Il faut raison garder

- Par l'auteur HDS Ethelrede -
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Récit libertin : Il faut raison garder Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-01-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Il faut raison garder
Le jour est levé depuis déjà une petite heure, il y a du bruit dans la chambre de Mireille et Norbert… Dans leur lit, plutôt !

- Ah, mon amour, ce que c'est bon de se donner à toi ! Je crois que tu as joui avec une force que je ne te connais pas… Serais-tu plus amoureuse que d'habitude ? Ou bien serait-ce une autre raison ?

- Il y a un peu des deux, mon bel étalon ! Il est de fait que tu ne m'as pas loupée, ce matin… Pfouiii… Quel pied ! Mais tu sais, nous allons avoir Henri et Fanny pour déjeuner… J'ai fantasmé à mort à l'idée qu'on pourrait s'encoquinner un peu, tous les quatre… ça compte aussi dans la puissance de mon orgasme !

- Allez, ma chérie, Henri est un ami d'enfance ! Jamais nous n'avons parlé de telles choses ! Tu me mets dans l'embarras…

- Oh, bon, tant pis… C'est juste un fantasme : Ne te fais pas de souci.


Sourires entendus, sous-entendus, rires ! Norbert serre sa belle entre ses bras. Une forte humidité au niveau de son genou le fait réagir. Sa chérie a grand besoin d'une petite toilette ! Le jeune homme effectue la reptation idoine pour se retrouver face à un nouveau sourire, vertical comme il se plait à le décrire, au bas du ventre de sa belle partenaire.
Il hume avec félicité la fragrance de cet amour tout frais. Passe son visage en tous sens sur la source de vie avant d'enfin plaquer sa bouche sur la magnifique fleur épanouie qui lui est offerte. Il passe sa langue une, deux, dix fois avec la même volupté tout au long des profonds sillons chargés de la divine liqueur de plaisir. Il sent le joli bouton de rose qui, une fois encore lui semble prêt à éclore… Les deux mains de la belle brune aux opulents cheveux ébène bouclés se glissent dans sa toison châtaine et appuient sans équivoque sa tête sur le centre de tous ses désirs tandis que ses hanches se mettent à onduler de plus en plus vite.


Norbert aspire les sucs, retrouvant le goût de son propre plaisir, de plus en plus dilué dans la jouissance qui, déjà s'annonce d'une force exceptionnelle. Il serre entre langue et palais ces nymphes tourmentées, avides d'un plaisir encore une fois renouvelé, jusqu'à ce moment magique où l'esprit quitte le corps, n'ayant plus rien à y faire, pour assister à cette délicieuse petite mort tant désirée.


Mireille halète, tremble, essuie d'une main les filets de sueur couvrant son front et ses tempes, noyant ses yeux d'une douloureuse brûlure : tout a son prix, même un magnifique orgasme improvisé ! La belle attire son homme à elle pour un baiser partageur : pas question qu'il jouisse tout seul de cette abondante liqueur dont il sait, d'ailleurs, qu'il ne lui serait pas pardonné de point la partager ! Superbe baiser : si l'amour devait avoir une image, ce serait celle-là, se dit-elle…


Norbert est descendu se préparer le plat de pâtes qu'il a fait cuire la veille : assez molles et de nature lui fournir toute l'énergie requise pour courir deux heures ! Il les réchauffe tout en sortant la sauce qu'il aime et un peu de fromage râpé… tandis que son café passe. En même temps, il a fait chauffer de l'eau pour le thé de sa chérie : elle ne va sans doute plus tarder.


Mireille a décidé que la toilette linguale de son homme ferait office de douche… Un peu osé comme propos, elle en est consciente. Mais elle a chois de faire l'hypothèse que les effluves rémanents de leurs ébats matinaux ne pourraient que servir ses projets.
Elle a passé un porte-jarretelles noir et mis de très beaux bas de même couleur, à motifs végétaux. Puis un soutien-gorge noir également sur lequel se distinguent des broderies dans divers tons de vert et de blanc. Quant à la culotte dont elle se revêt finalement, elle est de la même facture, noire avec des broderies vertes et orange. Elle renonce à mettre son fin peignoir de soie et descend vers la cuisine, le vêtement négligemment posé au pli de son coude.


Norbert, en la voyant entrer, ressent comme d'habitude une fantastique décharge d'adrénaline : Dieu que cette femme peut être belle… Il se dépêche de remettre son nez dans son plat de coquillettes… S'il la regarde encore, il est certain que ce qui suivra signifiera l'abandon de son entrainement du matin !

- Alors, comme ça, tu me snobes ! Moi, ta prétendue chérie d'amour…

- Hé, ça va ! Tu ne cours pas un semi-marathon dans dix minutes ! J'aimerais te voir courir avec une érection "King size" !

Rires et embrassades : l'amour entre ces deux êtres est marmoréen, du genre inattaquable.



Norbert parti, Mireille s'est mise au travail. Au préalable, elle a revêtu un sarouel dans les tons vert amande avec un corsage très sage… de couleur rose pâle, fermé jusqu'au cou avec un col rond de jolie dentelle blanche.


Elle a sorti ses ingrédient et à pétri beurre et farine jusqu'à obtenir une farine grasse qui s'écoule entre les doigts. L'a humectée d'eau pour en faire une jolie pâte brisée qu'elle a mise à reposer, le temps de préparer les autres ingrédients. Elle a coupé en tranches assez fines de belles tomates bien mûres, haché très finement de l'ail avec une belle échalote, une belle branche de cerfeuil également.


Le four étant chaud, elle a étalé sa pâte, en a foncé une tourtière et l'a emplie de noyaux d'abricots que sa maman, déjà, conservait pour cet usage. Elle a enfourné le tout. C'est à cet instant que la sonnerie de l'entrée a fait entendre sa petite mélodie. Fanny est à la porte, vêtue d'une jupe longue violet d'améthyste et d'un haut blanc très ajusté avec un large décolleté. Sur ses épaules tombent en cascades ses magnifiques cheveux de la couleur des feuilles d'érable en fin d'automne !

- Bonjour Fanny ! Comme je suis contente que ce jour soit enfin arrivé ! Cela fait des jours et des jours que Norbert et moi parlons de vous tout le temps en nous réjouissant de votre venue !

- C'est vrai ? Henri et moi sommes également ravis. Je crois que nous avons beaucoup de chose en commun… D'atomes crochus, comme on dit !


Les deux jeunes femmes passent en cuisine : Mireille sort son fond de tarte cuit à blanc et ôte les noyaux d'abricots brûlants à mains nues, en poussant de petits cris ! Elle étale un peu de moutarde forte dans le fond puis dispose artistement ses tranches de tomates dessus, saupoudre avec une partie de son hachis d'ail et d'échalote puis remet au four.

- Quand ce sera cuit et un peu refroidi, je mettrai le reste ainsi que le cerfeuil, pour que ça ne cuise pas, c'est meilleur !

