Histoires courtes - Fabienne - Partie 01 : la nouvelle
Récit érotique écrit par Ginger [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-02-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Histoires courtes - Fabienne - Partie 01 : la nouvelle
Fabienne a rendez-vous avec un vieux client, M. D., un homme de près de soixante ans, directeur administratif et financier d'une grande banque.
Elle a ré-étudié le dossier des informaticiens qui y travaillent actuellement "en régie" pour elle : ils sont cinq depuis plusieurs mois, tarifés à la journée en fin de mois. Pas de nouvelles, bonne nouvelle, c'est bien connu.
Aujourd'hui, elle va chercher à lui fourguer trois autres personnes, deux expérimentées et une jeune diplômée qui en veut, comme on dit.
Elle est reconnue par la secrétaire qui l'introduit dans le bureau du directeur, lequel se lève aussitôt courtoisement pour l'accueillir.
Après les politesses d'usage, devant un verre la conversation s'engage sur les cinq personnes placées et Fabienne est rapidement rassurée.
Le directeur en vient au vif du sujet : il a un besoin, c'est pour cela qu'il a fait venir Fabienne. En bonne commerciale, celle-ci ne lâche pas tout de suite ses cartouches et commence par proposer cinq autres profils, sur lesquels le directeur tique ... presque par principe car il ne s'y connaît pas et ne juge traditionnellement pas utile de se faire assister du directeur informatique.
Ce qu'il voudrait c'est que Fabienne s'engage cette fois-ci au forfait, c'est-à-dire prenne la responsabilité de la conduite des travaux, prix et délais inclus. Fabienne lui fait une proposition qu'il lui est difficile d'accepter car d'un montant trop élevé, et ils en reviennent à la solution de la "régie" où c'est le client qui a la responsabilité du travail exécuté pour lequel il paie les personnes à la journée.
Fabienne comprend que le moment est venu d'inviter le directeur au restaurant. Mais cette fois-ci, ce dernier lui fait comprendre qu'il a quelques suggestions de lieux ... et ils se retrouvent dans une sorte de cabaret qui n'en porte pas le nom. D'autant plus que le midi ...
Pour pouvoir profiter du spectacle, ils doivent se placer côte-à-côte et Fabienne constate que M. D. agite ses mains plus que de coutume en tentant de la convaincre, laissant incidemment tomber une main sur la cuisse de Fabienne la plus proche de lui.
Celle-ci a bien compris le jeu, elle se garde de réagir trop promptement. L'homme n'est pas particulièrement séduisant, mais c'est partiellement ainsi qu'elle a bâti sa carrière : dans ce milieu pourtant bien moins machiste que d'autres, où elle place aussi facilement les femmes que les hommes à compétences identiques, et où les salaires y sont les mêmes, elle a plusieurs fois accepté des privautés qui lui ont valu ce poste à la fois mieux rémunéré et lui permettant surtout de ne plus être obligée de prolonger ses journées jusqu'au milieu de la nuit. De la sorte elle peut rentrer le soir à des heures relativement raisonnables pour s'occuper de ses enfants et passer du temps avec son mari.
Par la suite, elle a pris l'habitude d'utiliser cette "arme de dernier recours" comme outil de négociation. Elle se présente toujours en robe ou en jupe, arborant un décolleté sinon provocateur, du moins appétissant, ce qui est du goût de tous les clients mâles ... et parfois même des femmes.
Elle se laisse donc d'abord toucher, puis caresser les cuisses par cet homme, qui n'en revient pas de la facilité avec laquelle il lui semble qu'il va parvenir à ses fins.
Son sourire se fait enjôleur, discrètement elle déboutonne un bouton de son chemisier, laissant entrevoir sa jolie poitrine.
Fabienne est une femme de 45 ans qui a eu trois enfants et n'a pas fait beaucoup de sport. Sa poitrine est d'une abondance moyenne mais a besoin d'être soutenue ; pour un homme tel que le directeur, qui a une quinzaine d'années de plus qu'elle et qui passe sa vie à gérer des problèmes administratifs, ce n'est pas un problème.
Il ne veut cependant pas rater cette affaire par trop de précipitation, sa carrière pourrait en pâtir.
