Histoire des libertines (115) : Alice Ozy, comédienne et courtisane.
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-10-2024 dans la catégorie A dormir debout
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Histoire des libertines (115) : Alice Ozy, comédienne et courtisane.
Dans la série de chroniques consacrées aux grandes horizontales, voici Alice Ozy (1820-1893), dont la carrière de comédienne et de courtisane s’étale sur une bonne partie du XIXe siècle.
Alice Ozy (de son vrai nom Julie Pilloy), est surtout connue aujourd'hui pour avoir été la maîtresse du duc d'Aumale, de Charles Hugo, pour avoir servi de modèle à Chassériau et pour avoir inspiré des vers à Théophile Gautier et à Théodore de Banville. Elle eut une carrière honorable sur les scènes parisiennes, entre 1842 et 1855, et notamment au théâtre des Variétés.
L’écrivain et Académicien Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963) parla d’elle comme une « Aspasie moderne ».
Au sujet d’Aspasie de Milet et des hétaïres de la Grèce ancienne, je renvoie au texte publié sur HDS le 19 août 2017 : « Histoire des libertines (2) : Le temps des hétaïres. »
UNE ENFANCE CHAOTIQUE
Alice Ozy est la fille de Jean Baptiste Pilloy, fabricant et négociant en bijoux et joaillerie et de l’actrice Charlotte Ozi. Peu après sa naissance, ses parents se séparent. Son père n’a jamais versé la pension alimentaire qu’il devait légalement pour l’entretien de sa fille.
Mise en nourrice à Belleville dans sa prime enfance, elle suit sa mère dans des tournées en province. Placée en apprentissage dans l’atelier de broderie de la maison Cariat, elle quitte cet emploi alors qu’elle a à peine douze ans, après avoir subi les assauts inconvenants du patron. Elle part pour Lyon, chez la sœur de sa mère, pour retrouver un autre atelier de broderie. Après trois années à Lyon, où son charme ne laisse pas indifférents les clients et les passants, elle revient à Paris. Elle comprend vite être une gêne pour sa mère. Aussi s’installe-t-elle dans une petite chambre du « haut de Belleville », dans la maison de sa nourrice.
DE LA COMEDIENNE A LA FEMME D’AFFAIRES
Sa rencontre, à seize ans, avec le comédien Louis Brindeau (1814-1882) sera décisive. Celui-ci convainc celle qui est devenue sa maitresse de devenir comédienne et lui obtient de petits rôles. Au patronyme de sa mère, elle ajoute un prénom « qui sonne bien » et devient « Alice Ozy ».
Continuant de travailler avec Brindeau, elle fait des apparitions sur la scène de la salle Chantereine, en octobre 1839, aux côtés de Bernard-Léon (1785-1858), dramaturge et directeur de théâtre.
Après un échec à l’Opéra, elle débute en 1840 sur la scène des Variétés. Le public et la critique lui font un bon accueil. Ces années sont la plus belle époque de sa carrière de comédienne.
Au début 1841, elle devient la maitresse du baron Bazancourt (1811-1865), mais elle a des soupirants au Café de Paris et de Tortoni. Lors de son aventure avec Bazancourt, elle accorde également ses faveurs un jeune aristocrate polonais Wieloposki, qui convient, avec Bazancourt, qu’« il serait courtois de se partager la Belle », convention qui dure peu de temps puisque Wieloposki meurt jeune, après avoir gagné, durant son séjour en France, une somme de 140 000 ou 150 000 francs au whist, dont il lui lègue 70.000 à 80.000 francs, ce qui forme l’origine de sa fortune !
Les journaux insinuent de plus en plus qu’Alice ne doit son succès qu’à son physique. Après la Révolution de février 1848, elle quitte quelques mois la France pour l’Angleterre. Elle reprendra une carrière de comédienne, qui va rapidement décliner dans les premières années du Second empire.