- Tu es une sacrée cuisinière, dis-donc !

- J'aime ça, c'est vrai ! Et puis, ça me fait tellement plaisir de vous recevoir ! Tu sais, on parle de vous souvent… Norbert dit toujours que son plus vieux pote s'est trouvé une nana canon… Il n'a pas tort, d'ailleurs !

- Tu es gentille…

- Non ! c'est vrai, tu es vraiment super jolie… Enfin, je trouve. Norbert t'apprécie beaucoup et moi, je te trouve très… séduisante !

- Alors, si je comprends bien, là, tu me dis que je plais à ton mari !

- Heu… en fait, je te dis surtout que tu me plais à moi, là !


Fanny s'arrête, un peu troublée, pas du tout habituée à recevoir des compliments de la part d'une femme… Recherche d'une contenance, que faire ? S'isoler… où son les toilettes ?

- La porte sous l'escalier, là, juste en sortant.


Depuis les toilettes, Fanny communique avec son mari : que faire ? Son trouble est profond, elle ne sait pas comment gérer la situation !

- On ne vit qu'une fois, ma chérie ! As-tu envie de te laisser tenter ? Si c'est oui, vas-y, ne te fais pas de souci. Ne fais jamais rien que tu puisses regretter, dans ta vie ; cela commence par ne pas se priver d'une chose qui ne se représentera peut-être jamais !
- Oui… mais je n'ai jamais essayé de toute ma vie, avec une fille…

- Bah… Écoute : moi j'ai essayé ! Les filles, c'est facile, crois-moi, laisse-toi guider par ton instinct !


Fanny éclate de rire en sourdine, tâchant de ne pas se faire entendre… Quel clown, son mari, mais quel gentil compagnon ! En revenant dans la cuisine, les tempes humidifiées, les cheveux un peu réarrangés, Fanny sourit. Elle a retrouvé son calme, sa détermination. Elle s'approche de Mireille et la regarde droit dans les yeux.

- Alors, donc, je plais à Norbert et je te plais… Voilà une information à laquelle je ne m'attendais pas ! Mon expérience avec les filles se compare assez bien avec le zéro absolu…


Sans transition, elle pose ses lèvres sur celles de son hôtesse qui les reçoit avec un certain étonnement mais tout autant d'empressement. Mireille saisit les mains de son amie et vient les déposer sur ses épaules :

- Mon chemisier n'a de l'églantine que la couleur, pas le piquant : tu ne risques rien à le toucher, ni à l'ouvrir… Et plus si affinités…


Fanny a défait les trois premiers boutons, un air quasi coupable sur le visage ; cela n'échappe pas à sa partenaire. Elle a ouvert le vêtement, voyant apparaitre le magnifique soutien-gorge. Un bouton de plus, le voilà totalement dégarni : elle ouvre largement le corsage et c'est une main tremblante qui s'avance vers la magnifique poitrine qui lui est offerte en spectacle.


Sur le noir de la dentelle de fond se distinguent des feuillages : on reconnait, en vert plus soutenu, la feuille du fraisier. Sur le bout des bonnets, des pétales brodés en blanc entourent une ouverture laissant apparaitre la fraise au cœur de la corolle ! C'est d'un effet superbe, d'autant plus que les tétons de la belle jeune femme sont entourés d'un anneau d'or serti de petites pierres blanches et noires : Fanny en a le souffle coupé. D'un majeur tremblant d'émotion, elle dessine le contour d'une feuille, pis d'un pétale, puis tourne autour d'un téton, au contact de son anneau.

- Que c'est joli ! c'est merveilleux… Jamais de ma vie je n'ai vu une aussi belle poitrine !


Fanny est une très belle jeune femme, elle le sait. Lorsque son mari lui dit combien elle est belle, c'est n'est pas par modestie qu'elle s'abstient de le détromper ! Il lui dit souvent que chaque millimètre carré de sa peau est un monument à la beauté : elle le croit, simplement parce qu'elle se trouve en effet jolie, elle aussi ! Mais tout en se trouvant plaisante, elle sait voir la beauté chez les hommes tout autant que chez les autres femmes ; c'est le cas en cet instant. Mireille est d'une insolente beauté, d'une féminité superlative, captivante. Elle en est fascinée. Dans sa bouche sèche, sa langue a bien du mal à bouger, aucun mot ne s'y forme, la condamnant au silence.


Tout en caressant distraitement du bout de son doigt les seins qui lui sont offerts, Fanny sent une autre chose que la beauté croître en son esprit. Elle a un peu de mal à l'admettre, mais c'est bel et bien un désir charnel qui s'insinue en elle ; jamais de sa vie elle n'avait ressenti cela ! D'une main, Mireille la guide vers la ceinture de son pantalon. Fanny se gourmande intérieurement :

- Te rends-tu compte, ma petite Fanny, que tu es en train de déshabiller l'épouse du meilleur ami de ton mari ? Cela te semble-t-il avoir un sens ?


Mais tout au fond d'elle une autre petite voix répond en sourdine, sur un ton narquois :

- Mireille a envie de toi et tu as envie d'elle alors, oui, vous vous mettez nues pour faire l'amour, et là, tu ne peux pas dire que cela n'a pas de sens, n'est-ce pas ?


Bien que non prononcés ; ces mots résonnent à l'infini dans sa tête : pour faire l'amour, pour faire l'amour, pour faire l'amour… alors Fanny défait doucement le sarouel de Mireille… Au fur et à mesure qu'il descend le long de sa taille, de ses hanches, entame la descente sur ses cuisses, elle voit graduellement apparaître la culotte noire avec le superbe abricot, brodé de fil orangé, au niveau de la fleur d'amour de la belle jeune femme. À la faveur d'un mouvement de son bassin, Fanny découvre que le fruit brodé est fendu tout du long, offrant un secret passage vers le trésor homonyme qu'il dissimule. Son trouble ne fait que croître davantage. Mireille l'a bien compris et saisit au bond cette balle de pur désir, de plaisir prospectif et providentiel.

- Moi aussi, Fanny, j'ai envie de toi, tu sais…


Elle a délicatement pris son amie par la main et l'a emmenée vers le canapé du salon. Elle s'y est assise, la faisant choir sur ses cuisses : leurs lèvres se sont jointes aussitôt en un premier baiser torride, tandis que, de leurs mains, elles se couvraient mutuellement de caresses…


Mireille, timidement d'abord, entreprend de dévêtir sa toute nouvelle conquête qui vient de se remettre debout. La jupe n'est pas bien difficile à faire voler : la belle aux cheveux d'ébène noire s'enhardit ! Pour le haut, c'est une autre histoire qui se révèle à ses yeux : il s'agit d'un body avec des boutons pression cachés au droit du lieu le plus secret de cette magnifique académie… Une hésitation la saisit un bref instant… Fanny ne peut retenir un petit sanglot d'impatience. Alors, Mireille ose : sa main se glisse entre les longues cuisses fuselées, les invitant à s'écarter un peu pour y défaire les trois petits boutons importuns, laissant le vêtement remonter à sa guise le long des hanches jusqu'au bas du ventre, dégageant le string minimaliste de la belle. La toison corail de son pubis, taillée en forme de cœur, étincelle alors au grand jour, arrachant un soupir de bonheur à sa déshabilleuse !