Il n'ignore pas que de son côté son interlocutrice a intérêt à remporter le contrat dans les meilleures conditions possibles. Il y a donc matière à discussions entre gens de bonne volonté ... et qui ont l'habitude de traiter ensemble, même si c'est la première fois que le directeur ose une telle démarche.
Lorsque M. D. approche sa main de l'entrejambe de Fabienne, celle-ci pose sa propre main sur celle de son client et lui propose sa jeune diplômée au prix fort ; le directeur négocie, il connaît les tarifs, d'autant plus que Fabienne a plusieurs concurrents sur la place, lesquels ont aussi placé un certain nombre de leurs spécialistes.
Elle se penche vers lui pour en venir à son problème global, lui annonçant – poitrine en avant – qu'elle peut aussi lui proposer deux personnes connaissant bien le domaine dont il est question. Ils en sont à la fin du plat de résistance, une serveuse apporte la carte des desserts. Le directeur réfléchit en glissant un doigt dans le décolleté de Fabienne.
- Ce que vous me proposez est séduisant.
- Mais vous n'ignorez pas que cela a un prix.
- Arrangeons-nous entre nous.
- C'est de continuité dont j'ai besoin, et vous aussi.
Ils ont tous deux compris qu'ils sont d'accord sur l'enjeu. Reste à s'entendre sur les modalités.
Ils commandent le dessert.
Le directeur saisit un des seins de Fabienne à pleine main. Elle lui annonce un premier prix pour les deux spécialistes : il correspond en gros à cinq fois le salaire de chacun ; M. D. pétrit son sein et veut l'embrasser, mais Fabienne n'accepte encore que le contact de la main.
- Vous ne m'avez pas répondu.
- Vous êtes un peu chère.
Elle descend à quatre fois et - en écartant ostensiblement les cuisses - demande en contrepartie l'acceptation de la jeune diplômée à environ trois fois son salaire. Le directeur glisse sa main disponible dans l'entre-cuisse de Fabienne au moment où la serveuse dépose les desserts sur la table.
- Vous êtes redoutable en affaires, ma chère.
- Peut-être est-ce pour cela que je vous plais, rétorque-t-elle en le laissant enfoncer un doigt dans son vagin.
- J'espère qu'il vous reste un peu de temps après le repas.
- Si nous faisons affaire je pourrai m'octroyer une petite heure de détente.
- J'accepte vos conditions, dit-il avant de l'embrasser goulument. Mangeons ce merveilleux dessert.
Tandis qu'ils se régalent – doublement d'ailleurs pour le directeur – Fabienne sort un contrat de son sac.
- Nous nous en occuperons quand nous serons de retour, lui reproche le directeur.
- Les affaires sont les affaires. Une fois réglées, nous serons plus détendus. Et cela ne prendra pas beaucoup de temps, vous le savez bien.
Elle y glisse les noms et descriptifs de compétences des trois personnes "louées", la durée minimum de placement sans indemnité de dédit, le tarif de chacun, la date du jour, le tout sur un document à feuillets multiples, signe chacun d'entre eux et propose son stylo à son hôte ; celui-ci tente d'arguer qu'il ne dispose pas de son tampon.
Qu'à cela ne tienne ! Elle remplit un second document identique au premier, appelle une serveuse et lui demande de lui apporter le tampon-encreur de la maison ; elle l'appose sur chaque feuillet du second document.
- Que faites-vous donc, ma chère ?
- Signons chacun des feuillets, je vais vous expliquer.
Le directeur se sent contraint de se résoudre aux extravagances de sa pourvoyeuse de main-d'œuvre spécialisée.
Après avoir rendu l'objet, Fabienne lui commente son plan :- Nous disposons de deux documents ; il manque au premier un cachet de votre entreprise ; au cas où pour une raison quelconque nous n'aurions plus l'occasion de l'apposer, nous remplacerions ce premier document par le second ; je suppose que vous ne souhaiteriez pas attirer l'attention de vos services comptables sur le fait que le tampon utilisé n'est pas le bon.
