sans que je le sache ?
— Je ne crois pas. Mais tu sais elle a une vie d’étudiante très citadine en dehors de ces fins de semaine dans la nature… Tu vois ce que je veux dire ? Sorties, regards…
— Voilà, c’est ce que je cherchais à savoir : elle a un petit copain en ville ?
— Un en particulier je saurais pas dire.
— Ce que je comprends pas, c’est qu’elle la joue frivole. Elle est tactile, reste nue bien plus souvent que nous, se frotte, nous allume un peu… Et ça s’arrête là.
— T’as pas encore compris ? Au camping elle vient recharger ses batteries pour la semaine.
— Oui, comme nous tous.
— Ses batteries sexuelles je veux dire. Elle vient pour augmenter sa libido. Le vent, l’eau et le soleil contre sa peau nue, votre drague, les jeux de chatouilles et de frottements… Tout ça l’excite. De plus en plus. Le dimanche soir elle déborde de mouille, n’y tient plus, et le lundi puis tous les autres jours de la semaine, elle se jette sur son amant. Ou ses.
— Tu penses vraiment ? …Tu crois ?
— Je ne crois rien : je sais.
— Elle nous utilise. Merde alors. Quitte à être utilisé par une fille j’aimerais au moins être la fusée qui l’emmène au septième ciel. Là, je ne suis que le carburant !
–-–-
Limites à ne pas dépasser
— Mon cousin venait souvent à la maison. Depuis que j’étais toute petite ! Et puis bien sûr les années ont passé. On grandissait, nos désirs sexuels se développaient… En plus j’étais dans un établissement privé, de filles. Lui de garçons. On fréquentait presque jamais l’autre sexe, en dehors de nos rapports !
— De vos rapports ?
— De nos rapports familiaux, enfin !!
— Rien de plus ambigu que ce genre de « rapports »… tout familiaux soient-ils. Et vous étiez souvent seuls à la maison ?
— Assez.
— Tout était réuni pour que ça dérape.
— En un sens oui ! Et comme j’ai horreur du non-dit, j’ai voulu qu’on en parle. On s’est exprimés en toute franchise ! Oui, il y avait du désir. En même temps, on voulait pas gâcher notre belle complicité. Y a pas tant d’années que ça on prenait nos bains ensemble, avec un tas de joyeux jeux innocents. Malgré nos dix-huit ans on tenait trop à cette innocence.
— Tiens ? Vous étiez plus moraux que j’aurais cru.
— Du coup on a fait des trucs de sales gosses, d’enfants pas sages… sans le moindre sexe.
— Et sensuels malgré tout ?
— A fond. Que dis-je à fond ? Au carré, au cube ! A mille pour cent !
— Par quel diable de procédé ?
— Moi qui me déshabille lentement devant lui. Ou lui devant moi. Moi nue devant lui, à genoux, lui debout et habillé. Sa main à hauteur de son bassin, son annulaire dressé comme une bite, pointé vers ma bouche. Que je suce, encore et encore. Et la situation de m’exciter tant que j’ai l’impression de faire une vraie fellation, et je mouille, et encore et encore… Ou bien… moi qui me masturbe devant lui, et, ou, lui devant moi. Ou encore se raconter des histoires cochonnes, un scénario dans lequel il m’attrape.
— Quelles histoires ?
— Oh, des petits trucs à la con. Le facteur, la princesse en haut d’une tour, l’extraterrestre qui descend de sa soucoupe et me saute dessus, moi qui plonge ma bouche vers le bassin de mon coach sportif pendant sa douche…
— Qui inventait quelles histoires, entre lui et toi ?
— Un peu plus fleur bleue pour moi, un peu plus bitumé et brutal pour lui. L’un dans l’autre ça virait assez rapidement à la baise. Les histoires étaient nombreuses, se ressemblaient pas mal… notre vocabulaire était assez limité, on en avait vite fait le tour… notre imagination aussi. Et pourtant on se lassait pas d’en inventer.
— Vous êtes allés jusqu’à l’éjac’ faciale sous prétexte qu’il y avait aucun rapport tactile direct ?
— Sûrement pas voyons ! D’autant qu’on avait aussi notre éducation religieuse sur la conscience. Nos lycées étaient privés ! Et strictes, et cathos tradis ! On était du genre à attendre nos vingt ans avant de faire quoi que ce soit… et sans consanguinité.
— J’ai toujours pensé que le « strict » entraînait la dérive.
