Joëlle retrouve la joie de vivre... et de jouir
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-08-2024 dans la catégorie Plus on est
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Joëlle retrouve la joie de vivre... et de jouir
Après trois ans passés auprès de son mari malade, Joëlle se retrouva veuve à un âge où on vit encore pleinement sa vie de couple. La nécessaire période de deuil fut suivie d'une envie de vivre ou plutôt de revivre. Elle s'offrit un voyage, retrouva le chemin du cinéma et des concerts et surtout se rapprocha d'une autre femme seule de son âge, une brune à cheveux très courts prénommée Yolande, divorcée et pleine de dynamisme qui lui redonna l'envie de vivre.
A l'origine, Joëlle ne la fréquentait que superficiellement, bonjour bonsoir dans l'ascenseur de leur résidence. Elle et son mari commentaient ironiquement l'accompagnement de Yolande par des hommes souvent différents, signes d'une vie sexuelle agitée qui la faisait passer pour libertine.
Mais elle avait aussi du cœur et ce fut la seule de la résidence qui se proposa de l'aider et de lui apporter son soutien. Les deux femmes se rapprochèrent au point de partager leur vie intime.
C'est pourquoi Yolande osa un jour lui demander :
- Depuis combien de temps n'as tu pas fait l'amour ?
- Euh... au moins trois ans je pense, pourquoi ?
- Et ça ne te manque pas ?
- Je m'y suis habituée pour ne pas dire résignée vu mon âge.
- Tu plaisantes ! Tu es plus belle que moi, tu as un beau corps et il faut que tu le fasses vivre, il a encore beaucoup à offrir.
- Tu le crois vraiment ? On ne se bouscule pourtant pas à mon portillon.
- Parce que tu ne mets pas en valeur. Montre davantage ton corps. Sois sexy. Suggère que tu es open.
- Open ?
- Que tu es une femme qui baise, si tu préfères, comme moi, et je t'assure que ça marche pour les hommes de tous les âges. A moins que tu cherches encore l'homme de ta vie.
- Ah non, l'homme de ma vie est mort.
- Alors, tu veux baiser ou pas. Est-ce tu as aimé le sexe ?
- Ah ça oui. Avec mon mari, le sexe a été longtemps une drogue dure.
- Super. Est-ce tu as des tabous ?
- Non, pas vraiment, sauf le sado maso, pas mon truc.
- Alors banco. On va bien s'amuser toutes les deux. Va chez le coiffeur et l'esthéticienne, revois ta garde robe, procure toi une crème vaginale et des préservatifs, ça sert toujours.
Joëlle fut un peu décontenancée par le réalisme de Yolande mais au fond, c'est ce dont elle avait besoin. Être secouée, sortir de sa routine de veuve. Et donc renouer avec une vie sexuelle qu'elle croyait appartenir au passé.
Quand Yolande la revit, elle l'a reconnut à peine. Ses cheveux étaient coupés courts avec des mèches blondes, ses ongles laques de rouge, sa robe au décolleté carré dévoilait la moitié de son opulente poitrine et une paire de cuisses charnues, moulait un fessier large et bombe, bref mettait en valeur un corps voluptueux sachant que son visage fin marquait encore peu les stigmates de l'âge.
- Tu es superbe, s'exclama Yolande, vraiment bandante.
Plus menue que Joëlle, elle n'en jouait pas mois elle aussi sur sa sexualité par l'absence systématique de soutien gorge, des mini jupes et des pantacourts en coton très moulants révélant la présence de strings. Elle prit la direction des opérations et dit :
- Demain, on va à la plage et le soir, on sort.
C'était une grande plage de sable fin s'étalent sur trois kilomètres. Yolande et Joëlle de mêlèrent à la foule des baigneurs sur une partie de la plage très accessible. Yolande portait un bikini minimalistes mettant en valeur sa peau bronzée alors que Joëlle exhumait un maillot une pièce du nageuse. Au bout d'un moment, Yolande déclara :
- J'en ai marre de ce monde. On va marcher un peu pour être tranquilles.
Plusieurs centaines de mètres plus loin, elles arrivèrent sur une portion de sable où tout le monde était nu. Yolande se délesta aussitôt de son bikini, dévoilant son corps intégralement bronzé avant d'être entourée par diverses personnes qui lui firent la bise. Joëlle en conclut qu'elle était une habituée de cette plage naturiste mais qu'elle ne l'y avait pas entrainée d'emblée pour une forme de transition.
- Enlève moi ce maillot ringard, tu seras beaucoup mieux, lui dit Yolande.
