Fureur noire des cocus 2

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Fureur noire des cocus 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-06-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Fureur noire des cocus 2
C'est l'heure de vérité. Inutile de faire des discours, je règle mon pc et mets les amants face au montage téléchargé de leurs prestations sur le web. Avant l'apparition de l'image et du son je quitte mon bureau en tenant Rana par la main. Elle a eu une première lecture en ma compagnie, je ne tiens pas à la voir gâcher le plaisir de Mamadou et de Patricia. Au salon, hors de la possible agitation que susciterait le spectacle revu, je veux m'informer de ses sentiments et décisions à chaud

- Ce qu'il m'a fait est impardonnable. Nous vivons dans le mensonge depuis combien de temps. Je divorcerai. Et si tu veux, je serai…

Mieux vaut l’interrompre avant de devoir répondre à ses propositions. Elle n’est pas mon type de femme ; mais pourquoi la vexer en le formulant ?

- Ce qu'il a fait à d’autres femmes et particulièrement à Patricia serait impardonnable si je ne connaissais pas le contexte et si je n'avais pas appris par hasard que ma femme était volontaire depuis le début pour participer à ces exhibitions sexuelles sur le web, seule ou avec des partenaires. Par contre aujourd'hui ton mari s'est montré vraiment odieux, brutal et sans scrupule avec elle hors du cadre normal rémunéré. Sur le web on voit des adultes consentants. Mais depuis ce matin il a usé et abusé de Patricia par la force. Il a commencé en la violent et l'a ainsi réduite à se soumettre, persuadé que le plaisir imposé lors des rapports sexuels finirait par vaincre sa volonté de lui résister.

- A ta place je me vengerais cruellement. Il mériterait que tu lui coupes le zizi ou que tu lui sèches les couilles. Tu n'as pas un bon couteau bien aiguisé ?

- Pas question de verser du sang. Mais je connais un moyen d'obtenir réparation. Écoute comment je compte m'y prendre. En premier je vais le garder dans ma cave, enchaîné aux tuyaux épais des conduites d'eau du chauffage. Il manquera les spectacles des prochains jours et, si l'organisation lui applique la règle qu'il a brandie contre Patricia, il sera viré de son emploi et remplacé. Évidemment Patricia subira le même sort, pour absence injustifiée. Elle perdra en même temps l’illusion d’être une star. Car elle aussi sera retenue liée aux mêmes tuyaux. Pour adoucir leur séjour je les laisserai à bonne distance l'un de l'autre, nus car dans le plus simple appareil puisque c'est la tenue dans laquelle nous les avons trouvés.

- Parfait ! Nus, avec l'envie de baiser mais dans l'impossibilité de se toucher. C’est bien pensé, ça va leur travailler le sexe à longueur de temps, les tourmenter. C'est un juste supplice. C'est tout ? Et ça durera longtemps ? Mais, s'ils crient, ils ameuteront le voisinage.

- Je prendrai le temps qu'il faudra. Et s'ils se permettent de crier je leur clouerai le bec comme c'est le cas en ce moment. La menace d'un nouveau bâillon suffira peut-être à les empêcher d'appeler à l'aide. En ce moment ils ne peuvent même pas communiquer. Quand j'arracherai la bande collée sur leur bouche et leurs cheveux ils feront une expérience dissuasive et ne voudront plus connaître pareille souffrance. J'ai quelques rouleaux de scotch en réserve, je les leur montrerai et cela calmera leurs envies de hurler pour obtenir des secours.

- Je vois que tu as tout prévu. Je te suis et je t'aiderai. Compte sur moi, je suis ta femme !

Elle retombe dans l'ambiguïté. Je préfère ne pas relever, car son aide sera précieuse. Et je complète mon raisonnement :

- Enfin ne craindraient-ils pas la publicité que leur ferait une intervention extérieure en leur faveur ? Imagine leurs sauveteurs en face de personnes à poil emprisonnées dans une cave. Leurs questions finiraient par obtenir des aveux et des explications circonstanciées sur les causes d’une situation aussi inhabituelle. Assez bavardé, allons constater les résultats de la séance de visionnage.

