Je m'installe dans la luxure, La nouvelle vie de Charlotte (5)
Récit érotique écrit par LorheaSalope [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Je m'installe dans la luxure, La nouvelle vie de Charlotte (5)
Lundi matin.
Pleine de mes ébats solitaires de la nuit, je m’habille. Le ciel printanier m’encourage à me vêtir d’une robe courte.
Je choisis de ne pas porter de soutien-gorge et j’enfile la culotte fendue offerte par Éric.
J’attrape mon sac, et me dirige vers la station de métro.
J’ai un sourire stupide collé aux lèvres. La rame de métro est bondée, mais je n’ai pas le temps d’attendre la suivante.
Coincée entre un monsieur très digne et la barre, me viennent des pensées salasses.
Je suis excitée. Au milieu de tous ces inconnus, je sens ma fente devenir humide, j’ai envie d’y glisser mes doigts…Non pire, en fait, j’ai envie que le Monsieur en costume cravate debout devant moi y glisse sa main.
Machinalement, et sans vraiment y prendre garde, je me colle contre le poteau et écarte légèrement les jambes.
J’attrape le regard de l’homme devant moi et le fixe intensément dans les yeux.
Je passe ma langue sur mes lèvres en le regardant. Je le vois troublé. Il descend imperceptiblement sa main le long du poteau. Il a compris…Il atteint le niveau de mon pubis, je me frotte contre sa main. Il me sourit et glisse un doigt dans la fente de ma petite culotte, en appuyant très légèrement.
C’est bon, mais ça s’arrête là. Comme quoi, les frotteurs du métro peuvent être des frotteuses.
Marta m’attend à l’entrée de l’amphi. Elle est de bonne humeur. Je lui parle de mon rêve, elle rigole.
Nous entrons dans l’amphi. En passant devant le prof Marta plote ma fesse en lâche un « han oui prof » et nous éclatons de rire.
Dès que je suis assise, mes yeux croisent ceux du maître de conférences. Il me sourit et me fait un clin d’œil. Je me sens rougir.
Arrivent Éric et David, en grande conversation. Ils viennent se placer derrière Marta et moi.
Éric se penche près de mon oreille et me susurre : « salut ma cochonne, tu vas bien ? » et frôle mon sein.
Marta me donne un coup de coude. « Dis-donc Cha, tu n’aurais pas des trucs à me raconter ? »Éric rétorque du tac au tac… non elle n’a rien à te raconter, ça ne te regarde absolument pas de savoir qu’elle est chaude comme la braise et que c’est la meilleure suceuse que je connaisse ».
J’aurais dû être choquée de ses propos, mais en fait j’en tire une certaine fierté… Éric se réinstalle sur son banc. Avant le mot d’accueil du prof, Marta eu juste le temps de me glisser sur un ton amusé : « espèce de salope ».
Le cours commence. Je ne me rappelle pas le thème du jour, juste d’Eric caressant mon cul.
----------------------------------------Les semaines passent. Je vis une idylle incroyable avec Éric.
Oubliées mes idées de prince charmant et de virginité précieusement gardée jusqu’au mariage.
Je me vautre dans (ce que je crois être) de la luxure.
La routine
Nous sommes amoureux, au sens romantique du terme, et amants au sens le plus sensuel et parfois bestial du terme.
Éric me baise incroyablement bien, je jouis quasiment à chaque rapport.
Mais mes orgasmes sont classiques.
Même dans les baises un peu brutales, qui sont celles que je préfère, tout reste très classique.
Fellation, cunnilingus, levrette, quelques positions un peu originales. Mais cela s’arrête là.
J’ai bien essayé de lui proposer de me prendre par mon petit trou, de jouer avec mon sex-toy, mais sans grand succès.
Alors pour ce qui est de mes autres fantasmes, je ne suis pas sûre de vouloir aborder le sujet.
Un jour je lui ai parlé de mon « aventure » avec Marta. Il m’a avoué qu’il trouvait cela excitant de me savoir à la merci d’une autre femme.
Encouragée, je lui ai proposé un plan à trois. Je sais que Marta est d’accord, on en parle assez souvent. Sa réaction m’a surprise.
Cet homme que je croyais sans tabou est totalement prude et réservé !
Ce fût un non catégorique. J’eu même l’impression que ma proposition le choquait.
Au fil des jours et des nuits, je commence à m’ennuyer et je ne sais pas trop comment réinventer notre vie sexuelle.
Éric, lui, ne semble pas dérangé par la routine qui s’est installée.
Je me lasse peu à peu et cherche un nouveau moyen d’évasion. Je me sens comme ces enfants à qui on interdit catégoriquement les bonbons, et qui se goinfre avidement dès qu’ils y ont un accès libre.
On m’a élevée dans l’idée que le sexe était tabou, limite sale, que les plaisirs solitaires sont des péchés.
La luxure est un péché capital qui vous condamne à l’enfer ! Je suis maintenant dans le côté obscur, par mes actes et encore plus par mes pensées impies.
