Inès
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-05-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Inès
— Mais je ne vais jamais la reconnaître ! s’écria Roland, debout dans le couloir prêt à partir.
Il enfila son blouson.
— Ça fait six ans que je n’ai pas vu Inès, poursuivit-il.
— Évelyne nous a envoyé une photo récente, regarde ton téléphone. Il n’y aura tout de même pas cinquante rouquines qui vont débarquer à la gare de Pornic au train de 11 h 04 tout de même, lui répondit son épouse.
Juliette, qui essuyait un peu de vaisselle, posa son torchon sur la table de cuisine.
— Sinon, j’y vais, poursuivit-elle en faisant mine d’ôter son tablier, mais c’est toi qui fais à manger.
Roland montra les deux paumes en avant.
— OK, OK. J’y vais.
Juliette sourit avec malice.
— Ah ! Je savais bien… N’oublie pas le gâteau d’anniversaire chez le pâtissier. Tu sais qu’Inès a eu dix-huit ans avant-hier.
— Oui, oui. Ça, je sais, admit Roland. Tu oublies que j’étais là quand nous avons choisi son cadeau à la bijouterie.
Sur ces paroles, Roland soupira et quitta la maison pour monter dans une récente DS4 de couleur ivoire et noir. Il démarra et se dirigea vers la gare.
*-*
Juliette Riesse était une femme agréable de quarante-neuf ans. De taille moyenne, ses cheveux étaient gris et courts et ses yeux bleu délavé brillaient au milieu de son visage rayonnant et lisse au teint clair d’une Scandinave blonde. Roland Riesse, de deux ans son aîné, présentait une chevelure encore assez fournie, mais poivre et sel ; plus sel que poivre, se plaisait-il à dire. Ses yeux étaient noirs et sa carnation provenait plus du midi de l’Europe que du nord. Sa barbe de deux jours était dure et râpeuse ; en vacances, il ne se rasait pas tous les matins. De haute stature quand il était plus jeune, l’âge et les responsabilités professionnelles l’avaient un peu voûté. Il était toutefois resté assez bel homme aidé en cela par le sport qu’il pratiquait. Le couple s’était marié de bonne heure et avait donné naissance à deux enfants. Pierre-Marie et Marie-Ellen. Ceux-ci voyaient peu leurs parents, car ils avaient migré, lui au Canada et elle en Corée du Sud pour le compte de leur entreprise respective. À leur grand désespoir, les Riesse n’étaient pas encore grands-parents.
Juliette et Roland habitaient et travaillaient à Paris. Propriétaires de leur appartement, rue Buffon dans le cinquième arrondissement, après vingt ans de remboursement de crédit pas toujours facile, ils avaient resigné pour douze ans, pour une maison secondaire à Pornic, quartier des Bougrenets. Ils prévoyaient bien évidemment de l’utiliser en résidence de retraite le moment venu. À l’époque de ce récit, ils étaient en congé.
La sœur de Juliette, Évelyne, de neuf ans sa cadette, épousa un Américain et déménagea à Boston en compagnie de son époux. Une fille naquit de leur union, Inès, que les Riesse ne rencontrèrent qu’une seule et unique fois il y a six ans lors des obsèques de la mère de Juliette et Évelyne. Terry, le mari de cette dernière n’était pas venu. Depuis, le couple avait divorcé et Évelyne était rentrée en France au début de cette année. Elle avait trouvé du travail à Orléans. Comme elle n’était pas en congé elle-même, elle demanda à sa sœur d’héberger Inès pour le mois de juillet. Naturellement, Juliette accepta. Les enfants lui manquaient…
*-*
Roland n’était pas en avance. Un embouteillage inattendu, sans doute dû à un accrochage entre deux voitures, l’avait retardé. Il était 11 h 20 quand il pénétra dans le hall de la gare. Le train de 11 h 04 était non seulement arrivé, mais aussi reparti. Roland se dirigea vers la salle d’attente où plusieurs personnes patientaient en lisant un journal ou un livre. Une seule jeune femme jouait avec son téléphone portable. Elle était très juvénile et de superbes couettes d’un roux tendre encadraient son visage enfantin. Elle portait un t-shirt clair au milieu duquel figurait le drapeau américain doté de la légende « America first ! » qui rappelait la rengaine assommante d’un président heureusement écarté du pouvoir. Sa minijupe plissée à damier rose et bleu, façon manga, laissait voir une culotte blanche sous le galbe magnifique de ses jambes nues et croisées. Roland s’approcha.
— Inès ?
La jeune fille leva ses grands yeux verts en amande et un sourire éclatant lui illumina les traits.
— Tonton Roland ? questionna-t-elle d’une voix délectable.
En découvrant Inès, Jupiter lui-même perdit les pédales et expédia la totalité de ses éclairs fulgurants aux pieds du quinquagénaire. Ce fut une explosion sans précédent. Cupidon transperça le cœur de Roland de toutes les flèches de son carquois. Ce n’était plus un cœur, mais une pelote d’épingles. Roland en eut la parole et le souffle coupés. Il restait béat devant cette jeune beauté.
Après quelques secondes…
— Tonton, ça va ? s’inquiéta Inès.
Roland réussit à se reprendre et le cœur battant à se rompre, se pencha pour faire la bise à sa nièce. Il la prit aux épaules.
— Oui, oui, ça va. Seulement, je suis stupéfait de te voir aussi changée. La seule fois où je t’ai vue, ça remonte à six ans, à l’enterrement de ta grand-mère.
— Je me souviens, répondit-elle. Après cela, je ne voulais plus revenir en France, c’était vraiment trop triste.
Roland récupéra un peu de son quant-à-soi et finit par dire.
— Tu viens ? Je t’emmène chez nous, tu verras ta tante. Où est ton bagage ?
Inès désigna un sac posé à côté d’elle. Roland s’en chargea jusqu’à la voiture.
Après la halte chez le pâtissier, Roland roula volontairement doucement dans les rues de Pornic. Inès, assise à côté de lui, avait replié ses jambes et posé ses pieds sur le tableau de bord. Le conducteur ne se priva pas de se rincer l’œil sur cette peau fine, sans aucun défaut, et d’une blancheur immaculée. En remontant le regard, le long des cuisses un peu écartées, il s’aperçut que la jupette ne couvrait plus rien et qu’il disposait d’une vue plongeante sur son entrejambe. Il fantasma soudain sur ce qui devait se trouver sous la culotte. Le fantasme était si présent que son sexe se dressa dans son pantalon. Coincée dans son slip, sa verge durcie décalotta tout seule et l’inconfort du tissu sur son gland gonflé le gêna.
Quand ils arrivèrent à la maison, Juliette était sortie sur le perron. Ils descendirent de voiture et Roland, la main dans la poche pour contenir son pénis le plus discrètement possible, alla embrasser son épouse. Inès monta les quelques marches et sauta au cou de sa tante. Roland en profita pour filer aux toilettes et repositionner le prépuce. L’érection se dissipa enfin.
*-*
La maison des Riesse était de plain-pied. Au rez-de-chaussée, la chambre des propriétaires, le salon-salle à manger et la chambre d’amis donnaient tous trois sur une grande terrasse. Séparés par un corridor qui traversait la demeure dans le sens de la longueur, les pièces d’eau et un bureau ouvraient sur le jardin. La porte d’entrée occupait une extrémité du couloir. La chambre d’amis avait été, tout naturellement, préparée pour Inès, elle s’y installa avec joie.
Le repas de midi se prenait dans la cuisine. Roland et Inès étaient assis sur un banc côte à côte et Juliette, qui se consacrait aux fourneaux, sur une chaise face à eux. Avant de passer à table, Roland s’absenta un instant dans les toilettes. Il avait repensé un peu trop à la culotte d’Inès, à ses superbes jambes, à sa peau blanche et l’érection infernale avait repris. Il s’enferma dans les WC, baissa pantalon et slip à mi-cuisse, saisit sa bite de la main droite, tira le prépuce en libérant le gland rouge et gonflé et la branla doucement. Il fermait les yeux tout en se masturbant, les fantasmes allaient bon train. Les doigts de Juliette et Inès se relayaient dans son délire. Soudain, il sentit l’orgasme approcher. Il réouvrit les yeux pour essayer de bien viser et éjacula dans la cuvette de longues giclées de sperme. Il se retint pour ne pas pousser de gémissements qui auraient pu s’entendre à travers la porte, mais les WC étaient loin de la cuisine. Au bout de six ou sept jets, la source se tarit. Il prit un papier pour s’essuyer et les jambes un peu flageolantes, sortit des toilettes après s’être lavé les mains. Il regagna la table du dîner et s’assit à côté d’Inès qui, pour l’instant, ne lui faisait plus envie.