Patricia est en larmes, monsieur Gaston Lenfileur, le bien nommé, paraît plus serein. La première vient de le constater amèrement : je sais tout depuis le début ou presque et ses mensonges ne m’ont pas trompé : elle réalise tout à coup à quel point je puis être courroucé d’avoir été pris pour un con et combien je dois être déçu de sa conduite éhontée mal cachée par une fausse vocation . Elle peut s’attendre au pire. Je n’aurai pas à lui expliquer longuement pourquoi elle est restée déshabillée, menottée et bâillonnée.

L’homme pour sa part tire gloire de ses agissements sur scène : il se sait bien outillé pour contenter des femmes en chaleur ; de plus il se croit soulagé de l’accusation de viol dans la mesure ou indubitablement il a eu des rapports sexuels répétés et consentis avec une femme qui montrait ouvertement que ces relations la comblaient de bonheur. Il arbore un air narquois qui m’énerve et qui irrite assez Rana pour qu’elle lui assène subitement un coup de poing sur le nez. J’avais dit « Pas de sang », c’est raté les narines du taureau pissent le sang et ses mains placées dans son dos ne peuvent pas épancher l’écoulement. Son sourire disparaît et il guette les mains de sa femme afin d’esquiver une nouvelle claque ou d’en amortir la violence



Je commence par lui. Arracher le scotch est une torture infligée avec joie, je laisse le soin de cette tâche à l’épouse en colère. Elle est forte, elle ne se veut ni douce ni tendre. Au contraire elle contemple avec un peu de sadisme la bande collante couverte de cheveux décrochés du cuir chevelu. Il hurle et encaisse une deuxième frappe de son ex-dulcinée. Il se tait ! Ça se passe entre adultes et la femme est consentante, je tolère le petit plus de satisfaction de l’épouse trahie. Je me réserve la conduite de la conversation.

- Cher ami, car nous sommes presque parents puisque tu baises cette femme, j’ai oublié de me présenter. Tu l’auras pourtant compris, j’étais son compagnon et le locataire de cette maison. J’y avais mes habitudes, puis je l’ai quittée provisoirement, il y a huit jours dans l’attente d’une réponse de Patricia à propos de ses activités nocturnes. Bien entendu j’en avais gardé une clé et ma présence sur place depuis ce matin ne vous surprendra pas outre mesure. J’ai donc pu suivre l’évolution de votre relation. Il paraît acquis que vous avez décidé tous deux de constituer un duo libertin sur le net, de vous y montrer agissant comme un couple amoureux disposé à donner des leçons de rapports sexuels. Pour convaincre ta partenaire, tu n’as pas lésiné sur les moyens.

– Comme ça doit te faire chier, cocu, de me voir lever ta poule et d’en faire une star. Je reconnais que j’ai déployé des efforts pour parvenir à la libérer de toi.

A côté du vantard, Patricia semble gênée. Elle pleure, pleure et l’emploi de l’imparfait « j’étais son compagnon » qui devait faire tomber ses dernières hésitations, lever le doute quant à sa résolution d’épouser Mamadou Lenfileur, produit l’effet inverse de celui que j’attendais, elle redouble de larmes au lieu d’être soulagée par ma facilité à accepter son choix de vie. – Permets-moi d’énumérer ces moyens si décisifs : Tu es fort et tu frappes comme une brute sur son cul. Tu l’as fait au moins deux fois, peut-être plus, car j’ai dû m’absenter. Ensuite tu réduis le salaire gagné avec son cul par ta partenaire en inventant des frais exorbitants et en ponctionnant la somme à remettre en application d’un contrat qui ne mentionne pas les prélèvements que tu opères. Donc tu la voles pour l’asservir plus facilement.

– Patricia ne l’écoute pas. C’est faux, il dit n’importe quoi pour m’abaisser. Quand je serai détaché je lui ferai bouffer ses conneries.

– Tu la bats, tu la voles, tu te rends indispensable pour sa carrière, enfin tu lui promets les deux choses qu’elle désire le plus, une maison confortable et le mariage. La naïve en oublie les coups, l’obligation de se faire tringler par les hommes de la troupe ou les sanctions promises en cas d’échec d’audience !

– Eh, oui, si tu l’avais mieux baisée elle ne perdrait pas la tête quand je lui promets le succès et le bonheur.