Lorsque mon éducation, parfois pointe son nez pour me rappeler que je « faute », je culpabilise un peu. Mais mon démon intérieur me suggère, que peut-être, l’enfer est rempli de gens qui s’adonnaient à la luxureet qui seraient ravis de m’accueillir parmi eux. Je m'imagine en orgie satanique, prise par des femmes, chevauchant des hommes au milieu des flammes de l'enfer.
Mon fidèle ami, prof. (oui j’ai baptisé mon gode) vient remplir mes nuits lorsqu’Éric n’est pas là, et tout en labourant mes trois trous béants, je m’adonne à mes rêveries interdites.
Un petit jeu s’installe avec Laurent, mon voisin. Un genre de compétition, à celui qui aura les ébats les plus bruyants. Un matin, on se croise sur le palier et prenons l’ascenseur ensemble.
- Félicitations à ton mec pour cette nuit.
- (Baissant les yeux) : j’étais seule (mais pourquoi je lui raconte ça, quelle bécasse)- (Sourire amusé) : ah.
- C’était pas mal chez toi non plus ce weekend.
- (Air content de lui) : oui c’était une bonne salope que j’ai ramenée. Je pense qu’on va s’entendre. Je vais en faire mon quatre-heures régulier.
Nous arrivons au rez-de-chaussée et continuons le chemin ensemble vers le métro. Au moment d’entrer dans la rame, Laurent mets une main sur ma fesse :- Au fait, j’aime bien t’entendre jouir.
J’ai l’impression qu’il vient de me déshabiller complètement devant tout le monde. J’ai chaud aux joues, - C’est terriblement inconvenant Laurent !
- Arrête petite coquine, je suis sûr que ça t’excite de savoir que je t’écoute à travers mon mur.
Il descend du métro. Je termine le trajet dans une rêverie. Imaginant Laurent aux aguets, guettant mes moments de plaisirs solitaires.
Je ne sais pas ce qu’il imagine. Mais je me rends compte que l’idée de me masturber « pour lui » me plaît. Quand je sors du métro, je sens ma culotte toute humide.
-----------------------------------------------------------------
Fin de première année
L’été pointe son nez. Les arbres ont remis leurs feuilles, les oiseaux chantent, les terrasses des cafés se remplissent. L’atmosphère parisienne devient légère.
Si les moments passés avec Éric sont de plus en plus délicieux et coquins, mon ennui ne fait que s’amplifier. Je trouve un exutoire lorsque je me satisfais seule, bruyamment, afin que Laurent en profite.
A la pause de midi, les discussions s’orientent sur les vacances.
Marta et moi passerons le mois de juillet chez mes parents. David nous rejoindra.
Éric, lui, rentre chez ses parents dans le sud. Pas question pour moi de le rejoindre. Une jeune fille de bonne famille ne part pas en vacances avec un garçon !
La présence de David est tolérée. Mais il est prévu que Marta et lui fassent chambre à part.
Je pense que mon père n’est pas dupe, mais ma mère, en bon bisounours a « toute confiance ».
Nous rentrerons tous à Paris en août, pour nos stages respectifs.
J’ai trouvé quelque chose à l’institut Pasteur.
J’ai raconté à Marta que mon futur maître de stage est un cliché romantique. Grand brun les yeux verts, la peau mate, avec un petit accent latino et un regard de braise.
Je plaisante en disant que je l’imagine très bien trousser ma jupe pour me prendre sauvagement sur la paillasse du labo.
Réponse de Marta : tu sens le sexe ma pucelle. Ça me fait sourire.
Dernier lundi avant les partiels. A la fin du cours de monsieur M, celui-ci me tend un paquet :- Tenez Mademoiselle de V. la qualité de vos écrits et vos résultats en philosophie cette année me laisse penser que vous pourriez apprécier ces quelques livres.
- (Avec un sourire et un peu gênée) : Rassurez-moi, ce ne sont que des livres ?
- Hmmm, pourquoi, cette question- Disons que l’un des livres que vous m’avez donnés avant Noël m’a surprise.
- Avez-vous fait bon usage de ces lectures ?
- Elles ont été …. Instructives- Ah je vois. Toutes ?
- Il se pourrait que j’aie dévoré l’un des livres, et l’aie relu plusieurs fois.
- J’aime l’idée que mes conseils vous satisfassent Mademoiselle
Je sens que la conversation prend une tournure qui me met très mal à l’aise.
- Merci pour ces nouvelles lectures monsieur.
- De rien mon enfant, j’espère qu’elles vous plairont. Je vous rassure, cette fois ce ne sont effectivement que des livres.
- C’est bien- Cependant, si je puis me permette, j’aimerais vraiment qu’à votre retour à Paris, nous puissions échanger sur ces lectures.
En particulier, je souhaiterais savoir si vous êtes plutôt, Mme de Merteuil, ou Mme de Tourvel… ou peut être que vous êtes Emma Bovary ?
Pour le troisième livre, j’aimerais juste connaître votre impression.
