Gaëtan et Jonathan, l’histoire impossible (1)
Récit érotique écrit par EricDeFrance [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-06-2024 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Gaëtan et Jonathan, l’histoire impossible (1)
Gaëtan et Jonathan, l’histoire impossible
Chapitre 1
- Monsieur le Premier Ministre va vous recevoir. Si vous voulez bien patienter...
Un huissier en grand habit désigna un petit salon et, d’un geste, invita Jonathan à s’asseoir.
Ce n’était pas la première fois qu’il était reçu à Matignon, mais la première, par Gaëtan, qui venait d’être nommé il y a quelques jours.
Il lui avait envoyé un sms pour le féliciter. En termes officiels. Sur la ligne officielle.
Et un autre, sur leur ligne privée.
Il était en avance, comme d’habitude, mais le personnel de Matignon est poli, et ne l’a pas fait attendre sous la pluie glaciale de ce début janvier, mais à l’intérieur, et dans le salon privé qui jouxte le bureau du chef du gouvernement.
Jonathan est aussi un garçon poli et bien élevé, et il s’efforce d’entretenir des relations courtoises avec ses adversaires politiques. C’était le cas avec les deux prédécesseurs de Gaëtan, même si celui d’avant était quand même plus chaleureux que la dernière occupante des lieux, qui venait de se faire renvoyer comme une malpropre.
Ainsi va la politique, soupira Jonathan en regardant sa montre : 9h41, il avait rendez-vous à 45.
Il avait été surpris de la nomination de Gaëtan, que tout le monde présentait comme une “arme” dégainée par le président pour contrer son ascension.
34 ans, alors qu’il n’en avait que 28.
Le plus jeune Premier ministre de la République... que n’avait-on entendu cela...
Mais c’était aussi un beau cadeau empoisonné que venait de lui faire le président.
Il suffisait de penser à celui que Gaëtan venait de détrônait, qui, quarante ans après, occupait toujours un éminent poste dans la République, mais qui n’était jamais devenu président... il n’avait même jamais pu être candidat.
Au fond de lui, Jonathan espérait que le sort ne serait pas aussi cruel envers Gaëtan, lui qui rêvait depuis des mois de l’affronter, un jour, pas tout de suite, plus tard, au second tour d’une présidentielle...
Il était encore tout jeune et découvrait, en quelque sorte, la politique à haut niveau.
Mais tout était allé trop vite.
De son côté d’abord.
Du côté de Gaëtan ensuite.
C’était quand même mieux quand il était, certes, au gouvernement, mais dans un poste bien moins exposé.
Au moins, ils pouvaient se voir en secret, et développer leur drôle de relation, à l’abri des micros et caméras, et de l’intérêt de la presse people, à l’affût du moindre ragot.
Vous imaginez si était découverte la liaison secrète qu’entretenaient depuis plusieurs semaines Gaëtan et Jonathan... oh le scandale !
Tout était devenu plus compliqué quand Gaëtan était devenu, au cours de l’été, ministre de l’Education Nationale, mais ils arrivaient encore à se voir.
Mais là... Premier Ministre !!!
Jonathan ne pouvait s’empêcher d’en vouloir au président, qui, contre toute sagesse, avait propulsé Gaëtan à Matignon, si vite, si soudainement.
Il se disait que, décidément, cet homme, qu’il n’avait rencontré que deux fois, avec d’autres, jamais en tête à tête, et avec qui le courant n’était pas du tout passé, était un sacré pervers. Il n’arrivait pas à ressentir pour lui une estime et même un respect autres que ceux que l’on doit à la fonction.
Avec Gaëtan tout était différent. Avant que leur relation ne bascule dans quelque chose qui allait devenir compliqué à gérer, il avait été intéressé par la personnalité de ce jeune homme, perçu instinctivement comme faisant partie de la même catégorie que lui : celle des grands fauves politiques. Après tout ils ne sont pas si nombreux.
Et puis, il faut dire qu’il l’avait trouvé mignon... beau gosse... le sourire ravageur.
Jonathan, hétéro de base, était assez ouvert, plus que la majorité des membres de son mouvement, et (c’était son petit secret) il ne détestait pas, de temps en temps, coucher avec un mec. Ça lui faisait du bien, il ne le cherchait pas spécialement, mais, quand l’occasion se présentait, il ne disait pas non.
Lui aussi était plutôt beau mec d’ailleurs, même s’il avait les traits moins fins que Gaëtan, et un visage comme taillé à la serpe.
Mais il était grand, élancé, élégant, avait un sourire carnassier... et ravageur... (lui aussi...) et surtout un bagout, un culot, à renverser des montagnes (lui aussi...).
Il savait qu’il plaisait beaucoup aux femmes, même plus âgées, qui adoraient lui claquer la bise et faire des selfies avec lui (“ Monsieur selfies “, l’avait d’ailleurs surnommé Gaëtan publiquement, ce qui l’avait fait sourire).
Il plaisait aussi à quelques hommes... dont Gaëtan...