— Tu as l’air fatigué, s’inquiéta Juliette en regardant son mari.
— Non, c’est rien. Je n’ai pas trop bien dormi cette nuit avec cette chaleur…
— Oui, moi aussi ça m’a un peu gênée.
Après le gâteau d’anniversaire apprécié par tous et le joli collier offert qu’Inès se dépêcha de passer, le café au salon acheva le repas. Comme elle n’en buvait pas, elle préféra rejoindre sa chambre pour, affirma-t-elle, se reposer un peu.
Juliette menait des activités extérieures au sein d’une association caritative. Elle s’y rendait le matin en général, plus rarement l’après-midi. Quand elle eut fini sa tasse, elle dit à son mari :
— Je vais à l’A.C.P. cet après-midi. Tu t’occuperas d’Inès quand elle aura fini sa sieste.
Une vague de sueur froide s’écoula dans le dos de Roland.
— Oui, mais j’en fais quoi ? paniqua-t-il.
— Emmène-la à la plage des Sablons, par exemple. Elle connaîtra l’autre côté de l’Atlantique, proposa Juliette en riant. Vous pouvez y aller à pied, moi j’ai besoin de la voiture cet après-midi.
— D’accord, à tout à l’heure.
Roland, en attendant Inès, prit possession d’un transat sous un arbre du jardin. Il ferma les yeux et ses fantasmes revinrent. Quelques minutes plus tard, son cœur se mit soudain à battre la chamade. L’envie malsaine d’aller l’épier dans son intimité le prit aux tripes. Il se leva et, discret comme un cambrioleur en pleine action, s’approcha de la terrasse en direction du salon. Au lieu de pénétrer dans cette pièce, il s’aplatit contre le mur et, tout doucement, s’avança vers la porte-fenêtre de la chambre d’amis. Celle-ci était entrebâillée et les double rideaux incomplètement fermés. Il risqua un œil et reprit aussitôt sa position. Le cœur à cent soixante pulsations par minute, il n’en revenait pas : Inès, nue sur son lit et les jambes écartées, dormait sur le dos. Il voyait de ses propres yeux, ce qu’il n’avait fait qu’imaginer jusque là. Malgré lui, son sexe se dressa. Il s’approcha de nouveau et détailla la scène. Dans la pénombre, le corps immaculé d’Inès esquissait une tache claire. Tout son être n’était que perfection. Pas le moindre poil disgracieux, le moindre bouton, le moindre grain de beauté, la moindre cicatrice. Son visage de chérubin, encadré de ses couettes rousses, donnait à l’oreiller l’aspect d’un tableau de Raphaël. Quant à ses courbes voluptueuses, elles semblaient reléguer l’odalisque d’Ingres au second plan. Après avoir détaillé les merveilleux seins de la jeune femme, les yeux de Roland se portèrent au milieu de ses cuisses ouvertes. Ce qu’il vit ne laissa pas de le surprendre. Le sexe glabre d’Inès était potelé comme celui d’une fillette. Aucune trace de grandes lèvres sur cette nymphe, un tout petit abricot fendu en somme. Roland l’ignorait, mais Inès avait subi une labiaplastie d’ordre esthétique. Consciente de son corps juvénile, elle n’avait pas voulu conserver les grandes lèvres de sa vulve. De plus, elle s’était fait épiler définitivement. Une double manière de refuser le passage à l’âge adulte en quelque sorte.
Soudain, Inès bougea. Roland regagna rapidement sa place contre le mur, imaginant qu’elle allait se lever. Un silence s’ensuivit pourtant et Roland s’enhardit à nouveau. Inès avait repris sa position initiale, les cuisses encore plus éloignées l’une de l’autre. Les yeux fermés, elle se caressait le sein gauche et se masturbait de son autre main. Le pouce posé sur le mont de Vénus, l’index et l’auriculaire tendus comme des cornes, elle faisait bouger ses deux doigts centraux sur son clitoris à une allure folle. L’érection de Roland, qui avait légèrement diminué, revint de plus belle. Il ne put se retenir plus avant, il ouvrit sa braguette, extirpa son pénis et se branla, le regard braqué sur la vulve d’Inès. Cette dernière ahannait maintenant, pressentant l’orgasme qui vint en criant.
— Han ! Han ! Ouiiii…
À son tour, Roland accéléra la cadence et éjacula sur la terrasse plusieurs giclées blanchâtres, en se mordant les lèvres pour ne pas lui-même pousser un cri.
Inès et Roland reprirent leur souffle. La jeune femme se leva soudain et, toujours nue, sortit de sa chambre pour rejoindre la salle de bains. Roland se rajusta rapidement et courut jusqu’au transat où il s’installa de nouveau. Le corps divin d’Inès occupa dès lors les ténèbres de ses yeux clos. Il soupira.
*-*
Roland emmena Inès à la plage des Sablons, comme il l’avait promis à son épouse, mais seulement vers dix-sept heures. En effet, elle craignait le soleil en raison de sa carnation trop claire. Si Roland était habillé d’un traditionnel short de bains, le bikini d’Inès était plutôt original. Constitué plus de lacets que de tissu, il attirait tous les regards. Celui, appréciateur et avide des hommes, et celui réprobateur et envieux des femmes. Deux minuscules triangles de tissu rose et bleu couvraient juste les tétons et aréoles et un autre, pas plus grand, dissimulait autant que possible la petite fente. Le reste n’était qu’un entrelacs de cordons dont un passait dans le sillon interfessier révélant au monde entier le superbe postérieur d’Inès. Insensible à l’effet qu’elle produisait sur le public, du moins c’est ce qu’elle voulait faire croire, elle exhibait l’intégralité de son corps à qui désirait bien la reluquer. Si la nudité avait été tolérée sur cette partie du littoral, nul doute qu’elle n’aurait pas enfilé de maillot ici. Naturellement, Roland profitait également du spectacle, mais il se demanda ce que dirait son épouse à ce sujet. Il alla seul se baigner, la moindre vaguelette aurait mis Inès à nu. La fraîcheur de l’eau vint à point nommé refroidir ses ardeurs et rétrécir ses attributs.
La retenue, toute relative, de Roland envers sa nièce par alliance, cessa définitivement au cours du dîner. En revenant de la plage, la jeune fille s’était changée. Elle avait passé une jupette semblable à celle de son arrivée. Un ou deux centimètres de plus, peut-être, mais ce vêtement ne cacha plus rien dès lors qu’elle vint s’asseoir à côté de son oncle. Après avoir fini l’entrée, sa main droite glissa sous la table et s’enhardit sur la cuisse de Roland. Ce dernier faillit s’étouffer avec sa dernière bouchée, Inès se retira vivement. Il l’interrogea du regard et, espiègle, elle baissa les yeux. Quelques minutes plus tard, il sentit à nouveau la caresse de la jeune fille. Il l’espérait si fort, qu’il n’en fut, cette fois, pas surpris. Il laissa aller. Au plat suivant, elle avait besoin de ses deux couverts, aussi elle récupéra sa main. Un froid soudain remplaça la chaleur de la main juvénile et Roland en fut désappointé. Il guetta le moment où elle finirait son assiette et quand il arriva, Inès repassa sa main sous la table. Seulement, elle ne la posa pas sur la cuisse de son oncle, mais directement sur sa braguette. Elle commença à masser la bosse que formait le pénis sous le bermuda. Le résultat fut immédiat et Roland, radieux, banda sous ses doigts agiles. Quelques minutes, pendant lesquelles il se laissa peloter la bite, s’écoulèrent. Quand il eut lui-même fini son assiette, il glissa sa main sous la table et coiffa celle d’Inès. Sans attendre, la jeune femme s’en saisit et l’inséra entre ses cuisses contre son sexe. Elle était nue sous sa minijupe… Elle reprit possession du pénis de Roland qu’elle continua de caresser à travers le tissu. Rouge comme une pivoine, le quinquagénaire toucha la vulve ainsi offerte, elle était trempée. Il risqua un doigt au bord du vagin, mais, presque immédiatement, Inès enleva la main inquisitrice. De même, elle ôta la sienne de la braguette de Roland. Le dîner était fini et les réjouissances aussi.