Le directeur comprend que son interlocutrice a plus d'un tour dans son sac, c'est le cas de le dire ; il lui sera impossible de dénoncer le contrat après avoir abusé d'elle ; la seule possibilité qui lui resterait serait de faire valoir l'éventuelle incompétence des personnes proposées ; or dans ce cas, le contrat de Fabienne prévoit le remplacement de la personne par une autre de compétence équivalente.
Après le repas, ils se font porter les cafés et l'addition, que Fabienne paie ; puis le directeur conduit cette dernière dans une chambre qu'il a discrètement commandée au cours du repas.
Fabienne y occupe d'abord quelques instants la salle de bains afin de "se préparer".
Lorsqu'elle en sort, M. D. qui n'en peut plus l'attrape à bras le corps, l'enlace plutôt vigoureusement, l'embrasse sans ménagement. Son haleine n'est pas particulièrement attirante, mais mélangée aux odeurs d'alcool, d'aliments et de café qu'ils ont tous deux consommés, elle est supportable ; Fabienne est d'ailleurs habituée à devoir "prendre sur elle".
Le directeur tente de la déshabiller ; elle prend les devants car elle tient à repartir avec des habits en bon état. Elle se retrouve donc nue avant même que son partenaire n'ait eu le temps de s'en apercevoir.
Flatté car croyant y voir un désir de la part de cette jeune femme, il ressent une excitation inhabituelle ; il se met à peloter la poitrine de Fabienne, qui tente de calmer un peu le jeu pour éviter de ressortir avec des bleus mal placés qu'elle aurait du mal à justifier auprès de son époux. Elle se colle donc contre lui pour déranger un peu le mouvement des mains de son partenaire occasionnel, et entreprend de le déshabiller, en commençant par la cravate qu'il n'a pas encore retirée.
Le directeur, tout heureux de se sentir déshabillé par cette jolie femme, mais empêtré de ses mains, s'intéresse aux fesses de sa partenaire.
- Doucement ! Mais tu vas nous faire une crise d'apoplexie ! Reconnais que ce n'est pas le moment.
Le directeur est à la fois penaud de se sentir rabroué par cette femme qui pourrait être sa fille et dont il est le client, gêné de la voir découvrir sa maladresse et donc son inexpérience ; en même temps il flatté qu'elle se mette à le tutoyer. Il s'attendait à rencontrer des difficultés pour la convaincre de se déshabiller, puis de se laisser pénétrer.
- Cela semble bien parti, se dit-il.
Le voilà qui se retrouve entièrement nu. Il veut la "baiser" sans plus attendre, mais à sa grande surprise, elle s'y refuse.
- Je ne suis pas prête, mon loup !
- Ah bon, qu'est-ce qu'il faut encore ?
Fabienne manque d'éclater de rire. Elle ne sait pas s'il est marié, mais si c'est le cas son épouse ne doit pas s'amuser tous les jours.
- Je t'ai accordé une heure, ça fait seulement dix minutes qu'on est là. Même en comptant la douche, on a de la marge. Si tu avais un train à prendre ou un rendez-vous urgent, il fallait le dire : on aurait remis à une autre fois !
Comme son discours le perturbe un peu, elle le cajole, le caresse, puis lui prend les mains et les pose délicatement sur ses seins en lui montrant comment la caresser pour lui procurer du plaisir sans en faire de la chair à pâté.
Le directeur s'y met mais sans entrain ; il s'aperçoit qu'il est en train de "débander" et se demande s'il va réussir de nouveau dans cette nouvelle optique. Il était excité ... et voilà qu'elle a fait retomber la pression !
Fabienne comprend le problème. Sans rien lui dire pour ne pas le vexer, elle lui caresse le ventre, les fesses, approche ses mains du pubis de son partenaire. Elle ne peut se permettre d'y apposer sa langue car le pauvre homme ne saurait plus quoi faire de ses doigts ... à moins qu'elle ne se retourne. Mais c'est un peu trop tôt pour lui.
Peut-être à l'issue d'une autre signature de contrat.
Ses doigts caressent ses testicules, il commence à sentir une érection revenir. Elle lui prend les mains pour les faire descendre entre ses cuisses et les guide pour de douces caresses. En même temps, elle a tiré son partenaire vers le bas et la bouche de ce dernier se trouve face à ses seins.
