Grands moments de solitude (5)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-10-2018 dans la catégorie Plus on est
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Grands moments de solitude (5)
Le lendemain, le sable avait séché. Et on s’est fait une orgie de soleil, de mer et d’huîtres.
– Qu’est-ce qu’on est bien !
Ah, ça, elle pouvait le dire, Pauline.
– Et ça passe nickel, en plus, tous les quatre.
– Il y a pas de raison.
D’autant mieux qu’évoquer ces souvenirs, là, comme on le faisait, ça créait un climat vraiment très très complice, elle trouvait, elle, Chloé. Pas nous ?
– Si ! Si ! Bien sûr !
Et elle se posait une question. Parce que là, c’était toujours avec des inconnus qu’on s’était trouvés dans ce genre de situation. Mais avec des gens qu’on connaissait ? Ça nous était jamais arrivé avec des gens qu’on connaissait ?
– Si, moi !
– Toi, Océane ?
– Et à la fac, en plus !
– À la fac ? Oh, faut que tu nous racontes ça ! Faut absolument que tu nous racontes ça !
Julien a proposé.
– Ce soir alors ! À l’intérieur. Et à poil ! Comme moi, hier. Il y a pas de raison.
Elles ont fait chorus. C’était vrai, ça ! Il y avait pas de raison.
* **
Je me suis déshabillée, assise au bord du lit.
– Allez, vas-y ! On t’écoute…Chloé s’est confortablement installée à mes côtés. En compagnie de Julien, sur les cuisses duquel elle a posé sa tête. Comme la veille.
Et j’ai commencé.
– C’était en mai dernier. Je venais de rencontrer Dimitri. Ça a pas duré très longtemps tous les deux, mais bon, c’est une autre question. Et donc, un soir, ce qui n’était pas du tout prémédité, je me suis retrouvée chez lui. Sans affaires de rechange. On a fait les fous. On a chahuté. Et, par jeu, il m’a arraché la culotte avec les dents. En lambeaux il me l’a mise. Irrécupérable. Et donc, pas d’autre solution, le lendemain matin, que de m’en passer. Et de filer à la fac comme ça. D’un côté, j’avais mon sac, plein comme il est pas permis et, de l’autre, cinq ou six bouquins achetés la veille que j’avais, pour les maintenir ensemble, entourés d’une sangle. Je traversais tranquillement le campus quand il y a eu brusquement une bourrasque d’orage. D’une intensité et d’une violence inouïe. On était en mai. Je portais une robe légère sous laquelle le vent s’est engouffré. Une robe qui a claqué comme un drapeau. Qui s’est soulevée. Relevée haut. Jusque sur les hanches. Devant. Derrière. J’ai lutté pour la rabattre, comme j’ai pu, tant que j’ai pu. Maladroitement et sans succès, encombrée que j’étais de mon sac et de mes bouquins. J’aurais dû les lâcher, mais je m’accrochais à eux, au contraire, comme à une bouée. Et ce coup de vent qui durait, mais qui durait ! Qui a tout de même fini, à mon grand soulagement, par retomber. Ma robe aussi… Est-ce qu’on avait vu ? Un petit coup d’œil autour de moi. Derrière moi. Aussi discret que possible. On avait vu, oui. Deux types, sur la droite, que je ne connaissais pas, hilares. Un autre, un peu plus loin, qui me couvait d’un regard stupéfait. Et puis… Et puis surtout, il y en avait quelqu’un qui m’attendait derrière la porte du hall, qui me l’a tenue, avec un grand sourire. Quelqu’un qui avait allègrement profité du spectacle, de face, lui. Et de tout près. Parce que j’en étais à quoi ? Deux mètres de la porte quand c’était arrivé.
– C’était qui ?
– Domingo…– Domingo ? Le prof de littérature moderne ? Oh, la la ! Ma pauvre…– Je te le fais pas dire. Domingo, oui. Qui m’a gratifiée d’un… « Tsss… tsss… tsss… » appuyé en me menaçant du doigt. Je suis passée devant lui le plus vite possible. Écarlate. Heureusement que c’était la fin de l’année. Parce que ses deux derniers cours, je les ai allègrement séchés. Seulement il faut croire que je jouais singulièrement de malchance : à l’examen, à l’oral, comme par hasard, c’est sur lui que je suis tombée.
Pauline a compati.
– Décidément !
– Et vous savez sur quoi il m’a interrogée ? « Le vent » de Claude Simon.
– On peut pas dire qu’il ait pas le sens de l’à-propos.
– Et il s’en est donné à cœur joie. Tout en allusions et en sous-entendus. J’étais complètement déstabilisée. Incapable d’aligner trois mots.
– Il t’a mis combien au final ?
– Quatorze. Mais je me demande encore ce qu’il a bien pu noter. J’étais muette comme une carpe.
– C’est clair comme de l’eau de roche ce qu’il a noté. Non, mais franchement, c’est vraiment tous les mêmes, les mecs, hein ! Tous !
Ah, ça, c’est pas Chloé qu’allait la contredire.
– Parce que le Julien, là, ça fait un quart d’heure qu’il débande pas à écouter Océane raconter ses aventures.