S'agenouillant, la belle jeune femme enlace les hanches de Fanny, enfouissant son visage au plus secret de son corps. Elle en respire les effluves, s'enivre de la puissante fragrance de son désir tout en déposant des milliers de petits baisers sur le minuscule triangle de tissu. D'un doigt en crochet, elle l'écarte juste assez pour laisser ses lèvres venir déposer quelques baisers à même les pétales de cette si douce fleur. Invite sa langue à venir la saluer, faire plus ample connaissance. Dans un sanglot non retenu, Fanny s'effondre sur le canapé, le visage enfoui dans les coussins, la croupe encore plus largement offerte.
Son petit morceau de tissu n'est plus qu'un lointain souvenir sur le tapis. Mireille, d'un bond, se précipite à la cuisine et sort sa tarte du four ! Puis revient vers sa belle amie, s'agenouille derrière elle et lui fait de tendres petits baisers sur le haut des cuisses, la base des fesses, se dirigeant vers son trésor caché. Fanny cambre son dos, son souffle devient plus rauque tandis qu'elle écarte de plus en plus ses jambes. La langue de son amie va et vient maintenant tout à fait librement le long des nymphes offertes, s'abreuve de leur nectar en les faisant trembler de plaisir.


La belle rousse n'en peut décidément plus, elle se retourne soudain, ôte le reste de ses vêtements, se mettant à plat dos, nue sur le canapé, le visage écarlate et les yeux clos, remonte ses genoux jusque sous ses aisselles, tenant fermement ses tibias de ses deux mains et s'offrant désormais d'une manière lubrique à souhait… Mireille plonge aussitôt son visage au saint du saint pour y reprendre sa caresse, ses succions, sa douce torture. Un ouragan s'abat sur la belle rousse qui maintenant tremble de tous ses membres en poussant des gémissements qui se font jappements pour terminer en un cri aigu, longuement soutenu.


La déferlante de plaisir la traverse, la balaye, l'engloutit, mais fait également entrer le fauve en elle. Sitôt éteint le douloureux masque de cette petite mort, Fanny éclate de rire et enserre Mireille dans ses bras, l'embrasant à qui-mieux-mieux, la couvrant de baisers :

- Mireille, Mireille… tu me fais renaître à moi-même, tu m'offres une seconde vie… Jamais je n'avais pris un tel plaisir dans mon corps et dans mon âme ! Laisse-moi te rendre ce bonheur.


Et, sans attendre de réponse, toujours en riant, la jeune femme s'agenouille devant son amie pour enfouir sa chevelure de braise entre ses seins magnifiques. Elle les pétrit de ses joues, de son nez, son menton, tandis que, dans le dos, ses doigts s'attaquent à l'attache de ce prodigieux soutien-gorge, la défait. Le vêtement tombe enfin au sol, laissant enfin libres les deux fraises, objets de sa convoitise depuis ce moment où, peu avant, elle les avait découvertes dans le corsage églantine.


Fanny les observe, s'en emplit les yeux, les hume, les caresse de ses lèvres douces avant de les gober, les aspirer avec gourmandise, les sucer, les téter frénétiquement. Elle qui jamais n'avait vu de poitrine autre que la sienne, se trouve subjuguée par celle, magnifique, de Mireille, sa nouvelle amie. Elle en a une envie folle, elle sait ne pouvoir en aucune manière s'en rassasier tant est grand le désir qu'ils éveillent en elle.


Ses mains prennent le relai de sa bouche pour le caresser, les pétrir, tandis que ses lèvres continuent leur chemin vers l'ultime barrière de tissu et sa broderie de soie orangée, avec en tête une seule idée : glisser sa langue par la fente du fruit découverte tantôt pour aller déguster l'abricot gigogne qui s'y dissimule ! Déguster ? Oh, oui ! Fanny, jouisseuse impénitente depuis toujours ne passe pour ainsi dire jamais une journée, même depuis son mariage avec Henri, sans se donner du plaisir, un orgasme qu'elle sait crémeux à souhait, dont elle recueille le nectar du bout de ses doigts pour aller le porter à sa bouche où elle le savoure… déclenchant souvent un second orgasme… Elle connait son goût qu'elle adore ! Ainsi, nonobstant son inexpérience du monde des plaisirs saphiques, elle n'aspire qu'à une chose, se repaître du plaisir de cette nouvelle amie.


Elle réalise bientôt cet aimable fantasme et commence déjà à sentir sur son palais l'indicible fumet du bonheur montant de Mireille. Elle agite sa langue de plus en plus vite…

- Attends…


Mireille s'est redressée et ôte vivement la jolie culotte tellement érotique. Elle se remet en position, plus relaxée, totalement offerte…

- J'aimerais beaucoup que tu t'aides de tes doigts… Tu as de si jolies mains ! Elles me font rêver depuis tout à l'heure…


Charmant petit rire... Elle reprend sa pose sur le dos, allongée sur le canapé, une jambe descendant langoureusement au sol ; Fanny se remet au travail aussitôt, reprenant sa quête orgasmique et gustative, mais en approchant sa main droite de la fleur qu'elle butinait précédemment. D'un doigt hésitant, elle longe les profonds sillons qui bordent la jolie fleur d'amour. S'enhardissant, il traverse les suaves reliefs des nymphes et vient se perdre dans un ruisseau d'eaux douces et parfumées, s'y enivre, loin cependant de s'y endormir.
Bientôt, une main vient à sa rencontre, le palpe, le caresse, le guide tout en douceur, mais avec insistance. Elle lui fait savamment comprendre ce qu'elle attend de lui, le dirige vers l'antre profond, l'y accompagne, l'y pousse. Le doigt y entre, avec hésitation puis plus franchement, accompagné par un gémissement d'encouragement. La main lui imprime les mouvements qu'elle espère, qu'elle désire.


Fanny active sa langue pour faire face à cette déloyale concurrence : elle commence à sentir que le contrôle de la situation lui échappe. Alors, pour le reprendre, elle joue son va-tout, tente l'orgasme fou, instantané… Un sanglot lui répond qu'elle n'en est pas bien loin mais la main réagit : regroupe tous ses doigts en un petit faisceau qu'elle invite à se présenter devant le portique palpitant du temple d'amour brûlant de désir. Tenant le poignet fermement mais avec tendresse, toutefois, elle lui montre comment y faire son chemin… Fanny réalise alors que qu'attend son amie…

- Mais… c'est impossible !