- Suce les moi dou-ce-ment. Commence par l'extérieur, puis rapproche-toi du mamelon, mais ne le tête pas comme si tu voulais en extraire du lait.
Elle allait ajouter : "Tu as suffisamment bu", mais se retient. Cela a l'air bien parti ; elle ne sait pas ce qu'il adviendrait si elle le faisait rire.
Quand le directeur commence à être suffisamment dur, et elle bien humide, elle fait glisser un doigt de son partenaire vers son clitoris et lui imprime des mouvements circulaires à peine appuyés.
Au moment où il est sur le point de vouloir la pénétrer, elle se saisit d'un préservatif qu'elle a eu la précaution de déposer sur la table de chevet, le lui enfile, et enfonce elle-même en elle le pénis de son partenaire.
Puis, le lui maintenant en place, elle effectue un mouvement du bassin qui surprend son vis-à-vis, lequel bascule, et elle se positionne sur lui pour le chevaucher. De la sorte, c'est elle qui va maîtriser la situation.
Elle choisit ainsi l'angle d'attaque le plus propice à sa jouissance, sachant d'avance que cela ne durera pas longtemps. En même temps, elle attrape les mains du directeur et les place sur ses seins.
Dans cette position – et préoccupé de ce qui se passe à un autre niveau – il est moins vigoureux dans sa saisie.
Sans atteindre l'orgasme, Fabienne prend quand même du plaisir avant que son partenaire ne s'effondre.
- Heureusement que c'est moi qui ai fait tout le boulot, se dit-elle !
Elle s'assure que le préservatif sorte bien en même temps que le sexe du mâle "agonisant". Par précaution et hygiène, elle s'en empare et se lève pour aller elle-même le jeter dans la poubelle de la salle de bains. C'était aussi un prétexte pour ne pas traîner avant d'aller prendre sa douche.
Lorsqu'elle en sort, le directeur – qui ne veut pas paraître trop empoté – est debout.
- Tu es bien pressée, ma chérie.
- Tu n'as pas eu ce que tu voulais ?
- Oh si ! Et je t'en remercie. Quand nous revoyons-nous ?
- Ce n'est pas prévu au contrat, mon cher. N'oublie pas que je suis mariée.
D'ailleurs, à partir de maintenant il serait bon que nous fassions comme s'il ne s'était rien passé entre nous.
Le directeur sourit intérieurement ; elle n'a pas tout prévu, elle a une faiblesse : il pourrait la faire chanter ... mais elle aussi vis-à-vis de sa propre épouse. Et puis elle s'est donnée sans compter, il lui doit bien d'apposer son tampon sur le contrat.
Elle a ré-étudié le dossier des informaticiens qui y travaillent actuellement "en régie" pour elle : ils sont cinq depuis plusieurs mois, tarifés à la journée en fin de mois. Pas de nouvelles, bonne nouvelle, c'est bien connu.
Aujourd'hui, elle va chercher à lui fourguer trois autres personnes, deux expérimentées et une jeune diplômée qui en veut, comme on dit.
Elle est reconnue par la secrétaire qui l'introduit dans le bureau du directeur, lequel se lève aussitôt courtoisement pour l'accueillir.
Après les politesses d'usage, devant un verre la conversation s'engage sur les cinq personnes placées et Fabienne est rapidement rassurée.
Le directeur en vient au vif du sujet : il a un besoin, c'est pour cela qu'il a fait venir Fabienne. En bonne commerciale, celle-ci ne lâche pas tout de suite ses cartouches et commence par proposer cinq autres profils, sur lesquels le directeur tique ... presque par principe car il ne s'y connaît pas et ne juge traditionnellement pas utile de se faire assister du directeur informatique.
Ce qu'il voudrait c'est que Fabienne s'engage cette fois-ci au forfait, c'est-à-dire prenne la responsabilité de la conduite des travaux, prix et délais inclus. Fabienne lui fait une proposition qu'il lui est difficile d'accepter car d'un montant trop élevé, et ils en reviennent à la solution de la "régie" où c'est le client qui a la responsabilité du travail exécuté pour lequel il paie les personnes à la journée.