*-*
Quelques jours s’écoulèrent à Pornic. Roland et Inès avaient institutionnalisé le pelotage de sexe aux repas. Elle ne mettait plus de culotte à ces moments-là, cela permettait ainsi à Roland de fourrager du bout des doigts la cavité mouillée qu’il aurait bien voulu explorer de la langue ou de la queue. De même, il s’arrangeait pour passer des sous-vêtements pas trop serrés afin de sortir sous la table, son pénis que la jeune femme caressait ou branlait, mais sans jamais aller jusqu’au bout à son grand regret. C’était au petit-déjeuner quand Inès ne se levait pas trop tard, mais aussi au déjeuner et au dîner. Lorsque la tension devenait trop forte, Roland se masturbait dans les WC et savait qu’Inès effectuait la même chose dans l’intimité de son lit. Si Juliette s’absentait momentanément, pour aller faire une course, Inès fonçait dans sa chambre et Roland se plaçait à son poste d’observation préféré sur la terrasse. Elle se déshabillait en totalité, comme une effeuilleuse, puis par jeu, elle s’admirait face à l’armoire à glace, se caressant ostensiblement les seins, les fesses et le sexe en fermant les yeux de volupté. Roland s’extasiait devant la jeune femme en se branlant, il lui arrivait souvent d’éjaculer avant le retour de son épouse. Dans le cas contraire, il allait se finir dans les toilettes.
Un matin au petit-déjeuner, Roland s’installa à table à côté d’Inès comme à l’accoutumée. Il était en pyjama et ne portait pas de slip en dessous. C’était un pyjama d’une autre époque en tissu fin bleu clair, doté d’un cordon à la taille et d’une large fente sur le devant. L’avantage, c’est que cette fente permettait facilement à la petite main d’Inès de pénétrer. Ce qu’elle fit et Roland banda immédiatement. Sans se laisser elle-même caresser, Inès branla avec ardeur le pénis qu’elle agaçait depuis plusieurs jours. Juliette, le nez dans son café ou dans son magazine féminin, ne remarquait rien.
— Aaahhhh… s’écria Roland.
Juliette leva les yeux. Inès, surprise, lâcha aussitôt la bite de son oncle après le premier jet de sperme. Les autres giclées vinrent ensuite seules et détrempèrent le pyjama. Roland, au milieu de son orgasme, eut la présence d’esprit de continuer sur le même ton :
— … tchoum !!!
— À tes souhaits, fit Juliette en reprenant sa lecture. Roland et Inès n’osaient plus bouger. Roland, parce que Juliette aurait vu son pyjama mouillé et Inès parce qu’elle attendait Roland, ne sachant quoi faire d’autre. Il s’écoula quelques minutes silencieuses puis Juliette observa la pendule de la cuisine.
— Il est déjà neuf heures. J’ai oublié de te dire que je vais à l’A.C.P. ce matin, fit-elle en s’adressant à Roland.
À ces mots, Juliette quitta la table, fit la bise à son mari et à Inès et, comme elle était déjà préparée, monta dans la voiture et démarra.
— Regarde comme tu m’as fait jouir, nota Roland en montrant son pyjama.
— À mon tour, répondit Inès en s’asseyant sur les genoux de Roland, dos contre sa poitrine.
Elle se saisit de la main de son oncle et la posa sur son sexe. Roland comprit. Excitée elle-même par la branlette qu’elle venait de pratiquer, son vagin était largement lubrifié. Les deux doigts de Roland s’y insérèrent avec facilité. Il la pénétra de toute leur longueur, Inès gémit en s’accrochant aux cuisses de Roland. Après quelques va-et-vient dans ce conduit inespéré, il fouilla un peu dans la partie supérieure et décalotta le clitoris. Il le caressa doucement et Inès se raidit.
— Encore, encore… je viens.
Roland écarta ses jambes au maximum, ce qui espaça celles d’Inès de la même manière. Deux doigts dans la chatte et le pouce sur le petit bouton, Inès ne tint plus.
— Je jouiiiiiiiiiiiis…
De la cyprine coula au sol, propulsée par de violentes contractions vaginales. Plic, plic, ploc. Le bruit ressemblait à celui que ferait un peu de salive qu’on laisserait tomber de sa hauteur. Inès était toujours raidie, comme tétanisée, puis, l’orgasme consommé, elle se ramollit ainsi qu’une poupée de chiffon. Elle se tourna et embrassa Roland à pleine bouche. Leurs langues s’emmêlèrent longtemps.
*-*
Un matin, Inès dormait encore, les époux Riesse prenaient le café ensemble.
— Nous préparons la fête de l’A.C.P. samedi et dimanche prochains. Les deux jours qui viennent, je ne serai pas là de la journée, les organisateurs mangent tous ensemble le midi. Vous avez tout ce qu’il faut dans le frigo, vous vous débrouillerez bien sans moi.
— Oui, ne t’inquiète pas, répondit Roland.
Juliette avala une dernière gorgée, reposa sa tasse sur la table et se leva. Elle embrassa son mari.
— Alors à ce soir, pas avant huit heures.
— D’accord chérie, à ce soir.
La voiture démarra et sortit sur la rue.
— Elle n’a pas refermé le portail, comme d’habitude, râla Roland.
Il déposa sa tasse et celle de Juliette dans le lave-vaisselle et se dirigea vers la salle de bains. Sous la douche, les fantasmes érotiques revinrent hanter son esprit. Il banda et s’apprêtait à se branler sous l’eau bienfaisante quand il repensa à Inès.
— On a toute la journée devant nous, j’espère qu’elle va bien vouloir baiser, murmura-t-il pour lui-même. Je me demande si elle est vierge.
Ravi du programme prévu de la journée, il se savonna partout avec vigueur, surtout sous la ceinture.
Il sortit de la douche, nu comme un ver, et se dirigea vers la chambre d’amis. Il ouvrit la porte tout doucement et jeta un coup d’œil sur le lit. Ainsi qu’elle en avait l’habitude, Inès dormait nue, les couvertures en boule à ses pieds. L’érection de Roland, qui s’était un peu passée, revint en force. Il s’avança et monta sur le matelas à genoux. Il enjamba la jeune fille et l’embrassa sur les lèvres. Elle s’éveilla en sursaut.
— Ah ! Tu m’as fait peur, s’écria-t-elle.
Roland rit doucement.
— Ce n’est que moi, nous avons toute la journée devant nous.
Inès se réveilla pour de bon. Elle se releva sur ses coudes et approcha sa bouche du pénis décalotté dur comme de la pierre.
— Et ça, ça va tenir toute la journée ? se moqua-t-elle avant d’engouffrer le gland rouge et gonflé.
— Aaaahhh… J’ai tant espéré ce moment, geignit-il.
Le sexe de l’homme dans la bouche, Inès ne répondit pas. Roland se saisit des deux couettes et les tira vers lui, faisant pénétrer sa verge au plus profond de la gorge de la jeune femme. Elle émit un petit bruit guttural. Il la repoussa, toujours en s’aidant des cheveux et ainsi de suite. Excité comme il l’était, l’irrumation, car ce n’était plus une fellation, vint à bout de sa résistance et il hurla en accélérant la cadence et malmenant la chevelure.
— Je jouiiiiisss…
Lâchant finalement les couettes d’Inès, il posa ses mains derrière le crâne de sa partenaire et lui fit toucher son pubis de ses lèvres. Son phallus tout entier disparut dans la bouche de la jeune fille, immobile. Enfin, il ressortit son membre. Inès tourna la tête, cracha le sperme et toussa dans les draps.
— Désolée, expliqua-t-elle quand sa quinte de toux eut cessé. Je n’ai pas l’habitude comme ça, j’avale sinon.
Roland ne répondit pas immédiatement, puis :
— Tu as déjà fait ça avec un petit copain ?
— Non, avec le frère de papa, James.
Roland déglutit.
— Mais quel âge avais-tu donc ?
— Seize ans.
— Et lui ?
— Il avait quarante-cinq ou quarante-six ans, je ne sais plus trop. T’inquiète pas, je ne suis plus vierge non plus.