Mais il n’avait jamais eu de véritable relation avec un mec. Juste des baises sans lendemain, ou, à la limite, des plans cul qu’il revoyait régulièrement.
Il n’avait jamais été amoureux d’un mec, encore moins été en couple avec un mec.
Alors qu’il avait déjà été en couple avec trois filles, dont une des petites filles du fondateur historique de son mouvement, un homme pourtant qu’il n’aimait pas, et même qu’il détestait au fond de lui. C’était du coup compliqué de travailler aux côtés, et sous les ordres de sa fille...
En ce moment, Jonathan était célibataire, ou plutôt il était en couple avec la politique, et ça avait fait fuir la dernière jeune femme avec qui il était.
Elle avait aussi découvert son penchant secret pour les mecs de rencontre, et n’avait pas du tout apprécié. Elle l’avait quitté au début de l’automne.
Il avait durement encaissé le coup, mais en fait, s’était senti soulagé, et depuis appréciait sa liberté, même s’il n’était pas simple de faire des journées de 12 à 15 heures, et de rentrer seul chez soi, où, du coup, il restait le moins possible.
Et puis il y avait cette relation avec Gaëtan. Secrète, évidemment, intermittente, compliquée, mais importante pour lui.
Et que la nomination de Gaëtan à Matignon allait rendre plus que difficile. Impossible.
Ses pensées étaient donc bien éloignées de la politique, pendant qu’il patientait parmi les dorures de Matignon, dans l’antichambre du bureau du Premier Ministre.
Un homme que normalement il devrait se limiter à combattre politiquement.
Mais un homme qui était loin de le laisser indifférent.
Ce qui le mettait dans une position difficilement tenable.
Il appréhendait d’ailleurs ce rendez-vous, lancé officiellement par le nouveau Premier Ministre qui, dès son arrivée, avait souhaité rencontrer tous les chefs de parti.
C’était la première fois qu’ils devaient se rencontrer dans un cadre officiel, en dehors des plateaux de télévision.
Qu’allaient ils pouvoir se dire ? Qu’allait-il pouvoir lui dire ?
Il regarda sa montre une nouvelle fois, 9h46, il se sentait tendu, le battement de son coeur s’était même accéléré, il aurait carrément aimé être ailleurs.
Il respira un grand coup, ajusta sa cravate, ouvrit sa serviette, regarda son contenu, une note que ses équipes avaient préparée, qu’il devait remettre au Premier ministre, et qu’il se mit à relire.
Il était vraiment mal à l’aise, lui qui habituellement n’avait peur de rien.
Il était au milieu de la relecture de sa note, quand la porte s’ouvrit bruyamment.
L’huissier apparut, et claqua des talons.
- Monsieur le Premier Ministre…
A suivre
Chapitre 1
- Monsieur le Premier Ministre va vous recevoir. Si vous voulez bien patienter...
Un huissier en grand habit désigna un petit salon et, d’un geste, invita Jonathan à s’asseoir.
Ce n’était pas la première fois qu’il était reçu à Matignon, mais la première, par Gaëtan, qui venait d’être nommé il y a quelques jours.
Il lui avait envoyé un sms pour le féliciter. En termes officiels. Sur la ligne officielle.
Et un autre, sur leur ligne privée.
Il était en avance, comme d’habitude, mais le personnel de Matignon est poli, et ne l’a pas fait attendre sous la pluie glaciale de ce début janvier, mais à l’intérieur, et dans le salon privé qui jouxte le bureau du chef du gouvernement.
Jonathan est aussi un garçon poli et bien élevé, et il s’efforce d’entretenir des relations courtoises avec ses adversaires politiques. C’était le cas avec les deux prédécesseurs de Gaëtan, même si celui d’avant était quand même plus chaleureux que la dernière occupante des lieux, qui venait de se faire renvoyer comme une malpropre.
Ainsi va la politique, soupira Jonathan en regardant sa montre : 9h41, il avait rendez-vous à 45.
Il avait été surpris de la nomination de Gaëtan, que tout le monde présentait comme une “arme” dégainée par le président pour contrer son ascension.
34 ans, alors qu’il n’en avait que 28.
Le plus jeune Premier ministre de la République... que n’avait-on entendu cela...
Mais c’était aussi un beau cadeau empoisonné que venait de lui faire le président.
Il suffisait de penser à celui que Gaëtan venait de détrônait, qui, quarante ans après, occupait toujours un éminent poste dans la République, mais qui n’était jamais devenu président... il n’avait même jamais pu être candidat.
Au fond de lui, Jonathan espérait que le sort ne serait pas aussi cruel envers Gaëtan, lui qui rêvait depuis des mois de l’affronter, un jour, pas tout de suite, plus tard, au second tour d’une présidentielle...
Il était encore tout jeune et découvrait, en quelque sorte, la politique à haut niveau.
Mais tout était allé trop vite.
De son côté d’abord.
Du côté de Gaëtan ensuite.
C’était quand même mieux quand il était, certes, au gouvernement, mais dans un poste bien moins exposé.
