Je sais... - histoire érotique

Je sais qu’un jour je serai en face de toi, anxieuse. Anxieuse de ce qu’il va se passer. Je sais que j’éviterai ton regard soigneusement. Docile, pour une fois. Et la rareté de ce geste le fera être bien plus exceptionnel qu’il ne semble. Je sais que ta main, qui se voudra douce à ce moment, se posera sous mon menton pour me relever la tête et que j’affronte ton regard. Je sais que je ferai tout pour éviter ce regard qui sera dur.

Je sais que d’un geste ou d’une parole je me retrouverai en travers des tes genoux. Parce que j’en aurai eut envie, ou parce que je l’aurai mérité ou encore parce que j’aurai eut envie de l’avoir mérité. Je sais que tu accepteras de jouer à ce jeu avec moi, parce que je sais que tu l’aimes autant que moi. Je sais que je gémirai sous les claques qui s’abattront sur mes fesses encore largement protégées. Je sais que je craindrai et attendrai avec impatience le moment où tu me diras de me relever. Je sais que ce moment ne tardera pas, l’échauffement fini.

Je sais que je serai intimidée mais tellement troublée de tes mains qui s’attaqueront à la fermeture de mon jeans puis qui le feront descendre lentement. Je sais que je tremblerai entre appréhension et plaisir alors que tu découvriras lentement mes fesses recouvertes de sous-vêtements affriolants choisis pour l’occasion. Je sais que ça sera un plaisir de venir reprendre ma position sur tes genoux alors que je frissonnerai au contact de ta main sur mes fesses encore partiellement recouvertes. Je sais que le frisson ne sera que de courte durée, laissant place à une chaleur provenant aussi bien du mouvement répétitif de ta main que de mon bas ventre qui demande, lui aussi une intention particulière. Mais je sais que cette intention ne lui sera pas accordée tout de suite. Je sais que ma culotte glissera sur mes jambes doucement avant que je ne sursaute d’une claque plus forte assénée sur mon postérieur.

Je sais que les claques se feront parfois rapides, parfois lentes, parfois fortes et d’autres fois proches d’une caresse. Je sais que je n’en pourrais plus, que je partirai dans ce monde, ce monde où la douleur n’est plus présente. Ce monde où je n’aurai envie que de très peu de chose. Je sais que dans ce monde j’aurai envie que tu continues, puis j’aurai envie de toi.

Je sais que tu me feras changer de position. Pourquoi pas à quatre pattes, là sur ton canapé. Je sais que ce ne seront plus tes mains qui s’abattront sur moi. Je sais que je me sentirai humiliée, là à moitié nue, dans cette position devant toi. Je sais que j’éprouverai une douleur délicieuse à ce moment. Je sais que je bougerai, m’aplatissant à chaque coup. Mais je sais que je reprendrai ma place parce que je sais que j’aime ça. Tu sais que j’adore lorsque la fessée est un subtil mélange de douceur, de chaleur et de douleur. Tu sais que ça me fait frissonner, que je ne tiens plus en place que j’ai envie d’être délivrée de cette chaleur obsédante qui s’empare de tout mon corps. Mais je sais que tu continueras, pour m’amener aux frontières de mon plaisir, pour me laisser dans ce monde où je ne tiens plus en place. Je sais que je n’esquive plus les heurts, mais que je les recherche en me cambrant toujours plus. Je sais que je cherche ce plaisir. Je sais que mes poings se crisperont et se relâcheront sur le canapé, de la même façon que ferait une chatte appréciant ce qui se passe. Je sais que je serai féline à ce moment là ronronnant presque sous ton intention particulière à mon postérieur.

Je sais que j’en demanderai encore et encore, toujours plus fort. Je sais qu’il m’arrivera de crier entre douleur et plaisir. Je sais que j’aime ce mélange où je ne sais plus où j’en suis. Si je dois te demander de continuer où de tout arrêter. Mais je sais que je pourrais te faire confiance et que tu sauras quand il faudra que tu cesses vraiment. Je sais que je garderai la position, pour te montrer que je peux encore savourer ce désir qui me consume de toute part. Je sais que mes gémissements se mêleront à mes cris pour te montrer mon plaisir.

Je ne saurai plus pourquoi nous en serons arrivés là. Mais, je sais que ça ne comptera pas à ce moment là. Je sais que tout ce qui comptera pour moi à ce moment là c’est le désir que j’éprouverai et je sais que tu me rejoindras enfin lorsque je te murmurai un simple« Viens! », pas autoritaire mais rempli d’impatience, de tentation, et de sensualité.

Je sais que je sentirai tes mains parcourir mon corps s’attardant sur des zones qui m’arracheront encore quelques gémissements. Et je sais que le moment qui s’en suivra n’appartiendra qu’à nous deux.