- Mais non, ma chérie ! Ne t'en fais pas. Tu as des mains si fines…

- Tout de même… Je ne peux pas…

- Bien sûr que si… Celles de Norbert ne me font pas peur.

- Cela va te faire atrocement mal…

- Non… C'est vrai que cela tire un peu parfois, mais une fois la main passée, c'est comme si tu touchais le ciel !


Tout en laissant le dialogue aller son cours, la main a repris son guidage, pousse sa consœur vers son point de désir, l'y aide. La main, si fine, de Fanny a déjà parcouru plus de la moitié du chemin entre les pétales de la fleur d'amour, ses jointures, blanchies par l'effort, sont désormais presque cachées. Fanny continue sa poussée : Mireille n'est maintenant plus capable de l'y aider, prise dans la tourmente du plaisir qui monte en elle.
Soudain, toute résistance cesse : la main disparait et la belle rousse replie précipitamment ses doigts à l'intérieur de son amie qui pousse un cri de victoire et de bonheur. Sa main revient aussitôt imprimer à ce bras mille fois béni le va et vient dont elle rêve. Fanny l'adopte et c'est sous son action si douce mais tellement ferme en même temps que Mireille part dans un orgasme cataclysmique, hurlant sa volupté, secouée par les saccades de son plaisir.


Lorsque Fanny, timide, retire sa main, son amie se redresse, presque péniblement, l'enlace amoureusement de ses bras :

- Fanny, ma chérie, je crois que je n'avais jamais été fistée aussi princièrement, par une main aussi douce, aussi efficace, tu viens de m'offrir le plus beau pied de toute ma vie !


Elle embrasse sa partenaire, tut en la basculant sur le canapé : la matinée n'est pas finie, et de loin !



Dans le bois qui jouxte la ville, Norbert et Henri courent depuis deux bonnes heures : jamais Henri n'avait tenu aussi longtemps ! Mais il souffre. Dieu que c'est dur ! Surtout quand son esprit est encombré de choses trop lourdes… Oui ! il a dit à sa belle de se lâcher, de tenter l'aventure saphique avec Mireille si le cœur lui en disait… Mais voilà, dans sa tête, ce qui tourne en boucle, c'est : "si cela se trouve, là, maintenant, tout de suite, pendant que je cours comme un abruti, elle est en train de faire l'amour avec Mireille"… "Faire l'amour… donc coucher avec une autre personne que moi"… Et, de fait, armé de son piolet acéré, un vilain petit lutin nommé jalousie a commencé à attaquer son cœur, à le grignoter en commençant par la pointe…


Henri regarde vers Norbert : en pleine forme ! Alors que lui est à la peine, son ami affiche une totale sérénité. Alors, prenant sur lui, Henri balaye d'un revers d'une main déterminée les vilaines images qui encombrent son mental et recommence à compter ses foulées, en accord avec son rythme respiratoire… Dieu que c'est dur ! "Et si je marchais un peu ?" Mais voilà qu'au détour d'un dernier arbre, tout au bout de cette pointe de forêt qui s'enfonce dans la quartier nouveau, il aperçoit le bâtiment de leur salle de sport : ouf ! Il n'est plus question de craquer : encore cinq cents mètres et c'est la délivrance… Henri allonge sa foulée, luxe dont il ne se serait pas cru capable une minute plus tôt !

- Hé bé dis-donc, mon cochon, tu caches sacrément bien ton jeu… Il t'en restait sous la pédale !


Admiratif, Norbert félicite son ami. Jamais il n'aurait cru que pour son tout premier semi-marathon, Henri eût été capable de placer une telle accélération sur son final.

- Une douche ne serait pas volée, je pense, ça te tente ? On se laisse suer cinq minutes en faisant un peu d'étirements et d'assouplissement et on y va ?


Les deux amis se retrouvent au vestiaire, étirent leurs membres endoloris silencieusement, s'aidant mutuellement. Henri se lâche enfin :

- Tu savais que Mireille allait proposer la botte à Fanny ?

- La botte ?

- Oui ! elle lui a dit qu'elle te plaisait beaucoup et à elle aussi. Du coup, Fanny m'a appelé pour me dire ce qui se passait… Et je l'ai encouragée à ne pas se priver si l'aventure la tentait !

- Alors dans ce cas, vieux frère, ma Mireille chérie n'en aura fait qu'une bouchée, de ta belle !

- Elle est comme ça, ta chérie ?

- Si tu savais ! Quand nous nous sommes connus, c'était il y a bientôt cinq ans, dans une boîte de nuit, elle venait de rompre avec une nana qui lui prenait un peu trop la tête, et elle en cherchait une autre. Quand je lui ai souri, elle m'a dit : "Oh, pourquoi pas un mec, pour une fois… ça me fera une transition !"

- C'est tout ? Juste une transition ?

- Hé bien… Oui, mais une transition qui dure depuis plus de quatre ans, tout de même, avec un mariage à la clé ! Et nous sommes réellement amoureux, aussi curieux que ça puisse te sembler, tu le sais très bien, d'ailleurs. Elle n'a pas reviré sa cuti, si tu veux, mais elle m'aime… elle compose avec ça… Les femmes l'attirent toujours autant !


Les douches voisines commencent à couler, les deux amis se glissent dessous avec délice. Henri reprend son idée :

- Oui… Donc, elle continue à reluquer les filles, si j'ai bien compris…

- Quand elles sont jolies, oui, toujours… elle n'a jamais arrêté ! Et c'est le cas de ta belle, mon vieux ! Fanny est magnifique, c'est vrai… Tu ne t'es pas choisi un cageot, non plus !

- Elle te plaît tant que ça ?

- Hé, demande à un aveugle s'il aimerait voir !


Rigolade entre les deux vieux potes. C'est bon de rire ensemble…

- Et à Mireille aussi… c'est dingue…

- Tu sais… l'amour n'a aucune limite, je pense ! Si tu veux mon avis, connaissant bien ma chérie, elles n'ont pas dû s'ennuyer, sans nous ! Mimi adore déguster la minouchette des jolies filles qu'elle rencontre… Hé… dis-donc, on dirait que ça ne te laisse pas indifférent, ce que nous racontons, vieux frère !

- Parle pour toi ! tu as vu comment tu es excité ?…


Norbert tends sa main, il effleure le membre tendu d'Henri…

- Qu'est-ce qu'il est grand… et dur ! tu es en plein trip lesbien, toi !


