Hébergement d'urgence (7)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 180 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Exorium ont reçu un total de 599 095 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-11-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 5 800 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Hébergement d'urgence (7)
– Ah, ça y est quand même !
Je me douchais, dans la baignoire, tandis qu’elle se maquillait, en petite culotte et soutien-gorge blancs, devant la glace au-dessus du lavabo.
– Jamais il le fera, je me disais. Jamais il se foutra à poil. Heureusement qu’il y a eu l’autre soir, avec Baptiste, qu’a tout changé, parce que sinon on y serait encore. Comment vous étiez trop drôle, n’empêche, à pas vouloir que je vous voie ! À tout compliquer pour que ça arrive pas. J’en rigolais toute seule à l’intérieur, en vous regardant faire. Et je me demandais… Je me posais des tas de questions. C’est pourquoi qu’il réagit comme ça ? Parce que ça le chiffonne, à son âge, de se montrer tout nu devant une gamine de vingt ans ? Parce qu’il en a une toute petite ? Parce qu’il sait qu’il va pas pouvoir s’empêcher de bander et qu’il en a honte ? Plein de trucs, ça pouvait être. Sans que je parvienne à décider vraiment . Et puis ce que je me demandais aussi, c’était comment vous l’aviez fichue. Ben, oui, attendez ! On est curieuses, nous, les filles. Et celles qui disent que ça les intéresse pas, souvent elles y sont accros dix fois plus que les autres. Je pourrais vous en raconter là-dessus. Plein. Bon, mais bref, passons ! En attendant, il y en a pas deux rigoureusement pareilles, des queues. Si, c’est vrai, hein ! C’est d’ailleurs ce qui fait tout l’intérêt de la chose.
Elle a réenfourné tout son matériel de maquillage dans sa trousse.
– Ce qu’il y a de bien avec la vôtre – j’ai examiné tout ça de près, mine de rien, l’autre soir, faut pas croire –, c’est qu’elles sont très détachées, les roubignettes. Pas trop près du reste. J’aime mieux. Ça les met plus en valeur. Surtout que c’est mon truc, ça, les roubignettes. Et ce qu’il y a de bien aussi chez vous, c’est que la tête de la queue, elle est pas trop plantureuse. Pas trop globuleuse. Ça manque d’harmonie souvent sinon, moi, j’trouve ! Mais enfin, c’est mon opinion, hein !
Elle s’est donné un dernier coup d’œil dans la glace, s’est retournée, approchée. Elle m’a longuement et tranquillement fixé en bas.
Et elle a constaté :– Ça y est, il bande ! Mais ça, j’en étais sûre…
* **
– Je suis nature, hein ?
– Ah, ça, il y a pas photo.
On n’avait pas encore ouvert. On refaisait la vitrine, avant, dans des tons feuilles d’automne, en harmonie avec les nouvelles collections.
– Ça vous gêne pas, au moins que je sois comme ça ? Nature…– Pas du tout, non. Au contraire.
– Ah, ben je peux continuer alors…Elle a repoussé un mannequin sur le côté.
– Et ça tombe bien, parce que je voulais vous demander quelque chose…L’a remplacé par un autre.
– Vous avez déjà fait des trucs avec des mecs ?
– T’es bien curieuse…– J’ai jamais prétendu le contraire.
Qu’elle a habillé de pied en cape.
– Vous dites rien. Vous voulez pas répondre ?
– Ça m’est arrivé, si !
– Ah, je me disais aussi… Eh bien, racontez, quoi ! C’était avec qui ?
– Un ami, il y a une dizaine d’années. C’était le fantasme de sa femme que de voir son mari avec un autre homme. J’ai accepté de leur rendre ce menu service.
– Ben, voyons ! Et alors ?
– Ça a effectivement mis sa femme dans tous ses états.
– Elle, d’accord ! Mais vous ?
– C’était pas désagréable.
– Non, mais écoutez-le, lui ! « C’était pas désagréable », avec son petit air de sainte-nitouche, là. Vous avez pris votre pied ou pas ?
– Oui.
– Quelle taille, le pied ? Trente-six ou quarante-cinq ?
– Un bon quarante-trois.
– Et vous y avez jamais remis le nez ?
– L’occasion ne s’est pas présentée.
– Ça se suscite les occasions quand on veut.
– Mais pourquoi tu me poses toutes ces questions ?
– Parce que Baptiste, il veut venir avec un copain, le prochain coup. Un type super, à ce qu’il paraît. Pour qu’on fasse ça à trois. Moi, a priori, j’ai rien contre. À condition évidemment que le mec, il soit canon. Et, surtout, opérationnel. Ça vous choque ?
– Pas le moins du monde.
– C’est super, comme plan, ça, pour une nana. Parce que, pendant qu’il y en a un qui recharge les accus, il y a l’autre qu’assure. Et inversement. Cela étant, j’ai bien l’impression que vous êtes dans le collimateur, vous !
