Histoire des libertines (116) : Marie Duplessis, la dame aux camélias.

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Histoire des libertines (116) : Marie Duplessis, la dame aux camélias. Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-12-2024 dans la catégorie A dormir debout
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Histoire des libertines (116) : Marie Duplessis, la dame aux camélias.
LA PREMIÈRE DES GRANDES COURTISANES

Ce demi-monde, pendant un siècle, jusqu’à la Belle Époque, alimentera les chroniques du monde. Il est vrai que soit par leur beauté soit par le scandale, les courtisanes cultivent leur image. Et elles n’ont rien à voir avec les quelques 6.000 prostituées fichées par la Préfecture de police et les 80.000 lorettes en tout genre.

La France est alors un pays prospère en pleine expansion industrielle. L’argent coule à flots dans certains milieux financiers. La Fée Électricité illumine Paris qui voit se dresser la Tour Eiffel en 1889. Paris est aussi la capitale des plaisirs et les grands boulevards sont le rendez-vous du monde entier où les femmes jouent un rôle saillant.

Dans mes chroniques historiques, j’ai parlé et je parlerai de ces courtisanes : la Belle Otero, Liane de Pougy, Emilienne d’Alençon, Valtesse de la Bigne ou Hortense Schneider. Ce sont des femmes de tête, car c’est elles qui décident. Par ailleurs, elles savent admirablement tenir une conversation cultivée. C’est le cas de Marie Duplessis qui savait jouer du piano et tenir une conversation cultivées sur de nombreux sujets.


ETERNELLE DAME AUX CAMELIAS

Alphonsine Plessis, dite Marie Duplessis, comtesse de Perregaux (1824-1847) est devenue célèbre pour avoir inspiré, à Alexandre Dumas fils (1824-1895) le personnage de Marguerite Gautier dans son roman, publiée en 1848, « La Dame aux camélias ».

Décrite par Dumas fils comme « grande, très-mince, noire de cheveux, rose et blanche de visage. Elle avait la tête petite, de longs yeux d’émail comme une Japonaise, mais vifs et fins, les lèvres du rouge des cerises, les plus belles dents du monde ; on eût dit une figurine de Saxe », celui-ci a avoué que le surnom de « Dame aux camélias » qu’il lui avait donné était de pure invention et qu’elle n’avait jamais été appelée ainsi de son vivant. La vraie Marie Duplessis aimait les roses et les violettes !

***
UNE ENFANCE DIFFICILE ET INSTABLE

L’enfance et la d’Alphonsine sont difficiles. Ses parents se séparent, alors qu’elle n'a qu’un an. Elle est alors élevée par sa tante, tandis que sa mère se réfugie à Paris. Lorsqu’elle a 6 ans, celle-ci meurt. À l’âge de 12 ans, elle est abandonnée par sa tante. Son père la place alors chez une blanchisseuse de Nonant, dans l’Eure, avant de l’abandonner à un septuagénaire débauché d’Exmes du nom de Plantier. Licenciée par sa patronne, elle vit quelque temps avec Plantier, avant qu’à la suite d’une intervention du maire, elle ne soit engagée comme servante dans un hôtel, où elle reste huit mois avant d’être placée par son père comme marchande de parapluies à Gacé, où elle ne reste que deux mois.



UNE PETITE BLANCHISSEUSE QUI DEVIENT LA COURTISANE LA PLUS CHERE DE PARIS

En 1839, elle gagne Paris, où elle travaille comme blanchisseuse. Dès juillet 1839, elle devient la maîtresse d’un restaurateur, M. Nollet. Après avoir fait dépenser 5. 000 francs à Nollet, elle s’installe avec un jeune héritier qui la quitte une fois qu’elle a croqué sa fortune !

À l’été 1840, elle rencontre un jeune vicomte dont elle tombe enceinte. Elle revient à Paris après ses couches et un court séjour en Normandie.

Elle se met en couple avec le jeune duc Agénor de Guiche (1819-1880), futur ministre des Affaires étrangères de Napoléon III (sous le nom de duc de Gramont) et qui fut aussi l’un des amants de la Païva (voir « Histoire des libertines (114) : La Paiva », paru le 17 août 2024).