Joëlle n'eut pas le choix et se mit nue sur une plage pour la première fois de sa vie. Passé le temps de la pudeur, vite évacué dans le contexte, elle éprouva un réel plaisir de sentir le léger vent sur sa peau. Elle aussi eut droit à la bise, en particulier d'hommes mûrs couleur caramel, exhibant sans complexe leur costume trois pièces ce qui ne manqua pas de troubler Joëlle. Elle n'avait pas vu de bite depuis une éternité.
Yolande lui passa abondamment de la crème protectrice sur sa peau blanche puis elle alla se baigner, goûtant là encore le plaisir de ne pas porter de maillot, tant et si bien que sa "tenue" lui parut naturelle. Son corps de Vénus lui valut l'intérêt manifeste de deux hommes, ce qui la flatta.
"Rendez-vous ce soir", lui dit l'un, un homme tatoué au crâne aussi nu et bronzé que le reste de son corps, visiblement intéressé par Joëlle.
*****
Elle le retrouva en effet dans une soirée en plein air avec orchestre en compagnie de Yolande et d'autres baigneurs de la plage naturiste. Evidemment habillés, mais sommairement vue la chaleur. Mini robe décolletée pour Joëlle, short et débardeur pour Yolande. Toutes les deux se défoulèrent dans la danse. Le tatoué ne quittait pas Joëlle et elle connaissait désormais son prénom : Anthony, dit Tony tout court, la trentaine et apparemment libre. Comme ils s'étaient déjà vus nus, une part d'inconnu n'existait plus. Joëlle avait noté son corps athlétique, un peu trop tatoué à son goût, pas son genre d'homme à priori mais ce qu'il disposait entre ses jambes avait de quoi réviser quelques positions esthétiques. Lors d'une pause, Yolande lui avait glissé à l'oreille :
- Tony veut te baiser. Profites-en, c'est un très bon coup.
En d'autres temps. Joëlle aurait fait la fine bouche. Passer après une copine pour un mec un peu vulgaire lui aurait paru déplacé. Mais voilà, l'envie de baiser lui était revenue dans tout le corps, des pieds à la tête en passant par son sexe, si sevré. Une envie animale, sans sentiments, une envie de se faire rentrer dedans par un vrai mâle, une envie de sucer une grosse bite, d'oublier son âge et son veuvage et de jouir sans entraves. Quand, après avoir beaucoup dansé, bu et transpiré, Tony lui dit "on s'en va" elle ne résista pas, l'embrassa goulument dans sa voiture en se laissant peloter et entra dans son appartement le sexe déjà humide, impatiente d'être nue, en tenue pour l'acte sexuel avec un homme dont elle ne connaissait que le prénom.
A l'aube de la cinquantaine, elle n'avait jamais vraiment baisé et donc été baisée c'est à dire écartelée, fouillée, sodomisée, fendue par un mâle en rut et s'être sentie aussi femme ou plutôt femelle. Après qu'il eut éjaculé dans son rectum, dont il ne se douta pas qu'il était vierge tant il s'ouvrit facilement, Joëlle le ranima avec ardeur, d'une bouche gourmande afin qu'il remette le couvert tant elle était en demande, le corps en ébullition. Il se ́laissa chevaucher pour admirer ses seins en suspension et les pétrir, croisant son regard radieux de femme heureuse de baiser, lui laissant toute initiative des positions. Quand il la prit à nouveau en levrette, se régalant de sa croupe joufflue, il fut ravi de l'entendre dire "jouis encore dans mon cul". Elle avait découvert grâce à lui l'orgasme anal.
*****
Lorsqu'elle raconta sa nuit à Yolande, Joëlle reçut l'accolade de son amie :
- Bravo. Tu as franchi le cap. Maintenant, tu peux revivre.
La brune lui raconta ensuite sa nuit à elle en compagnie de trois naturistes dont un couple pour un plan à quatre "avec échange".
- Je ne suis pas prête à ça, lui dit Joëlle.
- Cela viendra en son temps si tu en as envie, ne brûle pas les étapes.
De fait, Tony suffisait à ses besoins. Et lui se régalait de cette pulpeuse mature de plus en plus libérée, tombée amoureuse de sa queue. Il ne cacha pas sa bonne fortune di bien qu'il eut un concurrent en la personne d'un quinquagénaire grisonnant et libertin flanqué d'une épouse aux moeurs aussi libres, ceux-là même qui avaient agrémenté la nuit de Yolande. L'homme prénommé Albert dragua ouvertement Joëlle à la plage un jour que Tony était absent. Elle en fut plus flattée que gênée car l'homme lui plaisait mieux que Tony. Restait l'écueil de l'épouse mais celle-ci vint lui murmurer à l'oreille :
- Si tu en as envie, pas de problème pour moi.
