Infidélité prometteuse
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Infidélité prometteuse
Cet après-midi, je ne suis pas à prendre avec des pincettes. Tout m’agace… Il faut dire que les événements se précipitent dans ma vie et pas vraiment dans le bon sens. Il y a six mois, j’étais alors une honnête fille de bonne famille, bien sous tout rapport, hétéro, sortant avec un garçon adorable du nom de Denis. Bon, j’ai découvert par le plus grand des hasards qu’il avait une double vie et sortait avec une autre fille en même temps qu’avec moi. Je l’ai kleenexé aussitôt… mais le coup a été rude, même si j’ai fait bonne figure…
C’est alors que Marion est entrée dans ma vie. Une fille chouette, souriante, toujours prête à rendre service. Et très jolie, aussi, ce qui ne gâte rien. Moi, comme dit précédemment, je ne regardais pas les filles, en tout cas pas comme partenaires potentielles de vie et de sexe. Et pourtant… Elle a su, avec patience, m’amener à l’épuisette, puis dans son lit. Elle m’a fait découvrir l’amour entre femmes, l’amour douceur, l’amour partage. J’ai été séduite par ce mode de relation, j’en suis devenue addict ! En un mot comme en cent, je me retrouve bien mieux dans cette vie, je suis devenue une très sincère lesbienne et je le revendique hautement, même s’il m’arrive encore de regarder les garçons avec gourmandise ; je ne jurerais pas de ne jamais rechuter !
Seulement voilà, Marion… est très belle, très intelligente, très cultivée, elle est donc également très courtisée. Comme elle n’étudie pas dans le même domaine que moi, nous ne nous voyons pas trop souvent… Elle a fini par succomber à son tour aux charmes d’une fille plus belle, plus sexy, plus intéressante que moi. Et vlan, deuxième râteau depuis le début de l’année. C’est un peu trop : ça m’agace.
Mais je manque à tous mes devoirs, permettez que je me présente. Je m’appelle Hélène je suis une fille de taille moyenne, un mètre soixante-sept, brune tirant sur l’ébène, aux yeux bleus avec un corps dont je tire une certaine fierté car on me dit souvent ʺbien balancéeʺ ! Une poitrine qui s’offre un honnête 95C, une taille fine et de jolies hanches. Les gars se retournent sur mon passage, quelques filles aussi et j’avoue que, oui, j’aime plutôt ça !
Je vis en colocation dans un petit appartement pas très loin de ma fac au Nord de Montpellier, et ma coloc, Sophie, est une assez jolie fille, un peu plus petite que moi, brune comme moi aux yeux marron rieurs, une mine espiègle qui me ferait facilement craquer. Elle n’est pas ma copine c’est sûr, car elle sort avec Marie
Marie, c’est une grande blonde avec des yeux bleus immenses, belle à couper le souffle, d’ailleurs, tenez, rien que d’en parler, j’en ai le souffle court… Je la connais très peu, je sais seulement où elle vit. Mais tout de même, je ne verrais aucun inconvénient à la connaitre un peu mieux… Mais pour cela, il faudrait qu’elle soit libre… et qu’elle me regarde.
En rentrant de mes deniers cours, sitôt mon pardessus accroché au porte-manteau, je me suis jetée à plat ventre sur mon lit, crevée par une rude journée. J’ai allumé mon ordinateur et j’ai commencé à travailler. C’est alors que Sophie est rentrée à son tour. Elle est venue tout droit à ma chambre… Ce n’était pratiquement jamais arrivé, d’où mon étonnement.
- Salut Hélène, tu as passé une bonne journée ?
- Mmm
- Est-ce que tu as vu Marie cet après-midi ? Elle est passée ?
- Nan, pourquoi viendrait-elle ici ? Ce n’est pas ma copine… Je la connais à peine, juste de vue…
- Je ne sais pas moi, c’est la mienne, de copine, elle aurait pu avoir envie de venir me voir…
- Hé bien non. Heuh… je travaille, là…
Sophie s’est assise sur mon lit, tout près de moi. Elle a commencé à me faire des chatouilles en mode blague sur les mollets… j’ai rigolé et tenté de mettre un terme au jeu. Elle a insisté et s’est mise à me caresser les jambes pendant que je tapais mes notes sur mon PC… Et soudain, sans crier gare, elle a passé les mains sous ma jupe et m’a caressée le sexe à travers ma culotte.
- Non mais ça ne va pas ? Qu’est-ce que tu fous ?
- Rien… Je m’amuse !
Je sais, j’aurais dû la repousser avec plus de conviction… Elle a replongé sa main sous la jupe jusqu’à mon intimité et s’est mise à me caresser. C'était doux, cela faisait vraiment du bien, en fait. En manque comme je l’étais, j’avoue ne pas m’être trop défendue… J’ai refermé mon ordinateur et je l’ai laissée faire. Elle m’a retiré ma culotte… Elle a longuement sucé deux doigts avant de les faire passer sous ma jupe et de les présenter à l’entrée de mon temple d’amour où ils se sont vite sentis comme chez eux, attendus, même.
Très rapidement, nous nous sommes retrouvées nues, nos vêtements éparpillés dans ma chambre. Elle a mis sa tête à la place de sa main, entre mes cuisses et m’a très proprement léchée mon petit minou, tant et si bien que j’ai rapidement eu un assez bel orgasme. Nous nous sommes embrassées, mais sans réelle chaleur, après quoi, par pure politesse, je lui ai rendu la pareille, mais avec à la bouche comme dans l’âme, un goût d’insatisfaction.