Roland ne sut pas s’il devait se réjouir de la situation ou bien s’en inquiéter. Il s’allongea à côté de sa jeune maîtresse et l’embrassa longuement. Quittant la langue au goût de bonbon de la fille, Roland lui lécha le menton et le cou. Quand il parvint à la poitrine, Inès se cambra et écrasa son sein gauche contre la bouche de Roland. Sa barbe dure la piqua. Il changea brièvement de téton puis suçota le ventre avant de déposer un baiser chaste sur le mont de Vénus. La petite fente potelée l’appelait, un liquide gluant s’en échappait par le bas mouillant le périnée. Cette fente, il en avait rêvé tant et tant depuis la venue d’Inès à Pornic. Combien de fois s’était-il masturbé en pensant à elle ? Combien de fois s’était-il imaginé l’écarter de ses doigts, la pénétrer de sa langue et la perforer de son dard ? Et maintenant, elle était là, sous ses yeux, n’attendant que lui.
— Ta bouche…, entendit-il murmurer.
Il parcourut les derniers centimètres qui le séparaient de ce minuscule trésor tout lisse et y introduisit sa langue déployée. Inès gémit en même temps que son vagin expulsa un flot de cyprine que Roland avala sur le champ. Elle était sucrée, parfumée, à peine ce petit goût de fer commun à toutes les femmes… La langue tournait, tournait, tournait encore et la tête d’Inès aussi. Elle volait au milieu des nuages ou tombait dans un puits sans fond, elle ne savait plus. Elle écarta les cuisses au maximum de ce que ses articulations pouvaient supporter et Roland s’écrasa le visage sur la vulve.
— Ouiiiiii !!!...
Ce cri fut celui d’une femme perdue dans l’enfer de la luxure, de la jouissance extrême, dans la géhenne de la débauche. Roland n’en finissait pas de lui apporter du plaisir, elle n’en finissait pas de le prendre, foudroyée. Le calme revint un peu, Roland posa la tête sur le ventre de sa partenaire. Elle lui caressa les cheveux avec douceur les yeux fermés. Ils restèrent immobiles ainsi pendant plusieurs minutes. Puis Roland se releva, embrassa Inès profondément de sa langue et, en même temps, introduisit, enfonça, planta, perfora, pénétra, traversa la petite fente de son pénis qu’il imagina énorme, tant le vagin de la fille était étroit et serré. Il se tint au matelas de ses deux bras tendus, allant et venant dans ce conduit tant désiré. Le cunnilingus l’avait excité à nouveau au plus haut point et ce fut l’orgasme qu’il ne put retenir. Il éjacula sans retenue dans la jeune et belle Inès, l’inondant de sperme à chacun des innombrables soubresauts de sa bite. Il râlait, gémissait, pleurait. Oui, il pleurait sa jeunesse perdue que celle de sa partenaire lui permettait de retrouver, hélas trop brièvement. Enfin, vidé, il se retira. Inès n’avait pas joui, elle avait été tellement heureuse, juste avant. Roland en était consterné. Elle lui mordilla l’oreille, puis finit par murmurer.
— Je peux jouir aussi par-derrière. Tu veux qu’on essaie ?
Roland était sur son petit nuage. Non seulement Inès lui avait donné tout ce dont il avait rêvé, mais aussi ce à quoi il n’avait même pas osé penser. La rondelle plissée toute rose qu’il avait sucée… Inès lui ouvrait cette porte d’entrée secrète… Qui était-il pour mériter un tel bonheur ?
— Si je veux ? Oh ! Ma chérie ! répondit-il en l’embrassant. Mais il faudra attendre un peu, je n’ai plus vingt ans.
Inès se pencha sur la verge de Roland, encore mouillée de son propre fluide. Elle goba le gland et le suça pendant plusieurs minutes. Elle lui lécha la hampe et les testicules, goûtant ainsi à sa cyprine, jusqu’à ce qu’elle parvienne à son but.
— Tu es prêt ? demanda-t-elle en chevauchant son partenaire, lui tournant le dos.
Roland ne répondit pas, son érection parlait pour lui. Inès se saisit du pénis de Roland par-derrière, l’aboucha contre son sphincter et elle s’assit dessus. Le membre pénétra sur la moitié de sa longueur, Inès poussa un cri et arrêta tout mouvement pendant quinze secondes. Puis elle força le passage et le phallus entier de Roland se trouva plongé dans l’antre défendu, un antre que ses fantasmes eux-mêmes lui avaient interdit. Inès entama une série de va-et-vient, tout en se branlant le clitoris. Après quelques minutes, le spasme voluptueux fut pour elle.
— Aaahhh…
Le sphincter et le rectum enserraient avec fermeté la verge de Roland. Après l’orgasme, Inès continuait ses mouvements. Elle voulait que son partenaire jouisse en elle, comme avec son oncle James.
— Je viens ! Je viens ! Je viennnnns… !
Roland éjacula cinq fois dans les entrailles d’Inès en lui comprimant les seins de ses deux mains. Après cet ultime effort, son pénis n’en pouvait plus et il se recroquevilla. La verge racornie s’échappa alors de son écrin. Les deux tourtereaux s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, épuisés.
L’après-midi et le lendemain furent du même acabit. Inès reçut cependant tous les orgasmes que Roland avait décidé de lui offrir. Les cernes bleutés des deux amants s’étaient accentués, Juliette ne semblait toujours rien remarquer. Puis, jusqu’à la fin du mois, Inès et Roland se contentèrent de masturbations sous la table ou en solitaire, avec spectateur ou non.
Enfin vint l’instant inéluctable que Roland redoutait.
*-*
La séparation sur le quai de la gare fut pénible pour les deux amants. Ils se tenaient enlacés, mais ne pouvaient pas s’embrasser comme ils auraient voulu. Les autres voyageurs n’auraient certainement pas apprécié le fait de voir un homme de cinquante ans dévorer la bouche d’une gamine qui paraissait à peine ses dix-huit ans. Alors qu’un oncle et sa nièce dans les bras l’un de l’autre… Quand le dernier wagon du train emportant Inès disparut au regard de Roland, ce dernier s’écroula sur un banc et pleura.
Plus d’une heure après le départ d’Inès, Roland rangea la voiture devant le garage. Il entra tristement ; Juliette, assise au salon une tasse de café à la main, l’apostropha.
— Alors ? commença-t-elle. Elle est partie, ta petite amie ?
Jupiter lança à nouveau aux pieds de Roland tous les éclairs qu’il avait sous la main. Si les raisons n’étaient pas les mêmes, l’explosion n’en fut pas moins intense que lorsque Roland découvrit Inès au début du mois. Ce dernier, abasourdi, s’assit lourdement dans un fauteuil.
— Comment… commença-t-il, penaud ?
— Ben oui, j’étais au courant. Tu me prends pour une gourde ? J’espère que maintenant tu vas t’occuper de moi. Tu crois que je ne vous ai pas vu tous les deux ? T’aurais vu ta tête quand elle te branlait sous la table ! Et vos cernes sous les yeux, de vrais cocards ! À mourir de rire. Je vous ai laissé baiser pendant deux jours, tant mieux pour toi, mais je savais ce que je faisais. Évelyne m’avait prévenue, Inès est une salope à gueule d’ange, elle est toxique. À seize ans déjà, elle couchait avec le frère de son mari. Quand ça s’est su, sa femme l’a foutu dehors. Maintenant, il se ruine en pension alimentaire, les Ricains ne plaisantent pas avec ce genre de chose.
Roland était littéralement assommé par ces révélations, il pensait réellement avoir été discret.
— Alors, pourquoi ? réussit-il à exprimer.
— Parce que tu ne me baises plus, Roland. Tu te branles sous la douche, dans les WC, sur la terrasse en matant la gamine, tu la sautes, vous vous branlez sous la table… Je continue ? Ta libido est intacte, mais je me suis posé la question. Alors maintenant que je sais que tu es encore capable de beaucoup de choses, j’espère que tu vas me faire l’amour avec autant d’ardeur qu’avec elle. Considère Inès comme un cadeau que je t’ai fait, mais il n’y en aura pas deux.
— Nous avions des sentiments, objecta-t-il en dernier ressort.
— Des sentiments ? Mais tu ne connais pas Inès… En ce moment elle est en train de sucer le contrôleur, qu’est-ce que tu crois ?
Roland fit une grimace de dégoût.
— Nous rentrons dans deux jours. Je te laisse digérer ça, mais une fois à Paris je veux que tu sois non seulement un mari aimant comme tu l’as toujours été, mais aussi un mari-amant. Si tu ne restes qu’un mari, tant pis pour toi, je trouverais un amant.
Capito ?
*-*
Il enfila son blouson.
— Ça fait six ans que je n’ai pas vu Inès, poursuivit-il.
— Évelyne nous a envoyé une photo récente, regarde ton téléphone. Il n’y aura tout de même pas cinquante rouquines qui vont débarquer à la gare de Pornic au train de 11 h 04 tout de même, lui répondit son épouse.