Le 6 juillet 1855, le rideau tombe pour la dernière fois. Le 20 juillet 1855, elle quitte la Comédie, renonçant au théâtre, au boulevard, pour redevenir Julie Pilloy et s’installer dans sa maison d’Enghien. Julie Pilloy devient une femme d’affaires. Disposant de liquidités et placements importants, sachant s’entourer de conseillers avisés, elle boursicote, entretient des relations privilégiées avec des banquiers, avec le duc de Morny.
Après 1867, elle partage sa vie entre Enghien et son appartement du boulevard Haussmann, musée de son passé et magasin des antiquités qu’elle achète aux enchères de Drouot. Le 9 mars 1885, Julie Pilloy institue pour sa légataire universelle la Société de secours mutuel des Arts Dramatiques.
De fin 1888 à février 1889, elle est hospitalisée dans un établissement de Passy après une sévère dépression. Julie Pilloy meurt en son domicile du boulevard Haussmann, le 3 mars 1893.
SES LIAISONS CELEBRES
Ses relations avec le duc d’Aumale (1822-1887) puis le comte Édouard de Perregaux (1815-1889) vont faire d’Alice une demi-mondaine.
A l’été 1843, Madame Adélaïde, sœur de Louis-Philippe, fait représenter aux Tuileries Les Chevaliers du Guet de Lockroy, par la troupe du Théâtre des Variétés, pour distraire son jeune neveu, le duc d’Aumale, revenu récemment de sa campagne militaire en Algérie. Alice tourne la tête du jeune Henri, c’est le début d’une idylle marquante dans sa vie et le premier grand amour du prince. À cette époque, la comédienne loge à la Maison dorée, d’où on la voit sortir au bras du prince.
Perregaux est surtout connu dans le monde pour ses conquêtes amoureuses, notamment celle d’ Alice Ozy, qu’il subtilisera, au duc d’Aumale, parti pour sa campagne militaire en Algérie, en lui offrant une calèche et un attelage magnifiques. Il sera aussi l’amant de Marie Duplessis, la célèbre « dame aux camélias ». La liaison entre Alice et Perregaux provoque la rupture avec d’Aumale.
En 1847, Victor Hugo lui fait une cour assidue. Bien que marié et entretenant une maîtresse, Juliette Drouet, Hugo convoite la belle Alice et lui fait entrevoir qu’elle pourrait avoir le rôle de Maguelonne dans la reprise de « Le roi s’amuse » à la Comédie française. Elle n’apprécie guère le quatrain que le poète lui adresse le 14 août 1847, terminé par « Madame, montrez-moi Vénus entrant au lit ». Au même moment, le fils Charles Hugo, âgé de vingt ans tombe sous son charme. Pour mettre à l’épreuve ce nouveau soupirant, elle lui fait faire « antichambre », par deux fois et à une heure indue, avant de lui céder. Sa liaison avec Charles Hugo prend fin pendant la révolution de 1848, lorsque Charles part avec son père pour la Belgique, tandis qu’elle se réfugie à Londres.
À son retour à Paris, elle fait la connaissance du peintre Théodore Chassériau (1819-1856), grâce à l’entremise de Théophile Gautier, et devient bientôt sa maitresse. Leur liaison dure deux ans. Elle pose pour lui, habillée ou dévêtue. Chassériau fait d’après elle « la Nymphe endormie », où la belle Alice ne cache absolument rien de ses appas. Capricieux l’un et l’autre, ne sachant pas résister à leurs fantaisies, ils se heurtent, se brouillent pour se raccommoder ensuite.
Parmi ses nombreux amants, on peut mentionner le futur empereur Louis-Napoléon Bonaparte, alors Président de la République. « Ô dieux hospitaliers, que vois-je ici apparaître ? » s’écria le Prince-Président, Louis-Napoléon après l’avoir aperçue.