Pas du tout heureuse de ce qui venait de ses passer, je me suis rhabillée et je suis sortie prendre l’air. J’étais en colère contre moi-même. En colère et honteuse d’avoir accepté ce contact, cette étreinte non désirée, avec une fille qui ne m’est pas indifférente, certes, mais pas mon amie, donc une séance de sexe moche, sans aucun sentiment. Mon idée était d’aller me balader, éventuellement prendre un verre dans un bar… Mais, est-ce bien le hasard si mes pas m’ont conduite tout droit vers le quartier où habite la belle amie de Sophie ? Et si j’ai croisé Marie en chemin ? Mon sang n’a fait qu’un tour : je l’ai abordée.
- Bonjour Marie, dis, on pourrait aller chez toi un instant ? Je voudrais te parler d’un sujet… disons... délicat.
Un peu interloquée, la jeune femme a fini par acquiescer et nous sommes allées jusqu’à son studio, à quelques pas de là. Elle m’a proposé un verre d’eau ; nous avons bu en silence. Et je lui ai tout déballé ! Que sa copine, Sophie, venait de la tromper dans un scénario sans aucune séduction, s’apparentant plus à un viol qu’à autre chose… Que la partenaire, c’était moi, qu’elle m’avait fait jouir et avait joui elle-même… Marie m’a regardée avec un air un peu dépité :
- Alors, si je comprends bien, tu viens me voir pour me dire que mon amoureuse m’a trompée avec toi, que c’est une peste sans aucune retenue, sans honte ni regrets… Et je dois prendre tout ça pour argent comptant ? Qu’attends-tu de moi ?
- Le croire tu le peux : c’est moi qu’elle a caressée et léchée jusqu’à me faire jouir, je sais de quoi je parle. Je ne l’ai aucunement provoquée, c’est elle qui est venue me chercher, sur mon lit, dans ma chambre… Et pour ce que j’attends de toi… Je me dis qu’elle mérite une leçon.
- Ah oui ? Et que devrais-je faire, selon toi ?
- Je ne sais pas… La tromper aussi, par exemple ?
- Mais ce n’est pas trop mon style… Œil pour œil dent pour dent, c’est un peu biblique… Je ne suis pas pour la vendetta, la rancune éternelle. Et avec qui devrais-je la tromper ? Je ne connais personne…
- Je peux t’aider, si tu veux…
- Tu es folle. On se connait à peine. Il faudrait que tu me désires, que je te désire… Ce n’est pas ça, l’amour. C’est par pur esprit de vengeance que tu proposes ça !
- Détrompe-toi, Marie… C’est bien à toi que je pense, Sophie ne te mérite pas, c’est tout.
Marie me regarda avec étonnement. Que je puisse ressentir un quelconque intérêt pour elle ne l'avait visiblement jamais effleurée. Cela lui ouvrait des horizons nouveaux ; je sentais le combat qui se déroulait dans sa tête. Finalement, elle m’a répondu :
- Tu as raison, Sophie mérite une bonne leçon. Mais comme je ne suis pas du genre à tromper mon amoureuse sur un coup de tête, sur une passade, je déclare qu’elle n’est plus ma copine, je ne veux plus d’elle. Quant à la tromper avec toi, tu vas un peu trop vite en besogne ! Je n’ai pas l’habitude de coucher avec une personne que je connais à peine, comme ça, dès le premier jour. Il va falloir franchir toutes les étapes.
- Que veux-tu dire ?
- Je veux de la séduction, une approche toute en tendresse, je veux que l’amour s’installe d’abord… Nous avons le temps, tu ne crois pas ?
- Si, bien sûr. Je peux te dire une chose tout de même ?
- Oui, vas-y.
- Voilà, en fait, je ne te regardais pas non plus, avant... mais depuis que Marion m’a plaquée, je t’ai remarquée et j’ai eu un coup de cœur pour toi. Un coup de foudre, même. Je crois que tu es la plus belle fille que j’aie jamais rencontrée. Depuis ce jour, je te désire follement. Voilà…
- Tu ne me l’as jamais dit…
- Tu étais en couple avec Sophie. Je ne suis pas une briseuse de ménage ! Et puis… tu ne m’as jamais regardée.
- Ce n’est pas tout à fait vrai : je te trouve très jolie et tu me plais beaucoup, c’est sûr mais comme j’étais avec Sophie, je ne regardais pas les autres ! Maintenant, ma porte est grande ouverte : courtise-moi, fais-moi la cour, drague-moi, fais-moi craquer… Maintenant que tu t’es déclarée, j’en meurs d’envie ! Rends-moi amoureuse de toi !
C’est ainsi que j’ai commencé à faire ma cour à Marie. Je m’appliquais à observer ses réactions, comprendre ce qui lui plaisait, ce qu’elle aimait, pour aller au devant de ses désirs, tout le temps. J’avais découvert ses couleurs préférées et m’habillais de manière à lui plaire. Je me faisais de plus en plus sexy. Mes cheveux étaient trop courts, j’ai entrepris de les laisser pousser un peu. Elle avait une peau naturelle, sans aucun maquillage : j’ai cessé d’en utiliser ! J’ai commencé à écouter les mêmes musiques qu’elle, à cuisiner comme elle, voir les mêmes films. Nous allions parfois prendre un verre ensemble, je savais ce qu’elle aimait et pouvais lui offrir son cocktail favori. Je lisais dans ses yeux le plaisir que lui donnaient mes efforts pour la séduire. Et puis un soir, en sortant de la fac, c’est venu tout seul.