Au moins, ils pouvaient se voir en secret, et développer leur drôle de relation, à l’abri des micros et caméras, et de l’intérêt de la presse people, à l’affût du moindre ragot.
Vous imaginez si était découverte la liaison secrète qu’entretenaient depuis plusieurs semaines Gaëtan et Jonathan... oh le scandale !
Tout était devenu plus compliqué quand Gaëtan était devenu, au cours de l’été, ministre de l’Education Nationale, mais ils arrivaient encore à se voir.
Mais là... Premier Ministre !!!
Jonathan ne pouvait s’empêcher d’en vouloir au président, qui, contre toute sagesse, avait propulsé Gaëtan à Matignon, si vite, si soudainement.
Il se disait que, décidément, cet homme, qu’il n’avait rencontré que deux fois, avec d’autres, jamais en tête à tête, et avec qui le courant n’était pas du tout passé, était un sacré pervers. Il n’arrivait pas à ressentir pour lui une estime et même un respect autres que ceux que l’on doit à la fonction.
Avec Gaëtan tout était différent. Avant que leur relation ne bascule dans quelque chose qui allait devenir compliqué à gérer, il avait été intéressé par la personnalité de ce jeune homme, perçu instinctivement comme faisant partie de la même catégorie que lui : celle des grands fauves politiques. Après tout ils ne sont pas si nombreux.
Et puis, il faut dire qu’il l’avait trouvé mignon... beau gosse... le sourire ravageur.
Jonathan, hétéro de base, était assez ouvert, plus que la majorité des membres de son mouvement, et (c’était son petit secret) il ne détestait pas, de temps en temps, coucher avec un mec. Ça lui faisait du bien, il ne le cherchait pas spécialement, mais, quand l’occasion se présentait, il ne disait pas non.
Lui aussi était plutôt beau mec d’ailleurs, même s’il avait les traits moins fins que Gaëtan, et un visage comme taillé à la serpe.
Mais il était grand, élancé, élégant, avait un sourire carnassier... et ravageur... (lui aussi...) et surtout un bagout, un culot, à renverser des montagnes (lui aussi...).
Il savait qu’il plaisait beaucoup aux femmes, même plus âgées, qui adoraient lui claquer la bise et faire des selfies avec lui (“ Monsieur selfies “, l’avait d’ailleurs surnommé Gaëtan publiquement, ce qui l’avait fait sourire).
Il plaisait aussi à quelques hommes... dont Gaëtan...
Mais il n’avait jamais eu de véritable relation avec un mec. Juste des baises sans lendemain, ou, à la limite, des plans cul qu’il revoyait régulièrement.
Il n’avait jamais été amoureux d’un mec, encore moins été en couple avec un mec.
Alors qu’il avait déjà été en couple avec trois filles, dont une des petites filles du fondateur historique de son mouvement, un homme pourtant qu’il n’aimait pas, et même qu’il détestait au fond de lui. C’était du coup compliqué de travailler aux côtés, et sous les ordres de sa fille...
En ce moment, Jonathan était célibataire, ou plutôt il était en couple avec la politique, et ça avait fait fuir la dernière jeune femme avec qui il était.
Elle avait aussi découvert son penchant secret pour les mecs de rencontre, et n’avait pas du tout apprécié. Elle l’avait quitté au début de l’automne.
Il avait durement encaissé le coup, mais en fait, s’était senti soulagé, et depuis appréciait sa liberté, même s’il n’était pas simple de faire des journées de 12 à 15 heures, et de rentrer seul chez soi, où, du coup, il restait le moins possible.
Et puis il y avait cette relation avec Gaëtan. Secrète, évidemment, intermittente, compliquée, mais importante pour lui.
Et que la nomination de Gaëtan à Matignon allait rendre plus que difficile. Impossible.
Ses pensées étaient donc bien éloignées de la politique, pendant qu’il patientait parmi les dorures de Matignon, dans l’antichambre du bureau du Premier Ministre.
Un homme que normalement il devrait se limiter à combattre politiquement.
Mais un homme qui était loin de le laisser indifférent.
Ce qui le mettait dans une position difficilement tenable.
Il appréhendait d’ailleurs ce rendez-vous, lancé officiellement par le nouveau Premier Ministre qui, dès son arrivée, avait souhaité rencontrer tous les chefs de parti.
C’était la première fois qu’ils devaient se rencontrer dans un cadre officiel, en dehors des plateaux de télévision.
Qu’allaient ils pouvoir se dire ? Qu’allait-il pouvoir lui dire ?
Il regarda sa montre une nouvelle fois, 9h46, il se sentait tendu, le battement de son coeur s’était même accéléré, il aurait carrément aimé être ailleurs.
Il respira un grand coup, ajusta sa cravate, ouvrit sa serviette, regarda son contenu, une note que ses équipes avaient préparée, qu’il devait remettre au Premier ministre, et qu’il se mit à relire.
Il était vraiment mal à l’aise, lui qui habituellement n’avait peur de rien.
Il était au milieu de la relecture de sa note, quand la porte s’ouvrit bruyamment.
L’huissier apparut, et claqua des talons.
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