La liaison fut courte, au plus trois nuits au palais de l’Élysée. Louis-Napoléon voulut faire l’acquisition du fameux tableau, « La Nymphe endormie », sur laquelle Alice posa sous le plus simple appareil. « Mais pourquoi se mettre dans la dépense ? » lui fit observer le ministre Persigny, ajoutant : « Pourquoi, puisque vous pouvez vous procurer l’original ? »
Parmi ses autres amants connus, figurent également les peintres Thomas Couture (1815-1879) et Gustave Doré (1832-1883) ou encore l’écrivain Edmond About (1828-1885).
***
REFERENCES
Outre l’article Wikipédia, sur le web, je recommande la lecture des passages consacrés à Alice Ozy dans l’ouvrage de Catherine Authier : « histoire des courtisanes au XIXe siècle » (Armand Colin, 2015)
Alice Ozy (de son vrai nom Julie Pilloy), est surtout connue aujourd'hui pour avoir été la maîtresse du duc d'Aumale, de Charles Hugo, pour avoir servi de modèle à Chassériau et pour avoir inspiré des vers à Théophile Gautier et à Théodore de Banville. Elle eut une carrière honorable sur les scènes parisiennes, entre 1842 et 1855, et notamment au théâtre des Variétés.
L’écrivain et Académicien Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963) parla d’elle comme une « Aspasie moderne ».
Au sujet d’Aspasie de Milet et des hétaïres de la Grèce ancienne, je renvoie au texte publié sur HDS le 19 août 2017 : « Histoire des libertines (2) : Le temps des hétaïres. »
UNE ENFANCE CHAOTIQUE
Alice Ozy est la fille de Jean Baptiste Pilloy, fabricant et négociant en bijoux et joaillerie et de l’actrice Charlotte Ozi. Peu après sa naissance, ses parents se séparent. Son père n’a jamais versé la pension alimentaire qu’il devait légalement pour l’entretien de sa fille.
Mise en nourrice à Belleville dans sa prime enfance, elle suit sa mère dans des tournées en province. Placée en apprentissage dans l’atelier de broderie de la maison Cariat, elle quitte cet emploi alors qu’elle a à peine douze ans, après avoir subi les assauts inconvenants du patron. Elle part pour Lyon, chez la sœur de sa mère, pour retrouver un autre atelier de broderie. Après trois années à Lyon, où son charme ne laisse pas indifférents les clients et les passants, elle revient à Paris. Elle comprend vite être une gêne pour sa mère. Aussi s’installe-t-elle dans une petite chambre du « haut de Belleville », dans la maison de sa nourrice.
DE LA COMEDIENNE A LA FEMME D’AFFAIRES
Sa rencontre, à seize ans, avec le comédien Louis Brindeau (1814-1882) sera décisive. Celui-ci convainc celle qui est devenue sa maitresse de devenir comédienne et lui obtient de petits rôles. Au patronyme de sa mère, elle ajoute un prénom « qui sonne bien » et devient « Alice Ozy ».
Continuant de travailler avec Brindeau, elle fait des apparitions sur la scène de la salle Chantereine, en octobre 1839, aux côtés de Bernard-Léon (1785-1858), dramaturge et directeur de théâtre.
Après un échec à l’Opéra, elle débute en 1840 sur la scène des Variétés. Le public et la critique lui font un bon accueil. Ces années sont la plus belle époque de sa carrière de comédienne.
Au début 1841, elle devient la maitresse du baron Bazancourt (1811-1865), mais elle a des soupirants au Café de Paris et de Tortoni. Lors de son aventure avec Bazancourt, elle accorde également ses faveurs un jeune aristocrate polonais Wieloposki, qui convient, avec Bazancourt, qu’« il serait courtois de se partager la Belle », convention qui dure peu de temps puisque Wieloposki meurt jeune, après avoir gagné, durant son séjour en France, une somme de 140 000 ou 150 000 francs au whist, dont il lui lègue 70.000 à 80.000 francs, ce qui forme l’origine de sa fortune !