Nous étions dans la rue où nous venions de nous retrouver, un peu par hasard. Nous nous sommes embrassées, en copines, petits baisers sur les joues, et là, elle m’a regardée et, prenant soudain ma tête entre ses mains, elle m’a donné son premier vrai baiser d’amour. Elle m’a prise par la main, sans dire un mot, m’a emmenée chez elle. Sitôt entrées, la porte refermée, elle m’a enlacée, serrée très fort dans ses bras, toute première étreinte dénotant de l’amour fou qu’elle me portait, désormais :
- Hélène, je t’aime.
Sobre, sans fioritures, juste ce ʺje t’aimeʺ, qui restera gravé dans mon cœur jusqu’au tout dernier jour de ma vie ! Elle m’a embrassée encore, ce fut tout à fait fou. Tout en me donnant ce fabuleux baiser, elle avançait à tout petits pas. Elle avait ôté un de ses souliers, puis l’autre. De son pied nu, elle déchaussa les miens. Ses mains, fébriles, ont défait un à un les boutons de mon chemisier qui tomba au sol dans l’entrée. Ma jupe atterrit mollement sur le parquet du salon. Mon soutien-gorge sur la table basse, un peu plus loin.
Pendant ce temps, j’avais de mon côté défait la boucle de sa ceinture et son jean était descendu sur ses chevilles. Elle le fit voler à travers la pièce d’un très joli mouvement de sa jambe droite. Profitant qu’elle levait les bras au ciel, je fis passer son haut par-dessus sa tête et dégrafai son soutien-gorge qui rejoignit le mien. C’est en culottes que nous sommes ainsi entrées dans sa chambre et avons basculé sur son lit.
Notre baiser ne s’était interrompu que le temps de lui ôter son haut… Il a duré jusqu’à la nuit ! Lorsque nous avons recouvré l’usage de nos bouches, elle m’a regardée : son sourire était radieux. Jamais je ne l’avais trouvée aussi belle, aussi attirante, aussi désirable. J’avais envie de la dévorer toute crue mais ne savais par où commencer. C’est encore elle qui ouvrit le bal ; tout en douceur, sa main vint caresser mes seins, faisant passer mes tétons entre ses doigts qu’elle serrait légèrement. Je les sentis durcir, se raidir tandis que mes aréoles rétrécissaient, devenaient granuleuses. Je ne pus retenir un petit hoquet et laissai mes mains partir à la découverte de son corps sublime.
C’est fou ce que passer mes doigts dans ses cheveux pouvait m’émouvoir, faisait littéralement éclater mon cœur de joie. De ses magnifiques cheveux blonds à ses épaules, de ses épaules à ses seins : mes mains voyageaient dans le plus intense des bonheurs. Ah, sa poitrine ! deux seins charnus, pleins, chauds, couronnés d’une petite aréole rosée entourant de longs tétons fiers et arrogants avec lesquels mes doigts jouaient innocemment, jusqu’au moment, où, n’en pouvant plus, je les pris entre mes lèvres, lui arrachant un petit râle de plaisir. Ma langue parcourut toute la surface de cette merveilleuse poitrine, jusqu’à la naissance de ses bras, fins et gracieux sous lesquels un duvet blond distillait une fragrance de femme amoureuse.
J’étais totalement gagnée par l’ivresse du désir que sa peau laissait transpirer avec intensité, couvrant pratiquement mon propre désir. Mes lèvres ont glissé entre les deux globes charnus, ont longé le ventre soyeux, contourné un très joli nombril avec son petit pendentif de pierre du même bleu que ses yeux, pour s’arrêter à lisière de tissus de sa culotte. J’étais arrivée au saint du saint, là où tout finit, là où tout commence. Mon souffle brûlant, traversant la fine dentelle de cette ultime barrière, lui arrachait des frissons de volupté.
Agaçante, je commençai par descendre le long de ses magnifiques jambes, les couvrant de petits baisers. Léchai consciencieusement ses pieds, suçant même au passage ses orteils délicats. Puis je remontai le long de l’autre jambe, picorai la peau de ses cuisses d’une multitude de petits baisers, laissant ma langue imprimer sa trace humide tout du long. Je mordillai les puissants ligaments faisant apparaître une chair de poule de bon aloi sur tout son corps pleinement offert. De part et d’autre de la dentelle, sa toison blonde, longue et soyeuse m’invitait au baiser : d’un doigt en crochet, j’écartai l’étoffe et accédai -enfin- au but ultime de mon voyage ! Quelle merveille ! Quel bonheur ! Voir, humer, sentir, cette fleur d’amour si pleinement, si totalement offerte…
Je ne pus retenir un petit sanglot de joie en posant mes lèvres sur ses pétales pour un premier petit baiser. Ma langue ne put se retenir non plus d’explorer ce sillon de bonheur, emplissant ma bouche du goût de l’amour tandis que, plus haut, ma belle chérie poussait de petits soupirs entrecoupés de ses incessants ʺje t’aimeʺ. De ses deux mains, elle m’encourageait, caressant mes cheveux, mes joues, recherchant mes lèvres pour humecter ses doigts avant d’aller les positionner sur sa petite perle de plaisir, pour accentuer la montée de son désir.
Avide, je lapai le nectar de cette merveilleuse fleur d’amour, laissai ma langue en parcourir chaque parcelle, chaque recoin avant de refermer mes lèvres autour de son bouton de rose pour l’aspirer, le sucer voluptueusement jusqu’à ce moment où Marie se tendit, tétanisée, en poussant un feulement rauque. Elle explosa dans un orgasme inouï, toute parcourue d’ondes saccadées, respirant avec peine.