– Moi ! Comment ça ?
– Ben, si j’ai bien compris, son copain, il aime autant les garçons que les filles, si c’est pas plus. Et, du coup, Baptiste, il crève d’envie de vous voir à l’œuvre avec. Bon, mais moi, je vous ai rien dit, hein !
* **
Elle n’était plus en noir, la fille, cette fois-ci, mais en vert. Elle a jeté un rapide coup d’œil sur Coralie, occupée avec deux clientes infectes à l’autre bout du magasin, là-bas, et elle est venue droit sur moi, à la caisse.
– Vous auriez pas besoin d’une deuxième vendeuse, par hasard ?
Ben non, non ! Une me suffisait.
– Dommage ! Parce que c’est pas tous les patrons qui laissent leurs employées s’envoyer en l’air, pendant les heures de boulot, dans les cabines d’essayage.
Elle ne m’a pas laissé le temps de lui répondre quoi que ce soit. Elle s’est faufilée entre les portants.
– Je jette un œil…A fait sa réapparition, un peu plus tard, avec un petit haut rose sur le bras.
– Je peux essayer ?
Dans la cabine juste en face de la caisse, dont elle n’a pas pris la peine de tirer le rideau. Elle a retiré son pull. De profil. Elle n’avait rien en dessous.
Coralie est revenue, excédée.
– Le mètre… Il est où, le mètre ?
A ouvert un tiroir… Un autre.
– Elles vont me rendre folle, ces deux cinglées, folle !
Elle a relevé la tête, vu la fille dans la cabine, marmonné entre ses dents– Non, mais ça va, tranquille, l’autre !
Et elle a filé, en toute hâte, vers ses deux casses-pieds.
« L’autre » s’est longuement examinée dans la glace, s’est ajustée, réajustée. A fait quelques pas dans ma direction.
– Qu’est-ce vous en pensez ? Il me va, non ?
– À la perfection.
– Oui. Je crois aussi. Je vais le prendre.
Et elle est retournée se changer. De face, cette fois. Tranquillement. En prenant tout son temps. Et en me laissant, à moi, celui de contempler tout à loisir deux petites merveilles de seins en poires délicieusement bronzés.
Elle a repris sa carte bleue.
– Merci.
Paru hésiter.
– Vous êtes sûr que vous avez besoin de personne ?
– Certain.
– Si jamais vous changez d’avis, pensez à moi. Je repasserai n’importe comment.
Je me douchais, dans la baignoire, tandis qu’elle se maquillait, en petite culotte et soutien-gorge blancs, devant la glace au-dessus du lavabo.
– Jamais il le fera, je me disais. Jamais il se foutra à poil. Heureusement qu’il y a eu l’autre soir, avec Baptiste, qu’a tout changé, parce que sinon on y serait encore. Comment vous étiez trop drôle, n’empêche, à pas vouloir que je vous voie ! À tout compliquer pour que ça arrive pas. J’en rigolais toute seule à l’intérieur, en vous regardant faire. Et je me demandais… Je me posais des tas de questions. C’est pourquoi qu’il réagit comme ça ? Parce que ça le chiffonne, à son âge, de se montrer tout nu devant une gamine de vingt ans ? Parce qu’il en a une toute petite ? Parce qu’il sait qu’il va pas pouvoir s’empêcher de bander et qu’il en a honte ? Plein de trucs, ça pouvait être. Sans que je parvienne à décider vraiment . Et puis ce que je me demandais aussi, c’était comment vous l’aviez fichue. Ben, oui, attendez ! On est curieuses, nous, les filles. Et celles qui disent que ça les intéresse pas, souvent elles y sont accros dix fois plus que les autres. Je pourrais vous en raconter là-dessus. Plein. Bon, mais bref, passons ! En attendant, il y en a pas deux rigoureusement pareilles, des queues. Si, c’est vrai, hein ! C’est d’ailleurs ce qui fait tout l’intérêt de la chose.
Elle a réenfourné tout son matériel de maquillage dans sa trousse.
– Ce qu’il y a de bien avec la vôtre – j’ai examiné tout ça de près, mine de rien, l’autre soir, faut pas croire –, c’est qu’elles sont très détachées, les roubignettes. Pas trop près du reste. J’aime mieux. Ça les met plus en valeur. Surtout que c’est mon truc, ça, les roubignettes. Et ce qu’il y a de bien aussi chez vous, c’est que la tête de la queue, elle est pas trop plantureuse. Pas trop globuleuse. Ça manque d’harmonie souvent sinon, moi, j’trouve ! Mais enfin, c’est mon opinion, hein !
Elle s’est donné un dernier coup d’œil dans la glace, s’est retournée, approchée. Elle m’a longuement et tranquillement fixé en bas.