Fabienne comprend que le moment est venu d'inviter le directeur au restaurant. Mais cette fois-ci, ce dernier lui fait comprendre qu'il a quelques suggestions de lieux ... et ils se retrouvent dans une sorte de cabaret qui n'en porte pas le nom. D'autant plus que le midi ...
Pour pouvoir profiter du spectacle, ils doivent se placer côte-à-côte et Fabienne constate que M. D. agite ses mains plus que de coutume en tentant de la convaincre, laissant incidemment tomber une main sur la cuisse de Fabienne la plus proche de lui.
Celle-ci a bien compris le jeu, elle se garde de réagir trop promptement. L'homme n'est pas particulièrement séduisant, mais c'est partiellement ainsi qu'elle a bâti sa carrière : dans ce milieu pourtant bien moins machiste que d'autres, où elle place aussi facilement les femmes que les hommes à compétences identiques, et où les salaires y sont les mêmes, elle a plusieurs fois accepté des privautés qui lui ont valu ce poste à la fois mieux rémunéré et lui permettant surtout de ne plus être obligée de prolonger ses journées jusqu'au milieu de la nuit. De la sorte elle peut rentrer le soir à des heures relativement raisonnables pour s'occuper de ses enfants et passer du temps avec son mari.
Par la suite, elle a pris l'habitude d'utiliser cette "arme de dernier recours" comme outil de négociation. Elle se présente toujours en robe ou en jupe, arborant un décolleté sinon provocateur, du moins appétissant, ce qui est du goût de tous les clients mâles ... et parfois même des femmes.
Elle se laisse donc d'abord toucher, puis caresser les cuisses par cet homme, qui n'en revient pas de la facilité avec laquelle il lui semble qu'il va parvenir à ses fins.
Son sourire se fait enjôleur, discrètement elle déboutonne un bouton de son chemisier, laissant entrevoir sa jolie poitrine.
Fabienne est une femme de 45 ans qui a eu trois enfants et n'a pas fait beaucoup de sport. Sa poitrine est d'une abondance moyenne mais a besoin d'être soutenue ; pour un homme tel que le directeur, qui a une quinzaine d'années de plus qu'elle et qui passe sa vie à gérer des problèmes administratifs, ce n'est pas un problème.
Il ne veut cependant pas rater cette affaire par trop de précipitation, sa carrière pourrait en pâtir.
Il n'ignore pas que de son côté son interlocutrice a intérêt à remporter le contrat dans les meilleures conditions possibles. Il y a donc matière à discussions entre gens de bonne volonté ... et qui ont l'habitude de traiter ensemble, même si c'est la première fois que le directeur ose une telle démarche.
Lorsque M. D. approche sa main de l'entrejambe de Fabienne, celle-ci pose sa propre main sur celle de son client et lui propose sa jeune diplômée au prix fort ; le directeur négocie, il connaît les tarifs, d'autant plus que Fabienne a plusieurs concurrents sur la place, lesquels ont aussi placé un certain nombre de leurs spécialistes.
Elle se penche vers lui pour en venir à son problème global, lui annonçant – poitrine en avant – qu'elle peut aussi lui proposer deux personnes connaissant bien le domaine dont il est question. Ils en sont à la fin du plat de résistance, une serveuse apporte la carte des desserts. Le directeur réfléchit en glissant un doigt dans le décolleté de Fabienne.
- Ce que vous me proposez est séduisant.
- Mais vous n'ignorez pas que cela a un prix.
- Arrangeons-nous entre nous.
- C'est de continuité dont j'ai besoin, et vous aussi.
Ils ont tous deux compris qu'ils sont d'accord sur l'enjeu. Reste à s'entendre sur les modalités.
Ils commandent le dessert.
Le directeur saisit un des seins de Fabienne à pleine main. Elle lui annonce un premier prix pour les deux spécialistes : il correspond en gros à cinq fois le salaire de chacun ; M. D. pétrit son sein et veut l'embrasser, mais Fabienne n'accepte encore que le contact de la main.
- Vous ne m'avez pas répondu.
- Vous êtes un peu chère.