- Ah, mon amour ! Jamais je n’avais joui aussi fort… Je ne sais pas comment tu fais ça, c’est fou…
- Je t’aime, Marie, c’est juste ça…
Sourire aux lèvres, je terminai de lui ôter cette culotte inutile : la nuit ne faisait que commencer ! Dans l’obscurité, à la seule lueur de la pleine lune, je pouvais admirer son corps magnifique, sans parvenir à en rassasier mes yeux. Dieu qu’elle était belle ! Comment était-il possible qu’une aussi belle fille soit tombée amoureuse de moi ? J’avais bien du mal à l’imaginer, mon bonheur était indicible.
J’ai senti Marie venir m’ôter la culotte que je portais encore. Elle aussi m’observait, me regardait dans le clair de lune, laissant ses mains parcourir mon corps, me faisant frissonner à chaque instant :
- Comme tu es belle, ma chérie… C’est fou la chance que je peux avoir d’être aimée d’une fille aussi parfaitement belle…
Marie me faisait fondre de bonheur, je vivais sur un petit nuage tout fait de volupté, un amour fou, immense, m’emplissant le cœur. Marie a soulevé un de mes pieds, l’a porté à son visage pour s’en caresser les joues, promener ses lèvres dessus. Elle en a pris le grand orteil en bouche pour le sucer délicieusement, de longues minutes, tandis que ses mains caressaient ma jambe tout du long, allant et venant. Elle a criblé la peau de mon pied de petits baisers mutins, donnant ici et là de petits coups de langue, sur une malléole, sur le talon… Elle a fait une pause au creux du genou, le léchant encore plus intensément, elle a repris sa lente reptation vers le haut de la cuisse, le ventre, les seins, mes lèvres enfin où elle s’arrêta le temps d’une baiser tout tendre, tout plein de son amour fou.
Puis elle est repartie, s’arrêtant longuement sur mes seins, les téta, les lécha, les aspira, faisant saillir mes tétons devenus presque douloureux d’attendre la caresse. Puis elle repartit vers l’autre jambe, terminant sa course au second pied avant de remonter, après l’avoir, lui aussi flatté, sucé, baisé.
- J’adore tes pieds, ma belle ! J’aime tout de toi, tout, tu es si belle… Ce que je suis heureuse… C’est peu de le dire. Une chose que je ne regretterai jamais, c’est de t’avoir demandé de me faire la cour, de me séduire. Tu y es fort bien parvenue et maintenant, je vis le bonheur de ton amour infini… qui n’a d’égal que le mien pour toi. Je t’aime, ma belle… Ma belle Hélène !
Elle a soulevé mes deux jambes, plaçant mes genoux pratiquement au niveau de mes épaules : elle s’est retrouvée avec ma sombre toison juste sous son nez ! Elle a longuement caressé mes fesses, les écartant, les malaxant délicatement, allant jusqu’à leur donner de petites tapes amoureuses. Elle a écarté index et majeur en V de la victoire pour masser les deux profonds sillons bordant mon temple d’amour brûlant d’impatience, fou de désir. De la pointe de sa langue, elle est venue agacer la petite rosette sombre, entre mes deux globes charnus, m’arrachant un soupir, puis ses doigts se sont faits plus lourd : elle les a resserrés et, délicatement les a fait aller et venir de haut en bas, effleurant d’un côté mon petit bouton de rose, dans son petit capuchon, de l’autre côté mon périnée et parfois ma petite étoile violacée. Je n’en pouvais plus, ma respiration devenait rauque.
Elle a fini par prendre pitié, ses deux doigts se sont enfin glissés dans l’étroit et chaud conduit de mon antre d’amour, leur imprimant un mouvement de va-et-vient qui me donna instantanément la chair de poule tout en me faisant gémir bruyamment. Elle s’est penchée alors sur moi pour prendre ma fleur dans sa bouche et en aspirer fortement les pétales, le pistil, m’arrachant un cri en même temps qu’éclatait au fond de mon ventre une énorme boule de jouissance. Sans me laisser le temps de retrouver mon souffle, elle s’est accroupie au-dessus de moi pour aligner ses lèvres intimes avec les miennes et a commencé à faire basculer son bassin, frottant sa fleur d’amour contre la mienne. Nous avons été emportées dans un nouvel orgasme partagé d’une intensité folle le temps de quelques coups de reins de ma belle chérie !
- Ah, Marie, Marie, ma belle d’amour… Je suis folle de toi, raide, consumée… Dis Marie…
- Oui, ma douce ?
- Tu voudras bien être ma compagne pour la vie ?
- Tu le veux ?
- Je ne veux que ça…
- Alors c’est oui, ma belle ! Oui… OUIIIIIIII Je te veux, tout entière, toute à moi… et être à toi, rien qu’à toi.
J’ai fondu en larmes de joie, l’ai prise dans mes bras pour la serrer de toutes mes forces contre moi. Après un très, très long câlin accompagné de baisers fous, nous nous sommes levées : il commençait à faire faim !
Nous avons fait une agréable dînette, nues dans sa cuisine, entrecoupée de nos baisers affamés. Je pense que nous avons bien dû nous dire un million de ʺje t’aimeʺ avant de retourner au lit, se remettre ʺau travailʺ ! Oui, Marie avait exigé une longue phase de séduction, une cour en règle, avant de se donner à moi mais maintenant qu’elle a franchi le pas, je réalise la force que notre amour en a retiré : cela valait bien le coup !
J’ai rendu mon appartement : Sophie avait quitté la colocation dès sa rupture avec Marie. J’ai pu venir m’installer chez ma belle qui ne demandait pas mieux. Nous vivons depuis un rêve éveillé, toutes les deux, c’est juste fou, insensé : tellement d’amour, je ne savais pas que ça pouvait exister !
Nous passons des nuits merveilleuses, à faire l’amour et à parler d’avenir, où nous irons quand nos études seront terminées, que nous serons mariées, comment nous espérons faire des enfants, ensemble… La vie est si belle, je l’aime, elle est la femme de ma vie !