Les journaux insinuent de plus en plus qu’Alice ne doit son succès qu’à son physique. Après la Révolution de février 1848, elle quitte quelques mois la France pour l’Angleterre. Elle reprendra une carrière de comédienne, qui va rapidement décliner dans les premières années du Second empire.
Le 6 juillet 1855, le rideau tombe pour la dernière fois. Le 20 juillet 1855, elle quitte la Comédie, renonçant au théâtre, au boulevard, pour redevenir Julie Pilloy et s’installer dans sa maison d’Enghien. Julie Pilloy devient une femme d’affaires. Disposant de liquidités et placements importants, sachant s’entourer de conseillers avisés, elle boursicote, entretient des relations privilégiées avec des banquiers, avec le duc de Morny.
Après 1867, elle partage sa vie entre Enghien et son appartement du boulevard Haussmann, musée de son passé et magasin des antiquités qu’elle achète aux enchères de Drouot. Le 9 mars 1885, Julie Pilloy institue pour sa légataire universelle la Société de secours mutuel des Arts Dramatiques.
De fin 1888 à février 1889, elle est hospitalisée dans un établissement de Passy après une sévère dépression. Julie Pilloy meurt en son domicile du boulevard Haussmann, le 3 mars 1893.
SES LIAISONS CELEBRES
Ses relations avec le duc d’Aumale (1822-1887) puis le comte Édouard de Perregaux (1815-1889) vont faire d’Alice une demi-mondaine.
A l’été 1843, Madame Adélaïde, sœur de Louis-Philippe, fait représenter aux Tuileries Les Chevaliers du Guet de Lockroy, par la troupe du Théâtre des Variétés, pour distraire son jeune neveu, le duc d’Aumale, revenu récemment de sa campagne militaire en Algérie. Alice tourne la tête du jeune Henri, c’est le début d’une idylle marquante dans sa vie et le premier grand amour du prince. À cette époque, la comédienne loge à la Maison dorée, d’où on la voit sortir au bras du prince.
Perregaux est surtout connu dans le monde pour ses conquêtes amoureuses, notamment celle d’ Alice Ozy, qu’il subtilisera, au duc d’Aumale, parti pour sa campagne militaire en Algérie, en lui offrant une calèche et un attelage magnifiques. Il sera aussi l’amant de Marie Duplessis, la célèbre « dame aux camélias ». La liaison entre Alice et Perregaux provoque la rupture avec d’Aumale.
En 1847, Victor Hugo lui fait une cour assidue. Bien que marié et entretenant une maîtresse, Juliette Drouet, Hugo convoite la belle Alice et lui fait entrevoir qu’elle pourrait avoir le rôle de Maguelonne dans la reprise de « Le roi s’amuse » à la Comédie française. Elle n’apprécie guère le quatrain que le poète lui adresse le 14 août 1847, terminé par « Madame, montrez-moi Vénus entrant au lit ». Au même moment, le fils Charles Hugo, âgé de vingt ans tombe sous son charme. Pour mettre à l’épreuve ce nouveau soupirant, elle lui fait faire « antichambre », par deux fois et à une heure indue, avant de lui céder. Sa liaison avec Charles Hugo prend fin pendant la révolution de 1848, lorsque Charles part avec son père pour la Belgique, tandis qu’elle se réfugie à Londres.
À son retour à Paris, elle fait la connaissance du peintre Théodore Chassériau (1819-1856), grâce à l’entremise de Théophile Gautier, et devient bientôt sa maitresse. Leur liaison dure deux ans. Elle pose pour lui, habillée ou dévêtue. Chassériau fait d’après elle « la Nymphe endormie », où la belle Alice ne cache absolument rien de ses appas. Capricieux l’un et l’autre, ne sachant pas résister à leurs fantaisies, ils se heurtent, se brouillent pour se raccommoder ensuite.