Donc il veut que je lise les liaisons dangereuses et Madame Bovary. Cela me convient.
Ça me paraît plus soft que les précédents. Le troisième m’intrigue.
Je jette un œil dans le sac : Histoire d’O. Je le regarde, avec des points d’interrogation dans les yeux. Il me sourit, avec un regard un peu pervers et effleure ma main.
- Celui-ci est un peu particulier. Nous en discuterons. Bonnes vacances mon enfant.
Cette manie de m’appeler mon enfant m’exaspère. Je quitte la salle. Marta m’attend devant la porte.
- C’est quoi cette fois ? des boules de Geisha ?
- Non juste des livres - Juste des livres ? bizarre, montre !
Marta ouvre le sac.
- Excitant, chiant, et (Elle relève la tête) C’est une blague ?
- Quoi ?
- Histoire d’O ?
- Je ne sais pas, pourquoi ?
- Tu n’as jamais entendu parler de ce bouquin ?
- Je ne crois pas.
- Franchement ma pucelle, c’est un peu mal sain de la part d’un vieux prof de filer ça à une étudiante. Tu devrais te méfier.
- Il raconte quoi ce bouquin- Je te laisse le lire. Même moi qui suit dingue du cul, je ne l’ai pas aimé. C’est trop malaisant. Pas du tout ma cam.
Les partiels se passent tranquillement et nous partons en vacances.
Mois de juillet tranquille partagé entre rando à cheval, soirées au clair de lune, baignades, farniente.
Mes frères viennent passer quelques jours au moment du 14 juillet avec leurs familles respectives. Le château est rempli pour la plus grande joie de mes parents.
J’ai Éric presque chaque jour au téléphone, ou par messages.
Nous échangeons des platitudes amoureuses.
Laurent m’écrit de temps en temps et s’amuse à m’envoyer des enregistrements audios de ses ébats avec ses conquêtes de l’été.
Je me prends au jeu et m’enregistre en train de me masturber. Je suis moins sauvage qu’à Paris, mais qu’importe.
Marta et David bravent allègrement l’interdit et se retrouvent la nuit pour dormir ensemble.
A la faveur de la chaleur et de ma solitude sexuelle qui me pèse, je propose à Marta de nous amuser un peu.
Un soir, nous partons dans le bois tous les trois, avec quelques bières. L’idée est de se faire un apéro nocturne.
Marta et moi avons l’âme joueuse. Ma langue est déliée et je leur raconte mon petit jeu avec Laurent.
-J’ai toujours su qu’il y avait une salope dormante au fond de toi
Sur ces mots, elle me prend la bouche goulument et me roule une grosse pelle sous les yeux de David qui sourit.
Je me laisse faire. Je m’enflamme instantanément et la pousse pour l’allonger sur le sol.
Un violent désir sexuel s’empare de moi.
Je lui enlève son T-shirt, dégrafe son soutien-gorge et lèche ses seins l’un après l’autre, tandis que ma main commence à déboutonner son pantalon.
- Doucement ma colombe, t’es enragée ce soir- Tais-toi
Je la déshabille entièrement et la caresse. Mes doigts s’immiscent dans sa chatte déjà trempée.
Elle gémit et frissonne. David s’est approché et l’embrasse, tout en lui caressant les seins.
Je fourre ma langue dans sa chatte. Je lui relève les jambes et les écartes, pour l’ouvrir au maximum.
Je continue à introduire ma langue de plus en plus profond dans sa chatte.
Elle mouille abondamment et sa respiration s’accélère, ponctuée de « hannnn oui ».
Son bassin commence à bouger au rythme des assauts de ma bouche. David enlève son short. Sa queue est raide. Sans préliminaire, il se place au-dessus du visage de Marta et lui fourre la bouche.
Tout en le suçant, elle le branle vigoureusement. Il attrape mes cheveux, relève ma tête, m’attire vers eux.
- J’ai toujours rêvé de baiser deux bouches en même temps.
Marta se redresse. Toutes deux à quatre pattes, nous mêlons nos bouches et notre salive pour bouffer la bite de David, qui ne tarde pas à jouir, remplissant la bouche de Marta, dans un râle bestial.
Il retourne Marta brutalement.
Malgré son éjaculation, il n’a pas complètement débandé. Il la met en levrette. D’une main, il attrape ma robe, descend mes bretelles et découvre ma poitrine.
Il glisse une main dans ma fente, et me caresse en entrant doucement sa bite dans ma bouche. Je le suce ainsi quelques minutes, puis, son érection reprend de la vigueur.
Il pousse gentiment ma tête vers la fente de Marta haletante.
Je lèche sa chatte, tandis que la tige de David s’enfonce profondément.
Il la baise à fond sans modération. Marta pousse des cris de plaisirs. D’une main, je me caresse. Cette scène m’excite.
De l’autre, j’introduis progressivement plusieurs doigts dans le cul de Marta et lui baise la rondelle. Elle ne tarde pas à jouir d’un orgasme convulsif.