Fin
C’est alors que Marion est entrée dans ma vie. Une fille chouette, souriante, toujours prête à rendre service. Et très jolie, aussi, ce qui ne gâte rien. Moi, comme dit précédemment, je ne regardais pas les filles, en tout cas pas comme partenaires potentielles de vie et de sexe. Et pourtant… Elle a su, avec patience, m’amener à l’épuisette, puis dans son lit. Elle m’a fait découvrir l’amour entre femmes, l’amour douceur, l’amour partage. J’ai été séduite par ce mode de relation, j’en suis devenue addict ! En un mot comme en cent, je me retrouve bien mieux dans cette vie, je suis devenue une très sincère lesbienne et je le revendique hautement, même s’il m’arrive encore de regarder les garçons avec gourmandise ; je ne jurerais pas de ne jamais rechuter !
Seulement voilà, Marion… est très belle, très intelligente, très cultivée, elle est donc également très courtisée. Comme elle n’étudie pas dans le même domaine que moi, nous ne nous voyons pas trop souvent… Elle a fini par succomber à son tour aux charmes d’une fille plus belle, plus sexy, plus intéressante que moi. Et vlan, deuxième râteau depuis le début de l’année. C’est un peu trop : ça m’agace.
Mais je manque à tous mes devoirs, permettez que je me présente. Je m’appelle Hélène je suis une fille de taille moyenne, un mètre soixante-sept, brune tirant sur l’ébène, aux yeux bleus avec un corps dont je tire une certaine fierté car on me dit souvent ʺbien balancéeʺ ! Une poitrine qui s’offre un honnête 95C, une taille fine et de jolies hanches. Les gars se retournent sur mon passage, quelques filles aussi et j’avoue que, oui, j’aime plutôt ça !
Je vis en colocation dans un petit appartement pas très loin de ma fac au Nord de Montpellier, et ma coloc, Sophie, est une assez jolie fille, un peu plus petite que moi, brune comme moi aux yeux marron rieurs, une mine espiègle qui me ferait facilement craquer. Elle n’est pas ma copine c’est sûr, car elle sort avec Marie
Marie, c’est une grande blonde avec des yeux bleus immenses, belle à couper le souffle, d’ailleurs, tenez, rien que d’en parler, j’en ai le souffle court… Je la connais très peu, je sais seulement où elle vit. Mais tout de même, je ne verrais aucun inconvénient à la connaitre un peu mieux… Mais pour cela, il faudrait qu’elle soit libre… et qu’elle me regarde.
En rentrant de mes deniers cours, sitôt mon pardessus accroché au porte-manteau, je me suis jetée à plat ventre sur mon lit, crevée par une rude journée. J’ai allumé mon ordinateur et j’ai commencé à travailler. C’est alors que Sophie est rentrée à son tour. Elle est venue tout droit à ma chambre… Ce n’était pratiquement jamais arrivé, d’où mon étonnement.
- Salut Hélène, tu as passé une bonne journée ?
- Mmm
- Est-ce que tu as vu Marie cet après-midi ? Elle est passée ?
- Nan, pourquoi viendrait-elle ici ? Ce n’est pas ma copine… Je la connais à peine, juste de vue…
- Je ne sais pas moi, c’est la mienne, de copine, elle aurait pu avoir envie de venir me voir…
- Hé bien non. Heuh… je travaille, là…
Sophie s’est assise sur mon lit, tout près de moi. Elle a commencé à me faire des chatouilles en mode blague sur les mollets… j’ai rigolé et tenté de mettre un terme au jeu. Elle a insisté et s’est mise à me caresser les jambes pendant que je tapais mes notes sur mon PC… Et soudain, sans crier gare, elle a passé les mains sous ma jupe et m’a caressée le sexe à travers ma culotte.
- Non mais ça ne va pas ? Qu’est-ce que tu fous ?
- Rien… Je m’amuse !
Je sais, j’aurais dû la repousser avec plus de conviction… Elle a replongé sa main sous la jupe jusqu’à mon intimité et s’est mise à me caresser. C'était doux, cela faisait vraiment du bien, en fait. En manque comme je l’étais, j’avoue ne pas m’être trop défendue… J’ai refermé mon ordinateur et je l’ai laissée faire. Elle m’a retiré ma culotte… Elle a longuement sucé deux doigts avant de les faire passer sous ma jupe et de les présenter à l’entrée de mon temple d’amour où ils se sont vite sentis comme chez eux, attendus, même.
Très rapidement, nous nous sommes retrouvées nues, nos vêtements éparpillés dans ma chambre. Elle a mis sa tête à la place de sa main, entre mes cuisses et m’a très proprement léchée mon petit minou, tant et si bien que j’ai rapidement eu un assez bel orgasme. Nous nous sommes embrassées, mais sans réelle chaleur, après quoi, par pure politesse, je lui ai rendu la pareille, mais avec à la bouche comme dans l’âme, un goût d’insatisfaction.
Pas du tout heureuse de ce qui venait de ses passer, je me suis rhabillée et je suis sortie prendre l’air. J’étais en colère contre moi-même. En colère et honteuse d’avoir accepté ce contact, cette étreinte non désirée, avec une fille qui ne m’est pas indifférente, certes, mais pas mon amie, donc une séance de sexe moche, sans aucun sentiment. Mon idée était d’aller me balader, éventuellement prendre un verre dans un bar… Mais, est-ce bien le hasard si mes pas m’ont conduite tout droit vers le quartier où habite la belle amie de Sophie ? Et si j’ai croisé Marie en chemin ? Mon sang n’a fait qu’un tour : je l’ai abordée.