Elle descend à quatre fois et - en écartant ostensiblement les cuisses - demande en contrepartie l'acceptation de la jeune diplômée à environ trois fois son salaire. Le directeur glisse sa main disponible dans l'entre-cuisse de Fabienne au moment où la serveuse dépose les desserts sur la table.
- Vous êtes redoutable en affaires, ma chère.
- Peut-être est-ce pour cela que je vous plais, rétorque-t-elle en le laissant enfoncer un doigt dans son vagin.
- J'espère qu'il vous reste un peu de temps après le repas.
- Si nous faisons affaire je pourrai m'octroyer une petite heure de détente.
- J'accepte vos conditions, dit-il avant de l'embrasser goulument. Mangeons ce merveilleux dessert.
Tandis qu'ils se régalent – doublement d'ailleurs pour le directeur – Fabienne sort un contrat de son sac.
- Nous nous en occuperons quand nous serons de retour, lui reproche le directeur.
- Les affaires sont les affaires. Une fois réglées, nous serons plus détendus. Et cela ne prendra pas beaucoup de temps, vous le savez bien.
Elle y glisse les noms et descriptifs de compétences des trois personnes "louées", la durée minimum de placement sans indemnité de dédit, le tarif de chacun, la date du jour, le tout sur un document à feuillets multiples, signe chacun d'entre eux et propose son stylo à son hôte ; celui-ci tente d'arguer qu'il ne dispose pas de son tampon.
Qu'à cela ne tienne ! Elle remplit un second document identique au premier, appelle une serveuse et lui demande de lui apporter le tampon-encreur de la maison ; elle l'appose sur chaque feuillet du second document.
- Que faites-vous donc, ma chère ?
- Signons chacun des feuillets, je vais vous expliquer.
Le directeur se sent contraint de se résoudre aux extravagances de sa pourvoyeuse de main-d'œuvre spécialisée.
Après avoir rendu l'objet, Fabienne lui commente son plan :- Nous disposons de deux documents ; il manque au premier un cachet de votre entreprise ; au cas où pour une raison quelconque nous n'aurions plus l'occasion de l'apposer, nous remplacerions ce premier document par le second ; je suppose que vous ne souhaiteriez pas attirer l'attention de vos services comptables sur le fait que le tampon utilisé n'est pas le bon.
Le directeur comprend que son interlocutrice a plus d'un tour dans son sac, c'est le cas de le dire ; il lui sera impossible de dénoncer le contrat après avoir abusé d'elle ; la seule possibilité qui lui resterait serait de faire valoir l'éventuelle incompétence des personnes proposées ; or dans ce cas, le contrat de Fabienne prévoit le remplacement de la personne par une autre de compétence équivalente.
Après le repas, ils se font porter les cafés et l'addition, que Fabienne paie ; puis le directeur conduit cette dernière dans une chambre qu'il a discrètement commandée au cours du repas.
Fabienne y occupe d'abord quelques instants la salle de bains afin de "se préparer".
Lorsqu'elle en sort, M. D. qui n'en peut plus l'attrape à bras le corps, l'enlace plutôt vigoureusement, l'embrasse sans ménagement. Son haleine n'est pas particulièrement attirante, mais mélangée aux odeurs d'alcool, d'aliments et de café qu'ils ont tous deux consommés, elle est supportable ; Fabienne est d'ailleurs habituée à devoir "prendre sur elle".
Le directeur tente de la déshabiller ; elle prend les devants car elle tient à repartir avec des habits en bon état. Elle se retrouve donc nue avant même que son partenaire n'ait eu le temps de s'en apercevoir.
Flatté car croyant y voir un désir de la part de cette jeune femme, il ressent une excitation inhabituelle ; il se met à peloter la poitrine de Fabienne, qui tente de calmer un peu le jeu pour éviter de ressortir avec des bleus mal placés qu'elle aurait du mal à justifier auprès de son époux. Elle se colle donc contre lui pour déranger un peu le mouvement des mains de son partenaire occasionnel, et entreprend de le déshabiller, en commençant par la cravate qu'il n'a pas encore retirée.
Le directeur, tout heureux de se sentir déshabillé par cette jolie femme, mais empêtré de ses mains, s'intéresse aux fesses de sa partenaire.