Joëlle en fut stupéfaite. Dans sa vie de couple, jamais elle n'aurait imaginé prêter son mari à une autre femme. Mais voilà. Depuis qu'elle s'était montrée nue sur cette plage parmi des hommes nus en présence de leurs femmes nues, une barrière avait sauté. Elle s'était érotisée, phénomène accentué par ses ébats torrides avec Tony. De surcroit, Albert avait su la séduire en lui disant :
- J'aime beaucoup ta coupe de cheveux.
Et non en vantant ses seins ou ses fesses. Elle lui trouvait beaucoup de charme, celui d'un homme mûr, expérimenté, qui devait très bien faire l'amour.
Aussi, quand il lui proposa après un bain au cours duquel leurs corps étaient entres en contact, si elle serait d'accord pour un petit tour derrière la plage, elle accepta sans barguigner.
Ils prirent chacun leur serviette, chaussèrent leurs tongs et s'enfoncèrent sous les frondaisons avant de s'allonger, mi ombre mi soleil. Ils firent durer les préliminaires, très occupés à se caresser, se sucer, se lécher si bien s'ils ne s'aperçurent pas que Yolande et l'épouse d'Albert, Laurence, montaient la garde un peu en retrait pour écartera d'éventuels voyeurs.
Ce fut un coït très différent de celui avec Tony. Albert ne percutait pas. Il louvoyait, arrondissait ses hanches tout en léchant ses seins étalés sur son torse, accélérait brièvement son rythme avant de ralentir en rabotant ses parois vaginales surchauffées. Surexcitée, Joëlle répondait pieds au sol en levant frénétiquement les fesses, soucieuse de rendre le plaisir qu'il lui donnait. Elle se montra encore plus ardente en le chevauchant avec d'amples mouvements de croupe et c'est alors qu'elle aperçut Yolande et Laurence qui les regardaient debout en se caressant. Nullement gênée, Joëlle fut au contraire confortée et connut un premier orgasme lorsqu'Albert rua sous elle a la manière d'un cheval de rodéo. Elle cria et bascula sur le dos, haletante, vérifia l'érection de son amant car elle en voulait encore.
Elle se mit à quatre pattes face aux deux cerbères qui venaient d'écarter deux voyeurs, alertés par sa bruyante extase. Elle sentait Albert de plus en plus pointu, proche de l'éjaculation. Elle vint le chercher à grands coups de fesses, les nichons en balancier, le visage tourné vers Yolande qui se masturbait frénétiquement en la regardant, puis vers Albert en l'encourageant :
- Allez vas y encore plus fort continue plus vite plus vite jouis jouiiiiis !
Il gicla au moment où elle connaissait son deuxième orgasme, aussi bruyant que le premier et ils se détachèrent presque à regret.
Cet épisode sexuel sur une plage naturiste, même en retrait, fit basculer Joëlle dans la catégorie sulfureuse des libertines ou plus vulgairement des "femmes qui baisent". Le lui aurait on prédit une semaine plus tôt qu'elle aurait hausse les épaules, au mieux. C'était pourtant la conséquence directe de sa nouvelle relation avec Yolande, libertine assumée, ce que n'était pas encore Joëlle. Elle se croyait toujours victime de pulsions érotiques consécutives à une longue abstinence sexuelle. Que Tony l'ait sodomisée pour la première fois de sa vie et qu'elle ait aimé ça, qu'Albert l'ait baisée en plein air devant sa femme et Yolande, tout lui paraissait quasiment accidentel parce qu'elle se jugeait encore veuve, sinon en deuil. Elle se trouvait donc dans une forme de déni consistant à refouler son animalité, à nier que son sexe avait pris le pouvoir, à ne pas admettre qu'elle aimait vraiment la bite, pour parler crûment.
En attendant, elle resplendissait. Elle ne s'était jamais sentie aussi bien dans son corps devenu intégralement bronzé. Malgré où à cause de l'approche de la cinquantaine, elle suscitait le désir d'hommes de tous âges amateurs de femmes bien en chair mais bien proportionnées. Seins hauts, fesses frémissantes, regard humide, elle évoluait consciente du désir qu'elle suscitait sur cette plage où elle évoluait nue et désormais heureuse d'être nue. Oubliant son veuvage, elle était délibérément "open". Et avec la volonté de choisir. Tout en étant consciente que le temps, ce dictateur, ne jouait pas en sa faveur.
Yolande entendait lui faire franchir une nouvelle étape. Elle organisa une soirée avec le couple Albert et Laurence, elle même et Tony et un copain de celui-ci prénommé Ryan, motard barbu, très "biker" histoire d'obtenir une parité parfaite.