Ombre écarlate sur les joues d'Henri qui ne sait plus trop où se mettre… Il aimerait être sur Mars ! Norbert lui serre cette chaude excroissance dans sa main, la caresse avec douceur ; fait aller et venir ses doigts tout du long… Une sourde envie commence à le tenailler. S'il se laissait aller, tiens…


Mais, d'ailleurs, pourquoi ne se laisserait-il pas aller ? Il regarde Henri dont les yeux fermés disent combien la honte le tourmente, oui, mais aussi combien l'envie le tenaille. Il s'agenouille sans aucun bruit, continue sa caresse puis prend dans sa bouche le vibrant instrument de plaisir. Il laisse doucement l'installer la confiance, prend le temps de ressentir la douceur de cette peau si fine, si suave qu'il frotte doucement sur son visage, ses paupières, ses lèvres. Il invite enfin sa langue à la découvrir, parcourir ses surfaces aux grains si différents, ses reliefs, ses rugosités faisant suite aux plus lisses rondeurs… Il se laisse pénétrer par la subtile fragrance d'un désir timide qui, graduellement, monte au travers de cet épiderme qui, encore maintenant, se refuse au moindre tremblement, au moindre aveu.


Le mât de chair palpitante entre maintenant dans sa bouche, y touche le plus profond de sa capacité avant de ressortir, Henry ne pouvant retenir un soupir chaque fois que l'air frais revient lui offrir un nouveau frémissement. Il darde sa langue le long du frein, à l'entrée du méat, tout autour de la rugueuse collerette de son gland devenu hyper-turgescent. De ses mains, il flatte la rigide hampe tandis que ses lèvres lui délivrent une divine caresse, que sa langue lui assure une constante et propice humidité. Henri se raidit soudain, sa respiration se bloque, ses mâchoires se crispent, ses lèvres demeurent blanches et pincées, tandis qu'un profond gémissement sort de ses narines. Il se répand en longs jets crémeux, une jouissance inouïe, dans la bouche de son ami qui la recueille comme une précieuse offrande, longeant d'un pouce gourmand le long canal, sous la verge trépidante, à la recherche de la moindre goutte résiduelle de son divin nectar.


Sourire aux lèvres, il attend avec patience que son ami retrouve son souffle et rouvre ses yeux… Il déglutit enfin et se redresse :

- Vieux frère, c'était la première fois de ma vie que je faisais une chose pareille… Je peux te dire un truc : j'ai A-DO-RÉ !

- Sans rire…

- Ah non, sans rire du tout ! Quel bonheur… Tu ne peux pas imaginer. Je crois que je viens de vivre la plus puissante émotion sexuelle de toute ma vie !

- Tu déconnes, là, vieux frère… tu as toujours été un homme à filles…

- Et alors ? Il y a problème ? J'ai adoré te faire ça… Je suis prêt à recommencer autant que tu voudras, d'ailleurs !

Henri est écarlate. Il se demande sur quelle planète il vient d'atterrir Tout au fond de lui, l'image de Fanny, sa belle chérie, s'impose à lui ; cela le rassure. Mais rapidement, il ma voit dans les bras de Mireille… pire, entre ses cuisses… Le voilà replongé dans les affres du doute. Il pose ses yeux sur son ami qui le regarde avec bonhommie, affection même, une main posée sur ses épaules. Une main qui se fait pesante.


Henri ploie ses genoux, vient à la rencontre du sexe de son ami et commence à le flatter de sa langue, de sa bouche. Il commence à ressentir ce plaisir buccal que seuls les mâles connaissent entre eux. Et s'insinue en lui une petite bouffée de ces choses intimes, refoulées sans doute, parce que c'est mal, c'est mal vu… Il est un homme, un mec, un vrai, pas de ces petits mots dont on usait autrefois pour parler de ces gens-là… Non, il n'est pas un… une… Seulement, voilà, depuis longtemps, le désir lui est venu de tenter ce type de relation… Une envie sagement rangée tout au fond de sa poche avec le mouchoir par-dessus. Mais ce matin, le mouchoir est tombé de la poche…


Soudain, il se redresse, se retourne en se penchant, les deux mains posées sur ses genoux. Pas très loquace, il murmure seulement :

- Viens, j'ai envie d'essayer...


Henri dit plus un mot mais, au fond de lui se déploie avec force le désir caché depuis toujours. Il sait que Norbert l'a lui aussi toujours senti, lui aussi : ce n'est que maintenant que la communion se concrétise entre eux.


Norbert vient placer son visage au bas du dos de son ami, déposant de menus baisers tout au long de ses fesses. Il reprend dans sa main ce sexe qui, un instant plus tôt était redevenu sage et qui, maintenant, a repris toute sa superbe. Il insinue sa langue au fond de ce sillon odorant, vient lisser le petit œillet violacé, le sollicite, l'entrouvre, arrache à son propriétaire de petits râles d'impatience. D'un doigt, il fait pénétrer un jet de salive dans l'intimité profonde… Puis un autre…


Norbert se redresse et place l'extrémité de son cabochon tendu à l'extrême contre le petit anneau frémissant… il saisit avec douceur les hanches de son ami de toujours et commence à peser dessus avec toute sa douceur. Un râle, un soupir. Henri creuse le bas de son dos. Il sait qu'il ne ressortira pas de cet épisode, identique à l'homme qu'il était avant. Mais il est prêt à en accepter toutes les conséquences… Il pousse en même temps que Norbert pour l'accueillir, sent son anneau intime s'ouvrir au fur et à mesure que le membre entre en lui. Une grande joie se fait lorsqu'il sent l'ouverture totale. Il s'est désormais offert entièrement à l'homme qu'il a toujours considéré comme son "vieux frère", depuis tant d'années.


Norbert est tout autant surpris de ce qui lui arrive : c'est la toute première fois de sa vie qu'il se voit en train de s'accoupler avec un homme… Et quel homme : son ami d'enfance, de toujours ! Il adore, une fois encore, ce contact inédit. Il amorce de lents et doux va-et-vient, entre au plus profond de son ami, demeurant au chaud longuement, avant de se reculer pour sortir presque entièrement. De fait, il ressort, caresse la croupe, les hanches d'Henri, puis revient se positionner, avec toujours autant de douceur, pour revenir en lui et s'y glisser jusqu'aux tréfonds. Il fait durer autant qu'il le peut ce délicieux moment. Il sent la verge de son ami, trépidante entre ses doigts. Il sent que le plaisir d'Henri est proche, alors, il accélère ses propres mouvements tout en serrant sa main autour de ce précieux trophée. Il donne encore quelques coups de boutoir et, lorsqu'il entend Henri gémir son plaisir, qu'il recueille dans sa main en tube étroit, il se libère lui-même au plus profond de son ventre dans un râle de pur bonheur.


Norbert est de nouveau debout sous sa douche… Henri termine de lécher dans la main de son ami sa propre liqueur… Les deux sourient, béatement heureux !

- Vieux frère, on vient de cocher une case de notre vie qui porte la mention "fabuleux moment" !

- Tu peux le dire ! Je crois que nos nanas n'ont rien fait que nous n'ayons eu de même !

- Ça ! Tu peux le dire ! Je n'avais jamais encore vécu une jouissance de cette nature, si forte, avec une telle excitation ! Et toi, vieux frère ?