Juliette, qui essuyait un peu de vaisselle, posa son torchon sur la table de cuisine.
— Sinon, j’y vais, poursuivit-elle en faisant mine d’ôter son tablier, mais c’est toi qui fais à manger.
Roland montra les deux paumes en avant.
— OK, OK. J’y vais.
Juliette sourit avec malice.
— Ah ! Je savais bien… N’oublie pas le gâteau d’anniversaire chez le pâtissier. Tu sais qu’Inès a eu dix-huit ans avant-hier.
— Oui, oui. Ça, je sais, admit Roland. Tu oublies que j’étais là quand nous avons choisi son cadeau à la bijouterie.
Sur ces paroles, Roland soupira et quitta la maison pour monter dans une récente DS4 de couleur ivoire et noir. Il démarra et se dirigea vers la gare.
*-*
Juliette Riesse était une femme agréable de quarante-neuf ans. De taille moyenne, ses cheveux étaient gris et courts et ses yeux bleu délavé brillaient au milieu de son visage rayonnant et lisse au teint clair d’une Scandinave blonde. Roland Riesse, de deux ans son aîné, présentait une chevelure encore assez fournie, mais poivre et sel ; plus sel que poivre, se plaisait-il à dire. Ses yeux étaient noirs et sa carnation provenait plus du midi de l’Europe que du nord. Sa barbe de deux jours était dure et râpeuse ; en vacances, il ne se rasait pas tous les matins. De haute stature quand il était plus jeune, l’âge et les responsabilités professionnelles l’avaient un peu voûté. Il était toutefois resté assez bel homme aidé en cela par le sport qu’il pratiquait. Le couple s’était marié de bonne heure et avait donné naissance à deux enfants. Pierre-Marie et Marie-Ellen. Ceux-ci voyaient peu leurs parents, car ils avaient migré, lui au Canada et elle en Corée du Sud pour le compte de leur entreprise respective. À leur grand désespoir, les Riesse n’étaient pas encore grands-parents.
Juliette et Roland habitaient et travaillaient à Paris. Propriétaires de leur appartement, rue Buffon dans le cinquième arrondissement, après vingt ans de remboursement de crédit pas toujours facile, ils avaient resigné pour douze ans, pour une maison secondaire à Pornic, quartier des Bougrenets. Ils prévoyaient bien évidemment de l’utiliser en résidence de retraite le moment venu. À l’époque de ce récit, ils étaient en congé.
La sœur de Juliette, Évelyne, de neuf ans sa cadette, épousa un Américain et déménagea à Boston en compagnie de son époux. Une fille naquit de leur union, Inès, que les Riesse ne rencontrèrent qu’une seule et unique fois il y a six ans lors des obsèques de la mère de Juliette et Évelyne. Terry, le mari de cette dernière n’était pas venu. Depuis, le couple avait divorcé et Évelyne était rentrée en France au début de cette année. Elle avait trouvé du travail à Orléans. Comme elle n’était pas en congé elle-même, elle demanda à sa sœur d’héberger Inès pour le mois de juillet. Naturellement, Juliette accepta. Les enfants lui manquaient…
*-*
Roland n’était pas en avance. Un embouteillage inattendu, sans doute dû à un accrochage entre deux voitures, l’avait retardé. Il était 11 h 20 quand il pénétra dans le hall de la gare. Le train de 11 h 04 était non seulement arrivé, mais aussi reparti. Roland se dirigea vers la salle d’attente où plusieurs personnes patientaient en lisant un journal ou un livre. Une seule jeune femme jouait avec son téléphone portable. Elle était très juvénile et de superbes couettes d’un roux tendre encadraient son visage enfantin. Elle portait un t-shirt clair au milieu duquel figurait le drapeau américain doté de la légende « America first ! » qui rappelait la rengaine assommante d’un président heureusement écarté du pouvoir. Sa minijupe plissée à damier rose et bleu, façon manga, laissait voir une culotte blanche sous le galbe magnifique de ses jambes nues et croisées. Roland s’approcha.
— Inès ?
La jeune fille leva ses grands yeux verts en amande et un sourire éclatant lui illumina les traits.
— Tonton Roland ? questionna-t-elle d’une voix délectable.
En découvrant Inès, Jupiter lui-même perdit les pédales et expédia la totalité de ses éclairs fulgurants aux pieds du quinquagénaire. Ce fut une explosion sans précédent. Cupidon transperça le cœur de Roland de toutes les flèches de son carquois. Ce n’était plus un cœur, mais une pelote d’épingles. Roland en eut la parole et le souffle coupés. Il restait béat devant cette jeune beauté.
Après quelques secondes…
— Tonton, ça va ? s’inquiéta Inès.
Roland réussit à se reprendre et le cœur battant à se rompre, se pencha pour faire la bise à sa nièce. Il la prit aux épaules.
— Oui, oui, ça va. Seulement, je suis stupéfait de te voir aussi changée. La seule fois où je t’ai vue, ça remonte à six ans, à l’enterrement de ta grand-mère.
— Je me souviens, répondit-elle. Après cela, je ne voulais plus revenir en France, c’était vraiment trop triste.
Roland récupéra un peu de son quant-à-soi et finit par dire.
— Tu viens ? Je t’emmène chez nous, tu verras ta tante. Où est ton bagage ?
Inès désigna un sac posé à côté d’elle. Roland s’en chargea jusqu’à la voiture.
Après la halte chez le pâtissier, Roland roula volontairement doucement dans les rues de Pornic. Inès, assise à côté de lui, avait replié ses jambes et posé ses pieds sur le tableau de bord. Le conducteur ne se priva pas de se rincer l’œil sur cette peau fine, sans aucun défaut, et d’une blancheur immaculée. En remontant le regard, le long des cuisses un peu écartées, il s’aperçut que la jupette ne couvrait plus rien et qu’il disposait d’une vue plongeante sur son entrejambe. Il fantasma soudain sur ce qui devait se trouver sous la culotte. Le fantasme était si présent que son sexe se dressa dans son pantalon. Coincée dans son slip, sa verge durcie décalotta tout seule et l’inconfort du tissu sur son gland gonflé le gêna.
Quand ils arrivèrent à la maison, Juliette était sortie sur le perron. Ils descendirent de voiture et Roland, la main dans la poche pour contenir son pénis le plus discrètement possible, alla embrasser son épouse. Inès monta les quelques marches et sauta au cou de sa tante. Roland en profita pour filer aux toilettes et repositionner le prépuce. L’érection se dissipa enfin.
*-*
La maison des Riesse était de plain-pied. Au rez-de-chaussée, la chambre des propriétaires, le salon-salle à manger et la chambre d’amis donnaient tous trois sur une grande terrasse. Séparés par un corridor qui traversait la demeure dans le sens de la longueur, les pièces d’eau et un bureau ouvraient sur le jardin. La porte d’entrée occupait une extrémité du couloir. La chambre d’amis avait été, tout naturellement, préparée pour Inès, elle s’y installa avec joie.
Le repas de midi se prenait dans la cuisine. Roland et Inès étaient assis sur un banc côte à côte et Juliette, qui se consacrait aux fourneaux, sur une chaise face à eux. Avant de passer à table, Roland s’absenta un instant dans les toilettes. Il avait repensé un peu trop à la culotte d’Inès, à ses superbes jambes, à sa peau blanche et l’érection infernale avait repris. Il s’enferma dans les WC, baissa pantalon et slip à mi-cuisse, saisit sa bite de la main droite, tira le prépuce en libérant le gland rouge et gonflé et la branla doucement. Il fermait les yeux tout en se masturbant, les fantasmes allaient bon train. Les doigts de Juliette et Inès se relayaient dans son délire. Soudain, il sentit l’orgasme approcher. Il réouvrit les yeux pour essayer de bien viser et éjacula dans la cuvette de longues giclées de sperme. Il se retint pour ne pas pousser de gémissements qui auraient pu s’entendre à travers la porte, mais les WC étaient loin de la cuisine. Au bout de six ou sept jets, la source se tarit. Il prit un papier pour s’essuyer et les jambes un peu flageolantes, sortit des toilettes après s’être lavé les mains. Il regagna la table du dîner et s’assit à côté d’Inès qui, pour l’instant, ne lui faisait plus envie.
— Tu as l’air fatigué, s’inquiéta Juliette en regardant son mari.