- Bonjour Marie, dis, on pourrait aller chez toi un instant ? Je voudrais te parler d’un sujet… disons... délicat.
Un peu interloquée, la jeune femme a fini par acquiescer et nous sommes allées jusqu’à son studio, à quelques pas de là. Elle m’a proposé un verre d’eau ; nous avons bu en silence. Et je lui ai tout déballé ! Que sa copine, Sophie, venait de la tromper dans un scénario sans aucune séduction, s’apparentant plus à un viol qu’à autre chose… Que la partenaire, c’était moi, qu’elle m’avait fait jouir et avait joui elle-même… Marie m’a regardée avec un air un peu dépité :
- Alors, si je comprends bien, tu viens me voir pour me dire que mon amoureuse m’a trompée avec toi, que c’est une peste sans aucune retenue, sans honte ni regrets… Et je dois prendre tout ça pour argent comptant ? Qu’attends-tu de moi ?
- Le croire tu le peux : c’est moi qu’elle a caressée et léchée jusqu’à me faire jouir, je sais de quoi je parle. Je ne l’ai aucunement provoquée, c’est elle qui est venue me chercher, sur mon lit, dans ma chambre… Et pour ce que j’attends de toi… Je me dis qu’elle mérite une leçon.
- Ah oui ? Et que devrais-je faire, selon toi ?
- Je ne sais pas… La tromper aussi, par exemple ?
- Mais ce n’est pas trop mon style… Œil pour œil dent pour dent, c’est un peu biblique… Je ne suis pas pour la vendetta, la rancune éternelle. Et avec qui devrais-je la tromper ? Je ne connais personne…
- Je peux t’aider, si tu veux…
- Tu es folle. On se connait à peine. Il faudrait que tu me désires, que je te désire… Ce n’est pas ça, l’amour. C’est par pur esprit de vengeance que tu proposes ça !
- Détrompe-toi, Marie… C’est bien à toi que je pense, Sophie ne te mérite pas, c’est tout.
Marie me regarda avec étonnement. Que je puisse ressentir un quelconque intérêt pour elle ne l'avait visiblement jamais effleurée. Cela lui ouvrait des horizons nouveaux ; je sentais le combat qui se déroulait dans sa tête. Finalement, elle m’a répondu :
- Tu as raison, Sophie mérite une bonne leçon. Mais comme je ne suis pas du genre à tromper mon amoureuse sur un coup de tête, sur une passade, je déclare qu’elle n’est plus ma copine, je ne veux plus d’elle. Quant à la tromper avec toi, tu vas un peu trop vite en besogne ! Je n’ai pas l’habitude de coucher avec une personne que je connais à peine, comme ça, dès le premier jour. Il va falloir franchir toutes les étapes.
- Que veux-tu dire ?
- Je veux de la séduction, une approche toute en tendresse, je veux que l’amour s’installe d’abord… Nous avons le temps, tu ne crois pas ?
- Si, bien sûr. Je peux te dire une chose tout de même ?
- Oui, vas-y.
- Voilà, en fait, je ne te regardais pas non plus, avant... mais depuis que Marion m’a plaquée, je t’ai remarquée et j’ai eu un coup de cœur pour toi. Un coup de foudre, même. Je crois que tu es la plus belle fille que j’aie jamais rencontrée. Depuis ce jour, je te désire follement. Voilà…
- Tu ne me l’as jamais dit…
- Tu étais en couple avec Sophie. Je ne suis pas une briseuse de ménage ! Et puis… tu ne m’as jamais regardée.
- Ce n’est pas tout à fait vrai : je te trouve très jolie et tu me plais beaucoup, c’est sûr mais comme j’étais avec Sophie, je ne regardais pas les autres ! Maintenant, ma porte est grande ouverte : courtise-moi, fais-moi la cour, drague-moi, fais-moi craquer… Maintenant que tu t’es déclarée, j’en meurs d’envie ! Rends-moi amoureuse de toi !
C’est ainsi que j’ai commencé à faire ma cour à Marie. Je m’appliquais à observer ses réactions, comprendre ce qui lui plaisait, ce qu’elle aimait, pour aller au devant de ses désirs, tout le temps. J’avais découvert ses couleurs préférées et m’habillais de manière à lui plaire. Je me faisais de plus en plus sexy. Mes cheveux étaient trop courts, j’ai entrepris de les laisser pousser un peu. Elle avait une peau naturelle, sans aucun maquillage : j’ai cessé d’en utiliser ! J’ai commencé à écouter les mêmes musiques qu’elle, à cuisiner comme elle, voir les mêmes films. Nous allions parfois prendre un verre ensemble, je savais ce qu’elle aimait et pouvais lui offrir son cocktail favori. Je lisais dans ses yeux le plaisir que lui donnaient mes efforts pour la séduire. Et puis un soir, en sortant de la fac, c’est venu tout seul.
Nous étions dans la rue où nous venions de nous retrouver, un peu par hasard. Nous nous sommes embrassées, en copines, petits baisers sur les joues, et là, elle m’a regardée et, prenant soudain ma tête entre ses mains, elle m’a donné son premier vrai baiser d’amour. Elle m’a prise par la main, sans dire un mot, m’a emmenée chez elle. Sitôt entrées, la porte refermée, elle m’a enlacée, serrée très fort dans ses bras, toute première étreinte dénotant de l’amour fou qu’elle me portait, désormais :
- Hélène, je t’aime.