– Il faut être gonflé pour promettre le mariage quand on est déjà marié. Patricia, je te présente Rana l’épouse en titre de ton séducteur. Mais il est probable que tu aies deviné qui était cette femme qui m’a aidé à vous détacher l’un de l’autre et qui se permet de donner des coups à ton prétendant. Te voilà en concurrence avec une légitime. Ton mariage avec Mamadou n’est pas pour demain ! Il va falloir patienter en cas de divorce. Reste à connaître les intentions de ce Don Juan du web. Dis-nous l’ami si tu maintiens ta promesse de mariage ?

Réduit à l’impuissance et au risque d’exacerber l’ire de Rana, le costaud ne répond pas. J’en tire la conclusion :

- Alors es-tu satisfaite de l’enthousiasme de ton séducteur embarrassé. Je te souhaite beaucoup de bonheur avec ce violeur brutal, Avec ce voleur qui te dépouille de tes gains et avec ce menteur. Sans doute as-tu surtout apprécié le plaisir sexuel qu’il t’a procuré. N’est-ce pas la raison essentielle de ta décision de monter un improbable spectacle avec lui. Il te fallait une grosse bite, tu l’as trouvée, garde la bien avant de te la faire enlever par une autre victime de ses engagements bidons.

Mamadou s’enfonce dans son silence. Personne ne fera tarir les larmes de Patricia. Mamadou est pris au piège. En présence de Rana, la grande brute craint des représailles physiques immédiates. Sa situation d’homme désarmé et menotté ne lui convient guère et comment pourrait-il s’engager envers une femme objet que visiblement il ne respecte pas. Il a pris son plaisir avec elle, il lui a fait subir le pire et pour s’imposer il a fait miroiter le trottoir comme dernier refuge si elle ne lui obéissait pas. C’est Rana qui insiste :

- Sais-tu que tu vas perdre ton poste à l’éducation nationale si nous te dénonçons. Tu es un pervers que l’on ne laissera pas au contact de lycéens.

Voilà qui déride le sinistre gaillard ;

- Comment fais-tu, pauvre innocente, pour croire que je travaille encore au lycée. Il y a presque un an que j’ai démissionné pour me lancer dans un métier bien mieux rémunéré et tellement plus attrayant. Maintenant tu sais ce que je fais et tu sais aussi comment j’ai fini de payer la maison ou notre superbe voiture. Je quittais la maison pour te donner le change. En réalité, depuis je vis comme un prince, j’ai des nanas à gogo, du fric et du plaisir plus qu’il n’en faut. Mes nuits sont des rêves avec des créatures triées sur le volet, des salopes assoiffées de sexe. Aussi longtemps que j’aurai la santé ma profession nous enrichira. Calme-toi, avec moi, ton avenir est assuré. Je tringle des nunuches comme celle-là, ça me fait du bien et elles raffolent de mon joujou, mais c’est toi que j’aime. Jamais je n’ai pensé au divorce, rassure-toi. Tu vas me libérer et nous rentrerons gentiment chez nous, hein ma chérie.

– Non, vous entendez ; « IL m’AIME ». Pauvre type. Tu veux m’apitoyer pour que je te délivre ! Tu me prends pour une conne. J’en ai marre de te servir de bonniche. Va te faire voir chez les Grecs ! Ton avenir n’est plus assuré, surtout pas avec moi. Alors sois heureux avec ta nunuche si elle te supporte. Mais avant tu as des dettes à payer. Ne rêve pas trop vite d’évasion.

Les avis des lecteurs

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L'impossibilité de copuler alors qu'on est nu et que la vue de l'autre crée le désir est une première punition efficace. Le fait de savoir que la vérité des actes est connue doit aussi faire mal. Serge inflige des regrets et des remords, c'est justice et bien calculé. Enfin les intentions de Mamadou sont dévoilées, Patricia doit cogiter.

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La mise progressive en face de la réalité ouvre les yeux de Patricia et la torture. C'est un début de vengeance morale très cruel ; elle ne peut que pleurer.
La vantardise de Mamadou ne le rend pas sympathique et attise la colère de Rana.
Tout ça est bien dosé.
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On a hâte de lire la suite. Routard

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ça n'en finit plus, tant mieux, j'aime



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