Parmi ses nombreux amants, on peut mentionner le futur empereur Louis-Napoléon Bonaparte, alors Président de la République. « Ô dieux hospitaliers, que vois-je ici apparaître ? » s’écria le Prince-Président, Louis-Napoléon après l’avoir aperçue.
La liaison fut courte, au plus trois nuits au palais de l’Élysée. Louis-Napoléon voulut faire l’acquisition du fameux tableau, « La Nymphe endormie », sur laquelle Alice posa sous le plus simple appareil. « Mais pourquoi se mettre dans la dépense ? » lui fit observer le ministre Persigny, ajoutant : « Pourquoi, puisque vous pouvez vous procurer l’original ? »
Parmi ses autres amants connus, figurent également les peintres Thomas Couture (1815-1879) et Gustave Doré (1832-1883) ou encore l’écrivain Edmond About (1828-1885).
***
REFERENCES
Outre l’article Wikipédia, sur le web, je recommande la lecture des passages consacrés à Alice Ozy dans l’ouvrage de Catherine Authier : « histoire des courtisanes au XIXe siècle » (Armand Colin, 2015)
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34 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci Roland pour ces précisions très utiles!
Pour répondre à ton appel, Olga, à propos des causes de la « dépression » qu'aurait subie Alice Ozy, je pense que le terme dépression que j'ai trouvé sur le net est très exagéré voire erroné, en tous cas au sens où nous l'entendons aujourd'hui.
L'établissement de Passy où elle a passé quelques semaines n'est en effet nullement un établissement recevant des personnes déprimées ou plutôt, comme on disait alors, mélancoliques. Il s'agit d'un établissement thermal utilisant les eaux ferrugineuses de la région et qui était censé traiter de nombreuses maladies physiques. Absolument rien à voir avec un établissement psy ou d'enfermement comme celui où fut prisonnière et mourut la pauvre Camille Claudel par exemple.
Si on note de plus qu'Alice Ozy est allée en cure à Passy à 68 ans, on peut supposer qu'elle est décédée 4 ans plus tard de maladie, celle qui l'avait conduite à Passy ou une autre, à 73 ans tout de même, ce qui à l'époque n'avait rien de surprenant.
Roland
L'établissement de Passy où elle a passé quelques semaines n'est en effet nullement un établissement recevant des personnes déprimées ou plutôt, comme on disait alors, mélancoliques. Il s'agit d'un établissement thermal utilisant les eaux ferrugineuses de la région et qui était censé traiter de nombreuses maladies physiques. Absolument rien à voir avec un établissement psy ou d'enfermement comme celui où fut prisonnière et mourut la pauvre Camille Claudel par exemple.
Si on note de plus qu'Alice Ozy est allée en cure à Passy à 68 ans, on peut supposer qu'elle est décédée 4 ans plus tard de maladie, celle qui l'avait conduite à Passy ou une autre, à 73 ans tout de même, ce qui à l'époque n'avait rien de surprenant.
Roland
@ Huguette de Nancy, vous me flattez. Merci!
Olga, vous êtes une vraie encyclopédie, Félicitation
Huguette de Nancy
Huguette de Nancy
Merci à Didier et à Julie, qui me confortent. J'écris c=de tels textes parce que j'aime ça, mais aussi parce que je sais qu'il y a des lecteurs qui apprécient.
@ Lectrice anonyme, on a aussi le droit d'aimer ce genre de textes de textes. C'est mon cas!
Julie
Julie
Merci chère linsee! Ça me touche beaucoup
@Lectrice anonyme,
Suivant ses différentes publications depuis quelques années déjà, je ne peux que confirmer le propos d’Olga.
En effet, je trouve ainsi qu’un bon nombre de lecteur, que ce concept, liant érotisme et culture, est fort intéressant et enrichissant en soi. J’ajouterai qu’Olga, en appliquant ce concept, a su nous écrire une magnifique saga, à l’époque de l’empire romain, sulfureuse à souhait, qu’en tant que fan de récit historique mais aussi de sexe je vous invite à lire.