Sobre, sans fioritures, juste ce ʺje t’aimeʺ, qui restera gravé dans mon cœur jusqu’au tout dernier jour de ma vie ! Elle m’a embrassée encore, ce fut tout à fait fou. Tout en me donnant ce fabuleux baiser, elle avançait à tout petits pas. Elle avait ôté un de ses souliers, puis l’autre. De son pied nu, elle déchaussa les miens. Ses mains, fébriles, ont défait un à un les boutons de mon chemisier qui tomba au sol dans l’entrée. Ma jupe atterrit mollement sur le parquet du salon. Mon soutien-gorge sur la table basse, un peu plus loin.
Pendant ce temps, j’avais de mon côté défait la boucle de sa ceinture et son jean était descendu sur ses chevilles. Elle le fit voler à travers la pièce d’un très joli mouvement de sa jambe droite. Profitant qu’elle levait les bras au ciel, je fis passer son haut par-dessus sa tête et dégrafai son soutien-gorge qui rejoignit le mien. C’est en culottes que nous sommes ainsi entrées dans sa chambre et avons basculé sur son lit.
Notre baiser ne s’était interrompu que le temps de lui ôter son haut… Il a duré jusqu’à la nuit ! Lorsque nous avons recouvré l’usage de nos bouches, elle m’a regardée : son sourire était radieux. Jamais je ne l’avais trouvée aussi belle, aussi attirante, aussi désirable. J’avais envie de la dévorer toute crue mais ne savais par où commencer. C’est encore elle qui ouvrit le bal ; tout en douceur, sa main vint caresser mes seins, faisant passer mes tétons entre ses doigts qu’elle serrait légèrement. Je les sentis durcir, se raidir tandis que mes aréoles rétrécissaient, devenaient granuleuses. Je ne pus retenir un petit hoquet et laissai mes mains partir à la découverte de son corps sublime.
C’est fou ce que passer mes doigts dans ses cheveux pouvait m’émouvoir, faisait littéralement éclater mon cœur de joie. De ses magnifiques cheveux blonds à ses épaules, de ses épaules à ses seins : mes mains voyageaient dans le plus intense des bonheurs. Ah, sa poitrine ! deux seins charnus, pleins, chauds, couronnés d’une petite aréole rosée entourant de longs tétons fiers et arrogants avec lesquels mes doigts jouaient innocemment, jusqu’au moment, où, n’en pouvant plus, je les pris entre mes lèvres, lui arrachant un petit râle de plaisir. Ma langue parcourut toute la surface de cette merveilleuse poitrine, jusqu’à la naissance de ses bras, fins et gracieux sous lesquels un duvet blond distillait une fragrance de femme amoureuse.
J’étais totalement gagnée par l’ivresse du désir que sa peau laissait transpirer avec intensité, couvrant pratiquement mon propre désir. Mes lèvres ont glissé entre les deux globes charnus, ont longé le ventre soyeux, contourné un très joli nombril avec son petit pendentif de pierre du même bleu que ses yeux, pour s’arrêter à lisière de tissus de sa culotte. J’étais arrivée au saint du saint, là où tout finit, là où tout commence. Mon souffle brûlant, traversant la fine dentelle de cette ultime barrière, lui arrachait des frissons de volupté.
Agaçante, je commençai par descendre le long de ses magnifiques jambes, les couvrant de petits baisers. Léchai consciencieusement ses pieds, suçant même au passage ses orteils délicats. Puis je remontai le long de l’autre jambe, picorai la peau de ses cuisses d’une multitude de petits baisers, laissant ma langue imprimer sa trace humide tout du long. Je mordillai les puissants ligaments faisant apparaître une chair de poule de bon aloi sur tout son corps pleinement offert. De part et d’autre de la dentelle, sa toison blonde, longue et soyeuse m’invitait au baiser : d’un doigt en crochet, j’écartai l’étoffe et accédai -enfin- au but ultime de mon voyage ! Quelle merveille ! Quel bonheur ! Voir, humer, sentir, cette fleur d’amour si pleinement, si totalement offerte…
Je ne pus retenir un petit sanglot de joie en posant mes lèvres sur ses pétales pour un premier petit baiser. Ma langue ne put se retenir non plus d’explorer ce sillon de bonheur, emplissant ma bouche du goût de l’amour tandis que, plus haut, ma belle chérie poussait de petits soupirs entrecoupés de ses incessants ʺje t’aimeʺ. De ses deux mains, elle m’encourageait, caressant mes cheveux, mes joues, recherchant mes lèvres pour humecter ses doigts avant d’aller les positionner sur sa petite perle de plaisir, pour accentuer la montée de son désir.
Avide, je lapai le nectar de cette merveilleuse fleur d’amour, laissai ma langue en parcourir chaque parcelle, chaque recoin avant de refermer mes lèvres autour de son bouton de rose pour l’aspirer, le sucer voluptueusement jusqu’à ce moment où Marie se tendit, tétanisée, en poussant un feulement rauque. Elle explosa dans un orgasme inouï, toute parcourue d’ondes saccadées, respirant avec peine.
- Ah, mon amour ! Jamais je n’avais joui aussi fort… Je ne sais pas comment tu fais ça, c’est fou…
- Je t’aime, Marie, c’est juste ça…
Sourire aux lèvres, je terminai de lui ôter cette culotte inutile : la nuit ne faisait que commencer ! Dans l’obscurité, à la seule lueur de la pleine lune, je pouvais admirer son corps magnifique, sans parvenir à en rassasier mes yeux. Dieu qu’elle était belle ! Comment était-il possible qu’une aussi belle fille soit tombée amoureuse de moi ? J’avais bien du mal à l’imaginer, mon bonheur était indicible.
