JE SUIS UN THON (4)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : JE SUIS UN THON (4) Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-06-2015 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

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JE SUIS UN THON (4)
Après mes premiers rapports lesbiens avec Wan, je me réveille et alors que je mets un léger temps à émerger, autour de moi un vrai fusé virevolte.
Speedy est en marche, une tartine en bouche, une tasse de café posée sur un guéridon, elle est en train d’enfiler ses vêtements.

• Tu es réveillé mon cœur, excuse-moi de te bousculer, mais j’ai une opération à neuf heures à ma clinique et je dois être à l’heure pour le début, l’anesthésiste sera déjà arrivé et aura préparé le patient.
Dès que tu es prête vas dans la salle, Janine nous a préparé notre déjeuner, pas question d’aller travailler le ventre vide.
Après tu pourras rentrer à ton hôtel.

Les larmes me montent aux yeux, derrière mes lunettes, je sens qu’elle a eu son plaisir et qu’elle me jette comme on jette un Kleenex.
Elle le voit, pose sa tartine et la bouche grasse du beurre qui s’est déposé, elle saute sur le lit, prend ma tête dans ses mains et ma bouche dans un baiser fougueux.

• Tu as cru que j’allais t’abandonner mon amour après la soirée et la nuit que nous avons passée, tu sais le matin, il faudra t’habituer à me voir courir à cent à l’heure, j’ai toujours été faite comme cela et il sera difficile de me changer.
Je te promets de faire des efforts.
Quand je te disais de rentrer à ton hôtel, c’était pour que tu sois à l’heure à ton rendez-vous pour ton travail.
• J’ai ma voiture dans ta cour, mais tu as dévasté mon chemisier et il faut que j’aille me changer.
• Suis-je bête, tu as raisons tu me trouble. Dans mon bain tout à l’heure, j’ai pensé que si tu es à Pontarlier, ce soir je t’attendrais devant mon bol de soupe pour continuer à t’apprendre les jeux entre filles.

Pourquoi dire un mot de plus, après un nouveau baisé fougueux, je me prépare en un tour de main, je suis prête avec le problème de mon chemisier que j’ai du mal à fermer ?

Ma journée se passe bien, à part de longue attente dans la salle d’attente de deux médecins.
Je retourne à Neuchâtel et pendant les jours qui nous séparent de mon week-end à Nevers, j’apprends à frotter ma chatte sur la sienne, Les nombreuses méthodes pour branler une fille nous assurant des plaisirs démesurés, Après Pontarlier, je vais à La chaux de fond puis Bienne et Bern. Je peux vivre avec Wan tous les soirs notre amour.
Le vendredi, Wan, refuse que je parte le lendemain matin.

• Ma biche, j’ai eu une idée, appel ton mari, dis-lui que ta voiture est tombée en panne et qu’il t’est impossible de rentrer ce week-end.
• Je l’appelle.

Chouette son répondeur, je n’ai aucune autre explication à donner.
Cinq minutes la sonnerie, il rappelle, lorsque son prénom apparaît, je coupe comme si le réseau était défectueux.

• Wan, mon amour, nous allons vivre notre premier week-end.

Le samedi après-midi est très agréable avec visite des magasins de la vieille ville.
Je dis l’après-midi, car le matin Speedy est parti en urgence à l’hôpital appelé par le chirurgien de service. J’en profite pour traîner au lit jusqu’à onze heures ou je suis réveillé par des petits coups de langue sur mes seins avant que mon clito soit attaqué.
Elle me fait prendre mon plaisir avant de me mettre au courant de sa matinée.

• Tu sais, mon métier est plus qu’un métier, de nombreuses fois, je serai appelée comme aujourd’hui même la nuit.
Ou tu acceptes la situation où nous serons obligés de nous quitter ce qui me déchirerait le cœur. Je t’aime comme jamais. Mon cœur bat pour toi.
• Bétasse, bien sûr que j’accepte comme toi, tu vas être obligé d’accepter que je parte deux ou trois jours voir cinq avec le week-end lorsque je rentrerai à Nevers.
Toutes les semaines ma voiture ne tombera pas en panne.
• Tu as raison, il est encore top tôt pour faire des plans nous engageant pour la vie.

Dans une boutique, elle tient impérativement à ce que j’achète un maillot de bain. Je cède, j’achète un modèle une pièce.
Le lendemain matin, les volets s’ouvrent et le soleil inonde notre chambre.

• Je sais que je t’ai promis la grace matinée, mais le temps et le vent son parfait met, ton maillot habille-toi légèrement je vais te faire une surprise.

Une demi-heure après nous démarrons avec la glacière que Janine nous a préparée.
Elle nous conduit au port et me fait découvrir son seul et grand plaisir. Son bateau à voiles de cinq mètres.

• Que dis-tu de mon deuxième amour après toi ?
• Tu sais conduire un truc aussi grand toi si frêle.
• Tu vas voir, assieds-toi là et regarde-moi faire. Tu vois, je t’assieds sur un plat-bord, chaque fois que je changerais de bord, il faudra que tu changes de côté.
Attention au mat, lorsque l’on vire de bord, c’est la chose dangereuse à bord.