Des les agapes sous forme d'un buffet, une tension érotique s'installa. Les invités savaient qu'ils allaient baiser, ils étaient là pour ça. Joëlle était tendue. Elle n'avait jamais pratique la sexualité de groupe contrairement à Yolande qui l'avait mise devant le fait accompli. L'hôtesse avait déployé dans une pièce plusieurs matelas à même le sol et c'est elle même qui donna le signal en se déshabillant et en s'allongeant nue :
- Alors, vous venez ?
Le biker barbu vint aussitôt la rejoindre, exhibant un pénis hors normes déjà bien érigé sous un torse velu et tatoué, mélangeant sa barbe avec le pubis brun de Yolande qui se mit à roucouler la main dans les cheveux longs du biker.
Des lors, les événements s'enchaînèrent sur les matelas. Albert déshabilla Joëlle et Tony fit de même avec Laurence.
Trois couples nus entamèrent des préliminaires amoureux chacun dans son style. Joëlle avait abdiqué toute résistance, toute réticence pour s'abandonner à la langue d'Albert parcourant son corps des orteils à sa bouche. Elle avait à peine conscience d'être dans la première partouze de sa vie. Cette réalité intervint plus tard quand, tout en étant dégustée par la langue masculine, elle perçut les exclamations de Laurence, tout proche d'elle et pénétrée avidement par Tony. Joëlle tourna la tête et découvrit le visage échevelé de la quinquagénaire, prise en levrette et secouée par les virulents coups de bite de Tony.
Tournant la tête de l'autre côté, ce fut cette fois Yolande que Joëlle découvrit, chevauchant gémissante à grands coups de fesses le biker barbu. Joëlle était encore la seule à ne pas avoir été pénétrée. L'envie l'a saisit brutalement de subir à son tour le joug du mâle. C'est ce qu'Albert attendait. Son adhésion, son laisser passer. Il la prit dans diverses positions, tantôt encerclé par ses cuisses, tantôt en l'empalant sur sa queue dans un galop frénétique, nichons en bataille et pour finir par derrière face aux deux autres couples figés dans la même position, chacune des trois femmes criant son plaisir au visage des deux autres comme pour les prendre à témoin.
Albert fut le seul, ayant éjaculé, à rendre les armes. Les deux autres rechargèrent rapidement. Joëlle se retrouva sous le biker barbu, bien incapable de résister à ce mâle très sexué qui n'était pas du tout son genre de beauté mais au fond pas très désireuse non plus de le repousser car elle était loin d'être apaisée. Sa grosse queue lui procura de puissantes sensations vaginales qui éloignèrent toute considération esthétique et ses exclamations se mêlèrent à celles de Yolande sauvagement possédée elle aussi par Tony.
Joëlle entra alors dans un état second, comme si elle n'était plus qu'un sexe. Elle participait au meli mélo sur les matelas comme les autres protagonistes, ouvrant ses cuisses et tendant son cul à qui voulait la prendre, observant autant que baisant.
Elle fut justement passive lorsqu'elle assista avec Laurence et Albert à une figure totalement inédite pour elle : celle où Yolande se fit prendre en double anale vaginale par Tony et le biker. Elle en fut à la fois médusée et remuée, prenant enfin conscience qu'elle participait à une espèce d'orgie érotique inimaginable au temps de sa conjugalité. L'influence de Yolande, qu'elle le veuille ou non, avait fait d'elle une débauchée gouvernée par son sexe. Elle courut prendre une douche comme pour se laver de ses turpitudes. Elle serait désormais constamment tiraillée entre morale et sexualité.
*****
La vie de Joëlle reprit son cours normal après cet épisode orgiaque qu'elle avait refoulé. Elle retrouva son poste de vendeuse au rayon parfumerie d'un grand magasin afin de compléter sa pension de réversion. Ses collègues la complimentèrent pour son bronzage, loin de se douter qu'il était intégral. Elle n'adopta pas pour autant une tenue austère et mit en valeur son buste généreux par des décolletés qui lui valurent quelques ventes de la part de messieurs un peu dragueurs.
L'un d'eux, un élégant quinquagénaire qui lui rappela Albert, osa lui proposer de prendre un verre après son travail. Elle accepta, heureuse se rompre sa routine et sa solitude. Une relation s'amorça avec l'homme, un cadre divorcé prénommé Gilbert, relation qui se poursuivit logiquement au lit. Gilbert se révéla un amant libidineux qui fut ravi de trouver en Joëlle une femme sans tabous aimant autant le sexe que lui. Et c'est ainsi qu'une liaison durable débuta, qui fit entrer la veuve dans une nouvelle séquence de sa vie, à la grande joie de Yolande qui s'en attribua l'initiative.