J’ai senti Marie venir m’ôter la culotte que je portais encore. Elle aussi m’observait, me regardait dans le clair de lune, laissant ses mains parcourir mon corps, me faisant frissonner à chaque instant :
- Comme tu es belle, ma chérie… C’est fou la chance que je peux avoir d’être aimée d’une fille aussi parfaitement belle…
Marie me faisait fondre de bonheur, je vivais sur un petit nuage tout fait de volupté, un amour fou, immense, m’emplissant le cœur. Marie a soulevé un de mes pieds, l’a porté à son visage pour s’en caresser les joues, promener ses lèvres dessus. Elle en a pris le grand orteil en bouche pour le sucer délicieusement, de longues minutes, tandis que ses mains caressaient ma jambe tout du long, allant et venant. Elle a criblé la peau de mon pied de petits baisers mutins, donnant ici et là de petits coups de langue, sur une malléole, sur le talon… Elle a fait une pause au creux du genou, le léchant encore plus intensément, elle a repris sa lente reptation vers le haut de la cuisse, le ventre, les seins, mes lèvres enfin où elle s’arrêta le temps d’une baiser tout tendre, tout plein de son amour fou.
Puis elle est repartie, s’arrêtant longuement sur mes seins, les téta, les lécha, les aspira, faisant saillir mes tétons devenus presque douloureux d’attendre la caresse. Puis elle repartit vers l’autre jambe, terminant sa course au second pied avant de remonter, après l’avoir, lui aussi flatté, sucé, baisé.
- J’adore tes pieds, ma belle ! J’aime tout de toi, tout, tu es si belle… Ce que je suis heureuse… C’est peu de le dire. Une chose que je ne regretterai jamais, c’est de t’avoir demandé de me faire la cour, de me séduire. Tu y es fort bien parvenue et maintenant, je vis le bonheur de ton amour infini… qui n’a d’égal que le mien pour toi. Je t’aime, ma belle… Ma belle Hélène !
Elle a soulevé mes deux jambes, plaçant mes genoux pratiquement au niveau de mes épaules : elle s’est retrouvée avec ma sombre toison juste sous son nez ! Elle a longuement caressé mes fesses, les écartant, les malaxant délicatement, allant jusqu’à leur donner de petites tapes amoureuses. Elle a écarté index et majeur en V de la victoire pour masser les deux profonds sillons bordant mon temple d’amour brûlant d’impatience, fou de désir. De la pointe de sa langue, elle est venue agacer la petite rosette sombre, entre mes deux globes charnus, m’arrachant un soupir, puis ses doigts se sont faits plus lourd : elle les a resserrés et, délicatement les a fait aller et venir de haut en bas, effleurant d’un côté mon petit bouton de rose, dans son petit capuchon, de l’autre côté mon périnée et parfois ma petite étoile violacée. Je n’en pouvais plus, ma respiration devenait rauque.
Elle a fini par prendre pitié, ses deux doigts se sont enfin glissés dans l’étroit et chaud conduit de mon antre d’amour, leur imprimant un mouvement de va-et-vient qui me donna instantanément la chair de poule tout en me faisant gémir bruyamment. Elle s’est penchée alors sur moi pour prendre ma fleur dans sa bouche et en aspirer fortement les pétales, le pistil, m’arrachant un cri en même temps qu’éclatait au fond de mon ventre une énorme boule de jouissance. Sans me laisser le temps de retrouver mon souffle, elle s’est accroupie au-dessus de moi pour aligner ses lèvres intimes avec les miennes et a commencé à faire basculer son bassin, frottant sa fleur d’amour contre la mienne. Nous avons été emportées dans un nouvel orgasme partagé d’une intensité folle le temps de quelques coups de reins de ma belle chérie !
- Ah, Marie, Marie, ma belle d’amour… Je suis folle de toi, raide, consumée… Dis Marie…
- Oui, ma douce ?
- Tu voudras bien être ma compagne pour la vie ?
- Tu le veux ?
- Je ne veux que ça…
- Alors c’est oui, ma belle ! Oui… OUIIIIIIII Je te veux, tout entière, toute à moi… et être à toi, rien qu’à toi.
J’ai fondu en larmes de joie, l’ai prise dans mes bras pour la serrer de toutes mes forces contre moi. Après un très, très long câlin accompagné de baisers fous, nous nous sommes levées : il commençait à faire faim !
Nous avons fait une agréable dînette, nues dans sa cuisine, entrecoupée de nos baisers affamés. Je pense que nous avons bien dû nous dire un million de ʺje t’aimeʺ avant de retourner au lit, se remettre ʺau travailʺ ! Oui, Marie avait exigé une longue phase de séduction, une cour en règle, avant de se donner à moi mais maintenant qu’elle a franchi le pas, je réalise la force que notre amour en a retiré : cela valait bien le coup !
J’ai rendu mon appartement : Sophie avait quitté la colocation dès sa rupture avec Marie. J’ai pu venir m’installer chez ma belle qui ne demandait pas mieux. Nous vivons depuis un rêve éveillé, toutes les deux, c’est juste fou, insensé : tellement d’amour, je ne savais pas que ça pouvait exister !
Nous passons des nuits merveilleuses, à faire l’amour et à parler d’avenir, où nous irons quand nos études seront terminées, que nous serons mariées, comment nous espérons faire des enfants, ensemble… La vie est si belle, je l’aime, elle est la femme de ma vie !
Fin
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci pour ce satisfecit, cher lecteur !
C'est bien agréable de recevoir des appréciations de cette nature quant à la qualité de mon travail autant que de mon inspiration !
C'est bien agréable de recevoir des appréciations de cette nature quant à la qualité de mon travail autant que de mon inspiration !
Magnifique récit que cette infidélité prometeuse,je vais remonter dans le temps lire les précédents , d ils sont du même calibre ça promet de très chauds moments et pour répondre à la question posée, oui elle est raide