– À moins que ce soit de t’avoir là, sur ses cuisses, avec la bouche tout près de son truc.
– Ou les deux.
Pauline a suggéré.
– Oui, ben moi, à ta place, je me poserais pas tant de questions. J’en profiterais…– Faudrait pas me le dire deux fois.
– Moi, à ta place, j’en profiterais.
Il était pas contre, Julien. Pas contre du tout. Au contraire.
– Si c’est comme hier !
– Comme hier ? Ben, voyons ! Non, mais c’est qu’il y prendrait par habitude, lui, qu’on s’occupe tant et plus de sa queue. Mais notre plaisir à nous, il en a rien à foutre.
– Hein ? Ah, mais non ! Ah, mais non ! Pas du tout !
– Eh bien, prouve-le alors !
Il ne se l’est pas fait dire deux fois. Il l’a attirée contre lui. Il a glissé une main sous son tee shirt. Qui y a longuement moutonné. L’autre est descendue, s’est faufilée entre ses cuisses qui se sont ouvertes toutes grandes. Chloé a jeté les bras autour de son cou, a cherché ses lèvres. Elles se sont jointes tandis qu’il fourrageait dans sa culotte de maillot de bain. Il la lui a descendue. À mi-cuisses. Ses doigts l’ont lissée, se sont faits plus précis, se sont emparés de son petit bouton.
Une main est venue se poser sur mon genou. Celle de Pauline.
– J’aime trop ça, te regarder les regarder. Non, mais comment tu les bouffes des yeux ! Comment ça t’excite !
Je n’ai pas répondu. On a échangé un sourire et je suis retournée à ma contemplation.
Ses doigts ont doucement couru, le long de ma cuisse, jusqu’au pli de l’aine. Ont lentement poursuivi leur progression, se sont aventurés plus loin.
Elle a constaté.
– Tu es trempée !
Et porté ses doigts à ses lèvres.
– Tu as bon goût.
Elle s’est longuement et voluptueusement savouré, l’un après l’autre, l’index et le majeur.
– Vraiment très bon goût.
À côté, Chloé donnait en soupirant, par intermittence, de grands coups de bassin contre le bas-ventre de Julien.
– Oh, viens maintenant, viens ! J’en peux plus…Elle l’a reçu dans un grand râle de béatitude. Et ils se sont frénétiquement élancés à la poursuite de leur plaisir.
Pauline a posé sa tête sur mon épaule et est retournée me chercher en bas. Elle m’a polie, elle m’a fouillée, elle m’a habitée. Elle m’a fait perdre la tête. Elle m’a rendue folle.
J’ai clamé mon plaisir en même temps que Chloé. Toutes les deux. Éperdument.
– Qu’est-ce qu’on est bien !
Ah, ça, elle pouvait le dire, Pauline.
– Et ça passe nickel, en plus, tous les quatre.
– Il y a pas de raison.
D’autant mieux qu’évoquer ces souvenirs, là, comme on le faisait, ça créait un climat vraiment très très complice, elle trouvait, elle, Chloé. Pas nous ?
– Si ! Si ! Bien sûr !
Et elle se posait une question. Parce que là, c’était toujours avec des inconnus qu’on s’était trouvés dans ce genre de situation. Mais avec des gens qu’on connaissait ? Ça nous était jamais arrivé avec des gens qu’on connaissait ?
– Si, moi !
– Toi, Océane ?
– Et à la fac, en plus !
– À la fac ? Oh, faut que tu nous racontes ça ! Faut absolument que tu nous racontes ça !
Julien a proposé.
– Ce soir alors ! À l’intérieur. Et à poil ! Comme moi, hier. Il y a pas de raison.
Elles ont fait chorus. C’était vrai, ça ! Il y avait pas de raison.
* **
Je me suis déshabillée, assise au bord du lit.
– Allez, vas-y ! On t’écoute…Chloé s’est confortablement installée à mes côtés. En compagnie de Julien, sur les cuisses duquel elle a posé sa tête. Comme la veille.
Et j’ai commencé.
– C’était en mai dernier. Je venais de rencontrer Dimitri. Ça a pas duré très longtemps tous les deux, mais bon, c’est une autre question. Et donc, un soir, ce qui n’était pas du tout prémédité, je me suis retrouvée chez lui. Sans affaires de rechange. On a fait les fous. On a chahuté. Et, par jeu, il m’a arraché la culotte avec les dents. En lambeaux il me l’a mise. Irrécupérable. Et donc, pas d’autre solution, le lendemain matin, que de m’en passer. Et de filer à la fac comme ça. D’un côté, j’avais mon sac, plein comme il est pas permis et, de l’autre, cinq ou six bouquins achetés la veille que j’avais, pour les maintenir ensemble, entourés d’une sangle. Je traversais tranquillement le campus quand il y a eu brusquement une bourrasque d’orage. D’une intensité et d’une violence inouïe. On était en mai. Je portais une robe légère sous laquelle le vent s’est engouffré. Une robe qui a claqué comme un drapeau. Qui s’est soulevée. Relevée haut. Jusque sur les hanches. Devant. Derrière. J’ai lutté pour la rabattre, comme j’ai pu, tant que j’ai pu. Maladroitement et sans succès, encombrée que j’étais de mon sac et de mes bouquins. J’aurais dû les lâcher, mais je m’accrochais à eux, au contraire, comme à une bouée. Et ce coup de vent qui durait, mais qui durait ! Qui a tout de même fini, à mon grand soulagement, par retomber. Ma robe aussi… Est-ce qu’on avait vu ? Un petit coup d’œil autour de moi. Derrière moi. Aussi discret que possible. On avait vu, oui. Deux types, sur la droite, que je ne connaissais pas, hilares. Un autre, un peu plus loin, qui me couvait d’un regard stupéfait. Et puis… Et puis surtout, il y en avait quelqu’un qui m’attendait derrière la porte du hall, qui me l’a tenue, avec un grand sourire. Quelqu’un qui avait allègrement profité du spectacle, de face, lui. Et de tout près. Parce que j’en étais à quoi ? Deux mètres de la porte quand c’était arrivé.