A l'origine, Joëlle ne la fréquentait que superficiellement, bonjour bonsoir dans l'ascenseur de leur résidence. Elle et son mari commentaient ironiquement l'accompagnement de Yolande par des hommes souvent différents, signes d'une vie sexuelle agitée qui la faisait passer pour libertine.
Mais elle avait aussi du cœur et ce fut la seule de la résidence qui se proposa de l'aider et de lui apporter son soutien. Les deux femmes se rapprochèrent au point de partager leur vie intime.
C'est pourquoi Yolande osa un jour lui demander :
- Depuis combien de temps n'as tu pas fait l'amour ?
- Euh... au moins trois ans je pense, pourquoi ?
- Et ça ne te manque pas ?
- Je m'y suis habituée pour ne pas dire résignée vu mon âge.
- Tu plaisantes ! Tu es plus belle que moi, tu as un beau corps et il faut que tu le fasses vivre, il a encore beaucoup à offrir.
- Tu le crois vraiment ? On ne se bouscule pourtant pas à mon portillon.
- Parce que tu ne mets pas en valeur. Montre davantage ton corps. Sois sexy. Suggère que tu es open.
- Open ?
- Que tu es une femme qui baise, si tu préfères, comme moi, et je t'assure que ça marche pour les hommes de tous les âges. A moins que tu cherches encore l'homme de ta vie.
- Ah non, l'homme de ma vie est mort.
- Alors, tu veux baiser ou pas. Est-ce tu as aimé le sexe ?
- Ah ça oui. Avec mon mari, le sexe a été longtemps une drogue dure.
- Super. Est-ce tu as des tabous ?
- Non, pas vraiment, sauf le sado maso, pas mon truc.
- Alors banco. On va bien s'amuser toutes les deux. Va chez le coiffeur et l'esthéticienne, revois ta garde robe, procure toi une crème vaginale et des préservatifs, ça sert toujours.
Joëlle fut un peu décontenancée par le réalisme de Yolande mais au fond, c'est ce dont elle avait besoin. Être secouée, sortir de sa routine de veuve. Et donc renouer avec une vie sexuelle qu'elle croyait appartenir au passé.
Quand Yolande la revit, elle l'a reconnut à peine. Ses cheveux étaient coupés courts avec des mèches blondes, ses ongles laques de rouge, sa robe au décolleté carré dévoilait la moitié de son opulente poitrine et une paire de cuisses charnues, moulait un fessier large et bombe, bref mettait en valeur un corps voluptueux sachant que son visage fin marquait encore peu les stigmates de l'âge.
- Tu es superbe, s'exclama Yolande, vraiment bandante.
Plus menue que Joëlle, elle n'en jouait pas mois elle aussi sur sa sexualité par l'absence systématique de soutien gorge, des mini jupes et des pantacourts en coton très moulants révélant la présence de strings. Elle prit la direction des opérations et dit :
- Demain, on va à la plage et le soir, on sort.
C'était une grande plage de sable fin s'étalent sur trois kilomètres. Yolande et Joëlle de mêlèrent à la foule des baigneurs sur une partie de la plage très accessible. Yolande portait un bikini minimalistes mettant en valeur sa peau bronzée alors que Joëlle exhumait un maillot une pièce du nageuse. Au bout d'un moment, Yolande déclara :
- J'en ai marre de ce monde. On va marcher un peu pour être tranquilles.
Plusieurs centaines de mètres plus loin, elles arrivèrent sur une portion de sable où tout le monde était nu. Yolande se délesta aussitôt de son bikini, dévoilant son corps intégralement bronzé avant d'être entourée par diverses personnes qui lui firent la bise. Joëlle en conclut qu'elle était une habituée de cette plage naturiste mais qu'elle ne l'y avait pas entrainée d'emblée pour une forme de transition.
- Enlève moi ce maillot ringard, tu seras beaucoup mieux, lui dit Yolande.
Joëlle n'eut pas le choix et se mit nue sur une plage pour la première fois de sa vie. Passé le temps de la pudeur, vite évacué dans le contexte, elle éprouva un réel plaisir de sentir le léger vent sur sa peau. Elle aussi eut droit à la bise, en particulier d'hommes mûrs couleur caramel, exhibant sans complexe leur costume trois pièces ce qui ne manqua pas de troubler Joëlle. Elle n'avait pas vu de bite depuis une éternité.
Yolande lui passa abondamment de la crème protectrice sur sa peau blanche puis elle alla se baigner, goûtant là encore le plaisir de ne pas porter de maillot, tant et si bien que sa "tenue" lui parut naturelle. Son corps de Vénus lui valut l'intérêt manifeste de deux hommes, ce qui la flatta.
"Rendez-vous ce soir", lui dit l'un, un homme tatoué au crâne aussi nu et bronzé que le reste de son corps, visiblement intéressé par Joëlle.