Elle dégouline de cyprine. David la repousse et me fait allonger sur le dos.
Il me caresse les seins, frotte son sexe sur ma fente, étalant ma mouille jusque sur mon trou du cul.
L’idée qu’il va peut-être me prendre par-là provoque un jet de cyprine abondant, qui le fait sourire.
Je le regarde intensément droit dans les yeux pour l’encourager. Marta nous rejoint. Elle se positionne en 69 au-dessus de moi et m’offre sa chatte à lécher.
D’une langue experte, elle titille mon clito pendant qu’elle doigte ma chatte.
David continue d’étaler le mélange de salive et de mouille sur mon trou. Au bout de quelques minutes, les doigts de Marta commencent à pénétrer un par un dans mon anus, le quatrième inséré, elle commence à me baiser le cul.
Je lèche et suce frénétiquement son clito, alors que ma main entière lui fourre la chatte.
Dans cette position, elle jouit une deuxième fois. Quand son spasme orgasmique est passé, je retire ma main pour la caresser doucement.
Elle sort ses doigts de mon cul et attrape la bite de David, qu’elle dirige vers mon entrée.
Continuant à me lécher la chatte, elle l’aide à me pénétrer. Cela m’arrache un cri de douleur et de plaisir.
Son mec m’encule vigoureusement assise sur mon ventre dos à moi, elle tient mes jambes en l’air.
Je me malaxe les seins. David introduit ses doigts dans ma chatte pour la labourer au même rythme que mon cul.
Ils s’embrassent langoureusement. Je sens mon plaisir monter, et un orgasme nouveau m’envahit.
Une jouissance indescriptible, je convulse. Tout mon corps est soumis à des spasmes violents.
Mes orifices se contractent de façon incontrôlable. Dans un cri, qui est presque un hurlement, je sens un jet de mouille s’échapper de ma chatte, un jus chaud couler de mon trou autour de la bite de David qui me laboure toujours.
Je sens de l’urine se répandre entre mes jambes. Je ne peux plus bouger, le plaisir me paralyse.
Je voudrais que David s’arrête. C’est trop violent. Alors qu’il accélère le rythme en haletant et en poussant des râles, je jouis une deuxième fois.
Marta l’encourage, de sa voix douce. Elle écarte encore davantage mes jambes, ce qui me fait relever les fesses.
Elle me fait presque mal, mais je n’arrive pas à protester.
David à présent sort et rentre brutalement dans mon cul.
Sa main entière continue de me fourrer la chatte. Dans un râle, je l’entends dire à Marta que je suis vraiment une sacrée bonne salope.
Je jouis une troisième fois, et ce nouveau spasme me fait perdre conscience l’espace d’un instant.
Quand j’ouvre les yeux, Marta est allongée sur moi, son visage au-dessus du mien et David est en train de cracher tout son jus dans sa bouche.
Ce qui déborde me coule sur le visage. Il me caresse, étalant le foutre autour de ma bouche, glissant ses doigts entre mes lèvres.
Marta, David et moi nous faisons le serment qu’Éric ne saura jamais ce qui s’est passé.
Nous n’avons jamais reparlé de cette soirée, mais j’ai l’impression d’avoir passé un nouveau cap dans ma quête de plaisir.
Un peu comme un jeu vidéo, dans lequel chaque niveau amène vers un boss de plus en plus difficile à battre.
Je ne résiste pas au plaisir et à la fierté d’en parler à Laurent. Je lui envoie un message- Niveau 3 atteint !
- Raconte- Vite fait : homme + femme, partie de lèche et enfin une bite a visité mon cul- Mmmmm, aller me fais pas languir– emoji coquin aubergine, et pêche- Orgasme inédit, perdu conscience. Hurlé. T’as raté une pièce rare pour ta collection d’orgasmes sonores- T’as plus qu’à recommencer ma belle. Il me faut cette pièce rare.
Le reste des vacances, reprend un cours normal.
Je dévore les Liaisons dangereuses. Madame Bovari me plaît, mais l’héroïne m’agace un peu.
Je me reconnais dans les trois femmes dont le prof m’a parlé. J’aimerais être Madame de Merteuil, pour sa relation avec Valmont (qui m’attire), mais je n’aime pas ce que la jalousie fait d’elle.
Elle ne m’amuse que dans sa lubricité et sa perversité.
Madame de Tourvel, c’est moi, avec mes complexes, mon éducation et ma sensiblerie. Emma Bovary se fait chier comme moi dans sa vie amoureuse.
La lecture d’Histoire d’O m’est très difficile au départ. Je trouve cela glauque, choquant. Je suis terriblement mal à l’aise.
Puis au fil des pages, je réalise qu’en réalité, je m’excite à m’imaginer à la place de l’héroïne, totalement soumise à n’importe quel fantasme masculin, sous une domination entière et permanente.
Je finis par apprécier ce roman et à me fantasmer en son héroïne. Malgré tout, l’idée que cet ouvrage m’ait été offert par un prof en âge d’être mon père n’en finit pas de me perturber.