Agénor sera son pygmalion. Il ne lui refuse rien : équipage, bijoux, garde-robe. Elle modifie également son nom, ajoutant un « du » à consonance plus noble à son patronyme et abandonne le prénom d’Alphonsine pour celui de Marie. Le duc de Guiche lui fait également donner des cours quotidiens de français, dessin, musique et danse, mais sa famille finira par l’envoyer à Londres, en juillet 1842.

Marie, nous l’appellerons désormais ainsi, part alors pour Baden-Baden, où elle devient la protégée du comte Gustav Ernst von Stackelberg (1766-1850), un diplomate d’origine balte au service de la Russie. Celui-ci continuera son éducation mondaine et artistique. Les dépenses mensuelles de Marie s’élèvent alors à 40.000 francs, payés par Stackelberg.

Marie, qui n’a alors que 16 ans, est une jeune femme extrêmement attirante, au sourire enchanteur, dont la beauté inhabituelle, l’élégance et le style feront la célébrité. Elle est alors la courtisane la plus convoitée et la plus onéreuse de Paris.

Le critique et dramaturge français Charles Matharel de Fiennes (1814-1890), la décrit ainsi : « de grands yeux noirs, vifs, doux, étonnés, presque inquiets, pleins tour à tour de candeur et de vagues désirs, des sourcils admirables : ils étaient en velours noir et placés là sur le front pour faire ressortir le blanc mat de la peau et le brillant cristal de l’œil ; une bouche qui n’était qu’entr’ouverte, des cheveux espagnols par la nuance, français par la grâce ; un ensemble si charmant, si poétique, que quiconque voyait Marie Duplessis, cénobite, octogénaire ou collégien, en devenait éperdument amoureux. »

BELLE ET CULTIVÉE

Catherine Authier, dans son ouvrage cité en référence nous dit de Marie qu’elle était vive et cultivée, capable de converser sur tous les sujets, portant « toutes ces belles choses avec autant d’aisance que si elle fût née dans la gaze et dans le velours, sous quelque lambris des grands faubourgs, une couronne sur sa tête, un royaume à ses pieds. Ainsi son maintien répondait à son langage, sa pensée à son sourire, sa toilette à sa personne, et l’on eût cherché vainement sur les hauts sommets une créature qui fut en plus belle et plus complète harmonie avec sa parure, ses habits et ses discours. »

Sa bibliothèque compte plus de 200 volumes, des livres de Rabelais, Walter Scott, Molière, Cervantès, Lamartine, Alexandre Dumas (père) et Victor Hugo. Marie est douée pour l’art, la vie sociale, autant que pour l’amour. Elle tient un salon, que fréquentent les écrivains et les politiciens en vue.

Ce parcours exceptionnel pour une courtisane fut exceptionnel. Même s’il fut très bref, il n’est pas sans similitudes avec le salon de Ninon de Lenclos, qui eut tant d’influence lors du Grand siècle. (Voir « Histoire des libertines (27) : Ninon de Lenclos, la courtisane intellectuelle », mis en ligne le 9 avril 2019).

LA COMEDIENNE AUX MULTIPLES LIAISONS

Elle fréquente le journaliste Louis-Désiré Véron (1798-1867) qui sera député au Corps Législatif, sous le Second Empire. Marie prend des cours de comédie avec le comédien Achille Ricourt (1797-1875). Sa loge est son vrai lieu de représentation, celui où elle faisait sensation. Le 21 janvier 1844, elle rencontre le comte Édouard de Perregaux (1815-1889), ancien amant d’Alice Ozy (voir « Histoire des libertines (115) : Alice Ozy, comédienne et courtisane », texte paru le 9 octobre 2020).

Au printemps 1844, Perregaux lui achète une demeure à Bougival. Joueur compulsif, il apprend, de retour d’un voyage en Allemagne et en Suisse avec Marie, que sa fortune est dilapidée et qu’il frôle la ruine. Sa maitresse lui laissait le choix entre l’épouser ou la perdre. Perregeauxl tente sans succès de persuader sa famille.