— Non, c’est rien. Je n’ai pas trop bien dormi cette nuit avec cette chaleur…
— Oui, moi aussi ça m’a un peu gênée.
Après le gâteau d’anniversaire apprécié par tous et le joli collier offert qu’Inès se dépêcha de passer, le café au salon acheva le repas. Comme elle n’en buvait pas, elle préféra rejoindre sa chambre pour, affirma-t-elle, se reposer un peu.
Juliette menait des activités extérieures au sein d’une association caritative. Elle s’y rendait le matin en général, plus rarement l’après-midi. Quand elle eut fini sa tasse, elle dit à son mari :
— Je vais à l’A.C.P. cet après-midi. Tu t’occuperas d’Inès quand elle aura fini sa sieste.
Une vague de sueur froide s’écoula dans le dos de Roland.
— Oui, mais j’en fais quoi ? paniqua-t-il.
— Emmène-la à la plage des Sablons, par exemple. Elle connaîtra l’autre côté de l’Atlantique, proposa Juliette en riant. Vous pouvez y aller à pied, moi j’ai besoin de la voiture cet après-midi.
— D’accord, à tout à l’heure.
Roland, en attendant Inès, prit possession d’un transat sous un arbre du jardin. Il ferma les yeux et ses fantasmes revinrent. Quelques minutes plus tard, son cœur se mit soudain à battre la chamade. L’envie malsaine d’aller l’épier dans son intimité le prit aux tripes. Il se leva et, discret comme un cambrioleur en pleine action, s’approcha de la terrasse en direction du salon. Au lieu de pénétrer dans cette pièce, il s’aplatit contre le mur et, tout doucement, s’avança vers la porte-fenêtre de la chambre d’amis. Celle-ci était entrebâillée et les double rideaux incomplètement fermés. Il risqua un œil et reprit aussitôt sa position. Le cœur à cent soixante pulsations par minute, il n’en revenait pas : Inès, nue sur son lit et les jambes écartées, dormait sur le dos. Il voyait de ses propres yeux, ce qu’il n’avait fait qu’imaginer jusque là. Malgré lui, son sexe se dressa. Il s’approcha de nouveau et détailla la scène. Dans la pénombre, le corps immaculé d’Inès esquissait une tache claire. Tout son être n’était que perfection. Pas le moindre poil disgracieux, le moindre bouton, le moindre grain de beauté, la moindre cicatrice. Son visage de chérubin, encadré de ses couettes rousses, donnait à l’oreiller l’aspect d’un tableau de Raphaël. Quant à ses courbes voluptueuses, elles semblaient reléguer l’odalisque d’Ingres au second plan. Après avoir détaillé les merveilleux seins de la jeune femme, les yeux de Roland se portèrent au milieu de ses cuisses ouvertes. Ce qu’il vit ne laissa pas de le surprendre. Le sexe glabre d’Inès était potelé comme celui d’une fillette. Aucune trace de grandes lèvres sur cette nymphe, un tout petit abricot fendu en somme. Roland l’ignorait, mais Inès avait subi une labiaplastie d’ordre esthétique. Consciente de son corps juvénile, elle n’avait pas voulu conserver les grandes lèvres de sa vulve. De plus, elle s’était fait épiler définitivement. Une double manière de refuser le passage à l’âge adulte en quelque sorte.
Soudain, Inès bougea. Roland regagna rapidement sa place contre le mur, imaginant qu’elle allait se lever. Un silence s’ensuivit pourtant et Roland s’enhardit à nouveau. Inès avait repris sa position initiale, les cuisses encore plus éloignées l’une de l’autre. Les yeux fermés, elle se caressait le sein gauche et se masturbait de son autre main. Le pouce posé sur le mont de Vénus, l’index et l’auriculaire tendus comme des cornes, elle faisait bouger ses deux doigts centraux sur son clitoris à une allure folle. L’érection de Roland, qui avait légèrement diminué, revint de plus belle. Il ne put se retenir plus avant, il ouvrit sa braguette, extirpa son pénis et se branla, le regard braqué sur la vulve d’Inès. Cette dernière ahannait maintenant, pressentant l’orgasme qui vint en criant.
— Han ! Han ! Ouiiii…
À son tour, Roland accéléra la cadence et éjacula sur la terrasse plusieurs giclées blanchâtres, en se mordant les lèvres pour ne pas lui-même pousser un cri.
Inès et Roland reprirent leur souffle. La jeune femme se leva soudain et, toujours nue, sortit de sa chambre pour rejoindre la salle de bains. Roland se rajusta rapidement et courut jusqu’au transat où il s’installa de nouveau. Le corps divin d’Inès occupa dès lors les ténèbres de ses yeux clos. Il soupira.
*-*
Roland emmena Inès à la plage des Sablons, comme il l’avait promis à son épouse, mais seulement vers dix-sept heures. En effet, elle craignait le soleil en raison de sa carnation trop claire. Si Roland était habillé d’un traditionnel short de bains, le bikini d’Inès était plutôt original. Constitué plus de lacets que de tissu, il attirait tous les regards. Celui, appréciateur et avide des hommes, et celui réprobateur et envieux des femmes. Deux minuscules triangles de tissu rose et bleu couvraient juste les tétons et aréoles et un autre, pas plus grand, dissimulait autant que possible la petite fente. Le reste n’était qu’un entrelacs de cordons dont un passait dans le sillon interfessier révélant au monde entier le superbe postérieur d’Inès. Insensible à l’effet qu’elle produisait sur le public, du moins c’est ce qu’elle voulait faire croire, elle exhibait l’intégralité de son corps à qui désirait bien la reluquer. Si la nudité avait été tolérée sur cette partie du littoral, nul doute qu’elle n’aurait pas enfilé de maillot ici. Naturellement, Roland profitait également du spectacle, mais il se demanda ce que dirait son épouse à ce sujet. Il alla seul se baigner, la moindre vaguelette aurait mis Inès à nu. La fraîcheur de l’eau vint à point nommé refroidir ses ardeurs et rétrécir ses attributs.
La retenue, toute relative, de Roland envers sa nièce par alliance, cessa définitivement au cours du dîner. En revenant de la plage, la jeune fille s’était changée. Elle avait passé une jupette semblable à celle de son arrivée. Un ou deux centimètres de plus, peut-être, mais ce vêtement ne cacha plus rien dès lors qu’elle vint s’asseoir à côté de son oncle. Après avoir fini l’entrée, sa main droite glissa sous la table et s’enhardit sur la cuisse de Roland. Ce dernier faillit s’étouffer avec sa dernière bouchée, Inès se retira vivement. Il l’interrogea du regard et, espiègle, elle baissa les yeux. Quelques minutes plus tard, il sentit à nouveau la caresse de la jeune fille. Il l’espérait si fort, qu’il n’en fut, cette fois, pas surpris. Il laissa aller. Au plat suivant, elle avait besoin de ses deux couverts, aussi elle récupéra sa main. Un froid soudain remplaça la chaleur de la main juvénile et Roland en fut désappointé. Il guetta le moment où elle finirait son assiette et quand il arriva, Inès repassa sa main sous la table. Seulement, elle ne la posa pas sur la cuisse de son oncle, mais directement sur sa braguette. Elle commença à masser la bosse que formait le pénis sous le bermuda. Le résultat fut immédiat et Roland, radieux, banda sous ses doigts agiles. Quelques minutes, pendant lesquelles il se laissa peloter la bite, s’écoulèrent. Quand il eut lui-même fini son assiette, il glissa sa main sous la table et coiffa celle d’Inès. Sans attendre, la jeune femme s’en saisit et l’inséra entre ses cuisses contre son sexe. Elle était nue sous sa minijupe… Elle reprit possession du pénis de Roland qu’elle continua de caresser à travers le tissu. Rouge comme une pivoine, le quinquagénaire toucha la vulve ainsi offerte, elle était trempée. Il risqua un doigt au bord du vagin, mais, presque immédiatement, Inès enleva la main inquisitrice. De même, elle ôta la sienne de la braguette de Roland. Le dîner était fini et les réjouissances aussi.