C’est inconvenant !
A suivre
Pleine de mes ébats solitaires de la nuit, je m’habille. Le ciel printanier m’encourage à me vêtir d’une robe courte.
Je choisis de ne pas porter de soutien-gorge et j’enfile la culotte fendue offerte par Éric.
J’attrape mon sac, et me dirige vers la station de métro.
J’ai un sourire stupide collé aux lèvres. La rame de métro est bondée, mais je n’ai pas le temps d’attendre la suivante.
Coincée entre un monsieur très digne et la barre, me viennent des pensées salasses.
Je suis excitée. Au milieu de tous ces inconnus, je sens ma fente devenir humide, j’ai envie d’y glisser mes doigts…Non pire, en fait, j’ai envie que le Monsieur en costume cravate debout devant moi y glisse sa main.
Machinalement, et sans vraiment y prendre garde, je me colle contre le poteau et écarte légèrement les jambes.
J’attrape le regard de l’homme devant moi et le fixe intensément dans les yeux.
Je passe ma langue sur mes lèvres en le regardant. Je le vois troublé. Il descend imperceptiblement sa main le long du poteau. Il a compris…Il atteint le niveau de mon pubis, je me frotte contre sa main. Il me sourit et glisse un doigt dans la fente de ma petite culotte, en appuyant très légèrement.
C’est bon, mais ça s’arrête là. Comme quoi, les frotteurs du métro peuvent être des frotteuses.
Marta m’attend à l’entrée de l’amphi. Elle est de bonne humeur. Je lui parle de mon rêve, elle rigole.
Nous entrons dans l’amphi. En passant devant le prof Marta plote ma fesse en lâche un « han oui prof » et nous éclatons de rire.
Dès que je suis assise, mes yeux croisent ceux du maître de conférences. Il me sourit et me fait un clin d’œil. Je me sens rougir.
Arrivent Éric et David, en grande conversation. Ils viennent se placer derrière Marta et moi.
Éric se penche près de mon oreille et me susurre : « salut ma cochonne, tu vas bien ? » et frôle mon sein.
Marta me donne un coup de coude. « Dis-donc Cha, tu n’aurais pas des trucs à me raconter ? »Éric rétorque du tac au tac… non elle n’a rien à te raconter, ça ne te regarde absolument pas de savoir qu’elle est chaude comme la braise et que c’est la meilleure suceuse que je connaisse ».
J’aurais dû être choquée de ses propos, mais en fait j’en tire une certaine fierté… Éric se réinstalle sur son banc. Avant le mot d’accueil du prof, Marta eu juste le temps de me glisser sur un ton amusé : « espèce de salope ».
Le cours commence. Je ne me rappelle pas le thème du jour, juste d’Eric caressant mon cul.
----------------------------------------Les semaines passent. Je vis une idylle incroyable avec Éric.
Oubliées mes idées de prince charmant et de virginité précieusement gardée jusqu’au mariage.
Je me vautre dans (ce que je crois être) de la luxure.
La routine
Nous sommes amoureux, au sens romantique du terme, et amants au sens le plus sensuel et parfois bestial du terme.
Éric me baise incroyablement bien, je jouis quasiment à chaque rapport.
Mais mes orgasmes sont classiques.
Même dans les baises un peu brutales, qui sont celles que je préfère, tout reste très classique.
Fellation, cunnilingus, levrette, quelques positions un peu originales. Mais cela s’arrête là.
J’ai bien essayé de lui proposer de me prendre par mon petit trou, de jouer avec mon sex-toy, mais sans grand succès.
Alors pour ce qui est de mes autres fantasmes, je ne suis pas sûre de vouloir aborder le sujet.
Un jour je lui ai parlé de mon « aventure » avec Marta. Il m’a avoué qu’il trouvait cela excitant de me savoir à la merci d’une autre femme.
Encouragée, je lui ai proposé un plan à trois. Je sais que Marta est d’accord, on en parle assez souvent. Sa réaction m’a surprise.
Cet homme que je croyais sans tabou est totalement prude et réservé !
Ce fût un non catégorique. J’eu même l’impression que ma proposition le choquait.
Au fil des jours et des nuits, je commence à m’ennuyer et je ne sais pas trop comment réinventer notre vie sexuelle.
Éric, lui, ne semble pas dérangé par la routine qui s’est installée.
Je me lasse peu à peu et cherche un nouveau moyen d’évasion. Je me sens comme ces enfants à qui on interdit catégoriquement les bonbons, et qui se goinfre avidement dès qu’ils y ont un accès libre.
On m’a élevée dans l’idée que le sexe était tabou, limite sale, que les plaisirs solitaires sont des péchés.
La luxure est un péché capital qui vous condamne à l’enfer ! Je suis maintenant dans le côté obscur, par mes actes et encore plus par mes pensées impies.