Je finirai en vous disant que question sexe plutôt hard, Olga n’est pas en reste non plus avec ses écrits autobiographiques.
Il est sûr que si vous ne recherchez que du sexe pur et dur, vous n’êtes pas sur le bon texte, mais vous ne savez pas ce que vous perdez…
Didier
Suivant ses différentes publications depuis quelques années déjà, je ne peux que confirmer le propos d’Olga.
En effet, je trouve ainsi qu’un bon nombre de lecteur, que ce concept, liant érotisme et culture, est fort intéressant et enrichissant en soi. J’ajouterai qu’Olga, en appliquant ce concept, a su nous écrire une magnifique saga, à l’époque de l’empire romain, sulfureuse à souhait, qu’en tant que fan de récit historique mais aussi de sexe je vous invite à lire.
Je finirai en vous disant que question sexe plutôt hard, Olga n’est pas en reste non plus avec ses écrits autobiographiques.
Il est sûr que si vous ne recherchez que du sexe pur et dur, vous n’êtes pas sur le bon texte, mais vous ne savez pas ce que vous perdez…
Didier
Je reconnais que tu es douée Olga, j'adore ce genre de récit
Chère lectrice anonyme, vous me donnez l’occasion de préciser les choses. L’érotisme, ce n’est pas que du hard, « du cul » pour parler trivialement.
Si vous prenez la peine de lire certaines autres de mes publications, en particulier mes récits autobiographiques, mais aussi des récits fictifs (voir par exemple la série « Aude » en cours d’écriture mais aussi « Matrone et Domina » pour ne donner que quelques exemples) vous trouverez des textes qui correspondent à ce que vous recherchez.
Si vous me suivez, vous savez que je suis hypersexuelle et que j’ai la chance d’avoir un mari candauliste, bref, j’adore le sexe et lui adore être témoin de mon plaisir.
Ceci étant dit, pour moi l’érotisme ne se limite pas à la description de scènes de sexe. Cela peut être aussi suggestif et passer par des poèmes, des films, des récits mythologiques, des lectures, des personnages historiques, féminins, qui ont une vie sentimentale et sexuelle bien remplie, de grandes amoureuses, des femmes libres.
Je sais bien que ce genre de textes a beaucoup moins d’audience que les autres. Mais ils ont aussi une audience. C’est pourquoi les responsables d’HDS les publient. Personne n’est obligé de les lire !
Bien à vous.
Olga
Si vous prenez la peine de lire certaines autres de mes publications, en particulier mes récits autobiographiques, mais aussi des récits fictifs (voir par exemple la série « Aude » en cours d’écriture mais aussi « Matrone et Domina » pour ne donner que quelques exemples) vous trouverez des textes qui correspondent à ce que vous recherchez.
Si vous me suivez, vous savez que je suis hypersexuelle et que j’ai la chance d’avoir un mari candauliste, bref, j’adore le sexe et lui adore être témoin de mon plaisir.
Ceci étant dit, pour moi l’érotisme ne se limite pas à la description de scènes de sexe. Cela peut être aussi suggestif et passer par des poèmes, des films, des récits mythologiques, des lectures, des personnages historiques, féminins, qui ont une vie sentimentale et sexuelle bien remplie, de grandes amoureuses, des femmes libres.
Je sais bien que ce genre de textes a beaucoup moins d’audience que les autres. Mais ils ont aussi une audience. C’est pourquoi les responsables d’HDS les publient. Personne n’est obligé de les lire !
Bien à vous.
Olga
Je croyais que ce site était érotique, je suis plantée ou quoi ????
@ Dyonisia, merci beaucoup. Oui tu as raison dans les qualificatifs que tu utilises: "femme forte", "femme de tête", plutôt que "libertine", terme générique utilisé pour l'ensemble de la série (déjà 115 textes!). J'ajouterai pour ma part "femme libre"
Je n'ai pas trouvé trace d'explication au sujet de cette dépression. Si un lecteur ou une lectrice a des explications à ce sujet, elles seront les bienvenues.