- Doucement ! Mais tu vas nous faire une crise d'apoplexie ! Reconnais que ce n'est pas le moment.
Le directeur est à la fois penaud de se sentir rabroué par cette femme qui pourrait être sa fille et dont il est le client, gêné de la voir découvrir sa maladresse et donc son inexpérience ; en même temps il flatté qu'elle se mette à le tutoyer. Il s'attendait à rencontrer des difficultés pour la convaincre de se déshabiller, puis de se laisser pénétrer.
- Cela semble bien parti, se dit-il.
Le voilà qui se retrouve entièrement nu. Il veut la "baiser" sans plus attendre, mais à sa grande surprise, elle s'y refuse.
- Je ne suis pas prête, mon loup !
- Ah bon, qu'est-ce qu'il faut encore ?
Fabienne manque d'éclater de rire. Elle ne sait pas s'il est marié, mais si c'est le cas son épouse ne doit pas s'amuser tous les jours.
- Je t'ai accordé une heure, ça fait seulement dix minutes qu'on est là. Même en comptant la douche, on a de la marge. Si tu avais un train à prendre ou un rendez-vous urgent, il fallait le dire : on aurait remis à une autre fois !
Comme son discours le perturbe un peu, elle le cajole, le caresse, puis lui prend les mains et les pose délicatement sur ses seins en lui montrant comment la caresser pour lui procurer du plaisir sans en faire de la chair à pâté.
Le directeur s'y met mais sans entrain ; il s'aperçoit qu'il est en train de "débander" et se demande s'il va réussir de nouveau dans cette nouvelle optique. Il était excité ... et voilà qu'elle a fait retomber la pression !
Fabienne comprend le problème. Sans rien lui dire pour ne pas le vexer, elle lui caresse le ventre, les fesses, approche ses mains du pubis de son partenaire. Elle ne peut se permettre d'y apposer sa langue car le pauvre homme ne saurait plus quoi faire de ses doigts ... à moins qu'elle ne se retourne. Mais c'est un peu trop tôt pour lui.
Peut-être à l'issue d'une autre signature de contrat.
Ses doigts caressent ses testicules, il commence à sentir une érection revenir. Elle lui prend les mains pour les faire descendre entre ses cuisses et les guide pour de douces caresses. En même temps, elle a tiré son partenaire vers le bas et la bouche de ce dernier se trouve face à ses seins.
- Suce les moi dou-ce-ment. Commence par l'extérieur, puis rapproche-toi du mamelon, mais ne le tête pas comme si tu voulais en extraire du lait.
Elle allait ajouter : "Tu as suffisamment bu", mais se retient. Cela a l'air bien parti ; elle ne sait pas ce qu'il adviendrait si elle le faisait rire.
Quand le directeur commence à être suffisamment dur, et elle bien humide, elle fait glisser un doigt de son partenaire vers son clitoris et lui imprime des mouvements circulaires à peine appuyés.
Au moment où il est sur le point de vouloir la pénétrer, elle se saisit d'un préservatif qu'elle a eu la précaution de déposer sur la table de chevet, le lui enfile, et enfonce elle-même en elle le pénis de son partenaire.
Puis, le lui maintenant en place, elle effectue un mouvement du bassin qui surprend son vis-à-vis, lequel bascule, et elle se positionne sur lui pour le chevaucher. De la sorte, c'est elle qui va maîtriser la situation.
Elle choisit ainsi l'angle d'attaque le plus propice à sa jouissance, sachant d'avance que cela ne durera pas longtemps. En même temps, elle attrape les mains du directeur et les place sur ses seins.
Dans cette position – et préoccupé de ce qui se passe à un autre niveau – il est moins vigoureux dans sa saisie.
Sans atteindre l'orgasme, Fabienne prend quand même du plaisir avant que son partenaire ne s'effondre.
- Heureusement que c'est moi qui ai fait tout le boulot, se dit-elle !
Elle s'assure que le préservatif sorte bien en même temps que le sexe du mâle "agonisant". Par précaution et hygiène, elle s'en empare et se lève pour aller elle-même le jeter dans la poubelle de la salle de bains. C'était aussi un prétexte pour ne pas traîner avant d'aller prendre sa douche.