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Elle le retrouva en effet dans une soirée en plein air avec orchestre en compagnie de Yolande et d'autres baigneurs de la plage naturiste. Evidemment habillés, mais sommairement vue la chaleur. Mini robe décolletée pour Joëlle, short et débardeur pour Yolande. Toutes les deux se défoulèrent dans la danse. Le tatoué ne quittait pas Joëlle et elle connaissait désormais son prénom : Anthony, dit Tony tout court, la trentaine et apparemment libre. Comme ils s'étaient déjà vus nus, une part d'inconnu n'existait plus. Joëlle avait noté son corps athlétique, un peu trop tatoué à son goût, pas son genre d'homme à priori mais ce qu'il disposait entre ses jambes avait de quoi réviser quelques positions esthétiques. Lors d'une pause, Yolande lui avait glissé à l'oreille :
- Tony veut te baiser. Profites-en, c'est un très bon coup.
En d'autres temps. Joëlle aurait fait la fine bouche. Passer après une copine pour un mec un peu vulgaire lui aurait paru déplacé. Mais voilà, l'envie de baiser lui était revenue dans tout le corps, des pieds à la tête en passant par son sexe, si sevré. Une envie animale, sans sentiments, une envie de se faire rentrer dedans par un vrai mâle, une envie de sucer une grosse bite, d'oublier son âge et son veuvage et de jouir sans entraves. Quand, après avoir beaucoup dansé, bu et transpiré, Tony lui dit "on s'en va" elle ne résista pas, l'embrassa goulument dans sa voiture en se laissant peloter et entra dans son appartement le sexe déjà humide, impatiente d'être nue, en tenue pour l'acte sexuel avec un homme dont elle ne connaissait que le prénom.
A l'aube de la cinquantaine, elle n'avait jamais vraiment baisé et donc été baisée c'est à dire écartelée, fouillée, sodomisée, fendue par un mâle en rut et s'être sentie aussi femme ou plutôt femelle. Après qu'il eut éjaculé dans son rectum, dont il ne se douta pas qu'il était vierge tant il s'ouvrit facilement, Joëlle le ranima avec ardeur, d'une bouche gourmande afin qu'il remette le couvert tant elle était en demande, le corps en ébullition. Il se ́laissa chevaucher pour admirer ses seins en suspension et les pétrir, croisant son regard radieux de femme heureuse de baiser, lui laissant toute initiative des positions. Quand il la prit à nouveau en levrette, se régalant de sa croupe joufflue, il fut ravi de l'entendre dire "jouis encore dans mon cul". Elle avait découvert grâce à lui l'orgasme anal.
*****
Lorsqu'elle raconta sa nuit à Yolande, Joëlle reçut l'accolade de son amie :
- Bravo. Tu as franchi le cap. Maintenant, tu peux revivre.
La brune lui raconta ensuite sa nuit à elle en compagnie de trois naturistes dont un couple pour un plan à quatre "avec échange".
- Je ne suis pas prête à ça, lui dit Joëlle.
- Cela viendra en son temps si tu en as envie, ne brûle pas les étapes.
De fait, Tony suffisait à ses besoins. Et lui se régalait de cette pulpeuse mature de plus en plus libérée, tombée amoureuse de sa queue. Il ne cacha pas sa bonne fortune di bien qu'il eut un concurrent en la personne d'un quinquagénaire grisonnant et libertin flanqué d'une épouse aux moeurs aussi libres, ceux-là même qui avaient agrémenté la nuit de Yolande. L'homme prénommé Albert dragua ouvertement Joëlle à la plage un jour que Tony était absent. Elle en fut plus flattée que gênée car l'homme lui plaisait mieux que Tony. Restait l'écueil de l'épouse mais celle-ci vint lui murmurer à l'oreille :
- Si tu en as envie, pas de problème pour moi.
Joëlle en fut stupéfaite. Dans sa vie de couple, jamais elle n'aurait imaginé prêter son mari à une autre femme. Mais voilà. Depuis qu'elle s'était montrée nue sur cette plage parmi des hommes nus en présence de leurs femmes nues, une barrière avait sauté. Elle s'était érotisée, phénomène accentué par ses ébats torrides avec Tony. De surcroit, Albert avait su la séduire en lui disant :
- J'aime beaucoup ta coupe de cheveux.
Et non en vantant ses seins ou ses fesses. Elle lui trouvait beaucoup de charme, celui d'un homme mûr, expérimenté, qui devait très bien faire l'amour.
Aussi, quand il lui proposa après un bain au cours duquel leurs corps étaient entres en contact, si elle serait d'accord pour un petit tour derrière la plage, elle accepta sans barguigner.