- Alors, pour ce qui est du plaisir, il est de deux natures. D'un côté, j'ai franchi une sorte de seuil de l'interdit. C'est délicieux, cela procure une excitation dingue. D'un autre, tu peux me croire, ça brûle méchamment ! Mais je ne changerais ma place pour rien au monde…

- Tu as aimé, alors, ça ne t'a pas fait trop mal ?

- Mal, sur le coup, non ! Et quand tu as joui tout au fond de moi, j'ai eu une sensation inoubliable. C'est maintenant que ça chauffe ! Mais je sais que ça va passer. Et avec le temps, je pense aussi que cette sensation va s'atténuer un peu chaque fois.

- Chaque fois ?

- Hé, tu ne veux tout de même pas dire que c'était un essai unique ? Je veux le refaire, moi ! Et te le faire, aussi !

Ils se sont séchés, rhabillés de frais et, comme de bons vieux amis, ont repris le chemin de la maison. Fanny bondit dans les bras de son homme qui la serre aussitôt dans ses bras et l'embrasse comme s'ils avaient été séparés des semaines ou des mois. Mireille et Norbert sourient en les voyant ainsi s'embrasser comme de jeunes amants, tout en s'adressant de grandes œillades amoureuses…



Le repas a commencé sous les plus joyeux auspices. Les plats préparés par Mireille ont été complétés par les grillades assurées par Norbert, avec un délicieux Pic Saint Loup…
Oui, c'est parfait, le vin chauffe juste assez les cœurs et les esprits ! Lorsque vient le dessert, Mireille n'a rien oublié de son désir de s'encoquinner tous les quatre ensemble… Elle serre Fanny d'un peu plus près, la prenant par la taille assez tendrement pour qu'Henri s'en émeuve et, finalement, l'embrase à pleine bouche, les langues des deux jeunes femmes s'entremêlant, là, devant leurs maris demeurant soudain bouches bées. Lorsque les filles racontent alors comment elles ont meublé leur attente, ce matin, les deux hommes se regardent avec amusement, c'est sûr, mais aussi une belle excitation au ventre. Cela se voit, forcément… Ce sont des hommes… disons … généreux ! Ils évoquent alors innocemment leur douche… Mireille demande des précisions, en obtient… Elle en est la plus étonnée !

- Toi, mon Norbert ? Tu as fait ça ? Là, dis-donc, je suis hyper fière de toi, mon chéri !


Elle se tourne vers Fanny qui semble assez sereine. Comment fait-elle pour ne pas être abasourdie ?

- Ça ne te fait rien, toi ? Ton mari te dit qu'il a fait l'amour avec son meilleur pote d'enfance et tu n'affiches pas le moindre étonnement ?


Éclat de rire de la jeune femme devant les visages pour le moins intrigués des trois convives :

- Mais non, vous ne comprenez pas ! Je n'ai en effet jamais imaginé mon chéri en train de s'offrir à un autre homme, quel qu'il soit, encore que si la chose avait dû se produire, j'aurais parié pour Norbert ! Mais depuis que nous nous connaissons, Henri me parlait souvent de plan à trois… un de ses fantasmes ! Soit une autre fille avec moi pour lui faire l'amour à nous deux, soit un autre garçon qui s'occuperait de moi en même temps que lui… Un jour, j'en avais profité pour lui demander ce qu'il ferait au garçon, si un jour la chose se produisait… Il était resté assez vague mais j'en avais déduit qu'il aurait certainement aimé un homme nu près de lui… avec quelques idées derrière la tête ! Voilà ! Aujourd'hui, je connais la réponse…


Fanny se lève et s'assied sur les genoux de Mireille : l'invitation est-elle suffisamment claire ? Norbert se lève à son tour et vient se place derrière sa ravissante épouse. Mais au lieu de poser les mains sur elle, c'est la poitrine de Fanny qu'il vient caresser… Dans un premier temps, il profite du large décolleté pour aller pétrir les superbes globes de chair appétissante…Il en veut davantage… cherche, sous la ceinture de la jupe violette, par où glisser ses mains sous le vêtement, mais le coup du body est imparable : tout passage lui semble interdit ! Mireille vole au secours de son mari en plein désarroi et, passant sa main entre les jambes de la belle, fait sauter l'un après l'autre, les trois boutons pression : le vêtement se détend soudain. Soulagement de Norbert qui vient de comprendre et laisse donc ses mains s'emparer du trésor convoité ! Henri ne reste pas inactif : sa belle étant visiblement entre de bonnes mains, il se laisse glisser sous la table.


Devant lui apparaissent les genoux de Mireille, gainés dans le vert tendre du sarouel et, dessus, en amazone, les superbes fesses de sa chérie qui, déjà tremblent sous les caresses qu'elle reçoit. Rapidement, il défait les cordonnets qui ferment le tissu au niveau des chevilles pour glisser ses mains le long de ces merveilleuses jambes… Il apparait vite qu'il ne pourra pas aller bien loin, mais c'est sans compter avec l'assistance que lui porte, une fois de plus, la pulpeuse Mireille. Elle fait se soulever un court instant sa cavalière, le temps de baisser le vêtement pour le faire choir au sol !


Henri se retrouve ainsi nez à nez, si l'on peut dire, avec l'intimité de la belle à la toison ébène. Celle de son mont de Vénus est de la même couleur que sa chevelure, Henri peut maintenant le certifier ! Il avance une main tremblante vers cet ombrage, en temps normal interdit, vient glisser ses doigts dans le long et soyeux pelage de la belle, les y emmêle, tirant doucement à lui une mèche noire avant de la relâcher pour en prendre une autre. Un enivrant fumet vient déjà chatouiller ses narines et, au-delà, son âme tout entière.


Impossible de reculer, de faire autre chose que ce mouvement spontané : Il vient coller sa bouche tout autour de cette fleur d'amour si bellement offerte.


Il demeure un long moment sans bouger, se laissant imprégner de cette atmosphère d'interdit transgressé, lui prenant en bouche le sexe de la femme de son meilleur ami tandis que ce dernier et tout simplement en train de déshabiller le buste de la sienne… Un gémissement lui parvient : sa langue vient de s'immiscer au plus profond du puits d'amour de la belle. Il ne peut certes pas le savoir mais cette caresse est, de très loin, l'attouchement préféré de Mireille dans ses jeux d'amour ! La belle se déhanche pour permettre à la langue bienvenue d'entrer davantage encore, pour venir solliciter ses tréfonds les plus secrets… Henri sent couler le suc doux et musqué de Mireille tout au long de l'organe musculeux avec lequel il lui donne tant de plaisir. Il s'en régale, déglutit sans relâche, s'en gorge littéralement.