*-*
Quelques jours s’écoulèrent à Pornic. Roland et Inès avaient institutionnalisé le pelotage de sexe aux repas. Elle ne mettait plus de culotte à ces moments-là, cela permettait ainsi à Roland de fourrager du bout des doigts la cavité mouillée qu’il aurait bien voulu explorer de la langue ou de la queue. De même, il s’arrangeait pour passer des sous-vêtements pas trop serrés afin de sortir sous la table, son pénis que la jeune femme caressait ou branlait, mais sans jamais aller jusqu’au bout à son grand regret. C’était au petit-déjeuner quand Inès ne se levait pas trop tard, mais aussi au déjeuner et au dîner. Lorsque la tension devenait trop forte, Roland se masturbait dans les WC et savait qu’Inès effectuait la même chose dans l’intimité de son lit. Si Juliette s’absentait momentanément, pour aller faire une course, Inès fonçait dans sa chambre et Roland se plaçait à son poste d’observation préféré sur la terrasse. Elle se déshabillait en totalité, comme une effeuilleuse, puis par jeu, elle s’admirait face à l’armoire à glace, se caressant ostensiblement les seins, les fesses et le sexe en fermant les yeux de volupté. Roland s’extasiait devant la jeune femme en se branlant, il lui arrivait souvent d’éjaculer avant le retour de son épouse. Dans le cas contraire, il allait se finir dans les toilettes.
Un matin au petit-déjeuner, Roland s’installa à table à côté d’Inès comme à l’accoutumée. Il était en pyjama et ne portait pas de slip en dessous. C’était un pyjama d’une autre époque en tissu fin bleu clair, doté d’un cordon à la taille et d’une large fente sur le devant. L’avantage, c’est que cette fente permettait facilement à la petite main d’Inès de pénétrer. Ce qu’elle fit et Roland banda immédiatement. Sans se laisser elle-même caresser, Inès branla avec ardeur le pénis qu’elle agaçait depuis plusieurs jours. Juliette, le nez dans son café ou dans son magazine féminin, ne remarquait rien.
— Aaahhhh… s’écria Roland.
Juliette leva les yeux. Inès, surprise, lâcha aussitôt la bite de son oncle après le premier jet de sperme. Les autres giclées vinrent ensuite seules et détrempèrent le pyjama. Roland, au milieu de son orgasme, eut la présence d’esprit de continuer sur le même ton :
— … tchoum !!!
— À tes souhaits, fit Juliette en reprenant sa lecture. Roland et Inès n’osaient plus bouger. Roland, parce que Juliette aurait vu son pyjama mouillé et Inès parce qu’elle attendait Roland, ne sachant quoi faire d’autre. Il s’écoula quelques minutes silencieuses puis Juliette observa la pendule de la cuisine.
— Il est déjà neuf heures. J’ai oublié de te dire que je vais à l’A.C.P. ce matin, fit-elle en s’adressant à Roland.
À ces mots, Juliette quitta la table, fit la bise à son mari et à Inès et, comme elle était déjà préparée, monta dans la voiture et démarra.
— Regarde comme tu m’as fait jouir, nota Roland en montrant son pyjama.
— À mon tour, répondit Inès en s’asseyant sur les genoux de Roland, dos contre sa poitrine.
Elle se saisit de la main de son oncle et la posa sur son sexe. Roland comprit. Excitée elle-même par la branlette qu’elle venait de pratiquer, son vagin était largement lubrifié. Les deux doigts de Roland s’y insérèrent avec facilité. Il la pénétra de toute leur longueur, Inès gémit en s’accrochant aux cuisses de Roland. Après quelques va-et-vient dans ce conduit inespéré, il fouilla un peu dans la partie supérieure et décalotta le clitoris. Il le caressa doucement et Inès se raidit.
— Encore, encore… je viens.
Roland écarta ses jambes au maximum, ce qui espaça celles d’Inès de la même manière. Deux doigts dans la chatte et le pouce sur le petit bouton, Inès ne tint plus.
— Je jouiiiiiiiiiiiis…
De la cyprine coula au sol, propulsée par de violentes contractions vaginales. Plic, plic, ploc. Le bruit ressemblait à celui que ferait un peu de salive qu’on laisserait tomber de sa hauteur. Inès était toujours raidie, comme tétanisée, puis, l’orgasme consommé, elle se ramollit ainsi qu’une poupée de chiffon. Elle se tourna et embrassa Roland à pleine bouche. Leurs langues s’emmêlèrent longtemps.
*-*
Un matin, Inès dormait encore, les époux Riesse prenaient le café ensemble.
— Nous préparons la fête de l’A.C.P. samedi et dimanche prochains. Les deux jours qui viennent, je ne serai pas là de la journée, les organisateurs mangent tous ensemble le midi. Vous avez tout ce qu’il faut dans le frigo, vous vous débrouillerez bien sans moi.
— Oui, ne t’inquiète pas, répondit Roland.
Juliette avala une dernière gorgée, reposa sa tasse sur la table et se leva. Elle embrassa son mari.
— Alors à ce soir, pas avant huit heures.
— D’accord chérie, à ce soir.
La voiture démarra et sortit sur la rue.
— Elle n’a pas refermé le portail, comme d’habitude, râla Roland.
Il déposa sa tasse et celle de Juliette dans le lave-vaisselle et se dirigea vers la salle de bains. Sous la douche, les fantasmes érotiques revinrent hanter son esprit. Il banda et s’apprêtait à se branler sous l’eau bienfaisante quand il repensa à Inès.
— On a toute la journée devant nous, j’espère qu’elle va bien vouloir baiser, murmura-t-il pour lui-même. Je me demande si elle est vierge.
Ravi du programme prévu de la journée, il se savonna partout avec vigueur, surtout sous la ceinture.
Il sortit de la douche, nu comme un ver, et se dirigea vers la chambre d’amis. Il ouvrit la porte tout doucement et jeta un coup d’œil sur le lit. Ainsi qu’elle en avait l’habitude, Inès dormait nue, les couvertures en boule à ses pieds. L’érection de Roland, qui s’était un peu passée, revint en force. Il s’avança et monta sur le matelas à genoux. Il enjamba la jeune fille et l’embrassa sur les lèvres. Elle s’éveilla en sursaut.
— Ah ! Tu m’as fait peur, s’écria-t-elle.
Roland rit doucement.
— Ce n’est que moi, nous avons toute la journée devant nous.
Inès se réveilla pour de bon. Elle se releva sur ses coudes et approcha sa bouche du pénis décalotté dur comme de la pierre.
— Et ça, ça va tenir toute la journée ? se moqua-t-elle avant d’engouffrer le gland rouge et gonflé.
— Aaaahhh… J’ai tant espéré ce moment, geignit-il.
Le sexe de l’homme dans la bouche, Inès ne répondit pas. Roland se saisit des deux couettes et les tira vers lui, faisant pénétrer sa verge au plus profond de la gorge de la jeune femme. Elle émit un petit bruit guttural. Il la repoussa, toujours en s’aidant des cheveux et ainsi de suite. Excité comme il l’était, l’irrumation, car ce n’était plus une fellation, vint à bout de sa résistance et il hurla en accélérant la cadence et malmenant la chevelure.
— Je jouiiiiisss…
Lâchant finalement les couettes d’Inès, il posa ses mains derrière le crâne de sa partenaire et lui fit toucher son pubis de ses lèvres. Son phallus tout entier disparut dans la bouche de la jeune fille, immobile. Enfin, il ressortit son membre. Inès tourna la tête, cracha le sperme et toussa dans les draps.
— Désolée, expliqua-t-elle quand sa quinte de toux eut cessé. Je n’ai pas l’habitude comme ça, j’avale sinon.
Roland ne répondit pas immédiatement, puis :
— Tu as déjà fait ça avec un petit copain ?
— Non, avec le frère de papa, James.
Roland déglutit.
— Mais quel âge avais-tu donc ?
— Seize ans.
— Et lui ?
— Il avait quarante-cinq ou quarante-six ans, je ne sais plus trop. T’inquiète pas, je ne suis plus vierge non plus.
Roland ne sut pas s’il devait se réjouir de la situation ou bien s’en inquiéter. Il s’allongea à côté de sa jeune maîtresse et l’embrassa longuement. Quittant la langue au goût de bonbon de la fille, Roland lui lécha le menton et le cou. Quand il parvint à la poitrine, Inès se cambra et écrasa son sein gauche contre la bouche de Roland. Sa barbe dure la piqua. Il changea brièvement de téton puis suçota le ventre avant de déposer un baiser chaste sur le mont de Vénus. La petite fente potelée l’appelait, un liquide gluant s’en échappait par le bas mouillant le périnée. Cette fente, il en avait rêvé tant et tant depuis la venue d’Inès à Pornic. Combien de fois s’était-il masturbé en pensant à elle ? Combien de fois s’était-il imaginé l’écarter de ses doigts, la pénétrer de sa langue et la perforer de son dard ? Et maintenant, elle était là, sous ses yeux, n’attendant que lui.