Lorsque mon éducation, parfois pointe son nez pour me rappeler que je « faute », je culpabilise un peu. Mais mon démon intérieur me suggère, que peut-être, l’enfer est rempli de gens qui s’adonnaient à la luxureet qui seraient ravis de m’accueillir parmi eux. Je m'imagine en orgie satanique, prise par des femmes, chevauchant des hommes au milieu des flammes de l'enfer.
Mon fidèle ami, prof. (oui j’ai baptisé mon gode) vient remplir mes nuits lorsqu’Éric n’est pas là, et tout en labourant mes trois trous béants, je m’adonne à mes rêveries interdites.
Un petit jeu s’installe avec Laurent, mon voisin. Un genre de compétition, à celui qui aura les ébats les plus bruyants. Un matin, on se croise sur le palier et prenons l’ascenseur ensemble.
- Félicitations à ton mec pour cette nuit.
- (Baissant les yeux) : j’étais seule (mais pourquoi je lui raconte ça, quelle bécasse)- (Sourire amusé) : ah.
- C’était pas mal chez toi non plus ce weekend.
- (Air content de lui) : oui c’était une bonne salope que j’ai ramenée. Je pense qu’on va s’entendre. Je vais en faire mon quatre-heures régulier.
Nous arrivons au rez-de-chaussée et continuons le chemin ensemble vers le métro. Au moment d’entrer dans la rame, Laurent mets une main sur ma fesse :- Au fait, j’aime bien t’entendre jouir.
J’ai l’impression qu’il vient de me déshabiller complètement devant tout le monde. J’ai chaud aux joues, - C’est terriblement inconvenant Laurent !
- Arrête petite coquine, je suis sûr que ça t’excite de savoir que je t’écoute à travers mon mur.
Il descend du métro. Je termine le trajet dans une rêverie. Imaginant Laurent aux aguets, guettant mes moments de plaisirs solitaires.
Je ne sais pas ce qu’il imagine. Mais je me rends compte que l’idée de me masturber « pour lui » me plaît. Quand je sors du métro, je sens ma culotte toute humide.
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Fin de première année
L’été pointe son nez. Les arbres ont remis leurs feuilles, les oiseaux chantent, les terrasses des cafés se remplissent. L’atmosphère parisienne devient légère.
Si les moments passés avec Éric sont de plus en plus délicieux et coquins, mon ennui ne fait que s’amplifier. Je trouve un exutoire lorsque je me satisfais seule, bruyamment, afin que Laurent en profite.
A la pause de midi, les discussions s’orientent sur les vacances.
Marta et moi passerons le mois de juillet chez mes parents. David nous rejoindra.
Éric, lui, rentre chez ses parents dans le sud. Pas question pour moi de le rejoindre. Une jeune fille de bonne famille ne part pas en vacances avec un garçon !
La présence de David est tolérée. Mais il est prévu que Marta et lui fassent chambre à part.
Je pense que mon père n’est pas dupe, mais ma mère, en bon bisounours a « toute confiance ».
Nous rentrerons tous à Paris en août, pour nos stages respectifs.
J’ai trouvé quelque chose à l’institut Pasteur.
J’ai raconté à Marta que mon futur maître de stage est un cliché romantique. Grand brun les yeux verts, la peau mate, avec un petit accent latino et un regard de braise.
Je plaisante en disant que je l’imagine très bien trousser ma jupe pour me prendre sauvagement sur la paillasse du labo.
Réponse de Marta : tu sens le sexe ma pucelle. Ça me fait sourire.
Dernier lundi avant les partiels. A la fin du cours de monsieur M, celui-ci me tend un paquet :- Tenez Mademoiselle de V. la qualité de vos écrits et vos résultats en philosophie cette année me laisse penser que vous pourriez apprécier ces quelques livres.
- (Avec un sourire et un peu gênée) : Rassurez-moi, ce ne sont que des livres ?
- Hmmm, pourquoi, cette question- Disons que l’un des livres que vous m’avez donnés avant Noël m’a surprise.
- Avez-vous fait bon usage de ces lectures ?
- Elles ont été …. Instructives- Ah je vois. Toutes ?
- Il se pourrait que j’aie dévoré l’un des livres, et l’aie relu plusieurs fois.
- J’aime l’idée que mes conseils vous satisfassent Mademoiselle
Je sens que la conversation prend une tournure qui me met très mal à l’aise.
- Merci pour ces nouvelles lectures monsieur.
- De rien mon enfant, j’espère qu’elles vous plairont. Je vous rassure, cette fois ce ne sont effectivement que des livres.
- C’est bien- Cependant, si je puis me permette, j’aimerais vraiment qu’à votre retour à Paris, nous puissions échanger sur ces lectures.
En particulier, je souhaiterais savoir si vous êtes plutôt, Mme de Merteuil, ou Mme de Tourvel… ou peut être que vous êtes Emma Bovary ?
Pour le troisième livre, j’aimerais juste connaître votre impression.
Donc il veut que je lise les liaisons dangereuses et Madame Bovary. Cela me convient.