D'une main, il vient en renfort pour, en même temps, solliciter le capuchon protubérant qu'il sent palpiter au bout de son nez. Petit sanglot, gémissement continu, Mireille serre soudain les cuisses, enfermant sa tête comme dans un étau de douce chair tiède et odorante… Henri sent passer chacune des vagues du cataclysme qui vient de s'abattre sur la belle jeune femme qui, inlassablement, geint, clame son bonheur à la face du monde !


Sur ses genoux, Fanny chante une chanson toute similaire car Norbert s'est à son tour agenouillé et, glissant la tête sous sa jupe comme sous la voilette d'un antique appareil photo, il s'est donné pour mission de rendre la politesse à son ami en offrant lui aussi à son épouse un orgasme digne de ce nom ! Toutes secouées de plaisir pâle, les deux jeunes femmes s'embrassent à qui mieux-mieux, se donnant des caresses longuement répétées le matin-même !


Norbert s'est assis à côté de son épouse : il regarde les deux femmes s'embrasser avec une fougue indescriptible. Il fait à peine attention à cette main qui ouvre son pantalon, à cette bouche qui entonne son membre distendu… à Henri qui vient de se dire qu'il avait une revanche à prendre, lui aussi ! Près de deux jeunes femmes, le petit bruit de succion caractéristique qui s'entend, lorsque cette caresse est bien faite en tout cas, agrément le torride baiser qu'elles continent à échanger, jusqu'au moment où réalisant l'incongru de la scène, elles arrêtent net pour s'emplir les yeux du magnifique spectacle qui leur est offert. Norbert est sur le point d'atteindre l'acmé de son plaisir : un long gémissement émane de sa poitrine tandis qu'il promène avec une infinie douceur ses doigts dans les cheveux de son ami, devenu amant pour l'occasion ! Lorsqu'il se répand dans la bouche d'Henri, les deux filles applaudissent, on entend bien fuser un "veinard" par ici ; un "mon cochon" par là… mais l'ambiance est surtout au rire !


Fanny se précipite pour embrasser son homme et partager avec lui la délicieuse liqueur dont il vient d'être généreusement gratifié :

- Oh ! C'est pratiquement le même goût que le tien, en fin de compte !


Malgré l'orgasme qu'il vient de recevoir, Norbert ne fléchit cependant pas : cette journée de transgressions sexuelles, de choses qui lui auraient valu les foudres de sa belle en toute autre circonstance, il entend bien la vivre avec une intensité maximale ! Il parle à l'oreille de sa chérie :

- Tu n'as pas envie, toi, ma belle ? J'aimerais te faire l'amour, là maintenant, devant Fanny et Henri…

- Nous avons bien le temps de revenir à notre routine, mon chéri ! J'aimerais plutôt que ce soit Henri qui me donne toute sa tendresse… Je ne sais pas pourquoi, je l'imagine très tendre…

- Ah, ça ! Tu as tout à fait raison ! Henri ne peut pour ainsi dire pas faire l'amour sans être amoureux… Alors, ce sont tous les débordements possibles et imaginables… Là, c'est de moi qu'il est amoureux, mais comme il sait qu'il a carte blanche et que je suis là pour te faire l'amour à toi aussi, Mireille, il va sûrement briller !


Mine renfrognée de Norbert… Visiblement, il avait conçu un autre plan ! Mireille connait son homme… Elle éclate de rire !

- Alors mon chéri, que les choses soient bien claires. Lorsque nous nous sommes connus, j'étais une lesbienne à peu près exclusive. Tu as su me séduire avec ton côté féminin, partageur… C'est magnifique ! Mais je n'étais pas une lesbienne anale ! Et je ne le suis pas devenue… Donc, ce à quoi tu pensais, de toute évidence, comme scénario plan à trois avec Henri, je crains que ce soit non…


Encore plus renfrognée devant ce refus clair et net, la mine de Norbert, qui contraste avec celle, hilare, d'Henri qui se régale ! C'est une discussion qu'ils ont souvent eue ensemble… Avec chaque fois la même conclusion : No way ! Mireille se fait chatte…


- Mais si vous êtes gentils, je veux bien une double pénétration quand-même… Mais côté face ! Ce sera ma toute première, alors je compte sur vous pour la douceur superlative dont je vous sais capables…


C'est en donnant à Fanny un orgasme de type arc-en-ciel en mode buccal, elle assise sur son visage, que Mireille a donc vécu sa toute première double pénétration. Dire qu'elle a aimé serait limitatif : elle a adoré ! D'ailleurs, dans le courant de cet après-midi, elle s'est également essayée au fisting avec les grosses mains d'Henri, plus puissantes encore que celles de Norbert! … Tout en se refusant avec obstination à offrir son côté "pile"…


Fanny elle aussi a goûté toutes ces petites folies, comme elle se plaisait à les nommer ! Et c'est ainsi que, lorsque le soir est venu, c'est assez spontanément qu'au lieu de se rhabiller pour prendre le chemin du retour, c'est vers la chambre à coucher que tout ce petit monde s'est dirigé pour y passer la nuit.


Quelques galipettes plus tard, on pouvait voir Mireille serrée en boule dans les bras de Norbert et Fanny jouant à la pieuvre avec son Henri… Tout ce petit monde s'est ainsi calmement endormi.


Demain, selon toute vraisemblance, il ferait jour !



Au réveil, les choses avaient un peu évolué Mireille ronronnait au cou d'Henri tandis que Fanny dormait encore, la tête sur les pectoraux de Norbert. Bondissant vers la cuisine, les hommes sont allés préparer un petit déjeuner digne de ce nom. Et pendant ce temps… les filles étaient passées en position de soixante-neuf sur le côté… la figure du scorpion, selon Mireille, et se donnaient un petit avant-goût du programme de la journée… Imaginaient-elles. Oui ! c'est ce qu'elles imaginaient… Car dans la cuisine, les deux garçons avaient de têtes de six pieds de long…

- Quelque chose ne va pas, Henri ?

- Bin… Je pourrais te retourner la question…

- Tu as vu avec qui on s'est endormis hier soir… Et avec qui on s'est réveillés…

- Heu… Oui, il y a eu un changement de partenaire… C'est conjoncturel…

- Conjoncturel, mon chose… Il n'y a aucun hasard…

- Que veux-tu dire ? Que Fanny est venue se loger dans tes bras en sachant ce qu'elle faisait ?

- Nan, vieux frère… C'est nous qui sommes allées les chercher… Je crois que je suis tombé amoureux de Fanny, grave…

- Ne dis pas d'âneries…

- Mais non ! Toi aussi, tu n'as d'yeux que pour Mireille !

- Comment allons-nous faire ?

Les deux garçons ont mis sur pied un plan très simple… Restait à le mettre en pratique. En arrivant dans la chambre, devant les deux magnifiques filles nues en train de se donner du bonheur, les hommes sont restés un long moment sans voix. Puis c'est Norbert qui s'est jeté à l'eau :

- Alors, il va rester à déterminer comment nous allons nous y prendre ce soir : est-ce que c'est Fanny qui va rester ici avec moi et Mireille qui part avec Henri ou le contraire ?
Deux paires de bras de marbre tombant au sol avec fracas n'auraient pas fait plus d'effet !