Lorsqu'elle en sort, le directeur – qui ne veut pas paraître trop empoté – est debout.
- Tu es bien pressée, ma chérie.
- Tu n'as pas eu ce que tu voulais ?
- Oh si ! Et je t'en remercie. Quand nous revoyons-nous ?
- Ce n'est pas prévu au contrat, mon cher. N'oublie pas que je suis mariée.
D'ailleurs, à partir de maintenant il serait bon que nous fassions comme s'il ne s'était rien passé entre nous.
Le directeur sourit intérieurement ; elle n'a pas tout prévu, elle a une faiblesse : il pourrait la faire chanter ... mais elle aussi vis-à-vis de sa propre épouse. Et puis elle s'est donnée sans compter, il lui doit bien d'apposer son tampon sur le contrat.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Il est vrai que tout est relatif !
Je connais deux façons de modifier la longueur des histoires : agir sur celle des
textes eux-mêmes et sur la manière d'aborder les éventuelles suites.
Concernant le nombre de mots utilisés à chaque fois, il est certain que pour un
lecteur pressé d'arriver droit au but, tout comme quelqu'un qui se trouverait
subitement en érection pour une raison quelconque et à qui il faudrait absolument un
déversoir immédiat, ce doit être assez frustrant de devoir attendre ; à l'inverse pour
ceux et celles qui aiment prendre leur temps de goûter des amuse-gueules, de se mettre
dans l'ambiance, de sentir l'excitation venir puis redescendre, tout comme on titille
l'autre lors des préliminaires amoureux, j'espère avoir réussi à les satisfaire. Car
c'est plutôt à eux et à elles que je m'adresse, sans être élitiste chacun son style.
Et de fait certains retours indiquent qu'ils en sont satisfaits.
Quant aux suites, elles peuvent constituer une technique pour les histoires longues de
couper le récit, comme les chapitres d'un livre, à la différence qu'il faut ici
pouvoir les lire et les apprécier isolément dans le contexte sensuel.
S'agissant d'histoires courtes, il s'agit tout simplement de nouvelles péripéties, en
général vécues par le même héros ou la même héroïne, mais dont la lecture n'est pas
nécessaire à la compréhension des suivantes, chaque récit se suffisant à lui-même.
Elles pourraient presque se lire dans n'importe quel ordre - presque car je ne
m'interdis pas de considérer que le personnage principal vit "vraiment" et aussi car
le premier récit doit le présenter aux lecteurs et aux lectrices.
Je connais deux façons de modifier la longueur des histoires : agir sur celle des
textes eux-mêmes et sur la manière d'aborder les éventuelles suites.
Concernant le nombre de mots utilisés à chaque fois, il est certain que pour un
lecteur pressé d'arriver droit au but, tout comme quelqu'un qui se trouverait
subitement en érection pour une raison quelconque et à qui il faudrait absolument un
déversoir immédiat, ce doit être assez frustrant de devoir attendre ; à l'inverse pour
ceux et celles qui aiment prendre leur temps de goûter des amuse-gueules, de se mettre
dans l'ambiance, de sentir l'excitation venir puis redescendre, tout comme on titille
l'autre lors des préliminaires amoureux, j'espère avoir réussi à les satisfaire. Car
c'est plutôt à eux et à elles que je m'adresse, sans être élitiste chacun son style.
Et de fait certains retours indiquent qu'ils en sont satisfaits.
Quant aux suites, elles peuvent constituer une technique pour les histoires longues de
couper le récit, comme les chapitres d'un livre, à la différence qu'il faut ici
pouvoir les lire et les apprécier isolément dans le contexte sensuel.
S'agissant d'histoires courtes, il s'agit tout simplement de nouvelles péripéties, en
général vécues par le même héros ou la même héroïne, mais dont la lecture n'est pas
nécessaire à la compréhension des suivantes, chaque récit se suffisant à lui-même.
Elles pourraient presque se lire dans n'importe quel ordre - presque car je ne
m'interdis pas de considérer que le personnage principal vit "vraiment" et aussi car
le premier récit doit le présenter aux lecteurs et aux lectrices.
comme histoire courte on fait mieux, surtout qu'une suite doit arriver