Ils prirent chacun leur serviette, chaussèrent leurs tongs et s'enfoncèrent sous les frondaisons avant de s'allonger, mi ombre mi soleil. Ils firent durer les préliminaires, très occupés à se caresser, se sucer, se lécher si bien s'ils ne s'aperçurent pas que Yolande et l'épouse d'Albert, Laurence, montaient la garde un peu en retrait pour écartera d'éventuels voyeurs.
Ce fut un coït très différent de celui avec Tony. Albert ne percutait pas. Il louvoyait, arrondissait ses hanches tout en léchant ses seins étalés sur son torse, accélérait brièvement son rythme avant de ralentir en rabotant ses parois vaginales surchauffées. Surexcitée, Joëlle répondait pieds au sol en levant frénétiquement les fesses, soucieuse de rendre le plaisir qu'il lui donnait. Elle se montra encore plus ardente en le chevauchant avec d'amples mouvements de croupe et c'est alors qu'elle aperçut Yolande et Laurence qui les regardaient debout en se caressant. Nullement gênée, Joëlle fut au contraire confortée et connut un premier orgasme lorsqu'Albert rua sous elle a la manière d'un cheval de rodéo. Elle cria et bascula sur le dos, haletante, vérifia l'érection de son amant car elle en voulait encore.
Elle se mit à quatre pattes face aux deux cerbères qui venaient d'écarter deux voyeurs, alertés par sa bruyante extase. Elle sentait Albert de plus en plus pointu, proche de l'éjaculation. Elle vint le chercher à grands coups de fesses, les nichons en balancier, le visage tourné vers Yolande qui se masturbait frénétiquement en la regardant, puis vers Albert en l'encourageant :
- Allez vas y encore plus fort continue plus vite plus vite jouis jouiiiiis !
Il gicla au moment où elle connaissait son deuxième orgasme, aussi bruyant que le premier et ils se détachèrent presque à regret.
Cet épisode sexuel sur une plage naturiste, même en retrait, fit basculer Joëlle dans la catégorie sulfureuse des libertines ou plus vulgairement des "femmes qui baisent". Le lui aurait on prédit une semaine plus tôt qu'elle aurait hausse les épaules, au mieux. C'était pourtant la conséquence directe de sa nouvelle relation avec Yolande, libertine assumée, ce que n'était pas encore Joëlle. Elle se croyait toujours victime de pulsions érotiques consécutives à une longue abstinence sexuelle. Que Tony l'ait sodomisée pour la première fois de sa vie et qu'elle ait aimé ça, qu'Albert l'ait baisée en plein air devant sa femme et Yolande, tout lui paraissait quasiment accidentel parce qu'elle se jugeait encore veuve, sinon en deuil. Elle se trouvait donc dans une forme de déni consistant à refouler son animalité, à nier que son sexe avait pris le pouvoir, à ne pas admettre qu'elle aimait vraiment la bite, pour parler crûment.
En attendant, elle resplendissait. Elle ne s'était jamais sentie aussi bien dans son corps devenu intégralement bronzé. Malgré où à cause de l'approche de la cinquantaine, elle suscitait le désir d'hommes de tous âges amateurs de femmes bien en chair mais bien proportionnées. Seins hauts, fesses frémissantes, regard humide, elle évoluait consciente du désir qu'elle suscitait sur cette plage où elle évoluait nue et désormais heureuse d'être nue. Oubliant son veuvage, elle était délibérément "open". Et avec la volonté de choisir. Tout en étant consciente que le temps, ce dictateur, ne jouait pas en sa faveur.
Yolande entendait lui faire franchir une nouvelle étape. Elle organisa une soirée avec le couple Albert et Laurence, elle même et Tony et un copain de celui-ci prénommé Ryan, motard barbu, très "biker" histoire d'obtenir une parité parfaite.
Des les agapes sous forme d'un buffet, une tension érotique s'installa. Les invités savaient qu'ils allaient baiser, ils étaient là pour ça. Joëlle était tendue. Elle n'avait jamais pratique la sexualité de groupe contrairement à Yolande qui l'avait mise devant le fait accompli. L'hôtesse avait déployé dans une pièce plusieurs matelas à même le sol et c'est elle même qui donna le signal en se déshabillant et en s'allongeant nue :
- Alors, vous venez ?
Le biker barbu vint aussitôt la rejoindre, exhibant un pénis hors normes déjà bien érigé sous un torse velu et tatoué, mélangeant sa barbe avec le pubis brun de Yolande qui se mit à roucouler la main dans les cheveux longs du biker.
Des lors, les événements s'enchaînèrent sur les matelas. Albert déshabilla Joëlle et Tony fit de même avec Laurence.