Les filles se regardent, d'un simple coup d'œil comprennent la situation et, tout sourire, décident de la reprendre en main. Mireille s'éclaircit la voix :

- Vous avez oublié une combinaison, puisque, très clairement la version "normale" ne vous a pas effleurés : Nous restons ici Fanny et moi et vous deux, vous dégagez où bon vous semble. C'est un plan qui me conviendrait parfaitement.


Les deux garçons se regardent interdits. Les choses ne tournent pas à leur avantage, c'est clair… Norbert tente bien d'expliquer qu'il se sent amoureux de Fanny… seul un gargouillis sort de sa gorge ! Quelques explications bafouillantes plus tard, Mireille et Fanny tranchent :

- Nous allons faire comme ça : ni Fanny ni moi ne voulons entendre ce que vous avez à dire. Ce sont obligatoirement des idioties. Donc, nous allons démarrer quelques jours de vie conjugale nouvelle version, les filles d'un côté, les gars de l'autre. Vous allez réfléchir à la condition humaine et à l'incurie des mâles dans notre monde. Comme on dit, les hommes ont deux cerveaux, un petit et un gland. Donc dès qu'il s'agit de réfléchir s'il est question de femmes, de sexe, de plaisir, ça ne peut que déraper.


Fanny prend Mireille par la taille, l'embrasse et ajoute :

- Vous avez deux ménages qui fonctionnent bien ? Dès qu'on entrouvre la porte à un peu de folie, qu'on va tremper un peu son biscuit dans une autre tasse, tout part en vrille et vous voilà prêts à sacrifier des années de bonheur, de belle vie commune pour un simple coup de queue, disons bien le mot. Savez-vous ce que fait une femme, dans ce cas-là ? Non, bien entendu, vous n'en êtes pas ! Une femme va regarder son compagnon et commencer par le plaindre… Si, je vous jure ! Puis elle va lui rappeler toutes ces belles choses qui ont fait que les deux sont tombés amoureux, au tout début. Les moments doux, les coups durs, lorsqu'on se soutenait… Patiemment, elles vont reconstituer le tableau de la naissance de leur amour, là où l'homme ne cherche qu'à le détruire, le piétiner bien à fond, pour laisser la place à un autre. Et avec une science consommée, elles vont tâcher de remmailler le bas filé. Les mecs, eux, c'est kleenex, on jette et on recommence…


Mireille approuve de grands hochements de tête. Aide Fanny à trouver ses mots, appuie là où ça fait mal… Les deux femmes sont rayonnantes !

- Alors voilà, Fanny et moi, nous allons continuer à filer le parfait amour ici. Cela ne nous posera aucun problème. Vous, dehors. Chez Henri ou ailleurs. Vous pouvez continuer à faire l'amour ensemble si ça vous excite, nous ne vous en tiendrons aucune rigueur. Sachez seulement que plus le temps passera, plus il deviendra probable que je m'approprie cette magnifique compagne aux cheveux roux, que j'adore déjà ! Alors dépêchez-vous de retrouver le contact avec le sol, que vos pieds soient bien posés dessus. Ne revenez-pas avant.

- Oui, Mireille oublie une chose : Ne vous avisez pas de revenir avec des excuses ou des demandes de pardon… ça voudrait dire que vous n'avez rien compris. Nous en serions certainement très tristes mais soyez bien certains que nous n'hésiterons pas une seule seconde…



Penauds et honteux, les deux gars sont repartis… Pour un petit déjeuner raté, c'est un petit déjeuner raté ! Les voilà chez Henri et Fanny. Tout ici leur évoque le fiasco qu'ils ont déclenché. L'âme de Fanny habite cet endroit, celle de Mireille y fait cruellement défaut. Les deux hommes se laissent petit à petit pénétrer par la portée de leur sottise :

- On est cons, hein, Nono !

- Ah, ça ! Tu peux le dire Je ne sais pas combien de temps elles vont nous faire la gueule mais j'ai peur que ce soit long…

- On avisera.

- Bon d'abord, pour ce qui est du couchage, je propose qu'on prenne chacun un lit. On va revenir à des relations normalisées. Ce n'est pas que je n'aie pas aimé ce qu'on a fait, mais honnêtement, c'est marginalement défendable devant nos potes, nos collègues, nos parents !

- Ouais, c'est sûr ! Et là-bas, c'est certain qu'elles vont en faire autant…



Chez Mireille et Norbert, cette question a été très vite résolue :

- Écoute, Fanny, j'ai changé les draps hier, ils sont propres. On va continuer à coucher dedans… De toute manière, il n'y a pas de mal à se faire du bien, hein ?


Sourire en coin de Fanny qui comprend bien que son amie n'est pas fâchée de renouer avec ses anciennes amours… et en faire partie ne lui déplait pas non plus, maintenant qu'elle a été initiée !


Chaque soir, Mireille appelle son homme pour voir comment il va, s'il a de quoi manger :

- manger solide, hein ? Je ne parle pas de te piquer la ruche tous les soirs à la bière ou au whisky…

Elle lui laisse perfidement entendre qu'elle et Fanny font l'amour chaque nuit, chaque matin… Que la vie est plutôt belle !


Elles ont ainsi laissé leurs hommes mariner dans leur jus deux semaines, avant de les appeler un vendredi soir pour les convier à un repas à quatre le lendemain avec elles… Où l'on pourrait s'encoquinner un peu, éventuellement…Air plus que gêné des deux garçons… Heu… Très peu pour moi !


Ce samedi, les deux hommes sont venus en courant depuis le club de sport :pas de risque de prendre une douche qui dérape… Ils ont acheté du pain frais et ont pris de beaux poissons au marché. Le repas s'annonce bien. Lorsque Mireille, taquine évoque une Fanny toute en beauté ce matin, Norbert laisse son visage s'éclairer de son plus brillant sourire :

- Ma chérie, Fanny est une fille admirable, d'une très grande beauté, c'est un fait. Mais je connais le grain de ta peau millimètre carré par millimètre carré, rien ni personne ne pourra jamais m'en faire oublier la douceur jusqu'à la fin des temps… Alors qu'importent les belles, du moment que j'ai la mienne… Je t'aime Mireille, plus que tout…

Ce soir-là, Fanny et Henri sont rentrés dormir chez eux…


FIN

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Toujours kew hommes doumis s'est lourd bref belkd histoire quand memr

Histoire Erotique
Très belle histoire de couples qui essayent différentes pratiques sexuelles mais ou les femmes ont largement pris le dessus toutes les descriptions sont bien détaillées



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Histoire sexe : Une rose rouge
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