Bises
Je n'ai pas trouvé trace d'explication au sujet de cette dépression. Si un lecteur ou une lectrice a des explications à ce sujet, elles seront les bienvenues.
Bises
Toujours pertinente et attachée à nous faire connaître des personnalités féminines qui le méritent, ma chère Olga.
Cette Alice était sans doute une libertine, du moins pour son époque, mais aussi et surtout une femme de tête qui me semble n'avoir jamais été dupe de la fragilité des amours de passage. Dans la littérature orale, elle représenterait parfaitement le caractère dit de "la femme forte".
Un regret toutefois, dont l'auteure n'est pas la cause : celui que l'on ne sache pas les raisons de cette dépression qui précéda de peu d'années son décès.
Cette Alice était sans doute une libertine, du moins pour son époque, mais aussi et surtout une femme de tête qui me semble n'avoir jamais été dupe de la fragilité des amours de passage. Dans la littérature orale, elle représenterait parfaitement le caractère dit de "la femme forte".
Un regret toutefois, dont l'auteure n'est pas la cause : celui que l'on ne sache pas les raisons de cette dépression qui précéda de peu d'années son décès.
Merci Valériane!
Parfait je me régale
Valériane
Valériane
@ Roland, merci pour ces précisions, très pertinentes et pour ce bel éloge d'Alice Ozy, qui gagne à être connue. Tu as raison: elle fut davantage une femme libre, une libertine qu'une courtisane.
Merci Olga de mettre la lumière sur une des plus jolies femmes du XIXeme, aussi généreuse qu'élégante à tous points de vue. Amie platonique de Théophile Gautier et de Victor Hugo auquel elle préféra son fils quoiqu'il fût pauvre, elle repoussait les hommes qui l'abordaient en ne lui parlant que d'argent. Libertine plus que courtisane, aimant le luxe plus que l'argent, elle préférait un amant pauvre mais à son goût à un prétendant riche mais désagréable.
Merci d'avoir évoqué Chassériau, élève de Ingres pour le dessin et influencé par Delacroix pour la couleur, l'un des plus remarquables peintres du siècle. Les amours tumultueuses entre ces deux-là mériteraient à eux seuls un article.
Quant au duc d'Aumale, une seule anecdote qui en dit long sur cette magnifique femme : au moment où le duc convola en juste noces, quelques années après qu'Alice Ory l'eût quitté, elle eut l'élégance de faire remettre ses lettres enflammées. Le duc lui envoya un billet de remerciement pour ce geste et la somme de 2000 francs. Aussitôt elle lui renvoya l'argent, lui disant qu'elle n'en avait pas besoin mais eût souhaité un souvenir de lui.
La grande classe !!
Roland
Merci d'avoir évoqué Chassériau, élève de Ingres pour le dessin et influencé par Delacroix pour la couleur, l'un des plus remarquables peintres du siècle. Les amours tumultueuses entre ces deux-là mériteraient à eux seuls un article.
Quant au duc d'Aumale, une seule anecdote qui en dit long sur cette magnifique femme : au moment où le duc convola en juste noces, quelques années après qu'Alice Ory l'eût quitté, elle eut l'élégance de faire remettre ses lettres enflammées. Le duc lui envoya un billet de remerciement pour ce geste et la somme de 2000 francs. Aussitôt elle lui renvoya l'argent, lui disant qu'elle n'en avait pas besoin mais eût souhaité un souvenir de lui.
La grande classe !!
Roland
Merci John. Et c'est pourquoi il est important de les faire connaitre et de découvrir des personnages fascinantes.
Je n'avais jamais entendu d'Alice Ozy avant de lire cette rubrique. Alors, merci Olga! Elle témoigne de la mesure de combien les femmes ont souvent vécu à l'ombre des hommes dans l'Histoire...