— Ta bouche…, entendit-il murmurer.
Il parcourut les derniers centimètres qui le séparaient de ce minuscule trésor tout lisse et y introduisit sa langue déployée. Inès gémit en même temps que son vagin expulsa un flot de cyprine que Roland avala sur le champ. Elle était sucrée, parfumée, à peine ce petit goût de fer commun à toutes les femmes… La langue tournait, tournait, tournait encore et la tête d’Inès aussi. Elle volait au milieu des nuages ou tombait dans un puits sans fond, elle ne savait plus. Elle écarta les cuisses au maximum de ce que ses articulations pouvaient supporter et Roland s’écrasa le visage sur la vulve.
— Ouiiiiii !!!...
Ce cri fut celui d’une femme perdue dans l’enfer de la luxure, de la jouissance extrême, dans la géhenne de la débauche. Roland n’en finissait pas de lui apporter du plaisir, elle n’en finissait pas de le prendre, foudroyée. Le calme revint un peu, Roland posa la tête sur le ventre de sa partenaire. Elle lui caressa les cheveux avec douceur les yeux fermés. Ils restèrent immobiles ainsi pendant plusieurs minutes. Puis Roland se releva, embrassa Inès profondément de sa langue et, en même temps, introduisit, enfonça, planta, perfora, pénétra, traversa la petite fente de son pénis qu’il imagina énorme, tant le vagin de la fille était étroit et serré. Il se tint au matelas de ses deux bras tendus, allant et venant dans ce conduit tant désiré. Le cunnilingus l’avait excité à nouveau au plus haut point et ce fut l’orgasme qu’il ne put retenir. Il éjacula sans retenue dans la jeune et belle Inès, l’inondant de sperme à chacun des innombrables soubresauts de sa bite. Il râlait, gémissait, pleurait. Oui, il pleurait sa jeunesse perdue que celle de sa partenaire lui permettait de retrouver, hélas trop brièvement. Enfin, vidé, il se retira. Inès n’avait pas joui, elle avait été tellement heureuse, juste avant. Roland en était consterné. Elle lui mordilla l’oreille, puis finit par murmurer.
— Je peux jouir aussi par-derrière. Tu veux qu’on essaie ?
Roland était sur son petit nuage. Non seulement Inès lui avait donné tout ce dont il avait rêvé, mais aussi ce à quoi il n’avait même pas osé penser. La rondelle plissée toute rose qu’il avait sucée… Inès lui ouvrait cette porte d’entrée secrète… Qui était-il pour mériter un tel bonheur ?
— Si je veux ? Oh ! Ma chérie ! répondit-il en l’embrassant. Mais il faudra attendre un peu, je n’ai plus vingt ans.
Inès se pencha sur la verge de Roland, encore mouillée de son propre fluide. Elle goba le gland et le suça pendant plusieurs minutes. Elle lui lécha la hampe et les testicules, goûtant ainsi à sa cyprine, jusqu’à ce qu’elle parvienne à son but.
— Tu es prêt ? demanda-t-elle en chevauchant son partenaire, lui tournant le dos.
Roland ne répondit pas, son érection parlait pour lui. Inès se saisit du pénis de Roland par-derrière, l’aboucha contre son sphincter et elle s’assit dessus. Le membre pénétra sur la moitié de sa longueur, Inès poussa un cri et arrêta tout mouvement pendant quinze secondes. Puis elle força le passage et le phallus entier de Roland se trouva plongé dans l’antre défendu, un antre que ses fantasmes eux-mêmes lui avaient interdit. Inès entama une série de va-et-vient, tout en se branlant le clitoris. Après quelques minutes, le spasme voluptueux fut pour elle.
— Aaahhh…
Le sphincter et le rectum enserraient avec fermeté la verge de Roland. Après l’orgasme, Inès continuait ses mouvements. Elle voulait que son partenaire jouisse en elle, comme avec son oncle James.
— Je viens ! Je viens ! Je viennnnns… !
Roland éjacula cinq fois dans les entrailles d’Inès en lui comprimant les seins de ses deux mains. Après cet ultime effort, son pénis n’en pouvait plus et il se recroquevilla. La verge racornie s’échappa alors de son écrin. Les deux tourtereaux s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, épuisés.
L’après-midi et le lendemain furent du même acabit. Inès reçut cependant tous les orgasmes que Roland avait décidé de lui offrir. Les cernes bleutés des deux amants s’étaient accentués, Juliette ne semblait toujours rien remarquer. Puis, jusqu’à la fin du mois, Inès et Roland se contentèrent de masturbations sous la table ou en solitaire, avec spectateur ou non.
Enfin vint l’instant inéluctable que Roland redoutait.
*-*
La séparation sur le quai de la gare fut pénible pour les deux amants. Ils se tenaient enlacés, mais ne pouvaient pas s’embrasser comme ils auraient voulu. Les autres voyageurs n’auraient certainement pas apprécié le fait de voir un homme de cinquante ans dévorer la bouche d’une gamine qui paraissait à peine ses dix-huit ans. Alors qu’un oncle et sa nièce dans les bras l’un de l’autre… Quand le dernier wagon du train emportant Inès disparut au regard de Roland, ce dernier s’écroula sur un banc et pleura.
Plus d’une heure après le départ d’Inès, Roland rangea la voiture devant le garage. Il entra tristement ; Juliette, assise au salon une tasse de café à la main, l’apostropha.
— Alors ? commença-t-elle. Elle est partie, ta petite amie ?
Jupiter lança à nouveau aux pieds de Roland tous les éclairs qu’il avait sous la main. Si les raisons n’étaient pas les mêmes, l’explosion n’en fut pas moins intense que lorsque Roland découvrit Inès au début du mois. Ce dernier, abasourdi, s’assit lourdement dans un fauteuil.
— Comment… commença-t-il, penaud ?
— Ben oui, j’étais au courant. Tu me prends pour une gourde ? J’espère que maintenant tu vas t’occuper de moi. Tu crois que je ne vous ai pas vu tous les deux ? T’aurais vu ta tête quand elle te branlait sous la table ! Et vos cernes sous les yeux, de vrais cocards ! À mourir de rire. Je vous ai laissé baiser pendant deux jours, tant mieux pour toi, mais je savais ce que je faisais. Évelyne m’avait prévenue, Inès est une salope à gueule d’ange, elle est toxique. À seize ans déjà, elle couchait avec le frère de son mari. Quand ça s’est su, sa femme l’a foutu dehors. Maintenant, il se ruine en pension alimentaire, les Ricains ne plaisantent pas avec ce genre de chose.
Roland était littéralement assommé par ces révélations, il pensait réellement avoir été discret.
— Alors, pourquoi ? réussit-il à exprimer.
— Parce que tu ne me baises plus, Roland. Tu te branles sous la douche, dans les WC, sur la terrasse en matant la gamine, tu la sautes, vous vous branlez sous la table… Je continue ? Ta libido est intacte, mais je me suis posé la question. Alors maintenant que je sais que tu es encore capable de beaucoup de choses, j’espère que tu vas me faire l’amour avec autant d’ardeur qu’avec elle. Considère Inès comme un cadeau que je t’ai fait, mais il n’y en aura pas deux.
— Nous avions des sentiments, objecta-t-il en dernier ressort.
— Des sentiments ? Mais tu ne connais pas Inès… En ce moment elle est en train de sucer le contrôleur, qu’est-ce que tu crois ?
Roland fit une grimace de dégoût.
— Nous rentrons dans deux jours. Je te laisse digérer ça, mais une fois à Paris je veux que tu sois non seulement un mari aimant comme tu l’as toujours été, mais aussi un mari-amant. Si tu ne restes qu’un mari, tant pis pour toi, je trouverais un amant.
Capito ?
*-*
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5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Tiens, j’avais laissé un commentaire, mais il a disparu (ou n’a jamais été publié)
Laetitia
Laetitia
Tiens, j’avais laissé un commentaire, mais il a disparu (ou n’a jamais été publié)
Laetitia
Laetitia
Merci lecteur, heureux que mon histoire vous ait plu.
Bravo pour cette histoire! Non seulement elle est très bien écrite et excitante, mais la chute est surprenante!
On ne devient pas 1 salope comme ça.
La femme mariée l’a bien couillone sans oublier les risques pris par le mari.
La femme mariée l’a bien couillone sans oublier les risques pris par le mari.