— Est-ce qu’on aurait pas fait bien pire sans ce poids ?
— Ou beaucoup moins. On ne saura jamais !
— Mouais…
— Et tu devenais la reine du suçage de doigt, et le vrai instrument masculin était tout proche, étouffant sous le slibard.
— Il en avait pas forcément une énorme mais oui il bandait tant que ça se voyait.
— Dingue. Si je comprends bien, tant que vous faisiez pas de sexe ensemble vous n’aviez aucune limite.
— Peu ! On est allés jusqu’à se mettre chacun dans un coin de la pièce, chacun se masturbant en regardant l’autre.
— Fiouuuu… ça a duré longtemps toute cette aventure ?
— Quelques semaines. Après, j’avais peur que ça aille trop loin un jour. Je sais ! Pour certains, pour toi peut-être, c’était déjà allé bien trop loin. Pas pour moi. Puis bon aussi, à la vingtième fois où tu suces un doigt à genoux, tu te lasses. Lui il aurait bien voulu continuer… Ce qu’on a poursuivi, c’est notre relation. On avait bien fait de commettre toutes ces coquineries : notre belle complicité était encore bien plus forte qu’avant.
— Tes parents ont jamais rien grillé ?
— Jamais. Par contre, après coup chaque soir j’avais envie de me caresser… et non seulement je le faisais, mais en plus j’atteignais la jouissance. Et ça, maman, qui a l’oreille fine, l’entendait. Elle a fini par m’en parler. Disant qu’elle s’inquiétait pour moi, que je devais faire très attention aux garçons et tout. Je l’ai rassurée… non je faisais rien de sexuel avec les garçons, oui je comptais attendre plusieurs années avant de débuter une vie sexuelle. Aussi et surtout, je me souviens lui avoir dit cette phrase qui l’avait scotchée : « Tu sais maman, je reconnais qu’il y a un âge minimum pour faire l’amour. Et je l’accepte. Par contre, il n’y en a aucun pour avoir des orgasmes. »
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Fin de semaine
— Toi qui es la meilleure copine de Chiara… Tu peux me dire pourquoi elle fait jamais aucune rencontre, dans ce camping naturiste ?
— Aucune rencontre ? Mais elle fait partie de la bande, non ? Tu la fréquentes tous les week-ends, tu devrais en savoir quelque chose.
— Je veux dire. Heu, enfin…
— Ah, tu parles de sexe ?
— Oui : elle couche jamais.
— Tu veux dire qu’elle ne couche jamais avec toi.
— Parce qu’elle couche avec les autres mecs du groupe sans que je le sache ?
— Je ne crois pas. Mais tu sais elle a une vie d’étudiante très citadine en dehors de ces fins de semaine dans la nature… Tu vois ce que je veux dire ? Sorties, regards…
— Voilà, c’est ce que je cherchais à savoir : elle a un petit copain en ville ?
— Un en particulier je saurais pas dire.
— Ce que je comprends pas, c’est qu’elle la joue frivole. Elle est tactile, reste nue bien plus souvent que nous, se frotte, nous allume un peu… Et ça s’arrête là.
— T’as pas encore compris ? Au camping elle vient recharger ses batteries pour la semaine.
— Oui, comme nous tous.
— Ses batteries sexuelles je veux dire. Elle vient pour augmenter sa libido. Le vent, l’eau et le soleil contre sa peau nue, votre drague, les jeux de chatouilles et de frottements… Tout ça l’excite. De plus en plus. Le dimanche soir elle déborde de mouille, n’y tient plus, et le lundi puis tous les autres jours de la semaine, elle se jette sur son amant. Ou ses.
— Tu penses vraiment ? …Tu crois ?
— Je ne crois rien : je sais.
— Elle nous utilise. Merde alors. Quitte à être utilisé par une fille j’aimerais au moins être la fusée qui l’emmène au septième ciel. Là, je ne suis que le carburant !
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Limites à ne pas dépasser
— Mon cousin venait souvent à la maison. Depuis que j’étais toute petite ! Et puis bien sûr les années ont passé. On grandissait, nos désirs sexuels se développaient… En plus j’étais dans un établissement privé, de filles. Lui de garçons. On fréquentait presque jamais l’autre sexe, en dehors de nos rapports !
— De vos rapports ?
— De nos rapports familiaux, enfin !!
— Rien de plus ambigu que ce genre de « rapports »… tout familiaux soient-ils. Et vous étiez souvent seuls à la maison ?
— Assez.
— Tout était réuni pour que ça dérape.