John W
John W
Merci Luc et Laeti. je suis heureuse de favoriser ces découvertes ou ces rappels.
Je ne connaissais pas.
Merci pour cette découverte donc.
Quelle vie tout de même ! Passionnant donc.
Laeti
Merci pour cette découverte donc.
Quelle vie tout de même ! Passionnant donc.
Laeti
J'apprécie aussi les références que tu mets vers tes textes déjà publiés. C'est très utile. Ca va me donner l'occasion de relire ce que tu avais publié au sujet des hétaïres.
Luc
Luc
Merci Sarah et Patrick!
Merci pour l'histoire Olga.
Sarah T.
Sarah T.
Merci Olga, je ne connaissais pas Alice Ozy... ça m'a donné envie d'aller la voir sur Internet.
Belle découverte, captivant.
Amicalement
Patrick (PP06)
Belle découverte, captivant.
Amicalement
Patrick (PP06)
Toujours intéressant, mais, pour être franc, ma préférence va à d'autres récits, disons plus "sexe"
Paul
Paul
Merci Julie!
Je suis heureuse que ça fonctionne à nouveau, car je ne manque jamais les chroniques historiques d'Olga.
Julie
Julie
@ CHRIS71, merci. Oui ça fonctionne à nouveau. Merci à l’administrateur!
@ Micky et Didier, un grand merci. Je me dois d'avouer que c'est la passion de la lecture qui m'a permis de découvrir de nombreuses femmes qui méritaient de figurer dans cette rubrique historique. J'ajoute que les courtisanes du XIXe siècle sont un "vivier" particulièrement riche à cet égard. J'ai donc chroniques en projet à leur sujet.
@ Micky et Didier, un grand merci. Je me dois d'avouer que c'est la passion de la lecture qui m'a permis de découvrir de nombreuses femmes qui méritaient de figurer dans cette rubrique historique. J'ajoute que les courtisanes du XIXe siècle sont un "vivier" particulièrement riche à cet égard. J'ai donc chroniques en projet à leur sujet.
Encore une jolie découverte grâce à Olga. Je ne connaissais pas cette "grande horizontale". Mais où diable va-t-elle chercher tout ça, Olga ?
Ca remarche, l'administrateur a fait le nécessaire
Merci Olga pour ta page de lecture...de notre histoire de France...
Merci Olga pour ta page de lecture...de notre histoire de France...
Olga,
C’est encore une très belle chronique que tu nous donne à lire.
Avec cette présentation d’Alice Ozy, elle est bien dans la continuité de tes précédentes publications sur ces qui jouèrent de leurs charmes et de leur corps pour survivre.
Je te l'avoue, cette m'est totalement inconnue, tant il est vrai qu'il y a eu beaucoup de demi-mondaine sur cette période.
Tu as eu raison dans ton titre préciser qu’Alice était comédienne et courtisane, car à la lecture de ce texte j’ai le sentiment qu’Alice était vraiment une artiste dans l’âme, avant de devenir une demi-mondaine.
Merci une fois encore pour cette présentation.
Didier
C’est encore une très belle chronique que tu nous donne à lire.
Avec cette présentation d’Alice Ozy, elle est bien dans la continuité de tes précédentes publications sur ces qui jouèrent de leurs charmes et de leur corps pour survivre.
Je te l'avoue, cette m'est totalement inconnue, tant il est vrai qu'il y a eu beaucoup de demi-mondaine sur cette période.
Tu as eu raison dans ton titre préciser qu’Alice était comédienne et courtisane, car à la lecture de ce texte j’ai le sentiment qu’Alice était vraiment une artiste dans l’âme, avant de devenir une demi-mondaine.
Merci une fois encore pour cette présentation.
Didier
Il semble que ça fonctionne sur certains navigateurs (Firefox) et pas avec d'autres (Microsoft Edge par exemple)
Il semblerait qu'il y ait de nouveau des difficultés à accéder au site HDS!