– C’était qui ?
– Domingo…– Domingo ? Le prof de littérature moderne ? Oh, la la ! Ma pauvre…– Je te le fais pas dire. Domingo, oui. Qui m’a gratifiée d’un… « Tsss… tsss… tsss… » appuyé en me menaçant du doigt. Je suis passée devant lui le plus vite possible. Écarlate. Heureusement que c’était la fin de l’année. Parce que ses deux derniers cours, je les ai allègrement séchés. Seulement il faut croire que je jouais singulièrement de malchance : à l’examen, à l’oral, comme par hasard, c’est sur lui que je suis tombée.
Pauline a compati.
– Décidément !
– Et vous savez sur quoi il m’a interrogée ? « Le vent » de Claude Simon.
– On peut pas dire qu’il ait pas le sens de l’à-propos.
– Et il s’en est donné à cœur joie. Tout en allusions et en sous-entendus. J’étais complètement déstabilisée. Incapable d’aligner trois mots.
– Il t’a mis combien au final ?
– Quatorze. Mais je me demande encore ce qu’il a bien pu noter. J’étais muette comme une carpe.
– C’est clair comme de l’eau de roche ce qu’il a noté. Non, mais franchement, c’est vraiment tous les mêmes, les mecs, hein ! Tous !
Ah, ça, c’est pas Chloé qu’allait la contredire.
– Parce que le Julien, là, ça fait un quart d’heure qu’il débande pas à écouter Océane raconter ses aventures.
– À moins que ce soit de t’avoir là, sur ses cuisses, avec la bouche tout près de son truc.
– Ou les deux.
Pauline a suggéré.
– Oui, ben moi, à ta place, je me poserais pas tant de questions. J’en profiterais…– Faudrait pas me le dire deux fois.
– Moi, à ta place, j’en profiterais.
Il était pas contre, Julien. Pas contre du tout. Au contraire.
– Si c’est comme hier !
– Comme hier ? Ben, voyons ! Non, mais c’est qu’il y prendrait par habitude, lui, qu’on s’occupe tant et plus de sa queue. Mais notre plaisir à nous, il en a rien à foutre.
– Hein ? Ah, mais non ! Ah, mais non ! Pas du tout !
– Eh bien, prouve-le alors !
Il ne se l’est pas fait dire deux fois. Il l’a attirée contre lui. Il a glissé une main sous son tee shirt. Qui y a longuement moutonné. L’autre est descendue, s’est faufilée entre ses cuisses qui se sont ouvertes toutes grandes. Chloé a jeté les bras autour de son cou, a cherché ses lèvres. Elles se sont jointes tandis qu’il fourrageait dans sa culotte de maillot de bain. Il la lui a descendue. À mi-cuisses. Ses doigts l’ont lissée, se sont faits plus précis, se sont emparés de son petit bouton.
Une main est venue se poser sur mon genou. Celle de Pauline.
– J’aime trop ça, te regarder les regarder. Non, mais comment tu les bouffes des yeux ! Comment ça t’excite !
Je n’ai pas répondu. On a échangé un sourire et je suis retournée à ma contemplation.
Ses doigts ont doucement couru, le long de ma cuisse, jusqu’au pli de l’aine. Ont lentement poursuivi leur progression, se sont aventurés plus loin.
Elle a constaté.
– Tu es trempée !
Et porté ses doigts à ses lèvres.
– Tu as bon goût.
Elle s’est longuement et voluptueusement savouré, l’un après l’autre, l’index et le majeur.
– Vraiment très bon goût.
À côté, Chloé donnait en soupirant, par intermittence, de grands coups de bassin contre le bas-ventre de Julien.
– Oh, viens maintenant, viens ! J’en peux plus…Elle l’a reçu dans un grand râle de béatitude. Et ils se sont frénétiquement élancés à la poursuite de leur plaisir.
Pauline a posé sa tête sur mon épaule et est retournée me chercher en bas. Elle m’a polie, elle m’a fouillée, elle m’a habitée. Elle m’a fait perdre la tête. Elle m’a rendue folle.
J’ai clamé mon plaisir en même temps que Chloé. Toutes les deux. Éperdument.
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