— En un sens oui ! Et comme j’ai horreur du non-dit, j’ai voulu qu’on en parle. On s’est exprimés en toute franchise ! Oui, il y avait du désir. En même temps, on voulait pas gâcher notre belle complicité. Y a pas tant d’années que ça on prenait nos bains ensemble, avec un tas de joyeux jeux innocents. Malgré nos dix-huit ans on tenait trop à cette innocence.
— Tiens ? Vous étiez plus moraux que j’aurais cru.
— Du coup on a fait des trucs de sales gosses, d’enfants pas sages… sans le moindre sexe.
— Et sensuels malgré tout ?
— A fond. Que dis-je à fond ? Au carré, au cube ! A mille pour cent !
— Par quel diable de procédé ?
— Moi qui me déshabille lentement devant lui. Ou lui devant moi. Moi nue devant lui, à genoux, lui debout et habillé. Sa main à hauteur de son bassin, son annulaire dressé comme une bite, pointé vers ma bouche. Que je suce, encore et encore. Et la situation de m’exciter tant que j’ai l’impression de faire une vraie fellation, et je mouille, et encore et encore… Ou bien… moi qui me masturbe devant lui, et, ou, lui devant moi. Ou encore se raconter des histoires cochonnes, un scénario dans lequel il m’attrape.
— Quelles histoires ?
— Oh, des petits trucs à la con. Le facteur, la princesse en haut d’une tour, l’extraterrestre qui descend de sa soucoupe et me saute dessus, moi qui plonge ma bouche vers le bassin de mon coach sportif pendant sa douche…
— Qui inventait quelles histoires, entre lui et toi ?
— Un peu plus fleur bleue pour moi, un peu plus bitumé et brutal pour lui. L’un dans l’autre ça virait assez rapidement à la baise. Les histoires étaient nombreuses, se ressemblaient pas mal… notre vocabulaire était assez limité, on en avait vite fait le tour… notre imagination aussi. Et pourtant on se lassait pas d’en inventer.
— Vous êtes allés jusqu’à l’éjac’ faciale sous prétexte qu’il y avait aucun rapport tactile direct ?
— Sûrement pas voyons ! D’autant qu’on avait aussi notre éducation religieuse sur la conscience. Nos lycées étaient privés ! Et strictes, et cathos tradis ! On était du genre à attendre nos vingt ans avant de faire quoi que ce soit… et sans consanguinité.
— J’ai toujours pensé que le « strict » entraînait la dérive.
— Est-ce qu’on aurait pas fait bien pire sans ce poids ?
— Ou beaucoup moins. On ne saura jamais !
— Mouais…
— Et tu devenais la reine du suçage de doigt, et le vrai instrument masculin était tout proche, étouffant sous le slibard.
— Il en avait pas forcément une énorme mais oui il bandait tant que ça se voyait.
— Dingue. Si je comprends bien, tant que vous faisiez pas de sexe ensemble vous n’aviez aucune limite.
— Peu ! On est allés jusqu’à se mettre chacun dans un coin de la pièce, chacun se masturbant en regardant l’autre.
— Fiouuuu… ça a duré longtemps toute cette aventure ?
— Quelques semaines. Après, j’avais peur que ça aille trop loin un jour. Je sais ! Pour certains, pour toi peut-être, c’était déjà allé bien trop loin. Pas pour moi. Puis bon aussi, à la vingtième fois où tu suces un doigt à genoux, tu te lasses. Lui il aurait bien voulu continuer… Ce qu’on a poursuivi, c’est notre relation. On avait bien fait de commettre toutes ces coquineries : notre belle complicité était encore bien plus forte qu’avant.
— Tes parents ont jamais rien grillé ?
— Jamais. Par contre, après coup chaque soir j’avais envie de me caresser… et non seulement je le faisais, mais en plus j’atteignais la jouissance. Et ça, maman, qui a l’oreille fine, l’entendait. Elle a fini par m’en parler. Disant qu’elle s’inquiétait pour moi, que je devais faire très attention aux garçons et tout. Je l’ai rassurée… non je faisais rien de sexuel avec les garçons, oui je comptais attendre plusieurs années avant de débuter une vie sexuelle. Aussi et surtout, je me souviens lui avoir dit cette phrase qui l’avait scotchée : « Tu sais maman, je reconnais qu’il y a un âge minimum pour faire l’amour. Et je l’accepte. Par contre, il n’y en a aucun pour avoir des orgasmes. »
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