Garçon ou fille ?

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Garçon ou fille ? Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Garçon ou fille ?
Garçon ou fille ?

Déjà petite, à la maternelle, je me posais des questions. La fillette que j’étais se sentait bien plus copine des garçons et de leurs jeux de castagne que des gourdes en contemplation de leurs poupées Barbie.

Alors quelques années plus tard, vous pensez bien que j’ai viré casaque et trouvé ma place au foot avec les mecs plutôt que de traîner avec les gonzesses à jouer les bimbettes Joe le taxi, Vanessa, etc.

En sus, chez les mecs, personne n’a contesté ma présence et j’étais arrière mais efficace et respectée. Jamais je n’ai hésité à flanquer un bon coup de latte au tibia d’un mec trop entreprenant. Sûr que j’étais respectée à ma juste valeur de vraie footballeuse.

Pour éviter les remarques, je portais chevelure de mec, courte, hirsute. Rien n’est plus con qu’une fille au foot avec les garçons en cheveux blonds longs et rubans bleus accroche cœur.
Et surtout, je serrais mes embryons de nichons dans un carcan de teeshirt trop petit comme corset de l’ancien temps. Pour les garder discrets, juste un peu carrure d’athlète larges poumons mais pas plus.

Pour tout vous dire, le meilleur de ma semaine étaient ces deux après-midi de foot au stade où j’étais moi-même, fille devenue un vrai mec.

Mais, comment vous dire, pas totalement pas vraiment.

J’étais très garçon, ça me plaisait bien. Mais je restais néanmoins fille et ça me plaisait aussi.
Peut-on comprendre cela ?

Mon bouquin préféré c’était Enid Blyton, le Club des Cinq. Je m’indentifiais totalement à Claude. Je ne sais pas si vous connaissez la saga du Club des Cinq mais dans cette histoire, la fille qui s’appelle Claude est exactement comme moi, c’est un garçon. Il y a Mike il y a François, ce sont les garçons, il y a Annie, c’est la fille, il y a Dagobert, c’est le chien. Et puis il y a moi, enfin Claude qui est une fille mais plus garçon que fille. Du moins dans sa tête. Comme moi. Très exactement comme moi.

En plus d’être un peu garçon et pas trop fille, j’étais rebelle. C’est à dire pas du tout conforme. Au collège je chopais des heures de colle et de retenue pour des tas de motifs inconvenants qui feraient de moi une anarchiste totale. Une insoumise comme dit Melanchon, le vieux con genre intello à lunettes qui cause à la télé.

Enfin la faute en était à cette histoire de genre un peu trouble.
Je pensais dans ma petite tête, avec l’IA et les processus informatiques, il n’y aura bientôt plus aucune ségrégation de genre. C’est sûr que les algorithmes sont neutres et seront non discriminants. Et le monde en sera changé.

Mais je me trompais. La fille-garçon, rebelle, insoumise, désobéissante qui ne rentrait pas dans la bonne case de règlementation sociale faisait tache en ce début de vingt et unième siècle.

Alors vous allez me dire, et côté cul ? Parce que c’est bien là que les choses de genre se décident. Et bien, étonnamment côté cul tout allait bien. Côté cul, le siècle avait fait sa mutation et tout le monde trouvait normal qu’il y ait des filles et des garçons et que tout cela se mélange dans l’ambiguïté la plus totale. Et moi je me sentais de ce côté-là parfaitement à ma place.

Gamine au collège, en pension, on cherchait des amitiés parfois très particulières. Le soir après le réfectoire et la douche, au dortoir, on se retrouvait entre copines pour un peu de tendresse dans les lits étroits, comme qui dirait étudiés pour les promiscuités.

Et bien oui, moi aussi, comme toutes mes copines j’ai dormi enlacée avec mon amie de cœur et on s’est serrées et aimées et je n’en n’ai aujourd’hui aucune honte aucun regret. A coup sûr aucun remord.
Mon amie aimait à mettre sa main sur mon abricot. Comme une coque sur mes chairs finement velues.
Moi j’étais étonnée que la tendre chaleur de sa paume déclenche autant de sécrétions juteuses qui me gênaient, s’écoulant sur ses doigts. Mais c’était bon et chaud et je me blotissais contre elle et on était bien toutes les deux.

Cette époque de mon adolescence a été parfaitement normale et je n’ai pas ressenti la moindre différence de genre entre mes copines filles et moi fille un peu garçon.

C’est plus tard dans ma vie que le problème est venu.
Enfin problème, le mot est peut être un peu fort, inapproprié…

Mes premiers garçons m’intéressaient surtout de morphologie. Moi je n’avais pas de frère et donc ce qui m’obnubilait dans mes pensées interlopes, c’était la quique, la bite quoi. Je voulais voir toucher sentir goûter. Mes cinq sens étaient tous tendus vers cette connaissance de l’inconnu. Surtout sentir la consistance. C’était ça mon truc, savoir la consistance. Et puis aussi le mystère de la métamorphose du grandissement.

Sacré étonnement que cette chose petite puisse devenir si grande.

Enfin, je l’avoue, c’était mon truc ça à moi que de toucher une petite bite et de la voir se transformer en grande quique. Magique. Un rêve de petite fille.
J’y pensais la nuit et mouillais abondamment de ces effleurements de tige molle qui se tendait et prenait brusquement ampleur sous la main innocente de la copine, moi.
Copine, déjà le mot me plaisait… C’est vous dire.

Alors, j’en ai passé des mecs des garçons. Tous pareils dans ma main. Tous fabuleux.
J’ai tout compris de la vie en quelques années, du Brevet au Bacalaureat. Les années de mes quinze ans. Mes belles années.

J’ai un peu oublié dans ces temps-là mes amies de cœur mes amies intimes mes meilleures amies. Mes amies.

Mais on n’oublie jamais sa jeunesse. Ses moments de fille avec des filles.
On sait que destin sera de famille de vie matrimoniale avec un aimé sur le ventre lourd chaque soir et la gicle au fond de soi, chaude.
On sait cela.
Et que ce sera la vie. La vraie vie.
Et les mouflets en suivant. Nombreux.

Un jour, au tennis au golf au bridge on rencontre un quelqu’un une fille grande svelte souriante qui vous dit des choses qu’on comprend.
Alors revient clair le temps des roses.

Les avis des lecteurs

Une histoire bien sympathique, bien amenée, bien tournée, qui le rappelle quelque chose.
Ah oui ça y est ! Ça me revient



Texte coquin : Garçon ou fille ?
Histoire sexe : Une rose rouge
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