Elle renoue brièvement avec Stackelberg, puis rencontre Alexandre Dumas fils avec qui elle aura une brève liaison. En octobre 1845, elle a un nouvel amant, le compositeur hongrois Franz Liszt (1811-1886), qui la surnomme Mariette, et avec qui elle a une liaison jusqu’en avril 1846. Le musicien quitte Paris pour Pest, d’où il lui demande de le rejoindre, ce que sa santé l’empêche de faire. Il affirmera, plus tard, lui avoir offert de vivre avec elle.

LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE COMTESSE

Le 21 février 1845, Perregaux l’épouse enfin, en Angleterre, à Kensington. Sincèrement épris, le comte a 30 ans et elle en a 22, mais elle semble avoir été plus intéressée par le titre de comtesse que par le mariage lui-même car, si elle cesse de voir son mari, elle affiche son nouveau statut. Marie convoitait le titre de comtesse pour impressionner Franz Liszt, avec lequel elle entretenait une relation passionnée.

Un temps fidèle à son mari, les dettes s’accumulent et elle doit prendre, en mai 1846, un nouvel amant, le comte Olympe Aguado (1827-1894), célèbre pour ses travaux photographiques.

Aguado la présente à son médecin qui lui recommande du repos. Censée prendre les eaux à Spa, puis à Baden-Baden, Biebrich, Wiesbaden et Ems, elle sombre dans une vie de plus en plus agitée et dissipée, en dépit de la tuberculose qui la consume. Elle est de retour à Paris à la mi-septembre 1846, Le 15 janvier 1847, des huissiers forcent sa porte et veulent procéder à la saisie de ses biens, ce que le comte Aguado parvient à empêcher. Abandonnée de tous, sauf d’Aguado, Marie garde sa porte obstinément fermée à son mari.

Lorsqu’elle s’éteint, criblée de dettes, dans son logement du boulevard de la Madeleine, les huissiers reviennent à la charge pour procéder aux saisies. Son mari peut enfin entrer lui rendre ses derniers devoirs.

Son corps fut jeté dans une fosse commune, avant d’être récupéré sur ordre d’Edouard de Perregaux qui lui fit édifier une tombe au cimetière de Montmartre, toujours visible aujourd’hui.

Deux semaines plus tard, on vendait aux enchères l’ensemble de ses possessions, que tout Paris s’arracha jusqu’à la moindre épingle à cheveux.

LA POSTERITE DE LA DAME AUX CAMELIAS

Durant sa courte vie, elle a été célèbre pour sa réputation de discrétion, d’intelligence et d’amoureuse pleine d’esprit. Nul de ceux l’approchant pour la première fois n’aurait pu penser être face à une courtisane. Elle est, pour ces raisons, restée populaire et dans les bonnes grâces de plusieurs de ses bienfaiteurs même après la fin de leur liaison.

Le poète et romancier Théophile Gautier (1811-1872), qui l’appelle « duchesse de Bohème » dans son feuilleton du 28 février 1852 et l’écrivain Jules Janin (1804-1874), qui l’a rencontrée pour la première fois avec Franz Liszt au théâtre du Gymnase, firent son éloge. Franz Liszt, dans une lettre écrite, à son ancienne compagne, l’écrivaine Marie d’Agoult (1805-1876), dira : « Maintenant la voilà morte. Et je ne sais quelle étrange corde d’élégie antique vibre dans mon cœur à son souvenir ! »

Moins d’un an après son décès, Alexandre Dumas fils rend hommage à Marie Duplessis avec sa « Dame aux camélias », qui raconte l'amour d'un jeune bourgeois, Armand Duval, pour une courtisane, Marguerite Gautier, atteinte de tuberculose. Elle a pour habitude de porter à son buste des camélias de différentes couleurs (blancs quand elle est disponible pour ses amants, rouges quand elle est indisposée).