Trois couples nus entamèrent des préliminaires amoureux chacun dans son style. Joëlle avait abdiqué toute résistance, toute réticence pour s'abandonner à la langue d'Albert parcourant son corps des orteils à sa bouche. Elle avait à peine conscience d'être dans la première partouze de sa vie. Cette réalité intervint plus tard quand, tout en étant dégustée par la langue masculine, elle perçut les exclamations de Laurence, tout proche d'elle et pénétrée avidement par Tony. Joëlle tourna la tête et découvrit le visage échevelé de la quinquagénaire, prise en levrette et secouée par les virulents coups de bite de Tony.
Tournant la tête de l'autre côté, ce fut cette fois Yolande que Joëlle découvrit, chevauchant gémissante à grands coups de fesses le biker barbu. Joëlle était encore la seule à ne pas avoir été pénétrée. L'envie l'a saisit brutalement de subir à son tour le joug du mâle. C'est ce qu'Albert attendait. Son adhésion, son laisser passer. Il la prit dans diverses positions, tantôt encerclé par ses cuisses, tantôt en l'empalant sur sa queue dans un galop frénétique, nichons en bataille et pour finir par derrière face aux deux autres couples figés dans la même position, chacune des trois femmes criant son plaisir au visage des deux autres comme pour les prendre à témoin.
Albert fut le seul, ayant éjaculé, à rendre les armes. Les deux autres rechargèrent rapidement. Joëlle se retrouva sous le biker barbu, bien incapable de résister à ce mâle très sexué qui n'était pas du tout son genre de beauté mais au fond pas très désireuse non plus de le repousser car elle était loin d'être apaisée. Sa grosse queue lui procura de puissantes sensations vaginales qui éloignèrent toute considération esthétique et ses exclamations se mêlèrent à celles de Yolande sauvagement possédée elle aussi par Tony.
Joëlle entra alors dans un état second, comme si elle n'était plus qu'un sexe. Elle participait au meli mélo sur les matelas comme les autres protagonistes, ouvrant ses cuisses et tendant son cul à qui voulait la prendre, observant autant que baisant.
Elle fut justement passive lorsqu'elle assista avec Laurence et Albert à une figure totalement inédite pour elle : celle où Yolande se fit prendre en double anale vaginale par Tony et le biker. Elle en fut à la fois médusée et remuée, prenant enfin conscience qu'elle participait à une espèce d'orgie érotique inimaginable au temps de sa conjugalité. L'influence de Yolande, qu'elle le veuille ou non, avait fait d'elle une débauchée gouvernée par son sexe. Elle courut prendre une douche comme pour se laver de ses turpitudes. Elle serait désormais constamment tiraillée entre morale et sexualité.
*****
La vie de Joëlle reprit son cours normal après cet épisode orgiaque qu'elle avait refoulé. Elle retrouva son poste de vendeuse au rayon parfumerie d'un grand magasin afin de compléter sa pension de réversion. Ses collègues la complimentèrent pour son bronzage, loin de se douter qu'il était intégral. Elle n'adopta pas pour autant une tenue austère et mit en valeur son buste généreux par des décolletés qui lui valurent quelques ventes de la part de messieurs un peu dragueurs.
L'un d'eux, un élégant quinquagénaire qui lui rappela Albert, osa lui proposer de prendre un verre après son travail. Elle accepta, heureuse se rompre sa routine et sa solitude. Une relation s'amorça avec l'homme, un cadre divorcé prénommé Gilbert, relation qui se poursuivit logiquement au lit. Gilbert se révéla un amant libidineux qui fut ravi de trouver en Joëlle une femme sans tabous aimant autant le sexe que lui. Et c'est ainsi qu'une liaison durable débuta, qui fit entrer la veuve dans une nouvelle séquence de sa vie, à la grande joie de Yolande qui s'en attribua l'initiative.
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5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Je le fais avec plaisir Micky. Quand j’apprécie 1 récit je le dis.
Si 1 jour je suis veuve ou divorcée j’espère avoir autant de chance que votre héroïne. 😊
La chipie
Si 1 jour je suis veuve ou divorcée j’espère avoir autant de chance que votre héroïne. 😊
La chipie
Faute de pouvoir le faire ailleurs, je remercie la Chipie, Didier et naturellement Olga pour leur bienveillance constante.
C’est excellent.
La chipie
La chipie
Micky,
Qu'en dire??? C'est un excellent récit comme vous savez si bien les écrire.
Didier
Qu'en dire??? C'est un excellent récit comme vous savez si bien les écrire.
Didier
C'est une belle histoire, celle d'une renaissance. Il n'est jamais trop tard pour être heureux, pour jouir!