Toute la matinée, elle barre le voilier sur le lac, c’est merveilleux, le cadre est magnifique.
À midi, on descend les voiles pour pique-niquer. À partir de là, elle m’apprend de petite chose simple.
J’entends une corne de brune, le temps risquant de changer retour vers le port.
Nous sommes à quelques centaines de mètres lorsqu’un coup de vent fait tourner le mat qui vient me taper sur les lunettes et me fait tomber à l’eau.
Le froid sur mon corps lorsque je touche l’eau est la dernière sensation de ma vie, le noir tombe sur moi, je suis morte…
Un moment, je dois être vivante et bien vivant, un jeune homme est en train de me pénétrer par la chatte alors que son jumeau me prend par ma rosette.
Je jouis tellement que je refuse qu’ils arrêtent. Ils s’exécutent et me font jouir pendant des heures.
Ce qui est drôle, c’est celui qui est dessous moi et qui est le jeune homme que j’ai pris en stop et que j’ai dépucelé.
Au moment où ils vont jouir, un homme arrive et les arrache à moi. Cet homme, je le connais, c’est mon mari qui vient de nouveau me pourrir la vie. C’est sûr, dès que je serai de retour chez moi, je demanderais le divorce.
Chouette, ce malotru est effacé par une jeune femme aux yeux bridés et avec laquelle je suis en train de faire du bateau. À oui, je me souviens, c’est elle qui m’a brouté toute la nuit et à qui j’ai dit que je l’aimais. Il faut que je m’en souvienne, car dès qu’un souvenir me vient, un autre le chasse.

• Mon amour, on est là, Véronique revient.

Il est bon de flotter sur un nuage de coton, si c’est cela la mort, j’aurais dû le faire plus tôt.
Et que dire de mon cerveau qui s’est séparé de mon corps énorme et qui ne pèse rien.
S’il suffisant de mourir pour perdre du poids, c’est plutôt que j’y serais allé.
Lac, un éclair me traverse le cerveau.

• Alice, elle se réveille, regarde ses paramètres s’améliore.

Le lac, cette voix, je connais, ma vision est nulle, car je suis dans la nuit.

• Véronique, c’est bien, tout va s’arranger.

Véronique, moi c’est Gertrude. À oui, c’est un prénom que j’ai jeté à la poubelle et je me fais appeler Véronique par Wan, ma nouvelle amie.
Je veux parler, mais je suis aussi muette qu’aveugle.

• Évite de parler, le tubage que je t’ai faite pour que tu respires et l’opération pour sauver ton œil blessé par tes lunettes lorsque le mat t’a frappé t’empêche de voir clair.
Repose-toi, je reviens tout à l’heure, s’il y a un problème Alice, tu m’appelles.

Reste près de moi Wan, mon cerveau a fini par te reconnaître, mais mon corps revenu toujours aussi massif est à nouveau un problème.
Dans les heures et les jours qui suivent, je récupère ma voix lorsque mon amour m’enlève le tube qui me permettait de respirer.
Pour mes yeux, il me faudra encore huit jours avant qu’elle permette à mes yeux de voir de nouveau.
Lorsque tout va mieux, elle m’explique ce qui m’est arrivé.

• Lorsque le mât t’a frappé, tu as coulé à pic à l’aplomb du bateau.
J’ai plongé laissant le bateau aller se fracasser sur les cailloux qui ferment l’entrée du port.
J’ai essayé de nous remonter à la surface, mais nos deux corps étaient trop lourds pour moi.
Je t’ai embrassé afin de te donner la dernière parcelle d’air présent dans mes poumons.
Je nous ai sentis tirer vers le haut. C’était un pécheur de perche sur son bateau qui est venu à notre secours et nous a sauvés.
Dès que les copains pompiers avec lesquels je travaille ma remise sur pied, je leur ai demandé de nous conduire à ma clinique et avec mes adjoints, nous t’avons opéré.
Il est impossible de savoir à cent pour cent, mais je pense que tout ce que nous avons fait a réussi. Sache seulement que, lorsque je t’enlèverai tes pansements qui t’empêchent de voir, tu auras une jolie surprise.

La perspective de la surprise me fait prendre mon mal en patience sans compter qu’elle est souvent seule avec moi et qu’elle électrise mon corps en m’embrassant dans des baisers interminables et des mains au centre de mes cuisses qui entrent de plus en plus profondément en moi.
Depuis deux jours j’ai droit à sa petite chatte qu’elle vient déposer sur mes lèvres en montant sur le lit.
Je retrouve nos jeux là où nous les avons laissés le jour de mon accident et je ris intérieurement si Alice mon infirmière entrait lorsque sa patronne se fait manger la chatte.

Le grand jour est arrivé, Wan m’enlève les protections sur mes yeux.
Tout est loupé, je vois des ombres dans un halo trouble.

• Tout va bien ma chérie, ne crains rien, si rien n’est en place, cela va revenir petit à petit, il faut que ton cerveau recommence à analyser les données que tes yeux lui envoient.

Elle a raison, les minutes qui passent me font voir les personnes en face de moi.
C’est bizarre, il me semble que je vois très bien sans mes lunettes.
Je porte mes mains à mes oreilles pour voir si Wan me les a remises.
Elles sont absentes.

• Surprise chérie, tu en es débarrassé.
• Comment est-ce possible, plusieurs fois des spécialistes m’ont tous certifié que, jamais je ne les enlèverais ?
• Techniques nouvelles que je suis allé apprendre au Japon l’année dernière que mon équipe et moi sommes les seuls à pratiquer en Europe. C’est en grande partie grâce à ces opérations très pointues que je peux vivre avec le train de vie que tu as vu.
• Merci mon amour, je te serai fidèle toute ma vie.
• Tu as intérêt, car sinon tu me devras 30 000 francs suisses prix que nous prenons chaque fois avec mon équipe.

Nous partons d’un grand éclat de rire, car j’ai bien saisi toute l’ironie qu’elle a mise dans sa phrase.

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