Et elle a constaté :– Ça y est, il bande ! Mais ça, j’en étais sûre…
* **
– Je suis nature, hein ?
– Ah, ça, il y a pas photo.
On n’avait pas encore ouvert. On refaisait la vitrine, avant, dans des tons feuilles d’automne, en harmonie avec les nouvelles collections.
– Ça vous gêne pas, au moins que je sois comme ça ? Nature…– Pas du tout, non. Au contraire.
– Ah, ben je peux continuer alors…Elle a repoussé un mannequin sur le côté.
– Et ça tombe bien, parce que je voulais vous demander quelque chose…L’a remplacé par un autre.
– Vous avez déjà fait des trucs avec des mecs ?
– T’es bien curieuse…– J’ai jamais prétendu le contraire.
Qu’elle a habillé de pied en cape.
– Vous dites rien. Vous voulez pas répondre ?
– Ça m’est arrivé, si !
– Ah, je me disais aussi… Eh bien, racontez, quoi ! C’était avec qui ?
– Un ami, il y a une dizaine d’années. C’était le fantasme de sa femme que de voir son mari avec un autre homme. J’ai accepté de leur rendre ce menu service.
– Ben, voyons ! Et alors ?
– Ça a effectivement mis sa femme dans tous ses états.
– Elle, d’accord ! Mais vous ?
– C’était pas désagréable.
– Non, mais écoutez-le, lui ! « C’était pas désagréable », avec son petit air de sainte-nitouche, là. Vous avez pris votre pied ou pas ?
– Oui.
– Quelle taille, le pied ? Trente-six ou quarante-cinq ?
– Un bon quarante-trois.
– Et vous y avez jamais remis le nez ?
– L’occasion ne s’est pas présentée.
– Ça se suscite les occasions quand on veut.
– Mais pourquoi tu me poses toutes ces questions ?
– Parce que Baptiste, il veut venir avec un copain, le prochain coup. Un type super, à ce qu’il paraît. Pour qu’on fasse ça à trois. Moi, a priori, j’ai rien contre. À condition évidemment que le mec, il soit canon. Et, surtout, opérationnel. Ça vous choque ?
– Pas le moins du monde.
– C’est super, comme plan, ça, pour une nana. Parce que, pendant qu’il y en a un qui recharge les accus, il y a l’autre qu’assure. Et inversement. Cela étant, j’ai bien l’impression que vous êtes dans le collimateur, vous !
– Moi ! Comment ça ?
– Ben, si j’ai bien compris, son copain, il aime autant les garçons que les filles, si c’est pas plus. Et, du coup, Baptiste, il crève d’envie de vous voir à l’œuvre avec. Bon, mais moi, je vous ai rien dit, hein !
* **
Elle n’était plus en noir, la fille, cette fois-ci, mais en vert. Elle a jeté un rapide coup d’œil sur Coralie, occupée avec deux clientes infectes à l’autre bout du magasin, là-bas, et elle est venue droit sur moi, à la caisse.
– Vous auriez pas besoin d’une deuxième vendeuse, par hasard ?
Ben non, non ! Une me suffisait.
– Dommage ! Parce que c’est pas tous les patrons qui laissent leurs employées s’envoyer en l’air, pendant les heures de boulot, dans les cabines d’essayage.
Elle ne m’a pas laissé le temps de lui répondre quoi que ce soit. Elle s’est faufilée entre les portants.
– Je jette un œil…A fait sa réapparition, un peu plus tard, avec un petit haut rose sur le bras.
– Je peux essayer ?
Dans la cabine juste en face de la caisse, dont elle n’a pas pris la peine de tirer le rideau. Elle a retiré son pull. De profil. Elle n’avait rien en dessous.
Coralie est revenue, excédée.
– Le mètre… Il est où, le mètre ?
A ouvert un tiroir… Un autre.
– Elles vont me rendre folle, ces deux cinglées, folle !
Elle a relevé la tête, vu la fille dans la cabine, marmonné entre ses dents– Non, mais ça va, tranquille, l’autre !
Et elle a filé, en toute hâte, vers ses deux casses-pieds.
« L’autre » s’est longuement examinée dans la glace, s’est ajustée, réajustée. A fait quelques pas dans ma direction.
– Qu’est-ce vous en pensez ? Il me va, non ?
– À la perfection.
– Oui. Je crois aussi. Je vais le prendre.
Et elle est retournée se changer. De face, cette fois. Tranquillement. En prenant tout son temps. Et en me laissant, à moi, celui de contempler tout à loisir deux petites merveilles de seins en poires délicieusement bronzés.
Elle a repris sa carte bleue.
– Merci.
Paru hésiter.
– Vous êtes sûr que vous avez besoin de personne ?
– Certain.
– Si jamais vous changez d’avis, pensez à moi. Je repasserai n’importe comment.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Exorium
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...