Ça me paraît plus soft que les précédents. Le troisième m’intrigue.
Je jette un œil dans le sac : Histoire d’O. Je le regarde, avec des points d’interrogation dans les yeux. Il me sourit, avec un regard un peu pervers et effleure ma main.
- Celui-ci est un peu particulier. Nous en discuterons. Bonnes vacances mon enfant.
Cette manie de m’appeler mon enfant m’exaspère. Je quitte la salle. Marta m’attend devant la porte.
- C’est quoi cette fois ? des boules de Geisha ?
- Non juste des livres - Juste des livres ? bizarre, montre !
Marta ouvre le sac.
- Excitant, chiant, et (Elle relève la tête) C’est une blague ?
- Quoi ?
- Histoire d’O ?
- Je ne sais pas, pourquoi ?
- Tu n’as jamais entendu parler de ce bouquin ?
- Je ne crois pas.
- Franchement ma pucelle, c’est un peu mal sain de la part d’un vieux prof de filer ça à une étudiante. Tu devrais te méfier.
- Il raconte quoi ce bouquin- Je te laisse le lire. Même moi qui suit dingue du cul, je ne l’ai pas aimé. C’est trop malaisant. Pas du tout ma cam.
Les partiels se passent tranquillement et nous partons en vacances.
Mois de juillet tranquille partagé entre rando à cheval, soirées au clair de lune, baignades, farniente.
Mes frères viennent passer quelques jours au moment du 14 juillet avec leurs familles respectives. Le château est rempli pour la plus grande joie de mes parents.
J’ai Éric presque chaque jour au téléphone, ou par messages.
Nous échangeons des platitudes amoureuses.
Laurent m’écrit de temps en temps et s’amuse à m’envoyer des enregistrements audios de ses ébats avec ses conquêtes de l’été.
Je me prends au jeu et m’enregistre en train de me masturber. Je suis moins sauvage qu’à Paris, mais qu’importe.
Marta et David bravent allègrement l’interdit et se retrouvent la nuit pour dormir ensemble.
A la faveur de la chaleur et de ma solitude sexuelle qui me pèse, je propose à Marta de nous amuser un peu.
Un soir, nous partons dans le bois tous les trois, avec quelques bières. L’idée est de se faire un apéro nocturne.
Marta et moi avons l’âme joueuse. Ma langue est déliée et je leur raconte mon petit jeu avec Laurent.
-J’ai toujours su qu’il y avait une salope dormante au fond de toi
Sur ces mots, elle me prend la bouche goulument et me roule une grosse pelle sous les yeux de David qui sourit.
Je me laisse faire. Je m’enflamme instantanément et la pousse pour l’allonger sur le sol.
Un violent désir sexuel s’empare de moi.
Je lui enlève son T-shirt, dégrafe son soutien-gorge et lèche ses seins l’un après l’autre, tandis que ma main commence à déboutonner son pantalon.
- Doucement ma colombe, t’es enragée ce soir- Tais-toi
Je la déshabille entièrement et la caresse. Mes doigts s’immiscent dans sa chatte déjà trempée.
Elle gémit et frissonne. David s’est approché et l’embrasse, tout en lui caressant les seins.
Je fourre ma langue dans sa chatte. Je lui relève les jambes et les écartes, pour l’ouvrir au maximum.
Je continue à introduire ma langue de plus en plus profond dans sa chatte.
Elle mouille abondamment et sa respiration s’accélère, ponctuée de « hannnn oui ».
Son bassin commence à bouger au rythme des assauts de ma bouche. David enlève son short. Sa queue est raide. Sans préliminaire, il se place au-dessus du visage de Marta et lui fourre la bouche.
Tout en le suçant, elle le branle vigoureusement. Il attrape mes cheveux, relève ma tête, m’attire vers eux.
- J’ai toujours rêvé de baiser deux bouches en même temps.
Marta se redresse. Toutes deux à quatre pattes, nous mêlons nos bouches et notre salive pour bouffer la bite de David, qui ne tarde pas à jouir, remplissant la bouche de Marta, dans un râle bestial.
Il retourne Marta brutalement.
Malgré son éjaculation, il n’a pas complètement débandé. Il la met en levrette. D’une main, il attrape ma robe, descend mes bretelles et découvre ma poitrine.
Il glisse une main dans ma fente, et me caresse en entrant doucement sa bite dans ma bouche. Je le suce ainsi quelques minutes, puis, son érection reprend de la vigueur.
Il pousse gentiment ma tête vers la fente de Marta haletante.
Je lèche sa chatte, tandis que la tige de David s’enfonce profondément.
Il la baise à fond sans modération. Marta pousse des cris de plaisirs. D’une main, je me caresse. Cette scène m’excite.
De l’autre, j’introduis progressivement plusieurs doigts dans le cul de Marta et lui baise la rondelle. Elle ne tarde pas à jouir d’un orgasme convulsif.
Elle dégouline de cyprine. David la repousse et me fait allonger sur le dos.