Dans le demi-monde parisien, où se côtoient riches amateurs et femmes légères, le jeune Armand Duval tombe amoureux de la jeune et belle Marguerite Gautier, une des reines de ce monde éphémère de la noce. Armand, l'amant de Marguerite, obtient d'elle qu'elle renonce à sa vie tapageuse pour se retirer avec lui à la campagne non loin de Paris, car jaloux des nombreux hommes qui l'entretiennent. Mais la liaison est menacée par le père d'Armand, qui obtient de Marguerite qu'elle rompe avec son fils sous prétexte que son autre enfant, la jeune sœur d'Armand, doit épouser un homme de la bonne société. Jusqu'à la mort de Marguerite, Armand sera persuadé qu'elle l'a trahi avec un nouvel amant, et quitté volontairement. La mort pathétique de Marguerite, abandonnée et sans ressources, conclut l'histoire.

L’écrivain a mêlé à des éléments autobiographiques des emprunts à « Manon Lescaut » de l’abbé Prévost et peut-être à l’histoire d’Agénor de Gramont, qu’un oncle a séparé de Marie Duplessis. Cette figure de courtisane au grand cœur qui se sacrifie par amour séduit et le roman emporte un beau succès, au point qu’il vaut à son auteur de connaître la célébrité à 24 ans et qu’il l’adapte lui-même au théâtre en 1852.

Des cinéastes qui reprendront l’histoire de Marie Duplessis dans une vingtaine de films ! De nombreuses actrices ont incarné le personnage : Sarah Bernhardt, Isabelle Adjani, Isabelle Huppert, en passant par Lillian Gish et Greta Garbo, pour ne citer qu’elles. L'œuvre a aussi inspiré en 1853 le célèbre opéra de Giuseppe Verdi, « La Traviata ». Dans cet opéra, « la dévoyée » Marguerite Gautier s’appelle désormais Violetta Valéry et Armand Duval est rebaptisé Alfredo Germont.

***

REFERENCES

Je recommande la lecture des passages consacrés à Marie Duplessis dans l’ouvrage de Catherine Authier, à savoir « histoire des courtisanes au XIXe siècle » (Armand Colin, 2015) et dans celui de Marc Lemonier : « Petite histoire des courtisanes » (Editions Jourdan, 2018)
Sur le net, outre les articles Wikipedia sur Marie Duplessis et sur le roman d’Alexandre Dumas, je recommande :
• https://www.theatrechampselysees.fr/medias-hors-champs/lire/la-vraie-histoire-de-marie-duplessis
• https://vivreparis.fr/qui-etait-marie-duplessis-la-dame-aux-camelias/
• https://www.europexplo.com/marie-duplessis-la-premiere-des-grandes-courtisanes/
• https://jmomusique.blog/tag/marie-duplessis/
• https://timenote.info/fr/Marie-Duplessis

Les avis des lecteurs

@ Micky, merci beaucoup. Excellente remarque. Chez Zola, dans la série des Rougon Macquart, j'aurais aussi mentionné son roman "Nana"

Très bonne idée que de mettre en valeur ces courtisanes dont les rôles occultes (et au cul !) ont souvent été considérables. Il suffit de lire Maupassant (Bel Ami) ou Zola (Son excellence Eugène Rougon) pour constater qu'elles ont aussi inspiré les grands écrivains, se référant à leur propre expérience. La dame aux camélias méritait en effet ce focus. Merci Olga.

@ Dyonisia, merci ma chère muse!
Je mettrai à l'avenir "sources" pour que ce soit plus clair. Je suis bien obligée de partir de mes lectures, y compris sur le web, n'ayant pas connu mes personnages.
Tu as raison de souligner un destin extraordinaire et tragique!

Comme une étoile filante, ou "rose, elle a vécu..." Quel extra ordinaire et tragique destin que celui de la née Alphonsine (reconnaissons que Marie sonnait mieux et que le "du" créait la mélodie du nom). Olga nous en retrace la biographie dans une synthèse dont elle maîtrise l'art.
Sacrifiée à 12 ans, maîtresse en titre à 15 et enceinte à 16, c'eut pu être une vie misérable. Courtisane célébrée à 18 ans pour mourir à 23, ce furent 5 années de fulgurance que Dumas fils et Verdi ont rendu iconiques pour au moins deux siècles. Cette comtesse là méritait bien l'hommage de notre chroniqueuse !