Il me caresse les seins, frotte son sexe sur ma fente, étalant ma mouille jusque sur mon trou du cul.
L’idée qu’il va peut-être me prendre par-là provoque un jet de cyprine abondant, qui le fait sourire.
Je le regarde intensément droit dans les yeux pour l’encourager. Marta nous rejoint. Elle se positionne en 69 au-dessus de moi et m’offre sa chatte à lécher.
D’une langue experte, elle titille mon clito pendant qu’elle doigte ma chatte.
David continue d’étaler le mélange de salive et de mouille sur mon trou. Au bout de quelques minutes, les doigts de Marta commencent à pénétrer un par un dans mon anus, le quatrième inséré, elle commence à me baiser le cul.
Je lèche et suce frénétiquement son clito, alors que ma main entière lui fourre la chatte.
Dans cette position, elle jouit une deuxième fois. Quand son spasme orgasmique est passé, je retire ma main pour la caresser doucement.
Elle sort ses doigts de mon cul et attrape la bite de David, qu’elle dirige vers mon entrée.
Continuant à me lécher la chatte, elle l’aide à me pénétrer. Cela m’arrache un cri de douleur et de plaisir.
Son mec m’encule vigoureusement assise sur mon ventre dos à moi, elle tient mes jambes en l’air.
Je me malaxe les seins. David introduit ses doigts dans ma chatte pour la labourer au même rythme que mon cul.
Ils s’embrassent langoureusement. Je sens mon plaisir monter, et un orgasme nouveau m’envahit.
Une jouissance indescriptible, je convulse. Tout mon corps est soumis à des spasmes violents.
Mes orifices se contractent de façon incontrôlable. Dans un cri, qui est presque un hurlement, je sens un jet de mouille s’échapper de ma chatte, un jus chaud couler de mon trou autour de la bite de David qui me laboure toujours.
Je sens de l’urine se répandre entre mes jambes. Je ne peux plus bouger, le plaisir me paralyse.
Je voudrais que David s’arrête. C’est trop violent. Alors qu’il accélère le rythme en haletant et en poussant des râles, je jouis une deuxième fois.
Marta l’encourage, de sa voix douce. Elle écarte encore davantage mes jambes, ce qui me fait relever les fesses.
Elle me fait presque mal, mais je n’arrive pas à protester.
David à présent sort et rentre brutalement dans mon cul.
Sa main entière continue de me fourrer la chatte. Dans un râle, je l’entends dire à Marta que je suis vraiment une sacrée bonne salope.
Je jouis une troisième fois, et ce nouveau spasme me fait perdre conscience l’espace d’un instant.
Quand j’ouvre les yeux, Marta est allongée sur moi, son visage au-dessus du mien et David est en train de cracher tout son jus dans sa bouche.
Ce qui déborde me coule sur le visage. Il me caresse, étalant le foutre autour de ma bouche, glissant ses doigts entre mes lèvres.
Marta, David et moi nous faisons le serment qu’Éric ne saura jamais ce qui s’est passé.
Nous n’avons jamais reparlé de cette soirée, mais j’ai l’impression d’avoir passé un nouveau cap dans ma quête de plaisir.
Un peu comme un jeu vidéo, dans lequel chaque niveau amène vers un boss de plus en plus difficile à battre.
Je ne résiste pas au plaisir et à la fierté d’en parler à Laurent. Je lui envoie un message- Niveau 3 atteint !
- Raconte- Vite fait : homme + femme, partie de lèche et enfin une bite a visité mon cul- Mmmmm, aller me fais pas languir– emoji coquin aubergine, et pêche- Orgasme inédit, perdu conscience. Hurlé. T’as raté une pièce rare pour ta collection d’orgasmes sonores- T’as plus qu’à recommencer ma belle. Il me faut cette pièce rare.
Le reste des vacances, reprend un cours normal.
Je dévore les Liaisons dangereuses. Madame Bovari me plaît, mais l’héroïne m’agace un peu.
Je me reconnais dans les trois femmes dont le prof m’a parlé. J’aimerais être Madame de Merteuil, pour sa relation avec Valmont (qui m’attire), mais je n’aime pas ce que la jalousie fait d’elle.
Elle ne m’amuse que dans sa lubricité et sa perversité.
Madame de Tourvel, c’est moi, avec mes complexes, mon éducation et ma sensiblerie. Emma Bovary se fait chier comme moi dans sa vie amoureuse.
La lecture d’Histoire d’O m’est très difficile au départ. Je trouve cela glauque, choquant. Je suis terriblement mal à l’aise.
Puis au fil des pages, je réalise qu’en réalité, je m’excite à m’imaginer à la place de l’héroïne, totalement soumise à n’importe quel fantasme masculin, sous une domination entière et permanente.
Je finis par apprécier ce roman et à me fantasmer en son héroïne. Malgré tout, l’idée que cet ouvrage m’ait été offert par un prof en âge d’être mon père n’en finit pas de me perturber.
C’est inconvenant !
A suivre
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