Petite remarque à l'intention des lecteurs sourcilleux : entre "références" et "sources" la différence est minime.

Merci à Ber77 et à linsee!

Beaucoup de travail félicitation Olga

Histoire Erotique
Si vous avez le nom d une courtisane du XIXème siècle et que vous voulez connaître sa vie et son activité, demandez à Olga, elle vous renseignera avec précision et concision dans un texte clair en français parfait.
Merci pour ces écrits , Olga.
Ber77

@ Maurice, c'est une bonne idée, à retenir pour de futures publications car c'est exactement de cela dont il s'agit.

Histoire Erotique
@ Olga, une suggestion, pour éviter des remarques désagréables. Au lieu de mettre "références" à la fin, écris "sources consultées" ou "bibliographie"
Sinon, j'adore ce travail de synthèse que tu fais et que je t'invite à poursuivre.
Maurice

@ Daniel, merci!
@ Luc, j'avais bien compris

Histoire Erotique
Je suis Luc. Je suis les textes d'Olga depuis l'époque de son blog alors hébergé par erog.fr et disparu depuis.
Juste pour préciser que j'e n'ai rien à voir avec l'autre Luc qui a mis un commentaire sur ce récit. l'homonymie des prénoms, ça existe :-)
Et moi, j'aime ces récits historiques!
Luc

Histoire Erotique
Merci encore un beau récit historique toujours heureux de te lire et d’apprendre Daniel

@ valeriane, merci
@ @ Luc, à la fin, j'ai cité toutes mes sources, en particulier Wikipedia, les publications que j'ai utilisées sur internet et les ouvrages consultés (celui de Lemonnier et d'Authier), comme d'habitude. Pour le reste, ce sont des moments d'histoire, des faits.
@ Roland, tu as parfaitement résumé ce destin si tragique, qui inspira Dumas et verdi. Marie restera dans les mémoires comme "la dame aux camélias " et la Traviatta.

Histoire Libertine
Je reconnais avec satisfaction, que cela nous instruit Merci


Valeriane

Histoire Erotique
Se méfier du plagiat Olga

Luc

Histoire Erotique
Vendue dès ses 14 ans par son père à un vieillard, courtisane célèbre à 16 ans, morte à 23 ans à peines, quel destin !
Pas étonnant qu’elle ait une telle postérité artistique, les fantasmes aidant.
Justement, la semaine dernière j’ai revu La traviata avec la belle Angela Gheorghiu dans le rôle principal. superbe.
Merci Olga pour ce nouveau rappel de « Splendeurs et misères des courtisanes ».
Roland

@ Julie, merci. je n'en doutais pas.
@ Didier, tu as raison de souligner combien ce destin fut tragique
@ Paul, je connais tes préférences. la suite des aventures d'Aude sera la prochaine publication.

Histoire Erotique
C'est intéressant, mais j'aurai préféré la suite de l'histoire d'Aude, à défaut d'un texte autobiographique
Paul

Histoire Erotique
Olga,
Je te remercie pour cette belle chronique qui nous donne l’occasion de découvrir la vie assez méconnue d'Alphonsine Plessis, qui se révèle être la vraie demi-mondaine se cachant derrière la dame aux camélias, cette héroïne de fiction mondialement connue, elle.
Ton excellente présentation, faisant bien le rapprochement entre Marie Duplessis et Marguerite Gautier, est très appropriée avec entre autre cette synopsis du roman d'Alexandre Dumas fils, permettant ainsi à ceux qui comme moi n'ont pas lu le livre ou vu les films de bien faire le parallèle entre les deux femmes.
Saches enfin que j'ai trouvé ce récit fort intéressant avec ce aurait pu être un "magnifique" destin mais qui se finit en tragédie, car oui mourir à 23 ans est une tragédie.
Quel gâchis, surtout à ce niveau social de la société, même s’il est vrai que globalement cela pouvait être monnaie courante dans les classes populaires en cette période de la révolution industrielle en France.
Encore merci et Bravo,
Didier

Histoire Libertine
@ Olga, tu ne seras pas surprise, j'ai adoré!
Julie



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